Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 09 Mei. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 19 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1c1td9pm6s/
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BinSIBMl ïfllTll - Bf.s iàï ÉBÏ*Â'Q» 31U.BBIÏB! «B.eBB SMMKCÏIMi Êr&ùi Jïï ri 'wê~~a"g j'j «ïïifiOS S. SïTM'tfiroHH ■ M*i mis LE BRUXELLOIS ABOIVIVaMïiOTXS S | su, 12 fraccs. — 6 mois» 7 francs. ~ 3 mois, 4 fasses. 1 mois, % âcaûcso Journal cj u.0 t.i<cli® :s3. -• ibi<aéî>©a3LCÎ^Mttit fîËQÂÇTSONj ADMINtSTRATlèÂld PUBLieSTl 4ÉS0 Hua XXcmmarït. Jk£s»«ra, i ^srw.^®ïﮩ ^prarostrcssseë s iraiss-Mvers, Us ligne 2 francs. Nécrologie,, k %&e S Ûfcï&j Petites aaieosces, la ligne 20 esafees —v«- ■ - r -rpriti trwin— mii—— j——rTTil'M||rr "ïw?rerrrfrmitmii¥é« DOCUMENTATION HISTORIQUE Prise de Liège par les Français en 1792 Féru d'indépendance, épris du désir de secouer Vers 6 heures 30, tout ce qui restait de cette définitivement la tutelle du prince-évêque dont vaillante milice, soit exactement 50 hommes, re- rautorité avait été singulièrement amoindrie au descendit, drapeau cravaté, l'excentrique rue cours des luttes antérieures où les liberté commu- Pierreuse. Devant ces vaillants, les portes se fer- nales avaient pu reprendre le dessus, le peuple niaient brusquement, les magasins fermaient leur du pays de Liège avait suivi avec complaisance devanture. Ils prirent la rue Derrière le Palais, le mouvement d'émancipation qui devait donner passèrent aux Mineurs, entrèrent rue du Pont et naissance à la révolution française de 1789. gagnèrent ainsi le Pont des Arches. Son retour Au moment où celle-ci éclata, le peuple liégeois avait été très froidement accueilli en ville. Dès dans une confiance aveugle désirait voir se lever qu'ils atteignirent le quartier d'Outremeuse, les sur la terre wallonne, le soleil de la liberté ré- soldats liégeois furent reçus par la masse popu- demptrice. Il se forgea des fers en se créant des laire par des bordées d'injures. Le peuple croyait illusions. qu'en défendant le sol liégeois, les milices du Le 26 novembre 1T92, la ville était dans la plus pays de Liège, avaient soutenu la politique du vive agitation. On venait d'apprendre que les ar- prince-évêque que la France combattait. C'est mées françaises du général Dumouriez venaient de pourquoi la population sans instruction salua de franchir les bornes de la principauté de Liège et propos grossiers le retour des débris de l'armée campaient déjà à Oreye. A l'annonce de cette nou- liégeoise dont quelques unités venaient d'échap- velle, l'élément populaire liégeois applaudissait per au-massacre. Derrière Saint-Pholien, alors en secret, saluant d'une joie contenue l'ère de rue Ancion, des jeunes gens lancèrent à l'armée liberté nouvelle qui semblait vouloir se réaliser, liégeoise ces expressions : a Hovlette! /I) Pêle à Mais les esprits pondérés, redoutaient par dessus cou! (2) Magneux dV'lâde! (3) » tout la présence des armées françaises dont ils Au commencement de la rue Grande-Bêche la redoutaient lEs excès. populace chantait au passage de l'armée • Le 27 novembre, à 9 heures du matin, les Fran- Ah { f çais commencèrent la canonnade. L armée, autn- Les anxtm:mbes à U lanterne. chienne, qui battait en retraite, avait comme pouvoir se retirer à Liège, s'y retrancher et tenir -^e toutes parts, volaient de fenêtre en fenêtre ainsi les Français en échec devant la cité. Mais la ^es cr*s ® ^ *ve France! \ ive la Républi- ville n'était pas en état de soutenir un long in- que. » vestissement et l'armée autrichienne elle-même, -^t nos héros, qui venaient d exposer valeureu- qui avait campé entre Liège et Oreye, avait es- sement leur vie, passaient aussi dignement sous suyé une défaite tellement grave à Voroux-Goreux ^es ^ots de propos malséants et injurieux de leurs qu'elle ne pouvait songer à se reformer assez ra- concitoyens, qu ils 1 avaient fait sous la pluie pidement. Elle se retira donc dans la direction de (^es balles françaises. Lu face de la rue des Récol- Verviers, pendant que le général Dumouriez en- ^ts, un malotrus jeta des upwaaondiees à la face trait à Liège sans résistance aucune. ^ un soldat liégeois. Ce dernier sortit desjrangs ImmédiatimenT"Ie général français s'appliqua et tua d'au cou,, Je ur à créer des institutions nouvelles. Il s'entoura des La ™meul; augmentait dans le public, Les Lie- conseils des membres d'un club liégeois franco- geois allaient-il» donc s entre, uer, alors que 1 en- uhile, intitulé « Les Amis de la Liberté et de l'E- ™mi 1, 8 bombardait? Le major qui commandait kiité», dont la politique s'inspirait des idées les troupes s interposant, cria a ses soldats Mes révolutionnaires et des principes du rationalisme «>»«, mes 1» alleï-vous faire? Tirer sur vos !e plus pur. Le 15 février 1793, sur la proposition frères égarés.... » d'un Liégeois, Lambert de Bassenge, l'assemblée, Les soldats s éloignèrent, mais toujours pour- présidée par Dumouriez décréta la démolition de suivis par les injures de la populace Ils croise- ia Cathédrale de Saint-Lambert, Les Français *ent, a la Chartreuse, les troupes alliees nui y avaient détruit la Bastille, les Liégeois voulaient ™»ent P™ pour retarder éventuellement abattre la Cathédrale, vestige du a despotisme » le Passag® de la Meuse par les Français, des princes-évêques. Les événements ne leur per- ^ ^ lendemain, c était un dimanche, une vive mirent point d'exécuter leur décision. . retentissait vue Samt-Sever.n : les Fran. En effet, on apprenait bientôt que les Français Ç«s attaquaient 1 arnere-garde autrichienne qui qui venaient de subir un rude échec à Attenlioven, jetait retiree avec ne piece d artillerie dans battaient en retraite. C'était exact : l'armée ve- <*ttf ff u maison portant encore ac- aait de voir son élan se briser contre les masses tellement le n 43 et pour enseigne a Aux Irois compactes d'Allemands et d'Autrichiens. En Pelerms » dans la ; ,ue et. jusqu en 1860 a An vain, les partisans des libertés françaises adres- Chapeau d Or ,, et actuellement « A la Casquette sèrent au peuple un appel d'enrôlement. Durant ^ouge », et occupee ujoui-d liui par le magasin les-jours sombres;,de février 1793, l'armée fran- de primeurs Donay. çaise traîna ses débris énars à travers les contrées Les Autrichiens se replierent devant les Fraude la principauté. Le 5 mars, Ferdinand, duc de 9™- Us prirent la rue Neuvice allant de porte en Wurtemberg, faisait en ville son entrée triom- P°î'te P°ur échapper a , feu de I .artillerie fran-phale, tandis que les Autrichiens enlevaient 9™° V» avait 1"stal]B+ ses bstteno?. a a .comme butin 105 bouches à feu à la citadelle et Citadelle. Ils voulurent se retrancher derrière le sur Avroy 12 obusiers et 45 caissons de poudre. Arches- Ma's des Liegeois ayant braver-„ . . gela Meuse en de iegeres embarcations, se jete-Cependant les armees.françaises. qui avaient du ^ & ri viste sur Autrichiens, qui, surreculer jusque la frontiere actuelle, s étaient re- ■ de ce cQu (rauda abandonnèrent le ter-formees et avaient reçu de nouveaux renforts. ^ s.enfuirent vers la porte d'Amercœur. Les Après la prise de Charleroi, le 25 juin 1794, F ais arrivèrent et de part et d'autre on se Jourdan avait remporte une victoire décisive a retra*.c]la-soiidemeut. Fleurus. Devant la supériorité du nombre, es Le lendemain 28 juillet (jour de l'exécution de Allemands et Autrichiens renoncèrent a la de- Rob ierr-e et des Thermidoriens), les Autri- :fense du territoire belge, décidant de le ceder ehiens'commeucèrent le bombardement du quar- ïnsensiblement a 1 adversaire en tachant d entra- ^ tr0utremeuse. Les maisons deg chanoines Po- ver sa marche et de se retrancher derriere le lis et Harzeus furent les premières atteintes près -Khm. de la porte Grumsel. Les Autrichiens tiraient sa;is Cette nouvelle plongea a nouveau la ville de répit et les Français répondaient de la citadelle. Liège en des sentiments de surexcitation très di- Mais leurs coups portaient trop bas et les obus vers.^ Le prince-évêque. qui était rentré dans^ son retombaient sur la ville au lieu d'atteindre la palais sous la protection des armées «alliées, s em- Chartreuse où s'étaient retranchés les Autri- pressa d'abandonner le siège de Pépiscopat oour chiens. se rendre en Allemagne, après avoir fait exécuter 30 juillet le feu cessa de part et d'autre et Grégoire Chapuis à Yerviers (2 janvier 1794). ies Français sentirent la nécessité de procéder à Le 19, à minuit un quart, il quittait la ville où la réfection des remparts d'Outremeuse qui jamais plus un prince-évêque ne devait rentrer, avaient été endommagés par les batteries autri- Sa fuite fut imitée par Quantité de Liégeois. Des chiennes. L'autorité militaire fit apposer sur les milliers de bateaux sillonnèrent la Meuse, em- 1 murs de la ville l'affiche suivante : •portant les fugitifs. Les 160 équipages de maître j LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE que comptait la ville, prirent route, précédés ou j Citoyens vsuivi^ de lourds chariots et voitures de tous gen- • L'instant est venu où vous devez prouver votre zèlo et .res, emportant hommes et biens. Liege vécut, en vous rencjre dignes de la liberté que l'on vous a rendue, ces temps-là aussi, des jours de panique et des heures d'affolement. ~~" — . • t op • -il x j i- i .n" 1. 1 (1) En wallon de Liege signifie : brosse. Le 26 juillet 1(94, tandis que les Allies bat- (2) En waUon de L;.ge signjfio . bêche au derri-re taient en retraite, 1 armee des milices liégeoises (3) Mangeur do salade. _ D.après Ic comto van den occupant In citadelle de Ste-\» a.buige, essu\ait steen de Jehay-Bodegnée, rapportant l'avis de trois his- un feu meurtrier de la part de 1 artillerie fran- toriens, on appelait ainsi les soldats du prince-évêque •Çaise, oui avait installé ses batteries a Xhové- parce que sous le règne de Clément de Bavière le com- zmont. Elle résista héroïquement à la canonnade mandant des troupes avait, après une rude expédition, française qui. ouverte le matin à 10 heures, ne fait servir à ses soldats mourant de faim de la salade, pJÛt fin qu'à la soirée. nourriture peu consistante pour des guerriers. Hâtez-vous donc, citoyens, rendez-vous--à l'instant sur la place Verte avec des pelles, des piochfig.^des haches ou des fourches; là vous recevrez les ordres" que l'on vous donnera ; il n'y a ni risque, ni péril, ni danger d'aucune espèce; ceux qui voudront être payés recevront à la fin de la journée huit escalins : ils pourront à cet effet se présenter dans les bureaux des Compteries de la ci-devant église Saint-Lambert. Marchez, citoyens, la chose est urgente. On vous attend sur la place Verte. Fait en la Maison commune le 12 thermidor do l'an II de la République Française, une et indivisible. (Signé)? L. HARZE, officier municipal. JAYMAERT, officier municipal. Les Liégeois ne se présentèrent point et l'offre ; resta sans réponse. Les Autrichien^ demeurèrent ; à la Citadelle jusqu'à la bataille d'Esneux qui tourna à l'avantage des armes françaises. Ils , quittèrent alors le territoire de la principauté, i Le lendemain même de leur entré# à Liège, les : Français firent graver sur une pierre'.scellée dans I le Pont des Arches, cette inscription : PONT DE LA VICTOIRE ^ ICI LES LIEGEOIS ONT VU BRISER LEURS FERS NEUF THERMIDOR AN II DE LA REPUBLIQUE, UNE ET INDIVISIBLE Le baron de Crassier, dans ses Recherches et Dissertations sur la Principauté de Liège », déclare qu'on aurait dû effacer cette inscription et la remplacer par celle-ci : ' ' » a Ici les Liégeois assistèrent à l'anéantissement de leur nationalité, de leur patrie, à la perte des beaux privilèges dont celle-ci était dotée, que leur enviait Mirabeau, et sous l'égide desquels ils pouvaient dire, tous autant qu'ils étaient : En ma maison, je "suis roi. » Cette fameuse inscription fut enlevée en 1864, lors de la reconstruction du Pont des Arches, que 1914 devait voir démolir. Le lor octobre 1T95, la Convention Nationale proclamait la réunion du pays de Liège à la ment de l'Ourthe. JEHAN. Lisez en TROISIÈME PAGE les derniers télégrammes arrivés pendant la nuit. DEPECHES LE BLOCUS Amsterdam, 6 mai. — Trois navires de Hull, les Jolanlte, Nero et Northivardo, ont été torpillés par un torpilleur allemand dans la Mer du Nord, lies équipages ont été sauvés. Genève, 6 niai. — On annonce de Rotterdam au Journal de Genève : Dans la semaine du 25 avril au 1" mai, 11 navires marchands anglais et 7 navires marchands français ont été • signalés manquants, Copenhague, 6 mai. — La Compagnie danoise Oestesialisk-Kompagnie a reçu la nouvelle que le vapeur Cathey a coulé mercredi soir. On ne sait pas encore s'il a heurté une mine sous-marine ou s'il a été torm'llé. L'équinaîre fut sauvé et débarqué à Ramsgate. Le lieu de l'accident, est inconnu.BELGIQUE. — Les Anglais réclament du renfort Londres, 6 mai. — Un supplément du Tinter dit : Des officiers anglais près d'Ypres ont dé claré, qu'on doit envoyer aussitôt que possible plus de soldats et de munitions si on veut encore trouver une armée anglaise près d'Ypres. FRANCE. — Le bombardement de Dunkerque Genève, 6 mai. — On annonce du Havre à la Tribuna que 350 personnes ont été victimes, jus qu'au 2 mai au soir, du bombardement par l'ai tillerie allemande. A peu près 100 bâtiments m ■ litaires auraient été endommagés. Le bombardi ment continue. FRANCE. — Théâtre de la guerre de l'Ouest Zurich, 5 mai. — Le A:eue Zuricher Zeituiii/ reproduit le télégramme suivant du colonel Mi. i 1er : J'ai visité ce matin les positions allemandes sur le Hartmannsweilerkopf et je me suis rendu compte que les Allemands possèdent solidement toutes les positions et les points d'observation tactiquement importants pour eus et choisis volontairement par eux. L'affirmation de la partie adverse est contraire à la réalité. Il y a plui . des postes de stéthoscopes Cnostes d'écoute) français et allemands très rapprochés vis-à-vis l'i de l'autre sur le cîme plate 956.5. LA GUERRE Communiqués officiels AUTRICHIENS : Vienne, 6 avril (midi). — Sur tout le front de bataille en Galicie occidentale la pénétration des allies continue avec succès. Des troupes encore intactes de Vennemi essayent de couvrir lu retraite accélérée dans des positions retranchées favorables. Des forces russes considérables dans les Bes-kides sont très menacées par la poussée de flanc des armées victorieuses. La région de Jaslo et de Dukla est conquise. Les batailles en cours complètent la destruction de la 3e armée russe. Z>e nombre de prisonniers a dépassé 50,000. La situation ailleurs est inchangée. Dans la vallée d'Orawa une forte attaque russe contre la hauteur d'Ostry a été repoussée avec des pertes sanglantes. 700 Russes ont été faits prisonniers. Vienne, 6 mai. — Aussi les dernières positions russes sur les hauteurs à l'Est du Dunajetz et de la Biala sont enlevées et conquises par nos troupes. Depuis ce matin 10 heures, la ville de Tar-?iow est de nouveau en notre possession. RUSSES Pétrograde, 6 mai. — Dans la région de Ros-, sijennu. nous avons progressé. Sur le restant dit front jusqu'à la Vistule supérieure, aucun chah-gement. Le combat en Galicie entre la Vistule et les Carpatlies se développe avec une ' opiniâtreté sans relâche. Les Allemands ont amené de nQ>.i-velles forces dans la ligne de combat. Ils fureht vigoureusement secondés par une no^mbrèuse ar^ tillerie. L'ennemi exécuta de nombreuseè attaques; il eut toutefois de grandes pertes. Quelques« unes des parties de nos troupes- se sont retir'es après de violents combats sur la deuxième lijne de défense. Dans ila nuit du 3, l'ennemi a enlevé, dans la direction de Stryi, les tranchées sur la montagne de Makonulco. Dans la nuit suivante, nous a - ,ns exécuté une contre-attaque et Vont repoussé; r. >us fîmes des prisonniers. A Anglow, à la Lominitscha supérieure, l'ennemi passa au cours du 3 mai à une offensive sur. un point d'une étendue considérable. un i i w—i ANGLETERRE. — Pertes anglaises Londres, 5 mai. — La liste des pertes du 29 avril donne la perte de 203 officiers, 37 officiera ont été tués et 67 blessés aux Dardanelles. RUSSIE. — La marche des Allemands sur Riga Rotterdam, G mai. — On annonce d.e Pétro grade au J elegraaf : Des troupes de reconnaissan ce ont apparu près de Libau. L'avant-garde aile mande avance vers Libau. La Haye, 6 mai. — On annonce de Pétrograde que 4 aviateurs ennemis ont apparu mardi au des-si;.- de Riga, en un raid de reconnaissance sans ""JjSfjga°,"8 mai. —§0 soldafslHlemands, '3 ûffi-. iers allemands et 2 guides juifs sont arrivés ici; if plus;. 2 mitrailleuses et un canon capturés. I.•(s prisonniers, qui appartiennent à l'infanterie, formaient une patrouille de reconnaissance. MONTENEGRO. — Situation critique Un télégramme de Cettigné au Temps fait paraître la situation au Monténégro sous un jour •s critique. Le journal français déclare même qu'elle empire encore. Le ravitaillement par mer serait devenu impossible par suite des croisières les escadres autrichiennes. Les aviateurs autrichiens bombarderaient sans cesse villes et villa-i!-'s de ce pays. Partout des ruines et des ruines i des victimes! Le petit ^ays sera bientôt à bout 'il n'est pas puissamment-secouru. AUTRICHE. — Emprunt de guerre Vienne, 6 mai. — Le Ministre des Finances a accepté les conditions pour le nouvel emprunt de •uerre. Elles seront publiées dans les premiers !• urs. Les besoins seront couverts par l'émission '. • Bons du Trésor 5 1/2 p. c. avec un terme de .iix ans. lie montant ne sera pas .limité. Le cours sera fixé à 95 1/4 pour cent. Ofenpest, 6 mai. — Le Ministre des Finances .mettra deux types de l'emprunt : un à 5 1/2 p. c. a u cours de 91 1/2 p. c. pour dix années non con-versible et un emprunt de guerre à 6 p. c. au cours de 97 1/2 p. c. non conversible avant mai (,21. La souscription aura lieu du 12 au 26 mai. TURQUIE. — Trois vaisseaux anglais coulés Rotterdam, 6 mai. — Le Rotterdamsche Courant annonce de source anglaise que les Turcs ont coulé les trois vapeurs anglais Assiouth, Billiter et City ofChios dans le nort de Srnyrne. TURQUIE. — L'attaque des Dardanelles Constantinopie, 5 mai. — Le Grand Quartier général mande : Sur le front des Dardanelles, pour compenser les pertes que son aile gauclie a subies dans la région d'Ariburnu et pour venir en aide aux effectifs qui s'y trouvent, l'ennemi a essayé liier matin de débarquer des troupes près de Kabatepè et au Sud d'Ariburnu, sous la protection de sa -fioite. Ces troupes ont toutes été obligées de regagner ieùrs bateaux. Avant-hier, pendant la nuit, nos soldats ont attaqué Sedd-ul-Bahr et. ont chassé l'ennemi de .ses retranchements, i malgré le feu des navires ennemis tirant de trois côtés. Au point du jour, une violente canonnade ! incessante de la flotte a sauvé les troupes ennemies ! du danger d'être rejetées à la mer. Au cours de | ces combats nous avons pris 3 mitrailleuses in-; deimnes avec leurs munitions et nous nous en som-i mes servis hier contre l'ennemi. Hier matin, la | flotte russe a canonné sans succès le village non : fortifié de Ighne Adana. puis elle s'est retirée. Sur les autres fronts, rien à signaler. Londres,, 6 mai. — On annonce d'Athènes au Daily News qu'environ 8,000 blessés sont arrivés jeudi, par six trains, à Constantinopie, venant des Dardanelles. TURQUIE. — L'attaque des Dardanelles devrait échouer Constantinopie, 5 mai. — De l'opinion unani me des différents cercles militaires d'ici, l'entreprise franco-anglaise actuelle contre les Dardanelles peut maintenant être considérée comme ayant échoué, attendu qu'une petite partie seulement des troupes débarquées sont restées sur terre, grâce aux navires de guerre postés à l'alentour, sur deux points peu importants près de Arni Burnu et Seddul Bahr, d'où il leur est non seulement impossible de faire une poussée en avant, mais d'où elles seront, comme on l'espèrej far ilement et rapidement chassées. A cette occasion on affirme que le but franco-anp-lais r>'ét^it lieux européens ou domine le prétend la presse do la Triple-Entente, de marcher sur Constantinopie, opén^ion qui n'aurait pu être exécutée par les fflïces armées débarquées à cet effet et qui sont évaluées à environ 60,000 hommes; le but paraissait plutôt de surprendre les forces turques dans le Srni de la presqu'île de Gallipoli et d'attaquer par le derrière une partie des forts aux détroits entre Kilid ul Bahr et Madytos, nour ensuite prendre sous leur feu les forts asiatiques, d'éloigner les mines et d'ouvrir à la flotte le passage des Dardanelles, afin de rendre possible leur, apparition devant Constantinopie. Ce plan a été annihilé par la vigilance des troupes turques qui purent d'abord, par une défense héroïque, arrêter la soi -disant tentative do débordement, et alors passer à l'attaque le 27; avril, après avoir reçu des renforts et refouler à la côte, non seulement les forces déjà débarquées, mais aussi celles débarquées dans la nuit du 27 avril. On croit que les forces franco-anglaises ont perdu la moitié de leurs effectifs en tués, blessés et prisonniers, donc 30,000 hommes; Les troupes débarquées à la côte asiatique,- près dé ; Kumkale se composaient de deux régiments fran-; çais qui furent reconnus comme troupes de secon-; de valeur, attendu qu'ils ont pu facilement être rejetés dans la mer. Ces troupes débarquèrent T)lua i tard près de Sedd-ul-Bahr, où elles furent éga-: i. lement défaites. I Constantinopie, 5 mai. — Une longue commu-5 nication du représentant du Bureau Télégraphi-; que Wolff prouve que le nombre d'ennemis tués ; près de Kumkale ne neut pas encore être déter-• miné, parce qu'ils ont été r>oussés en masses dans: : l'i mer. Les blessés sont soignés dans les ambulan-s ces turques par le Croissant Rouge et la Croix Rouge. Aucun soldat ennemi ne se trouve plus sur la côte asiatique du détroit. La localité Tschanak' Kale est complètement détruite par le bombardement ennemi. Des sous-marins ennemis ont tenté de pénétrer dans le détroit; en dehors du Saphir et du E 15, trois sous-marins ont été détruits, dont le E 2, dont l'équipage a été fait prisonnier. Un second coula sous le feu des navires de guerre turcs, un troisième heurta une mine. Les deux sous-marins coulèrent avec leur équipage, de manière que l'ennemi perdit cinq sous-marins. TURQUIE. — L'insuccès des Alliés dans la presqu'île de Gallipoli Constantinopie, 5 mai. — Les bruits répandus d'Athènes et de Mythilène par des journalistes de l'Entente, qui parlent déjà de l'occupation de Gallipoli-Nagara par les troupes de débarquement des Alliés, sont si absurdes qu'on n'y ajoute foi nulle part. Si Gallipoli-Nagara était entre les mains des Alliés, la question des détroits serait déjà décidée. En réalité le détroit est encore aussi libre pour les Turcs comme en temps de paix. La presqu'île Gallipoli est complètement libr® pour tous les mouvements militaires. L'ennemi ne se maintient que sur deux points de la côte, près d'Arni Burnu et Sedd-ul-Bahr, en raison du feu continuel de ses forces maritimes, mais il n'est pas à même de faire un mouvement quelcon»

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