Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 20 Maart. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 17 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/445h990363/
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4œe Année • N. 889 - Ed. 1 CUQ CENTIMES Mardi 20 Mars 1917 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. ] Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.Q) Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS ; ceux-ci prennent cours les 13 xxv. 1 Avril 1 Jctiirr 1 Octob. On peuts'abonner toutefois pour tes deiu derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mots 1 Mois Fr.3,00-Mk.2.40 Fr1.50-iHk1.20 TIRAGE :UO.OOO PAR JOUR Le BFuxcllois ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 3.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne ...... 0.50 La grande ligne l.CQ TIRAGE :IIO.OQO PAR JOUP. Rédacteur en Chef : René Armand Journal Mfflca Indépendant {Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS DERNIERS COMMUNIQUÉS OFFICIELS BERLIN, 19 mars. — Officiel de midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest, Au cours de ces derniers jours, une bande de terrain entre la légion d'Anes et l'Aisne a été évacuée par nous méthodiquement. Les mouvements stratégiques préparés aepms longtemps ont été exéçjfhs sans cire entravés par l'ennemi ne suivant qu'avec hésitation; nos troupes de sûreté ont caché, par une attitude circonspecte et énergique, l'abandon des positions et le départ des troupes. Dans la région cédée, les organisations de transport utiles à l'ennemi ont été détruites; une partie de la population a été laissée sur place, pourvue d'une provision de subsistances pour cinq jours. Hier, près du littoral, au- front d'Artois, et sur les deux rives de la Meuse, l'action a été vive. L'après-midi, des compagnies de régiments qui se s ont souvent distingués ont pris d'assaut, dans la partie sud-est du bois de Malan-court et sur la pente est de la côté 304, plusieurs lignes de tranchées françaises sur une largeur de 500 à 800 mètres, et ont ramené huit officiers, 485 soldats,ainsi que plusieurs mitrailleuses et lance-mines. Des contre-aitaqucs françaises entreprises la nuit ont été repoussées. De même, à la pente sud de la hauteur du Mort-Homme, une poussée de détachements d'attaque a ramené plusieurs prisonniers. Sur la rive est de la Meuse a échoué, comme la veille, de borne heure au matin, l'attaque de plusieurs compagnies françaises au nord de la ferme des Chambrciles. Théâtre àe ia guerre à l'Est, Pas d'événements essentiels. Front en Macédoine: Les combats entre les lacs d'Ochrdia et de Prespa et dans le bassin de Mattasiir ont été continués hier. Dans les détroits des lacs et au nord-ouest de Mo-nastir, les Français ont été repoussés. Au nord de la ville, grâce à l'intervention sans égards de leurs troupes, ils ont obtenu un gain de terrain minime. A l'est du lac de Doiran, nous avons occupé à nouveau la station de Poroj, après avoir chassé les Anglais. BERLIN, 18 mars. — Officiel ; Un de nos hydro-avions a jeté, dans l'après-midi du 17 mars, des bombes sur le port et l'usine à gaz de Douvres. Dans la nuit du 17 au 18 mars, des parties de nos forces de combat maritimes vit de nou-veau pénétré dans le canal Ooui'res-CaLus, et dans I'vjtihwr&ijrp. {tu £& (Jjj •!$&£& O™?*" ciîài'i s de la surveillance dn cemlrïï été coulé au cours d'un corps-à-corps par le groupe assaillant méridional; un second destroyer a été gravement endommagé. Le groupe assaillant venant du nord a anéanti près de Norih-Foreland un vapeur de commerce d'environ 1,500 tonnes, par un coup de torpille et deux navires avant-postes par son feu d'artillerie. Il bombarda ensuite avec plein succès le port fortifié de Margate à courte distance. I)"s batteries ennemies de terre ont riposte sans succès. Nos forces de combat maritimes sont renlrêes indemnes, au grand complet et sans avoir perdu un seul homme. BERLIN, 19 mars. — Communiqué o ciel d'hier soir : Dans la bande de terrain évacuée par nous volontairement entre Arias et Reims, il n'y a eu qu'en quelques enaroits des contacts de nos troupes de sûreté ave cl a cavahtie et l infanterie ennemies. Des deux côtés ae la Meuse par moments activité corn-Dattive animée. Au front à l'Est rt'eij de particulier. Les combats entre les tacs d Ochrida et de Prespa cl an nord de Momsiir se ss»U ranimés ei ne sont pas encore terminés. La guerre sous-marine, BERLIN, 19 mars. — Officiel : Encore une fois, nos sous-marins ont coulé dans le Pas-de-Calais, dans l'Atlantique et dans la mer du Nord, au total 116,000 tonnes brutes de jauge. Entre autres se trouvaient, d'après les nouvelles complètes reçues jusqu'il présent, des sous-marins, parmi les navires coulés, le vapeur armé anglais « Connaught » (2,648 tonnes),.une allège anglaise non armée inconnue de 1,200 tonnes; les voiliers anglais «Adélaïde», «.Garnie», «Utopia», les chalutiers anglais «Redcap» et « B.Ingram», en ouhc deux vapeurs inconnus d'environ 5,000 et 9,500 tonnes, le vapeur italien uCavour» (1,929 tonnes), ainsi qu'un vapeur italien inconnu d'environ 3,000 tonnes; le vapeur belge uHainaut», le voilier russe «Si-Theodoi », un grand vapeur-réser'VOir inconnu d'eii-viion 6,000 tonnes, et un cargo-boat inconnu d'environ 5,000 tonnes; le vapeur espagnol aCrazia» (3129 tonnes), le vapeur grec «Thodorof Pangales» (2838 tonnes); les vapeurs norvégiens uStoraas», «Déranger», «Lars», «Persieneas», «Thede Fagel» et le voilier norvégien «Hsnius». Une nouvelle attaque aerienne contre Londres BERLIN, 18 mars. — Officiel : Dans la nuit du 16 au 17 courant une escadre de dirigeables de la marine a lancé au couis d'une attaque qui a duré une demi-heure, avec succès, des bombes sur Londres et les comtés sud-est de 1 Angleterre, malgré une violente défense par des aviateurs anglais et le feu des canons de riéknse. Les dirigeables sont revenus indemnes, sauf le L. 39 qui, d'après une nouvelle française# a été descendu à Compiègne au noid-est de Paris, d'une hauteur de 3,500 m., atteint pur le feu des canons fiançais de défense. Nous recevons encore à ce sujet de source autorisée les détails suivants ; Parles dirigeables, on u pu constater au-dessous d'eux dans le district de Londres pas moins que 50 à 60 réflecteurs sous l'éclairage desquels ils ont été copieusement bombardés à coups de grenades incendiaires, mais sans succès. Des aviateur s ennemis ont également participé à la défense, sans cependant pouvoir s'approcher des dirigeables. La Tamise a été très bien reconnue, de même que la ville de Londres, quoi qu'elle eut été plongée dans l'obscurité. Pendant le voyage de re- Itour, alors qu une violente tempêta s était dechaime, les dirigeables ont été recherchés sans succès par les fortifications de la Tamise ainsi que par les forces de combat d'avant-postes, outillées avec des phares. AUTRICHIEN VIENNE', 18 mars ; Théâtre de la guerre à l*53st. Théâtre de la guerre du sud-ouest: Rien à annoncer. Theatre de la guerre italien. Sur la CosUbelia une contre-attaque, Céclanchée par les la'icns a échoué devant notre feu de barrage. BULGARES SOFIA, 18 mars. — Officiel du 17 mars t front en Macédoine: Sur la rive ouest du lac de Prespa, il y a eu toute la journée v.h violent feu d'artillerie. Après un long feu roulant de canons ae tout calibre, les Français ont attaqué nos positions.au nord de Bitolia. Ils furent repoussés avec des perles sanglantes. Ce n'est qu'au, sud du village de Snogovo, qu'ils réussirent à pénétrer dans nos tranchées les plus avancées. Sur le restant au front, faible jeu d artillerie. Dans la plaine de Scrès, des patrouilles anglaises se sont avancées en plusieurs endroits; elles furent dispersées par le feu de nos avant-postes. Front en .Roumanie: Le calme règne. FRANÇAIS PARIS, 18 mars. — Officiel de 3 II. p. m. : Entre Avre et Oise, nos troupes ont sérieusement progressé pendant la nuit. Tout le terrain conquis entre nos anciennes lignes et la rouie de Roye d Noyon, depuis Damery jusqu'à la hauteur de Ims-signy, est en notre possession. Quelques engagements assez vifs avec des éléments d'arricre-gardes ennemies se sont terminés à notre avantage et n 'ont nullement entravé la poursuite qui continue au nord de la route de Noyon. Dans la région de Reims et au. nord de Seicheprey (Oise), reiicontias de pa-tiimilles. Plusieurs tentatives d'attaque sur la tranchée de Calonne ont coûté des pertes à l'ennemi, sans aucun résultat pour iui. Des prisonniers sonl lestés entre nos mains. Nuit calme partout ailleurs. PARIS, 18 mars. — Officiel de 11 h. p. m. ; De ïAvre à l'Oise, sur un front de plus de soi-^mà'tihr.b as, m'^u iii'ev iSffett 3ê"hos~ rMjftT « continué au cours de ia journée. Au nord de l'A-vre, notre cavalerie est entrée,ce matin, dans Nés• le. Nous avons immédiatement lancé des patrouilles vers la Somme et livre plusieurs engagements aux détachements d'arrière-garde ennemies qui ont faiblement résisté. Les habitants de Nesle ont acclamé nos troupes. Au nord-est d^assigny, nous avons réalisé à l'heure actuelle, une avance de plus de vingt kilomètres en projotuieur, dans la direction de Ham. Plus au sud, notre cavalerie et nos détachements légers, longeant la vallée de IGise, ont occupé Noyon, ce matin vers dix heures. Entre l'Oise et Soissons, toute la première ligne ennemie ainsi que les villages de Carleport, Alorsain, Nouvrcn, Vingrc sont tombés en notre pouvoir. Nous avons pris pied sur le plateau au nord de Soissons et occupé Crouy. Dans la région de Reims, nous avons aisément repoussé un coup de main vers la Pompelie. En Champagne, lutte d'artillerie assez vive dans les secteurs de la Butte-de-Mesnil et de Massige. Sur la rive gauche de la Meuse, l'ennemi a violemment bombardé nos positions depuis le bois d'Avocourt jusqu'au Mort Homme. Notre artillerie a énergrque-ment répondu aux tirs d'artillerie adverses. Sur la rive droite, une attaque ennemie dirigée sur nos tranchées de la Chambrette a été arrêtée net par nos tirs de barrage. PARIS, 17 mars. — Officiel de 3 h. p. m. : Au nord de l'A vi e et entre VAvrc et i'Oise nos détachements continuent d'exercer une vigoureuse pression sur i'ennemi. Us ont poursuivi au cours de la nuit leur marche en avant sur un front de plus de 20 kilomètres. Nous avons fait pendant la nuit une centaine de prisonniers. Au nord-ouest àe Ber-ry-au-Bac, l'ennemi, après une vigoureuse canonna-de-annoncée dans notre communiqué d'hier, a attaqué nos lignes. L'attaque a éié brisée par notre fea. Quelques détachements ennemis, qui avaient réussis à pénétrer dans un élément de tranchée, y ont été immédiatement rejetés à la baïonnette. A l'est de Reims, nos lanceurs de grenades à main ont arrêté nettement des tentatives d'attaque ennemies dirigées co'tre nos petits postes. Dans la région d l'ouest de Maisms-de-Ciiamp-agne nous avons réalisée des progrès sérieux r> coups de grenades à main. Pendant la nuit nous avons conquis plusieurs éléments, de tranchée. La lutte d'artillerie a clé très vive dans tout ce secteur et vers Auberive. A l'est de la Meuse un combat animé a eu lieu hier et pendant la nuit dans la région de la ferme des Chamb'ettes. Plusieurs tentatives d'at-iaque ennemies contre une de nos tranchées ont été définitivement repoiissées après plusieurs avances et reculs. L ennemi a subi au cours de ces combats des pertes sensibles. A l'est de la Meuse, à Cheppy dans le bois Le Prêtre, à Remenauville, éi l'ouest de Pont à-Mousson, en Alsace, ainsi qu'au Sudelkopf plusieurs coups de main nous ont réussi. Nous avons fait une quinzaine de prisonniers. PARIS, 17 mars. — Officiel de II h. p. m. : De part et d'autre de l'Avre nos détachements ont continué à progresser au cours de la journée sur dh'ers points du front ennemi depuis Andechy jusqu'au sud de Lassiguy. Nous avons fait des prisonniers entre Soissons et Reims. Action d'artillerie assez violente dans la région de Berry-au-Bae. En Champagne, nous avons exécuté un coup de main sur une tranchée ennemie à l'est de la Butte de Souain. Nos tirs de destruction 'ont bouleversé les organisations ennemies du bois Le Prctre. Rien à signaler sur la reste du front, ueiieas. PARIS, 17 mars : $ Ce matin, vois 5 hi 1/2 le Zepetin L. 39, qui a survolé les envions de Paris, à une altitude de 3.&G0 m., a éié abatlû au-dessus de Compiègne par le feu de nos canons a. défense, et est tombé en flammes dans Je part''de la ville. Aucun dégât n'a été occasionné'*ru j ï| chute du dirigeable ni pir l'explosion des bom c>. Tout l'équipage a péri. KU3SE PETROCRAD, 16 mars ; iSur le front à l'ouest, aar.s les environs de la ville de Stanis'au, l'ennemi à ataque nos lignes e a occupé une partie de nos t'.imitées. Grâce à nos contre-aitaqv.es et à l'enir• c en ligne de nos renforts, il en a été rejeté et rcpoàjgsé aans les tranchées d'où il était sorti. Nous avons repoussé des tentatives isolées faites pai d'importants dé! . I.ements ennemis de reconnaissance pour apprcc! ~r, sur divers points du front de nos ligues. Sur le front en Rovnca.e, canonnades réciproques. i i'ALIEN ROME, 17 mars. — Ofjiciei ; Dans la vvMce de M.t,*!.;#, l'activité de Vartillerie a éié plus vire le 16 ii.ms. L aniherie italienne a bomoardé la station c < liano et les cantonnements aux environs ue ia ra'iec ae Lajgarina. Les Italiens ont refoulé les troitp-:< a nchiennes et leur ont fait quelques piisoiiniers^c<u cours ae peins comtois près de Serra t'fi.'io (lai.ée o.a Lagarma), sur les versants du Moine Sir, (< :i delà ae Coruevolej,K>nà les environs ae intissem ae Pcntebdna t'el-la) et sur la hauteur iéii (à la lisière septentrionale du Karst). H ' i Ui-AêS LONDRES, 17 niu Bapaume a ne pu ïprès un dur combat avec des amere-garae ai -,n-. tes. Au sud ae la Somme nous avuns occe: c u. s positions ennemies sur un front a enn. n U> t tics. Nous avons occupe les villages ae Fit s,tes, fi w&h vide, Carojael, darleux, Etterpigiijf et La n'tua.- ïncje.Au nota Uu jleuve nous avons occupe Le 'h. s.., , La tSicfvieUers, Aciuet-Lc-Petit, Abiaimc-.'ii. ; ■ i. quoy et tissait. napai,nie a été pillée 1<^iaï/';A:ei it . u. 1 ennemi. Toutes iruits et ioi:s :• t 11 ae r "ai ont éie- enlevés ou brûlés. Noire marche en avant s'est rapidement effectuée petUiiMt le tour sur tes aeux rives de la Somme. Nous moMtenen, la ferme ae Quesnoy, u 1,500 yaras au nord est e'Essart et nous avons atteint les insialinions de défense à l'ouest et au nota-ouest a_ lAouciiy-au-tie,is. Nous avons exécuté ce matin des pousse es heureuses à l'est et au nord-est d'Arras. La itgr.e ue soutien de l'ennemi a été atteinte et un certain norn'eré ae prisonniers ramené ainsi que deux mitrailiesses. Au nord-est de Ver-metles un détachement a'attaque ennemi a éié dispersé dans la nuit. Dernières Dépêches La Crise ministérielle en rrance Parla, 19 mars. (Ha a>.) — M. Poincaré a reçu et} audience le matin, AIM. Deschauei et Duboet, ensuite M. Briand, ^otir Uéltoérer au sujet tie la ciiso ministeiieiie. Ai. Dssciiaaei a Qéctiaé r offre de constituer le cabinet, parce qu'il consiaère de son devoir de rester au peste iui cwafîo par iss repr«san-tants de ia nation, busuite M. Pomcaré a offert à M. Ribot de constituer un cabinet de l'union j-ainwtique. M. Ribot a différé sa réponse jusqu'après consultation de plusieurs membres du Parlement. Genève, 19 mars. -- Au sujet de la nouvelle que M. Ribot, selon le résultat de ses-démarches auprès des membres du Parlement, serait disposé à constituer un cabinet national, l'Agence Kavas annonce ccffiflémentanement que M. Ribot a eu des entretiens avec AÏM. Dubost, Deschane! et Briantl, qui auparavant avaient cic reçâs par M. Pcincaré. Depuis que les conséquences dé la guerre sous-marine allemande sans restriction se font sentir de plus en plus dans les pays de l'Entente, la Chambre française est devenue r'a plus cuplusagitee et la situation de Briand est gravement menacée. Il y a quelques jours.ua homme qu'en n'avait appelé au cabinet que depuis peu de temps, parce qu'on croyait que la France avait besoin d'une main forte, s'est retiré; maintenant tout le cabinet, Briand en tête, a remis ses pouvoirs au Président. Celui qui aime les chiffres, aura pu constater que c'est le 63§ cabinet qui se retire depuis la 3e République; c'est un chiffre très élevé pour ce laps de temps de 46 ans. Le cabinet Briand a été au pouvoir depuis la fia d'octobre 1915 et il arriva au pouvoir parce que la France était mrcontente de la politique du cabinet Viviani et demandait un changement de système qui ne signifiât autre chose que la victoire sur les Puissances Centrales. Mais qu'est-il arrivé depuis la lin d'octobre 1915? Rien qui puisse justifier d'ici longtemps les espoirs de la France sur une pareille victoire. A cette époque, Constantinople était encore un but possible, la Roumanie était encore un bon numéro dans le jeu de loterie de l'Entente, et l'offensive de 1916 devait amener la décision. Nous savons comment tous ces espoirs sont tombés à l'eau. Aujourd'hui, les Alliés n'ont plus qu'un espoir assez important : l'Amérique ; mais ils savent très bien que l'Atlantique entre l'Allemagne et l'Amérique est le meilleur obstacle et ils sentent aussi qu'un secours pareil pourrait arriver trop tard, en raison de la guerre sous-marine sans restriction, contre laquelle ils pourraient obtenir un appui plus ou moins franc en Amérique, un veut Ja lumière a ia Laïamore française ; on soupçonne qu'on en est arrivé au point où les promesses seufes ne servent à rien et qu'il faut des actes.Briand a dit que la situation décelait une atmosphère empoisonnée, qui s'est dévoilée à l'occasion de la discussion du ravitaillement de la France. Cela veut dire qu'on n'avait plus confiance en France dans le gouvernement de Briand, plus confiance dans son programme de la victoire, avec lequel il s'est présenté à la Chambre lorsqu'il fut appelé à sauver la politique française de la décadence dans laquelle son prédécesseur Viviani l'avait précipitée. Un article de l'« Œuvre », du 13 mars, prouve combien on se méfiait de Briand : « Il n'est pas douteux que la République souffre d'un ulcère de cerveau. S'il n'est pas vidé, nous allons à i'abîmé. Nous ne savons aujourd'hui comment la crise sera résolue. Nous savons toutefois bien que le successeur de Briand ne pourra faire que des promesses au sujet des sous-marins allemands. S'en conlentera-t-on? Peut-êire un insiant, mais pi us ia situation deviendra-t-eile difticiie en France, de3 suites de )a guerre sous-marine allemande, a autant plus rapiaemeiit et plus lormeilem&nt la Cnambre renou-vculera-t-elie ses plaintes; ebe se laisse puis rarement amadouer par des promesses, aont le vide est trop évident pour tous les memores de ia Chambre. Et ii sera donc indifférent qui sera i nomme qui sera à la tête eu cauinet. On ne se trompera pas si oa consiaère la cnute de Briand comme un prélude a un crcpuscme en France et dans toute 1 Entante; ou ne doit donc pas lui attribuer granue importance. Berlin, 19 mars. — Oa annonce de Lùgano au « Beriiner Lokai-Anzeiger » : Le « Corrisre dciia Sera » apprend de Paris, que les ministres français onj mis ^eurs portefeuilles à ja disposition eu nanis-tre-president. tiriand travaille déjà à la -reconstitution du nouveau cabinet. A la unaaiDre française. Paris, 18 mars. — Les uepuies ue rus, Bokanows-ifc, fcynac et Violettes, tous parusans ae i opposition, oui depjsé à la Chambre une résolution d'après laquelle aucun membre ae ia Cîiambre ne pourrait prenure part à une ciection avant que s^n congé ne soit expiré et que sa jgténexice n ait éié coastatee personnelilment par le président de la Cnamore.La -mvsure est uestim e à empêcher ces camsdcatfcns.... ' cen.me il 5*50 est produit iCrs du acrnfcr vote. La dévolution en Russie Vienne, 19 mars. — La « Neue Wiener Tageblatt » annonce de Christiania : A Ostrowo et à Petrograd, les scciaiis'es ont formé un deuxième gouvernement indépenuant. S.ockiu m, 19 mars. — D'après les dernières nouvelles parvenues ici, la révolution russe entre de plus en plus dans 'es voies anarchisto-socialistes et commence à propager la république. Ce n'est p.us la continuation de ia guerre qu'on envisage comme but visé, mais la démocratisation de la Russie, ce qui ressort de la proclamation solennelle révolutionnaire de ce jour et encore davantage du démenti de Milju-koff, d'après lequel celui-ci a dû rétracter sa première déclaration officielle comme ministre des Affaires étrangères. Le correspondant à Haparanda du a Berlingske Ti-dende » apprend de source sérieuse, que lorsque le jeudi 15 mars, la grande révolte avait éclaté à Pé-trograd, la police s'était barricadée dans le bureau de police central, d'où elle tirait sur la foule au moyen de mitrailleuses. Les révolutionnaires prirent le bâtiment d'assaut et l'ont nivelé complètement. Aucun policier n'a échappé au carnage. Rome, 19 mars. — Le « Corriere délia Sera » apprend de Pétrograd, que M. Aiiijukofi a déclaré, dans son discours-programme, que la question dynastique reste réservée à la prochaine Assemblée constituante.Stockholm, 19 mars. — D'après des nouvelles arrivées de Ja frontière finlandaise, la révolution a également éclaté dans les gouvernements asiatiques de la Russie, où les garnisons se sont ralliées aux révolutionnaires. Berne, 18 mars. — Les journaux parisiens annoncent ; Les conférences entre le Comité exécutif de la Douma et les députés des unions ouvrières de Russie, ont duré jusque hier matin. Finalement un accord a été conclu concernant la période de transition qui précédera l'élection de l'Assemblée constituante. Le Comité exécutif insiste sur le rétablissement de l'ordre pub!ic;ayant que les nouvelles élections aient lieu, dans l'intérêt de la continuation de la guerre. D'après des informations de ia presse parisienne, 70 wagons de chemin de fer chargés de farine et de céréales sont arrivés à St-Pétersbourg. Berlin, 19 mars. — On mande de Zurich au « Beriiner Lokal-Anzeiger » : D'après un télégramme de Berne à la « Nouvelle Gazette de Zurich », Nicolas Nicolaiewitch a accepté le commandement' civil et militaire de la part du Tsar abdiquant. Le sort de Sturmer. Genève, 17 mars. — De la « Gazette Populaire de Cologne » : Contrairement à d'autres bruits, le correspondant du « Temps » à St-Pétersbourg annonce que l'ancien président du Conseil ne se trouve pas prisonnier au palaisude Tauride, mais qu'il serait décédé d'une attaqul d'apopkxie, causée par la frayeur au moment de son arrestation. (Peut-être est-ce des coups reçus qu'il est mort.) Dans la famille du Tsar, Genève, 19 mars. — Des nouvelles de Paris contiennent quelques détails relatifs à l'abdication du Tsar; elles disent entre autres ; Le Tsar était, comme suite à l'émotion des derniers jours, complètement abattu. Il a été pris d'une grave crise de nerfs accompagnée de crises de larmes, au cours desquelles le Tsar a pris la résolution de renoncer au gouvernement.Au sujet des désaccords qui régnent dans la fa mine au i sar, ie « i emps» veut savoir que ta tension continue à. exister entre le grand-duc Nicolai-Nikolajewitsch et le grand-duc Cyrille, quoique tous les deux aient reconnu avec grand enthousiasme le nouveau gouvernement. La Haye, 19 mars. — L'Associated Press annonce de Pétrograd : Lorsque la Tsarine a été mi» au courant de l'abdication du Tsar, elle a fait une tentative de suicide, qui a toutefois échoué. Des Contre-Révolutions Stockholm, 19 mars. — Les nouvelles dignes de foi parviennent ici de la province russe au sujet d'un contre-mouvement naissant. Dans les gouvernements de Kursk, de Poltawa et d'Orel, les paysans ont suspendu dans beaucoup de villages les préparatifs commencés des travaux des ccanips pour la récolté prochaine. La population aes campagnes parcourt les villages en chantant 1 hymne impérial et en acciamant le nom du Tsar Nicolas. Les gouverneurs de Kaiuga, de Poitawa et de Bessarabie ont déjà déclaré qu iis ne se soumettront pas au nouveau gouvernement. Le gouverneur d Archau-gel compte prendre la même attitude. Des nouvelles extrêmement alarmantes sont parvenues à Petrogiad au Turkestan. Le gouverneur générât de cette province, Kouropatkm, n a pas reconnu en son nom ni au nom aes troupes ni.de la population le nouveau gouvernement. Les commandants des viiles d'Odessa et de Ros-tow, qui semoient personnellement sympatiiiser avec le nouveau gouvernement, ont jêiégrapflié à Pétrograd qu un mouvement républicain commence à prendre une tournure menaçante. Le Portugal vend ses colonies. Berlin, 19 mars. — On annonce ae Lu tiaye au « Beriiner Tagebls't u : Un journaf paraissant à Oporto annonce que le Portugal a vendu au Japon sa colonie de Macao, en Chine méridionale. La question du ravitaillement ae la Belgique. New-York, 1# mars. — On annonce de tya&ning-ton à l'« Associated Press « : il est probaoïe que l'abandon prochain de la participation de l'Amérique au Comité de secc-urs be.ge, est prévu au déparie-ment de l'Etat, à ia suite de la pression de la guerre sous-marine al.emande. Des journaux de New-York annoncent que ies eitorts pour sauver^Jbeteiquej. ricains de New-York. Il a été publié aujourd'hui que dans le cas cù ies Etats-Unis interviendraient Uàns la guerre, l'œuvre de secours sera continuée par les représentants hollandais et espagnols. Le département de l'Etat a déclaré que r opinion au sujet de l'avenir du Comité de secours beige n'est pas envisagé comme si l'œuvre de secours beige devait <xs-sagecomme si l'œuvre de secours belge devait cesser d'exister. Oa espère que les souscriptions ne cessîron, pas en Amérique. La Commission réclamera encore à l'avenir l'aide du public. Le comiit germano-acisncain et les nouvelles tendancieuses. New-York, 11 mars. {Raaio.-.egr. V<ûiïf.) — jusqu'ici, toutes les mesures prises p«r le gouvernement américain depuis la rupture des relations diplomatiques avec l'Allemagne sont en concordance avee les préparatifs usuels eu pareil cas. On fera bien de se représenter ce fait, en présence de la fausse explication donnée par les nouvelles inquiétantes parvenues îv Berlin par la voie de Londres, et qui sont de nature à exposer sous un faux jour les démarches du gouvernement américain. Aucune démarche ri'a été faite dans le but de provoquer l'Allemagne. Au contraire, il a été déclaré à diverses reprises que le gouvernement américain n'entreprendrait rten qui pût monter les esprits contre l'Ahemagne en Amérique. On insiste sur le fait que le démenti officiel immédiat de l'information d'après laquelle le gouvernement projetterait la publication d'un livre brartc sur les intrigues et les attentats allemands, et que le démenti d'autres nouvelles inquiétantes prouve que tout indique ia plus grande réserve possible envers l'Allemagne. Une dépêche de Washington à la « New-York Tribune » déclare qu'il y a encore toujours un groupe qui s'accroche à l'espoir qu'une neutralité armée n'implique pas nécessairement une guerre. Ce groupe, qui espère qu'on n'en arrivera pas à une guerre réelle, compte beaucoup sur.l'at-titude de lenteur du Président.La décision du Président d'armer les navires marchands peut être considérée comme la continuation logique de la politique énoncée ci-dessus. Le raid aérien sur Londres. Londres, 17 mars. (Reuter.) — On entendit d'abord trois Zeppelins vers 10 h. 30 et deux autres une' heure plus tard. Par suite du brouillard épais, on ne put apercevoir les dirigeables, mais on entendait distinctement le ronflement des moteurs, et l'on put voir des flammes dans les airs. Environ douze bombes de calibre extraordinairement fort ont été jetoes. Las Etats-Unis et le 3£exique. Washington, 17 mars, — Dans sa réponse à la note mexicaine, laquelle proposait de cesser les fournitures de munitions aux alliés, le gouvernement américain a repoussé cette proposition qu'il qualifie de germanophile, La guerre sous-marine. Zurich, 18 mars. — On apprend peu à peu que la déclaration de guerre sous-marine renforcée a provoqué une panique directe dans les rorts français. Les navires sont rentrés dans leur port de départ d'une façon qui frise la fuite, et lorsque ceci ne leur fut point possible, ils accostèrent te premier port venu. Des marchandises en partie déchargées se trouvent encore aujourd'hui exposées publiquement sur les quais. Il existe un pêle-mêle, qui ne pourra être mis en ordre que d'ici plusieurs mois. Madrid, 18 mars. — On mande de Bilbao à l'« Im- ^ porcial », que le vapeur danois « Vivina » (425 t.),/ chargé de charbon pour l'Angleterre, a été torpillé à proximité de Bordeaux, par un sous-maria,

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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