Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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16 oktober 1915
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s.n. 1915, 16 Oktober. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 01 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pr7mp4xb5h/
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2» Année. - N" 379 TIRAGE 15.000 CINQ CENTIMES Ed°" B SAMEDI 16 OCTOBRE 1915 ———— ■minimum» nmiigMa Le Bruxellois ABONNEMENTS: 13 6 12 Mois Bruxelles et Faubourgs 2 fr. 4 fr. 7 fr. 12 fr. Province et Etranger ..... 3.50 8.50 16.00 30.00 O"0.0"tics.l023. Rédaction, Administration, Publicité : Bureaux de vente pour Bruxelles et Banlieue} BRUXELLES : 45, RUE HENRI MAUS Rédacteur en Chef : Marc de SALM / Faits-Divers et Eclios ... la ligne fr. 2.00 iiuinunrn J Nécrologie, Annonces commerciales > » 1.00 ANNONCES ) Annonces financières » 0.50 I Petites annonces ... la petite ligne » 0.20 » » ... la grande ligne » 0.40 La Portée du Traité Serbo-Grec La Portée du Traité Serbo-Grec On nous écrit de Sofia : En même temps qu'était signé le traité de Bucarest, le 10 août 1913, la Grèce et la Serbie avaient signé entre elles une entente particulière. Elles s'engageaient aussi réciproquement à s'aider militairement si quelqu'un attaquait l'une d'elles, en vue de modifier ou de reviser la nouvelle situation créée par le traité do Bucarest. Il était évident, en effet, qu'un partage pareil de la Macédoine ne pouvait rester valable et que la Bulgarie ne pourrait laisser longtemps ses concitoyens sous une domination étrangère. Le fait même de cette entente serbo-grecque prouve à lui seul la souveraine injustice commise à Bucarest, avec le concours et à l'instigation de l'Entente. Quoiqu'il en soit, une convention militaire engageait donc la Grèce et la Serbie à se venir à l'aide avec une armée de 150,000 soldats si on attaquait la Macédoine. Actuellement que le traité de Bucarest est en train d'être déchiré par la Bulgarie, et que la Macédoine est déjà menacée, et depuis liier envaliie, la Sti-bia ne saurait y envoyer une année de 150,000 hommes et accomplir ainsi son engagement vis-à-vis de la Grèce, laquelle, au surplus, n'est pas attaquée, même en Macédoine. Si cette dernière vient à l'aide de la Serbie, elle aura à entamer une guerre dangereuse. En un mot, les stipulations de la convention greco-serle sont devenues complètement inexécutable^, en j^ré-sanca d^>s condition^ par l'agression de la Triple Entente contre la neutralité de la Grèce. Aussi celle-ci n'est pas môme obligée de garantir la sûreté de la frontière serbe, mise en péril par l'intransigeance de la politique du roi Pierre de Serbie, et ne peut être forcée d'entrer dans la guerre européenne, ce qui livrerait s"-s intérêts et sa destinée même au hasard de la défaite ou de la victoire des deux groupement;, des puissances en conflit. La Serbie, n'étant plus qu'un instrument e<n-tre les mains de la Russie et de l'Entente, il n'y a plus aucune raison pour la Grèce de contribuer à l'action ni d'épouser les aspirations des grandes puissances et de remettre au bon plaisir de diplomates de Nisch l'avenir de ses troupes, du pays et le bien-être de la nation hellénique. La Grèce n'est nullement responsable do l'extrême chauvinisme serbe, qui a abouti à l'attentat de Sarajevo et a provoqué la présente guerre. La convention greco-serbe, d'autre part, n'est pas stipulée pour les Balkans en général où les grandes puissances cherchent actuellement à trouver un nouveau champ de bataille et où se décidera, sans doute, aussi la guerre mondiale. Que représente actuellement la Serbie? Un champ de bataille où les deux groupements de puissances sont aux prises. Elle est la clef de la route vers Constantinople. La Grèce ne peut donc pas se prononcer pour la Serbie sans entrer en conflit avec les puissances et sans participer directement à la grande guerre. Il est évident que le gouvernement hellénique en Se prêtant à la signature de la convention greco-serbe,'n'a ni voulu, ni songé à entrer en conflit avec les grandes puissances, ni à empêcher les Italiens d'occuper les îles de l'Archipel et la côte adriatique. La Grèce n'affaiblira pas ses forces pour des engagements limités à la Macédoine serbe, forcée qu'elle est maintenant de se défendre bientôt contre les ambitions de l'Italie et de l'Entente dans . ■ Balkans où ces puissances vont précisément heurter l'élément grec et mettre la main sur Salonique. Au printemps déjà le ministre-président Venizelos était très disposé à s'allier avec l'Entente. A la veille de prendre une décision, sa politique a avorté. Il croyait, en effet, à la prompte victoire de l'Entente et ;. la chute prochaine de Constantinople. L'Entente avait promis à la Grèce une partie de l'Albanie et de l'Asie Mineure Yenizelos voulait céder à la Bulgarie les régions macédoniennes Drama, Sères et Kavalla, s'assurant ainsi de la neu-tralité bulgare. Yenizelos ne pouvant plus continuer cette politique incertaine, abandonna le pouvoir. On est aujourd'hui persuadé en Grèce que les promesses de l'Entente sont aléatoires, imprécises et dangereuses. L'Entente non aeulement abandonne en partie son action devant les Dardanelles, mais elle essaie d'occuper la plus belle et la plus commerciale des villes grecques : Salonique. La politique de Yenizelos, tendant à fairo entrer la Grèce dans une guerre pour défendre la Macédoine serbe n'avait, on le saitj pas été approuvée ni par le Roi,ni par le chef d'état-major grec, et c'est pourquoi Yenizelos a dû se retirer. La tentative de Yenizelos était cette fois-ci beaucoup plus dangereuse qu'au printemps. On se demande, en effet, en Grèce : pourquoi il s'exposait au danger de perdre les provinces grecques de la partie de la Macédoine, conquises au prix de tant de pertes, alors qu'elles sont actuellement assurées au pays. C'était sottement combattre pour autrui : pour la Serbie en Bosnie, pour les Italiens en Albanie, pour la Russie à Constantinople, etc. Avec la politique de Yenizelos la Grèce aurait certainement perdu plus qu'elle ne pouvait gagner. La Turquie n'est pas encore à la veille d'être partagée; les Puissance., Centrales sont loin d'être écrasées sur is champ de bataille. Et la Bulgarie?... Salonique était aussi menacée. Grâce à ce port,la Grèce participe aux transactions commerciales de tout l'univers. Déjà sous le régime turc l'exportation et l'importation y dépassaient 300 millions de francs. Le roi Georges l'avait très bien apprécié et immédiatement après la conquête de Salonique il s'installa dans cette ville où il trouva mém9 sa mort sous le couteau d'un lâche assassin. Aujourd'hui Salonique est dominée ffiar te. général HamiUoa. pfvT les trompes an-ce est très critique. Elle e«t trop faibîe pour se défendre contre l'Entente qui vient de violer sa neutralité en débarquant des troupes malgré elle. C'est, en effet, le suprême reniement de touc droit des gens et le déchirement délibéi ' de tout traité. Et cela sans aucune nécessité stratégique, car l'Entente pouvait aller en Serbie par l'Albanie et Monténégro ou l'Autriche. Yu les conditions actuelles, la Grèce n'a donc pas à secourir la Serbie. En lui forçant la main, l'Entente menace et met en jeu leg intérêts vitaux et l'existence même de la Grèce. Le gouvernement de Zaïmis sera-t-il donc contraint d'entrer en guerre avec l'Entente pour défendre la neutralité grecque violée, comme l'a fait la Belgique? La Bulgarie tend cordialement la main à la Grèce et la Grèce peut compter sur allé pour faire respecter son indépendance souveraine. Donc Yenizelos, en déclarant à la Chambre grecque qu'en vertu de la convention greco-serbe, i Grèce doit aller au secours de la Serbie, est dénué de tout argument sérieux. Une tel'e attitude ne donnerait aucun avantage à la Grèce, elle était déjà désapprouvée par le roi Constantin et le nouveau Cabinet de Zaïmis repoussera nécessairement une interprétation aussi tendancieuse que contraire aux intérêts de la Grèce. Pierre HANTCHEFF. — — La Guerre Communiqués Officiels AUTRICHIENS Théâtre de la guerre russe Vienne, 14 octobre. — L'ennemi a attaqué hier notre position à l'ouest de de Tarnopol. Il assaillit, en tiois rangées de profondeur ; les hommes d la première rangée n'étaient équipés que de bouchers protecteurs. Nos troupes l'ont repoussé. Il subit des pertes lourdes. Sinon, dans le nord-est pas d'événements particuliers. Théâtre de la guerre italien Le feu d'artillerie animé contre nos positions sur les hauts plateaux de Lafraun et de Vielgereuth et contre quelques points d'appui du front des Dolomites, continue. Un bataillon d'alpins, qui s'avança vers une position avancée au sud de Riva, a été chassé par notre feu d'artillerie. Au front du territoire de la côte, nous avons occupé dans le territoire de Javorok, un morceau des tranchées italiennes. Deux attaques italiennes contre le Mrzli Ytk, qui étaient arrivées, après de violents préparatifs d'artillerie, jusqu'à nos obstacles, ont été repoussées. Sur les auti'es parties du front de Vlsonso, feu d'artillerie comme d'habitude, Théâtre de la geurre serbe Nos troupes ont pris d'assaut hier, en progressant et en venant de la région de Belgrade vers le sud-est, les positions retranchées comme des forteresses sur le Erino-Brdo, le Cunak et la Stazara. L'ennemi qui, selon les dires des prisonniers, avaient l'ordre de tenir jusqu'au dernier homme, se retira en fuite éperdue vers le Mont Ava,'a et la région à l'est de celui-ci. Ses pertes sont excessivement grandes. Notre artillerie lourde eut, comme toujours, une part glorieuse à ce succès, comme dans toutes les opérations militaires semblables. I^es attaques de nos alliés progressent aussi favorablement à la Mùrawa inférieur,? Nous avons enlevé à l'adversaire les retranchements au front ouest, nord et est de Pozarevac. ITALIENS Rome, 1', octobre. — L'activité de nos troupes a principalement continué à la frontière du Tyrol, dans le secteur entre Etsch et Brenta, où l'ennemi subit des pertes sensibles d'après des nouveli&s concordantes venant de plusieurs sources. Vans le courant de la journée d'hier, il y a eu des rencontres victorieuses de nos troupes avec des détachements ennemis dans la vallée de litbor (Chiesej, sur la petite plaine de San Georgio- (vallée de he-droj et dans la vallée de Çampeîlo (cime du Maso) jusqu'à Brenta. Dan« les Alpes Carniennes, l'ennemi tenta les 11 et-13 octobre une attaque contre notre front au Petit Pal à l'est du défilé de Ploc-ken, jusqu'au mont Salinciel, sur la cîme Ponteb-bana. Après de vigoureux préparatifs d'artillerie qui commencèrent le 11 octobre et qui durèrent pendant toute la nuit et une partie du 12 octobre, l'adversaire lança dans l'après-micli de ce jour, ses colonnes d'infanterie, à l'assaut contre nos posi-tiiriis ù lar cînit -pr- . "Sctsc» 'jt'atlitvide itc nos mit l'ai aetTStf! :l* de nos fusils, ainsi que les contre-attaques des nôtres dans le secteur av^ n-nant du Grand et du Petit Pal et du Monte l'iz-ztU jusqu'au Monte SalincielJ ont eu pour conséquence que l'ennemi fut repoussée le soir avec de grandes perte4, SERBES Nish, 13 octobre. — Au front du Danube, l'artillerie allemande a lancé 467 obus de gros calibre dans le secteur Ram-Gradiste. Sur le même front, /'artillerie austro-allemande a bombardé la forteresse de Belgrado et les positions de Samar. En même temps cette artillerie lança environ 200 obus des hauteurs de Dejania. Cette artillerie ouvrit également le feu su™ le secteur Ostrojnitza-Obrenovac. Sur aucun point de tout le front, Vartillerie austro-allemande n'obtint un résultat quelconque. FRANÇAIS Paris, 13 octobre (15 heures). — A la suite du bombardement signalé hier, l'ennemi a prononcé dans la soirce une attaque d'infanterie contre nos positions au nord-est de.Sou-chez. Elle a été comme les précédentes partout et complètement repoussée. Action d'artillerie de part et d'autre au cours de la nuit particulièrement intense entre la Somme ft l'Oise, dans la région d'Andéchy et à l'est de Reims vers Moronvilliers. Les batteries ennemies ont canonné violemment la région au sud de Tahure et à l'est de la butte du Me mil. Notre artillerie les a efficacement contre-battues, cependant que nous progressions encore de tranchées à tranchées à l'est de l'ouvrage dit du Trapèze. Lutte assez active d'engins de tranchées dans le secteur de Flirey et plus violente, avec intervention de part et d'autre de Vartillerie aux environs de Reillon. Dans les Vosges, l'ennemi, après l'échec complet de son attaque sur le front du Linge et du SchraetzmaenneJe, a renouvelé sa tentative en fin de journée. Une seconde prépa-j ration d'artillerie reprise sur tout le front d'attaque a été suivie d'un nouvel, assaut, qui a dans son ensemble également échoué. L'ennemi n'a pu que sur un seul point, au sud du collet du Linge, prendre pied dans notre tranchée de toute première ligne sur un front de 60 à SO mètres. Nos contre-attaques nous ont permis d'en réoccuper aussitôt une i partie. Une escadrille de 19 avions a lancé 140 obus sur la gare de Bazancourt, où des mouvements ennemis étaient signalés. Une au-i tre escadrille de 18 avions a bom bardé la bifurcation d'Achiet-Le Grand, près de Bi-paume. D'autres appareils ont également bombardé la voie ferrée avec des bombes près de Warmerville. i Paris, 13 octobre (23 heures). — L'ennemi a renouvelé aujourd'hui avec des forces importantes ses attaques au nord-est de Souihez j contre le bois dit « Bois en Hache », à l'e ;t du chemin de Souciiez à Angres, contre no. positions aux abords des Cinq Chemins, sir, la crête de Vimy, contre le fortin précéder)-ment conquis par nous dans le bois de Gi venchy et quelques tranchées avoisinantes Malgré l'extrême violence du bombardemen, qui a précédé ces attaques, malgré l'acharnement des assauts renouvelés, l'ennemi n'e pu pénétrer que dans quelques éléments dt tranchées du bois de Givenchy, complètement bouleversés par les obus de gros calibre. Partout ailleurs nous avons conserve toutes nos positions et repoussé l'assaut de l'ennemi, qui a subi des pertes élevées. Dei combats d'artillerie particulièrement violents sont signalés au sud de la Somme dans le secteur de iÀhons, en Champagne au nord de Souain et de Mcssiges, en Argonne au nord de La Harazée et entre Meuse et Moselle au nord de Flirey. Dans les Vosges nous avons dispersé par notre feu une attaque ennemie contre nos positions de la vallée de la Lauch. Paris, li octobre (15 heures). — En Artoisl les combats d'artillerie se sont poursuivis de part et d'autre, au cours de la nuit, particulièrement violente entre Souciiez et Givenchy, au nord-ouest de la côte I4O. La lutte de tranchée à tranchée à coups de bombes et de torpilles est restée très active dans la région de Lihons. En Champagne l'ennemi a dirigé sur noire arrière-front des tirs d'obus suffocants, auxquels nos contre-batteries ont partout riposté. Une attaque ennemie sur les bois à l'ouest de Tahure a été repoussée par notre feu. Canonnade réciproque et presque continue en Lorraine, dans la région Beillon-Leintrey. Paris. 1J, octobre (23 heures ).-— Actions dloudO. Souciiez et le bois de Givenchy. Canonnade réciproque sur le front de l'Aisne, aux environs de Reims, et en Champagne, près d'Auberive et de la Ferme Navarin. Combats assez violents à coups de bombes et de torpilles sur les Hauts de Même, dans les secteurs de Colonne et de Troyon. En Lorraine, l'ennemi dirige sur nos positions dans la région de lleillon un bombardement auquel nos batteries répondent efficacement. Une escadrille de 20 avions a bombardé aujourd'hui la gare de Bezan-court, sur l'arrière-front de Champagne. Un de nos avions a abattu un ballon captif ennemi qui s'est effondré au sud de Monthois. Un avion ennemi a été abattu par un de nos avions au nord de l'Aisne, il est tombé dans les lignes ennemies au nord de Bucy-le-Long. ANGLAIS Londres, 15 octobre. — Le département de la guerre publie la déclaration suivante : Une flottille de dirigeables ennemis a visité i a nuit dernière les comtés orientaux et une partie du district de Londres; elle y jeta quelques bombes. Nos canons de défense ont fait preuve d'activité. Un dirigeable se pencha, comme on put le constater, de côté et perdit la hauteur. Cinq aéroplanes s'élevèrent. En raison des conditions atmosphériques un seul seulement pu découvrir un dirigeable. Celui-ci ne parvint pas à rejoindre le dirigeable avant que le brouillard ne fut disparu. Quelques maisons ont été endommagées; plusieurs incendies éclatèrent. Aucun dégât militaire ne fut toutefois occasionné. Tous les incendies ont été rapidement éteints. Le total des victimes, y compris celles déjà mentionnées, sont : 15 militaires tués, 13 blessés; civils masculins : tués, 41; blessés, 101. De ceux-ci il y a 32 tués et 05 blessés pour le district de Londres. RUSSES Pétrograde, U octobre. — Dans la région de Itiga, à l'est du lac Babit, nous avons a/Tété un hydroplane allemand. Au front de la Dwina, nom avons repoussé toutes les attaques de l'ennemi. Le combat dans la région de Schiossberg,à l'ouest d'Il-luxt (2 km.), se termina par la consolidation des hauteurs au nord-ouest du village. Les Allemani. tentèrent de reprendre la position perdue, mais Ht furent refoulés. Combat d'artillerie sur tout Ie front. Les Allemands ont encore essayé d'amélioré) leur situation près de Gateni, au sud du lac dt Dcmmen (10 km. au sud du Dwinsk), mais Us durent abandonner ces tentatives à la suite de perte; sérieuses. A l'est du village Gawaranzy (6 km. au sud d> Dryswjahj), les Allemands attaquèrent deux fois mais ils furent repoussés les deux fois. Malgré U feu d'artillerie violent des Allemands, nos troupei franchirent le détroit au sud du lac de Drysvijaty Sur le front entre le lac de Bogenshoje et le lai de Narocz, violent combat d'artillerie. Au sud du Pripet et sur la rive gauche du Styr au nord de llafalowka, l'ennemi a été refouié à le métairie Alexandrija et aux villages de Iludka et Bieloko Wola (17, 18 et 10 km. au nord-ouest dt Itafalowka). Nous avons fait ici prisonniers 5 offi cicrs et 200 hommes et pris 2 mitrailleuses. Unt attaque de l'ennemi à Karpilowka, au nord-ouesi de Klewan (17 km. au nord-ouest de Itowno), a ilt repoussée par nous. En Galicie, à la Strypa, dans la région à l'ouest rie Trembowla, nos troupes ont eu Un succès. Elles se sont emparées du village de Wisniovjezyk (21t km. au sud-ouest de Trembowla). Le combat violent, ici et près du village de Zaï^eanica, pris hier, se ralentit. Des parties de notre cavalerie sortirent sans être aperçues de Zarwanicu, se développèrent et se jetèrent sur les lignes ennemies (les cosaques portent visiblement des capuchons). TURCS Constantinople, H octobre. —- A A.naforta,nous avons infligé des pertes considérables à l'ennemi au moyen de bombes. A Ari-Burnu, notre artillerie a détruit une position de mitrailleuses ennej mies. Des torpilleurs ennemis et une partie des batteries de terre de l'ennemi ont bombardé sans résultat notre artillerie. A Sedd-ul-Bàhn, noj détachements éclairetirs, à l'aile droite, ont infligé à l'ennemi, dans la nuit du 12 octobre, des pertes considérables et de graves dégâts après une attaque contre les tranchées ennemies. Le 12 octobre, une mine,que nous avions fait sauter, détruisit devant l'aile gauche une grande partie des tranchées ennemies. L'activité développée ces derniers jours par les navires hôpitaux de l'ennemi, quoiqu'il n'y ait pas eu de combat important, dans les derniers temps,prouve clairement l'utilisation abusive de ces navires pour le transport de troupes et de munitions. Constanti pie, 15 octobre. — Une partie de notre flotte a coulé, il y a quelques jours, dans les eaux de Sebistopol, les v peurs russes Cacha et Ahcston. Le premier avait à bord un chargement de sucre, le second du beurre. Au front des Dardanelles, à Anaforta, notre feu a endommagé le octobre un aéroplane ennemi qui tomba ù l'est cie Tu?.lagol et qui fut futilement détruit par noire arti'-crie. .i Art Burnv, l'ennemi ouvrit un jeu intermittent et incontinur. mais inefficace, contre toutes nos positions. A Sedd-ulrHalr noUc arii!-■vrnnvaraet 1m re -miCljhuntt a ma nmirvur jhfft- visz Derek ô fuir le détroit. Su) les autres fronts, pas de changement. BULGARES Sofia, 16 octobre. — En corrélation avec la violation du territoire bulgare déjà signalée dans la région de Bielogi adschich, les Serbes tentère-.t pendant la nuit sur plusieurs points une invasion dans les régions de Trn, Basilovgrad et Kùstcndil afin d'occuper les points stratégiques bulgares qui protègent les rouies vers Sofia. La tentative fut avortée par des troupes bulgares qui se trouvaient dans le voisinage d'-s points menacés. Dans l'après-midi nos troupent parvinrent à refouler les Serbes. Les combats continuent é. certains endroits.Les pertes bulgares connues jusqu'ici s'élèvent à 18 tués, 30 grièvement blesses et 160 légèrement. Sofia, 14 octobre (Agence Bulgare). — Des troupes serbes ont franchi la frontière et ont essayé d'occuper hier Jcs hauteurs Ka-ritslca Glaica et Roscvali Km, situées sur territoire bulgare, à l'ouest de Bielograd-Schick. Un combat se développa qui dura toute la journée. Les troupes bulgares refoulèrent l'agresseur et occupèrent de leur côté les hauteurs mentionnées. Dernières Dépêches LE TRAITÉ GRECO-SERBE RÉPONSE DE Là GRÈCE Lyon, 15 octobr •• — On mande d'Athènes au Républicain : Le gouvernement grec a donné hier au gouvernement serbe sa réponse concernant la collaboration de la Grèce dans le conflit qu' .. été provoqué par la participation de la Bulgarie. Le gouvernement grec est d'avis que dans le cas actuel le cusus foederis, prévu dans le traité d'alliance,n'est pas accompli. Le traité greco-serbe, qui est de nature nettement balkanique, ne prévoit pas le cas qu'une Bulgarie, alliée à deux grandes puissances attaque avec celles-ci la Serbie. Le conflit actuel n'est donc pas une guerre des Balkans, mais un épisode de la guerre mondiale générale. La Grèce, qui 1 este l'alliée de la Serbie, croit que sa neutralité armée sert les intérêts des deux pays et la Grèce, en sauvegardant ses intérêts vitaux, permet au besoin de protéger égale-, ment les intérêts communs de la Grèce et de la Serbie. Amsterdam, 15 octobre. — On mande d'Athènes au Telegraaf : Selon l'accord greco-serbe, conclu en 1913, le gouvernement ayant demandé l'assistance de la Grèce dans une action commune contre la Bulgarie, le gou-. vernement grec a donné officiellement une ; réponse négative. Le ministre-président Zaï-: mis en a donné connaissance au Parlement ; et exprimé l'espoir de pouvoir compter sur l'appui de la majorité.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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