Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 13 April. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 30 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4j09w09q17/
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3me Année - N° 556. - Ed. B CINQ CENTIMES Jeudi 15 1916 ABONNEMENT POSTAI, ÉD. g Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4,50. - Mk. 3.60 Les bureaux de pos.iç eu Mexique ei à l'Etrau-er n';'cc^|«U-i.t que des abonnements 1 R!.MÎ:SÏI<lii,LS; ceux-ci prennent cours les IJaxv. 1 Avril ljiirir.t î Ocron On pettl s'abonner toutefois pour les Oeux iternicrs mois ou imC-m-o pour le dernier mois de cUaoue trfînestw au prix de : 2 Mois 1 Mois F'- 3.00-Mu 2.40 fr i .50- -Mi; 1.20 TIRAGE : 75,OO© P.M\ JOUR feSKMBSSyC^SSSê P3«B*Ss vaT". Le Bruxellois ANNSKLS — I ;i :« v ^ Faits divers ht Ec'.iro . 'V * 00 Nécrologie. 190 Annonces commerciale,™ IjM » financières. . GIft PETITES ANNONCES La petite ligne 0.20 La grande ligne. ..... 0-59 TIRAGE : 75.000 PAR JOUR [~T~r-|| |||>M >11 Rédacteur en Cmei- : Mai*o île . Y AT leurrai QscficBsB Indépendant Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS Derniers Communiqaés Officiels ALLEMANDS Berlin, 12 avril. — Communiqué de midi : lliéâtro de la guerre l'Ouest. iPrès de La Boissc'le (au nord-est d'Alberth i{ji pHit détachement allemand a exécuté au cours de la nuit, un coup de main contre la position anglaise; sans avoir essuyé de pertes^ les nôtres ont ramené 29 prisonniers et 1 mi-traiUevsc. .1 "ouest dt la Meuse, les Fiançais ont vainement attaqué nos lignes au nord-est cl' Avocourt, partout ailleurs cependant ils se sont bornés à nous canonner intensivement. Sur la rive orientale, trois contre-attaques, ■précédées d'une violente préparation d'artillerie, se sont produites sur ta cote du Poivre; elles ont abouti à de grouses, pertes pour l'adversaire sans lui rapporter aucun avantage. A deux reprues, les assaillants ne réussirent pas à traverser'vos feux de barrage, leur troisième élan s'es', brise complètement sous le jeu, de nos mitrailleuses à peu de distance de nos obstacles. Dans le bois de la Caillette avançant pas à pas, nous avons gagné du terrain ■malgré la défense opiniâtre de l'ennemi.Dans un combat aérien, un avion de chasse français a été abattu près d'Orne (en Woevrej. L'occupant est mort. théâtre <ie la guerre à l'Est. . Très de Qazbonovka (au nord-ouest de Du-nabour/jj nous avons r(poussé les attaques de plusieurs compagnies russes. Dans les Balkans. Bien de nouveau. ANGLAIS v Londres, 12 avril. — Comin.off. du 11 avril: Sous avons attaqué hier près de St-Eloi l'entonnoir principal, resté au pouvoir. des ennemis. Nous avons pris les tranchées, qui courent au sud-ouest de Ventonnoir. Aujourd'hui activité de l'artillerie. FRANÇAIS Paris. — Officiel du 11 avril, lô h. :— Sur la rive gauche de la Meuse, l'ennemi a lancé hier en fin de soirée sur nos positions du Mort-Homme une attaque accompagnée de jets de liquides enflammés. L'attaque qui débouchait du bois des Ço, beaux « été refouléé ;par nos tirs de barrage et nos feux d'infanterie,, sauf à l'est, où l'ennemi a pris pied dans quelques petits éléments de nos tranchées. Sur la rive droite, delà Meuse l'ennemi a essayé au cours de la nuit de nous rejeter des tranchées prises par nous ces derniers jours au sud du village de Douaumont. Sa tentative également accompagnée de jets de liquides enflammés a subi un sanglant échec. Bombardement violent de la région Douaumont-Vaux. Quelques rafales d'artillerie en Wo'èvre.Nuit calme sur le ratant du front. Paris. — Comm. off„ du 11 avril, 23 h. : Un Aryenne grande activité de notre artillerie dirigée contre l'ensemble du front adverse.A l'ouest de la Meuse bombardement assez intense au cours de la journée sur notre front la Mort-Iloinmc-Cumières.Aucune action d'infanterie. — A l'est de la Meuse après une très violente préparation d'artillerie, complétée par un envoi intensif d'obus lacrymogènes l'enpemi a lancé vne attaqua sur nos tranchées entre Douaumont et Vaux„ L'ennemi qui avait pris pied élans quelques éléments avancés de nos lignes en a été rejeté peu après par une violenté contic-attàque de nos toupes, au cours de laquelle ont été faits prisonniers une centaine de soldats valides dont un officier. EjiWocvre, lutte d'artillerie dénis les secteurs de Moulainvillc, lionvaux et Ghatillon. Au nord-est de St-Miuiel nos pièces à longue portée ont canonnée avec, succès un train arrêté au nord clc la gare d'llcndicourt. Aucun événement important « signaler sur le restant du front. Aviation : Dans la nuit du 10 au 11 une de ncs escadrilles de bombardement a lancé à deu c reprises différentes 27 et 21 obus sur les gares de Nanluiois et de Bru ullcs. La même escadrille a couvert de projectiles l'emplacement d'une pièce de €80 à longue portée. RUSSES 'Rétrograde, 12 avril. — Comm. off. du 10 avril : Jje long de lu Dune combat d'artillerie et d'infanterie. En plusieurs secteurs de second plan les Allemands ont tenté d'améliorer leurs positions afin de reconduire l'eau qui s'y était infiltrée; notre feu les obligea toutefois d'arrêter leurs travaux. Des avions allemands ont lancé des bombes sur la gare de. lia mer hof et à Dinuib ourg. Près du village de Iiomora (2-5 km. du sud-ouest de 1'it.sk), des détaehi me-.ts allemands se sont approcirés de nos positions au moyen de canots, furent cependant obligés de rétrograder sous notre feu. A la Strypa inférieure nous avons "drivé quelques tranchées et fait quelques prisoniere. ITALIENS ''—Tienne, 12 avril. — Comm. off. du 10 avril : Le long du front entier activité d'artillerie. Sur le Mrzli i rh, au cours det la nuit d'importants détachements ennemis se sont avancés contre nos lignes, contre lesquelles ils lancerait de grosses lombes. Les nôtres ont quitté leurs tranchées pour rejeter l'adversaire dans Wi corps à corps. > A l'Isonzo l'arldleric ennemie a bombardé la gare de Cornions ainsi que les maisons avoi-sinanies,san s toutefois causer ni pertes ni dégâts. Pendant la nuit dernière un de nos dirigeables a survolé le sectcUr fortifié de Riva et y lança 'i'.) bombes contre les ouvrages fortifiés, les installations du chemin de fer et des bâtiments militaires.Le succès de te bombardement fut reconnu très efficace. IjC dirigeable a été découvert par l'ennemi et éclairé par les réflec" teurs et les fusées lumineuses; il fut violemment bombardé par l'artillerie ci l'infanterie ennemies ; il est toutefois revenu indemne dans nos lignes. TURCS Constantinople, Il avril. — Le quartier gé-néral anorice : Au font de l'Irak Ifs Anglais ont subi près de Fe!ahia une sanglante défaite, au cours de laquelle ils ont perdu plus de 3,000 morts sur le champ de bataille, ainsi qu'un officier et quelques soldats copime prisonniers. Le 9 avril au matin, après de violents préparatifs d'artillerie, qui ont perduré pendant une heure, l'ennemi a prononcé ave-c toutes ses forces de combat disponibles l'attaque contre nos positions à Pelahie débouchant du côté de la rive droite au Tigris. La bataille a fait fureur pendant Odteurcs. D'abord l'ennemi a réussi sous des sacrifices énormes d'atteindre nos tranchées et y pénétrer dans quelques éléments, mais nos courageuses croupes ont tué à la baïonnette les troupes pénétrées, ainsi que celles qui sont accourues à leur secours, et ont rejeté, les survivants dans leurs tranchées. Au soir île la bataille nous avons pu e.urtp-ter dans les éléments de nos tranchées ri sur ;e terrain situé devant eut plus de 3 f>00 morts ennemis. Des prisonniers ont confessé cae de toutes les contingents des troupes q-ii partiel-pèrent à ce combat, la 130 division argltit* a subi les plus grosses pertes; cette divirc.n est formée sans exception de soldats anglais qui avaient combattu auparavant au front des Dardanelles, et. ejuj jic.soj.iL^uj:ii 'sM'i Jxrni l'Irak eque toiit récemment. Nos soldats.se so.nt battus avec une bravoure incomparable. Par les batailles, livrées le 5, G et 9 avril, ils ont ajouté une nouvelle feuille glorieuse à notre i.isto.re militaire. Sur les autres fronts rien de particulier à annoncer. Dernières Dépêches L'Entent© ei la 4*n_-ce. Amsterdam, 12 avril. — L'agence Renier re-4:-an ci Ii i ruivelle suivante, émanant d'AîUc-ue-s : Le l! avril les ambassadeurs anglais et français se sont rendus auprès du pi-eskient du conseil grec M. Skuludis et lui firent part, que leurs gouvernements ont l'intention de débarquer des troupes sur l'ile de Kephalania, notamment dans la rau-c d'Ârgostoli. Ils ont assuré qu'on tiendrait compte des droits de souveraineté grecs. Les ambassadeurs ont notifié au président du conseil, que des nécessités indispensables 'ont amenu leur gouvernement à'bloquer la fftde d'Argostoli. lis ajoutèrent que cette mesure a été prise afin d'assurer avec le moins de diilic Uies possible le trafic dans cette rade. M. Skuludis a vivement protesté et a déclaré énergiquement que la Grèce doit s'opposer à eeîte nouvelle violation de, sa souveraineté. Une vive discussion s'en suivit. L'ambassadeur ang lis a eu une audience auprès du roi. Le 10 avril les ambassadeurs anglais et français ont annoncé que l'installation d'un point naval à Argostoli n'aura qu'un caractère dèl'.'nsif, mais ne constituera pas une occupation.Les élections en Espagne Madrid, 12 avril. — Lors des él -tio'ns qui eurent lieu dimanche, ont été élus ou nommé i, selon l'ai ticle 2'J de la loi électorale : 2&> libéraux, t#> conservateurs, 8 partisans d'Iaeierva, 1G partisans de M aura, 10 réformistes, 8 Juimistes, 13 régionaux, (1 indépendants, 3 catholiques et i sans couleur politique. 10 éleciions sans résultats définitifs manquent encore. Les réserves a'ieœandes Berne, 12 avril. — Le « Bund » reproduit, une nouvelle d'après laquelle la Landsturm allemande d-es levées les plus anciennes, sont maintenant congédiées et il constate que cette nouvelle confirme la constatation déjà fait/e, que l'Allernagn dispose encore de réserves a-bondantes ei que ses forces militaires sont loin d'etre épuisées. L'Hlie^ague et l«s E'ats-Uais Londres, 12 avril. — L'Hgence Renier apprend de Washington que la not-e allemande est arrivée mercredi. Le département d'Etat ne .donnera pas de réponse, avant huit jours, pareeque M. Wilsor. est obligé de garder le lit. Le conseil des ministres, qui aurait dû se réunir mercredi, a été ajourné. Echange diiivaîides iraliïns ci austro-hongrois Lugario, 12 avril. — Une convention; au sujet de l'échange des prisonniers grièvement blesses, vient d'être conclue à Corne enlre des délégués italiens et suisses, ces derniers représentant i'rtutriche-Hcngrie. Le ! envoi de ces invalides commencera au mois de mai. Coirrant fraHçaîs contre Jofîre Bâle, 12 avril. — Les débats de vendredi i 11 Chambre française au sujet de la loi des cadres, ont eu une importance spéciale, car ils ont fourni l'occasion à une manifestation contre Joffre. Le plus, intéressant de l'affaire c'est qu'elle s'est produite avec l'approbation implicite de Briand, p.eut-ctre même à son instigation. La fin du discours du député Magi-nol semble destinée à provoquer la retraite de Joffre et à y préparer en même temps le public.Du reste, Hervé, devenu le secrétaire dévoué de Braind, d-omie dans sa « Victoire '■ un commentaire non équivoque du veto de la Chambre de vendredi dernier. Il invite le gé-néralisme, avec des p< rjgfes acerbes, à ss démettre lui-même, La France lui restera toujours reconnaissante d'avoir sauvé Paris et sa démission n'aurait aucuns signification, si ce chef d'armée se sent fatigué après deux années de guerre difficile et- -s'il fait plate à d« vijgueurs plus jeunes. La situation en Chfiie Copenhague, 12 avril. Les chefs du mouvement monarchiste du gouvernement de Péljin sont partis pour 1 étranger. Juang-fcidin, fils du Président, se rend eu Allemagne. Les gouverneurs de Tsehili, Shaniarig et Mukswo proclament-, dans un télégramme circulaire, l'inadmissibilité de la dé-.ii-- /m de Juancliikai de sou poste de Président. Les journaux craignent que la révolution ac-uvlle durera plusieurs mois et fera plus de nu-J.que la première. Copenbague, 12 avril.— La « Nowoje Vreni-ja » annonce : Les jom'iaux japonais annoncent la rupture de toutes les négociations ciii-no-japonaises.Koîin;a«ie. Troubles à BraHa Budapest, 12 avril. - D'après un journal de Bucarest, il y a eu hier à. Braïla des manifestations bruyantes. Pln-icurs milliers de personnes ont assailli les h;i!les-au-poisson où des dégâts ont été commis. j..-i s provisions de poissons disponibles oui é é p itag.éas parmi la fouie. La peliee a opéré d>l nmnbreiih s ariestv tiOUG. ■ J ■ - Sdî m-zr oBotterdain, 12 avnl. ;— Le « Maashcde >: annonce que 3 petits navires-phares anglais ont été enlevés entre lé phare de Galloper et la Tamise pour être remplacés par des bouées. La perte îin « Palembasg » ei ciu « Tabaatia » Amsterdam, 12 avril. — Le Conseil maritime s'est prononcé hier dans l'affaire de la perte des deux vapeurs « Pa ;. mbang » et « Tu-bantia ». Les précédents des deux incidents sont de nouveaux expliqués dans tous leurs •détails dans le prononcé et on y a concentré tous les témoignages. Le Conseil maritime conclut que dans le cas du a Palembang » que la première explosion a été causée par l'explosion d'une mine qui flottait à quelque distance du « Palembang ». La deuxièoe explosion émanait d'une torpille qui'fut lancée d'une certaine distance et qui toucha le « Palembang », Cette torpille ne peut pas avoir été lancée par le destroyer anglais. Mais il n'est pas exclu qu'elle était dirigée contre le destroyer, qu'elle le manqua et toucha le « Palembang ». La troisième explosion d >it également être attribuée à use torpille destinée au « Palembang ». Dans le cas du « Tubantia il s'agit également, d'une torpille. Les morceaux de métal découverte dans un canot du « Tubantia » émanent œrtaine»nent d'une torpille à pointe noire bronzée. La torpille a été tirée £"o;i par un sous-marin, soit par un torpilleur sans avertissement préalable et doit avoir été destiné© au « Tubantia », attendu qu'il n'y avait pas d'autres navires dans le voisinage. Berlin, 12 avril. — Le ; Times » du 10 avril annonce ce qui suit a un endroit perdu du journal : Un plongeur, qui a examiné la carcasse, a détruit 23 mines flottantes au cours de son trajet de retour. ->!ous apprenons à ce sujet de source autorisée : Ces mines ne peii-vent être rencontrées que dans le territoire où, d'après la déclaration de l'Etat major naval allemand du i février, aucune mine allemande n'a été déposée. Ce sont donc des mines ennemies. La nouvelle anglaise est du reste d'accord avec les dernières constatations faites par des forces navales allemandes. D'après celies-_ ei on a constaté la présence de mines anglaises dans le territoire Noordiieuder-Maar-Schouwbank-Bateau phare jusqu'au banc de Plflèirpen, donc dans un territoire très près de la côté hollandaise, où des mines allemandes ne sont pas déposées. Les mines recentrées sont en partie ancrées et en partie des mîne-s flottantes. En deux jours seulement, les 1 et 2 avril, des forces navales allemandes ont démoli dans le canal anglais 26 mines flottantes anglaises, qui n'ont pas été éloignées. iipiciss fifegrsss R la Chambre hollandaise. La Haye, 11 avril. — La première Chambre s est réunie aujourd'hui en séance publique à 1 h. 30. Sur la proposition du Dr Kuijper et de neuf autres membres, il a été décidé de prier le gouvernement do faire à la première Chambre les mêmes communications qu'il a faites à la deuxième Chambre clans la séance secrète de mardi dernier.. Le "Dr Kuijper a dit que les déclarations des belligérants ont fait une imrpession apaisante. Il a remercié le gouvernement de son attitude dans le domaine cto la politique étrangère. Il a fait ressortir que la première Chambre a le droit d'être traitée comme la deuxième Chambre, afin qu'elle puisse se former un jugement au sujet des mesures gouvernementales, d'autant plus qu'il s'agit de questions internationales et que le gouvernement a déclaré posséder des éléments qui font craindre un accroissement de danger pour le Pays-Bas. Le ministre Président Cort van der Lin rien déclara que le gouvernement est prêt à mettre également la première Chambre au courant en séance secrète. Le gouver-rnent a jugé nécessaire do convoquer la semaine passée, !a seconde Chambre en séance secrète, attendu que eellc-ci siégeait déjà, tandis qu'on aurait attribué à une convocation de la première Chambre à cet effet, une signification beaucoup trop grande. Il y a eu ensuite une séance secrète qui a duré un quart d'ifture. La première Chambre s'est ajournée au 21 avril. Ru sujet de la pe^te de Béthincourf. Stockholm, 12 avril. — « Svenska Dagblad » annonce au sujet de ia cbnquête de Béthin-court par les Allemands : Les Français sont extrêmement contents de la perte de Béthin-court, si l'on peut en croire à leurs communiqué». L'agence Ha vas trouve que la '10" journée de la bataille de Verdun s'est terminée par une sanglante défaite des Allemands. Contre de telles défaites les Allemands n'ont sûrement rien à objecter. En cas où elles se répéteraient encore souvent, elles mèneraient droit à la prise de la forteresse. Les Allemands se servant d'une méthode d'attaque qui jouera probablement encore longtemps un grand rôle dans la théorie et dans la pratique militaire. Us ont développé graduellement la guerre principalement en une affaire de technique et d'artillerie, en économisant de 1a manière la plus précise les vies humaines. Les Russes également pourraient tiwer profit de cette tactique, s'ils se donnaient seulement la peine de l'étudier.Les attaques des Zeppelins. Dénié, 12 avril. — Le « Berner Intelli-genzblatt », annonce de source digne de foi au sujet de l'effet réel des attaques des Zeppe-lins'contre l'Angleterre : Les attaques on causé des destructions terribles.- Des blocs entiers déniaisons se sont écroulés.La fureur de la population est indescriptible. Seulement maintenant on régent à Londres que l'Angleterre se trouve en guerre. Les armements de toute espèce 2>renuent de plus en plus d'extension. Jusqu'à présent les réclamations de d-omma-ges-intér.ts ont dépassé la somme de 15 millions de francs. Bappel de Sarrail ? Salonique,, 12 avril. — Le « Nouveau Siècle » paraissant à Salon i que annonce : Le général Sarrail, commandant en chef d-es troupes de l'Entente à Salonique est rappelé — le général Simo nest nomme à sa place. (Il y a lieu d'attendre la confirmation de cete nouvelle.)Ah froiit français. La Haye, Il avril. — Le vice-a"miral Bar-thos a été nommé commandant du port de Brest. L'Entente et ia Grèce. Athènes, 11 avril. —La nouvelle agitation de Venizelos contre le lîoi reprend dans des proportions telles, que les autres i>ays pourraient la considérer comme menaçantes. La chute du cabinet actuel est le but avoué direct d» l'agitation; le passage à l'Entente est l'intention non avouée. Mais le gouvernement tient ferme. Tous les millions que les Français ont offerts ont été refusés par le gouvernement en raison des conditions qui y sont liées. Celies-ci seraient : La Grèce doit prendre les francs au pair ; ©lie doit promettre de ne pas se départir de sa neutralité au détriment de la France — ce qui est absolument impossible — elle devra démobiliser au premier terme; les ambassadeurs français et anglais ont négocié avec Skuludis, sans résultat jusqu'ici. On annonce maintenant l'arrivée d'un nouveau diplomate qui devra dompter la Grèce avec de l'argent. Le gouvernement ne peut risquer de -demander de l'argent à l'Allemagne, comme l'a déclaré franchement un homme d'Etat, attendu que des représailles intolérables puniraient un tel accord soi-disant secret. Sur tnsr Berlin, 12 avril. -— On mande au « Berl. Lok. Anz. » de Rotterdam : Le vapeur de Flessingue revenu hier de l'Angleterre n'a amené que 20 passagers. Le vapeur a été retenu avec 40 autres navires sur la Tamise. Les malles-passagers de la Manche recommenceraient- aujourd'hui leur service avec la France. La société de navigation « Z'eeland » qui assure le service des passagers reprendrait son service comme auparavant. La situation en Grèce Notre distingué collaborateur, M. le ■Dr Pierre Hantchetî, nous écrit de la frontière grecque (lin mars 19l G) : En général, le calme règne sur le front de la guerre dans les Balkans. 11 n'y a de temps en temps que des combats aériens, eomme ceux d'avant-hier, le 25 mars, au cours duquel un aéroplane français tomba dans le lac pittoresque de Doiran, et l'autre dans les positions bulgares près de Ghew-Gheli. De même, on eo disputa dernièrement deux hauteurs stratégiques situées sur Ice deux côtés clc Vardar, en territoire grec. Les Français furent chassés do ces hauteurs. Il ne faut pas cependant croire que les grandes batailles contre Salonique ont commencé. Le calme 6ur le front se compense par une action très intense de la diplomatie a Athènes et à Bucarest,où les germanophiles gagnent tous les jours du terrain. En Grèce, d'ajirès les nouvelles qui nous parviennent de la-bas, Ij situation politique reste inchangée. Toutefois, les troupes anglo-françaises continuent l'occupation de la Macédoine grecque. Les troupes grecques se retirent} vers l'intérieur, surtout vers l'Epire. La cavalerie grecque, restée seule à Salonique, est également partie pour la ville de Lcrine. Il est à remarquer, et cela soulève avec raison l'indignation du peuple grec, que les troupes de l'Entente disposent du territoire grec occupé comme de leur propriété. On est très monté également contre l'Entente à cause des mesures tiès sévères que celle-ci prend, concernant le blocus de la côte grecque. L'armée franco-anglaise a fait, en outre, sauter les ponts sur la Strouma, interrompant toute communication avec la Bulgarie et empêchant l'importation en Grèce des céréales que la Bulgarie autorisait pour témoigner de son amitié vis-à-vis de sa voisine. Bref, au point de vue économique, l'Entente veut créer des pertubations clans le commerce et la vie économique de la Grèce, afin d'affamer le peuple et de le forcer, ainsi que ses dirigeants, en l'aidant de fallacieuses promes-seis, à marcher contre la Bulgarie et ses alliés. L'exportation et l'importation du pays est très nrégulière. Au point de vue politique, l'opinion publique, ia presse, la politique du gouvernement, ainsi que les discoure des députés à la Chambre grecque, sont saturés d'une indignation violente contre l'Entente. Le gouvernement et' le roi Constantin continuent à observer la politique de neutralité, plus ou moins stricte, adoptée dejmis le commencement de l'expédition et même du conflit européen. C'est dans ce sens que s'exprime, en effet, tout'le monde, en Grèce. Si on étudie les discours des députés, l'attitude de la presse et lés dernières déclarations du roi Constantin et du mimstre-président, M. Skouloudis, on aura l'impression que la Grèce . rt .contre l'Entente, contre la"*'" guerre et pour la neutralité. M. Panas se rendant à Pctrograde, vient de passer par Sofia. C'est le représentant de la Grèce 6n Russie. M. Panas est un des plus importants hommes d'Etat dans son pays. Pendant la guerre balkanique, il travailla avec M. Venizclos, et actuellement, il est en bonnes relations avec lui. M. Panas a déclaré, même officiellement,qu'on n'approuve pas eu Grcee l'attitude indigne d'outrée de l'Entente et sa façon de traiter la Grèce comme une vassale. Concernant tes relations greco-bulgares, il ajouta qu'elles sont des plus cordiales, qu'on est bien disposé envers la Bulgarie et ses alliés, surtout après les déclarations répétées de la Quadruple alliance, qu'on respectera l'intégrité du territoire grec et qu'on ne veut que vivre amicalement avec ce pays. Eu effet, les relations greco-bulgares sont des plus cordiales. 11 n'est pas vrai, comme la presse de l'Entente l'écrit, que les Bulgares, chassent et persécutent la population grecque en Nouvelle Bulgarie. La presse grecque elle-même a démenti cette calomnie en montrant le fait que les autorités bulgares donnent toutes facilités à la population grecque réfugiée à la suite des dernières opérations, pour lui permettre de reourner dans ses villages. Dans le pays, seuls les partisans de Venizclos, payés largement par les diplomates de. l'Entente, font du tapage au profit do cette dernière et ne ratent aucune occasion d'attaquer le gouvernement et le roi.Tous les moyens, les plus mesquins auxquels recourent ces conspirateurs, soit en menaçant le roi, soit en tentant de fomenter des différends entre la Grèce- et la Bulgarie, reetent sans le moindre résultat. L'attitude de la Grèce concernant la question de la démobilisation que les diplomates de l'Entente avaient soulevée il y a quelques mois, reste la même. Interrogé, il y a quelques jours, à la Chambre, par plusieurs députés, le ministre des finances, M. Dragoumis, déclara, que, par précaution pour garder ses frontières, la Grèce ne démobilisera pas, quoique la mobilisation lui coûte 1,300,000 fr. par jour. Donc-, rien en Grèce ne dit que le pays abandonnera sa neutralité et marchera confie les puissances de la quadruple alliance. Par contre, l'Entente y perd de son influence chaque jour. * -4 propos du changement du calendrier en Bulgarie. •— On sait qu'en Europe orientale on compte d'après le calendrier Julien. Ce calendrier est 13 jours en retard sur le calendrier do l'Europe centrale et occidentale. Le c?.k*i.-drier Julien est adopté en Russie, en Bi -g'.-rie, en Grèce, en Serbie, eu Roumanie eu •»->. Monténégro. Les relations politiques et économiques de la Bulgarie avec les puissances de l'Europe centrale étant très développées, on vient de yoter une loi, d'après laquelle dorénavant le calendrier occidental, c'est-à-dire le nouveau, style, sera adopté dans le royaume, à partir du 31 mars 1916. Ainsi, au lieu du 1 avril on comptera 14, d'accord avec le calendrier du nouveau style. C'est une réforme très grave on B ••te**- • Elle signifie la rupture des dernières refe4feas^ avec la Russie, Pierre lla-'itifétJ .

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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