iœe année. - H23 - Ed. B DIX CENTIMES Hfiercredi 14 Novembre 1917 ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Les abonnements sont reçus exclusivement par tous les BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 r.) jis • 2 mois 1 mois : Fr. Ô.OO Fr. 6.00 Fr. 3.00 TIRAGE : 125,000 par jour Le Bruxellois ANNONCES Faits divers et Echos lit ne, fr. 5 00 Nécrologie Annonces commerciales 2.00 Annonces financières .... 2C0 PETITES ANNONCES. . . u 200 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente ; BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par jour JOURNAL, QUOTIDIEN INDEPENDANT —■MMWMrni—UN ■ Mil COMMUNIQUES OFFICIELS ALLEMANDS BEll LIN, 12 novembre : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'année du îeld-maréchal général prince héritier Eupprecht de Bavière : En Flandre, nous avons repoussé par notrt feu et par contrC-atiaque de forts détachements de reconnaissance, qui avaient é'é lancéi le matin de bonne heure dans la région dt l'Tser par les Belges et sur le fro-nt de combat far les Anglais contre nos positions. Le duel d'artillerie est resté moindre que let ''jours précédents. Le soir, le feu d'arHllertt t'est renforcé près de Dixnivde et sur quelques secteurs du champ de combat principal. Groupe d'armée du prince impérial allemand : Au nord de Bru y ire, un coup de main de twtre infanterie, énergiquem&nt mené, nous a valudes prisQnnters et des mitrad'euses. Sur la rive orientale de la Meuse, Vactivité d'artillerie a été vive durant toute la journée. Le lieutenant Bongariz a remporté sa 22e le vice-feiditi bel BuekU'r sa 25e victoire aérienne, ï Théâtre de :a guerre à l'Est. Au sud de la voie ferrée Riga-Pètragrad, nos postes vnt rCpowssé l'-attiujiie d'niw détache-ment de patrouille russe. A it sud-est de Goro-ditsche, une opéreùnon de groupes d'attaque allemands et austro-hongrois a été couronnée de succès. Front en Macédoine. Le duel d'artillerie s est renforcé sur les hauteurs de Puralovo, dans là boucle de la Czerna, à une intensité considérable. Théâtre de la «nierre itaiieo : Dans les Sept Communes, nous avons arra-ehé aux Italiens le mont Longara. Des -troupes s'arançant dans les montagnes entre les vallées de Suyana et de Cismoi, ont pris d'assaut l'ouvrage blindé Leone sur le G. di Cam-po et la redoute blindée G. di Lan. Fonzaso e.it en notre pouvoir. Aux bords du Piave inférieur, le feu d'artillerie « gagné en intensité. BERLIN, 12 novembre (Officiel): A l'ouest, à l'est et en Macédoine, il n'y a pas d'opérations de combat de certaine envergure. Dans la vallée du Corde vole, à l'ouest de Belluno, nous a-vont fait prisonniers 4,000 liar liens. Bombardement de Bruges par les Anglais. BERLIN, 12 novembre (Officiel); Dans la nuit du 9 au 10 novem bre, six grands avions anglais environ ont attaqué les chantiers de Bruges. Refoulés par nos ref lecteurs et Var tin tir de barrage, ds gèrent leurs bombes tans causer de dégâts militaires. Belges ont été tués. Sur mer. BERLIN, 12 novembre ( Officiel) ; Far l'activité die nos sous-marins dans la tone de barrage au> our de l'Angleterre, 16,000 tonnes de jauge brute ont de nou-veau été anéanties. Parmi les natures coules, deux vapeurs anglais armés, dont l'un était fortement chargé, ont, été anéantis dans le Canal anglais. Parmi les autres se trouvait le vapeur anglais armé « Sapele », jaugeant 3,152 tonnes, chargé de marchandises diverses, de Liverpoot à destination de la côie occidentale africaine. AUTRICHIEN. VIENNE, 12 novembre (Officiel): Theatre de la guerre italien : Au Piave inférieur, des troupes allemandes te sont emparées de la tête de pont de Vidor, ti>»uee sur la rive orientale. Les dissions s a-vunçam en aval du fleuve » approchent de F et..a. Près de Longurone ail nora-est de Bel-lv.no, une troupe de combat ital enne s'élevant à une divi&ion a été coupée ces jours-ci, grâce à la collaboration cousci&n^e de nus chefs et de leurs troupes. On générai, environ 10,X)U0 hotn-mes, de nombreux canons et un nombreux matériel tombèrent entre nos mains. La £2e div-ston de gardes, renforcée de détachements allemands, mente un etogt Mut particulier. Des forces de combat du feld-maréchat von Conrad ont refoulé l'ennemi un delà de Casiel Tessino et Grigno, dans la vallée de Sugana. TURCS C0NSTANT1N0PLE, 11 novembre• Pas d'événements essentiels sur aucun dti fronts. BULGARES SOFIA, 11 novembre. Sur tout le front en Macédoine, feu de diversion, plus violent par intermittence à l'ouest de Bi-oLa, sur la Mogiena, au sud de la Be-lasJza et près de l embouchure de la btrourna. Des détachements de reconnaissance enneaiu ont été mis en fuite par notre feu. Front de la Dobroiidscha : A l'est de Gciluti canonnades. FRANÇAIS PARIS, 12 nov. (Officiel de 3 h. p. m.) : Sur le front Bois de Chaumehezonvaux, l'activité de l'artUli'rie a contnué pendant & nuit. Nuit, calme sur le reste du front. PARIS, 12 novembre (Officiel 11 h. p. m.). Actions d'artillerie assez violentes dans la région au nord du Chemin des Daines, ea^rc la Miette et l'Aisne ainsi que dans le scctcui du bois de Chaume. A tienne action d'in-jOuter,i ITALIEN ROME, 11 novembre. — Hier au poent du our l'ennemi, après une préparation d artillerie, qui avait déjà commencé la veille, a franchi la ligne de nos postes d'observation IVSins Asiago et attaqua les avant-postes de nos arriérer-gardes près do Gailio et sur le Monte Ferragh <1,116 m.). Après un vif oom-u a réussi a b emparer de nos positions. Notre sturmtrupp n. 16, des détachements des brigades do Pisa (29e et 30e reigmenO de i-osoana (77e et 78e régiment) et du 5e régiment des bersaglieris ont reconquis le terrain ]*erdu par d© vigoureuses et réitrées co-itl re-alt&ques, ont refoulé l'ad versai re et fait en-\ n\m 100 prisormiei's. L'avaiu-garde ennemie, que nous avons recontrée dans la localité de aI'zzo, dans la val.ee de la Sugaua. a été attaquée et faite prisonnière. Sur le Piave, nos troupes de couverture ont refoulé un détachement en;mu qui attaqua suf les hauteurs de ia rivière en détruisant le pont à Vidar. Sur te Piave moyen et inférieur échange de coups de oaiiou de mitrailleuses. ANGLAIS LOîïDBES, 11 novembre. — Durant la nurfc, ii a plu abondojnjnenit. L'artillerie ennemie a j été active contre nos positions près de Pas-schendaele et sur le terrain que nous avons pris hier au nord du village; toutefois, l'action d'infajiterie n'a pas suivi. Nous avons prononcé la nuit dernière une agression réussie au iw>rd do Wamcton. Ce matin, à l'aube, une attaque ennemie contre nos positions à l'ouest de Lcsis a été repoussée avec pertes pour l'ennemi. Au front do bataille, nous avons poursuivi le retranchement du terrain eonquis hier. Nos avions opérèrent plusieurs fois, d'accord avec notre infanterie et notre artillerie légère assaillante et accomplirent du bon travail. Dernières Dépêches LE COUP D'ETAT EH KUSSÏE. Fuite des ambassaues de l'Entente. Malmo, 13 nov. — Sur les conseils des aia-ba*sad€s anglaise, française, italienne »e-ricainej tous ies sujets des états en question ont quitté la Russie et pris la fuite vers la Finlande. Les arch.ves -des ambassades ont 6-é partielLexneait transférée eu Finlande. Beriin, 13 nov. — I>e Stockholm à la « G-ar zette de Vofs » : « On mande de Pétr^-grad, viâ llelsiiigioïs que tous les ambassadeurs et chargés d'ailaires de l'Entente ont décidé de commun accord de tenir secrets les dermerg • événements eî ttus®0. ite ont dccile en outre de quitter la Russie sans tiaider au cas où l'armée se joindra t oomp'èteinent aux Sovkt/s. Buehanan a, néanmoins, rtequo une visite à l'institut Smolny. Bruits tendancieux. Stockholm, 12 nov. — La nouvelle télégraphique d'une bataille entre ies Bomxihowiki et les troupes de Kerenski émane probablement de ramb-esade anglaise. La bataille aura.t eu lieu à 10 kilomètres de Pé^rograd. Des déserteurs Bolsch-w ki auraient raconte à Pé.r^gr. d que Kerensnu était, vainqueur et que tous 'es membres de l'ancaOïi gouvernement, à l'exception de Teres.t-chenko et de Konowaicti avaaent rto^uvré la 1 berté. Un comité de salu^ public, reconnu par les ambassadeurs de l'En tente, aurait été constitué. Le journal de Maxim Gorki aurait renié les Bolsch'wiki. L'Opinion en Suède. Stockholm, 12 nov. — Le « Svenska Dag-blad t » publie un arbede sensationnel d'un diplomate du oamp de l'Entente, intir&uié « Par suite d'une révolution ruesej le oui de guerre de l'Entente, notamment d abaure poJ.taque-nien.t et éoonomiquemom les puissances centrales, est raté ». Cet article traita de la question polit.que mondiale au point de vue des intérêts de l'En.umte. Il émet les réflexions suivantes ; « Dans le oamp de l'Entente, on a surévalué l'armée rufW après la révélation comme facteur de puissance. Cot<te surévalua-taon a eu d'autre part le3 pires conséquences pour la paix par voie de compensation qui éi.a t en voie de formation. Mais tout ceci est peu de chose en comparaison du danger erri-ble résultant du fait que les dirigeants de l'Entente n'estiment pas à sa juste valeur le surcroît de puissance ao.uC] des Puissances Centrales et conçoivent une trop haute opinion de l'appui de l'Amérique. Toute l'Europe est engagée à présent dans un jeu de hasard a-ns précédent d n.j l'h stoi-re. 11 n'y a qu une seule issue poes bis pour la Russie : c'est, de t ano ner rapidement la guerre. Si les puissances occidentales s'y opporent, la rupture entre l'Est et l Ouegt. est très probable et pf'rsonue ne pourra s'étonner alors de ce que les garanties é onomique» conquises par 10s jHi ssajices ooc^denta-Ies en Ru s e sJent à jamais perdues. Tout au moins pour la garantie des intérêts économiques à l'Est, la paix es; la seule issue possible pour l'Entente. Plus n'est besoin d'être démontré que par suite de la défection du facteur de puissance russe, il eat impossible pour l'Entente d atusindre encore sou but de guérie. Il est insensé de croire ou d'espéci' que l'Amérique, avec son matériel primitif d'officiers et s<£ longues voies de ©cmmiuiicatioa, ,sera capable d'apporter du secours durant le court laps de temps qui reste, avant que les Pu sea,ru œs centrales pourront oonCntier presque toutes leurs forces au front de l'Ouest, pour empêcher celui-ci d être percé. S. toutefois eefo.e percée se produisait, jamai9 plus les Pui.-s;in-ces du l'Entente ne pourraient r prendre avec succès la lutte contre les Puissances C ntra'es et le résultat final aera que le Continent européen tombera au pouvo r d s Puissances Centrales ! » Le diplomate deM'Enteute conclut «u di sant : a Pour dire vérité, nous devons envi sager l'avenir avec-la plus grande anxiété, toutes ces questions ac resoiwnfc pas une r.rpd ci juste réponse en ^faveur de là paix. » L'accusation contre Kerenskl. D'après le « Sec®!© », le gouvernement ma xirna.ltete accuse M. Kcreiiiki d'avoir accept de fortes sommes ^Kmr agir en faveur de puis sanoi's étrangères^ il est accusé en ou tire d trahison envers la pâtr e et, d'agissements oon trnirCs aux intérêts de la Russie et de l'aa niée. Incendie dans une station de télégrahpie. Un radiogramme anglais annonce qu'i Washbum, les insLallations de 'a Compagnii d<-s télégrammes de New-York oùt été détrui tes par un incendie. LA GUEfiilE EN HAUTE-ITALIE. La retraite italienne. La ligne de défense des alliés. G'-nève, 13 nov. — Dj Milan au « Hatin » « A 80 kilomètres derrière la pcait.on dt Piave, une seconde poeition italienne a ôti organisée. Les troupes auxiliaires françaises sont entrées dan0 cette seconde ligne de dé fense. Evacuation du nord de l'Italie. Berlin, 13 nov. — De la « Ga»fXte de Voa? » « 10,000 réfugiée du Frioul et de la Yénétii s< rai nt arrivé? jusqu'ici, à Florence. L'évactia ton s'étendrait également à Padou Véron et Vicence. » Lugano, 12 nov. — On mande de Rome at « Journal de Genève « que Venise a été éva vuée par les Italiens. Nouveau recul des Italiens en perspective. Berne, 12 nov. — De Lugano à la « Nouvel 1< Gaaette d Zur.ch » : « A part les oomniuaii qués officiels, les joirrn.aux ne peuvent publie; d'autres nouvelles du front. Par contre, le journaux publiait journellement, au moyen d eart-'E, les opérations de caaibat. On ne cacli< pas davantage que le recul derrière le Piavt aura pour ffet la cession d'une nouv lie zon* dans les montagnes. Un livre blanc hollandais Le « Bureau de Correspondances » de Le Haye annono3 que le gouvernement néerlan dais publiera sous peu un livre blanc sur h question du sable et du gravier. D'autre part, le département des affaires éitrangores s'oo-eupe de la préparation d'un livre b'aire sur l'admies:on des navires marchands dans lot eaux territoriales des Pays-Bas. Lord Noitheiiiie ministre? « L'Observer » annonce que lird North !iff< deviendrait ministre di l'aviation, après son rçtour d Amérique. _ . DÉPÊCHES (Reproduites de l'édition précédente.') On Armistice entre la Russie et i'Âyemagoe? Berlin, 13 novembre. — Dans les cercles po litiques et financiers de Copenhague des bruits persistants ont erculé hier, d après ie « Berlmer Lokal Anaeiger » que la conclusion d'un armistice entre l'Allemagne et la itusisie serait unmineate. La cc^nsequenoe fut une iiausse ceiisuiérabiO des cours du change à la uo-urse. au suiet de l'oîîre de paix des Haximalistes. Ber in, 13 nov. — La « Post » écrit : L'of i're de pais <i s Maximalistes îvsses ne doit pa-: éveiller en Allemagne des interprétations ot des espérances faueses. Klle ne constitue pst uns offre de paix rus.e, ma;s seulement ceih d'un p;rti ru«?J. L"î guerre civ le faJt plas ter ribieiuent que jamais rage dans l'ancaen em pire du T& r. Nous ne savons pas qit<i part remportera la vi toire, quel programme poli tique représentera deimit.veinent ta vouante russe. Si, d'un côté, la loyale volonté qui a ét< manifestée par F Allemagne à la f.n d. l'annéç dernière e'eveille, ce n\st pas une raison de s( montrer mécontent. Le « Vorwàrts » dit : « Les ouvriers aile mands 6ans distinct on de direction politique saluent la proposition russe comme un granc ]>as fait vers la pnx. Ils sont prêts à l'aide k piU6 soutenue. » La « Germania » dit ; « L; conférence de Stockholm doit se ranimer, mai cette fois dans une iorme présentant beaucoup plus de chances. Si les oanons se sont tûs un< fois pour un certain laps de temps, la fièvie d la guerre dans les pays de l'Entente coder; j>eut-être la place à une considération plus ré fléchie. Décisions du Congrès des ouvriers et paysans Pétrograd, 11 nov. (ag. tél. Pétrogr.). — Li Congrès des Conseils d'ouvriers et de soldats < accepté les conditions d'unie proposition cil! paix. Il déclare que ; « le gouvernement diS ouvriers et d<'6 paysans constitué par la révolu tion du 6 et du 7 novembre, s'appuyaat su; le Conseil des ouvî-iers et d s soldats propos à tous les gouvernements des belligérants d'en lani'ir aussitôi que possible des pourparlers et vue d'une paix jus.e et démocratique. Le gou vèruement estime qu'une paix d'urcratiqu écjuitiïble poursuivie par la majorité de la clas se ouvrière de tous les pays belligérants qu sont épuisés ot ruinés par la guerre, prix pour suivie par les ouvriers et paytaaia „»rès la chu te de la monarchie, doit êtr? une paix immé diate, sans annexions, c'est-à dire sans appro pria tion contraire au droit des gens, de terri toire étranger ou sans conquête violente de na ticnalités étrangères et une paix sans contribu tiens. Le gouvernement russe proposa à tous ki beiligéra.rts, de conclure immédiatement un< t lie paix, en se déclarant prêts à entrepren dre siiis tard r toutes -démarches énergiques jusqu'à approbation p r les p'énip&untilires d< tous les pays et de toutes les nations. Par an nexion contraire au droit des genj, le gouver riCment &c basant sur la conscience du droit, d; la démocratie, comprend en général l'annexion de» nations moindres ot plus faibles par un ;1 Etat plus grand et plus puissant sans le con-2 seulement de ces nations indéiiendamment de leur degré de civilisation et d'- leur situation géographique en Europe, ou de toius p ;}"s situés au delà de l'océan. Lorsqu'on refuse à un é peuple quelconque, se trouvant au pouvoir d'un Etat par la violence et contre son gré.coin-e me cela s'est exprimé dans la presse ou dans les assemblées nationales ou par les décisions des partis,ou par des soulèvements contre leurs oppresseurs, le droit d'un référendum général, lorsqu'au surplus on se refuse à retirer les troupes d'occupation, cm lorsqu'on ne ooncèdc pas ^ aux peuples le droit de décider «us-mêm-s de ' " leur forme de gouvernement, un tel état de choses eonsMtue une annexion ou une appropriation injuste. Le gouvernement est d'avis que la continuation d'une guerre ayant pour- but de partager les nations faibles et riches est un grand eri-: me contre l'human.té .C'est pourquoi le gouvernement déclare solennellement, ga résolu-! tion de signer uue paix, qui mettrait fin à la ' guerre gous les conditions équitables pour toutes les nations exposées plus haut. Le gcuver-n m nt dée'are simultanrment que les conditions susdites ne seront point considérées com-: me défini ivement acquises, c'est-à-dire le gou. ; vernement e-st complètement d'accord s-ur ce point d'examiner toute autre proposition de ;• paix, à condition toutefois que ces conditions soi. nt exposées le plus tôt- possible par chacun , des belligérants et que les conditions soient nettes et sans la(opuindi-e équivoqe ou caractère secret. De son le gouvernement répudie toute diplomatie secrète et confirme sa résolution énergique de poursuivre ouvertem:nt à la faœ du inonde les pourparlers de jiaix et de procéder à la publication de tous les traités secrets qui ont été approuvés par et conclus avec le gouvernement des grands propriétaires fonciers et des capita'tebtB dapuis février jusqu'à novembre 1917. Le gouvernement considère le contenu de c-'s traités secr..ts comme nuls et non avenus, en ce sens qu'ils ne font comme c'est le plus souvent le cas, que favoriser les grands propriétaires fonciers et les capitalistes et maintenir ou a-grandir les privilèges concédés de quelque fa-• çon que ce soit, et les annexions faites. En invitant tous les peuples à entamer des négociations de paix immédiate, le gouvernement se déclare prêt de son côté à réaliser ces opérations préliminaires, par des communications écrites ou télégraph.qnes ainsi que par des pourparlers entre des représentants des divers . pays ou par d's conférences des délégués en question. Ai';ï> 'L.' .f'iC'!'' ' ,"p= 'y ane'jyl-i,,,. "Sïiufetii' 'nommera des de'cgues otficiefe dans | les pays neutres. Le gouvernement propose à tous les gouvernements des belligérants de conclure immédiatement un armistice. Il croit de son côté que cet armistice doit être conclu pour i une durée de trois moas, période qui suffirait ' pour mener à bonne fin les pourparlers. Il pro-pose que des représentants de tout s les nationalités ou de toutes ies nations qui sont implaquées dans la guerre ou qui ont dû participer à 1a guerre assistent à cas négociations de paix. En soumettant aux gouvernements de tous les pays belligérants ces propositions de paix, le Comité prov-so re d„s ouvriers et paysans rusées, s'adresse spécialement aux ouvriers des trois nations les plus civilisées, ies plus actives, part c pant à la guerre actuelle,c'est-à-di'.e à l'Angetetre, à la France et à l'Allemagne. Les ouvriers de ces trois pays ont rendu lo plus grand service à ia cause du progrès et du socialisme, à savoir : l'Angleterre psur l'installa-' tion des « charters », la France par la grande révolution du prolétariat fra'nçans et l'A'lema-gne par la lutte héroïque des ouvriers allemands pour leur organisation. Tous ocs exemples offrent la garantie, que les ouvriers de «es pays saisissent les problèmes de la libération de i'haman:té qui s'elèvvnt devant eus, les problèmes de la libération de l'humanité des hor-; retira de la guerre, et que ces ouvriers par leur puissante énergie et leur abnégation nous aidèrent à mener à bonne f.n l'œuvre de la paix et à délivrer toutes les classes des ouvriers de I l'exploitation. i Les paysans russes. ' Copenhague, 11 novembre, — Le « Social^ 5 demotoaten » reproduit une déclaration du ' ûeiegué au Conseil des paysans russes et du parti soc.al-révolutionnaire liubanovitsch, qui est arrivé à fans porteur d un autogramme (le 1 KerensKi à Pauueve. Ruoanovitsen a tteciare à un journal parisiein qu en ce qui concerne la fatigue de la guerre a ont on fait preuve en Russie, on ne doit point perdre de vue on ■ hrance que »es paysans russes ont deja sacri-t fié à ia guerre b nul.ions cte morts, 6 millions ! de blesses et 3 millions de prisonniers. Art estations de maaame eygki ©s ûe îailjouKoa. Pans, 12 novemore.— î^e » Matin » an-; nonce que parmi les personne,s arretees figurent madame ivcreiiski et le chei des oa-uets i Mnjoukoff. Lénine et Euchanan. ; Berlin, 12 novembre. — Du « Lokal-Anzei-ger ». Lenine a ia;t savoir a Bucuanan, que : «ans sou propre intérêt il lui conseillait de ue pas se melei des anatre-s intérieures ue ia itussie. Lenine attachenut d autant pius u importance à l'aires bat i on cie Kerciiski, que ce-tui-ci est détenteur de toutes sortes de documenta importants, notamment de traités avec les Alliés. La guerre en Haute-Italie. Berlin, 12 nov. — Tandis qu'en Italie et au ; Piave inférieur, l'ennemi tient un secteur de la rivière, d'une largeur do deux kilomètres environ, les coalisés avancent sans cesse dans , la montagne. Déjà, venant d'1 Belluno, ils ont : atteint i'eUre, tandis que plus au sud, ils ont prie d'assaut la tête de pont de Vidor. Au i* rd de Belluno, 10,000 Italiens ont encore une fois : dû déposer les année, les troupes coalisées leur ayant barré le chemin dans l'étroite vallée de 1a- rivière. On ne peut évaluer même apprexi-niat ivement tout ce que les montagnes recèlent encore de canons et de matériel de guerre. En atteignant la ligne du Piave et la localité de Felitre, la ligne du front s'est raccourcie cte près des trois quarts de l'étendue colossale qu'elle occupait au début de la 12e bataille dJ l'Isonzo. * Berlin, 12 nov. — Du Lok a !-A n z'âger » : Au Piave, les événement» continuent à «e dé veïoppar. Sur le cours inférieur de la rivière, des troupes austro-hongro ont occupé la plaine sur la rivs gauebe. En haut de la rivière, les Italiens semblent vont loir opposer une forte résistance. Les jours prochaine nous diront si la direction de i 'armée italienne entend défendre la ligne du Piave et. entraver sérieu. sement la marche sur Venise, où s'il ne s'agit que de gagner du temps par l'opposition du forces plus importantes, ai'.n de pouvoir at'eli-dre Les renforts signalés à diverses reprises par l'Entente. Plus au nord, les opérations des ooalisés ont été également couronnées de succès hier. Nous avons franchi le Piave dans son cours supérieur. Un général italien tombé à l'ennemi, La « Ne-ue Zuricher Zeitung » apprend que le général de division italeu, Gustave llubin de Cervm, est tombé p ndant les combats livrés en Italie septentrionale. La Lombardie dans la zone d'opérations. • D'aprè6 une dépêche du consulat suisse à Milan, la Lombardie a été incorporée^ dans la1 zone d'opérations. Cette mesure a eu pour conséquence de nouvelles restrictions pour les sujets étrangers. Conseil des ministres en Italie. Lugano, 2 nov. — Le « Messagero » annonce qu'un conseil d'B Ministres s'est tenu à Mime (Jitorio, auquel les anciens présidé,;ts ou Con-' tfiil Giolitt., Salandra, Luz.wta et iwe.lli ont pris part. Orlaudo a donne des nouvelles de la situation politique et nuli.aire, ainsi que des pourparlers tenus à Ra.palio; on a constaté une UEilorm.té de conception. Le prés:<ieat de la Chambre, Maroora, s'est également enueteiim avec Giolitta, concernant les prochaines sea,;i-c-'s de ja Chambre. lies Italiens anti-patriotiques. Lugano, 12 nov. — Lee journaux italiens an-Mo-nt que le tr.bunal de Modene a cju.ujii-né trois personnes à d^ peines variant, ue un au à 4 mois de prison, pour avoir exprime ouvertement le vœu d'une domination austro-' hongroise. line nouvelle action paeifiq du l ape? Genève, 12 nov. — Le j, Matin que de Lyon, à son cierge, tU-us laquei.e 1 archevêque déclare que la note pac'ii&ie du Pape sciait très favorable à ia France. Le « Matin rapproche cette man iesTtat.on areli.ep>svo-[>ale de l'invitation faite par le Pape aux évoques français de se rendre à Rome, et cr~it à l'imminence d une nouvelle aoaon pacif ste du Pape. Le record dos prisonniers, Berlin, 12 nov. — Par suite de nos suc.ès en Italie, le nombre de nos pnej-nn ers a die-p ssé le record de deux millions. Ce cinfiie ne s applique qu'aux prisonniers ae guerre sigu«t 16r clans nos dépôts de prisonniers, d'aprèo les l.st,_s. Ce total ne comprend jias ceux qtq s<; trouvent en état de transport et quu séjournent dans l'étape ou dan^ ies camps de qua-ian-tain -, ni eux qui ont dû être detalqutv, par stute d'échange ou de déce3, ni eniin ceux qui se trouvent entre ies manie de nos alliés. Les combats à 1 ouest. Berlin, 12 nov. — En Flandre, l'ennemi a de nouveau attaqué le 11 novembre, à 7 h. 15 du mat.n, après un bief coup de main d'artillerie, dans la région de Paa ctfcndaele. Cette attaque échoua avec des pertes tout aussi sanglantes que ies cinq aseauts du jour précédent contre nue positions en cet endroit. Dès m.di, le temps s'é.ani éclairci, un feu de division animé s'étendant au loin d^ns i'inter.and, a pesé sur le front qtq s'étend de Keyem jusqu'à Zandvoorde, ©o s'est accentué dans la soirée au nord-est de Poe'capelb et avec une insistance toute particulière sur nos positions de i'Yser à l'est ue Nieuport. L'après-midi et durant la. unit, les .nstallauons de route et las camps derrière e front ennemi ont été bombardes avec succès. A Poperinghe, des incendies et des ex-p Les ions ont cté constaté'^. Il résulte du total mensuel d'avions et de ballons captifs abattus, qu'après comme avant, nous possédons la suprématie aérienne. Crise ministérielle en France. Berlin, 12 nov, — Tous les partis socialisées français ont tenu des pourparlers au sujet de leur prise de pes tion vis-à-vis du gouvernement, Il se confirme que Briand aurait le plus de chances. La prochaine séance de la Chambre décidera si Pain levé assistera à la première séance du grand conseil de guerre, ou son successeur.i'e,meture de la frontière franëaise. Cologne, 12 nov. — La frontière .française qui avait été ouverte samedi après avoir été fermée plusieurs jours; a de nouveau été fermée dimanche à minuit. Le nouveau vice chancelier allemand. Berlin, 12 nov. ^Off.ciel) ; S. M. i'Enipe-rcur-Roi a daigné nommer le co-ncei-lcr secret près la Cour de Wurtemberg, Friedrich von Payer, en qualité de ff. de chancelier de l'Empire en lui conférant le titre de conseiller secret effectif et le t.tre d'Excellence. Le ncu. veau vice-chancelier cet un Allemand du sud. C'est un Souabe, né à Tubingue, le 12 juin 1847. Il es^ donc âgé de 70 ans. Ses suocès coin, me avocat furent brillants il. y a quelques an-nées. Il faisait partie de la Chambre wurtem» bergeo:S3 depuis 1877 et fut élu président l'ara, née suivante. Au Reichstag, il représente le parti populaire progressiste,

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