Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 19 April. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 10 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ms3jw88c89/
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4~ Année - N. SIS - Ed. 1 ■ m' ini ii inn i 111 i ■miiiin m m ■ ■■ i» iih—m iihhih rrin-nrirr- p-..,. Hit SE1TIHSS Jeudi 19 Avril 1917 »8SBBEIiSEB7_P8STAL. ÉO. 3 Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.59. - MU. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que de» abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les IJanv. 1 Avril 1 Juillet ! Octo». On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois 011 même pour te Germer mois de chaque trimestre 30 prix de : 2 Mois 1 Mots Fr.3.00-Mlt,2.40 Fr1.50-Mk1.20 TIRAGE : IfO.OOO PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La lîgiia Faits divers et Echos , fr. 5.00 Nécrologie. 3.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne ...... 0.50 La grande ligne. ..... 1-00 TIRAGE îïlO.COO PAR JOUR Rédacteur en Chef : Ken© As'arsrseiïrs.ca. a liHHial iBitlSSeï Inâipendanf a '=Rédâctiotî, Ad^ini^a"tiôX^^!^îtérVe^te : I BRUXELLES. 45. RUE HENRI MAUS | Derniers Commaninaês Officiels ALLEMAND» BERLIN', 18 avril. — Midi : iûratre cie la guerre à l'Ouest. Glionps d'armée du leld-marécfcal prises feeiitier Jfciuppreciiî de Bavière: Sur le champ de bataille d'Arras, dans des secteurs isolés, l'action <1 artillerie a commencé avec plus de vivacité. Aux avant-postes de nos lignes des deux côtés de la Somme, se déroulent chaque jour des engagements entre nos postes avec les trouves ttàvant-garde de ladversaire; la canonnade s'est accrue par moments à Si-Quentin, dont la lothédrale a été atteinte plusieurs fois. fci-ïcupa et armee au jajonprins allemand : Hier mutin, sur le champ do bataille sur ,es bords de l'Aisne, le combat a fait trêve; les Français n'ont pas poursuivi leur choc de percement avec les divisions faàguées de la lutte après l'échec de la vei.ie, par suite des pertes qu'ils ont essuyées. Dans la soirée seulement, des attaques partielles de l'adversaire ont été déclanchées. Sur la crête de Beaul-ne, sur les hauteurs de Craonne et au nord du bois de La Ville aux Bois, ses vagues d'assaut se sont é-croulécs aans notre jeu ou ont été repoussées en corps à corps. De même, près de Le Godai et de Courcy sur .e canal Aisne-Marne, des attaques ennemies ont été refoulées. Les attaques françaises déclanchées de grand matin en Champagne se sont élancées sur une largeur d environ dû km. après une action d artillerie d une force extrême, déjà accrue depuis plusieurs jours. La percée visée également ici par l'ennemi a été interceptée par nos positions de barrage. Au cours d'une contre-attaque, des éléments du bois entre Moronviliers et Auberive déjà atteints, ont clé arraches à nouveau aux division£ françaises de çoiueur qui y combattaient et 500 prisonniers ainsi qu'un certain nombre de mitrailleuses hur l ni été enlevés. Au cours des combats du 16 avril, 26 des automobiles blindées fréquemment employées par l'adversaire, ont été détruites par notre feu. Le même jour, au cours de. luttes aériennes et par nos canons de défense, is avionr ennemis ont été abattus. Dans plusieurs endrci s, tes aviateurs sont iniervesiiis aans le combat a in, arderie on jetant des bombes et par le feu des tmi: ail le uses. La nombre .? -g? ; ,.v i Groupe d année ou auc A-nroeat: Sur la rive gauche de la MoseJe et au sud-ouest de Mu.iiouse, par moment action animée. An nord de Munster, àans les Vosges, des groupes de .choc ont cherché dix prisonniers des tranchées françaises. front tu istaeedome ; A l'ouest de Monastir, une énergique incursion de nos troupes a jeté les Français hors des positions de la Cervcna Stena, qui étaient lestées sur une largeur d'environ l km., au pouvoir de l'ennemi, lors de corps à corps; des conti e-poussée ont été rejetées. Plus de 200 prisonniers avec plusieurs mitrailleuses et lance-mines ont été capturés. BERLIN, 17 avril. — Ofjiciel ait soir ; Après l'échec de leur tentative de percée accom-pignée de pertes considérables., les français n'ont pas renouvelé leur grande attaque à l'Aisne. En Champagne, on se bat la journée durant des deux côtés d'Auberive. Sur les autres fronts, rien d'essentiel. AO VIENNE, 17 avril. — Communiqué d'hier midi: ï'Êéâiiô de la gueue a tuai. Au-dessus de Darmonesci, le M avril, un de nos aviateurs a abattu un ai'ion russe Nieuport. Hier. en Volhynie, action russe plus intense. Sinon, rien d'important. anéâtïè do la guerre italien. Au front de la val.ée de Fleim, nos patrouilles d'assaut ont pénétré ce matin dans la région de la Çima di Bocche, dans les positions italiennes et ent fait prisonniers 7 officiers et 124 soldats. VIENNE, 17 avril. — Officiel ; A part l'activité combative habituelle sur les trois théâtres de la guerre, il n y a aucun événement important à signaler. TURCS CONSTANTINOPLE, 17 avril. — Officiel : Sur le front de l'Irak, sur la rive droite du Tigre, il n'y a eu que des engagements entre patrouilles. Sur la rive gauche, faible fusillade et canonnade. Au nord du Diala, le calme prévaut. Le cap.taine-aviaieur Schu.k a descendu un biplan ennemi, qui est tombé près de notre position; les aviateurs ont'péri. Sur le front' du Caucase, en dehors d'engagements peu importants entre patrouilles sur le secteur de l'aile droite, le calme prévaut. Sur les autres théâtres de la guerre, aucun événe-m- nt spécial à signaler. BULGARES SOFIA, 17 avril. — Officiel ; Frant en Macédoine: Sur tout le front', opérations assez imparfaites, caractérisées par une très faible canonnade. Dans la boucle de la Czema et sur la rive droite du l'or-dar seulement, canonnades intermittentes. Front en .Roumanie: Près de Tulcea, faible canonnade et faible feu de mitrailleuses. A l'est d'Isaccea, coups de canons isolés. FRANÇAIS PARIS, 17 avril. — Officiel, 3 h., p. m. • Au nord et au sud de i 'Oise activité intermittente des deux artilleries. Nos patrouilles ont ramené des prisonniers. Entre Soissons et Reims, nos troupes se sont organisées sur'-tes positions conquises. Djins la région a'Ailles une forte contre-attaque ennemie sur nos nouvelles lignes a été brisée par nos barrages et nos feux de mitrailleuses qui ont fait subir des perles élevées aux assaillants. D'autres contre-attaques ennemies dans le secteur de Coucy ont égaie-ment échoué. Le temps continue à être trèqptnauvcds sur l'ensemble du front. En Champagne la nuit a été marquée par une recrudescence aë ta Mie d artillerie aans les secteurs à l'ouest d!Auberive.Nuit calme partout aiU&urs. PARIS, 17 avril. •— Officiel, U h., p. nt. ; Aujourd'hui nous avons élargi noire action w i dt Reims et attaqué les lignes ennemies entre Pru-nay a la route de Saint H i taire à Sant-Souplet. Malgré de violentes rafales de pluie et de neige, nos soldats ont fait preuve d'un mordant irrésistible et ont -nlevé sur un front de quinze kilomètres environ, en dépit de ta résistance ennemie, toutes la première posi.ion ennemie. Au sud de Moranvitlers, nos troupes poussant au delà de cette position, ont brillamment conquis sur une étendue de onze kilomètres une ligne de hauteurs soMement organisée aepuis le mont Coruillet jusqu'à l'est de Vaaae-sincouit. Ptus à l'est, une action vivement menée, nous a permis d'enlever le viltage d'Auberive et le sa.lant puissamment foitiflé, forme par la Igae une. morale, autour de ce vil.âge sur un iront ae 3 km.. Des contre-attaques et:m rares lancées vers h mont Coruillet ont été brisees par nos feux. Le chiffre des prisonniers faits par nous sur ceite partie au front, dépasse deux mille cinq cents. Entra Sois-sons et Reims, nous avons au cours de la journée, rept.... nos tirs de destruction sur les organisations ennemus et réduit des Vois où des 'tracue-ns ennt- trê~-a.taque ennemis-dans m région ae la ferme llnr-te-Brise a été repoussee par nos feux et a ta baicn-netie. Une autre tentative violente dans le secteur de Courcy occupé pur des troupes russes a également échoué. Le chiffre des prisonniers vaUûes faits par nous hier, entre Soissons et Reims, atteint actuellement onze mAle. ITALIEN ROME, 16 avril. — Ofj ciel ; Au front du Tren.in, ues rafales de neige qui ont continué hier pendant toute ia tournée, cru restreint notre action a aes opérdiions de nos détachement d'infanterie, qui ont mis en faite, en plusieurs endroits, des patrouilles ennemies. Dans la vallée supérieure du But, au matin, un de nos détachements a pénétré, pur des galènes creusées dans la neige, dans les tranchées ennemies au nord de Fierkojel, a infligé des pertes aux défenseurs et a capture■ des armes et des munitions. Dans le secteur de Tolmein, une invasion ennemie dans ie voisinage de Cigini, ef-lectuée au cours de. la nuit du 14 au 15, a été rapidement repoussée pai les nôtres. A l'est de Goritzia et dans ia vallée du Frigido, notre artillerie a'dirigé hier un feu de concentration efficace contre les routes de communication ennemies. ANGLAIS LONDRES, 16 a ril. — Off ciel : Cette nuit, nous avons pris V Hier et, au sud-est de Iiargicourt," et avons progressé au nord-ouest de Lcns Parmi le butin fait à Liévin et à Souchez figurent des canons de navire de six pouces, des milliers de munitions de tout calibre, des canons de six ixrnces, un tas de mortiers de tranchées,ainsi qu'une grande quantité de grenades et de bombes de tout genre, des wagons de chemin de fer remplis d'outils neufs, beaucoup de rails de chemin de fer avec des wagons et deux grands dépôts de matériel de con- ! struciion iechnique. <- Dernières Dépêches Le résultat du 6 emprunt de guerre allemand Berlin, 18 avril. — Le résultat du sixième emprunt de guerre s'élève d'après les nouvelles parvenues jusqu'à, pressât u> 12,770 millions de marks (15,960 millions de francs), sans compter les aneiens emprunte de guerre déclarés pour l'échange. De petites çouscriptiQps partielles manquent encore. D'autre part, lea souscriptions des troupes en campagne, pour lesquelles le délai n'expire qu au 1 mal, ne sont qu'en partie englobées dans cette Somme. DéjA maintenant il est hors de doute que la somme de 60 milliards de marks (76 miinaïd3 ! de francs ) sera dépassée j.'ûur tous les six em- | prunts de guerre ensemble. Ce que personne n a cxu' possible est arrivé. Le résultat ûu troisieme]7 emprunt de guerre allemand qui tenait jusqiîJa present ie record est battu ae 700 mmions|^le mariis (870 millions de francs;. (Jette léïmiaaDie manifestation de force, apporte ia xujtuve irréfutable du fait comoien l'Aiiemag'ue teste debout, întan-gioie, également sur le férram économique, après presque trois amife-i ae guerre. rU.e aonne en meme temps témoignage éclatant de ia ierineté méai;-uiiauie au peuple allemand, de continuer IMjuerre victorieusement jusqu au bout et d'u-ue confiance teime en un plein succès. Las combats à l'Ouest. Bsditi, 17 avril. — Tandiaflnie les positions alîe-manaes à l'Aisne et en Giiam^gne se trouvaient exposées depuis ie S avili, aujp us terrii>ie aes feux roulaais, ues troupes d attaqua a.tî»ianaes, pénétrèrent aaos les tranenées Irau^jes aux endroits les plus divers et rameuei^nt u.n. jfsisonaier. Lors a'une aes c-s entrai i^uramiées de succès, un ordre du jour-traçais est tombé entra nos mains, qui démontre aetAunt quel était ie but puuisuivi par ia uircciion aberieurt» ae l'armés nantaise, îois ia 1 art8qus &r..m aec^aaicnée le 10 avril aans ia région au udrdnS Reims. En cet en-oroit noue ùfene court cie fcœ y-au-bac au delà ue 1 Aisne, a'une façon génëriaiij®te lot.g au csnai ae •fUsns à ia Marne jusque a<yfc ia rtgion au sud de Xcuicy et notamment a'abcrSiu noiu et éasuue au sud au canal. L or<lrs au joie susait, ui/Uâ moiitre que le .-)3e coips u amiue traçais s avançant aes deux côtes de l'Aiaie aevaifo a-auc-f ie premier )jur suivant ia peicée des agS» a»iemauttes jusqu'à ta ligGe Aumenaneourt Bri.i«àfc-]i»trgiia.-wjrt-i'rvv»-si.ux-Prouvaux. Au suu ue uu à&> corps a'armee :a 37e division avxiïfreçu 1 orare — toujours apaè-s .a perece <fcs pjsj$bu» ailansmaes — ae s avancer jus',u a ia Slup$ wure ovaaaviile ei Msrtet, se rtp.ier ensuite vjJrl. i «si et se joindre ensuite à i'aiie aroiie au doe'ciUps a'armee su sua d Aunéi.enc'ju'-t. La 14e uvj«fcoo se juigaant à >a 37c acvait s emparer au fosrt fc..-unwtt ci aes afcpo-si.ioiis de ceinture à l'est. L .piare du jour tombé _""r ™.inn ■•nr.fi-ru^mafe quelques autres in-u^cau-'iis pour les —*- ti-jn. Les français avaient donc'Vintention a exctu-" t.r en cotte poiii&n du vaste caamp tti bataiiie ae l'Aisne à la Champagne, un mouvemuw encerclant de grand si vie, dirige vers i est, cootre la î. action des positions a-lemandes prés de Briment. Au dire de prisonniers laits, pius au nord, ià aussi des buts d attaque avaient étc* indiqués de façon analogue. Quel cet maiatenant la situation véritable aepuis le jour suivant 1 offensive française? 11 tst viai que notre première ligne, battue en brèche par le feu ininterrompu de tout calibre des Français p-tidant 10 jours n'est p.us qu un vaste entonnoir, il est vrai qu en certains enaroits les Français ont pénétré dans cette première ligne, ce qui etotine d autant moins, que les chefs d- iroupes a.lemands, conaiais-ssant parfaitement U situation en cet endroit, n'avaient qtw faiblement g- rni cette première ligne an-térieure, dans le but a'épargner dans ia mesure du possible un matériel humain précieux, mais en beaucoup d endroits, nous sommes parvenus dès le 16 à rejeter l'adversaire qui s'y était introduit par de bri.kmtes contre-attaques. Abstraction faite des incurvations des deux premières lignes, sans importance pour la situation d'ensetnbje, les posi.ions allemandes Si trouvent solidement entre nos mains. De tous les buts étendus que l'état-major français avait projeté, en lançant à l'attaque sis corps d'armée et ses divisions, le premier jour d'assaut, dans cette bataille de l'Aisne, rien n'a été atteint. Les troupes assaillantes ont payé leur insuccès au prix des plus lourds sacrifices, tandis que les mesures préventives allemandes, citées anté-ri-uremeot, prises P®r l'état-cnajor aUemand ont réellement restreint les pertes allemandes. La Révolution en Russie Rotterdam, 17 avril. — De St-Pétersbouig au a Nieuvv4 Roîterdarnsche Cour.ant » : La décision du Congrès des ouvriers et des soldats a été votée par 325 voix contre 57. EUe s'oppose non seulement à toute annexion, mais aussi à toute collaboration en vue de renforcer le front. Tous les orateurs des soldats ont tenu des discours antimilitaristes ; il faut en finir avec la guerre. La Russie a besoin de la paix, mais non pas d'une paix impliquant des défaites, ou une li'oer'é entachée de déshonneur. » lîouvcaus orages en vuo en Ensuis. Berlin, 17 avril. — La « Russlcaïa Xfolja » dépeint les difficultés intérieures de la Russie sous les cou-leui's les plus sombres. La situation s'aggrave constamment.Le gouvernement déclai'e avec raison que la patrie est en danger. D«ns ïes fabriquas de munitions le travail est comp-'ètemern sc&Dcndu. Des agitateurs irresponsables gi.rdent'Jes leur bon p'aisir et ie cri de « Renversez Je "^nve-rnement provisoire» résonne toujours plus fcant.Les ouvriers veulent s'emparer des fabriques et réclament la jour née de 4 heures au lieu de celle de 8. Même les membres du Comité des ouvriers et des soldats appuient cette propagande. L'atmosphère est surchauffée et l'on peut s'attendre à une explosion d'un moment à l'autre. Les socialistes exigent ia démission de Milioukoî. Berlin, 17 avril. — De St-Pétersbourg au « Tâg-Siche Rundschau »: Les socialistes ont exigé tumultueusement la démission de MiJoukoff. La situation est devenue tellement grave que des plénipotentiaires anglais spéciaux ont dû se rendre à St-Péîersbourg. La Livonis autonome. Berlin, 17 avril. — De Stockholm à la « Gazette de Vo« »: Le gouvernement provisoire publie un décret établissant 1 introduction éî l'autonomie dans le gouvernement de Livonie, comprenant Dorpat, Failen, Pernau et l'île Oesel. Les mains liées. Paris, 17 avril. — De St-Pétersbourg au « Petit Journal »: Le gouvernement provisoire est convaincu que la situation du front ne permet pas de. participer à la grande offensive de l'Entente et en a informé les Alliés dès le 12 avril. laoaûaeiofis esn Kussie. Les journaux de Pétregrad apprennent de Riga que sur la partie nord du iront, de vastes inondations se sont produites par suite de la fonte des neiges. Les tranchées sont envahies par i'eau, à tel point, qu'en a dû cantonner les soldats en ville. A Riga même, l'inondation atteint en certains endroits 4 mètres de hauteur. Les communications sont assurées au moyen de barquettes. L'approvisionnement de la population est encore entravé davantage par cîtte situation. La population doit observer la pius grande parcimonie vu la pauvreté des provisions. La appsl ass socialistes polonais aux révolutionnaires russes. Be<rne, 17 avril. — La délégation à l'étranger, du Comité centrai du parti socialiste polonais, pubde dans le «Berner Tagewacht» la prccamatien qu'elle a adressée au prolétariat révolutionnaire de Russie ; el.e y repousse ie manif .ste du gouvernement provisoire russe et décliné également l'offre d'union mLnaire faite aux Polonais dans cet appel. Cette piuc.amatioa se termine par ces paroles aux révolutionnaires russes ; « Pas de guerre jusqu à la victoire, mais ia révolution jusqu'à la victoire! » aeseruoiis aans l'armeo itaileane. On écrit ûe Lausanne au « Handelsbiad » Q ' Aot-Kerciam, <;ue. tes tiégerttea^ dag.«> IV^'eg italienne lacunes sent obligées de faire stoppa: tous les trains de maichar.aises, dans lesquels se cachaient jusqu'ici les dcserîeurs, à 1 entrée du tunnel d'O-hmpino, pour les saura.ttre à une visite minutieuse, avant qu ils quittent le territoire italien. Uns très étroite surveil.an.ee est efl outre exercée sur toutïs les voies d'accès au territoire helvétique. ii'ornc» neeïiaadali d'exportation. Le Bureau de corrosponaance de La Haye assure que i'oflice d'exporraiion néerlandais, dont la constitution a été annoncée à la Première Chambre par le gouvernement, et qui prendrait sous son contrôle l'exportation de toutes les marchandises hollandaises, continuera son œuvre après la guerre, jusqu'à ce que le trafic international soit redevenu quelque peu normal. Aïrestanoa d'un aviateur français. Genève, 18 avril. — Le lieutenant-aviateur français Navarre, dont l'arrestation avait été ordonnée, à raison d'une randonnée en auto au cours de la-que.le il tenta d'écraser plusietus sergant de ville parisiens, s'est présenté dans l'enlretemps, à sa section d'aviation, sur le front de Belgique. Il a aussitôt été mis en état d'arrestation et conduit à la prison militaire de Paris. Le compagnon de Navarre, le professeur de boxe Louis de Ponthieu, a été également arrêté. La situation politique en Grèce, Amsterdam, la avril. — L' « A.gemscn Handels-blad » apprend de Londres qu'' 1 la situa tion commence à devenir critique. D'après des nouvelles arrivées à Londres, le cabinet Lambroe aurait l'intention de se retirer. Réduction des exportations américaines. Londres, 18 avril. Le « Tintes » apprend de New-York que le sénateur King a l'intention de déposer un projet de loi, en vertu duquel toutes les cargaisons de victuaiU.es, destinées aux pays neutres de l'Europe, seraient saisies. Le député Adamson a demandé à la Chambre d'autoriser le p«sident à saisir ou à réduire les exportations. Le président a approuvé ce projet. La censure de la presse aux Etats-Unis L' « Algemeen HandelsWad » apprend de Londres que d'après 1 Agence Radio, la censure va être instituée aux Etais-Unis. La guerre sous-marme, Copenhague, 17 avril. — Le vapeur norvégien « Paris » a été coulé dans la mer du Nord. Le « Po-litike'n » annonce que le canot manquant du schoo-ner norvégien coulé « Fremada I » où se trouvaient 8 hommes dont 5 Danois et 3 Norvégiens, a été sauvé par la barque « Magda » et a débarqué à Goîhem-bourg. Les rescapés ont déclaré que ''équipage du sous-marin a été d'une correction parfaite. Bergen, 17 avril. ~ Un vapeur a ramené 13 hom mes de l'équipage du vapeur « Lahore » coulé dana la mer du Nord. Un destroyer-torpilleur déclara avoir rencontré trois canots de sauvetage» appartenant à deux navires norvégiens torpillés. Un vapeur a ramené 13 hommes appartenant à l'équipage du vapeur « Leoaoro », coulé dans la mer du Nord. On annonce que le vapeur « Zéro » de la Wiïson. Line a été torpillé avec 180 passagers. Amsterdam, 17 avril. — La revue hebdomadaire « New Statesman » reproche au premier lord de l'Amirauté, Sir Edward Carson, de ne pas dire ia véri-c au peuple anglais au sujet des pertes occasionnées par les sous-marins allemands. Les révélations de l'Amirauté seraient de pures mystifications qui surpasseraient encore la mystification co.ossale qu a été d après le communiqué anglais, la fameuse ba taille de Gaza. Amsterdam, 17 avril, — Un journal hebdomadaire local déclare de source autoriiée qu'il a été convenu entre les gouvernements britannique et néerlandais, qu à l'avenir fous les bateaux amenant des vivres pour hommes ou animaux, ou engrais artificiels, seront examinés à Halifax. Ils ap devront point accoster un port anglais. Berne, 17 avril. — L' « Agencia American» » annonce de Rio : « L'on déclare de source officiella, que la saisie des navires aiiemaïKis, serait le seiJ moyen d'empêcher leur destruction. Le gouvernement aurait décidé de procéder à une saisie définitive des navires et à leur incorporation crans la flotte brési.ienne. » Copenhague, 17 avril. — Le ministère des affaires étrangères communique que le schooner danois « Unun » chargé de charbon, a été torpillé dans la mer du Nord, au cours de son voyage d'Angleterre à Aarhuus. Berlin, 17 avril, —- On se p.«tint dans les journaux hollandais que lé vapeur norvégien a Csœida * voyageant pour compte de a. C. f. R. i. B. » ait été torpillé par des forces de combat marines allemandes et affirment que ceci s'est c.rtainement passé hors de la zone de barrage. Pour démontrer combien cette affhmation est peu justifiée, il suffit de rappeler que le commandant du sous-marin allemand ayant demandé au capitaine du navire pourquoi il s'engageait ainsi dans la zone de barrage, celui-ci lui répondit : « J'ai cru que cela marcherait tout seul. » En tout cas, il a été constaté qu'en ces derniers temps, beaucoup de navires ci? la « C. f, R. i. B. » ont 'malheureusement été pris à partie, mais qu» c'est ds leur propre faute, car s'ils as quittent poist toujours voyager en toute sécurité. jréi'ïe de aàviies anglais, Du « Berner Tageblatt » : Le « Lauy Telegraph » annonce que ces jours-ci un vapeur de 13,000 tonnes, chargé de vianae et para de la côte occidentale de l'Angleterre pour Londres, a été coulé. D'autre part, un grand vapeur de la Cunard Line aurait touché une mine anglaise et aurait sombré. La publication de ces pertes avait été défendue jusqu'à présent par le gouvernement. DEFliCMtâ (Reproduites de l'éiiiiwn précédente.) La bataille ds l'Aisato. Berlin, 17 avril. — Au cours aes combats dana le secteur d'Arras et des combats d avant-postes qui se sont déroulés das le territoire évacué, entie Ar-ras et Soissons, h batail.e de l'Aisne sest décria-chàe sur un large front avec une vi.lence inouïe. Après un feu d'ecrasement ininterrompu de jour et de nuit, qui a duré dix "jours, les Français ont lancé leurs masses de troupes à l'attaque: Toutefois, malgré la mise &n Ligne de la pius torte artiLerie, malgré un feu destructeur de jours entiers, et l'occlusion au moyen de gaz, de toutes les voies dac-cis, itr J r&nçsis n? réussirent pas ;<.<opci er la percée qu'ils méditaient. Même le succès de. début par l'arti.lerie, tel que les Anglais l'obtinrent par un feu rageur de lîurs lignes de canons successivement augmentées, fut refusé aux Français à 1 Aisne. La où les tranchées allemandes de première ligne étaient détruites et devenues intenables, les ma«es assaillantes des Français furent attendues de pied ferme dans les positions situées derrière,, les premières et abattues en rangs serrés par un feu biea dirigé. Nos Iroupes qui ont combattu avec une vaillance sans égale, ont repoussé en beaucoup d'endroits les vagues d'assaut françaises, par des corps-à'-corpa opiniâtres à la baïonnette, à coups de crosses de fu-si.s et au moyen de grenades à moins. En certains secteurs, le champ de bataille est littéralement semé de Français tombés. Malgré tous leurs sacrifices sanglants et à part de petits succès locaux, en quelques endroits où ils parvinrent à refouler les défenseurs, les Français ne réussirent pas leur entreprise. Des succès initiaux dans la région de Soupir-St. Beaume, à l'est de Vailly et près de Loirre, au nord de Reims, furent en grande partie neutralisés paf des contre attaques. L'ennemi subit de ce chef dt lourdes pertes en moris et blessés ; au cours de co» tre-attaques dans la région de Vauxaillon, au nord-est de Soissons, nous lui enlevâmes 300 prisonniers. La bataille s'est également déchaînée à l'esi de Reims, en Champagus.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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