Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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18 oktober 1917
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s.n. 1917, 18 Oktober. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/vt1gh9ch3q/
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4ro® Année - N. 1097 - Ed. S £1111! SEM'T^flËS Jeudi 18 Octobre 1917 ABONNEMENT POSTAL^^ "S\- ^ '■ ' '>;„ "' . ^ ^ ^ANNONCES ^ On peuM'abonner toutefr-îs onur les PETITES^ANNONCES Ff.3.00-.Mk.2.40 Frl.50 Mk.1.20 1 o tiraoeTiïo.ooo Rsn^nâ m lonrn al dsofldiara iodé pendant p |"ïï£îSr^^v,Aî| Tl«A^"°-000 PAR JOUR « — — , - — « — — PAR -'°,JR Les bureaux du « ÉàîiUXSiLLOSS » se trouvent f^Ué DE LJ CASERNE, 33 ei 3d, à Bruxelles (près «le sa pîacs Asineessens) CONTE DU « BRUXbLLOiS » LE RECOURS EN GRACE Ayant été invité au banquet 0!"gati «é par son ami Tréseureux, à l'ocees on du baptême do Bon premier né, Plattesac en était revenu ton émêché. Le pauvre garçon avait fait honneur au banquet, et plus encore aux cinquante bouteilles de guéuze-lambic ainsi qu'aux deux libres de « vieux liassclt » que 1 s neuf invités avaient bus à La santé du futur défenseur de la patrie, auquel on ava.it donné les noms de Na. polcon-Léopoljl-A ' b-'rt. Vôre dix heur- s du s,)ir, .ont eu s jugeant avec regret, que les plus beaux jours sont toujours les plus courte, Plattesac regagna,t péniblement son humble mansarde, situé, au cinquième étage d'une vétusté maison de La rue des Vers, lorfequ'arrivé au coin de cette ni' , il se souvint iMU à coup qu'il avait, au matin, cassé eon vase d<-> nuit, t qu'il était prudent de se mettre en règle ave sa vesa.e av.nt de gravir les cinquanw-huit degrés de ea demeure; aussi îmita-t-tl sé'ane tenante le plus ancien bourgeois de Bruxelles en arrosant co pieusement .e trottoir, qu'en 1 occurrence, il trouva sans doute trop poussiéreux pendant le très ohaud mois d'août 1913. II y mit môme tant d«3 zèle, qu'à un moment donné, un agent de voirie surgissant de l'ombre, lui mit la main au oo)le+, tout en i'invitnnt à décliner s*-'s noms et qualités. Plattesac, qti était un excellent garçon, s'exécuta snns regimber, mais se demandant, dans i-j^i ivrtss?, polrquel nitxif un « die » put avoir besoin, au milieu de la nuit, de tant de renseignements sur son identité.Ah ! qu'il eût été j)lus simple si, à cette épo-que de passible mémo r, les bienheureux car. nets d'identité eussent existé! Notre homme n'y songea pas plus qu'à la guerre qu avançait à pae de géant et dont nous sommes actuellement 1rs spectateurs terrifiés et iTiiputssants.il y songeait même si peu qu'il était à mille lieue» de penser qu'il venait d'entrer feu guerre avec les réglera nta dj police, qui interdirent de se mettre publiquement en état d'ivresse et -d'uriner au ôeon milieu- «le- ia- me. pFattesaç l'apprit pourtant à s s dép'ns Ou s'entend.- -ii oond-amj *r à deux p'"!i' e de. 5 ;t 7 .francs d'amende, pkn- à 3 l'r. 75 pmr les trais : ce toi|t « pour ivresse publique et avoir déposé des ordures dane un endroit non autûri»j », disait ic jugement. 1+7=12; 12 1-3.75== 15.75. Quinze Irancs-sep-lantc-ctnq centimes! Cela représentait un peu plus que ce qu'il gagnait pendant toute un® semaine d-'1 dur "labour ch z un patron exploiteur et rapacû.Comment payer une telle somme? A quel saint S'adresser pntr le tirer d'ejjj-bârrae? La d-.-mander à son piton sous forme d'avance, il n'y fallait pas songer : celui ci étant un maître égoïste et impitoyable, aurait, en 'apprenant la condamnation, congédié immédiatement son ouvr er. Encore' n.oits pou-vaifct-il demander cette somme à " son ami Txé-Beureux, qui, peut faire les choses « côinaie il ' faut a au baptÊme de son fils, s'était mis dans les dettes pour six mois au motus. " Cependant, Plattesac lit- paru a ,=ou ami du malheur qui Je frappait. Homme de ressource qucsiqUe très--peu instruit, Tréseui-eux cont^ lia à soin &ni2 d'adresSef au Iloi un recoure en £râoe. L'idée lut acceptée- d'emblée. M;us com-jûtnt l'aire- cette requête; ni l'un ni l'autre ;Sk*«B éteint capables? Ayant réîlecni, Xrëseuieiix an' spùy.int qu 'il "existait quelque -part datis la rue' Haute, ' un tout' petit estaminet où, naguère encore, vu. •' mit chaque nBtm un hOfluitu àuq«U.l des gens «n péine d^'niaii-da.ent ccei. >1 ci qui, nioyên. âiant quelques sous, écf.vait des lettres", faisait ■ dea'requêtes, réd..geait des reçus, i'iatteste se rendit sons tarder auprès du providentiel' scribe public. Bientôt il se trouva eu présence -d'un homme d'une cinquantaine cl années; grand, maigi-o, i air nminbl.,'', ayant de longs cheveux gr.sonn.-int» et portant de grand;*, lunettes aux verres t.nfités d'eva t des yeux enfoncés dans lès orbite?; quoique vêtu d'une ra. /- dingote qu'on eût pu qivi.Uier de préhistori que, tellement cite était rapié.ée < t brillant** d?un» ccmche d - fjràitse indéfinissable,- l'homme portait «il cou un taux «cl très blanc ayant cinq a six- centimètres de bain, et aux poignets d>s manchettes à pis biet^. ' Ci rouges, dépassïtni d'au moins 6>x à sept .a-nttnrèU'es tes-manches trop oourVs de la redingote. Ce. singulier |n--rsonnag'- et r.t, jfésîs dans un C- «oin r&aé de-l obi-sui cabaret., devant une table lui servant de bur aii; t! Itimait une ci, garette de marque 6t s,-mbl'Dt co.upu;s-'r un doecier ou chercher un t*fte de loi dams un très grand t très- vieux twr"-d«u* î4i?qne page aiyaifc été additionné»* d''.:ii extrait <le. jounia!-où d'une annctatien à ia ma'!.. Il tourna»t '<v pageç rapidement, ?àm hop rCgaidf r dans le' livre mystérieux. Il regardait plutôt tu verrt r de .genièvre à- moitié vtdé qui *e ir^uvan devant lui, songeant prt>babiem«m que ,a ra-rete ^ sa clicfitèle ne ht. perm^ttitit p<is,çt'. •consoni-mer davantag>; ia.boi>«oit dont sa.n.i P.tui a dit 11 Donnez, à l'homme des b .'Kr/ite, ,f-pifitua:.«ii''s afin qu'il oublie son ch igr.ri <. Le s( nbe attribuait la cause de sa prfnarin <i art1 m à une Btagnation d»*s différewi.-! entre je p.iblic et .# loi et y voyait un nino:::'-1 ment d-' :n soc.été «uctwclie. ' A la vti<! de cet Str»- i mitmfHÙesqu •. PléU.e . èa«j ne put reten r uii mii.uveim ht. d' surpris'', •t'écrivain public l'ayant rem»t«pié. dt. av>-^payté au nouveau venu — Veuillez vous asseorr. in; sûr c.tt»; cha'se, «t ne soyez iti»pr*«yt>nné par !â vue d un uw-i £^etrat manqué,-qui n'a |>u «é défaire de& ha.bi * tudes èi préf.oire ;tçqu:s't au long cours des années) que j*«i dins les différente# " Çours d'apj>»l du Royaume-, tœord'où t'ai pu tkvr la hatvt'S esnéfiêttce'^'due -je tnet» mainte. I liant au service de ceux qui m'honor. nt de leu confiance. Plat te,sac écoutât son interlocutc-ui «ans ne comprendie, mettant ce manque de couiprehen siou sur >c oornpte de eon manque d'instrui tion ; puis, saçs«-yant sur le saège qui lu, aval été dé.-ign-:', il mit le magistrat au courant d sa détr»"?» tout en demandant à sa haute ex péri nec une requête au Roi. L'écrivain put d s nous, demanda des de tails circons.anc és sur ;es événements ayau precédé trt OUWiMie délit ; puis, après un ui.-ment de silence, il dit à son nouveau client : — L'affaire est assez compliquée, vu le déli d'ivreèso publique, aggravé ■ par o.lui d'un contravention aux règlements rifeisearut la me laliié publique. Cependant, je dois vous avoue que ma haute expérience dans le man.emen des fourches caudines de la Justice ,m a fa i i cm porter des victoires mesprées dans des en cjustonees bien plus diff.ciiés que celle pr« B< nt '. Vous pouvez donc aller dormir &ur vo d'ux oreill s et revenir dans deux heures, a< compagné de la somme de un fr..nc cinquani centaines poui les frais. Au bout d'une couple d'heures, Plattesac rc vint chez le mag strax écrivain auquel on ve«.(i de servir uae huitième « elamotte » à l'o.casio: Ou nouveau clietit qu'il vena.t d; faire. A c m'fiÔMtDt, le scribe était déjà dans un état voi s n de i'ivrcssf-', ce qui ne I empêcha pas de rt c^nnaîtai» immédiatement sou nonv au client auquel il rem.t, tontre un franc cinquante ce® tinies, le n-cours Cn grâce au Roi. — A!kz le portw de suite au palais, iui di l'homme à har.te xpérienc '; Sa Majesté « précisi.ment cli z Elle... - i'" .t/.Ooac s'exécuta, mais en route,, il copi le document-en . cas où <3- aurait de nbuyea btsôin d'un»? Ériipplique... Voici fidèlement r produit ce recours en g â »; auquel pas une v rgule n'a cté changée : Cire, En l'an de grasse HH3, le !) Août a 10 heur du toi r, sortant d'un ami qu m'avait inv-ht au banquet de. non pemicr né à l'occasion dt quel nous avions pris un ver dj trop, j'avai sans panser a maie, pissé dans l'obsctimté su la voix publ ique tn tic liant ma'heureusemen une maison que je n'i vais pas vu dans i'ot HCUrnré, moi f ncjiir iec|U<'lle j'ai été cend^nn pjar ,1a pp isop.fiu U'i'ntnaj-de Saint GUie» a 1 l rati»--. 75• d'aman-d,' frais omnpris dedans Cojnyio je suis un honnete homme et que j soîtfre d'une double hernie n'ayant jamais ét puni pat; aucun tribunal, que d'autre pare j ne gagne qu 15 francs par S"'maine, je vien vous demandez, très honnoré Cire, de nie fair gr^sa de oette timantiv avec promesse de ne plu rccoimanj-r. En a,tendant te plaisir dune je pense favorable* je vous pris C f d'agtéez me plus profous sentiments du re-pet avec lequejl. j'ai l'honneur d'eti'1' votre très tid le serviteur Fait !à .SaintiGilles le 25 août l!)13. iVicodtimti Plattesac. X^ns renonçons à décrire la grimace que du faire le sympsitliiqu ' M. Ingtfnbeck, le sccré "tiiire du Roi, en' Lisant ce modèle de iittéraïur iiiaro.lienne. Nour-; dirons simplement œ qu cous eu savons de science certaine, c'i si qu des semaines et des s'tnaJn s, payèrent saa quune j-éponsc quelconque n'arrivât ei qu« déjà le pauvre Plattetsac avaJt conini. nié p-a déoespêre» snicèifinent. Entrctumps, il étai ailé une dizaine de l'ois chez le scribe, qui u a vâit «fisse de ie consoler t-n conseillant la pa tience : - — Mous réussirons, avait dit tnvsrab«lut-il le Hïagiswrat manqué; maig vous devez patdc'n t.r. Je m'y eon n aie ;• plus ça dni-e, mieax èeli réuaeiïù. Allons, .inon cher, vous m paysz pa 1iûé\ elamotte ? Et Je pauvre Plattesac, malgré sa grand" pauvreté, avait continué de piyer au moins uii' douzaine de verres de genièvre à la réu&-it de son it-cours en gra e. Le mois d'octobre touchait à sa fin. Avec le jours sombres s'accumulaient devant les y, u: de Plattesac- les plus noires-idées devant 1< spectre de plu» en plus menaçant des qu.nz' lianes geptanitj-ciiiq centimes qu'il allât de voir payer bientôt. Un jour qu'il revenait à la maison, 1' cceur chargé de lourdes appréhensions, il trou va sur sa fable une grande enveloppe, porta n dans un eoiîr l'inscription suivante : (Jabint, du Roi. Tout tremblant d'émotion, il ouvr.t i< pli latidique, et lisant, il apprit que le Roi tu avait fait remise de i amende qu'il avait en couni.e. Tout heureux, il courut chez le tnagistra manqué pour iui apprendre la bonne nouvelle se promettant de lu. payer une d-nii-doiizair» d cl.amott-'s; car, se d sait-il, il l'a bien nio ri té. Arrivé d'Vant 1 fstamûjî^ où le senbe t naai ordinall'cmdrjt *>'<* assises, Platiime fut-extrêmement surpris de voir deux age nts de polie' traiaiint ver.3 le «. violon » ]e magistrat à hauti expérience, auquel une eu.te formidable avaij l'iiifr {«atlre la- notion des choses. — C'est dommage, se d t Plattesac, qn'ur homme si matruit et si. précieux sa mette-dans .je pjfréi?»-états ! Jog. L. LA GUERRE £9!Ki«Uli!^(SiS Officiels ALLEMANDS btiHL/ÏÏ, 17 oavàre-, (Officiel de muitij '■ 'i-e^.re as u xuent u l'ouest. Groupe d an me du îald-marechai ^nnéral PBEte heiitiei* ït, «pnreeht oe isaviers : En Flaruirn, h duel s'est élevi de rnnivtstfu hier depuis terrrtatre svbwee-gé >t.e l} Ytts pusqt^à lu Ljfit à uni' vigueur îiur.'t^u&iques 'iwiwtjUaftt ta xni.rév et sur tout lu front, ce matin, l'action u (trciuene s eau accise, a * «wepwon « gagvmenf* de reronnn..wuce, nombreux .également entre le canal ce La Jjassée et la Sear-1 /a?, l action c'mtbaHti «ît/e i'infanterie n'a yix tu heu. ' ùioupe a'arméo du prince impérial allemand : Le duel d'artillerie au nord-est de Soissons s'est étendu luer latéralement et, par momentst 1 tte tris violent, il-a persisté également la nui> Dans (a Uîmmpttyiie .>.:rixlenMt,&, dans <t„ Aiyonncs et sur la r i;'J, orientale de la Meuse, l'aeitOH d ir fille rte u revêtu de même une plus grande liolenee qu'en [ces derniers jours. Aviatioa : Dix avions ennemis tt un ballon capt.f ont été abattus hier. Le ItCuten-ant voit Bulow a abattu son 23e, et le lie u ce liant Bœhme son 2Gc 'adversaire au coins de la lvt>\e aérienne. Dun-kiïjjUe a été attaquée une fois de plus p<ir nus av rite ors a l'a%de 'le bombes avec des résultats incendiaires c-inskiti». En yuise de représa l/Çs pour les jets de boni, be.s s,ur des villes ouvertes aile momies, noihS avons jeté des bombes sur ta ville de .\'a,tci/ située dans le terrain d'apéradions français. Des incendies assez imporUnds en ont résulté. Théàlre ce la i-ueïie à l'Sst. Les forces ennemies i/ut résistaient encore sur la presq u'île de Su orbe ont épé maîtrisées h.e> par nos troupes, /,'ïle d'Oesel se trouve ijnsi complètement en noire jjossrssmn. Le bu. ttn augmente, /'lus de t .100 prisonniers ont été omeius hier. A u nord d Oesel et dans le y<d]'* dt Riga, nos forées namdev ont soutenu avec des contre-torpilleurs et des canonnières russes des combats qui s ont terminés à narre avan~ tage. Nous n avons pas e.prvuré de fVirtes, tan. dis que le.* navires ennemis furent forcés de fa te voile.far1', l'hmeurs dirigeables Ont jeté <igs bowbis sur Pernav; de grands invendue & se sont déclarés ci. Sur le front continental, la aie lté combattit ve s'est cousidérailenii vt ravivée en jiliïsieurt endroits Des détachements de patrautlle? rys-qui s'avançaient ont eié d s perses. Front en Âiiacidolne. l'as d'opération* de eoiûbat pr''sentant une c<' ta ne envergure. iJERLi.X, ip .el-'bre. — OfftcHl : For e activité d'artdh'n en Flandre, non su lne jusqu'ici de combats d'infante ne. .Voies progressons sur ta pre nu Ue de buorbet 1100 pr son/,ter* suppléiuentu.^^. mit ft-é amènes. t>ur ïf&r. BENI IN, 1 . octobre. ! Officiel.) Nouveaux succès sous-mar.ns. Le « U-36 », commandé par le lieutenant-capitaine. Forst-niann, qui a fait brillamment ses preuves au tours de ces crois a-nuées de guerre, a coûte, 'parmi d'autres suicès, dans le' détroit de Gibraltar, cinq ifipiùrs pré icux de jilus de vingt mille tonnes d jauge brute totale, notamment un vapeur armé anglais, le «.Vertv men», jaugeant brut 3,862 tonnes: le aAIercurlu», jaugeant brut 3,847 to-nnts; l'wAhnortt», jaugeant brut 4.3S5 tonnes; le \iNucerïa», jaugeant, brut 4,702 tonnes, et le vapeur jceyjiiais «îllkosa-Muru». jaugeant brut 3,556 tiennes. Les navires anéantis au cours de tes îtuts jOu.'s ékaitiat'chargés ensemble de 31,000 tonnes de ch :r!)on,do'it plus de 25.000 tonnes étaient destinées aux pro-vi ion> d'il v'r. Miss au point. BERLIN, lo octobre. tOfficil.) Nous (rpprewins de source autorisée : I) Le commun.nue russe Ou 14 octobre signa le la perte d'un pe.lt croiseur allemand et aU quatte lorpilteurs. Il résulte du lomniumqUe allemand que, jusqu'à la date du 16 octobre, a ■part «eu* onyeun de pêche destinés à relever des mines, aucun navire de gitèrrt ayant pris p"rt à lerpéiiît un contre 0<isel, n'a. péri. Par t outre t un pe,ft vu peur-truies part a touclie' une ■mine, sans que nous aijtons à déplorer la moindre perte t w tiôaiines d equipage. 2j La perte de deux toipilietfrs tUiemanda dans le Kassar-Wik, signalée par le communique officiel russe du là courant, est tout aussi niexucte. le d<stroy,r «6'rom», clipturér par ■nous, a chaviré. AUTRICHIEN VIENNE, lb odobie. — Officiel . 1- -..t.e ue ia tiUfci.o t. l'est ot, eu Albanie : De. notre co é, rien à signa er. «. jlt'i* i-i < in ^lit/Il \ Sur le hii»l--j,l/:ieau de. Bainsma-lleiligen-(Jt.isi des attaques tsolecs des Italiens ont cchouc. Sur ,« Monte San Gabneie nuus avons dctru.t, au cours d'un cvmbai de grenades à nulm des owvricyéh prcjjuratotres de certains détachements tnnenh*. 14JRCS CONSTAN'RNOFLE, 15 octobre ; «iOiii u<i dUia. . Nos pt» rouille» ont ramené quelques prison riieis. .iont du ciiiaca^ë : Dans le secteur de l'aile gauche un ai.lâchement ennemi a tenté un coup ae 'vUhn contre . nos iriinch'é's. Il fut /epuusré. Sur tes autres fronts, fra-s d événements eg-■ »<'nt e 1. 84JLGAft£S .SOFIA, 15 octobre-:, iriont eu Maccuotne : Peu. d'artlllur.-e animé <Itins le secteur des lacs,-dans la b"Rvle de la IJerhti rtr sur 4e' Do-, bropi'i-ji'. A ci'itiif.e. ■ animée d artillerie dans la vaUe*: de la St'^u ma. ,-t l'ohest du Do mm ne-tnn*é< aérienne ammit: 1 ne de- j>ciorouscha : Dan» lt "<> sfndjë de TulcCt) feu aminé d ai-t llene. < n ion détachtmen-rrèeomùt xsancg qu) fntatf de <-apfifncltvr ai i nhujl'-n dV plu mcuis petits Vit*««;</\t.r de Ut ripe droite du -U» n'Ubr, au nord du « Uayt de Parkri'sch!,'a'été di p rst pir notre /ta. - FRANÇAIS . PARJS m o< totjre, {Off n.el àe 3 h.p.m.j - Sur.le-front /.le l'Aime. aft'Hrité. motiii ctrdri- dt des deux artilleries. A ous avons réussi deux coups de mai il sur les lignes ennemies, l'un à l'est de Reims, l'autre en Argonne dans la région de Boureuûles. A os déta hements ont de ruit di* nombreux abr s et ramené des prisonniers Sur la rive gauche de la Meuse,nous avons repoussé une t/entaiive ennemie au nord de la côte 304 Sur la rive droite, la lutte d'artillerie a été pàrticult renient vive dans le «cc-reur du bois aes Vaurieres. Nuit calme partout ailleur--. Aviation : De» avions ennemis ont bombardé 1 ette nuit Dunher.jue. Ni victime ni dégât nia-tt'nej,PARIS, 16 octobre (Offic.d de 11 h.p.m.j Sur le front de l Aisne, ajrrès un vif bombardement, l'ennemi a lance plus.eurs coups de nui'in sur nos positions au sud de Courteçon. l>. n a réussi qu a prendre pied dans un de nos postes avances, d ou nous lavions rejeté aus-sitct. Lue autre tentative au sud d Ailles a égalemen t échoue. La lutte d artdlerne s est maintenue ^rès vive toute la journée dans fa r< g ion des plateaux. Canonnade mterm ttente sur <e reste dû front. isUS siï P ET liOGRAD, 15 octobre. Au fruit., de la Baltique, le 14 octobre, les cOu.ba s pour la possession d Oesel o n i continuf. û'apres dis informations du 13, Arén-s-burg n'était pas encore occupe, iapres-m di par £e-nneint, dont les avant-gardes ont été aperçues .1 0 ou o verstes ue la aille. La flotte en-. nemiC et ces for, e.s aertt nnes ennemies ont, appuyé enerijiquehient les troupes de terri: en canonnani l'île du, nord et du sud. Du cote mé-l 'di n :l, un délai hement escorte dt torp.lleucs et de pêche mines, ainsi qu'un croiseur ennemi mit ten.c de forcer t entrée du détroit d'Irbeu. . L»s pép.étration Adierieurc .de la potte. ennemie, dans '.e golfe de Riga, a été ernp chee jKir le t u du notre artillerie à longue portée «c l'île d\.esel. Le groupe septentr.onal de la flub.e • ennemie a divise un détachement de torpilleurs qui a repoussé nus troupes d éclaireta-s entre les des de Dagœ et d Oesel, où elles se joignir. nt à notre /lotie qui engagea ensuite le combat, a la suite duquel l'ennemi se retira. t n troislime groupe de nav res dt guerre ennemis .compose de croiseurs et de torpilleurs s'est, approché l'après-midi de lu partie sud-oues* de l'île d'Oesel et a ca-nonné la partie la moins importante de la côte. D..ns le courunt de la journée, des sous-marins ennemie et des i,.i ( 1de 'guerre ont é»è signalés en d >!titres p.■Hits de la Ba.tique. PETROGRAD, 10 octobre. f.Qffyiel de l'.A-m r.ulé.) Le 14 octobre, à 4 heures de l après-midi^ notre détachement de patrouilles, composé dé 4 torpilleurs et de Z canonnières,.a élé^eanonne en trui/ersun-i, le détroit du CJiien (Sulosuudj, par des navires de grand coivbut allemands se trouvant à la côte à l'ouest du détroit, Notre torpilleur uGrom» a subi de fortes avariés lin. ipéd atemeni après, 12 torpilleurs allemands du nouveau modèle, escor.cs et couverts d autres, .pénétrèrent d travers le feu des navires de. yrand combat dans le Su Insu.nd. Notre déta-chem nt de patrouilles accepta le (.ouib<il, au courti duquel la cario .jiière cuirassée uChrabry» pi it deux fois en remorque un torpilleursous li' violent feu ennemi. Les autres torpilleurs couvrirent l'opération en entretenant un jeu acharné avec l'ennemi, qui braqua -jpaiticxU'.èn. nuiit son feu contre le «ÇHraory», le. uGrom» et la canonnière «Neord» ( ! j. A près que tous ses canons eurent. é,té mis hors d'usage, un violent m endie se déclara à bord de, cette dernière. Lis cordages de lemorquc se brisèrent et peu après 'le navire sombra. La canonnière euira^sec <1Chrabry» s'apprnitùi'de' noiieeuii du torpilleur «Groin», en dépit du feu v oient", et tenta de le remorquer, sons y réussir. La ma jeure .partie de son équipage pugfâ ensuite sur te «Chmbry», tandis qw le torpilleur çoidait. Le •.iÇJirabryn ouvrit un feu violent, et cqida un. torpilleur ennemi. Bientôt d autres torpilleurs ' v tirent à la rescousse et les navires ennemis rebroussèrent chemin. Nos pertes en autres nu. ares sont insignifiantes Le commandant de la flotte.a pu constijtei la persistance et fa vio-i lence de notre feu, ainsi que la ré.iMance de nos canonnière» et de nos torpilleurs, notamment celle dt la canonnière eu rassée uChrabry», de lu canonnière ctChuiinecz» et des tor-jriîleùf» uSab'ijko», <1 Pobaediiël» et uConstan-cfc'fî derniers notamment ont eu à sujqnrr-ter tout le poids du . omb.at contre l'oetversai-re, supérieur e-n nombre, .lux dirès de témoins, dfiux torpilleurs entif-m s ont été coulés et deux au res ont été série alternent endom. mAges. L'ennemi ne fortifie constamment sur l'île d Oesi'l. Des nouvelles inquiétantes nous parviennent au sujet de la situation des batterie,^ près de Zc.rei, et sur la presqu'île de Su orbe t qui barrent T en.rie (lu golfe de "Riga. ITALIEN • ROM E, lj oc 'obr . Otficd : Sur le hou4 du l'reritm et en Carinih.e,grant( et efficace activité de nus -patrouillé» dé recon-îca *siiu<e D<'s. troupe* autrichiennes ont fente d'attaquer le //<>»-*»" AUa (vallée de Ldyatma,/, lies ou% att..*i tenté de prftilare. l'ot/ehsive dans la vallée, d'Àfià èf sur le' mont iïrariidâ ( vallée te Fè'ltïf; leur, attaques't>n échoué. Le (ont/ au tro, 1. des A{pe..' J uiiennes iM>-lents combats locaux d'enfanter.è. Sur les ver: sont». i/téridiijn<*u.i. du nio;»! Erimbon, nous ■tVttns fait quelques pi h-nnnit i'\ grâce à un Ç''Vp de mu iu f rue lie u e. Entre . iSiistan.j'Ct/iC'S'élp, nous avons pénétré dans ta pusiturn ennemie et*fait des prisonu.ers. Dan s tu oailée de Îireslovizta, de' es patrouille* ennemi», protégées pd un 1 ■uilt'tii. Jeu de cunoiis^ et de mitrailleuses dé r lydnctît. -r surprise, < ul ,mtty.è jusqu'à pro^l. 'Hiité-de nm'l jf»'*v eltài ont ét» itise-s-en' fu-de. l'+îs de tfibavae, -mie*. oPaque ennemie'préparée -ftar ttn tetu-d'aritUene*embr'issiint VoUest ■ de' pl.ontl-ir jusqu'à la mer-.# iU nCw.tetlirmi.br't-sêcr ' A cet endroit,- le.% .•! utrichiens-r -ont mtssi. ' laissé quelque» prisonniers entre no s mains. ANGLAIS LONDHES, 15 octobre. — Officiel : La nuit, l ennemi a violemment bàmlardi nos post ions établies au sommet des collmes situ es au sud ae ilroodsemde; d n'y a pa» en d att .que d'info terie. Au. cours de <heureuse attaque quelle» ont pionoticee hier clprts midi au sud-est de Mon-cuy lé-Preuc, tes troupes des comtes, de lest de i Angleterre ont fan 35 prisonniers et se sont empnées de 2 m truilteuses. Deux cents Alle-rnantls environ mit été tvés par nuire infanterie r. »ept abus ennemis détruits par nos ex-p ouïs. Au tours •/ une uuire attaque efficace pro-noncée hier son au nord-est de lioneux par des .troupes du sud et du ce-nt/e de l1 Angleterre,un certain nombre de soldats ennemis ont été tués. A ou« avons détruit des abris et fa^t 12 prison-nier».t. s rapports complémentaire» signalent que le nombre des prisonniers restés hier entre no» mains au cours de l'attaque prononcée au sud-est de Si ov.cny te Preux s élevé a 65 hommes. piniH lesquels Z fftd rs. i, n aet tchenietu ennemi a èpc rejeté la nuit dernière a l'est au bois de Schreusbury. Sur le front de bataille, les deux artilleries sont toujours acl-ves. Le feu de l'artillerie en-. iiemie a cte plus violent, dans tu journée dans le» environs de Lens et dans le se.}.eur de Nieu.■ pot t. LU N D II ES, là octobre. — Officiel de t'ar-iiieè d Onent : Des troupes écossaises ont dirigé une heureuse attaque contre te village d llamondost situé à 5 vers tes au sud-ouest ne Seres. N'ous avons favt 143 prisonniers et capturé 3 mitra lieuses. N "s p tries sont mai m s. Sur le front du V'utdar, violente canonnade .ennemie. Au eticl-ouest du lac de Denran, les '.-i nnlai» ont attaqué des positions ennemies. Nos aviateurs ont lanST'de» bombes sur un dépôt de munitions établi à Ccstovo et sur un t oin qui entra.t en gare. LÔ'A DlfES, 16 octobre. — Officiel de l'A-vitrau'é : Le aragutur de mine» « Bagoma », fortement en retard, doit être considéré comme étant perdu cirps et bans. Le croiseur au.iliUi.re armé « C/uHii-payne » a été torpillée et coulé; 5 officier» et 51' honir me» 6vt pen. lleraseres Dépêches A *a de» t^ciMutuMCd. - Lcndaes, 17 oct. — Les projets d-e loi soumis à ,kI Chambre des Communes sont très nombreux. En premier ki u, il y a un projet de réforme el< c-toraje démocratisant ocm*derabl<e-nicnt, ie mode de vote actuel. Ou s attend d'au, tre part, tiè» prochainement^ d aprèt. ia « Gazette de Vos-s » ,iors du vote d. s nouveaux crédita de guerre, à deux déclaration» importantes. au sujet de la situatiom de ia, guerre et en même.temps au sujet d» 1 attitude des Aillés concernant la question de ia paui. tteuarqueineat a.ve^a^c,. uatt»-. i U'Oesei. U iinprwjotOii uufcâ ;w> i-ajiisS. Luga.no, 1/ oecooxe. «— joe muii» circule à Lojiiu'eo, a »j..-ies u.vv' viept/Ciie uu « bccci.u »} »iU Une oitutu.o wiu« les noitcs tcuciiicuiuo et .lusse, se iiviera.it .e-n ce moment; jxcieu&ai a taivoyp un messa^o teiegrapjtuvjuo a ia ..oteo ou il ciit ijue ie moment ust Vuui «le urne ie ^■juo 0iaûu îice "sur r uutei ue ïa p&crie^ Liant" uoiuie les réédites «uiicute* ue jxton* scatn, ue viOoig et u iieism^ioas, on eotiaie comme impossituc une oi-eruuve de ia nette * ufise. ueneve, J7 oetoore. — Un inan-ue de Peuo 0i»ui aux journaux pansiens ijne la lapide occuapatâi u Ucsei e.. ua^oc ucn ttc buée a i mdiscipvjie lie .a uotte russe, jjjés au-tôi'iveo 1^111-ui.eo ediuhueTent, ia Sjl'tuauou eoniiiiè tï'Oo L, occ-up.iuc.ii eompsete aes Ueux ires esc une brève qùeâtido ^ jouis; icâ aiieibanus eecupi-iont piouauieiuciH aaejbî ies nés :ue Wo-tftis et e.e juowi. a i-'ciro^rad règne .une panique passagère *8» .gaies-.; sont a.f>.siege.e« apr eus» oMuames de personnes qui veinent fuu vers i in teneur ue- m, Russjç ; tes bruit4> d evacuatioiL ue r eii ograu sqnty contestes par le gouvernement. Stockholm, 17 octobre., — Un maj.ii.fo de iîèibii^giors : La nouvelle du uebarquemeut des Aliemànds sur Oesel s'est- repatittue-com-'me une traînée ue pouore crans wftite ià Finlande. A coté d'une tension iievreu.se.le sentiment qui domine, c est i^ue 1 nouie qui décidera du so.t ue ia iuuanne va sonner.. Depuis samedi tes trains paruuit vers Petrograd sont Dondés de J< us.:-*.-!- et de fanui'ies d^ soldats, ijui prennent, ta fuite. A ia gare, il' s'est déroule .'es scènes inù-escnprébies. Le coui-mandant de la îort'este de Sveabofg a ordonné l'évacuation immédiate du tervitoiro de la torlerésse pour les civils, lin raison de la crainte générale de graves émeutes parmi les troupes russes d'oc<-upation lors de leur retraite -éventuelle, il se constitue des gardes nationales dans les villes. Londvée, 17 octobre. — Du " M.orning l'os tu : La manœuvre allemande a été exécutée dana oes ixjndi.tion-s favorables, l^a « jSJowoje Wre-in a* » dit qu«' la force principale de la flotte j».ssf d e)a Balti<jue est stirUxit occupée par le.» discussions politiques, en dépit de tous ies, efforts des officiers. L'entreprise allemande a été soigneusement préparée. Les Allemands avaient minutieusement relevé la position de toutes les batteries russes et la répartition des troupes russes. La pr^ss' française. Betne, 15 oct. — La presse française montre la plus vive inquiétude au sujet du débarqu-c-tin-iit- d'*3 troupes allcniandcs sur l'île d'Oe-*1.Le « Petit Parisien » était : Cette opération cousin ae une menace directe aussi bien peur ie -frpafc russe en Livonie que poui' ia sécurité de-l'Enthonie. Le-a Joui nul » demande ei l'offensive est dirigée oo-Rtre PéUt.grad et -estime qu'une-action à-l'i nUce du golfe de F nîande. ese inévitable. T^a «. Liberté » déclare . Malheureusement, on ne-pe^ut compter sur les ressource» de piei-re de la Rusei?, pour paralyser les projet» de l'ennemi; ka extrémiste» sont puissante, et la flotte auesi bien que l'armée sont désorga-ikisie». *

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