Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 29 Mei. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 02 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pz51g0km7x/
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3™* Année - N" 601. Ed. B CiMQ CEITIHES Lundi 29 Mai 1916 ABONNEMENT fOSTAL, Éû. D Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Lea bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que de? abonnements 'i RIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Jakv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octou Ou peut s'abonner tôiiteWs pour te» deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Ff- 3.00 - ^ 2.40 —-1.50 - «k i .20 o- TIRAGE : 75.000 PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 2.00 Nécrologie 2.00 Annonces commerciales . 1.00 » financières. . . 0.-50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.20 La grande ligne 0.50 TIRAGE : 75.000 PAR JQUR —— 1 ■ JobimI Quotidien Isdfeandant a -5^• g:-E Î3LW-'W «***** . .-r<vwv ~ -~,rr ve<5- y Derniers Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 2 s mai. — (Officiel de midi) : Théâtre de la guerre de f'Oaest Des détachements ae reconnaissance allemands ont pénétré dans les iiTjues ennemies en pluseitos endroits du front pendant la nuit, tn Champagne ; ils ont ramené prisoti-îiiers environ 100 Français. A l'Ouest de la Aie use, l'ennemi a attaqué <*nus positions du versant sud-ouest du Mort-Homme ainsi qu'au village de Cumières, il fut partout repoussé, en subissant de grandes pertes. A l'est du fleuve, un violent combat d'artillerie a régné. Théâtre de ia guerre à l'Est Vas de changement. Ln avion russe a été descendit dans la région de Slonin dans un combat aérien; les occupants, deux officiers russes,sont faits prisonniers.Dans les Baikaas Bien d'essentiel ne s'est -p<i~sé. Evénements aériens BERLIN, <17 mat (officielj. — Vans la nuit du 2ô au 20 mai, une escadrille d'avions allemands a jeté de nouveau des bombes sur ta station d'aviation russe l'apenholm, située sur l'île d'Oesel, et y a obtenu plusieurs résultats portant .pour la plupart,dans les halls mêmes. Malgré un violent bombardement, tous les aviateurs sont revenus sains et saufs. AUTRICHIENS I IEA NE, 28 mai, — (Midi) : l'heâtr® de la guerre russe. Rien de nouveau. Théâtre de ia guerre Italien. A os troupes se sont emparées de l'ouvrage blindé de Cornolo (à l'ouest d'Arsiero) ainsi que dans la région fortifiée d'Arago du barrage permanent du Val d'Assa (au sud-ow st du Mont Interrotto.) Théâtre de ta guerre Sud Est. A la Vojitsa inférieure, des escarmouches avec des patrouilles italiennes. Situation m-çhangée.1 1F.NNE, fîZ mai. Théâtre de la guerre italien. L'ouvrage blindé de Casa Uatti, appartenant au groupe des fortifications d'Arsiero, le barrage des routes, immédiatement au sud-ouest de Bacecirola, est en notre pouvoir. L,e lieutenant Albin Mlaker, du régiment des sapeurs numéro 14, a pénétré avec ses soldats dans l'ouvrage, au mépris du violent feu de part et d'autre, a fait prisonniers les sapeurs ennemis (fin ont voulu faire sauter le fort, et a capturé ainsi S obusiers blindés lourds indemnes, ainsi eque 2 canons légers. Au nord d'Asiago, nos troupes se sont emparées du Monte Moschicce, situé sur la croupe, formant la frontière au sud de la vallée de la Sugana et ont poussé en avant jusque sur la Cima M aura. Le nombre des canons conquis dans la région attaquée s'est accru à 284. Au Monte Sief et Ern des attaques ennemis ont été repousseés. Tlicâlre de la guerre Sud Est. A Feras, les Italiens ont tenté de rançonner les localités (qui sont situées sur la rive nord de la Bojusa; ils furent chassés par nos patrouilles.FRANÇAIS PARIS, 27 mai. — 3 heures .1. P. M. : iSur La rive gauche de la Meuse, hier en fin de journée nos troupes ont attaqué le village de Cumières et les positions à l'ouest. Apres une lutte acharnée nous avons pénétré dans la partie est du village et e/ilevé plusieurs tranchées ennemies au nord-est de Cumières. Un violent retour offensif de l'ennemi a été impuissant à nous déloger des positions conquises. A l'est de la côte 30.'/ nos grenadiers ont réalisé quelques progrès au cours de la nuit. Sur la rive droite une deuxième attaque ennemie a été déclanchée hier à ti heures sur nos tranchées aux abords du fort de Douau-mont et a été complètement repoussée. I.a nv.it a été marquée -par l'activité intense des deux artilleries dans toute la région au nord de Verdun. Aucun événement important sur le reste du front. —PARIS, 27 mai. — 11 heures A. P. M. ? Au sud de ia Somme un tir de concentra-tion de nos batteries a détruit plusieurs abris de l' ennemi et endommagé ses tranchées. En Champagne grande activité des deux artilleries dans les secteurs de Ville sur Tourbe, Tahurc et Navarin. Vers G heures de l'après-midi l'ennemi a dirigé une attaque sur nos positions cL l'ouest de la route de Navarin et a pris pied dans quelques iietits postes de notre ligne avancée, d'où nos contre-attaques l'ont complètement rejeté. Siur la rive gauche de la Meuse, lutte d'artillerie et d'engins de tranchée dans le bois d'Avocourt et dans le secteur de la côte 30.'/.. ■ Au sud-ouest du « Mort-Homme, nous avons enlevé quelques éléments de tranchée et fait une cinquantaine de prisonniers. Le nombre des prisonniers capturés au cours de notre attaque sur Cumières se monte à une centaine. Deux mitrailleuses s'ont restée( entre nos mains. Sur la rive droite le bombardement s'est maintenu très intense dans la région Ilaudro-mont-Douauniant. Bans Ifs boyaux, au ri'/fd- ouest de la ferme Thiaumont, nous avons réa Usé des progrès sensibles au cours de la jour née. En Woevre, bombardement réciprocité dan. les secteurs nu pied des Hauts de Meuse. ANGLAIS LOS .ORES, 20 mai. — Pendant les der fil ères 2.} h'ures, presque exclusivement de. combats à coups de mines et canonnade d'ar titlerie. L'ennemi fit sauter pendant la nui une grande mine à proximité de Encourt sans que celle-ci causât des dégâts. Les opéra tio-ns souterraines se poursuivent dans le cou faisant saillie près de Laos; pendant la nui des explosions p'us ou moins fortes et ut bombardement réciproque, y ont eu lieu Nous avons dispersé à Sarre tivcc nos canons à longue portée un détachement d'artillerie Aujourd'hui, nous avons assailli les tranchée, ennemies de Mamétz. Dans lu nuit nous avons soutenu un vif combat à coups de bombes l l'intérieur des tranchées. Au nord d'un, coit, saillant d'Y près, un combat d'une durée d'. 25 minutes a eu lieu avec un détachement ennemi de couverture sur un terrain, entre le, deux lign's. L'ennemi fut repoussé dans set tranchées. RUSSES PETlîOGIL'i 1), 20 mai. —- Bans Ici régior du lue de IViesnijeu et au nord de Tschem3 nous avons fait échouer par notre feu, dei tentatives de troupes ennemies de s'approche1 de nos tranchées. Sur le restant du pont, k situation n'a ]ias subi de changement, ITALIENS ROME, 20 mai. — Dans la vallée de la La garina, l'adversaire, s'obstinant à ses attaqua fougueuses contre nos lignes entre l'Adige e, la Vallarsa, a subi hier un nouvel echa sanglant Après tes préparatifs habituels de l'artillerie, l'ennemi a lancé à l'as■ s eut contre le Cogni Zugua et le Col Bu oie d'épaisses masses d'infanterie, qui ont clt anéanties 'par le feu précis et calme de noi courageuses troupes. Entre Valiarsa et Pos.iïa, l<i situation esi inchangée. - S: -' * ~-i3e*eiiTr~*f : i' ist'T?** ' - làùM, poussé auparavant une attaque,nos troupes oui évacué une position avancée sur l'aile droiti de notre ligne à Asiago, à la suite d'un t'u combiné et violent de l'artillerie ennemi. L'adversaire a attaqué hier nos positions si tuées à l'est du Val a'Assa. l.e combat a duré pendant toute la journée avec fortune changeante, et n'était pas encore terminé au soir Dans la vallée de la Sugana, l'ennemi t attaqué, dans la nuit du 23 au 24 mai, à plusieurs reprises le Monte Civarone; il fut ton tefois constamment repoussé, en subissant dt graves pertes. L'ne de nos colonnes, composée d'infanterit et de chasseurs alpins a refoulé l'adversaire dans une brillante attaque prononcée par sur prise, des versants de nos positions situées sut la rive gauche du torrent de Baso. Sur le restant du front, l'artillerie ennemu a continué son ;iu habituel dispersé. Nou-avons repoussé de faibles attaques, diri gées contre la vallée du Boite supérieur, con tre la hauteur de Podgara et contre le sec H u. du Monte San Michèle. Des aviateurs ennemis ont lancé des bom Les sur C'altrano, Thicne et l.atisana, quel ques personnes en furent victimes, et de léger dégâts matériels jurent causés. Une de no escadrilles du type Caproni a bombardé les po silions ennemies entre la vallée de la Tarra e le Val d'Assa. Sur le Karst un de nos aviateurs a forcé,su-, la hauteur de Kostanievica un cerf-volant à ui atterrissage rapide. . i r Dernières Dépêches Les maladies dans l'armée russe Stockholm, 28 mai. — Uïi congrès de méde cins a eu lieu à Kioff, bous ia présidence di commandant de la ville, dans le but de com battre Lee maladies Vénériennes. Un Ifiafa tableau de l'état de santé dans les territoire d'étapes russes y a été mis à jour. Alor3 qu'en temps de paix se produisait peine 2,000 cas de syphilis, il y en a eu pou 1915 seul 20,500. Au cours du premier fcrimet tre de 1016 on en a constaté déjà 11,000. Un médecin annonça que l'influente de mauvaises maladies a décimé l'armée et la ma rine. Le nombre de syphilitiques russes qui s trouvent actuellement dans les hôpitaux es évalué à 900,000. Lee maladies parmi le troupes sont cause du mauvais état de saint parmi la population russe dans le terri toir d'étape. La situation aax Balkans Budapest, 25 mai. — D'après 1' « Utro de Solia, un conflit militaire entre la Bulgï lie, la Roumanie et la- Grèce est exclu. D'i près des communications ds cercles bien, ir formés», l'espoir que les voisins neutres d la Bulgarie désirent réaliser leurs aspira-tior nationales avec l'aide des puissances central* n'eet pas injustifié. Pertes françaises La Haye, 28 mai. — Le « Times » annoi ce : Des 20,000 instituteurs français appel< s eus les armes, 2,600 sont tombés sur le cham de bataille tandis 7,000 ont été blessés. L'éo( le des Beaux-Arts a perdu 133 de ses élève que 6.00 ont été blessés. Séance secrète à !a Charabre française Pans, 28 mai. — (Téléar. de I'Ag. Havas). — Bien que la Chambrg ne tienne pas séan-ï ce, il a régné hier dans les couloirs du Palais Bourbon une vie intense par suite do la proposition de plusieurs députés, demandant que la Chambre tienne une avance secrète atin de ï discuter des questions concernant la défense nationale. Une délégation de groupes.de la ; Chambre questionna M. Briand à ce sujet, et , celui-ci déclara-,que Jo gouvernement est d'accord en principe, que les séances secrètes sont : prévues dans la Cboigtitution.il est cependant : d'avis qu'il doit dépendre du gouvernement 1. de décider s; les séances-secrètes sont nécessaires et quelles questions y doivent être die-; entées. Le résultat de cet échange de vues a été, qu'on s'est nâs d accord en principe. Les ; députés ont été également unanimes à penser qu'une séance sécrète ne pouvait être décidée i qu'après entente avec le gouvernement. Les restrictions, soulevées par M. Briand, quant-: aux modalités ont été approuvées. Finances ; n jlaises 1 Londres, 28 mai. — Le lord trésorier à l in- • tention d établir un impôt spécial sur !e revenu de 2 sheKings par livre sur les valeurs américaines dans le but de favoriser le trans- - fert des valeurs américaines se trouvant entre les mains des partieujiers - dans les caisses de r I Etat. Réclamations des mineurs Londres, 28 mai. — Ru cours des pourparlers de l Ofrîce du commerce avec le Comité exécutif des mineurs du Sud du pays de GaEes, ceux-ci ont exigé une augmentation de salaire ; de 15 p. c. à partir du 1er juifret. L'agitation des Irlando-Bméfica us Londres, 28 mai. — L agitation grandissante 1 des Irlando-Amérkains contre l'Angleterre, cause une Inquiétude de plus en p'us vive, au moment, où M. Roosevelt est très préoccupé de sa réélection et où il devrait s'efforcer de gagner à sa cfittse les suffrages des Ir'ando-Hméri-cair.s. Plus de 200 membres du congrès à Washington ont manifesté uvertement leur ré- *—:fïon i ;' -- I n <? ' - - ; - f j ' - n cttt' r»n Irlande ; le président devra forcément tenir compte de cette situation. Ce serait aussi la crainte des Etats-Unis qui empêche l'Arigie-terre d'écourter le procès de Sir Roger Ca-sement et qui l'a décidée à soumettre son cas à un jury régulier de Londres. - Les Mnéfices des compagnies de navigation et la cherté des vivres Londres, 28 mai. — Le « Daily Mail » annonce que le député flnderson compte attirer l'attention de M. Runciman, ministre du commerce, sur le t'ait que la « Wliite Star Line », après paiement de 50 p. c. de taxe spéciale sur ies bénéfices excessifs, accuse encore un bénéfice de 1,968 285 liv. st. et qu'elle a distribué à ses actionnaires un dividende de 65 p. c. AI. ilnderson posera cetle question : « de pareils bénéfices ne constitueut-iis pas un des facteurs de l'augmentation de 50 p. c. du prix de vivres » et il demandera au ministre « s'il compte faire des démarches pour organiser la navigation commerciale sur une base nationale, en payant aux propriétaires de navires un prix convenable pour i'usage de leurs navires et en instituant une commission de navigation composée d'hommes d'affaires et de délégués ouvriers, afin de réglementer les ser-c vices de transport au point de vue d'efficacité et d'économie »• Les armements navaîs ces ilmérsca'a^ 1 Londres, 28 mai. — Le * Daily News » apprend de Washington, qu'il est à peu près certain que le congrès votera un programme de constructions navales portant sur une période de cinq années. Tous les ans, la fictte serait renforcée d'un nombre déterminé de navires, des types les plus différents. La difficulté es-1 sentielie résiderait actuellement dans le manque d'équipages, il deviendrait chaque année de 3 plus en plus diiiiciJe de recruter des nommes s pour ia marine, quoique la soide soit proportionnellement très élevée. Les autorités mari- * times s'occuperaient actuellement de la ques-1 tion d une prime à ajouter à la soide. La guerre sur œ:r Berlin, 28 mai.— Un sous-marin allemand s a coulé la 26 mai au matin à l'embouchure de la Tamise l'allège belge «Voiiiarding ». Londres, 28 mai. — Lloyd annonce que le ^ vapeur « ilerkules »,dont la nationalité n e^t ^ pas encore connue, a été coulé. Dépêches (REPRODUITES CE L'ÉDITION PRÉCÉDENTE) L'Italie et l'Hatriche ^ Rome, 28 mai. — Dans un article de fond. :- la « Tribuna » écrit, qu'on devra en.visa-© ger franchement et sérieusement la vérité qui s par beaucoup de monde est anxieusement ca â chée, et toutes ies possibilités et problèmes qu. en dépendent. Le journal dit entre autres Nous avons les Autriohien6 dans une partie df l- notre pays, et nous avons subi quelques a échecs. Nous rappelons à la mémoire qu< p l'Autriche, qui nous a porté ce coup, a sub >- da.ns la première année de la guerre petndann 3, l'invasion de la Galicie et de la Buoovine dc< pertes considérables de moxts et de matérie de guerre. À cette époque les gens en Italie qui aiment tant de se lai.-ser en prophéties di saient : L'Autriche est anéantie et finie; ce mêmes gens ont déjà eu peur que nous n venions trop tard avec une attaque impré vue. .L'Autriche qui est privée d'une base na tionale solide, qui est remplie d'opposition intérieures et qui possède dans son propre pay des ennemis par millions, a su, réveiller dei énergies profondément enracinées. Celles-c l'ont rendue capable de rej>rendr© la guerr. avec une force nouvelle et plus intense et ave* une fortune plus grande. Quoiqu'il 6'agiss< de notre ennemi, et quoique i'Autricihe dirig< cette énergie, qu; dépend d'une volonté d'à cicx pour la plus grande partie contre nous nous voulons reconnaître la vérité. L'opisiou eu Italie Zurich, .28 mai. — On écrit de l'Italie centrai! à la « Nctieu Zurcher Nachrichten » : Les évé nements en Italie ont amené à un reviremen complet des idées. II n'existe plus aucun citoyei qui ne s'oppose pas à la continuation de cett< guerre désastreuse. On est généralement convaincu quant aux résultats nuls, même si de événements moins importants s étaient seulement produits et i on prévoit un futur maihem pour le pays. Dans la classe pauvre la nécessité et l'inaction se sont fait sentir de plus en plus. Les rappels sous les armes ont causé des lacunes irréparables et comme on l'annonce, il g en aure encore d'autres. On parle déjà de faire de nouvelles levées des classes de 1870 à 1875. Pai suite des soutiens misérables aux familles el aux parents les conséquences sont plus grandes que dans tout autre Etat en guerre. En Italie les plaintes deviennent de jour en joui plus nombreuses et elles menacent même, de prendre un caractère de violence. Les meilleures classes également ne se font plus d'illusions au sujet de la situation. Une haine sans borne contre l'Angleterre s'est fait jour. Le journal de Zurich fait remarquer que la correspondance de son collaborateur a été re- au commencement de l'offensive austro-hongroise. Ainsi donc elle ne re!ate pas encore l'opinion créée eutretemps par l'échec sur le front austro -hongrois. D'après ce qu'on mande de Rome, le conseil des ministres a fixé l'ordre du jour, pour la chambre italienne qui se réunit de nouveau le 16 juin, La session d'ouverture sera, signalée par des interpellations, parmi lesquelles il y en aura une du pacifiste bien connu, le député Turali. L'on craint qu il se produira des explications violentes si 011 rie parvient pas à arrêter immédiatement l'offensive autrichienne. La visite dt M. Giolittà au Roi eu lieu au grand quartier général.La misère parmi les réfugiés Lugano, 28 mai. — La « Stampa » de Turin appreml de Vicenza, que les habitants des vallées alpines qui se sont réfugiés dans les plaines, 11e sont que des malheureux sans la moindre ressource, et 11e peuvent compter que 3ur la bienveillance des particuliers ou sur k soutien de l'Etat. Les réfugiés sont pour la plupart des vieillards, dco femmes et des enfants, car tous les hommes aptes au service militaire sont à l'armée. Le préfet a ordonné télégTaphiquament aux autorités communales d'abriter les réfugiés. Le Pape a transmis en faveur de ces derniers 5,000 lires à l'évêque de Vincent» et ordonna £ tous les évêques de la zone frontière de pren dre des dispositions pour secourir les sans-abn Sur mer Londres, 28 mai. — Lloyd annonce que lf vapeur anglais « Denewood » (1,221 tonnes] a été coulé. L'équipage a été débarqué. Londres, 28 mai. — Reuter mande que l'é quipage du voilier italien « Larid », qui fu coulé par un sous-marin allemand a défcarqiK à Toulon. Ua torpilleur français et ; n torpilleur anglais ccalis Genève, 28 mai. — Le « Radical » mand-que le 17 ou le 18 mai un torpilleur françai et un torpilleur anglais, ont heurté de mines près de la côte africaine et sont tota lement perdus. Les équipages furent sauvée. 1 m n 1 ■' ■ — ■ ETRANGER L'Allemagne et la Hongrie On nous écrit de Budapest : Pour les peu pies de l'ouest de l'Europe, généralement bie mal renseignés par leurs journaux du vérité ble état d'esprit des nations plus éloignée; l'opinion a été élevée à la hauteur d'un dog me, que les Magyars, la race dominante e Hongrie, seraient des adversaires irrécoaciHs blés de tout ce qui est de souche germaniqu qu ils auraient tendu tous leurs efforts à s'of poser à ia « poussée vers l'est » (Drang nac Osten] des Allemands et que dans une confie gration de i'Europe ils feraient défection i l'Autriche et à l'Allemagne. Les événemen i qui se sont déroulés avant et pendant 1( > guerres balkaniques en 1912-13 avaient, il e i vrai, dérouté un peu les partisans de l'idée c ; l'antagonisme intransigeant entre Magyars 1 i Germains, puisqu'il apparaissait assez clairs l ment que les Magyars précisément étaient l (adversaires les plus oljslinés de toute extension de ia puissance des Serbes et qu'ils prenaient franchement part dans la lutte diplomatique engagée autour des affaires balkaniques pour les aspirations autrichiennes et - allemandes. Mais on persistait quand même dans l'iUu- * Scion que les Magyars se rei'usera:ent au rôle ^ de l'enclume dans une guerre enire les puis-, sauces du Centre et de ia Russie et qu'ils n'as-* } sumeraient pas la tâche dangereuse de parte--} naires de l'Autriche et de l'Allemagne dans ; cette occurence. 5 On a appris dès lors par l'expérience combien fallacieuses étaient ces « théories » que des « érudits distingués », des « observateurs-avisés », des « diplomates rc-nsHgncs » avaient répandues en France, en Angleterre et aussi en Belgique. Les Magyars se sont rangés sans aucune défection du côté des empires du Centre, leur enthousiasme pour la cause du bloc central ne s'est pas démenti ni affaibli un seul moment. Mais ce n'est pas seulement pour la guerre qu'ils se sont ralliés aux Germains. Ils acceptent sans hésitation la collaboration la plus intime avec l'Autriche et l'Allemagne dans tous les domaines de l'activité nationale, ils sont décidés à faire bloc avec ies empires du Centre pour tous les temps et pour tous les buts à atteindre. U u discours que le comte Albert Apponyi, homme d'Etat hongrois des plus influent^ vient de prononcer à Vœcprein, à la réunion de 1 « Association culturelle transdanubien-. ne » devant un public des plus distingués,fait ressortir ces sentiments 'avec la plus grande netteté cl ïa plus grande force. U n'a pas hésité à formuler les assertions suivantes qui pi ou vent d une façon éclatante la force do cohésion entre Germains et Magyars : « La point- ae vue, sur lequel se placé la culture allemande, d exererr sou influence conmio « prinius iuter pares », ue constitue* aucun ruai ; car elle est la plus riche et la plus complote cles cultures de toutes les grandes na-j tions. Nos allies allemands ont ci i.irr^ qua - Êfe -millénaire dans un bloc à toute épreuve. Lea Allemands, en hommes pratiques et clairvoyants, apprécient à sa juste valeur la força1, dont la Hongrie comme unité indivisible de communauté historique et politique a fait preuve dans la guerre. Sous tons les points de vue l'alliance avec l'Allemagne est. à considérer comme le plus grand bien pour ia Hongrie.Elle ne constitué aucun danger pour la culture nationale du pays. Elle aura,, par contre-, au poiut de vue économique les effets les plus heureux puisqu'un germanisme dans tout l'essor de sa force ne sera, pas indifférent aux iiéecc-ités de notre développement économique. Au point de vue normal denx faits expliquent la puissante gigantesque de l'Allemagne. Nous no pouvons que souhaiter ardam. ment que cette influence se fasse sentir la plus fortement chez nous, pour uous dote» de la conscience du devoir la plus rigoureuse , et de l'ardeur de travail la plus intense. » Ce discours a été salué par des applaudis» sements frénétiques des assistants qui représentaient tous les partis de la BX ugrie. J a-s mais, de l'avis des journaux hongrois,la pensée de la nation n'aurait trouvé une plus noble expression, correspondant aussi jvarfaite-meiit à tout ce que le peuple magyare attend de l'avenir, que dans ces parole» du comte Apponyi. ITALIE. — Lavarone et Eolgana. — Le haut plateau de Lavarone et Folgaria (La-| frami et Vielgereuth, en allemand), où se trouvent les deux communes ue ce nom, appartient aux montagnes situées entre l'Adige et la Breuta. Les couches calcaires et cra-yeu- • sos du sol donnent à cette région son originale beauté. Des cimes aux formes -les plus hasardeuses s'élèvent jusqu'à 2,500 mètres d'altitude et dominent de profondes crevasses et des, vallées, d'où émerge de ci de là, un plateau ; isolé assez grand pour contenir tout un villa-3 ge. Ce3 pdatsaux SOnt irrégulièrement parsemés dans ce territoire et ue se tienneno que par de fort étroites langues de terre que "les torrents s'efforcent ae détruire. Les plateaux de Lavarone et l'olga ri a sont de cette sorte. Le premier a une longueur de, seize kilomètres et une largeur moyenne de 5 à 6 kilomètres. Une petite partie seulement est italienne. Du côté oriental se trouvent) quelques collines, qui dessinent la frontière n et forment une ligne séparatdve des eaux do l'Adige et du Pô, allant presqu'en ligne droi->, te du nord au sud. Polgaria a constitué, depuis le Moyen-Age 11 jusqu'à Napoléon, une sorte de bourg libre rural. Outre le village principal, cette loea-ï. lité comprend cinq hameaux et quantité de fermes isolées. Son étendue est d'environ une h lieue carrée. MEXIQUE. — Rotterdam, 28 mai. — L'é-^ dition parisienne du « New-York Herald » s apprend de Washington que 30,000 partisans s de Carranza s'avancent vere la frontière amé-ricaine. On dit que Carranza, veut par cette 'S manifestation militaire, appuyer La demande it réitérée qu'il a adressée aux Etats-Unis en !» vue de la retraite des troupes américaines dit îs Mexique,

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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