3* Annéa. - N° 538. Edition B CINQ CENTIMES DIMANCHE 26 MARS 1316 ABONNEMENT POSTAL ÉO, I Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - JVtk. 3.60 Les bureaux de, jiosle en Belgique «t à VEtransrer li'accepl'-nt ijae des «nonuciReitU TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cour» les IJa:-:v. 1 Avril 1 Juillet 1 Octos. On peut s'abonner toutefois pour les deux dernier- mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois \ Mors Fr 3.00 -v-i; .2.40 F'1.50 Vtk1.20 TIRAGE : 75,000 PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La ligua Faits divers et Ecitos fr. 2.00 Nccrologic. . . .1.00 Annonces commerciales . 1.0(1 * financières. . . 0.5Q PETÎTES ANNONCES La petite ligne 0.20 La grande ligne. ...... O.J] Rédacteur en Chef : Mai-e tie S AI^M Journal Quotidien Indépendant rRédaction, Administration, Publicité, Veille : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS ' TIRAGE ; 75.000 PAR JOUR VERDUN en FLAMMES Derniers Communiqués Officiels ALLEMANDS Théâtre de la guerre de l'Ouast Berlin, 25 'tiens (connu. de midi). — La situation n'a subi aucun changement essentiel, de [mis liic . Dans la région de 'a Meuse. il y a eu des luttes d'artillerie particulière-meut vives, au cours desquelles nos obus om mis le feu à i erdvn. Théâtre de la guerre à l'Est A l'ouest de Jalcobstadt, les Russes, ayant amené des troupes fraîches, originaires de le Sibérie, ont fait vue nouvelle attaque, 'précédée d une vigoureuse préparation d'artillerie. (cite tenta tire a échoué avec de grosses pertes pour l'ennemi. Quelques petites attaques ont clé aisément repoussées, ait sud-ouest de Jakohstadt et an sud-ouest de Dunabourg. Les efforts que l'ennemi a tentés, i plusieurs reprise* et même la nuit.contre notre front au nord de li idsy sont tous resté) aussi complètement inutiles. Plus au sud. dans la région du lac Narocz, hier, l'activiti de /'< nnenn s'est réduite à nous càvonner. Dan- les Balkans -Lois d'utjh- nouvelle attaque aérienne, ur avion ennemi a été abattu par un de no; aviateurs. Etant, tombé entre les deux ligne; de front, l'appareil a été détruit par le fei ile noire artilL rie. AUTRICHIENS Théâtres de la guerre russe et Sud-Est I tenue, 2o mars (d'hier). — Situation inchangée. Tùéâire de la guerre italien 77ennemi a bombardé les villes de G'Or: ' et l'overcio. Sinon pas d'événements. ITALIENS Iforoe, *5 mais (comrn. ojf. du 2-3 mars). — De détachements ennemis ont attaqué, au cours de U mut du 22 mars, à plusieurs reprises, appuyés pa l'artillerie, nus positions dans la vallée de la iJtt gnier, pris tt< Urenia. 1U ont été repowsé on de tirons perl's, en abandonnant quelques prison mers, des armes et des m.-riitîons. A Il'ijudaz (bassin de FliticJi) ainsi que sur l Mrdt Vrh et Km, des tentatives ennemies de pro gresseï ont échoué au coi de la même nuit. Su les Mrzli l'/7i, no- détachements, après avoir re povs-6 i'ennemi, ont pénétré dans les retranche menls ennemis et ont- lancé des bombes. Différent combats d'artillerie eurent lieu sur tout le front particulièrement violents sut les hauteurs à l'oues de Gôi.. Nos aviateurs ont établi, au. cours de raids d reconnaissante, ta présence de beaucoup de maté riel roulant sur la ligne ferrée clans là vallée de l Baca cl dans Vldria. D'au rcs aviateurs ont tanc des bombes sur Oppacchiasella, Koustanjeviea e Nabretint et nous sont revenus indemnes malgré l bombardement intensif des canons spcc'aux de l'er nemi. Des aviateurs ennemis ont lancé des bombes su Asiago et Telvc, dans la va h r de lu tiugana, san ïântei des ■dînât». FRANÇAIS Vjii i». 2// mars. — (15 heures. I — En Ar^onnei nos batteries ont cunonnc éncrg'.qvemtnt au cour de la nuit le bois de MalancOurt. Près de la cot U85 (est de la, Fille-Morte) jio.tis avons fait expie scr une mine dont nous avons occupé l'enlonnoii d. l'ouest de la itcuse nuit calme. A l'est de la Meute, bombardement intermitien de la région Douaumovt-Damloiip. En Wccvre, rafales d'artillerie de part et d'aï tie dans le secteur de Moulainville et les Eparga Aucun événement important à signaler sur l'ci semble du front. Paris, Si mari. — (23 heures.) — En Aiyonne: à ta suite de Vexplosion d'une de nos mines à Va% quois, l'ennemi a attaqué et a réussi à prench pied un moment dans notre tranchée de premier ligne. Il en a été chassé aussitôt pat une confn attaque, au cours de laquelle nous avons fuit un trentaine de prisonniers. L'activité de notre a'rti 1er le continue à être intense sui les voies (le con ■nvre-è.v: -y yrrgr• -roerv.■«.'.■.■vau-«gras & niunicatïon ennemies en Argonnes orientales et sur t le bois de Moloncourt-Avocourt. f Au nord de Verdun, aucun événement important i à signaler au cofirs de la journée en dehors d'un bombardenint intermittent de nos deuxièmes lignes 1 à l'ouest et à l'est de la Meuse aUxqucl nos batte- j ries ont énergiquemcnt répondu. Au nord-est de ( Suint-Mihhl, un tir de nos pièces à longue portée 1 sur la gare de Vignevlles a donné de bons résultats, s Un hangar a été démoli et un train qui se trouvait < en gare a fait explosion. c ANGLAIS Londres, 2ô mais (comrn. off. du quart, génér. 1 butaii. en France du 2S mars). — Au cours de quelques raids favorables contre les tranchées en- ( nemies dans la région de Obmmecourt, de JJétliu- ' ne et la route de La liassce, un prisonnier a été amené. Trois abris occupés d'Allemands ont sauté en l'ait à coups de bombes. L'ennemi fit sauter une petite mine au nord d'Arras ainsi que . deux autres au nord-est de Neuve-Chapelle, par lesquelles nos tranchées ont été légèrement boule- 1 versées. Une attaque à coups de grenades au nord ' ; d'Arras a été repoussée. Activité d'artillerie au ' nord de (lommccourt, Souches, la redoute Ilohen- ] zollern et à ipr-.s. En un endroit une violente ex- i n1tm:t,r> u Mi nrrimouée dans let Veines ennemies. , RUSSES l'éirograde, 25 mars. (Connu, off. du mars, 7 h. 40 soir.) — Pans la région de Ri- i ga le combat continue à se développer. Dans t le secteur de Jacobstadt nos troupes ont for- f ce une installation de défense ennemie et ont 1 profité de leur succès obtenu hier. Notre ar- ' ? tillerie a dispersé efficacement les Allemands j qui s'étaient rassemblés à Schis/coive (12 j kni. à l'ouest de Dunabourg). Peins la région , : au sud de Dunabourg jusqu'àu lac de Drys- ( icjaly violent combat d'artillerie et d'intan , ter,'--'. i s Dans le secteur des lacs de Kinzjuny et , Sol-l'ij, au sud du lac de Dryswjaty. l'enne- i , mi a déclanché une contre-attaque et.a réoc- '■ - cttpé une partie des tranchées qui lui ont. été ' 5 enlevées la veille par nous. Au centre de ee - secteur, violent combat d'artillerie et d'in-•fi ni crie. Sur le front. \Yileikg-M.oscheil;i (12 res-" pectivement 7 fou. au nord-ouest de Posta-icy) et dans la région e~s lacs clc Miadz'ol et ' Narocz, le combat perdure. Au sud-oùest du s lac de Narocz, nos troupes o it repoussé des } contre-attaques ennemies et ont progressé t sous un violent feu. Sur la rive 'méridionale du lac de Narocz, les Allemands ont lancé des grenades à gaz asphyxiant. Plus au sud, " j.ûjsqu'en Polesje, par endroits feu d'artille-1 rie violent. j A la Strypa supérieure nous avons repoussé, au sud-est de Kozlow, une attaque enne-_ mie, en lui infligeant de grosses pertes. Plus au sud, nous avons progressé un peu et re-r tranché le terrain gagné. s Au Dniester, nos troupes ont occupé après combat les. villages clc L'atatz et Chnïielou'a (10 el VI h m. au nord-ouest d'Uszieczko). TURCS s Constantinople} 2-5 mars. — Le quartier général annonce : Sur aucun front, des opérations essentielles « signaler. Dernières Dépêches Les combats autour de Verdun-liîUe, 25 mars. — Lo Temps écrit : Le f™ d'ar-tiltbriô aux lisières du bois du Cheppy est un in-dioo 'l'une nouyello extension do la ligue- dj eom-- bat Vers l'ouest. Il nous paraît très difl'.ci..' que e forces ennemies possèdent sur cette ligne une e profoixleui1 qui pourrait nous inqu éter, à moins qu'elles dégarnissent fortement les autres parties e du front. Du côté ouest do la Meuse, on ne pourra f. pas amener dés renforts. Le. corps d'années avee !- lesquels nous avons combattu ne peuvent pas en- Abonnements au "Bruxellois" Nous rappelons à nos lecteurs qu'avec le 1 avril commence le ,3m* trimestre de 1916. £ On peut s'abonner dès maintenant clans tous les bureaux de Poste en Belgique el à l'Etranger, au pnx de : Fr. 4,50 ou M. 3,GO pour un abonnement du 1 avril 1816 au 31 juillet 1916 Il suffit de se faire inscrire à n'importe quel bureau de poste ordinaire ou bureau de poste auxiliaire en spécifiant si ou veut recevoir l'édition A, paraissant à Bruxelles, à 1 heure, ou l'édition B, paraissant à Bruxelles à 8 heures, ou les deux éditions. 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Leur but < d'ompêclrer tout mouvement sur notre front et do couper les lignes de communications qui conduisent vers nos fortification,-; avancées. Toutes nos routes, toutes les voies k- trouvent constamment sous lo feu des obus enn,vrais, notamment les endroits que nos soldats do;-, ont ut liser pour so rendre aux tranchécs eu pôW en revenir. Le désarmement des navires marchands Amsterdam, 26 mai,!. — L'Agence l'enter annonce do Wasliirjg|»n : En réponse à la note de Lansiug, relative au désarmement des navires marchands, les Alliés ont répondit qu'ils n'accepteront pas cotto proposition. On appreoid eue Lansing s'occupe de la pré-paiat.oiii d'une circulaire, dans laquelle il expose l'attitude des 1.tais-Unis au sujet de cette question. Tristes pressentiir.ents à Paris Amsterdam, 25 mars. — Le T'mcs apprend dt Pu ris qu'on y tient compte que l'ennemi cncer-c.'era Ja position française prè» du Mort-Homme, ce qui entraînerait inévi- ablement qu'on devrait reculer sur une nouvelle ] gne afin de parvenir u 'ee que l'ennemi doive d'abord prendre la hautcui i.0-4 qui «àt violemment bombardée depus lundi. L'ennemi s'exposerait à de grandes pertes s'il débouchait du bois d'Avocourt dans la plaine ouverte. La colline 301, qui Jonga lo bois avo.sinant, forme une espèce de g!;<o dent les pontes un es P , f | le f^u tic Barrage de l'artillerie. Eu général, il paraît que Verdun môme est plus à portée du côté ouest quo de l'es't. L'activité a i augmenté à la rive de la Meuse et on Argomiés. On prévoit quo l'ennemi essayera, avant de renouveler sa tentative, de couper les Français par un cncerc'enienl 4> La flotte italienne Berne, 25 mars, -y Le journal eff'cîel italien pu-Wie un decrct réquisitionnant les navires marchands Itarenita, Uajola et l)uras:.o dans des buts militaires. Ces navires appartiendront dorénavant à !a marine do guerre. La peur anglaise pour le « Môwe » La Haye, 25 mars. — Lo Daily Mail annonce. Afin do prévenir le départ de navires du genre MOwe ou autres croiseurs auxiliaires allemands, Je gouvernement anglais a informé les gouvernements Scandinaves quo tous !cs nav res neutres seront visités à l'avenir. Si la visite d'un navire interpellé ne peut être exécutée, les navires de pa- i-pnn i!lo q il rrl,« i c /l/>rrnnt faivri fnn c n i- s.rîinr : rnc La liberté de ia parole Le premier conseil de guerre de Paris, dit le Malin, vient de. décider que constitue le délit do pro-p-is alarmistes, le fait de dire, à haute voix, clans un café : « La Serbie est écrasée. Il n'est pa.s vrai que les Allemand® crèvent de faim. Ils sont partout vainqueurs d. L'auteur de ces propos a été condamné. L'Angleterre et les Dominions La Haye, 2 !. mars. — lie Niemce Courant apprend de Londres : Le Daily Neics regrette que la v.site du premier ministre australien Hughes à l'Angleterre se transforma er une croisade politique. L'Angleterre et les Dominions ne devraient pas se mêler réciproquement dans leurs difficultés intérieures. Si Hughes avait vécu plus longtemps en Angleterre, il aurait peut-être compri; que l'industrie anglaise souffre encore d'au-très mouvements que des méthodes commerciales a lemandes. Hughes visitera Pari: avant son retour et restera probablemen plus longtemps en Europe qu'il ne le pré vova.it, nriiîiiliv-omerit Le torpillage de 1' « Electra » Paris, 25 mars. — Il v -sort d'un rapper du ministre de la marine française, que pu blie le Petit Journal, que 1e torpillage dt bateau-hôpital autrichien Electra doit êtr< attribué à un sous-marin, français. Le ce m mandant du ■sous-marin déclare que le ba teau-hôpital autrichien n'aurait pas porti les signes ilistinetifs d'u:i bateau-hôpital. Les matelots hollandais et Ja guerre des sous-marins Londres, 25 mats. — L'Agence Havas, ap prend d'Amster iam que l'Association de gens de mer a décidé par 63 voix contre -3 d n'autoriser aucun de ses membres à s'embni quer en raison du danger des sons-marins. La guerre des prises La légation anglaise à Stockholm fait sa voir que l'Angleterre appliquera une mi t hod? plus sévère pour les •prises. On inin du ira un nouveau système pour faire stopper les bateaux; en cas de nou-.obéissance à ces signaux, on tirera immédiatement. La eonîérence parisienne Rotterdam, 25 mars. — On annonce de Lioudies au Nicuu-c Hotterdumsche Courant : Dana 1a séance de la r ambre des Communes d'avant-iner, Lieyd Georges a déclare, dans un discours, au sujet tie Ja cont'i-ence pariait nue, qu'il s'appose qu'il suit question dans cette conférence du commerce libic, do tarifs ou de droits d'entrée préférencic.s. « Notis devons, déclara-t-il, réunir toutes nos fqreos pour gagner la gueire, mais on ne peut confondre xeprésarllcs et affaires. (Jrfi a jamais vu qu'une entreprise commerciale, où la ha ne jouait un xôle, ait prospéré? n La guerre a démontré que nous dépendons de l'ennemi dans quelques branches industr.eUcs importantes. Ce no sera plus le cas dorénavant. Mais nous devons éviter d'amoindrir la grande cause de ia liberté pour laquof'e nous combattons en donnant à ia guerre le caractère d'une guerre com-movciale. Les tables des agents de change ne peuvent être tolérées dans le Tcmp.'e. (Vivo approb.) La conférence est la première de ce genre, mais je serais non seulement surpris, mais encore esii-wsionné, si ello était la dernière. Si nous nous efforçons d'organiser le commerce de .' Europe pour ics générations futures, cela doit être l'ait avec réflexion et avec soin. La question des tarifs n'est pas la seule. Il y a de nombreuses quest ous importantes, par exemple nos relations avec la Russie'où il s'ouvre des éventualités ill.mitées pour le commerce. Il serait intelligent de n'attaquer que doucement l'Allemand dans ia prem ère conférence. Nous devons montrer aux autres ce que nous en pensons et les autres nations doivent dire ce qu'elles pensont. Notre but principal doit être de terminer la guerre le plus rapidement possible. Tout lo reste vient en seconde ligne. L'orateur ajouta : Quant à la proposition de joindre à Runeiman lo ministre-président de l'Australie, co serait, il est vrai, un é'oge à l'adresse de l'activité de Hughes, mais il s'agit d'une question épineuse qui concerne égiilement h - o-i'on . ' ' < t n ■ •" *crô •'r~pâs TJf'ilî'rfljïc S'IS'^ovior" rapWic ." Une réponse du cardinal Mercier Béfïin, 25 mars. — L'Agence Wolff annonce : Le cardinal Mercier s'est pla.nt amèrement, auprès du gouverneur général de Belgique, en menaçant do porter ea plainte en liant- lieu au sujet de l'incident suivant ; Une perquisition a été faite dans l'appartement privé d'un des secrétaires du cardinal qui était suspecté d'avoir trempé dans une organisation de . transmission des correspondances par voie illégale. « Au nom de la liberté religieuse », le cardinal élève des rcclama tiens. On ne peut comprendre comment le cardinal peut établir un rapport outre tuie perquisition domiciliaire et une menaee • dans la liberté religieuse. I! ne reste que l'explication que lo cardinal, qui a pourtant toujours trouvé la vo;e pour arriver à la presse des pays ennemis, voudrait artificiellement faire naître l'impression quo l'administration allemande représente un danger pour la vie religieuse en Belgique. Ne pouvant prouver aucun cas d'un empiétement quelconque dans la liberté du culte, il s'efforce précisément d'évoquer un tel cas. Au demeurant, on a la preuve de la façon dont le cardinal songe à faire de l'agitation par la publicité dans le fait que la presse étrangère a pu déjà annoncer le coh-L tenu do ,la repo®se du cardinal à la missive du gou. - verneur général de la Belgique en date du 15 mars. ; Or, après renseignements pris, on nous confirme - que cette réponse n'est pas encore parvenue à qui . do droit et que le cardinal a seu'emeut annoncé qu'il ne peut envoyer cette réponse que dans que1-nnas imrrs. L'incidént du cardinal Mercier Berlin, 25 mars. ♦— Relativement à-la crise de .'incident Mercier, Julius Bàébém écrit dans < Tag ; « En Allemagne on est unanime ii tk'o'arci que .'adrniiii tration aliomando en Belgique, qu protège toujours la liberté de la rclig.on catlio-l'que dans lo territoire occupé, o été indulgente jusqu'à l'extrême vis-à-vis de Mercier et que, s i l'administration devait prendre, d'autres mesure: i vis-à-vis du cardinal, la faute eu incomberait pu rement à cot archevêque qui est sorti trop loin di cadre do sa situation ccclévastique. Toute 1a prt - i . catholique et la presse du centre partagent eett opinion. » Le « Tubanti,a » Amsterdam, 25 mais — Le SUtndaard insïst' dans un article de fond pour que la question di Tubavlia soit examinée* le pus nnnuticuscmen ^ possible et que rien ne soit négligé qui puisa • contribuer à éclaircir l'incident. Cette affaire n i peut en tous cas être étouffée. Si 1 Allemagne n'es \ pas fautive dans la perle du navire, cette soui! . Iure envers ce pays ne peut plus subsister plu longtemps dans l'opinion de notré peuple. Si 1: . faute peut être prouvée, elle doit l'êlre avee un oi-éeisicn nialhémat'out. La Holiaude et l'Allemagne Berlin, 25 nuii-s. — On annoncé de Rottcrdai nu Berline r Tageblatt: Le bruit a coure, en f£ol!: : do que lo eonsulat général allemand à Amstordai s sera transféré à Arnhem. Cette nouvelle provoqu e une certaine inquiétude. Maint nant il est démot ~ tré qu'il n'y aura à Arnhem qu'un bureau de pai seports allemands pour faciliter le contrôle des pa. seports qui. s'effectue «etucUeiuent à Amsterdai et à Zelvenaar. Le consulat rt.-te à Amsterdam. ,_1 L'Amérique et le Mexique - î Amsterdam. 24 mais, — D'après un ion nal d,' cette ville, le Times apprend tie Washington que le.- soucis au sujet du Mexique augmentent. L© département de lu guerre a reconnu hier qee le général Ilerrcra Corran-gas a passé avec 2,000 hommes au général 'Villa. La population dans les districts pc-trolifèrcs prennent une attitude très hostile ar;v Américains. On craint des troubles; peut-être ensci-ra-t-on le reste de l'armée mexicaine à la frontière pour dominer Li situation dans le nord. Les onimunications tlu général Pershing pourront être mises en danger de ce fait. Le reste de l'armée îégu-lière mexicaine se compose de G,0Jt)0 homme-, artillerie -on comprise. Toute l'armée • régulière du Mexique est évaluée a 15,000 hommes. L'expédition du général Pershing ne comporte que 5,000 hommes, croit-on. Au besoin on débarquera des soldats de marine, de la. flotte américaine et ils attaqueront en partant de Tampico. Le sénateui Shcr-man craint que le général Pershing ne subi** se le même so. que Gordon à Ivtuthouin. Il réclame la création immédiate d'un corps de 50,000 volontaires. A !a Chambre des Communes Le ministre pour les Indes, Chamberlain, a déclaré, en réponse à une question au sujet delà situation en Mésopotamie : La campagne a commencé par une opération relativement réduite, répondant aux ressources du gouvernement des Indes, mais elle se développa jusqu'au moment où ces ressources no suffirent plus. L'orateur exprima sa satisfaction au sujet du fait que la responsabilité fut finalement enlevée au gouvernement des Indes. Il ne répondra pas à ia question si les renforts de troupes en Mésopotamie et les troupes avec lesquelles la marche en avant de Ktesiphon ;a été entreprise, ont été suffisantes. Les autorités militaires ont été d'ac-ecu1 an sujet dt? l'cxpéditi'aî; à Bagdad. Chamberlain avoua que les -i stallatioùs ambulancières se sont démontrées lamentablement insuffisantes. A Basra, il y avait une quantité, suffisante de provisions our les ambulances, mais plus haut elles faisaient défaut, parce qu'on ne pouvait se procurer des bateaux fluviaux appropriés. Quelques-uns ont été perdus au Tigre et auparavant sur la mer; mais lé manque de bateaux n'est pas' la cause unique de ce qui est arrivé. Ni Le gouvernement anglais, ni la. gouvernement des Indes ne sont satisfaits de la situation qui en a été la conséquence. Un. général et un fonctionnaire civil ont été envoyés sur les lieux pour faire une enquête au "sujet des dépositions médicales. L'enquête n'est pas encore terminée. Chamberlain ajouta qu'il espère que les soucis au sujet do l'armement militaire sont infondés; en touj cas il y a été remédié et de nouveaux remèdes y seront apportés. Hobhouse déclara qu'il regrettait que les autorités militaires de l'Angleterre et des Indes aient approuvé l'entreprise en Mésopotamie. Il avait espéré que le commandant avait dépassé ses instructions lorsqu'il a attaqué les-forces ennemies numériquement très supérieures et qu'il -serait rendu responsable do cette entreprise qui n'est peut-être pas fatale, mais en tous cas absolument malheureuse. Il est étonné que les autorités militaires aient approuvé la marche en avant; car le rêve qu'on pourrait prendre Bagdad a.vec 20,000 hommes lui semble etie une folio militaire. L'orateur regrette que Chamberlain a dû avouer que les précautions médicales ont été lamentablement insuffisants.Si. des soldats ont succombé de leurs bles-surcs à défaut de soins, les personnes qui en sont responsables méritent une peine des plus sévères. L'orateur contesta la remarque de Chamberlain que les communiqués do l'adversaire sont romanesques. Le dernier communiqué turc est beaucoup moins romanesque que le dernier communiqué anglais. - lie nombre des blessés anglais est plus exac-' tement indiqué dans le communiqué turc qu< c dans le communiqué anglais. Chamberlain répondit que l'ennemi ap« l prend-plutôt les pertes anglaises des commu- - niques anglais, 5 Hobhouse déclara que l'ennemi a plus f'ré- I quemment fait des évaluai i ils étonne ment J justes quo ne veut l'avouer lo département de la guerre. Combat naval dans la Mer du Nord n Berlin, 24 mais. — D'après des nouvelles - reçues de divers côtés et venant d'être con- II firmées, il y a. eu un combat le 29 février a dans la mer du Nord septentrionale, entre le croiseur auxiliaire allemand Greif et trois croiseurs anglais et deux destroyers. S. M. ~ S. Greif a, u cours du combat, fait coule» .un grand croiseur anglais au moyen d'une torpille et s'est fait sauter finalement lui-même. Environ 150 hommes de l'équipage ont été faits prisonniers par les Anglaise

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