Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 11 Maart. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 10 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/zs2k64c144/
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! journal inaiiafen isâWait m ABONNEMENT POSTAL, ÉD. 3 Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. * Mk. 3.60 iG9 bureaux de poste en Belgique êt à rhtrHiiger n'acceptent que des Abonnements TRIMES! RlfiLS; ccux-ci prennent cours les IJw. 1 Avril 1 Juillet 1 O^toh. On peut 'abonner toutefois ponr les «*ux derniers mois ou même noor k» dernier mois Ue clicque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois ïf- 3.00-Mk.2.40 Fr 1.50-Mk 1.20 TIRAGE rîlO.OOO PAR JOUR PL—!■■■! IIH IIIHIMMgWHWBMBHWPBlJMMMllAia ANNONCES — La ligne Faits divers et Eciios . fr. .5,00 Nécrologie 3.00 Annonces commerciales-. 1.50 » financières. . . 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.50 La grande ligne. ..... LCO TIRAGE : IIO.OOO PAR JOUR I Rédacteur en Chef : Kené Amifin ci -—^——- I Rédaction, Administration, Publicité, Vente : I BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS DERNIERS COMMUNIQUES OFFICIELS AILLES AND» BERLIN, 10 mars. — Offu kl de midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Au sud de l'Avre, les Français ont attaqué des failles de nos tranchées près de Laucourt et au sud de Crapeauni ?snil. Us ont été rejetés en corps-à-corps. Douze prisonniers sont demeurés en. nos muns. A l'est de Reims, nos aétachements d'attaque ont i am iné 14 sold ils des lignes ennemies.Dans le Champagne occidentale, des deux côtés de Pros-nes, des Russes commandés par des officiers français se sont avancés contre nos positions. Des détachements qui avaient pénétré dons quelques positions onl été, chassés pa> contre-poussée. Au sud de Ri-pont, à l'ouest de la ferme des Maisons-de-Cham-pogne, qui a changé plusieurs fois de maître, se sont déployés de nouveaux combats, qui n'ont pas amené de changement réel de la situation; 55 prisonniers y sont restés en notre pouvoir. Sur la rive ouest de ia Meuse, une pôfissée française, à la lisière du L-ois dû Cheppy, est demeurée stérile. A l'est de la Meuse, nos détachements d'assaut onl envahi te bois des Cornières et sont revenus avec jw officiels, 200 soldats et deux mitrailleuses Le rest.e de h gaihison française des tranchées s'est dérobe à la ca/Hure par une fuite précipitée. De même, près de Flirey, entre la Mense et la Moselle, une entreprise d'un détachement d'assaut a réussi suivant les intentions; à cette occasion, 15 prisonniers ont été emmenés. Nos aviateurs ont abattu six avions ennemis et deux ballons captifs; par notre feu de défense, un aviateur adversaire a étc abattu. Le lieutenant Fretin rr v. Richthofen est resté pour la 25" fois victorieux dans les luttes aériennes. Théâtre de la guerre à l'Est. Pas d'opérations tnporlanles. Le nombre des prisonniers faits lois de la prise d'assaut du Magyarus s'est accru ù 13 officiers, 991 soldats; le butin à 17 mitrailleuses et 5 lance-mines. Front de Macédoine. R'en do nouveau. BERLIN, 9 mars. — Officiel Su soir i En beaucoup d'endroits l'activité combattive a ïté intense au front de l'ouest, i?ar des alternatives Ae temps clair, diverses. Il y eût aussi de nombreux combats aériens. A l'ouest rien de particulier. •_ AUTRICHIENS VIES SE, 9 mars : Théâtre de la guerre à l'Est. front d'année du îeidmaréciial général von ikacKeasen : Pas d'événements particuliers. front d'annee du général colonel arefliduo Joseph: i Entre l'Ut et la vallée de C sobanyos des régiments austro-hongrois renforcés de détachements allemands se sont empares a'assaut de la hanteur-fron-tiirc puissamment fortifiée du Magyaro. L'ennemi laissa 4 officiers, 600 soliuts, plusieurs mitrailleuses et lance-mines entre nos mains. Le régiment d'infanterie Honved n. 10 mérite un doge tout particulier. A l'est de Gymes, nous avons détruit un blockhaus russe. front d'armée du feidmaréchal général Grince Leopold de Bavière; Rien à signaler. ïiie.itre de la guerre italien. Théâtre de la guerre au Sud-Est. Siti aliiiu inchangée, XURC5 CONSTANTIN01 l II, V mais. — Officiel du S ; front du Tigre: lIn régiment de cavalerie ennemie qui cherchait à s'approcher de noire position a '.té repoussé avec pcit s. Sur les ailliez fronts aucun événement qui raille la peine d'être mentionné. BULGARES SOFIA, 9 nui s. — Officiel du 8 mars ; Fiont en Macédoine: i Au n c.: est du lac de Dciran, deux compagnies oni.; iscs qui cherchaient ù pousser de l'avant, onl été arrêtées par noue feu. Faible feu d'artillerie sur ts autres fronts. Vive aetiuté aérienne dans la vallée du Vaidar. Front en Roumanie: Rien d'important à signaler. SOFIA, 10 mais. — C mmuniquê officiel du 9 : Front en Macédoine: i Sur le front entier feu d'artillerie, qui a été plus intense entre le 1 Vardar cl le h c de Doit an. Au pied sud de ii asitza Pianina le h ug de la voie ferrcc-Buil.oro, nous , •> ./s m.s en fuite des pati uilles ennemies. Api e s un combat aérien^ un avion ennemi a été forcé à descendre dans les lignas ennemies. ï'ront en Roumanie: Feu n arUlLiic il d'infante lit. FRANÇAIS PARIS, 9 mars. — Officiel de 3 h. p. m. : < D'après de n< uveatix renseignements, l'attaque exécutée hier pai nos troupes entre ■ la Butte du-Mcsnil et Maisons-de-Champagne, a briUrmment réussi malgré la tcvrmenle de neige oui tendait, la marche difficile. Nos troupes ont enlevé les positions de l'adversaire sur un front de quinze cents mitres environ et une profondeur variant entre six cents et huit cents mètres. En fin de journée, l'ennemi a tenté vue violente contre-offensive sur la gauche du seci ir. Api es un <>mbat acharné à la Igrenade, nous avons repoussé l'adversaire qiti a subi des pertes élevées. Le chiffre des prisonniers.faits par nous s'élève à cent trente-six, dont trois officiers. Snr la rive gauche de la Meuse, deux tenta-.Ores ennemies sut une de nos tranchées du bois d'Avocourt ont échoue se s nos feux. Carcnnaàc intermittente sur le reste du front. PARIS, ii nu.rs. — Officiel de 11 h. p. m. ; Près da Ciapeuumesnil (sud de RoyeJ et près d'Aube rives, nos détachements onl pénétre sur plusieurs points dans 'es tranchées ennemies où des destruciJems importantes ont clé effeciuéi s.. Jiu coins de ies actions, nous avons fait une vingtaine de prisonniers Mans le secteur Ue Maison s-dc-C hast-pagne, l'ennemi a, à trois reprises, lancé des contre-aàaques violentes si» ics positions reconquises par nous hier. Nos tirs de barrage et nos feux de initiai lieuses ont brisé p. î tout les efforts de l'adversaire qui a dû se reliicr laissant un grand nombre de morts sur le terrain. De notre côté ont été réaiisés des pi ogres au cours de la joui née et de nouvelles tranchées ont été enlevées au nord de la route qui va de la Buttc-du-Mesnil à Maisons-de-Champagne. Le chiffre toial ces prisonniers faits par nous a an s cette région s'élève à cent soixante-dix, dont quatre officiers. Luttes d'aililkiict assez actives dans les régioas du bois de Cheppy, do Malaneourt et du bois des Cauriercs. Journée calme partout ailleurs. Kuâ$£a PETROGRAD, 9 mars ; front roumain et occidental : Echange ae feix et reconnaissances. Front du uaucasg; Dans la direction ae liamadan, nos troupes ont poursuivi les Turcs le ô mais et occupé Kcugawer. Les opérations militaires se développent dans ia di-i~cti.u de Bidschai et de Denielabad. ITALIENS ROME, S mars. — Officiel. Au front du Trentin, de vifs combats onl eu lieu le 1 mars, malgré un temps exécrable, particulièrement dans ia région de la vallée de l'Adige. On annonce de petits combats u infanterie entre Lamcne et Spera (vallée de la Suzana), à la sortie du Rio Fekiconi (Haut-BoiteJ et dans la vallée du Sexten. L'adversaire a été partout repoussé. Au front julien, pas d'événements particuliers. AftGLAiS LONDRES, 8 mars : Notre ligne s'est avancée un peu des deux côtés de l'Ancre*yKSruon ia siiualion est inchangée. Au court de nt ntiit nous avons pénétré avec succès dans ' , v. u.. Hcsjuisuin acs prison niers à cette occasion. Ait sud est et au sud d'Aires, l'ennemi a déctmché, après un violent feu d'artillerie, une attaque imprévue contre noire front, au cours de laquelle nous avons perdu quelques hommes.LONDRES, 9 mars ; Nos troupes ont rencontré peu de résistance dans leur poursuite. Notre cavalerie a traversé Ctési-phon et s'est campée à Bani à 2 s kilomètres île l'enceinte méridionale de Bagdad. Nous avons fait 8,5 prisonn, ?rs et capturé un canon. Dernières Dépêchés La retraite des Allemands sur l'Ancre. Berlin, 9 mars. — La retraite des Allemands sur l'Ancre a créé une situation toute particulière, <jui tient le milieu eatre ia guerre de position et la guerre de manœuvres. On peut juger combisn peu les troupes anglaises, entraînées uniquement pour la guerre de position, se montrent ii la hauteur de la situation nouvelle, par le nombre considérable de prisonniers qui tombent aux mains des faibles ar-îière-gardes allemandes. On constate chez les prisonniers une incertitude frappante au sujet de la situation insolite . La retraite des Allemands a provoque une grande Sui prise et un grand désarroi. Nul ne sait où les nouvelles positions allemandes se trouvent. 11 n'j a plus de ligne de tranchées continue du côté ang-ais. Les compagnies sont disséminées en formations de trains et de groupes, dans les terrains, où les hommes enlèvent durant la nuit des mor-c.aux de tranchées pour- se protéger contre des coups de main allemands. Ces feux de surprise allemands leur coûtent beaucoup de victimes. Si d^s attaques allemandes ultérieures se prononcent, les survivants de ces postes tombent pour la plupart aux mains des Allemands. Souvent des patrouilles anglaises ignorant totalement les positions allemandes où elles sont faites prisonnières sans lutte. Les chefs mêmes de ces palrouilles et postes ne sont en aucune façon instruits. Les communications avec l'arrière sont fréquemment interrompues et la collaborai ion de l'artillerie a cessé. Les prisonniers se plaignent du manque de soins, les Australiens se plaignent du manque d'égards des Anglais. La plupart des hommes croyaient que l'Allemagne se trouvait tout près derrière Bapaume — illusion qui était entretenue ouvertement rar les chefs. La question des céréales au Danemark. Copenhague, 9 mars. — Le ministre de l'Intérieur communiqué que l'Etat reprend pour son compte toutes les provisions de céréales se trouvant au Danemark. Tout commerce en céréales danoises et étrangères devra se faire, par l'intermédiaire du bureau des céréales du ministère de l'Intérieur, qui ré-i partira les céréales existantes entre les divers moulins.. TTn portrait historique du Christ? Nous lisons dans le « Maasbude » . On annonce ce qui suit de New-Ycrk au « Daily Express » : On a découvert, croit-on, des-portraits authentiques du Christ et de ses apôtres dans un vieux calice ou une coupe de communion, déterrée des décombies d'Antioche et actuellement en mains des pères Kou-chaki à New-York. Le calice avec les portraits devint la propriété des détenteurs actuels eu 191 G. On estiin» que le vieux calice, doat les figures usées , &cnt les seuls témoignages,-a été baisé abondamment par les premiers croyants; que c'est une relique d'une cathédrale fondée à Anticche par Constaniin-le-Grand après le déf lacement de sa résidence à Consiantinople. Le Dt Gustave A. Eisen, l'archéologue, qui séjourne actuellement aux Etats-Unis, et qui a fait un rapport provisoire dans le journal atchéologique américain, dit-que le cali- e doit dater de la seconde moitié du premier siècle fprès Jésus-Christ. Il a été trouvé par des Arabes dans une source qu'ils ont creusée à Anticche. Ils parvinrent à une profondeur de plusieurs mètres à. une chambre souterraine qui contenait le trésor. Le portrait de Jésus Christ exprime la douceur et la divinité ; celui de Pierre, qui se trouve à côté du Christ, démontre la rudesse et ses traits expriment une profonde foi. Un certain nombre d'archéologues anglais et américains ont examiné le calice, qu'ils estiment authentique.L'oDstructionnisme au Sénat américain. Londres, 9 mars. — Le « Morning Post » apprend de Washington, que contrairement à ce que l'on attendait, les opposants à ce que l'on modifie le règlement d'ordre du Sénat, comme le voudrait M. Wilson, sont au nombre de 36. Kaulrage d'un navire hollandais. Le « Rotterdamsche Lloyd » apprend que le vapeur néerlandais « Sindo-o » a touché fond, par une tempête de neige, près de Gibraltar. Le navire a éto fortement endommagé, mais il a pu être mis à l'ancre. L'équipage a été sauvé. Le « Sindoro », venant de Java, faisait route pour Rotterdam. Découverte de gisements de minerai au Caucase. L'Agence té'égrapnique de Pétrograd annonce qu'on a découvert au Caucase, dans le district de Novo Bajazet, dans la province d'Eriwan, sur ia rive nord-est du lac Geektc '.a, d'immenses gisements de chrome, de graphite, de Wolfram et do minerai. Nouveau départ de navires américains pour l'Europe. New-York, 9 mars. — Le « .\ew-York Herald » annonce que deux autres:navires américains de la compagnie « Globe » or; quitté l'Amérique pour des ports européens, don l bu esche les noms. Les navires sont attendus dans [es premiers jours à leur de destination. - *— *..;iu c~> V- -^crtaii&tlfceï Amsterdam, 9 mars. — '/les compagnies de navigation « Nederland », « îfotte;damsche Lloyd » et « Oceaan » annoncent qt/o leurs cargos, allant de Hollande aux Indes Néerlandaises, passeront à l'avenir par le canal de Panama. Les difficultés du ravitaillement en Russie. D'après ie « Rousskia Wolja », M. Galitzine aurait refusé de recevoir les autorités municipales de Pétrograd et de Moscou, qui avaient l'intention de lui exposer la situation difliciie des deux capitales et de Jui demander de laisser aux autorités locales plutôt qu à l'Etat le soin de résoudre la question de i'aiimentation. Le_> dirricultés de l'alimentation en Italie. Berne, 9 mars. — Au cours de la séance de mercredi à la Chambre italienne, le député socialiste Beîtram a déclaré que dans le district de Pallanza, le manque de blé est inquiétant et que cette situation se fait sentir d'autant pins fortement, que ce n'est pas seulement le blé qui fait défaut, mais encore plusieurs autres denrées alimentaires. La réglementation des prix des vivres en Angleterre. Amsterdam, 9 mars. — On mande de Londres, que le contrôleur des vivres, lord Devonport, a décidé à la suite d'une conférence avec les négociants eu denrées a'inientaires, que des prix maxima seront établis pour 'e thé, le café, le beurre, le fromage et la viande da is le commerce de gros et de détail. Le gouvernement roumain. Jassy, 9 mars. — L'« Indépendance roumaine » publie une déc'aration du gouvernement roumain, disant qu'il ne désire, en aucun cas, se transporter en Russie, pour autant que le plus petit coin de terre roumaine lui sera laissé par l'ennemi. Au cas où l'on prendrait Jassy, ce serait Botcscheny qu'on choisirait comme siège du gouvernement. Un service de veyageurs par aéroplane. Depuis quelques jours, un service de voyageurs par hydroplanes, le premier de ce genre, fonctionne entre New-York et New port-News. L'appareil peut emmener trois à quatre personnes au plus. Les voyageurs peuvent être déposés à leur gré à des stations intermédiaires entre les deux terminus. Le prix du parcours de New-York à Newport-News est do 1,000 dollars. Le o Beukelsdijk » renfloué. Rotterdam, 10 mars. — La direction de Ja Hol-land Amerikalijn a reçu la nouvelle que sou navire, le « Beukelsdijk », qui avait touché fend près de Halifax, avec une cargaison de blé pour le gouvernement néerlandais, a pu être renfloué. La cargaison a été avariée par l'eau de mer. Diminution des importations anglaises. On mande de La Haye, 10 mars, aux journaux suisses, que par suite de la guerre sous-marine renforcée, ies importations anglaises du no s de février ent diminué d'un tiers en compaïaïson avec les autres mois. Le « Frédéric Vin », Copenhsg e, 9 mars. — Le ministre des Affaires Etrangères a t ;ou 'a nouvelle que le vapeur « Frédéric VIIï » venant d'Amérique^ n'a levé l'ancre devant Chrlstiansand qu'à 2 heures, par suite de la tempête de neige. Une nouvelle ultérieure dit que ia tempête de neige dure toujours, et que le dépari de Christiansand serait iinpo. iblc. Le vapeur continuera directement s<n voyage vers Christiania, La guerre souè-inariae. Berlin, 10 mars. — Les journaux hollandais annoncent que le couvernement de La Haye a été in formé officiellement qu'à partir du !5 m»rs, une sécurité comp'ète pour la navigation vers la Norvège d*ns 'a ïor.e libre de la mer du Nord, pourra être assurée. DEPECHES {i\c yruuunti ue i cumuH j'' ' ccucmc.j Le « Frédéric VÏII a. Cologne, 9 mars. — D'après une communication du ministère des At.'aires Etrangères danois, on prévoit pour cette nuit 1 arrivée du « Frédéric VIII » à Christiania. iioiiande et Angleterre. Amsterdam, 9 uî^rs. — i.e journal socialiste '» Het Voik u, paiaisbant à Amsterdam, annonce sous le titre ironique « Sous Ja domination anglaise »: Hier quelqu un a tejouiiié ù Vmuklen par ordre du gouvernement britannique, pour prendre note des quantités ae harengs uisponibles, suivant l'accord intervenu jadis entre les armateurs de la pêelte aux harengs avec le dit gouvernement. La disette des cére&es en France. Bel ne, 9 mars. — D'après les journaux lyonnais, l'interpellation au sujet de la situation économique continue. Le député Barthi a démontré que 'a crise de l'approvisionnement s'accentue dans le Midi de la France et devient de jour en joui- puis aiguë pai suite des réquisitions illégales de l'intendance. Serre a deelare que 1 intendance avait saisi tout le foin du di i artemer.t de Vaucluse, au point de ne plus rien laisser aux paysans. Long a exigé de nouveau des mesures urgentes concernant la ievée de la production des ceiéales ; les ordonnances gouvernementales concernant la mouture des ccréales, n'ont pour ia plupart pas été suivies; les nouvelles prescriptions telles que celtes qui concernent la remise du pain rassis sont restées sans suite ; la confection d'un pain de guerre s'impose. Le ministre Herriot s'est associé aux desiderata de Long et a déclaré qu'il se rose n'ait de prendre des mesures pour assurer les céréales à pain, à quoi Long répliqua que même si le gouvernement pro-mulguait une loi, celle ci ne pourrait pas être mise en vigueur, attendu que l'esprit de ia population se montrait rétractaire aux restrictions; en devrait piauler des pommes de terre et des légumineuses, et uti-Us> r à cet effet la région nord africaine et sén gâtés actuellement aux travaux «agricoles ; on doit aussi songer à la bataille économique qui suivra la guerre. Que l'Allemagne soit perdue, mais qu'elle n'entraîne pas la France dans sa chute. La discussion ultérieure de l'interpellation a été ajournée. Une interpellation au sujet du rappel d'un certain nombre de cla ses parmi les préposés aux postes, a démontré que ceci avait eu pour résultat de graves perturbations dans le service poVal. Le sous-secrétaire d'Etat Besnard a déclaré que les rappels étaient nécessaires pour combler les vides faits dans les troupes spéciales. Tous les employés des postes ont été incorporés aux régiments du génie. Après la s ance, Bout a fait e n îapport au sujet d'une motion se rappor.ant aux céréales mixtes destinées à la cuisson du pain ; par suite des difficultés pour se procurer des céréales à l'étranger et de !a mauvaise moisson qu oa prévoit pour l'année 1917, une restriction de 34 à 38 p.c, survieudra dans la consommation du p«.in en France ; les mesures prises jusqu'à présent, telles que la mouture des céréales à raison de 80 p.c., et la remiss du pain rassis, sont absolument insuffisantes ; il est nécessaire de libérer au moins temporairement 250,000 agriculteurs mobilisés actuellement, pour des buis économiques. Berne, 9 mars. — L' « Express de Lyon » annonce que le député Long a fait mercredi à la Chambre, les déclarations suivantes : « Depuis le début de la guerre notre besoin de céréales comportait 262 millions de doubles quin-t?ux, dont 259 millions ont été couverts de telle sorte <jue le déficit était minime. Du 1er août 1916 au 1er mars 1917 nous avons importé de l'étranger 22 millions de doubles quintaux. Pour pouvoir nous tirer d'affaire avec les îéserves ire la dernière moisson, jusqu'à la moisson prochaine, nous devons encore importer 6 millions de doubles quîn-tav-x. Nous devons toutefois compter sur une quan tité plus grande, vu que les paysans retiennent des millions de doubles quintaux. Par la fixation du prix maximum de 40 francs pour les maïs et de 38 francs seulement pour les céréales, les paysans ont été amenés à affecter de grandes quantités de céréales à la nourriture du bétail. Toutes ies mesures prises jusqu'à présent sont inutiles. La prime pour la production des céréales n'amènera 1 as davantage d'amélioration. Ce qu'il! faudrait,c'est une meilleure mise en valeur des forces économiques ouvrières, en se basant sur ia mobilisation civile et de prendre comme échantillon de ce genre l'énergique exemple de Lloyd Georges. Ce fut une erreur de dépeindre au pays l'état de guerre comme agréable. Pour savoir résister, il faut avoir senti tout le poids de la guerre. Les bénéfices gigantesques des compagnies neutres de navigation. Francfort-sur Me in, 9 mars. — On sr; ronce que la compagnie néerlandaise de navigation «Oos'zee», distribuera à nouveau un dividende de 60 p. c< pour l'exercice écoulé, comme au printemps dernier. Bien que les recettes atteignent déjà le double de celles du printemps dernier, la Compagnie croit devoir renoncer à distribuer des diviJenùcs P-us élevés. D'autres compagnies d'armement hollandaises paraissent suivre pour 3'exercice écoulé une politique plus pruèe.ae que celle suivie jusqu'à présent afin de pouvoir consolider le plus possible leurs ressources professionnelles. Ou dit aussi que la « Compagnie royale néerlandaise de navigation s Ine distribuera que 15 p. c. de oiridende comme au printemps dernier, malgré ses riches bénéfices évalués de 25 ;t 30 miiiions de florins, c.-à-d. de 160 à 200 p. c. du capital-actions. Bien que les compagnies de navigation éprouvent des pertes, par suite de la guerre sous-marine, on peut voir pai là que leur situation est néanmoins brillante si un ht compare à ia période précédant la guerre. Une constatation intéressante. Berlin, 9 mars. — La « Norddeutsche Ahgemeine Zeitung .) publie une reproduction d'un ordre d expulsion de Paris, datant du second jour de la mobilisation, ou 1a ville de Paris, se trouve expressément qualifiée de camp fortitié. U est remarquable que ie texte de l'ordre d'expulsion, manifestement préparé avant la guerre, ne concerne que les sujets de nationalité allemande, autrichienne et hongroise. La défection de l'Italie, vis-à-vis de la Tripiice était donc'chose décidée depuis longtemps et déjà connue du gouvernement français en lemps de paix. Les prix maxima ea Angleterre». Amsterdam, 9 mars. — De Lonurt s: uc contrôleur Lord Devonport a résolu à ia suite d'une conférence avec les négociants en denrées alimentaires, de fixer des prix maxima, pour le thé, le cato, ie beurre, .'e fromage et la viande, aussi bien en gros qu'en détail. Les pertes anglaises. Amsterdam, 9 mars. — Le « Daily Telegrarh » publie les pertes anglaises du mois de février. Elles se chiffrent par 1,216 offeiers et 16,277 soldats, tués, blessés ou disparus. Une dixième bataille à l'Isonzo? Nous lisons aans ie « i aguene Kundscnau a : L'activité de patrouilles et des raids autrichiens daus le secteur de l isonzo est actuellement très vive par contraste à 1 attitude des ÎUiitns.Près de Merna, près de Tolrnein et de Vertoiba, les raids de petites troupes ont eu un plein succès. Les entreprises heureuses et permanentes de i'inianterie autrichienne ont coûté aux italiens, dans les quatre dernières semaines, en prisonniers 19 officiers, 1,269 hommes et en butin 2 canons, 14 mitrailleu ses et autre matériel de guerre. Entretemps le calme apparent régnant du côté italien au front do l isonzo, ne trompera personne, attendu qu'on constate une granie concentiation de troupes et no-.'."ment a aui . na"iurelieiaem où ies poussé-s rt ucïparS' italiennes, à l'occasion d'une d<.\terne bataille éventuelle à l isonzo s exécuteront. Mais particulièrement près de Gôrz, ville à la prise do laquelle on a lié d'immenses espoirs, la situation est encore telle que la ligne autrichienne court encore tout près de la ville. Près de Gôrz, on a l'impression que les Italiens se préparent plutôt à garder solidement ce qu'ils ont conquis, qu à pousser plus loin. Dans tous les préparatifs probables en vue d une offensive du côté des Italiens, Gôrz semble être devenu pour les Italiens une conquête plein de prestige inquiétée toutefois par le voisinage désagréable des Autrichiens. La restriction du trahc des chemins de fer en France. Zurich, 9 mars. — Les journaux de Zurich annoncent que le tvatic des chemins de fer est complètement suspendu, pour les'personnes civiles dtns le centre et le midi de la France. Le nombre des trains entre la Suisse et Paris a été également diminué récemment, d'une façon considérable. L'Allemagne et la Chine. On mande de Berlin a la « Cazette de Francfort u : Les circonstances particulières, nous autorisent à présent, à dire ce que la publicité allemande ne pouvait savoir jusqu'ici. Le gouvernement a'iemand a autorisé dès l'automne de l'année dernière, un consortium de banques chinoises à libérer condition-nettement le gouvernement chinois de l'obligation du paiement de dommages-intérêts pour la révolte dej Boxers, ce qui en fait revient à une susrension do paiement. L'Allemagne a ainsi acccd par amitié, à la Chine, dès l'année dernière, ce que l'Ententa lui promet actuellement à condition de rompre avec l'Allemagne; on peut bien dire que la Chine agirait déloyalement envers le gouvernement allemand, si eilt mordait dans l'offre grossière de l Entente. 11 faut espérer qu elle ne le fera pas. Les mobiles de w'ilson, Paris, 8 mars. — Le correspondant new-yorkais du « Petit Journal » transmet à, son journal, un rappel t sur les mobiles de la rupture des Etats-Unis, avec l'Allemagne, où il met en lumière avec une belle franchise, les vraies causes de la conduite de l'Amérique. La guene sous-marine renforcée, dit-il, n'a été que 1 occasion. A part les considérations professorales de Wilson, il faut chercher la cause dans les affaires financières des Etats-Unis. Un des seigneurs de ia banque new-yorkaise a fait récemment au corre -pondant du « Petit Journal », les déclarations suivantes : Rien qu'en 1916 nous avons vendu pour 10 milliards de fiancs aux Alliés, tout ce que nous pouvions leur vendre. Nous leur avons livré, des muni* lions, des céréales, de la via -de, du cuir, des produits chimiques, de 1 acier, du cuivre, du coton. Rien que de notre commerce de chevaux avec la i-rance et l'Angleterre, nous avons gagn • en une année pres-qu'un demi-miliard. Le « farmer » de l'ouest, s'est enrichi ; l'industriel de l'est a fait de brillantes affaires ; le mineur de Pennsylvanie a doublé son salaire; des villes nouvelles ont surgi autour des fabriques de munitions ; le plus infime de nos ouvriers au port de New-York gagne 35 francs par jour, rien qu'à charger les marchandises consenties à l'Entente. La fabrique de poudre Dupont, de New-York, a distribué en 1916 un dividende de 100 p. c. La cloïKîe du premier exercic_ des aciéries de Bethléem, se chiffre par des multiples, du fait des commandes de l'Entente et ainsi eu est-il de tout k reste. 4™" Année - N. 880 - Ed. S Tn— 1 1—rn~ri ni m miii ■ n n m n i ii iiiw ■ CINQ CEHTIKES Eimai'che 11 Mars 1917

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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