Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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11 september 1917
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s.n. 1917, 11 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ks6j09xv64/
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4°" Armée - N. 1863 - Ed. E C1KQ CEiflIIli Mardi 11 Septembre 1917 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. B Bruxelles •• Province - Etranger 3 mois s Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de peste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Janv. I Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de • 2 Mois 1 Mois Fr.3.00-Mk 2.40 Frl.50-Mk1.20 TIRAGE : IIO.OOO PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 3.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières ... 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.50 La grande ligne 1-00 TIRAGES ÎIO.OOO PAR JOUR Rédacteur en C,hhp : René At-fs-n -'iSTLCl g Jarrr>sî Qisetliie^ feÉipaisiâî!! s Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, Les bureaux da « BRUXELLOIS » se tpouveïst RUE DE L& CASERNE, 33 et 35, à Bruseiles (près de ia place Annesss®sis>. Stockholm ▼ * Depuis qu une pensée de paix s'est levée au-dessus des champs de ba>tail>i, notre attention, fixée autrefois sur le mouvement des armées et les contingences de la vie militaire, se repose presque toute sur la politique sociale suivie par les gouvernements. Aussi bien est-elle d'une signification que les plus grands succès de la force brutale auraient peine à égaler, car la voix des oanons e»t infime devant celle des peuples, et nous pouvons juger de l'éciat de celle-ci par l'atitude dans laquelle les dirigeants se drapent. A l'heure actuelle, il ne s'agit plus de savoir ni si la Conférence de Stoekholm s'ouvrira à La date fixée, ni si les représentants du prolétariat de France et d'Angleterre y assisteront, ni même si l'entrevue des délégués des peuples est appelée à voir le jour. Refuser I octroi des passeports est une ligne d© conduite gauche entre toutes. Sa naïveté n'eut d'égale que l'étroitesse d'esprit dont e1'0 est le ridicule fruit. L'impasse où les gouverne ment s sont à présent acculés est flagrante. Toutefois, reconnaissons-leur qu ils ont la conscience de leur situation. Troublés par l'abîme où la fcrce des événements les entraine, ils essaient de se raccrocher aux lianes qui les en séparent encore. Mais plus ils s'obstinent dans leur résolution, plus ils attestent à la face du monde combien ils sont gênés et harcelés par les demandes de passeports, car ils n'auraient rien à refuser s'ils n éaient pas sollicités. Ainsi donc, marquer d'interdiction le voyage de Stockholm, c'est aifirmer par là même que les désirs du prolétariat et les leurs sont en désaccord. Certes, les craintes que les gouvernements nourrissent ne sont pas chimériques, et cette contradiction qui existe entre leurs intérêts et ceux des hommes qu'ils sont appelés à diiiger selon les lois de fa justice, est menacée d être mke violemment en évidence si le peup'e, par la voix de ses délégué'-, est amené à exprimer, à la Conférence, les pensées et le8 espérances que trois années de guerre ont éveillées en lui. Accorder des passeports aptes les avoir refusés, c'est donc faire contre fortune bori cœur, c'est entendre sa propre condamnation de la bouche qu'on a voulu bâillonner. Tel est dilemme, Paris et Londres s'appliquent vainement à s'en évader. Ainsi, la tragédie politique, lassée par la durée de l'action, découvre peu à peu l'artifice qui la soutint si longtemps. La peinture srefface, le clinquant tombe, le fard s'écaille, et la scène, transformée par le délabrement dont elle est l'obi*,, atteste une action nouvelle ; la guerre qui Se déroule, et dont on eût pu croire que les acteurs étaient d® part et d'autre des peuples luttant pour le droit à la vie, apparaît sous les couleurs de la réalité : ce sont des citoyens qui, désespérément, luttent contre leurs gouvernements ou plutôt, tableau renouvelé des cirques de Rome, les dirigeants qui s'offrent en spectacle les convulsions de la masse populaire. Quoi qu'il advienne, Stockholm demeurera le bienfaisant flambeau de cette guerre. A sa lumière, la vérité s'érige à nos yeux et nous secoue de frissons. Mais nous ne sommes pas de ceux qui. petrdua de fièvre, craignent d'apprendre le mal dont ils sont la proie. Enfin, nous rappelons avec plaisir les belles lignes Citées' dans' le « Vorwarts » : « Hormis Lloyé George et Ribot, deux grands peuples, français ei anglais, existent qui soupirent après la paix : il ne faut jamais l'oublier. » En Angleterre, les résolutions du parti ouvrier sont la pour appuyer de Jeux éloquence la véracité de cette opinion. Il ne faut pas mettre en doute que si les siècles. passés ont vu les foules s'insurgea" contre lé bon plaisir des rois, ce ne fut pas pour seuffrii aujourd'hui celui de gouvernements qui s'efforcen< d© bri9er la libre expression des volontés <ie pai> et s'évertuent à entamer l'internationale des hoir-nêCe$ gens. Que la Conférence de Stockholm aboutisse en septembre ou bien qu'elle soit ajournée qu'elle soit même étouffée sans vergogne par l'é-goïsime cruel de certains dirigeants, l'éclair qu< ses prémisses ont jeté sur la scène a révélé d'ur coup l'exploitation des peuples par ceux qui on On main leurs rênes et ont mission de les dirige: dans la voie du bonheur ! O.K. LA GUERRE commueiififiss tuttciets ALLEMANDS BERLIN, 10 septembre. — Ojjiciel de midi : Théâtre ae ia guerre a l'ouest. , âroupe d armee du îeia-marecnai générai prince héritier ftupprecht de Bavière : Au front de Flandre et en Artois, l'action dt l'artillerie s'est élevée, passagèrement seulement (tans quelques secteurs isolés. Après les cartonna des, des détachements ennemis de reconnaissant se sont avancés Iréquemment contre nos lignes partout ils ont été rcpoussés. Au cours des engage, ments d'hier au nord de St-Quenlin, les Angiau ont refoulé nos postes de couverture près d'Hargi court et de Villeret, sur une étendue minime; nolrt position à l'est d'Hargicourt a été reconquise a mutin à» la première heure. Groupe d'armée du prince impérial allemand : En Champagne, dlans quelques secteurs, dei groupes français de reconnaissance se sont avancé: pour tâier le terrain contre nos positions; ils on &jt rep0USsêS. Au front septentrional de Verdun ■AmWvuV i#'t 6 Vfc: ,'irtvV. * des combats d'infanterie se sont d"i oulés toute la journée. A l'est de Sarnogneux, nos troupes d'assaut ont attaqua ies lignes françaises des deux côtés de la côte 344. Elles ont infligé de lourdes pertes à l'ennemi et sont revenues en ramenant plus de 100 prisonniers. De plus, elles ont dégagé nn poste de tranchée, qui s'était défendu depuis le 7 septembret cerné par les Français, contre toutes les attaques de l'adversaire, avec une ténacité héroïque. Aux bois de Fosses et de Chaume, la lutte à l'arme blanche et à la grenade à main a été acharnée; les attaques françaises n'ont pas anUné une modification de la situation. Theàtre ele ia guerre à l'Est. Groupe a armas au leid-marecha* général frinça Léopoid de Bavière: Dans la région boisée et marécageuse entre le golfe de Riga ei la Duna, des engagements couronnés de succès ont eu lieu entre nos troupes de couverture et des détachements de patrouilles russes.Front d'armée du colonel-général, ' archiduc Joseph Les Russo-Roumains ont prononcé à diverses reprises des attaques au moyen de forces importantes contre les positions conquises par nous entre les vallées du T'otus et de l'Oitoz. L'ennemi a été repoussé à tous les endroits par noire feu et en corps, à-corps et a subi de lourdes pertes. Front en Macédoine: Au nord-ouest du lac ftlalik, nos troupes d'avant. garde $e sont retirées sous hi pression numériquement supérieure dQs Français sur les hauteurs au sud-ouest du lac d'Ochrida. Aviation. Au mois d'août, 64 de nos avions ne sont Prs rentrés d'expéditions contre l'ennemi; 4 de nos bcllons captifs ost été abattus. Pendant le même laps de temps, les pertes de nos adversaires s'élèvent à 37 ballons captijs et au moins à 295 avions, dont 126 ont été abattus en flammes derrière notre front et 169 derrière le iront ennemi. Sur mer. BERLIN, 10 septembre. — Officiel .* Nouveaux succès sous-marins dans l'océan' Atlantique, dans la Manche et dans la mer du Nord : 7 vapeuis et 2 voiliers, parmi lesquels le navire auxilicire anglais « Bergamo/ » (probablement un piège à sons-marins), un vapeur armé cnglais, ainsi que 4 vapeurs, tons torpillés au sein d'une escorte, dont 2 par coup double au sein d'une seule e.t même escorte. BERLIN, 10 septembre, —- Officiel d'hier soir ■' Près d'Y près et sur la rive droite de la Meuse lutte d'artillerie ammée. Rien d'essentiel n'est à annoncer du théâtre de la guerre à l'Est. AUTRICHIEN VIENNE, D si ptembre : Théâtre de la guerre à l'est Front d'armée du général colonel archiduc Joseph : Combat d'artillerie par endroits et activité com-battive plus aiumée. Theatre da la guerre italien Le Monte San Gabriele et d'autres secteurs du front de I'ls0n20 se trouvent exposés à un violent leu d'artillerie italien. L'infanterie ennemie a été tenue en échec par nos batteries. Théâtre de la guerre au Sud-Est. Sur le territoire des lacs albano-rr.vcédoniens, des combats se développent entre nos troupes et les Français. A ta Vojusa inférieure, nous avons repoussé des détachements de reconnaissance ennemis.TURCS CONSTANTINGPLE, 8 septembre ; Le port et une station aérienne sur L'île de Myii-lène ont été bombardés avec succès pur une de nos escadrilles aériennes. Sur l'île de Pasena, à l'est de Chios, un phare a été détruit par notre artillerie.Au front de Sinaï, pendant une demi-heure à la levée du jour du 6 septembre, feu animé de l'infanterie sur l'aile près de ta mer. BULGARES SOFIA, S septembre : Front en Macédoine : A la Cervena Stcna et près de Bratindol nous avons chassé des détachements de reconnaissance français. Dans ta boucle de la Cerna, à l est de Makovo, fréquents coups de nuin d'artillerie. Sur le Dobropolje des détachements de reconnaissance ennemis ont été repoussés. Entre le Vardar et le lac de Doiran feu animé d'artillerie. Sur le restant au front activité combattive insignifiante. Un navire de surveillance ennemi a touché une mine dans le golfe d'Orfano, près de l'île de Kaskanaz et a sombré. Front en Koumanie: Feu d'artillerie près de Tulcea et d'isaccea. FRANÇAIS PARIS, 9 septembre. — Ofjiciel de 3 h. p. m. .- Au cours de la nuit, nos détachements ont exécuté divers eoups de main dans les lignes ennemies, notamment vers la ferme La Roy ère, à l'est de Reims, et dans la région de Maisons-de-Cham-pagne. Nous avons ramené du matériel et fait un certain nombre de prisonniers. Sur la rive droite de la Meuse, l'ennemi a lancé de violentes contre-attaques sur les positions que nous avons conquises hier dans le secteur bois des Fosses . bois des Canrières. Les tentatives ennemies ont été brisées : par nos feux qui ont infligé de lourdes pertes aux ! assaillants. En quelques points du front d'attaque, des combats actùprnés oni eu lieu. Nos troupes ont résisté énergiquement, et après des alternatives d'avance et de recul ont maintenu leurs positions. Le chiffre des prisonniers que nous avons faits dans la journée du S s'élève à environ huit cents. Nos reconnaissances poussées en avant du bois des Fosses estiment à près d'un millier le nombre de morts ennemis restés devant nos lignes dans cette région. Sur la rive gauche, grande activité des deux artilleries sans action d'infanterie. PARIS, 9 septembre. — Officiel de 11 h. p. m. : Ce matin, après une intense préparation d'artillerie, l'ennemi a attaqué en force nos positions de ta rive droite de la Meuse sur une étendue de trois kilomètres environ de part et d'autre de la côte 344. Sous la violence des jeux", l'attaque ennemie a été brisée et n'a pu aborder nos lignes sur la plus giande partie du front. Des détachements ennemis qui avaient réussi à prendre pied à l'est et à l'ouest de la côte 344 ont été rejetés par une contre-attaque vigoureuse de nos troupes qui ont intégralement rétabli leurs lignes et fait une cin~ quantjne de prisonniers. Au cours de l'après-midi, l'ennem a renouvelé sa téjtative contre nos nouvelles positions au nord du bois Le Chaume. A quatre reprises, nos feux ont rejeté l'ennemi dans ses tranchées de départ. L'ennemi a laissé des prisonniers entre nos mains. Des colonnes ennemies au nord du bois de la Wavrille ont été prises sous le feu de notre artillerie et fortement éprouvées. Canonnade intermittente sur le reste du front. ROME, 8 septembre. — Officiel ; Hier, au nord-est de Gorizia, nous avons continué à exercer une pression energique sur les lignes ennemie#, en les tenant, ainsi que la région située à l'arrière, sous un violent feu de barrage. Sur le Carso, duels d'artillerie. Dans la vallée de Concel, à l'ouest de Garde, des attaques ennemies dirigées contie deux de nos postes avancés ont été repoussées. AftGLÀiS LONDRES, 8 septembie : Raids de patrouih s ennemies couronnés de succès sur le front près de S1- julien, violente canon-nad ennemie près de Langemarck. Une poussée couronnée de succès a été entreprise hier soir, pu un petit détachement de nos troupes, dans le voisinage de GavreUe. Au front a'Ypres, un combat entre détachements de reconnaissance eut H£u durant la nuit à l'est de St-Julien : l'ennemi subit des pertes considérables. L'ennemi a fortement cartonné Langemarck hier soir. Sur d'autres points du ftont l'artillerie ennemie a déployé quelque activité dans la seconde patiie de la nuitt mais il n'y eut pas de nouveaux combats d'infanterie. Dernières Dépêches Les combats à l'Ouest. On s'est battu avec acnaiTieiment sur presque tout le front de l'Ouest. Certes, les Anglais n'ont pu se regrouper en vue d'une nouvelle action uniforme, après l'échec sanglant de leur dernière attaque, mais ils ont tenté d'appuyer l'attaque française près de Verdun, par une augmentation d'intensité de leur artillerie, surtout au littoral et dans la boucle d'Ypres, ainsi que par des attaques partielles. Par contre, une patrouille allemande s»i emparée des tranchées anglaises près de Oostta-verne et ramena dans ses propres tranchées des prisonniers et une mitrailleuse. En Artois, les Anglais. enti«prir-nt égalejneni de nombreuses et vaines- attaques. Entre le canal de La Bassée e-t Hul'.uch, ils attaquèrent à deux ■ reprises entre 9 heures du soir et 1 heure du matin, au moyeii d'effectifs s'élevant à la force d'une compagnie, mais en vain. Vers, minuit-, ji y eut des attaques de deux compagnies au aud-est de Gavrel-le. Des troupes spéciales d'aîsaut c-nt cherché à pousser de l'avant à l'ouest de Vic-en-Artois et au soid de Quéam. Nulle part elles n'eurent de succès. Dans la région de St-Quentin) }1 s'est produit le 9 septembre, entre 2 et 3 1/2 heures du matin, dé violentes atisques ennemies, précédées d'une violente préparation d'artillerie près de la ferme de Malakcff et a l'est de Villeret. Devant Saint-Quentin, l'ennemi avait prononcé, le soir, une attaque au gaz, sans que celle-ci fût suivie d'une attaque d'infanterie. Le f«u d'artillerie et de mines est resté violent durant toute la nuit. Dans le voisinage de la caîhédrale, des grenade ont provoqué des incendies au centre de la ville. Tandis qu'au front de l'Aisne, l'activité d'artillerie a été en général minime et qu'il n'y a qu'une seule entreprise de troupes spéciales d'assaut allemandes à signakr, les Français ont tenté en Champagne de nouvelles attaques. Vers 2 heures de l'après-midi, l'activité d'artillerie française dégénéra en feu roulant, appuyée partiellement par une attaque au gaz. A l'est de la route de St-Sou-plet à S;-Hi!aire, des préparatifs de forces imposantes ont été reconnus. Un feu de destruction énergiquement engagé et des mitrailleuses attaquant de flanc ne permirent point à l'attaque projetée de se développer pleûrasmenit. Trois, cents hommes ii peine, réussirent à pousser de l'avant, mais ils furent repeussés immédiatement en contre-attaque La portion tout entière est restée invariablement aux mains allemandes. Sur la rive est de la Meuse, la grande aiti^que français?- engagée à l'aube ne parvint pas îi remporter un succès qui vaille la peine d'être mentionné, bien que le feu eût considérablement augmenté d'intensité et que des masses d'infanteiv; eussent été engagées sans merci. Cette fois,' les Français tentèrent la chance en inondant de gaz pendant des heures l'artillerie allemande. Mais lorsqu'au Sein du brouillard matinal et de l'horrible poussière des grenades crépitantes, ltg nuées de gaz, les premières vagues d'assaut s'éle vèrent devant les tranchées allemandes en ruines, les troupes ennemies furent rejetées à coups de grenades à main et de mitrailleuses, avec des Per-tes sanglant*s. Mais les détsah-emicn'îis d'assaut compacts suivants, couverts par le brouillard et appuyés par des tanks, réussirent à pénétrer dans les tranchées allemandes à l'est de la forêt de Fosaes et sur la hauteur de Crcix-de-Vaux, dans la direction d'Ornes qui, aux dires d'un officier fait prisonnier, constituaient l'objectif du jour, de 1 aile droie. Mais leurs efforts furent inutiles. La contre-attaque allemande engagée alors les rejeta sur towt. le front. Leurs vagues d'assaut s'enfuirent au plu:> vi.e à travers le terrain d'entonnoirs et à travers les forêts détruites par le tir. Ce n'est que sur la hauteur de Croix-de Vaux e; dans la partie méridionale de la forêt de Chaume que les Fiançais pairvinrent à se maintenir. Ces minimes succès qui sont aibsolumanii disprcpcutkxmés vis^-à-vis des lcurdes pertes sanglantes subies, ont incité le commandement français à déchaîner assez tard au nord-ouest de By.onvaux. Mais l'artillerie allemande que 'es Français croyaient abattue et anéantie par le gaz, déchargea une grêle de grenades contre les troupes françaises prêtes à l'attaque, dont les débris s'enfuirent vers le sud. Une nouvelle tentative d attaque française fut étouffée dans le sang de l'assaillant. L'infant-arie, l'artillerie et les aviateurs se partagèrent à part égale les honneurs de la journée. t>ans l'aéronautique anglaise. Copenhague, 10 sept. — Le dernier" numéro de la « Army and Navy Gazette » donne les noms de 130 aviateurs anglais tombés à l'ennemi pendant le mois âe jui'let, ainsi que de 100 autres blessés ou faits prisonniers pendant le même mois. M. Griinm et le parti socialiste suisse, Berne, 10 sept. — Le conseiller fédéral Grimrn a déclaré abandonner ses fonctions dans la direc-lion du parti social-.démocrate suisse. Un champ de mines à ia dérive. Copenhague, 10 sept. — On mande de Chris-tiansund, de Mandai et de divers s autres localités, qu'un nombre extraordinairement élevé de mines flottent sur la céte. On croît que dans la mer du Nord, un grand champ de mines est allé à la dérive.La situation intérieure en Italie. Le « Giornale d'italia » annonce que te parti socialisée i alien lance des manifestes révolutionnaires dirigés contre le Gouvernement et centre l'Etat,_ parmi La population. Dans cet écrit, les ouvriers et ]es paysans sont exhortés à suivre 1'exeanple russe. Une propagande iri'en.tiq.uo est menée par le clergé rural. Parlementarisme italien. Milan, 7 sep1. — La crise intérieure disparaît provisoirement des discussions', L'« Ideà Nazicna-le » annonce que ia démission du ministre de l'intérieur pourrait également suivre àans l'assentiment de la Chambre, attendu que l'intervention dans la guerre a été décidée également contre ia conviction de la majorité de la Chambre, L'évacuation de Pctrograd. Copenhague, 10 sept. — D'après les journaux de Pétrograd, l'évacuation de la capitale rusée aurait déjà commencé. La majorité des cccie3 et des bureaux administratifs seront transférés à Moscou. Le journal « Isvestia » annonce que les ambassades anglaise, française, italienne et américaine Se rendront d'ici quelques jours à leur tour à Moscou où se trouvent déjà 'es ministres de Belgique, de Serbie, de Rouman'e et de Monténégro'. La direction de l'armés russe. D après le « Petit Parisien », la direction de l'armée russe serait confiée à un Conseil de guer-r, Se composant des généraux Rousski, Aîexeieff, Broussiloff et Dimitrieff. La guerre sous-marine. Londres, 6 sept. — Le « Journal of Commerce -constate avec une grande trisiesse, que le, japonais et les Américains ont presque complètement supplanté le pavillon anglais daûs les ports austra. iiena. L'Angleterre n'est, pas ern situation de se défandre contre la concurrence, attendu que lia principale tirme à cet effet, c'est-à-dire le tonnage, lui manque. L'Australie souffre elle-même beaucoup de la guerre sous-marine. Toute l'industrie métallurgique de l'Australie a dû arrêter l'exploitation. Le manque de machines de toute® espèces notamment en machines agricoles, se fait déjà sentir d'une façon inquiétante. ■ DÉPÊCHES (Repioauiits ae t eaïuun vieceaente.) *. Auprès des treupes austro-hongroises. Vienne, 9 septembre. <— Officieux du quartiei la presse : Théâtre de la gu. ne italien. — Depuis que nos valeureuses troupes avaient repoussé d'une manière sanglante une vigoureuse attaque des Italiens contre i6 Monte San Gabrieie, la région chaudement disputée est exposée à un feu de l'artillerie lourde et à coups de mine?. Vendredi à midi il s'est accru à une grande violence. Notre feu de destruction bien ajusté a tenu les renions qui se portaient en avant, chaque fois de telle façon qu'aucune attaque n'a pu déboucher au cours de cette journée. D-ans la nuit seulement l'ennemi a attaqué avec de forces importantes la partie nord de notre position sur le Monte San Gabriele. Il a été repoussé avec de lourdes p-rtes. Samedi également un violent feu d artilleri était pointé sur le Monte San Gabriele. Des combatsd'infanterie n'ont pas eu lieu.Un petit coup de main contre nos positions près de Kal a été facilement rejeté. Théâtre de la guerre à'l'E'-t. — Dans la région de Grezesci et d'Okna, nos position^ ont été exposses à un assiez violent feu. Sinon sur les autres parties de notre front le feu habituel, Des entreprises de patrouilles russes isolées ont échoué grâce à la vigilance de nos troupes. L'activité aérienne de l'ennemi est très animée. En maints combats aériens, nos aviateurs ont gardé le dessus. Théâtre de la guene du Sud Est. — L'attaque française,attendue déjà depuis plusieurs jours,dans la région de Korca s est déc'anchée samedi. Les combats ne sont pas encore terminés. La crise ministérielle en Fiance. Berlin, 9 septembre. — On attend pour demain 1» publication, à Paris, de ia lîsïe des nouveaux ministres, il parait certain que 1 élément secialiate seia pius fortement représ:rfté dans le nouveau ca-bin.t qu'il ne l'a é;é jusqu'à présent. A l'exception de l'organe de Clémer.ceau, la nouvelle combinaison ne Se heur-te nuile part à une résistance energique, mais comme le « Beriiner Tsgeblatt » le fait remarquer, il n'a pis davantage reçu un accueil enthousiaste. Berne, 9 septembre. — Du « Figaro »: Le nouveau cabinet son cona ittié mardi comme suit: Painlevé tguerre)'; Chaumet (marine) ; Thomas (armement) ; Clem&ntel (commerce) et Steeg (in-téiieur).Francfort-s M., 9 septembre. — De Berne à la « Gazaie de Francfort »: Les bruits au sujet d'un, changement imminent dans l'ambassade française à Berne, se maintiennent opiniâtrement dans les milieux diplomatiques. Comme successeur de Beau on ne cite plus Cambcn, meis Pierre de Margerie, chef de cabinet du ministère des affaires-politico-commerciales à Paris, de Margerie est noté comme tin diplomate. Sa femme est la sueur du pcètç Rostand. Auprès des ouvriers anglais. Berlin, 9 septembre. — De La Haye au « Tâg-liche Rundschau »: La semaine pi cc h aine se réunira à Londres une conférence d<-s chefs du parti ouvrier anglais, entre autres: Henderson, Barnes et MiUse. On dit que depuis l'adoption de la résolution du Congrès manufacturier de Biackpool en faveur du commerce libre, votée par environ 90 p. c. des voix, une pression sans cesse croissante des syndicats ouvriers 9'exerce sur le gouvernement, aux fins d'obtenir une déclaration complètement nette au sujet de la politique économique après la guerre. Les peites de 1 Entente. Berlin, 10 septembre. — Le major Moraht écrit ce qui suit dans la « Deutsche Tageszeitung » : il est établi maintenant, qu'en moins de s>x mois, l'Angleterre a perdu plus de 400,000 hommes, ia France tout autant, l'Italie 200,000, la Russie au moins un demi-miHicn incontestablement. Tousce3 sacrifices ont été faits en vue d'une vaine percée. Il est impossible à l'Entente de se permettre ainsi d«s pertes d un demi-million d'hommes par semes. tre, car sa supériorité numérique ferait rapidement piace à une infériorité quj la mettrat en ppetur» moins certaine chaque mois, devant notre initiative.Les espoirs de Cactoma. Zurich, 9 septembre. — Du « Ziircher Tages-anzeiger : Les Autrichiens ayant fait lors de la contre-attaque de dégagement au Carso, plus de 4,000 prisonniers, le nombre des prisonniers faits au cours de la lie batailie de l'Isonzo prend pet; à peu les proportions de 1 à 2 au lieu de 2 à 4 en faveur des Autrichiens. La direction de l'armé© italienne veut manifestement combattre cette fois jusqu'au bout sans tenir ccmpte des sacrifices, jusqu'à ce qu'une percée ou une retraite forcée soient obtenur-.s. Majs comme l'armée autrichienne se maînient vai.lamment, on peut d'ores et déjà considérer l'espcir de Cadorna, comme étant sans issue.Accusations entre la Russie. Berne, 9 septembre. — Les journaux français commentant toujouis la situation en Rrss'e avec le même pessimisme. Le « Journal » s'exprime comme suit dams un article de fond: « Jusqu'à présent le gouvernement russe n'a pas fait la moindre chose pour mettre en œuvre la rénovai :on militaire. Les derniers événements en sont une preuve déplorable. Un soulèvement finlandais menace l'armée dans le dos. Son flanc est dégarni, la flotte étant passée complètement aux mains de brigands. Ajoutez à. oela que l'hiver est à la porte, et qu'il peut amener une paralysie complète de tout le ravitaillement. Chaque nouvel insuccès au front de l'Est Se fait ressentir au front de l'Ouest. Mais e11 Russie une longue série de désillusions a créé un état d'esprit qu'on ne peut se représenter aisément. » Le « P-tit Paris'en » dit: « Les paroles ne suffisent pas. En Rusçie il s agit de procéder à l'assainissement-énergique de ia situa.ion. » L' « Excelsior » se montre également préoccupé d'un soulèvement finlandais. La situation à Pétrograd. Berlin, 9 septembre. — De Peitrograd au « Lokai Anzejger » : « Lorsque le 3 septembre, le commençant de Pétrograd ordonna l'évacuation forcée du quartier de Viborg, il se produisit de graves émeutes parmi les travailleurs industriels. Les ouvriers se rassemblèrent par groupe» ©t déclarèrent qu'ils ne se rendraient pas volontairement à Pétrograd. Le cominandamt réquisitionna de iorts contingents de troupes. Il se produisit alors de violentes collisions où il y eut de nombreux morts et blessés. Toute l'industrie d'armement de Pétrogirad a âuspendu tout travail. Comme depuis quelques jours tous les transports de vivres sont suspendus, la crise des vivres a dégénéré en famine. La résistance contre les levées est extraordinaiment grande. Quatre bataillons de femmes ont été dépêchés au front nord-ouest. Ils se trouveront sous le commandement de Mme Kerénski. " La Haye, 9 septembre. — De SSockhoLa à 1' « Handelsblad » : Le gouvernement provisoire russe a lancé une ordonnance au sujet de l'administration de Pétrograd, pat suite des événe»

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