Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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12 september 1916
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s.n. 1916, 12 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/xg9f47j12h/
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Les choses sont ce qu'elles sont et toutes les vitupérations n'y changeront rien. Plus les discours son' Imaginatifs, plus ils s'éloignent de la raisoi et du bon sens. C'est ailleurs que dans les con ciiiaibult'e des stratèges de cabaret et dans le: libelles épileptiques clandestins qu'il faut cher cher des indications directrices. Ces indications, on les en tendra j et nombreuses d'ail leurs dam les milieux fermés où l'on cause où l'on parle, sans gestes et sans cris, devan-des gens qu'on sait intelligents. Avant de parler de la guerre,"nous voudrioni éciaircdr un point, à savoir la question des na tionaiités. Qu'est-ce qu'une nationalité Qu'est-ce qu'une nation? Qu'est-ce qui unii vu groupe d'hommes au point de les difïéren cier des autres, c.-à-d. d'en former un group< à part? A première vue, on serait tenté d* pcj.scr au langage. Maàs voilà qu'il se trouv; qu'en Belgique préc:sément on rencontre deuj langues essentiellement différentes. Ailleurs en Autriche, par ex., on rencontre trois, qua tre,six langues différentes au sein d'une mêm( nation, 6i l'on peut dire. Après le langage, oi pensera aux origines lointaines. Mais s'il es; un point qui caractérise les origines, o'est pré cisément le langage. Alors quoi? S'il est ai monde un fouillis d'hommes venu3 de tous le< coins de la terre,, c'est bien aux Etats-Uni; de l'Amérique du Nord. Voilà une nation parfaitement hétérogène et pourtant parfaitemen unie. Il faut en conclure qu'une nation se con stitue par la simple habitude d'une vie poli tique commune et d'intérêts communs. Mai: c'est là une définition fort simpliste; elle l'es même trop pour être acceptée sans restrie tion, les choses humaines étant plus compli quées que cela. Un court examen amène tou de suite la remarque qu'une nation se consti tue, artificiellement d'ailleurs, d'autant plu; facilement et d'une façon d'autant plus par faite, que le groupement est plus important jÇ'est encore l'exemple des Etats-Unis qui nou, "* 'tu û'-v; ?n peut y ajouter l'exemple de l'Au LES 'J'nAiSjK.0 ceîui <je l'Allemagne. L'hom KB rien; il se sentira de plus ci plus fo;t, u-- ijîuô en pius protégé, à me&ur1 que le groupement auquel il se sera affilié aug m entera t'n importance numérique, à condi tion toutefois qu'à cette importance numéri que s'adjoigne un progrès intellectuel et l'ac tion coihésrve qui en résulte, laquelle s'exprim par le perfectionnement constant de la ma chine gouvernementale, qui n'est, en propre, termes, que le mécanisme du bien commun Les grandes inventions des cent dernières an nées, la vapeur et les applications de l'élec tricité surtout, ont changé du tout au tout ï?-s conditions d'existence de l'humanité con sidérées au point de vue des groupements, ei raison de la facilité des déplacements à gran des distances et de la quasi uniformisation d la vie sociale à la surface du globe, surtout ai point de vue commercial, industriel et mili taire. Il ne faut nul effort de dialectique pour oon dure rigoureusement des considérations qu précèdent et qui ne nous paraissent pas pou voir être énervées d'une quelconque façon qu dans le branle-bas universel dont la guerre a< tuelle — pour gigantesque qu'elle paraisse -n'est probablement que le prélude, et sau l'entr'acte qui s'e^ suivra, les petites nation sont vouées, non pas à disparaître préoisémen et brusquement, mais à se résorber, à s'amal ger de façon plus ou moins intime avec le grandes nations dont elles sont voisines, pa l'inéluctable besoin d'auto-protection, dont eî les ressentent aujourd'hui le défaut de s cruelle façon. Toutefois, nous devons fu'.re nous-même une obj> ction à la conclusion qui procède, cl jeotien qui envisage à la vérité une situatio qui ne su précisera que dans un tempe futu assez éloigné, un bon siècle senible-t-il ; le jou cù la punérie du minerais de fer, déjà sens: b]e, s'accentuera de façon à créer une réell difficulté, les conditions d'existence à la sui face du globe 6e modifieront de si prodigieus manière, qu'un bouleversement universel s'er suivra. Ii serait téméraire de vouloir envisi ger des à présent les modifications qui se pre duiront alors dans la vie deg peuples. Revenant à notre point de départ, nous d îo«s donc que lorsqu'on nous parle du oarai 1ère sacré des nationalités, nous ne pouvor attribuer une pareille conception qu'à u manque de réflexion ou à une cécité voulu devant des faits patents. Ce n'est pas d'hi< qu'on dit « Ubi bene, ibi patria ». Nous en'venons à la guerre. Elle s'allum dans ce trou de Serbie, pays de régicides i d'éleveurs de porcs, au feu du revolver c conspirateurs soudoyés et de bas étage. Ma à qui fera-t-on croire que cet incident fût c '•nature à amener une pareille conflagration Non, la guerre couvait et depuis lcngtemp Ce n'est pa6 sans résultats qu'Edouard VI tout 6on règne durant, parcourut 1 Eurôp Nul peut-être- ne sait quelles sont les rai cunes qui minaient cet esprit superficiel, i de quelle nature étaient ces rancunes, peu être fort spéciales. Mais, de toute certitude, le développemei 'de la marine allemande l'obsédait, notemmen êt avec l'étroitessc de vues qui caratér'sait personnage, Edouard VII ne vit d'autre r mède à une situation qui, probablement 1 paraissait dangereuse pour la prépondérant .universelle de la Grande-Bretagne, que l'a Belge cîe B©œ Sens tion brutale , sauvage et d'ailleurs dangereuse : d'une guerre. Ce n'est pas sans résultat» que des politiciens professionnels cultivaient le dé-; pit que laissa au cœur des Framçais la défaite i do 1870, soutenus qu'ils étaient par une presse ; qui trouvait là matière à copie et surtout à i réclame. Depuis la guerre des Balkans, où les canons du Creusai avaient battu les canons ) Krupp, paraît-il, les journaux français dite « nationalistes » ne connaissaient plus ni frein ni mesure, et, la question de boutique aidant, cse fut parmi eux à qui renchérirait sur le con-currenb et se" montrerait le plus agressif envers l'Allemagne. La Russie cherchait une diversion à ses difficultés intérieures et désirait ; atténuer le souvenir de la guerre japonaise. Il n'y avait, en réalité, que l'Allemagne qui ? redoutât une guerre où, à toute évidence, elle ; n'avait rien à gagner selon toute apparence, avec un risque énorme, si l'on considère le oa-; ractcre formidable de la coalition qui 1' « encerclait ». Us étaient 300 millions contre 120 millions, avec une marine de guerre de trois : contre un. Voilà pour le passé. Nous sommes aujourd'hui — il en sera peut-; être autrement demain — devant une guerre i d'épuisement, ci'esb-à-dfre d'extermination. , Comment expliquer une pareille exaccrbation '< Oh! de façon bien simple. Les prém.saes é-i taient tellement favorables,les chances de vain-; cre tellement supérieures, l'avalanche • russe > tellement écrasante, la flotte anglaise tellement puissante, les canons du Creuset d'une i telle perfection, la liquéfaction de cet arlequin de nationalités qu'est 1 ' A u trie! ie - H ongri e tellement certaine, que les Français et les Au-s glais plus encore — n'arrivent pas à compren-■ dre que de pareils atouts puissent n'être ou n'avoir été que des basses cartes devant eellee de l'adversaire. Leur résistance est faite de ; stupéfaction ; ils ne parviennent pas à reprendre leurs esprits et ils espèrent de façon per-; m an ente qu'un prochain réveil les sortira de ce qu'ils veulent prendre pour uii mauvais rêve. 3 Depuis le dernier discours du chancelier al lcmand, le réveil se manifeste visiblement, mais ce qu'on prenait pour un cauchemar n'est fait i que de réalités. En Angleterre comme en France, l'oeuvre entreprise se xèv'c'.o téméraire, les profits qu'on en attendait »e transforment en pertes et ces pertes apparaissent f -ntesti-quès, d'autant plus fantastiques que nul n< songea un seul instant à les prévoir. U tant ; le rappeler, car ce ne furent point là propos de carrefour mais bien paroles officielles. L'i-.n-3 tente voulait l'écrasement de l'Allemagne, l'abolition de sou organisme militaire, l'abandon de ga marine de guerre aux mains des vainqueurs. Des organes semi-officiels exigeaient , l'internationalisation du canal de Kiel et dv - Rhin, la rive gauche du Rhin pour la France 1 les colonies allemandes pour l'Angleterre, la Prusse orientale et la Gaiicâe pour la Russie 2 tout cela servi dans un bouquet de milliards i Ici, il nous faut en passant mettre un mo ment lés pieds dans le plat : est-il un ho-mm< de ban sens qui puisse faire aux Allemands lt reproche d'avoir, — devant un aussi formida-l ble danger, et pour s'assurer, par une offensi ve rapide, qui mît leur flanc droit à couvert 3 la chance d'une résistance efficace, — exig< le libre passage par la Belgique qui ét ait al or: pour eux le seul passage possible? f Aujourd'hui, M. Asquith déclare au Parle s ment anglais que par « écrasement du milita t risme allemand » il entendait dire qu'il vou lait soustraire l'Allemagne à l'influence di s militarisme prussien. Rien de plus, ajoute-t v il, mais rien de moins... Et,dans l'«Echo d eParis», M. Maurice Bar ;î rès le chef de file du nationalisme français écrit que pour obtenir un résultat définitif, i s faudrait masser un million et demi d'homme sur un front de 50 kilomètres et attaquer san L1 répit trois semaines durant — et que seule 1; r Russie est capable de réaliser un pareil effort Et voici que le « Novoje Vremia » le pu d'entre les purs parmi les nationalistes russes e écrit, que la Russie n'est pas en mesure de s débarrasser des» Allemands et que c'est à se e alliés de faire — enfin ! — l'effort nécessair _ pour mener la guerre à bonne issue. ~ On y mettra tous les édulcorants qu'on vou dra, du sucre à pleines mains, rien n'enlèver. à ces propos l'amertume qu'ils distillent. C'es l'aveu de l'impuissance relative. ' Ici une question se pose d'elle-même : Corn ment deux nations d'ensemble 120 million d'habitants ont-elle pu résister à l'assaut d'un '' coalition comptant 300 millions d'habitants U Nous répondrons à cette question dans notr 1 prochain article. Saint-A ngC. LA GUERRE. SoauniiniGSuês Officiels j' allemands l, G 11 AS 1) QUARTIER GENERAL, 10 se j tembre : « i- Théâtre de la guerre à l'Onest 1' Après In trêve d'avant-hier, la bataille su k- la Somme reprend son cours, La poussée d< clancliée par les Anglais sur le front large d it 15 kilomètres entre Thiepval et Combles s'et t, brisée contre la ténacité des troupes se trot le vant sovs le commandement des générau 3- Frbr. v. Marshall cl v. Kirschbach. Près a ii Longueval et de Gnicntj, les corps à corps n *e ,<o?it pas encore termines. Sur le secteur a c- Burlcnx-A'ellois, les Français ont été repoussé avec des pertes sanglantes par des régiments du général v. Quast. Au nord-ouest de Chaid-nes, en délogeant l'ennemi de certains éXémcnts de tranchées, nous avons fait des prisonniers et capture G mitrailleuses. A droite de la< Meuse, de nouveaux eota.bâtt ont eu heu. L'ennemi, qui avait pènctr/ au sud de l'ouvrage de Thiaumont et à l'est -.'e if leur y, a été rejeté par contre-attaque, ftare adversaire a perdu ces derniers jours en ctmùat aérien principale, ment sur la Somme 9 avions et trois autres par suite de notre défense spawle. Le capitaine Bôlke a abattu son- aviateur ennemi. Theàtre de ia (juorr;i a i'Esu La situation ne s'est pas modifiée depuis la mer jusqu'aux Garpathes, en dehors de vaines attaques russes réitérees contre des troupes bavaroises près de S&ara-Gzeriviszcze s-ur le Stochod. Dans les Gar^nthes, l'ennemi conti-*nùe ses attaques.Il a gofné du terrain à l'ouest de Schipoth. Sinon partout il esi- repoussé. Au sud de Dorna Watra les truuj&s allemandes ont pris contact avec des effCc'ifs roumains. théâtre ue la guerre des lîalkans Silistria est tombée. Les pertes sanglantes des Roumains et des*l tisses dans les derniers combats se présentent comme très importantes. Au front de Macédoine pas d'événements d'importance particulière. AUTKlUiailS VIENNE, 10 septembre. Théâtre de ia yuerre à l'Est : Front roumain : situation inchangée. Front du yénc 'al de cavalerie archiduc Charles : Nous avons repousse une attaque opérée par l'ennemi contre nos positions situées à l'ouest de la vallée de Gibo. En Galicie orientale, accalmie. Sinon, aucun événement. Armées dn leicmaréchal-général prince Lëopoïa da Bavière : Var endroit, recrudescence ri."s combats. Sur le bas Stochod, échec., grâce à notre tir de barrage, d'une tentât've d'attaque ennemie. Théâtre de ia guerre iiaiieu Au front du littoral, le haut plateau du lient et la tête de y.\vt de Toimein ont subi, une violente canonnade de l'ennemi. — — En différents sectci"* du front tyrolien, re-c.'ud essence d'actic.iO de l]'die rie et des patrouilles. i , , y no, nos ' vrbnprs~<rm~ itTfi v ri "t-r; -n i Wj u a — -de l'ennemi, auquel ifksg ont causé des pertes considérables, sans aïoir elles-mêmes perdu un seul homm.e. i ficûtre dv ia uuerre Smi-lLst, Rien de nouveau. TURCS CONSTANT1NGPLIi, 7 septembre. — Le quartier général annonce : En lJerse au front russe des effectifs runes importants ont été chassés près de bu Abad à Sô kilomètres nord, est de Devlel Abad. Au front du Caucase une opération nocturne ennemie a été repuussée a-vee des pertes importantes pour l'adversaire. Au centre et ù l'aile gauche j>as d événement d'importance. Ue bonnes nouvelles sont arrivées de nos sous-marins. Deux transports ennemis et un voilier ennemi ont été anéçintis sur plusieurs points de la mer Noire. Un de nos sous-marins a' canonné deux fois avec suc-ces des transports ennemis qui étaient ancrés dans un port de la région est de la > mer Noire. Du restant du front nous n'avons } pas reçu 4e nouvelles d'importance. GONSTANTINOPLE, (arrivé tardivement). — Rient au front de l'Irak. En Perse, à l'est de Bemed-m-Scut, escarmouches à l'aile droite. i Au front du Caucase, notre violente canonnade a dérangé les travaux de retranchement de l'ennemi. Il y a eu des rencontres de patrouilles et des combats localisés à coups de , jeu dans certains secteurs. Nous avons,par une 1 contre-attaque, repoussé deux assauts localisés s de deux bataillons ennemis, et avons fait des 3 prisonniers, parmi lesquels un capitaine. Un i petit détachement d'infanterie ennemie qui tenta d'attaquer nos positions avancées fut re-: j>oussé avec pertes, et nous abandonna une , quantité de fus'ils et d'objets d'équipement. 3 A l'aile gauche, v us avons repoussé l'atta-s que d'une compagnie ennemie. Par su'te de i notre canonnade dirigée sur un navire transport et un monitor de l'ennemi, le transport, atteint par deux décharges, se retira sur l'île j. de Samos. t Six petits vaisseaux de guerre ennemis ont bombardé la ville ouverte d'Alexandre t te. Le dégât causé à nos ouvrages y est insignifiant et s les pertes humaines sont nulles, niais le con-e sulat des Etats-Unis y a été complètement dé-? truitf e Pas de nouvelles importantes des autres fronts. BULGARES SOFIA, 9 septembre.— Front cle Roumanie: Le calme règne au bord du Danube. Ce n'est , que dans la direction de Yidin qu'on a la&eé quelques schrapnells partis de la rive roumei- > ne. Après la capitulation les Rov,mains de 'a rive gauche ont canx-nné la ville de Tutrakan. Notre artillerie a riposté en bombardant 0,-tenitza. La pénétration dans lu Dobrutscha continua avec grand succès. Partout battu, l'adversaire se retire. Le 6 septembre une divi-r sion roumaine de la garnison de Silistria a es-sayé de venir à la rescousse de Tutrakan.Mais e elle a été attaquée ]Mr nos traupCs près du 't village de Sarsaular à une vingtaine de kilomètres au sud de Tutrakan, elle a été battue et x forcée de se retirer vers le fort. Nous avons e fait ici prisonniers trois officier et 130 soldats, e et capturé S batteries à feu rapide, des che-e vaux et beaucoup de matériel de guerre. Les s 6. G et 7 septembre, des combats acharnés se sont déroules dans la région de Dubncz. lls se sont terminés le 7 septembre après-midi par ta complète défaite de Vadversaire qui a abandonne le champ du combat et a été poursuivi par nos troupes. Ont pris part à ce combat du côté de l'ennemi : la Gle division russe, la division russo-serbe et la 19e division de réserve roumaine. Dans la région du littoral le calme a régné. Le ô septembre, 2 contre-torpilleurs ennemis ont opéré contre Kawarna et contre Ballschik sans causer de grands dégâts. Ils ont été chassés 'par des aéroplanes allemands jetant des bombes. Ces derniers ont bombardés avec succès les unités navales russes du port de ConsUintza, des dépôts, des réservoirs à pétrole et la station. Ils ont jeté plus de êiOO bombes sur la station, les dépôts et la caserne de Mcigalia. Au front de Macédoine le calme règne. FRANÇAIS PARIS,, 9 septembre. d h., p. m. : Au nord de la Somme no-ws avons enlevé au cours d'une opération de détail un petit bois à l'est de Belloy-en-Santerre et réalisé de nouveaux progrès dans les tranchées ennemies, à l'est de Dcniccourt.Les renseignements qui nous sont parvenus des divers secteurs du Iront de la Somme s'accordent sur l'importance des pertes subies par l'ennemi pendant les dernières attaques. Sur la rive droite de la Meuse la lutte d'artillerie s'est maintenue intense dans la région de Fleury-Vaux-Ghapitre-Le Chênois. Vers deux heures l'ennemi a de nouveau attaqué les Imitions que nous avons conquises le 6 vers le bois de Vaux-Ghapitre. Nos tirs de barrage ont brisé toutes les tentâtives de l'adversaire. Nuit relativement calme sur le reste du front. PARIS, 9 septembre. — 11 h., p. m. : Dans la région de la- Somme assez grande activité de l'artillerie de part et d'autre. Un combat à la grenade nous a rendu maîtres d'un élément de tranchée ennemie à l'est de Belloy-lls, nous y avons fait une trentaine de prisonniers. L'ennemi, après avoir exécuté un violent bombardement a tenté de reprendre les positions que nous avons récemment conquises au nord-est du village de Berny. Il a été repoussé, en subissant de lourdes pertes. Dans la région de la Meuse à l'est du village de Fleury devant Douaumont nous avons emporté d'assaut dans l'après-midi tout un sys-arme mies. On n— *"* J '•* •' i/uc deux cents prisonniers,dont lieux officiers ont été ramenés dans nos lignes à la suite de cette brillante action et que nous avons pris plusieurs mitrailleuses. Rien d'important à signaler sur le reste du front. RUSSES PETUOGRAD, 9 septembre. — Dans la direction de Ilaltcz et sur le fleuve Narajowka, nous avons repoussé par notre feu des contre-attaques prononcées par les Allemands et les T-urcs. Les combats acharnés se poursuivent dans cette région. Dans les Garpathes boisées, nos troupes ont enlevé au sud de Baranow, une série de hauteurs, ont fait plus de 500 prisonniers et ont capturé 5 mitrailleuses, ainsi qu'une batterie de montagne utilisable et plusieurs canons qui ont été jetés par l'ennemi dans les gouffres. ITALIENS ROME, 10 septembre. — Dans la vallée de Brand, ainsi que dans la région de l'Adige, nos positions situées entre le mont Spin et le mont Como, furent attaquées vers 7 heures, après une vigoureuse canonnade préparatoire, par un détachement ennemi qui parvint à pénétrer dans quelques-unes de nos tranchées, mais en f ut rejeté, pour la majeure parie, par notre puissante contre-attaque, en subissant de lourdes pertes, dont une vingtaine de prisonniers.Dans la région de Tofana, nous avons refoulé une attaque opérée par l'ennemi contre la position conqidse le 7 par nos alpins, dans la vallée de Travenanze. Au restant du front, lescombats d'artillerie accoutumés, niais entravés par les intempéries. Notre artillerie a bombardé la gare de Santa Lucia de Toimein, cnl un intense mouvement de trains avait été signalé. La nuit passée, un de nos dirigeables alla, dans des conditions atmoshériques défavorables, faire une expédition le long de la vcrie de chemin de fer Derino-Triest, jeter C00 kilos de manières explosives sur plusieurs installations de chemin de fer, qui en furent détruites; le dirigeable revint ensuite indemne à nos lignes. ANGLAIS LONDRES, 10 septembre. — La nuit dernière, dans la forêt montagneuse, :violent combat corps à corps. Nous avons pris une tranchée et y avons capturé deux officiers et 19 soldats bavarois, tout en infligeant à l'ennemi de lourdes pertes. LONDRES, 10 septembre .— L'après-midi, nous avons opéré une attaque sur. un front de ô kilomètres et demi entre les forêts de Fourneau et de Leuze. Le village de Ginchy est tombé complètement en notre pouvoir, ap'ès des combats opiniâtres. Nous avons également gagné du terrain entre le village et la forêt de Leuze. A l'est de la forêt de Fouxeaux, nous avons avancé de 270 m. sur un front de J/bO m. Nous avons fait de nombreux prisonniers et avons infligé à l'ennemi de très lourdes pertes. Au nord-est de Pozières, nous avons encore gagné bJfl m.de tranchée, en y faisant G0 prisonniers et en, infligeant de très lourdes pertes à l'ennemi surpris par notre canonnade. Aux différents secteurs, tirs actifs de l'artillerie et nombreux combats aériens. Nos aviateurs ont jeté des bombes sur un champ d'aviation ennemi et y ont détruit deux hangars à avions, ainsi que d'autres bâtiments. Peruieres Depeches La chute de Tutrakan et la presse française Berne, 1 lseptembre.— Le «Petit Journal » croit que la chute de la forteresse de Tutrakan constitue pour la Roumanie une rude surprise.L'« Echo de Paris » fait ressortir son désappointement et le sérieux de la situation par des commentaires suivants : « Le coup est très désagréable pour la Roumanie, quoiqu'égalisé par .les progrès réalisés en Transylvanie; si cependant la Roumanie garde sou sang-froid tout doit encore aller pour le mieux. La situation de Tutrakan aurait été très avantageuse pour la Roumanie en cas d'une attaque outre la Bulgarie. La situation aurait maintenant changé en raison que la route de communication aurait éré fermée pour l'envoi rapide et commode de renforts roumains aux forces combatives se trouvant au sud du Danube. Par ce fait, le commandement suprême de Roumanie se trouve quelque peu embarrassé, par contre, la tâche est facilitée aux Allemands et Bulgares ; ils peuvent passer maintenant à la menace de Bucarest. La question des Balkans, dont l'importance devrait être mesurée au déployement de la force de l'Cn-nemi, ne serait pas une affaire accessoire, mais une grande, si pas une des plus grandes entreprises de la guerre mondiale.Aucune espèce de faiblesse ne serait maintenant possible et des valeurs intestimables se trouveraient en jeu. Un nome) emprunt russe. New-York, 11 septembre (radiotélégramme Wolff), — Le bruit court que des négociations sont entamées pour un nouvel emprunt russe qui se chiffrerait à 100 millions de dollars. L'attaque des Zeppelins à Bukarest. Berne, 11 septembre. — D'après une dépêche du « Seoolo » de Bucarest, le journal de Take Jonescu annonce relativement aux attaques aériennes contre Bucarest : « Aucune ville européenne n'a été exposée à un tel traitement par les Allemands dès le premier jour de l'explosion de la guerre, comme Bucarest. L'apparition des Zeppelins aurait été relativement rare au dessus de Paris; les attd^uea aériennes contre Londres auraient été exécutées plus souvent, mais on ne peut les considérer également que comme des incidents isolés. L'Allemagne considère donc la Roumanie coxijinc sujI "CEnt-nu .r- plu3 terrible et le plus haïssable, contre lequel on ne mène pas nullement la guerre, mais contre lequel on ferait sentir les foudres de la vengeance. La Situation en Grèce. Athènes, 9 septembre. — Sur instigation de l'Entente, lea autorités grecques ont prié le consul allemand de Volo de quitter le pays. Athènes, 9 septembre. — Les villages grfccs de Ciparo et Condissi, près Chimarro, eut c"é occupés par les Italiens. L'ambassadeur d Italie s'e&t borné à promettre à M. >'aïmis qu'après les hostilités, ce territoire serait restitué? à la Gièce. On mande au «Matin» de Paris : « On vient d'arrêter M. Kakaludis, chef <je servie? f-ch nique a 1a marine parce qu'il avait é?rit à M. Sa-ïniis une lettre critiquant le go.ivern '-mort. .> Le comité révolutionnaire de Salonique a- accordé aux officiers réactio.iuvr^s m délai de trois jours pour quitter la MaceJowe. Athènes, 9 septembre. — Le roi Ccnsta-ntit a reçu cordialement- les officiera grecs réfrao-taires aux mesures du général Sarra-J à Sal-J< nique et les a félicités du chef de leur dôvruf. ment à la patrie et à leur souverain. Berne, 9 setembre. — La « Gazette de Lausanne » émet des doutes sur le caractère sérieux des intentions offensives de Sa-rrail. Il avait d'abord été question d'attendre la tin des fortes chaleurs et d'éviter le danger de fièvre paludéenne. A présent que l'été touche à sa fin, ce serait le moment de priser des bas-fonds de Macédoine aux montagnes de Bulgarie, d'avancer résolument sur Sofia. Mais Sar-rail ne bouge pas; peut-être y a-t-il un manque d'unité dans le commandement; en tout cas, les alliés devraient-, comme les puissances centrales, déférer à un seul chef la -direction de cette campagne d'Orient. » Athènes, 9 septembre. — Le colonel Christo-po'ulos, commandant militaire à Serres, a traversé, avec deux ou trois régiments, une zone rebattue par les ennemis, et est arrivé ainsi à Kavalla. En route, il s'était rallié des volontaires, il avait été attaqué par des aviateurs de l'Entente qui lui firent perdre 15 hommes. Il occuperait, à Kavalla, deux ou trois des forts de l'enceinte au pouvoir des Bulgares. Les Koumuins en Transylvanie Quartier de la presse, 8 septembre. — La-position nouvellement prise pas l'armée von Bothmer est fortement attaquée par l'armée de Tcherbatchew, notamment à l'aile méridionale, à l'est de Halicz. Dans les montagnes hu-zules, les troupes des Carpathes allemandes et austro-hongroises ont repoussé des tentatives de pénétration russes. L'aile droite conjonctive de l'armée roumaine de Moldavie a fait arrêt, dans la haute vallée de Maros, à Olah-Toplicsa. Par contre, celle de Valachie a repris l'avancement, par delà Petroseny, le long du chemin de fer et de la route de Hotzing. A i'6mbouchure de la Czerna dans le Danubej les Roumains sont également repassés à l'offensive contre Orsova-, station terminus du chemin de fer de Temescar. Opinion japonaise < Stockholm, 10 septembre. — Le général japonais Tukuda, chef de la mission militaire japonaise, qui séjourne actuellement à Stockholm, a déclaré à un collaborateur du « Svens-< ka Dagbladefc » qu'en sa qualité d'officier et personnellement,il ne peut qu'admirer la bra. vo-ure des soldats allemands efc austro-hongrois,.* ainsi que la fermeté de ces nations. M J i- a.M.V.B.fffiû iy 3™ Année - N. 704 - Ed. A Mt® CIMTIMEl Lundi 11 et Mardi 12 Septembre 1916

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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