Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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26 september 1917
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s.n. 1917, 26 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 06 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rr1pg1js8f/
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U BRUXELLOIS gie de « Bliglity », tes trois quarts des chan-. sous sont anglaises et l'esprit 'des poètes de revues a dû coder le pas au comique grotesque du « music-hall » angto-ainénoain. Le ©Ion d£e soirées n'est plus constitué par les ballets, mais par les tournois sportifs, qui se disputent entre athlètes professionnels et amateur'» publics; la. scène où régnait jadis le tutu et la danse sur la poinibe des orteils, résonne sous 1© pas lourd des higlîlandors écossais -et dea oow-bôyis américains. Mort de héros. Berlin, 24 septembre. — Le lieutenant do réserve Voss est tombé mortellement eai combat aérien,après avoir abattu son cinquantième adversaire. Lugano, 24 septembre. — De Paris au « Se-coio » : Le bruit circule que le capitaine Guy. miner, le plus fameux aviateur français, aurait trouvé la mort. Il aurait été attaque au-dees.ua do la Manche, dans La. direction de JJunlcerque, par cinq aviateurs ennemis; d'autres disent que son corps carbonisé aurait été trouva derrière les lignes français. II est en tout cas certain que Guynemer est monté en avion le 11 septembre et n'a plus reparu. Lo « DeutschlaoMi ». Rotterdam, 24 septembre. — Du « Maas-bede » ; Un Hollandais, retour du front, a entendu d'un officier de marine allemand que le « Deutschland » aurait été mis au service de la guerre après sa dernière traversée. Le «Deutschland» doit être rentre ces jours-ci dans un port allemand après une croisière dans les eaux australiennes et sud-afrioain<ee, où il a coulé plusieurs navires. Les troubles en Italie. Stockholm, 24 septembre. — Des nouvelles dignes de foi émanant de Rome, annoncent que par suite de la propagande révolutionnaire dans la Haute-Italie, iea troubles ont notablement augmenté. De graves émeutes ont éclaté dernièrement à Florence, au peint de devoir être réprimées par les soldats. Le ministre de la guerre* a ordonné la concentration de fortes parties de troupes dans la zone de siège de Gênée, Turin et Alexandrie. La protection de Rome et de Milan a. été renforcée. Il ressort des imprimés de propagande que les événements actuels dans la Hautô-Itahe sont considérés comme une pré-révolution. Le vrai choc la dédancherait le mois prochain et, serait d'une gravité exceptionnelle. La situation critique en Eussie. La résistance contre Kerensbi. Londres, 24 septembre. — On annonce de Petrograd que Tsohernow a mis le gouverne, mept en demeure de se soumettre ou d'abdiquer. Kerenaki est considéré d'ores et déjà comme prisonnier dos Bolschewiki. Copenhague, 24 septembre. — Du « Natao-naltidende » : Au ministère russe des affaires étrangères, on preaid des dispositions pour déménager le plus vite possible vers une autre licalité. Les archives ont été amenées à bord d'un navire pour être transférées dans une ville des bords du Volga. Les événements militaires de la semaine finissant le 20 septembre 1917 Théâtre de la guerre à l'ouest. En dépit du temps favorable et de la saison avancée, les Anglais n'ont plus prononcé d'attaques importantes depuis le dernier jour de grande bataille en Flandre. Depuis le 27 août, la pause complète de combat persiste. Do ci, de là, un violent feu d'artillerie S3 rallume et dégénère de temps à autre en feu roulant, sans que des attaques d'infanterie s'ensuivent, dans le but d'illusionner au sujet des projets d attaques ennemis. En Artois et au nord de Saint-Qdentin, les Allemands ont poursuivi leurs succès et fait quelques prisonniers. Le 20 septembre, de nouvelles et fortes attaques se sont décianchées finalement en Flandre, avec l'appui de nombreux tanks. L'activité d'attaque des Français n'a plus fait preuve en ces derniers temps de la même force ni de la même unité qu'auparavant. De même à l'Aisne, il n'y eut que de petits combats favorables aux Allemands. En Champagne, combats un peu plus animés sur la route de Souam-Somme-Py, où les Allemands ont repoussé plusieurs attaques avec de fortes pertes pour leurs adversaires. Les Français ont de nouveau concentré leurs efforts dans la région de Verdun, où se trou vent des forces importantes depuis le début de la dernière offensive et où la situation stratégique leur semblait la plus avantageuse. Mais là encore, les premières opérations d'attaque ne se sont pas poursuivies dans leurs grandes lignes. Sur les deux nves de la Meuse, l'activité d'artillerie a prévalu. Ce n'est que dans la zone forestière de la rive est qu'il y eut de violente combats d'infanterie. Les Français ont riposté au succès allemand du 14 septembre qui valut, à ces dernière les hauteurs à l'est de ia hauteur de Croix-de-Vaux, près de la forêt de Chaume, et plus de 500 prisonniers, par de fortes attaques françaises pronon-o-cs les 18 et 19 septembre sur la route de Boaumont-Vaclierauville. Engagées sur un front large de 3 kilotmètre®, les premières vagues d'assaut s'écroulèrent sous le feu allemand et les réserves suivantes, massées sur p'iitfciturs rangs de profondeur, ne parvinrent pas à modifier le sort de l'attaque. L'artillerie allemande occasionna do lourdes perles dans les rangs serrés des ennemis. Les nouveaux sacrifices sanglants des Français n'aboutirent à aucun succès, ni lors de la première attaque ni lors de sa répétition le jour suivant. La pause opérative qui persiste également dans les Vosges et dans le Sundgau, est en contradiction avec le but dj guerre français annoncé à son de trompe : l'Alsace-Lorraine, et no peut être interprété que comme un signe do faiblesse. La part, prise par la France à l'offensive générale de 1917 ne souffre pas de comparaison avec l'offensive d'été de 1916. Il faut en voir les motifs non seulement dans les perles sanglantes extraordinaires du printemps de cette année-ci, mais aussi et pour une part appréciable dans le doute croissant de la possibilité de jeter l'Allemagne par terre. Ce doute a été émis récemment par le journal gouvernemental « Le Temps », et semble no plus pouvoir être écarté, même par l'aide attendue des armes américaines ou même japonaises. Des critiques militaires suisses ont calculé que le transport d'une armée apiericaine d'un demi-million d'hommes n.e nécessiterait pas moins de 750 vapeurs de 4,000 tonnes, chiffre qui, en présence des quantités croissantes ultérieures d'hommes nécessaire et de l'activité menaçante des sous-marins allemands, doit être considéré comme complètement utopique. Le général Pershing ee serait déclaré très sceptique au sujet de la possibilité de mettre sa miss.on à exécution, l'année allemande lui paraissant plus forte que jamais en cette quatrième anné« dfi guerre. Quant à une participation appréciable des Japonais en Europe, il n'y a personne de clairvoyant en France qui y compte. Théâtre de la guerre à l'est : Entre la Dwina et la mer, les Russes^ ont vainement tenté de refouler au moyen de forces. numériquement supérieures, les avant-postes allemands. La grave crise actuelle dans le commandement suprême et dans la direction. de l'Etat-, à laquelle se rattachent les noms de Kerenski et de Korniloff, ne peut manquer d'avoir si répercussion sur les armées russes. Entretemps, les Allemands ont consolidé leurs lignes et se sont ménagé ainsi une position de flanc favorable au front russe de la Dwina. Près de Husiatyn, au Zbrucz, au Sto-chod, près de Baranowitachi, Brody et Tarno. poJ, l'activité oom.batt.ive s'est ranimée. En Bucoviu.e, des attaques russes près d'Arbora ont été repouseées par les Allemands. iifroni en Eouraauie ; Des attaques conte les hauteurs au siud de là vallée d Oitoz ont échoué au prix de lourdes partes russes; des attaques roumaines ont égalt-'menfc été rejjousaéos près de Muloahil et de Varnita. 'iheàtre de la guerre italien : Lee Italiens se sont épuisée en vains efforts au cours d.s combats constants qui se sont déroulés pour la possession du Monte San Ga-briele et se sont heurtés à la défense opiniâtre des Austro-Hongrois. • Des'critiques neutres émettent l'opinion que Cadorna, en tenant compte de l'hiver qui se fera bientôt sentir dans les régions montagneuses de l'Isonzo, ne pourra plus entreprendre de nouvelles tentatives de percée vers Trieste, cette année-ci. Le « Daily Chronicle » est du même avis. Une entreprise couronnée de succès près de Caizano, dm^ la vallée de la Su-rrana, a valu' aux Autrichiens la capture de U officiers et de plus de 500 prisonniers italiens.Front en Macédoine : Diîns la rég on de Monaetir, dans la boucle de la Cerna, ainsi qu entre les lacs de Prtspa et d'Ochrida, l'activité d'artillerie a augmenté d'intensité. A l'est du lac de Doiran, les Bulgares ont chassé des détachements mixtes anglais. FAITS DIVERS TJNE FEMME COUPEE EN MORCEAUX. — Nouveaux détails. — L'instruction de cette atiaire est ooniiêe à MM. le juge d'instruction Bilaivt et au substitut ou prcea-rcur du roi; M. Corail, auxquels a été adjoint Ai. l'officier de police judiciaire Claeesens, de la d.vision centrale. Jusqu'ici, l'enquête n'a pas amené la découverte de l'assassin. D'après les constatations légales, le oorps a été dis séqué par un professionnel. Los magistrats instructeurs sont persuadés que Je crime doit avoir été commis dans le quartier de l'abattoir de Cureghem .En effet, en a retiré ia tête du canAj de Charieroi, à hauteur du n. 103 du quai de i'Industrie; les jambes, à hauteur «ht u. tU, Candie que fa partie supérieure du buste jusqu'au dessous des seins, avec les entrailles enveloppées dans un papier, ont été retrouvés dans la Seaneite, à hauteur de la rue Ste-Marie, accrochés à' un échafaudage à fleur d'eau. — La victime, la veuve Elsfcens, dite «Fintje», a été vue la dernière fois jeudi, vers midi, dans un café enseigné «Au Lion Blanc», place St-Géry, qu'elle a quitté pour aller livrer dés œufs dans le quartier de l'Abattoir de Cureghem. Dans le fond du panier dans lequel la tète a été retrouvée-, ee trouvait un morceau de linoléum à fond vert avec fleurs rouges et jaunes. Ce panier n'appartient pas à la victime. On a découvert hier clans le lit de la Sonne, à hauteur du la rue du Compas, à Anderlecht, les deux pras de Mme "Valider Aiuvera, emballés dans des vêtements. Le Parquet a immédiatement fait des perquisitions dans les environs, mais sans résultat. Cette découverte déplace le champ des investigations et il se pourrait que le « crime de Molenbeeà » devienne celui d'Anderlecht. Il, ne manque plus que le ventre de la malheureuse victime pour que le corps soit complètement retrouvé et reconstitué. — Les personnes qui pourraient fournir des renseignements au sujet de ce drame mystérieux, sont priées de les adresser à M. le juge d'instruction Bilaut ou à M. l'officier de police judiciaire Clacsscns, rue Mar-ché-au-Charbon, 30. (A.) ARRESTATION .DE -CAMBRIOLEURS-ASSASSINS. — La nuit du 12 au 13 septem-bie, un vol de 25,000 francs de lingeries fut commis dans les magasins de Mme Sohro&rs, rue de Brabant, 166, à Scka.a.rbee>k.MM. l'officier de police Fayafirtô et l'agent spécial-Vanden Berghe, de cette commune, furent chargés de rechercher les auteurs de ce vol important. Une partie des marchandises volées fut retrouvée au marché de Vilvorde, où elle était exposée en vente paa- une. marchande d'Anderlecht, Mme D..., qui décora aux policiers avoir acheté tous ces objets à une femme au marché de la place du Jeu-de-Balle, a Bruxelles. Continuant leurs imvestigâtions à Vilvorde, conjointement avec M. le commissaire de police de cette ville. MM. Fayaeris et Vandenberghe apprirent que l'^un de3 auteurs du vol était un nommé Joseph M..., qui était l'amant d'une eabaretière de Vilvorde. Une souricière fut établie autour du cabaret et, b!er matin, sachant que M... et un de ses complices étaient dans la maison, MM. le commissaire de police de Viivorde, Fayaerts et Vandenberghe y firent irruption; ils trouvèrent M... et son complice, un nommé V..., attablés ■et occupés à se partager une somme de 2,500 francs, produit do la vente clee objets volés. Tous deux furent mis en état d'arrestation.Au cours d'une perquisition pratiquée dans le cabaret, les policiers découvrirent une grande quantité d'objets provenant dit vol commis chez Mme Schroëre. La cabareticre fut également arrêtée et mise à la disposition de la justice. L'enquête a établi que M... est également l'auteur de la tentatiVe d'assassinat commise sur l'agent 'nspecteur de polies de Mo-lenbeek, qui avait voulu procéder à son arrestation au montent où il venait de commettre un vol de i-us dans une niai&cm habitée du boulevard du Jull-ilé. L:s malfaiteurs ont été ocroués. Lee marchandises saisies ont été déposées au greffe correctionnel. (A.) ISSUE FATALE. — Nous avons relaté que B..., eo-auteur du meurtre de la ch. d'Helmet, s'était rendu coupable peu avant son arrestation d'une autre tentative de m autre sur M. Adrien Deman, de Evere, sur lequel,se voyant surpris ©n flagrant délit de vol, il avai>„ déchargé son revolver. Nous apprenons que M. Deman a succombé à ses blessures la nuit passée. (A.) LES VICTIMES DE LA CATASTROPHE D'ODEUR. — De notre correspondant, le 24. — Samedi ont eu lieu, à Bressoux, des imposantes funtrailles des quatre premières victimes habitant oette localité. Ce sont Théodore Van Gastel, 21 ans; Anna Labro, 20 ans; De-fraigne, Maria, épouse Defresne, 41 ans, et Anna Barvvir, épouse Hamal Henri, 37 ans. Une foule énorme a tenu à leur rendre un dernier hommage. (A.) LA PÔL1CE recherche la femme R..., ayant demeuré rue Metsys, 19, qui, en ces derniers temps, a commis de nombreuses escroqueries. EVASION. — On recherche D.. Emile, 16 ans, écolier, domieiiié rue Henri' Berge, à Schaarbtek, qui s'est évadé de l'école de ré:or-nae de Saint-Hubert. (A.) LES ESCROCS. — Deux individus se présentèrent hier chez M. Léon W-atoamp, av. du Bel Air, à Uccle, et commandèrent 25 k. de no.x de muso.de,pour 2,000 fr., qu ils se firent:, apporter ruie Merceiis, 7, à lxelles, où 'lis avaient loué un appartement la ve^le. Quand le garçon de courte arriva avec la marchandise, 10 FEUILLETON DU BRUXELLOIS. Mes Pontons NEUF ANNEES DE CAPTIVITE PAR * Louis GARI4ERAY Bertaud, après*., cette repose, me serra cordialement la et se dirigea vers son hataae; j'en fis autant de mon côté. Quoiqu tin mois et demi se fût écou'é depuis que j'avais été fait prisonnier à bord de la Betl<-Poule, cette premiè-e nuit que je passai sur un ponton me parut d'une longueur interminable. Jusqu'alors ma captivité, quoique complète, m'avait cependant laissé de l'espoir: un naufrage, un incendie, un combat pouvaient me veinir en aide et me rendre la liberté; enfin, jusqu'au dernier moment, j'avais eu le droit de compter stjx le bénéfice du hasard. A présent cette dernière consolation m'était refusée. Ne pouvait-on pas, sur les pontons, écrire la fatale inscription placée par le Dante sur la porte de son enfer: « Laissez en entrant toute espérance ! » Hélas ! oui ; car la nomfcç'e des prisonniers qui, à force de persévérance, d'audace et de bonheur, étaient parvenus à se sauver, ss composait de si peu d'élus qu'il y avait folie à espérer figurer sur leur liste. Néanmoins, pondant toute la durée de cette nuit d'insomnie, je ne fis que ccmbine-r des plans, invener des ruses, chercher des moyens d'évasion. Le jour me surprit sans que le sommeil eût abattu un mo-menit r«s paupières. je venais de plier mon hamac lorsque Bertaud vint me trouver. La vue de ce brave ami, que je ne connaissais'pour ainsi dire que de la veilie, car c'était à peine si je me souvenais de l'avoir vu à bord de la Confiance, nie fit du bien. Nous reprimes notre conversation. il pouvait y avoir une heure à peu près que nous étions à causer de nos souvenirs de 1 inde, lorsqu'un mouvement se maniresta parmi les pri-" sonniers: des groupes se formèrent de totues parts. — A'ions donc voir ce qui se passe là-bas, me dit Bertaud. Nous apprîmes bientôt en nous mêlant à la foule qu'un vol avait été commis la nuit. — Et quelle était, la victime de ce vol? demanda Bertaud. — C'est moi,camarade ! s'écria en ce moment un malheureux tout" déguenillé et dont le visage pâle et les traits bouleversés prouvaient à quel point il ressentait vivement le malheur qui venait de.le frapper. — Vous! m'écriai-je en reconnaiesant en lui ce même soldat Picot à qui j'avais acheté pour trois louis la place du sabord que j'occupais. — Hélas ! oui, cest moi, me répondit-il, et ce sont justement vos trois louis que ion m'a pris pendant mon sommmeil. Comme- une pareille somme était fort considérable pour l'es pontons, l'émotion que causait oe vol était très grande. Je faisais de mon mieux pour essayer de consoler le pauvre Picot, auand un prisonnier, dont le costume horriblement délabré se rapprochait presque de 'a nudité des rafales, s'approcha de lui: — L'ami, iui dit-il, j'ai des soupçons sur le voleur de votre or. — Des soupçons ! s'écria Picot en rougissant d'émotion- jusqu.'au bout des oreilles; au nom du ciel, pariez.... — Pariez, parlez!... C'est plus facile à dire qu'à faire ! Mes soupçons sont faux ou vrais. S ils sont faux, c'est tout bonnement un duel que je m'attire en vous en faisant part. Or, par le temps de peine de mort qui court contre les duellistes, cela vaut ia peine d'y réfléchir à deux fois. S'ils sont vrais, c'est une somme énorme que je vous fais retrouver... — Si je la retrouve, je vous promets une magnifique récompense. Je vous donnerai cinq francs ! — Le fait est que c'est beau, je ne puis en die-convenir. Oui, mais si je me trompe... — Alors, vous ne me serez d'aucune utilité. — Ce qui ne m'empêchera pas d'avoir mon duel ! Réflexion faite, je trouve qu'il est plus prudent de me taire. Le sCnn-rafalé, après avoir fait cette réponse, allait s'éloigner, lorsque Picot le retint vivement. Le malheureux soldat ne pouvait se résoudre à perdre ainsi sa dernière espérance.— Voyons, camarade, lui dit-il d'une voix suppliante, ne vous gênez pas, faites-moi franchement part de vos désirs. S'il est en mon pouvoir de vous accorder ce que vous me demanderez, c'est^jine affaire conclue. — Dame! à vous parler le cœur sur "la main, mes prétentions sont énormes... (A suivre.) •« v < il fut reçu par un des bandits qui se fit remettre les noix de muscade et disparut sans payer. (A.) DISPARITION. — Pierre Nicolas, IG ans, écolier, domiciliés Malineg, rue des Guides, 1, a disparu. (A.) LE y VOLS A BRUXELLES. — M. Pie-raid, ch. d'Ixeliee, & été délesté de son porte, feuille renfermant 252 uiarct. — Mme Mûv« Hélène, ch. de Wavre, 1233, à Auderghem, allait prendre le tram hier soir, à la Bourse, lorsqu'on lui vola 150 fr., une obligation et plusieurs obligations de Bruxelles. — Sur le tram on volé hier soir le portefeuille, avec 600 marcs, de M. Petitjean, de Beaux aing. — Chez M. Coi met Léon, av. dû la Couron-ue, à ïxell-es, on a volé la nuit 100 k.d'avoine. — Chez }cs époux "Yrankeii, rue de Douvres, 27, on a volé plusieurs pièces d'étoffe, 2,000 francs, etc. — Ch. d'Anvers, 2, chez M. Deswert Guillaume, on a volé un fût de 100 iitrfcs d'alcool à 95 degrée. — Chez Maie Ea-lion,rue du Taciturne,n. 36, actuellement à l'étranger, on a volé l'argenterie et les objets d'art. — On a pillé ''appartement de M. A., actuellement au front, domicilié rue de l'Instruction. Ou a enlevé l'argenterie, les vêtements et le linge. — Chez M. Yan Belle et Cie, rue Fossé aux Loups, on a volé plusieurs pièces d'étoffe valant 500 fr. — Chez Mme Lebacq, taille use, av. Stepha-.ni-e, on a volé une bourse renfermant 1000 fr. et de» bijoux. — Avenue de la Porte de Ha' dans le magasin de M. Ernest G..., rue de Louvain, on a volé plusieurs pièces d'étoffe valant 3,600 f-r. — La police recherche P., Amélie, qui avait-été engegse comme servante chez M. Ch., rue des "Vétérinaires et qui a disparu en emportait plusieurs pièces d'étoffe, des bijoux, etc., appartenant à sQs patrons. Arts, Sciences et Lettres Jusqu'où eiUciïd-on le canon ? — Un observateur anglais, M. Ch. Davison, qui a fait l'étude dfis phénomènes <ie propage lion du son de 1 explosion de Londres du 19 janvier dernier, publie, à ce sujet, quelques renseignements intéressants. 11 y a deux zones d'audidon, séparées par une zone de silence. La zone d audition directe s'étendrait autour du foyer de l'exp'osion en deux directions ; au sud-est, jusqu'à Cantorbery, à 45 milles, et au nord-cuesit, plus de 19 à 20 mines,.. La zone d'audition indirecte, a>u de'à de la zoos de siknce, s'est présentée au nord, de Not-tingliam à travers le sud clu Lincolnsh.ire et le Norfolk. Distance rr.axima d'audition indirecte : Slow, près de Lincoln, à 128 milles (205 kilomètres). La largeur de 'a zone de silence a varié de 28 à 48 milles. De façon générale, dans la zone d audition directe, on a eniendu des détonations doubles, quadruples même. Un point intéressant a été la notation d'ondes aériennes non auditives, se manisfestant par l'ébranlement des feaiêtres e^ l'agitation cKs faisms. Généralement, l'arrivée de ces ondes aériennes à effets non auditifs mais mécaniques n'a pas coin- Cîïrê C dco a«»fîîritie»r Ac i O uu 20 milles autour du foyer, et au-dessous, les ondes aériennes ont passé après les auditives; au delà, elles ont généralement passé avant. Dans tin cas, on entendait d'abord, puis le® effets mécaniques se produisaient; dans l'autre, c'était l'inverse.Les ondes aériennes à effets mécaniques ont été observées en l'absence de toute onde auditive en plusieurs localités à l'intérieur de la zone de silence. Ce/riaing faits donnent à panser que les deux sortes d'ondes ont traversé la zone d® silence à hauteur modérée au-dessus du- sol, mais que les ondes aériennes suivaient un trajet plus bas que les ondes auditives. La canonnade de juillet, en Flandre, a "été entendue très forte à Amsterdam et à Douvres; le 28 à Amsterdam; les 28, 29 et,30 à Douvres. A Londres, on l'a bien entendue le 25 et le 31. L« bombardement de Nieuport (10 juillet) a été bien entendu dans l'ouest du Suseex, à Graffam Common; la canonnade a eucofe été très bien entendue à la même date entre Horsham et West Grinstead. Dans oe dernier cas, elle était encore plus « sentie » qu'entendue. Les microbes invisibles. — Un important pro-bTème biologique a été agké, lundi, à l'Académie des sciences de Paris. Le docteur Roux, l'émînent directeur de l'Insiitut Pasteur, a, an effet, présenté un travail de M.»d'Her«lle sur l'existence possible d'éléments invisibles paissant au travers des filtres même les plus tenus et semblant avoir un rôle favorable au cours de oertaines affections. L'auteur, cultivant des selles de dysentériques, est. arrivé à iso'er cas éléments. Après filtrages suc-i céssifs, le liquide obtenu, mis au contact de bacilles de Shiga, microbes causeux d'une form-e de dysenterie, les a détruits une pre-mi=»v fois et les fois suivantes, et l'inocu'ation simultanée d'une culture de bacilles die Shiga et du liquide obtenu par filtration n'a pas déterminé d'infection. 11 y a donc lieu de penser que ces microbes invisibles sont des parasites bienfaisants bacille dysentérique et qu'ils jouent un rôle dans la gulérison de cette infection. La scuplture funéraire à Rome. — Le sa-•vant professeur belge Fr. Curnont, qui a publié jadis des travaux si importants et si curieux sur « Les Mystères de Mithra », vient, en sa qualité d'associé étranger, de doiïner lecture à l'Académie de® inscriptions et belIllettrés à Parte, d'une étude qu'il a consacrée à « la sculpture funéraire et aux idées d'immortalité à Rome ». A l'époque impériale, a-t-il dit, les vieilles légendes de la mythologie grecque étai nt interprétées par les théologiens païens comme des allégories, et plusieurs d'entre elles étaient regardées comme des images de la destinée de l'âme. Le choix des représentations qui décorent les sarcophages et certaines part ouiarités de leur composition ne s'expliquent que par le sens symbolique qu'on Lur prêtait au deuxième et au troisième siècles de notre ère, au moment où ces œuvres ont été exécutées. Ainsi, les deux diascures étaient considérés comme des em-bèmes d.s hémisphères célestes, et c'est comme représentants du ciel qu'ils figurent dans un grand nombre de bas-reliefs romains. Çà et là ' Les fouiVes de Louqsor. — L'archéologue français Lcgrain, qui dirige les fouilles à Louqsor, a adressé récemment à l'Instikut égyptien au Caire un rapport sur le travail effectué. D'après le « Cicérone », le point le plus important à signaler de ce rapport., est celui qui fait mention du déchiffrement dee deux iiurcriptKnii gravées dans lo p;édegbal du forum de Louqsor et qui ont trait au proconsul Atn-elius Gin-us, qui gouverna, la province de Th&bes sous le règne "die l'empereur Julien. M. L"gram est. convaincu qu'il s'agit ici de Flavius CiaudiuS Ju lia nus. dit l'Apostat, de sorte qu'il faudrait situer lia date de l'inscription on question à environ 361 ans $près J.-C. ; ello est une des rares inscriptions on latin qu'on ait trouvées en Egypte'. Le forum de Louqsor constitue d'ailleurs un exemple classique de l'art de ooaistructîon romaine on Egypte. Il sert d'aboutissant à de larges artères terminées par des arcs de triomphe dédiés à Alexandre Severus et à Julien l'Apostat. INFORMATIONS FINANCIERES BOIfBBE OFFÏCïiEUgE l>E BEIiXBLLES. Lr"s cours du jour. — Mardi 25 septembre. Rentes et Lots de vil tes. — E'nte Belge 3 p.c. 71 3/4; AnvCrs. 1887 83 3/4; Anvers 1903 68; Liège 1897 65 3/4; Lots du Congo 93. Banques. Part de Réserve 7000; Caisse do Reports 1525; Outremer 69*5 1/4. Chernms de fer et Tramways. — Bruxellois div. 902 1/2; Secondaires cap. 532 1/2; id. 1/10 fond. 1462 1/2; Transport 1/10 fond. 1110; Espagne Eieotr. dtv. 60; id. cap. 138 3/4; idem fond. 137» 1/2; Madrid-Espagne ord. 151 1/4; Tienttàn cap. 1295; Rosario o»p. 89. Métalhiryie. — Tajrestkot priv. 1127 1/2; Tambow pr. 235; Baume (Lam.) 218 3/4; Tôl. Const. cap. 580; Aùmotz-La P?ix 847 1/2; Em. Gosselies 140-, Charbonnages. — Anderlues 1185, 1215; Bois St-Ghislain cap. 82 1/2; id. priv. 165; Centre Jumct 2337 1/2; Carabinier 940, 925; Cha-rb. Belges 290; Chev. à Dour 1600; Concorde 1625; Grand Conty 693 1/2, 685, Ham-s/-Scimbre 620; Fontaine-l'Evequc 4025; Gouffro 1900; Houillères Unies 925, -940; Est Licge 1100, 1125; Laura div. 1290, 1270; Grande bacnyre 1600; La Louvière 337 1/2; Marcinelle Nord 642 1/2; Maurage 2840; Réunis Charleroi 1850; Nord Charleroi 3125; Nord Rien du Cœur 995; Nord Flénu priv. 295; id. ord. 70; Wilhem-So-phia 2260, 2290; Poirier 770; Gosson 2625. Mines. — Nitrates cap. 102 1/2. Valeurs coloniales. — Geoimine 607 1/2; Cul. ture Java cap. 212 1/2, 215; id. fond. 1415, 1445; Hévéa 225, Kassai 79 1/2; Katanga 3105, 3095; Sennah Rubber 73 1/2; Soenghei-Lipoet 535, 532 1/2; Un. Minière 1750, 1760; Tanga 126 1/2, 125 3/4; Selangor 485, 490, Ztud Prean. ger 220; Simkat div.- 425, 422 1/2. Valeurs diverses. — Sucreries St-Jean cap. 145; id.'fend. 282 1/2, 286 1/4; Sucreries Européennes cap. 95/ 93; -id. fond. 82, SI ; Ficri-diennc oap. 475, 510; id. fond. 315, 337 1/2; Pétioles Gresnyi pr. 2875; ord. 2615; Pét. Tuetan. priv. 297 1/2; oap. 70, fond. 90; Cartoucherie R. B. ord. 85; Pap. Gastuche 245. \cAeurs étrangères. — Baro&ioha 117 1/2, 118; Burbach 2135, 2165; Auer Italien 18 3/4; iKaiping 75 1/2; Lujar 715; Mexico Tram 327 1/2, 330; Kolomua 560. a vs s de societes Oemp- Electrique Anverseise ■Société anonyme. 9, quai Cockerill, Anvers. L'assemblée générale ordinaire aura lieu le jeudi 4 octobre 1917, à 4 heures, au local de la Banque Centrale Anveisoiset Longue rue de Hôpital, 20, à Anvers : ORDRE DU JOUR : 1. Rapports du Conseil d'administration et du Col- lège des Commissaires. 2. Bilan et compte de profits et portes de l'exer cice 1916-1917. Décharge de gestion. 3. Elections statutaires. Pour être admis à cette assemblée, MM. les'Actionnaires devront déposer leurs titres avant le 29 septembre ; A ANVERS : A la Banque d Anvers; A la B-mque Centrale Anversoiss; A la Banque de l'Union Anversoise. A BRUXELLES : * A la Société Générale de Belgique. (517) ANNONCES 2 fr. la ligne ON DESIRE ACHETER D'OCCASION m MANTEAU D'ASTRAKAN O.iies av. piix à adres. à Pejit, Jean, bur. journ. Q,uas"Kies" Leopoid. Mr âgé, tonctionnaire, cherche pr 1er octobre, chambre bien nieubiéé, éclaiiage électr., bon lit, vaste armoire, canapé, etc , dans bonne i ..aille-boitigeoi.se. Pensionnats exclus. Oîire avec piix sous P. A. F., bur. du journal. seo I tagiiir fejp Is il | | TOUTES OPERATIONS SUR TITRES f Retuseagaessïen'Sis | Paiement coupons irançais et étrangers 397 | 1 50, rue des Ponts-Conihies, 50, LILLE I tvi«=.r«â)r>5»2 ia- î<rt-de la Fraternité rdonne 1 « Il«ust..Cil ctanstar.deBtabant»,Bruxelles-Nord. Voies urinau es. faûo Syphilis 914. 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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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