Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 30 Juni. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/445h990x5d/
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ome année ■ N» 1344 • Ed. B teg-T- . . '■ rsw ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Les abonnements sont reçus exclusivement par tous lei BUREAUX DE POSTES. v. Les réclamations concernant les abonnements doivent être ar^ssées exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS s 3 mois : 2 mois : 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 TBPAfSE ■ 191; iTSArt inngi SjBy.- , i tir\iv rcMTiMcc Sl/I/V 1 » Le Bruxellois TriTT a r, rk tt <t&T*tt» ttf£ tvt TiwroTft-PTTTur* a iwr dimanche 30 Juin 1918. -—— =3 ANNONCES Faits divers et Echo» La ligne, fr. 5 M Nécrologie i J , 3 M Annonses commerciales ..,,.200 Annonces financières . . , , 2,<A PETITES ANNONCES. « . La grande ligne. 2.0< Rédacteur en chel : Rek4 ARMAND j Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne ■ Cl WW Œ&9JSUO Ci O'issa U.UII u On lit dans le «Socialiste Belge» de La Hay à la date du 15 juin : Le socialiste confusio: miste citoyen Léon Rosentbal est l'un des fo d'atours du Comité socialiste de la Paix < Droit, constitiK à Paris, il n'y a pas si Ion] temps. Ce Comité, comme vous devez bien pense est une espèce de cénacle où des sociologue socialisants de touit repos se donnent périod quement rendez-vous, afin de savoir à quel sauce on pourrait manger le Boche et comme: , il faudrait s'y prendre pour domestiquer la cla ' se ouvrière. Louis Piérard, l'éminent poète borain, qui trouve actuellement sur le front de Paris, cha gté d'on ne sait pas très bien quelle loucl mission, a pensé que le savant Comité soci liste de la Paix diu Droit ne serait pas au cor plet sans la présence, indispensable,- de ceux qu en Hollande, ont accompli tant d'actes bérc ques dans le cabinet noir du Comité de sal Public et dans les salles de rédaction des jou naux annexionnistes ; c'est-à-dire sans la pr sence de Piérard lui-même et de l'incommensi rable Terwagne. Bref, le distingué socialis Piérard, aussitôt arrivé à Paris, mit en conta ce pauvre Rosentbal avec le héros du socialisn national, Modeste Terwagne. De ce contact, l'infatué Terwagne accouch: quelque temps après, d'une lettre mirifique qi a vu le jour dans «L'Eclair» de Paris, le i floréal an 126 de la Révolution française. Examinons maintenant la modeste lettre c Modeste Terwagne, car cela en vaut vraimei la peine. Le héros du socialisme national belge dit s citoyen Rosentbal : « Je souhaite que votre initiative arrive à fo mer le noyau d'une association internaitiona socialiste, je souligne le mot socialiste ». Il a bien fait, Terwagne, de souligner le m< (l'adjectif aurions-nous dit), car sians cela c aurait cru rêver. En effet, voilà un type qi s'est consacré depuis le commencement de 1 guerre à faire une campagne sournoise conti l'Internationale socialiste et qui souhaite 1 création d'une oeuvre comme celle qu'il a aus louchement et inutilement combattue ! Mais peut-être avait-il ses raisons, puisqu' continue en disant : « Nous avons été bien placés ici, en -Ho lande, Louis Piérard et moi, pour juger du bi re.au neutre de l'ancienne Internationale ». Ah ! ça oui, par exemple ; Piérard et Te wagne ont été bien placés ici, en Hollande!. Et non seulement pour surveiller (soyons p: lis) le bureau neutre de l'ancienne Internatii nale, mais pour «juger» de beaucoup d'autro choses et pouvoir communiquer ces «jugements à Qui-de-Droit sous forme confidentielle et my: térieuse. Ces «jugements» donnaient lieu à l'étajbllssi ment de «fiches» qui, non seulement justifiaier les émoluments réconfortants du «ficheur», mai permettaient à celui-ci de s'embusquer avec hor neur dans n'importe quel ténébreux Office, < de se fiche du monde en jetant la suspicion < le discrédit sur ses adversaires politiques o simplement sur ses ennemis personnels. Un ce1 tain héros en herbe, que nous ne connaisson que trop bien, s'amuse depuis longtemps à c jeu peu noble. I Ce rare spécimen de la faune herbivore v l vait aivant la guerre dans un Herbier ignoré d fcta|^«Jta_région anversois_a jusqu'au moment où, se par le bruit du canon, il décida de parti pour la gloire. Mais, devenu suspect à caus | <d)'on ne sait quelles espèces d'affinités avec le I fauves qui venaient d'envahir le territoire, fut laissé pour compte en qualité d'indésirablf Les fiches auxquelles donnaient lieu les fameu «jugements» le virent tirer de l'oubli un pe' gênant dans lequel il se trouvait et firent d lui le ficheur maximum, l'arbitre incontesté d loyalisme national ! Il faut vraiment admirer l'œil clinique, et sui tout démocratique, de l'incommensurable Tei wagne. Mais laissons-lui la plume : « La neutialité devant le conflit mondial eî une impossibilité morale pour tous et à "plu, forte raison pour un socialiste ». C'est parfait. Mais comment se fait-il alor que Terwagne ait préféré la neutralité tranquill et ag'réable de la Hollande à la lutte "virile pou la défense de ses concitoyens, et surtout de se mandants, outrag-és et persécutés dans la Bel gique occupée? Parce que s'il peut aujourd'hu alléguer qu'il est le directeur de l'Office Belg et que son devoir de «juger» de toute espèce d choses le retient patriotiquement en Hollande au moment où il passait la frontière, Terwatgn ne pouvait citer aucune raison courageuse pou justifier sa désertion. Mais laissons-lui contifflier sa lettre au ci toyen Rosenthal: « La pratique de la neutralité par le bureai <de La Haye a donné le jour à de véritable monstruosités... dont la plus connue est l'aven ture de Stockholm ». Admirez l'euphémisme des points de suspen sion intercalés par Terwagne dans cette phrase Il y a donc eu des monstruosités que le jésui •tisme de Terwagne se refuse à nous dénoncer Mais nous, qui n'avons pas les mêmes raison inavouables que Terwagne pour nous servi d'euphémismes, nous allons dénoncer la mon stiruo;siié qui se cache dans les points de sus pension. Cette monstruosité n'est autre que Terwagn lui-même. A la faveur de la neutralité prati quée par le bureau de La Haye, en pays neutre Terwagne a pu «juger» de toute espèce de cho ses dans le bureau même et en dehors du Bi ' reau Socialiste International et transmettre Qui-de-Droit ses «jugements», sous la forme d rapports confidentiels. Il a fait mieux que cela. Dans le but d'éne ver l'action de l'Internationale, il a tâché d surprendre la bonne foi des socialistes belge jréfug'iés à l'étranger en leur envoyant un que: tionnaire destiné à provoquer la zizanie et 1 scission au profit de la réaction. « L'aventure de Stockholm » ! A quoi bon r.ou at.arder sur une question qui est du domain public et que tout le monde cqpnaît, except Terwagne, malgré ses «Jugements» ? Mais, passons la plume à Terwagne: « Si votre Comité parvient à grouper les s< cialistes de tous les pays, il sauvera le Sociï lisme d'une terrible compromission ». Terwagne est Modeste, mais il se trompe o il feint de se tromper. Car le Comité Socialist de la Paix du Droit serait terriblement corc promis s'il parvenait à grouper des socialiste de l'espèce de Terwagne. Quant au Socialism lui-même, il ne serait nullement compromi: Terwagne et le socialisme sont deux choses toi: à fait incompatibles ! Et Terwagne continue: <i L'Internationale qui semblait en avoir a< caparé le monopole n'a pas répondu à sa mi> sion essentielle d'être avant tout un organe d Droit. L'idéal socialiste a été abandonné pon; des préoccupations secondaires, pour ne pas d re .. germaniques ». V Voilà Terwag'ne démasqué par lui-même L'insination et la perfidie qui sont la méthod des élèves de Loyola, est aussi le système d | Terwagne. _ En effet, qui est, dans l'Internatïc I y nale, celui qui a abandonné l'idéal socialist f pour des préoccupations «germaniques»? K , Ne vous creusez pas la tête : c'est le propre se A crétaire de l'Internationale, notre ami Camill Huysmans. Il est la bête noire de Terwagne, e en réalité, toutes ses attaques contre le « bt reau neutre de La Haye ». contre l'Internatic nale, voire même contre le socialisme et conti B le sens commun sont dirigées par Terwagne coi ■ tre son ennemi mortel, Camille Huysmans. ] ee gardera biga de_ çiter_sQn nom ni de l'attj jlci ttdguc a biiub ciuiuc. uui i queue s délivrance. Bon voyage ! ! c «> è I H e Communiqués Officiels I ALLEMANDS Théâtre de !a guerre à l'Ousst j Croupe d'armées du prince héritier Rupprecht e — BERLIN, 29 juin. — Officiel de midi: u Au nord de la Lys, une violente .canonnade < été suivie d'attaques de l'infanterie anglaise. Un assaut répété trois fois contre Mer ris, s'es écroulé sous des ferles graves. Au centre du champ des combats, l'ennem t s'est introduit dans Vieux-Berquin. s Une contre-action des troupes, qui étaient pré 'es, le contraignit là à s'arrêter et l'a rejeté ai s delà de la limite ouest du village. e Au nord de Merville, des attaques ennemie. r ont échoué sous notre feu. s Sur le restant du front, la vive activité d. ; l'artillerie durant la nuit s'est ralentie à l'aube i Au sud-ouest de Bucquoy, des agressions assez vi s goureuses et fréquentes des détachements de re B connaissance de l'ennemi ont été repoussées. I Croups d'armées du Kronprinz impérial ^ Au sud de; l'Aisne, les Français ont attaqué après une vigoureuse action d artillerie. Près d'Ambleny, ils furent repoussé s après âpre combat. Ils gagnèrent du terrain par delt j Cutry. 3 Notre contre-action les repoussa sur les hau teurs des deux côtés de la localité. Des tenta.ti ves de l'ennemi, en engageant des automobile blindées, de porter plus avant l'attaque de so; infanterie, échouèrent. Au bois de Villers-Cotte rets, nous avons poursuivi l'ennemi se replian ! jusque dans ses positions de départ, et nous avon s fait des prisonniers. r Dans la lutte aérienne, l'ennemi subit unt grave défaite: 19 avions enne?nis ont été abat tus. Le lieutenant Udet remporta sa Sue, le lieu tenant Lœwenhardt sa 30e victoire aérienne. » Au sud-ouest de Reims, 20 Italiens ont été fait prisonniers au"cours d'une entreprise de faibli , envergure. BERLIN, 28 juin. — Officiel du soir: Au nord de la Lys et au sud de l'Aisne nou a combattons en défensive des attaques partielle e assez violentes de l'ennemi. BERLIN, 29 juin. — Officiel: e • La guerre sous-marine. s Dans la zone de barrage de la Méditerranée oc, ,- cidentale nos sous-marins ont coulé quatre va a peurs et un voilier d'un total de 21,000 tonne en chiffre rond. s BERLIN, 28 juin. — Officiel: Ç, La guerre aérienne. Au matin'-iu 27 juin une de nos escadrilles d. chasse marines, sous le commandement du lieu tenant de réserve Osterkamp, a attaqué à traver la côte de Flandre une forte escadrille de bom bardement ennemie protégée par des monoplans u Au cours du combat, auquel tous les avions en c nemis — environ 20 appareils -— ont pris part notre escadrille, qui se composait de 4 machines s a réussi à abattre quatre avions ennemis. Le lieu e tenant Osterkamp a obtenu sa quinzième victoir i. aérienne. Le quartier-maître naval Zenves a par t ticipé ait succès avec deux victoires aériennes. BERLIN, 28 juin. — Officiel: La guerre sur mer. i_ Au soir du 27 juin nos forces de combat navale u de torpilleurs de Flandre, au cours d'un raid à r patrouille au large d'Ostende.ont engagé un com bat avec des contre-torpilleurs anglais, sous h conduite d'un contre-torfilleur-p'Hqte. Après u. i combat qui a duré environ une demi-heure, le e contre-torpilleurs ennemis se sont retirés à tou e te vitesse, en se dissimulant par un brouillard a? tificiel. Des portées ont été constatées sur le cor, e tre torpilleur-pilote et sur un autre des navire ennemis. Nos propres unités sont rentrées san dégâts et sans pertes. ? AUTRICHIEN i- VIENNE, 28 juin. — Officiel de ce midi: i- En ]udicarie, dans le bassin de l'Arco et dan e la vallée de l'Adige, les Italiens ont dirigé u i- feu de diversion inefficace loin à l'arrière de no 1 lignes. Dans le secteur du Presena, plusieurs ter, tQtiytj. fa reççnnaissMiçe. ennemies ontjchou A VISIÈRE LEVÉE TnKiAiiriinn nf nnn «T nns'n quer noblement et loyalement, mais il emploi ra les armes les plus ignobles et profitera de occasions les plus indécentes pour atteindre so but et tâcher de le frapper. C'est lui, Terwagne, qui, à l'Office Belgi e> distribuait à profusion, en 1916, le numéro d 1_ «La Petite République» qui contenait Partiel i1" de Zevaës — un traître au socialisme — conti ^ notre ami Huysmans et contre l'Internationali ï" C'est lui, Terwagne, qui, en 1916, poussa à 1 publication d'une brochure destinée à comba r' tre son camarade de parti Huysmans, sous pr( ?" texte de combattre la tactique du « bureau net ?" tre de La Haye ». C'est lui, Terwagne, qui ° instigué les journaleux à tout faire de la press J belge en Hollande à publier des insanités coi 3" tre Huysmans. C'est lui enfin, Terwagne, qui colporté partout et spécialement chez les enne ' mis du socialisme les plus dégoûtants racontai " sur Huysmans et sur sa propre famille. Et tôt dernièrement, en janvier de cette même annét " on a pu remarquer la main et la manière d j" Terwagne dans les articles publiés par le «Bel v' gisch Dagblad» contre un beau-frère de Ca mille Huysmans, notre ami le militant hispanc r_ américain Emilio Corrales qui s'est dévoué peu / dant la guerre au service de nos camarades d la Maison du Peuple de Bruxelles e Et tout cela, pourquoi ? Parce que Terwagne dans sa bêtise inouïe, croit que Huysmans poui rait devenir son concurrent à Anvers, à caus des sympathies qu'il compte parmi les travail 1 leurs socialistes flamands ! C'est-à-dire que c'es sa jalousie contre Huysmans qui le fait agir d 54 la sorte. Pauvre homme ! Mais, continuons la lettre. Terwagne, sur 1 [e ton péremptoire et grotesque qui' lui est babi tuel, tranche : « Le fait de la constitution de votre comité es u un reproche mérité et une accusation justifié' contre le bureau de l'Internationale. C'est o r_ bureau qui eût dû réclamer la paix par le Droit e et cela non pas au moment où les Allemand avaient besoin de la paix pour se sauver, mai )t dès le début d'août 1914, en mettant en accu n sation la Social-Démocratie complice des milita ii ristes prussiens. » a Non, mais voyez-vous cela? Terwagne mettan ■e en accusation le bureau <|e l'Internationale ;c'es a à se tordre! Terwagne qui a failli à ses devoir: ;i de conseiller communal et de député socialisti d'Anvers; Terwagne qui a préféré donner sa dé il mission de conseiller communal socialiste d'An vers, plutôt que de retourner à son poste, ains [- que le «Socialistische Wcrkersbond van Antwer i- pen» le lui demandait à la date du 12 mai 1915 Terwagne qui a mené la campagne que l'on sai contre l'Internationale, contre le socialisme e contre tous ses camarades de parti qui ont eu 1< )- courage de rester ce qu'ils étaient, a le toupe )- de faire des reproches et de donner des leçon: s au bureau de l'Internationale. C'est d'un comi » que achevé ! « Les socialistes alliés ont un grand devoir l remplir dans l'avenir », continue Terwagne. Tu parles ! et ce devoir, ils l'accompliront eî it se débarrassant au plus vite de tous les agent: s provocateurs* et de tous les traîtres, i- Et Terwagne finit eij disant: t « Je suis heureux que ce soient, une fois de plus des amis de France qui indiquent la voie i u- suivre. Je suis des vôtres sur cette route. » î- grâce à la vigilance de nos troupes. En Vénét; s sur le front de montagne, .le col'del Rosso, hér. n quement tenu le 25 juin, et le monte Val Belt situé plus à l'ouest, ainsi que le secteur à l'out ', d'AsiagOj ont été pris sous un feu violent et pt e sistant d'artillerie et de lance-mines. Une attaq e ennemie, déçlanchée à la suite de ce feu au s. e de Canova, a été repoussée d'une manière sa :. glante par des détachements du régiment d'i a fanterie n. 71). t- Sur le front du Piave, une nouvelle tentati i- faite par les Italiens pour franchir le fleuve pr i- de Fossalta a échoué. La crué> du Piave persiste % TURC L: CONST A N TIN O PLE, 26 juin. — Officiel: a Sur tout le front en Palestine, l'activité t l'artillerie et des détachements de reconnaissa 's ce est devenue plus grande. Nous avons repous t une forte attaque de reconnaissance de l'ennei dans le secteur de la côte, ainsi que des patroui g les qui tâtaient nos lignes. Nos troupes d'attaqi et nos patrouilles ont exécuté 'de fructueuses op rations de reconnaissance. Slip- la rive orienta du Jourdain, un de nos détachements s'est ava. cé jusqu'à l'embouchure du fleuve. Les batteri, e qui l'accompagnaient ont bombardé un camp t se tenait de la cavalerie ennemis. Nos troupes c reconnaissance ont franchi le Jourdain; la cav, l lerie ennemie lancée à leur rencontre a été di g persée par le feu de notre artillerie. Après avo détruit des blockhaus ennemis, notre détach, t ment a regagné sa position de départ sans avo 3 I été inquiété. L'ennemi, surpfis, n'avait pas é, en mesure de prendre des dispositions efficace Stir les autres fronts, rien de nouveau à signt 1,67 FRANCMS t PARIS, 28 juin. —■ Officiel! 3 h. p. m.: —- ; Au nord-oî'.est de Montdidiér nous avons réal 5 sé une légère avance au bois Sénécat et fait un > trentaine de prisonniers. Entre la Marne t 5 l'Ourcq. une opératioji de détail au sud de Dan 5 mart nous a permis de faire 23 prisonniers. Nuit calme sur le reste du front. PARIS, 28 juin. — Officiel, 11 h. p. m. : Au sud de l'Aisne, noi's avons attaqué ce tut ' lin, depuis le sud d'Amblény jusqu'à l'est à . Montgobert, dans le dessein d'enlever à l'ennt [ mi les places d'armes qu'il avait aménagées dan cette région. Sur un front de 7 kilomètres, ne troupes ont pénétré dans les organisations ennt '■ mies, enlevé Fasses et Haut, La Versine et le 1 hauteurs au nord-ouest de Cutry et ont porté Icit ' ligne aux abords ouest de Saint-Pierre-Aigli j ainsi que sur la croupe au sud de ce village.Leu avance atteint sur certains points 2 kilomètres. L [ chiffre des prisonniers actuellement dénombré: ' dépasse 1060. Aucun événement important à s. . gnaler sur le reste du front. ' PARIS, 28 juin. — Officiel: Nouvelle attaque aérienne contre Paris i Plusieurs groupes d'avions ennemis ont crois cette nuit nos lignes, dans la direction de Pari i et ont été combattus par un feu de défense part, > culièrement violent. Plusieurs bonbes ont été jt tées. Des dégâts matériels ont été causés et o signale quelques victimes» ITALIEN ROME, 27 juin. — Officiel: Hier, les opérations sont restées normalemei. actives sur tout le front. Au nord de Serra Val (rive gauche de l'Adige), nos vaillantes troupe ont surpris un poste avancé de l'ennemi et c ont exterminé les occupants. Sur les versants mi ridionaux du Col dsl liosso '//■:: t -plateau d'Asie gi/1/, après Un viole;: e: gage nient, nos patrouille ont détruit des avant-postes ennemis et fait 3 prisonniers ; en outre, deux mitrailleuses sont rei tées entre leurs mains. L'ennemi a tenté à deu ieprises d'attaquer vigoureusement notre hgn avancée; il a été repoussé. Le nombre total des prisonniers que nous avon faits le 25 juin, au cours des opérations exéc-u tées pour élargir notre tête de pont de Capo Sile 1 s'élève à 8 officiers et à 501 soldats. ; % ANGLAIS LONDRES, 27 juin. — Officiel: i Au cours d'heureuses petite opérations, nou nous sommes emparés cette nuit d'un poste rei, forcé établi par l'ennemi à l'ouest de Vieux-Be? i quin; nous avons fait quelques prisonniers e nous sommes emparés de mitrailleuses. L'artillt r rie allemande a été active sur certains points en tre Givenchy et Robecq; elle a utilisé des grenc, ? des à gaz dans la partie nord-est de la forêt d Nieppe. Des engagements entre patrouilles qui ont e lieu la nuit dans les environs de Boyelles or, coûté des pertes à l'ennemi. Par ailleurs, rien à signaler, en dehors de l'ai tivité réciproque de l'artillerie dans certains set ' teurs. ^ dernières"DÉPÊCHÉS Une réponse de Giainsnoeau à Kiihlmann j et Burîan i Bâle, 29 juin. —■ Du «Matin» : Clemenceai répondra la semaine prochaine aux discours de ; hommes d'Etat autrichien et allemand. s La qissstisn de la défense da Paris La Haye, 29 juin. — On annonce au «Man ' chester Guardian» que Clemenceau projette d renforcer son cabinet par voie de reconstitution - attendu qu'il se trouve devant la décision d'im portance énorme, de savoir si Paris serait dé r fendu ou non, en cas d'une marche en avan '' allemande jusqu'à portée de bombardement sys tématique. Un tel bombardement pourrait du rer des semaines et entraînerait pour .Paris 1 ^ même sort que jDOur Reims, Arras et d'autre s villes qui font partie du front. Cette questioi ■est maintenant ouvertement discutée en Franc et pourrait entraîner de graves conséquences po litiques et morales. Attaques anglaises contre Foch " Zurich, 2i9 juin. — La «Gazette du Matin d< s Zurich» apprend de .■ source autorisée que de puis quelques _ jours une critique sans cessi croissante se fait jour dans les journaux anglai contre le généralissime Foch à qui l'on repro che son manque d'initiative. Il paraît que ceit ? campagne s'accentue au point qu'on peut prévoi _ une crise. s Le gouvernement français interdit le congrès de syndicalistes. Genève, 29 juin. — Le gouvernement fran " çais a interdit le congrès national des syndicat ■ et de la Confédération générale du Travail, au > devait avoir lieu à Limoges, parce que ce dis " trict est inondé de réfugiés. ^ Une épidémie de grippe à Paris. Paris, 29 juin. ^— Le Correspondant parisie; du «Daily Mail» écrit qu'une épidémie d'influen za a éclaté à Paris. On l'appelle grippe espa gnole, parce qu'elle a fait sa première appari y tion en Espagne. D'après le docteur Roux, d 1 l'Institut Pasteur, la maladie vient du front, o - elle a sévi depuis Dunkerque jusqu'aux Vosges 2 L'épidémie arriva à Paris au moiç de mai, pou t passer de là en Espagne, d'où elle est revenu s à Paris. Sans son apparition en Espagne, on n - l'aurait probablement pas remarquée. La mais die, qui est accompagnée d'une fièvre légère e -, d'une faiblesse générale, n'a pas de caractèr s grave et est généralement guérie en une ou deu s semaines. La froidure en France. Un froid assez vif règne dans toute la vallé de la Seine. Le «Progrès», de Lyon, annonce u abaissement considérable de la température dan s la région de Paris. Entre Argenteuil et Nante: n la température est tombée à zéro ; à certains er s droits on a même enregistré des température - de 2 degrés en dessous de *éro. La récolte j beaucoup «iuffert.; ~ w< • " e' Une évacuée de cent six ans. a~ On mande de Poitiers à la «Gazette des l ,s't dennes» : Trente et un évacués des hôpitaux ,r_ Clermont (Oise), sont arrivés à Poitiers. Par ,le eux se trouvait une femme âgée de 106 ans qi l(! la semaine dernière encore, non loin de l'eni n_ mi, cultivait son jardin. n. Accueil réservé aux réfugiés et rapatriés en France. ve Berne, 28 juin. — L' «Humanité» blâme es nation française £t ses autorités pour l'accui peu aimable qu'elles réservent aux fugitifs et i patries. Ces infortunés sont traités avec mépr chose doublement désagréable après la bienve , lance qu'on leur témoignait en Suisse. Le jot e nal cite des cas dans lesquels ils ont été indign n~~, ment exploités au vu et au su des fonctionnaire . et ont dû payer des prix exorbitants ; en cert; y nes_ localités, des spéculateurs avaient loué d ' maisons vides peu avant l'arrivée des fugitifs l? rapatriés, auxquels ils les louaient à des tai , énormes, et cela sans aucune intervention d \e autorités. Il faudrait, dit 1' «Humanité», mett l~ un térme à ce scandale si l'on tient à ce qu ?{ après la guerre, la nation française unisse to , ses efforts en vue de la restauration ; il faudra e voir cesser la tension dans les rapports ent Français du Nord et du Sud, et une interve: tion gouvernementale serait indispensable , urgente. '■'r Les pertes italiennes. [g Vienne, 28 juin. — L'Agence Stefai y_ affirme que le chiffre total de 40,000 prisonnier 51 publié par le communiqué austro-hongrois, coi stitue les pertes totales de l'armée italienne e morts, blessés et disparus. Le «Korresponden bureau» fait remarquer, par contre, que le non bre des prisonniers faits depuis le 15 juin, en s basant sur des recensements exacts, a dépass f 50,000, non compris les pertes sanglantes de l'ei ■t nemi ; les pertes totales italiennes doivent don être évaluées d'après l'estimation, même prudei te de l'état-major austro-hongrois, à 150,OC hommes. Le ravitaiiîsment anglais en sucre x~ Berlin, 29 juin. — Le «Daily Telegraph» i 8 publiait cette lettre du gérant de l'administr; tion du ravitaillement en sucrç pour I Angl s terre : « Les petits passages extraits du di f cours prononcé par Sir Charles Bathurst, c i" séance d'hier, à la Chambre des Comniuccsi a s nom de la centrale royale sucrière, pourra lai: f ser au lecteur l'impression de circonstances f: > vorables au-delà des réalités. En effet, les rai r ports officiels dénotent que Sir Charles Bathur: f a tout' simplement voulu, ^n affirmant que 1 .' pays était encore approvisionné pour 3 moi: faire ressortir que, à cause des transports, ce te marchandise ne peut plus être attendue c l'Orient, et nue les stocks en question corre: pondraient à d'autres mois de l'année encor< g ce pendant qu'il n'y aurait plus aucun arrivagi s Ces approvisionnements, qui paraissent reïa? r_ rement considérables lorsqu'on ne pénètre pa sérieusement la ra son pour laquelle ils se sor n accumulés, pourraient bien donner une idée ei ronce de la situation, qui, en réalité, exige un économie extrême. Cette lettre ne fait pas seulement connaîtr la situation diangereuse du ravitaillement de t Anglais, en sucre, mais laisse apercevoir, e e outre, la discordance entre les services de rr s vitaillement britanniques et les affirmations ex: ii gérées des représentants de leur gouvernemeni Gancp.nade mystérieuso à Londres Berlin. 29 juin - D'apf- .i une informatio ! que l'Office néerlandais a reçue de Londres, o 1 aurait entend à, la nuit du %] au 28, à une hei re, un terrible grondement de canon paraissar ^ venir d'un faubourg au nord-ouest de Londres ' Le bruit au ait été à peu près analogue à et lui entendu lors du raid contre Zeebrugge. O s n'a pas encore de détails ai# sujet de cette ca nonnade. ' La maladie de la famille royale d'Espagne. Le «Figaro» apprend de Madrid que la rein ainsi que les deux infantes sont en voie de ré tablissement. Elles se rendront dans quelque s jours à Santander pour y passer l'été. Saisie totale du grain en Suède Berlin, 29 juin. ■—■ On mande de Stockholi au «Lokal Anzeiger» aué d'après les îniormî tions^ transmises aux journaux un décret aura été émis aux fins de déclarer propriété de l'E tat toute quantité quelconque de grain entie e ou moulu. H Lo sort du Tsar t Pétrograd, 29 juin. — De la «Prawda» : L transfert de l'ex-tsar d'Ekaterinembourg a e ■. lieu à la suite d'un ordre des soviets, motiv par des préparatifs de fuite secrète du Tsai Au cours d'une tentative de fuite du Tsar, plu sieurs serviteurs durent payer de leur vie leu tentative de laisser fuir le Tsar. Le transfei a eu lieu par l'intermédiaire de troupes éprou vées du Soviet, ayant à leur tête un commis saire. Pour l'instant, on ne possède pas d'ar très détails. [ L'Angleterre fomenis la contre-révolution an s Russie. Moscou, 26 juin. — D'après les journaux, 1 commissaire Uritzki a fait à la séance des ov vriers et de la Garde Rouge de Pétrograd, 1 ~ communication sensationnelle suivante : « L journal «Wolna» est subsidié par l'or anglais ' A Arkhangel, il y a un bureau anglais qui s trouve en relation avec les troupes tchèques ç ~ les socialistes-révolutionnaires de droite. Le partis contre-révolutionnaires ont déjà reçu 4 millions de roubles de subside de l'Angleterre 3 La conférenco internationale ouvrière 3 Londres, 27 juin. — Une information Reute 1 annonce que Kerenski aurait fait observer, dan 3 une allocution à la conférence du parti ouvrie que, trois années durant, la Russie a tenu têt aux Centraux sur un front plus considérable qu celui des autres alliés, et qu'à présent encore 1 ; Russie est toute saignante ; les ouvriers et le autres classes de la population russe protesten ; contre la tyrannie qui a repris son règne en Rus s sie. A Moscou, les entrepreneurs auraient récem ment décidé d'exiger l'abolition de tette tyrar 3 nie et le rétablissement des institutions démocra tiques. Chose étonnante, dit Kerenski, il y e même en Europe, des politiciens sérieux qi 3 trouvent démocratique ce régime qui se tradu: par la dispersion des assemblées, l'abolition d la liberté de parole, met la vie des citoyens I la merci des Gardes Rouges, supprime la libert • électorale des conseils ouvriers et abolit toute les institutions d'autonomie fondées-sur l'appre bation générale. Après Renaudel, Albert Thomas et Emile Var dervelde prennent la parole. 1 Après eux, Branting a déclaré qu'on avait e grand tort de s'opposer à l'arrivée de Troelstn La flotte russe de la tner Nolra 2 Berlin, 28 juin. — L'ex-flotte de la mer Noil ? faisait l'objet de l'art. 5 du traité conclu à Bres 1 Litowsk entre la Russie et les Centraux ; ' y était stipule que les navires de guerre ru ' ses seraient, soit transférés dans des ports ru ® ses pour y rester jusqu'à la conclusion de e paix générale, soit, en cas d'impossibilité d's ." teindre ces ports, désarmés dans des po>: étrangers, où on les aurait mis^ dans l'impos: c bilité de se mouvoir. Des parties distinctes < ■ . la flotte de la meT Noire auraient esquivé cet clause : et, encore après la conclusion de paix, ils continuaient à croiser dans la m e Noire ainsi que dans la mer d'Axow. Peu û peu, il leur arrivait même de prendre une ati s tude hostile à l'égard des unités navales d i, Centraux, ainsi contraintes à de multiples r pressions par la force. Au printemps, il devi s de plus en plus certain que l'influence du go 4 vernement de Moscou sur certaines parties < la flotte dc la mer Noire devenait absolume « par jour nulle, qu'au contraire ces navires constituaient Lr_ de ri"' ; en plus des bandes de francs-tireurs ma-de ritimes, disons des pirates. Ce ne fut qu'à l'oc-mi ccu-ï'il;0:t , ia Crimée et du port de guerre de îi , ebastopol, à fin avril, que la majeure partie • de 1 ex-flotte russe de la mer Noire fut empê-chee d enfreindre davantage les clauses dni traite de Brest-Litowsk. Les unités les plus récentes et les plus importantes de cette flotte, qui etaient allées jusqu'à Noworosisk, contraire-la ment aux dispositions arrêtées à Brest-Litowsk 'il "refusent a présent de retourner à leur port de a- départ.^ Ce qui caractérise bien le désordre têts, ignanc a bord de ces navires, c'est que, à quel-il. crues jours d'intervalle, on les voyait changer ir. d". nationalité, arborant tour à tour le drapeau e" b0-cf,ewiste rouge, puis le drapeau jaune et rou-s, dft la Republique russe nouvellement créée, ti_ ensuite le pavillon bleu et .blanc de l'Empire es russe. Les équipages comprenaient des civils, et voire meme des femmes et des enfants, îx relations d'officiers de marine russes an- es noncent qu/'une partie des équipages se serait re soustraite a ces circonstances équivoques • il e, °,01t. X avoir, dans leur sein, des différences as d opinion marquees; c'est ce qui aura détermi-it ne, à mi-juin, le torpilleur «Kertsch» à endom-re uiager d un coup de torpille le grand vaisseau i- cle combat «Svobotnaïa Rossija» (précédemment Renomme «uatherine II») ; à cette occasion, un destroyer fut «également sacrifié; il aurait été, a <;rolTe ^es données d'officiers russes, soit . coulé a la côte occidentale de la mer Noire, soit rejete au littoral. Le grand vaisseau de ba-taille «Wolja» (précédemment rcAlexandre III») ainsi que plusieurs destroyers de type moderne, seraient rentrés le 19 à Sébastopol, port qui abrite sous contrôle allemand tout ce qui, dans 1 ex-flotte russe de la mer Noire, peut encore ^ être utilisable au point de vue de la guerre. L Les chemins de fer de l'Oukraine. c Vienne, 28 juin. — Les journaux annoncent: L_ riier, six délégués des chemins de fer oukrai- 0 mens sont arrivés à Vienne pour participer aux négociations avec l'administration des chemins de fer de l'Etat austro-hongrois, concernant le' développement du trafic des chemins de fer et 1 les tarifs à appliquer, entre la monarchie et J" 1 Oukraine. Les négociations ont commencé cet - après-midi et il a été décidé d'instituer des com-5 missions particulières pour les questions uniques. Les négociations de la commission auront lieu dans les premiers jours de la semaine prochaine. Le samedi et le dimanche, les participants à la I conférence passeront la journée à Budapest, sur 1 invitation du président des chemins de fer de ^ l'Etat hongrois. £ DEPECHES r Lo comte Heriling au grand quartier-général ;> Berlin, 28 juin. -— De la «Gazette de Voss» : £ Nous apprenons que le comte Hertling, chan-^ celier de l'Empire, se rend le 28 juin au grand quartier-général en vue de délibérations impor-1 tantes. g. La nouvelle attaqua aérienne contre Paris Paris, 28 juin (Havas). — jeudi soir, à 11 e heures, les signaux d'alarme furent donnés ; il» s cessèrent 10 minutes après minuit. a Une ligue anglaise « de la hains » Le journal anglais hebdomadaire si populaire «John Bull», qui compte plus d'un million de lecteurs, adress^ de vertes critiques à un tribunal anglais, pour avoir condamné à 4. shil-a lings d'amende l'Anglais Charles Ridge, pour Q avoir donné un coup de poing à un prison-i. nier de guerre allemand sans défense, au point t de l'assommer. Il y rattache les considérations suivantes : «Charles Ridge possédait une âme très forte. Nous devons tous suivre son exem-n pie et haïr. Je voudrais que tout homme et _ toute femme haissant les Allemands, s'unissent dans une sainte ligue et s'engageassent à maintenir vivace cette haine contre les Huns aussi longtemps qu'il leur reste un souffle et la lè-s guent en héritage^ à leurs enfants. Une «ligue de la haine», voilà ce qui nous manque encore s au nom du Véritable amour de la patrie». Ce qui manque à ces fous furieux, c'est le cabanon et la camisole de force. a Ardeur belliqueuse de Jack Johnson. De la «Ge mania» : On annonce d'Amérique que le réputé boxeur nègre Jack Johnson ferait force démarches pour être admis dans l'armée r américaine. « Je sais tout aussi bon Américain qu'un autre, dit-il; on est injuste envers moi aux Etats-Unis; tout ce que je demande, c'est g à servir mon pays, à mourir pour sa cause, je u ne puis rien offrir de plus ». é Les journaux français, ravis des intentions du ■. pugiliste, ajoutent qu'il ne faut pas dédaigner _ l'appoint de l'homme d'une force herculéenne r et d'unô prodig-ieuse habileté physique qu'est -t Johnson. Une critique hollandaise de Kerenski La Haye, 28 juin. — Le «Vaderland» fait les remarques suivantes au sujet de la réapparition de^Kerenski : « .Sur quels faits Kerenski s'.appuie-t-il, lorsqu'il déclare que le peuple russe est prêt à reprendre la guerre aux e côtés ,des puissances de l'Entente? En réalité, l'armée russe n'existe plus ; elle n'a plus ni a unités, ni canons, ni munitions... l£lle devrait e être complètement rééquipée. Et les nombreu-ses difficultés surgies entre le gouvernement g russe et l'Entente, notamment avec l'Angle-t terre, ne seraient que comédie? A quel point -s Kerenski est-il informé des vœux actuels dt>» q peuple russe, lui qui a habité les pays Scandinaves depuis de longs mois et où il n'a pu percevoir qu'un faible écho de ce qui se passe en Russie? De tout ceci, il ressort qu'on ne r peut attacher qu'une faible importance aux dé-s clarations de l'ex-dictateur ». I LES EVENEMENTS EN RUSSIE 3 Le Tsar ressuscite i Décidément, il convient de n'accueillir qu'a-s vec une extrême réserve les nouvelles qui nous t viennent de Russie. Combien de fois Kerenski — actuellement à Londres comme on le sait — n'a-t-il pas joué tour à tour le rôle de prisonnier, suicidé, pendu, fusillé ? Et Korniloff ? ,- , et le suicide de Kaledine ? La dépêche suivante est un nouvel échantillon de ce petit jeu de .i surprises : t Dr/rn stadt, 28 (Dép. privée). — Je v.ens d'ap-e prendre à l'instant même du maréchal de la à Cour, que la Cour grand-ducale vient de é recevoir des nouvelles du gouvernement de la s R.>éi>ublique des soviets, par l'intermédiaire de i- l'ambassade russe à Berlin: le Tsar se trouve en sûreté. Kiew, 28 juin. — La «Wascha Rodina» apprend d'un membre du gouvernement de^ so-u \jiets que le bruit de l'assassinat de l'ex-tsar est i. faux. Le Tsar et sa famille sont en bonne santé et hors de danger. Il est également faux •e qu'il ait été déféré devant un tribunal révolu-t_ tionnaire. il La contre-révolution russe s- " Vienne, 26 juin. — Les journaux de Kiew s- annoncent: Le cadet Milioukoff et le chef octo-!a briste Goutschkoff sont arrivés à Kharbine et t- ont pris la tête du mouvement contre-révolu-ts tionnaire qui est de nature anarchique. Les or->i- ganisationsi anarchiques ont des ramifications 3e dans chaque ville, qui sont pourvues d'armes te et de munitions. Le mouvement anarchique la compte même des partisans dans la Garde Rouer çe et parmi les ouvriers. En cas de restaura-à tion de la monarchie, on poursuivra une réu-:i- nion de l'Oukraine, de la Bessarabie et de la! ;s Crimée à 'a Russie. é- Kiew, 28 juin. — Le gouvernement des so-, at viets de Pétrograd a mis en circulation de_ nou-' u- veaux roubles métalliques. Au ministère,' le l'administration de la presse a été ouverte sou^i at _la direction de Nikolski.;f

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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