wmaisMjs sitirai, — k= »i#„ maoraa KmtitzM a,m sssiMïBÀiaïs «Wi fc&a-iStas.* iV2jaSjSïûï 7 M'&l îîîl. LE BRUXELLOIS ^JSoisrivicivtEBse-'*"® s 2 ift*, 12 francs. — 6 mois, 7 francs. — 3 mois, 4 tout 1 mois, 2 £rancSo unuoÊumf w» "wmwr- MKWsamumiSteœg «ijraïUBRSa ona "r*XM-£a.l cr-ts or*r? r3 :.3n * ~ri rt g^-yj n HËDAÇTlON, ADMINISTRATION!,, PUBLlGlTil 4;sb Ru® XXenri adC»ns,»>. 4S, iBruxeXlvt: iM raejwntt» o V=^A*«! ô iPaùis-Dîvers, la ligne 2 francs. Nécrologie, la iigae ï ré*MÈ Petites annonces, la ligne 2C centimes DOCUMENTATION HISTORIQUE Une page d'Histoire rétrospectif JL/e roi irierre I de oerbie est ne en lo44 ; il ses études militaires en France, à Saint-Cyr, servit la France lors de la guerre de 1870-187 Descendant de la famille des Ivarageorgevitch, roi Petar l"r est sur le trône de Serbie depuis 11 juin 1903., c'est-à-dire depuis la nuit tragiq où plus de quarante officiers, appuyés par leu régiments, assiégèrent le Konak à Belgrade et assassinèrent le roi Alexandre et la reine Drag Alexandre appartenait à la famille des Obi novitch. Les deux familles, les Obrenovitch et 1 Karageorgevitcb, avaient pour fondateurs dei patriotes serbes qui, au commencement du XI] siècle, furent à la tête du mouvement de l'évol contre la domination turque : Milocli Obren vitch et Karageorges. Lorsqu'on 1816 l'autonomie de la Serbie fut r connue par les puissances, ce fut Miloch q monta sur le trône. Bientôt cependant, les desce dants de Karageorges furent appelés au pouvo et pendant trois quarts de siècle les deux f milles se détrônèrent et se remplacèrent suiva: les vicissitudes de la politique serbe. Ijes assasE nats et les abdications — la dernière fut celle < ililan, père d'Alexandre — ne manquent p: dans l'histoire de la Serbie jusqu'à nos jours. 1 plus récent drame est celui qui donna le pouvo au roi Pierre. On se souvient des faits : Alexandre Obren. vitch avait épousé une dame d'honneur de reine Nathalie, sa mère. Ce mariage fit murmurt le peuple. De plus, lorsque l'on s'aperçut que roi, dont l'absolutisme était déjà détesté, n'éta plus qu un jouet aux mains d'une femme, la mi sure fut comble. Les arrestations arbitraires < les prétentions au trône du frère de Draga Mai chin, la nouvelle reine, exaspérèrent le peuple « 1 armée au point que le massacre de la nuit d ' |! 1 1 ' . r1 > i'(■ 1 iiUil'W îe _ .o le colonel rrc movitch en faisait sauter la porte à la dynamite mourant lui-même victime de son acte, une qua rantaine d'officiers se ruaient vers la chambre coucher du roi. Celui-ci, au bruit, s'était levé e attendait les assaillants revolver au poing, a Qu voulez-vous ? » demanda le roi. Un officier lu répondit : « Il faut vous séparer de la reine Dra ga ou signer votre abdication ». Le roi l'abatti d'un coup de revolver. La reine Draga s'était en fuie dans une pièce voisine et, ouvrant une fenê tre, poussait des appels au secours. Un secon coup de revolver retentit. Le roi venait d'êtr blessé à mort par un commandant. Il eut encor la force de se traîner auprès de la reine et d tenter de la protéger; une véritable fusillad éclata alors et le roi et la reine roulèrent sans vi sur le parquet. Leurs cadavres furent jetés pa la fenêtre. Pendant la guerre dés Balkans, le roi Pierr était l'allié de Ferdinand de Bulgarie, de George de Grèce et de Nicolas de Monténégro. Le ro Pierre contribua avec ses troupes à la réussite di cette guerre et lorsque surgirent les difficulté, serbo-bulgares, ses armes donnèrent encore rai son à la Serbie qui avait déchiré traitreusemen le traité d'alliance conclu avec les Bulgares. 0: ceux-ci, qui avaient pris Andrinople.et écrasé le: Turcs à Kir Iïilissé et à Lule Bourgas, sur<nortan les plus rudes chocs des Turcs, furent, avec 1, complicité des Grecs, malhonnêtement frustrés dt la Macédoine, peuplée surtout de leurs frères Inde irte! Les succès des guerres balkaniques, dûs surtou: à l'appui moral de la Russie et à l'argent et au matériel français, ont, semble-t-il, consolidé lt trône des Karageorgevitcb qui rêvent sérieusement la restauration de l'empire serbe de Lazare Douchan et l'annexion de toutes les provinces peuplées d'éléments serbes, telles que la Croatie, la Slavonie, la Bosnie, l'Herzégovine et même l'Albanie afin d'avoir un débouché en mer libre sur l'Adriatique, Or, l'Italie ne voit que d'un très mauvais œil ces tendances du serbisme qui lui créeraient, à échéance plus ou moins lointaine, un concurrent que les événements ultérieurs pourraient lui rendre redoutable et dont la présence enlèverait en tous cas à l'Adriatique son caractère de ~uasi lac italien. La Grèce elle-même ne verrait pas sans déplaisir cet agrandissement de la Serbie vers le Sud, vers l'Albanie et vers la mer. Tout cela explique la hâte mise Tiar l'Italie à débarquer à Vallona et à s'assurer la possession de ce Gibraltar de l'Adriatique, ainsi que le mécontentement dissimulé des Hellènes qui ont failli même, pour ce motif et surtout dans l'espoir de s'installer à Bvzance et à Smyrne, se joindre aux alliés de la Triple-Entente contre les Turcs et indirectement contre les Serbes. La menace de l'épée bulgare les a fait reculer, surtout quand les alliés leur eurent signifié que c'est aux Busses seuls que les Anglais et les Français entendent remettre Constantinople. Quoi qu'il en soit, la Serbie, même victorieuse aveo ges alliés, garderait à l'Est un ennemi et un | rival aussi irréductible que tenace et patient : 1 j Bulgarie, laquelle médite la revanche et l'aui ffl ' t°t ou tard. Une seule solution ferait de la Sei {j bie un véritable empire intangible et affrancl de la Russie : ce serait une étroite union dynai Eit tique et politique avec les Bulgares, qui ont ave et les Serbes une absolue communauté de langue, d 1. religion, de caractères ethniques et d'intérêts écc le nomiques.Mais il semble bien que, jusqu'ici, seul le une défaite définitive des Serbes pourrait provc ae quer la révolution qui faillit déjà éclater en 190 rs et qui ne tendait à rien moins qu'à l'unificatio y de la Bulgarie et de la Serbie sous la dynastie el a. tzar Ferdinand. e- Attendons.L'histoire de ces deux peuples frère es ennemis n'a pas dit son dernier mot. ix MARC de SALM. Lisez en TROISIÈME ii PAQE les derniers télé ir grammes arrivés pendant | la nuit. i- |p ——■Msrae-w—«—■——«—■ DÉPÊCHE LE BLOCUS r T e ai -k°n^res> 4 mai. — D'après des télégrammes de: t . s Scilly, un bateau de pêche a annoncé commeii' . il a vu couler le 2 mai, à 11 h. 1/2 du matin, ui ^ vapeur par un sous-marin allemand au Nord-Oues . du phare de Bishop. Lloyd apprend de Killrue: t que le vapeur de pêche Plugent a' été coulé f. i a ,un sous-marin. Le vapeur de ji«c1k> A, a dé- . n.,iK« FfV .'ïîrnr S Te du capitaine qui avait été tué. Un second ca : not manque à l'appel. Lloyd apprend de Peu-. zance que le vapeur français Europe a été tor-^ pillé par un sous-marin. L'énuipage a été sauvé, t De Scilly on annonce au Lloyd que le vapeui e américain Qulflight a été torpillé hier. Un liom-i me se noya, un autre manque à l'appel. Le navire a été remorqué ; tous les autres occupants ont t été sauvés. La Haye, -3 mai. — Le vapeur norvégien Va-- rild, arrivé de Londres à Maassluis, rapporte * avoir sauvé deux officiers d'un torpilleur alle-^ mand coulé par un navire éclaireur anglais. Les * officiers ont été pris à bord du navire anglais et ; conduits en Angleterre. 5 Londres, 4 mai. — Un bateau de pêche a si-^ giialé^ avoir aperçu un sous-marin allemand qui tira, à 11 h. 30, sur un vapeur au Nord-Ouest, du phare de Bishop (Landscad). Londres, 4 mai. — L'Agence Reuter annonce : Le vapeur Minterme, fut torpillé hier matin dans le voisinage des îles de Scilly. L'équipage fut sauvé après qu'il rut. erré dansjmg, petite barquette pendant toute la journée, ballotté paT le gros temps qui régnait. LA GUERRE NAVALE Rotterdam, 4 mai. — Le Telegvaaf mande au sujet du combat naval à Noordhinder : Le commandant. du torpilleur allemand croyait avoir devant lui des bateaux de pêche. Lorsqu'il s'approcha de trois dragueurs de mines et les invita de se rendre, le bateau patrouille tira comme réponse un coup de canon sur le torpilleur. Lorsque celui-ci dirigeait ses canons contre le bateau dra-! gueur de mines, ce dernier fit. un brusque écart et heurta le torpilleur aux machintes. Le torpilleur fut coupé en deux et coula. LA GUERRE AERIENNE Karlsrulie, 2 mai. — Un aviateur français a jeté vendredi 8 bombes sur un train de marchandises dans les environs de Riedôschingen, près de Villingen, dans la Forêt Noire méridionale. Un aiguilleur a été légèrement blessé. Le dégât matériel est minime. Paris, 4 mai. —■ On annonce de Châlons-sur-Marne au Petrt Journal : Deux aviateurs militaires, un lieutenant et un capitaine, sont tombés et ont. été tués lors d'un raid de reconnaissance près de La Croix-sur-Meuse. Berlin, 4 mai (Officiel). — Le 3 mai, un dirigeable de la marine allemande a eu un combat dans la mer du Nord avec plusieurs sous-marins anglais. Le dirigeable jeta des bombes sur les sous-marins et en fit oouler un. Les sous-marins bombardèrent le dirigeable avec des canttns sans le toucher. Le dirigeable est revenu intact. FRANGE. — Victime do la guerre Paris, 4 mai. — Parmi les tués de l'armée française, se trouve lé colonel Duruy, un fils du ministre de l'instruction publique sous l'Empire, l'historien Tictor Duruy. a FRANCE. — Prisonniers dockers a Paris, 4 mai. — D'après le Matin, 300 pr sonniers de guerre allemands sont employés con: -i me ouvriers des docks en remplacer/!- nt des oi i- vriers français et italiens mobilisés. c ANGLETERRE. — Les pertes anglaises en avril _ Berlin 3 mai. — Des journaux anglais évc hient les pertes du mois d'avril à *t>89 officiers e ( 19,158 hommes, contre 1,081 officiers et 18,79 y hommes en mars. i RUSSIE. — La situation dans le a a Nord'de la Pologne Bâle, 4 mai. — Le critique miliiaiie des Base s 1er Naclmchten considère l'enceivlf-ment des Rus ses au Nord comme très avancé, rS'il n'en étai pas ainsi, les Allemands n'en parleraient pa m tant. Ils doivent être certains quePles Pusses n sont pas à même de prendre des mesures à temp , opportun. Il résulte du cours aetuëj.de a campa 4 gne qu'il n'y a plus de grandes it ves russe disponibles. Le critique commenté la difficult ' ; des Russes d'amener des renforts et' conclut com t me suit : Par une action accélérée de ' !indenburg si elle est déjà exécutée, la flfécisi n, doit déjà êtri accomplie. Le critique pense au sujet des opéra tions aux Dardanelles : L'issue du combat est trè incertaine, attendu que l'armée de aébarquemen n'est en tous cas pas assez forte pour opérer ei trois groupes complètement sépares. Il trouvi singulier que rien n'ait été fait jusqu'ici du côt< russe pour appuyer l'attaque franco-anglaise. S 1 opération, dit-il, que je considère comme uni opération secondaire, réussit, la situation ne si modifie pas effectivement sur les autres théâtre: de la guerre, attendu que les puissances centrale-alliées ne sont touchées qu'indirect -ment de c( fait; si elle échoue, l'aspect de deux assaillant, principaux en Orient sub;, a u eo.uj) s< nsible don" les conséquences ne peuv i t être pityvuos. ALLEMAGNE. L'avance alles$$ç-, . .'..-y.-'" u - tmt ",ïa.y "mari pnBlié un 'article de font: de son correspondant militaire, concernant l'offensive allemande contre la ligne Libau-Riga, o£ celui-ci déclare que cet événement d'une impor-;-mce considérable peut avoir des conséquence.1 incalculables, car les lignes de cher.r! > de fer de Riga-Dunabourg-Vv ilna-Pétrogî\ide-Varso qu: sont peut-être les plus importantes de toute lu Russie, sont fortement menacées; il faut donc tenir compte de cette progression allemande. Le Berner Bund fait remarquer a son tour l'importance de cette nouvelle manœuvre de Hinden-burg et écrit que les Allemands ont gagné 10C km. de terrain par cette attaque contre le flanc droit, des Russes; la menace est d'autant- nhn grande qu'ils se trouvent avec, des forces dont on ne connaît pas le nombre à autant de kilomètres TURQUIE. — L'attaque des Dardanelles La. Haye, 4 mai. — Le correspondant de YEm-liros annonce qu'une grande partie de l'armée des Alliés ; commencé sa retraite sur les îles de la mer Egée. )ç ETATS-UNIS. — Ceux qui profitent de la guerre New-York, 3 mai. - Le Sud-Africain Samuel Pearson a déposé au Tribunal fédéral à Milwau-kée, une plainte, accusant l'Allis Chalmers Company de conspirer avec la Bethleem Sthalgesell-schaft contre la loi ele l'Etat de Winconsin, en fabriquant des sclirapnells et en les livrant aux forces alliées. Pearson a l'intention de procéder de même dans les autres Etats, ayant, la même législation. Comme l'annonce Reuter de Washington, Wilson a chargé l'avocat général (le l'État à examiner la plainte de Pearson. -*-<»-». ETRANGER FRANCE. — Les droits d'entrée. — Lyon, 1 mai- aunoûCe de Paris au Progrès : La commission des douanes de la Chambre a approuvé, sur la proposition du ministre du commerce, un décret réduisant les droits d'entrée sur le papier. Cette réduction est proposée principalement parce que les fournisseurs de papier français ne peuvent fournir aux journaux du papier suffisant a l'impression de ceux-ci. Les délégués du Syndicat de la Presse ont exposé à la commission les difficultés de se procurer du papier français et la nécessité d'acheter du papier à l'étranf?er, mais à des prix plus élevés. FRANCE. — Le lancem-ent du a Languedoc ». — Paris, 3 mai. — Le Temps donne les détails suivants au sujet de l'accident lors du lancement du croiseur cuirassé Languedoc, à Bordeaux : Le lancement eut lieu à 7 heures, suivant les méthodes habituelles qui n'ont jamais occasionné un accident. Au moment du lancement, la cale pesait 9,600 tonnes; il manquait un appareil d'ancrage. L'ancre fut levée sans qu'elle entravât la. vitesse du plissage sur la cale. Le navire continua son trajet jusqu'à un banc de sable sur la rive opposée. Les conséquences de l'accident, seront examinées à marée basse. LA GUERRE AUTRICHIENS Vienne, 4-mai. — Avec une fraternité d'armes t fidèle, les troupes alliées de VAllemagne et dt i l Autriche ont remporté une nouvelle victoire. Depuis la retraite des Russes après notre bataille victorieuse 'près de Limanova, en Galicie occidentale, le front ennemi, rtement retranché, entre la Vistule et la crête incvpale des Carpathes, a été enlevé dans tout son étendue. Continuant k Vattaque, les forces 'ustro-hongroises et allemandes obtinrent également hier de nouveaux succès sur tout le front sous les yeux du comman-' dant en chef de Varmée, le feldmaréchal archiduc Friderich, pénétrèrent sans discontinuer plus vers l'Est et forcèrent de nouveau à une retraite ] précipitée des forces considérables russes. L'importance du succès global ne peut encore être appréciée. Le îiombre des prisonniers faits jusqu'ici ^ a atteint plus de 30,000 hommes et augmente toujours. Dans les nombreuses positions tousses conquises, nous avons capturé une masse de matériel \ de guerre : 22 canons et 64 mitrailleuses ont été notre butin. Sur tous les autres fronts, la situation est inchangée en grande partie. ■ RUSSES Pétrograde, 3 mai. — A VOuest du Njemen, le combat le long du cours supérieur du Scheschup fut continué. Samedi soir, un bataillon ennemi a exécuté une attaque contre le village de Sosniat dans le voisinage d'Ossoivjetz; les batteries dz la ; forteresse l'ont repoussé. A la Bzura, non loin du village de Mistrewitze, des escarmouches assez importantes eurent Vu. Samedi soir ,un combat très violent s'est déve-i loppé sur le front à la Basse Nida jusqu'aux Car-{ pathes, dans la région Gladischew. A gauche de la Vistule, l'ennemi livra hier pen~ , dant la nuit six attaques qui ont été repoussées. Dans la région de Tarnow et plus au Sud, le feu d'artillerie était très violent. Des combats très ; acharnés eurent lieu. Dans la direction du Strij, | nous nous sommes emparés, au Sud-Est de Golo-i wetschko, de la hauteur de MaJcufJca, en faisant. i prisonniers 300 soldats avec 10 officiers. Au Dnjestr, Vennemi a entrepris deux vaines attaques à Zaileszeylà. La flotte de la mer Noire a bombardé les ouvrages du Bosphore. Le feu était très vigoureux et causa une explosion et un incendie dans le fort El Mas. Les batteries turques ont répondu avec | violence, mais sans résultat. Nous avons anéanti un charbonnier et d'eux voiliers. RUSSIE. — Parlementaires arrêtés. — Pétro-grade, 3 mai. — La police a arrêté quatre députés de la Douma, du parti des cadets, accusés c!e menées révolutionnaires dans l'armée. RUSSIE. — Le grand-uuc Nicolas a p. pnrt.pu L>/xn- UcrrîTï, i ziiicf. — tjt . ' ps p uTTITe ±j' am-bassade russe dément dans tou:,1 sa teneur la nouvelle de la maladie du grand-dur- Nicolas-Nico-iajevitch. L'état de santé dix.grand-duc est excellent.ITALIE. — Un 1er Mai calme.— Rome, 3 mai. — La fête du 1er Mai s'est passée dans un calme complet. A Rome et dans d'autres villes ôn avait organisé des fêtes pour les ouvriers; les exploita-tions avaient été fermées en partie. La plupart des journaux n'ont pas paru. Les socialistes organisés ont tenu ci: - réunions; des députés socialistes y ont prononce de.* '" cours sans qu'il y ait eu des incidents. ESPAGNE. — Des ira. s-poste Cervantes. \ — L'année prochaine l'Espagne vie 300° anniversaire de la mort de son plus g-rnud poète, Cervantès. Pour cette commémoration on a d'ici quelque^ jours une série de timbres-poste Cervantes. Le0 divers types nous montreront un portrait du poete rc.c. aiment découvert et des scènes de Don Quichotu, j-r-rès les toiles de More-na Carbenero. ESPAGNE. — La qxiêstion de Tanger en Espagne. — Plusieurs hommes politiques espagnols, dont l'influence est incontestable, tels le comte Romanones. M. Maura et M. Garcia [Prieto, avaient déclaré énerg'iquement que Tanger devait revenir à 1 Espagne. Ces prétentions ayant été re-! Hissées plus ou moins ouvertement, par l'Angleterre et très froidement accueillies en France, une agitation assez vive s'en est suivie dans le pays. Pour la calmer, le premier ministre Dato a déclaré que le Gouvernement espagnol n'avait tuême r>as pensé jusqu'ici à ouvrii des pourparlers a ce sujet. Tout ce qui a été dit là dessus n'exprimerait que des concevions personnelles des intérêts nationaux, a Le Gouvernement tiendra bien f ini pté des a-spirations nationales, continue le premier ministre, mais il ne voit aucune raison de faire des démarches au sujet de Tanger... » Ces déclarations ne semblent pas avoir amené l'apaisement qu'en attendait le Gouvernement, car les hommes politiques précités continuent à discuter la nécessité qu'il y a pour l'Espagne, à être mise et> possession de Tanger, et à y insister plus que j-imais. Ils disent qu'il ne faudrait pas se fier à de vagues promesses de Londres et de Paris pour une solution éloignée, mais qu'il faut à l'Espa-gJ: des engagements formels au sujet du statut futur de Tanger. X ALLEMAGNE. — Les socialistes allemands et la guerre. — Suivant le Vorwaerts un million de membres des syndicats ouvriers, sur 21/2 mil-lioBs sont sous les drapeaux. D'août, à janvier les syndicats ouvriers libres allemands ont réparti 7.78 millions de marks parmi les chômeurs et 6.18 millions de marks parmi les familles de combattants.ALLEMAGNE. — Un train-hôpidal modèle. *— Le musée technique allemand de Munich, qui s'ést déjà distingué par la fourniture d'un grand | nombre d'appareils à l'armée, vient de doter l'Allemagne d'un train-hôuital, qui réunit tout ce que la science moderne a créé de mieux en fait de transports de blessés. Ce train se compose d© 29 voitures, qui pourront transporter 200 blessés. Les voitures pour les troupiers contiennent 14 lits chacune, superposés deux par deux, disposés sur des 'ressorts et assurés contre tous les chocs. On pçut faire descendre le lit supérieur pour former -«-rte celr.i J'en l.as un divan moelleux. Pour le . transport dés soldats très grièvement blessés, le lit supérieur est supprimé pour donner au lit d'an bas un rembourrage double. Pour chaque lit il y a un guéridon, qui peut être utilisé comme table à manger ou comme pupitre pour la lecture. Les voitures pour les officiers ne contiennent que 7 lits chacune: Le train dispose en outre d'une voiture pour les opérations et l'emploi des Rayons X avec un compartiment spécial pour la stérilisation. ious les instruments, etc., sont, de nickel poli, pour éviter toute contagion. Le cabinet nour les Rayons X peut être complètement obscurci. Dans le train se trouve, bien entendu, une grande pharmacie, outre une installation complète de désinfection par la vapeur et par la formaline. On n'a nas oublié une voiture pour les bains i vapeur «t pour les douches, une cuisine supérieur rement agencée, l'éclairage électrique pour chaque lit, une biliothèque et même un harmonium pour les services religieux. NORVEGE. — Procès d'espionnage à Malmil. Christiania, 3 mai. — L'autorité maritime norvégienne a remis au général Morgensturne, père de 1 ingénieur norvégien arrêté pour espionnage à Maimo, une déclaration écrite disant que l'Etat norvégien n'a eu aucune relation avec celui-ci, Cette déclaration a été lue par le tribunal peu? dant l'interrogatoire. Itorgensturne a été mis en liberté provisoire. Le chantier et l'autorité maritime suédoise ont déclaré que les dessins enlevés n'ont aucune valeur et qu'il y s'agit du sotis-ws, rin Fiat. n NORVEGE. — Les armements militaires. —. Christiania, 3 mai. — Le projet du gouvernement' accordant un premier crédit de 7,169,500 couronnes pour dépenses extraordinaires de l'armée et ensuite un crédit annuel extraordinaire de 396,500 couronnes, pour le même objet, a été voté en séance secrète par le Storting, après que le ministre de la guerre eut nosé la question de con-" Liance a laquelle s était joints tous les membres du gouvernement. ETATS-UNIS. — Les Américains obliqês de rester chez eux...— L'afflux des Américains en Europe était, toujours très grand au moment du printemps. Cette année, il est pour ainsi dire nul. C est plus d un milliard de francs perdu pour le commerce des grandes capitales de l'Europe; plua de la moitié de ce milliard restait généralement a Paris. Ce n'est pas seulement l'appréhension des sous-marins et des bombardements qui retient leg Amé* ricains chez eux. S'ils voulaient l'aventurer au milieu des risques de la guerre européenne, il* ne le pourraient pas. Car on refuse, comme U Con-feobionnaer nous l'apprsnd de New-York, l»s Bgi, seports Pour les voyages à l'étranger à touj-fes J»u bitants des Etats-Unis qui ne peuvent pas prou Eurone P™ affair°9 -eS obl^ent « « rendre en Europe. Pour oeus qui ne veulent, que se reposer le pa"' y a PaS d'autori^ion * qŒ ^ ETATS-FOTS. — Le trusî des filme en ? meUX t™84 des « Amérique ^ 1/2 à 3 rniîli'116 Sfma.,n? Quelque chose conS) V/i a mi]hons de pieds... de films. Cela Wif comme l'indique un journal

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