Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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01 november 1916
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s.n. 1916, 01 November. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5717m05k86/
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3me Année - ■ N. 754 - Bd. B CINQ CENTIMES Mercredi 1er Novembre 1916 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. g Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Janv. I Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois on même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois l Mois Fr.3.00-.Mk.2.40 Fr.l.50-Mk.l.20 T8SRAGE : SO.OOO PAR JOUR Le Bruxellois Rédacteur en Chef : 2&T£i:ro de SAI.M Journal Quotidien indépendant Rédaction, Administration, Publicité, Vente BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie. . 2.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . , 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0-^® La grande ligne 0.75 TIRAGE: ©O.OOO PAR JOUR Derniers Communiqués Officiels A l'occasion des fêtes de la Toussaint " LE BRUXELLOIS „ ne paraîtra pas demain. BERLIN, 31 octobre. Officiel de midi : Iheàlre île lu guerre a l'Ouest. Groupe (l'armée du prince héritier Kuppreehi de Baviere. Des circonstances atmosphériques défavorables ont restreint les opérations à la Somme. Des détachements (te l'adversaire qui s'avançaient contre nos positions au nord-est et à l'est de Lesbœufs, ont été rejetés pur nos feux. L'attaque prononcée par une compagnie française contre la Maisonnette a échoué; des tentatives à l'aide de grenades à main pour pénétrer au sud de Biaches dans nos nouvelles tranchées ont échoué également. Une attaque de contingents français plus importants contre Ablain-court et des deux côtés de la route de Chaulnes-Li-hons n'a pu déboucher par suite de notre feu de défense.Armé© du Krônprinz aiiemand. Dans la région de la Meuse, également, la journée a été plus calme que pendant les jours précédents. Dans la région de St-Mihiel seulement, la canonnade atteint par intervalle une plus grande intensité. Théâtre de la guerre a l'Est. Armce du fekfmaréehal général prince Léopold de Bavière. A la levée du jour, les Russes ont attaqué, après une courte canonnade progressive, notre position de la Schtschara à Kraschin ;ils ont été repoussés avec des pertes 'sanglantes.Au nord-Guest de Beresteczko, sur le haut Styr, des combats d'avant-gardes ont eu une issue favorable pour nous. Sur la rive orientale de la Narajowka, des troupes ottomanes ont pris d'assaut plusieurs avant-positions ennemies au nord-ouest de Molochow; plus au sud, des régiments allemands se sont emparés de positions de hauteurs importantes à l'ouest de Folw Krasnolesie, et ont rejeté des contre-attaques russes; 4 officiers, 170 soldats, 9 mitrailleuses ont été amenés. Au sud-ouest de Sianislan, une poussée contre nos détachements est restée sans résultat. Front, du général de cavalerie archiduc Charles : -g " S Arr-rr-.*TT7 -_ *rfân's la région dès montagnes de la frontière méridionale, les combats ont continué malgré un épais brouillard et des tourmentes de neige par rafales. Au nord de Kampolung et à Bosrzeny, au nord d Or. sova, les Roumains ont vainement tenté de reconquérir les hauteurs que nous leur avons arrachées. Depuis le 10 octobre, l'armée du général de l'infanterie von Falkenhayn a fait prisonniers 150 officiers, 9920 soldats et elle a enlevé aux Roumains, ei dehors de beaucoup d'autres engins de guerre, comme butin, 37 canons, 47 mitrailleuses et une enseigne.Théâtre de la guerre des Balkans. Groupe d'armée du fetdmarécùal général von Mackensen. Dans la Dobrudscha, la situation est inchangée. Front en Macédoine. Après avoir remporté des succès au début,des détachements serbes ont été rejetés dans la partie orientale de la boucle de la Czerna, par une contre-poussée de l'infanterie bulgare, dans leurs positions primitives en subissant de grosses pertes. AUTRICHIENS VIENNE, 30 octobre : ihéûtro <ie la guerre à l'Est. Armée du général de cavalerie archiduc Charles. Près a'Orsowa, rien de neuf. Au sud-ouest du défila du Szutduk l'ennemi a tefoiilé un de nos groupes de combat. • Au sud-est du Vôres Torony (défilé de la Tour Ronge) nous avons étendu nos succès. A u nord de Campolung des poussées en avant rou-- maines ont été refoulées. A la frontière hongroise l'activité combaitive a diminué.Front du feldmaréclial général prince Léopold «le Bavière : Près de Poslomyty les Russes ont ienté un assaut en. masse, précédé d'un feu d'artillerie bref, mais des plus violents. Leur colnnes s'écroulèrent en paitie devant et en partie dans nos obstacles. Une poussée en masse ennemie a également échoué près de Szelwow. Théâtre de la guerre italien. Vu les circonstances visuelles défavorables l'arti-vilé combaitive a été moindre hier sur le littoral, les jours précédents. I beàtre de la guerre Sud-Est. Chez nos troupes, la situation est inchangée. TURCS CONSTANT1NOPLE, 31 ocl. Comm. du 30 oct.: Front du Tigris : Nos volontaires ont effectué, le 27 octobre, une attaque imprévue contre les campements ennemis à Siheik Saïd. Ils ont pénétre jusqu'à un hangar et y ont détruit un avion ennemi Ils sont revenus sains ci saufs. Les Anglais, qui ont voulu se venger de cet exploit, ont jeté des bombes sur Bedrf, au nord de Kut-el-Amara, tuant de ce fait un enfant cl blessant 3 personnes de h population paisible. Front en Perse : Le 27 octobre, nos troupes avancées ont atlaque les Russes à 50 km. au nord de Hamadaii, ont refoulé l'ennemi dans cette région et lui ont infligé des pet tes-considérables. Cetie attaque nous a livre des éclaircissements très utiles relatifs à la répartition des troupes ennemies. Nous avons fait quelques prisonniers au cours de cette attaque, avons détruit des obstacles en fils de fer et des fils télégraphiques et avons capturé une quantité énorme de provisions cl de munitions.Apres avoir rempli avec succès leur tâche, les troupes sont revenues indemnes dans leurs positions au nord de Hamadan. L ennemi qui Ia tenté d'assaillir nos avant-postes au nord de Sekis, a été repoussé avec pertes. Front du Caucase : Nous avons repoussé des attaques de surprise et des combats de aétachemenis ennemis d'éclaireurs en infligeant des pertes a l'ennemi. Rien de particulier à annoncer des autres fronts. BULGARES SOFIA, 31 octobre. — Communiqué du 30 oct. : Front macédonien : Au sud-ouest du lac de Prespa des combats favorables pour lions entre détachements d'éclaireurs et avant- postes. Des deux côtés du chemin de fer Bito. lia-Lerin vive activité d'artillerie. Une faible attaque ennemie au sud de Gradesnica ainsi qu'une contre-attaque, dirigée contre Kenali ont été repoussées. Dans la boucle de la Czerna des combats sérieux eu. rent lieu. Nos alliés allemands ont repoussé durant la journée de vigoureuses attaques de l'adversaire, pwnoncées à Veljeselo par des contre-attaque s.L'en. nemi a réitéré à plusieurs reprises l'attaque opiniâtre sur un front étendu, mais il a été refoulé avec des pertes sanglantes pour lui. Dans la vallée de la Moglenitza et des deux côtés da \Va:dar faible canonnade. Nous avons chassé les Serbes de lents tranchées au sud de Konte. Un groupe ennemi a été anéanti par nos feux au nord de Ljamnitza. Au pied de la Belasitza Planina et au front de la Strouma faible feu d'artillerie et combats entre détachements de reconnaissance. Le calme règne sur le littoral de la mer Egée. Front roumain ; Rien de particulier à annoncer. FRANÇAIS PARIS, 30 octobre, 3 h. p. m. Officiel : Au nord de la Somme nos troupes ont enlevé un système de trfmchées ennemies au nord-ouest de Suilly-Saiilisei. Une autre opération vivement menée nous a permis d'arriver jusqu'aux abords de l'église de Sailly. Une soixantaine de prisonniers sont restés en nos mains. Au sud de la Somme, l'ennemi a multiplié ses attaques celte nuit, précédées de bombardement intense de nos positions depuis Biaches jusqu'au sud de la Maisonnette. Repoussé à diverses reprises avec des pertes élevées, l ennemi, au te, a réussi à pénétrer dans des éléments dé notre première ligne. Au nord de la Maisonnette, il a pu prendre pied dans les bâtiments de cette ferme. Tous les efforts de l'ennemi pour nous rejeter de la croupe 97 ont été brisés par nos feux. Sur la rive droite de la Meuse, la lutte d'artillerie se poursuit sur l'ensemble du front, moins vive néanmoins dans la légion de Douaumont. Aucune action d'infanterie. Partout ailleurs, liait calme. Conformément à ses habitudes pour se venger de sa défaite a Verdun, l'ennemi a dirigé sur la ville de Reims un bombardement violent. Il y a eu quelques victimes dans la population. PARIS, 30 octobre, 11 h. p. m. Officiel : Au sud de la Somme, continuation de la lutte d'artillerie dans la région de la Maisonnette. Aucune action d'infanterie. Sur le front de Verdun, on ne signale que des bombardements assez violents dans les seéleurs Haudromont-Douaumont el bois Fumin-Le Chenois. Le mauvais temps continue à gêner les opérations sur l'ensemble du front. PARIS, 30 octobre ; Armée d'Orient. Dans la région de la Czerna el à l'aile gauche des alliés, la lutte d'artillerie continue avec violence.Au nord de Velyseio, les Serbes, appuyés par notre artillerie, ont livré de durs combats aux troupes germano-bulgares et ont marqué quelques avantages. La lutte continue avec un vif acharnement de part el d'autre. Un avion ennemi a été abattu dans les lignes alliées. RUSSES PETROGRAD, 29 octobre. — Au Stawok, un affluent du Stochod, dans la région du village de Sito-nlcze et du village de Rudka-Mirynslca,ainsi que dans la région de Wzelizk, des reconnaissances heureuses de nos éclaireurs. Sur le teste du front en quelques endroits canonnade et combats à coups de grenades à main. ROUMAIN BUCAREST, 29 octobre. : Aux fronts nord et nord-ouest : A Toelgyes et à Bekas canonnade. Dans la vallée du Trotus et de l'Usul, ainsi qu'aux frontières à Vrancea pas d'événement. Dans la vallée du Buseu le mauvais temps a empêché l activité combaitive. <4 Tablabutzi, Bralsca et Prêdelus, la situation ne s'est pas modifiée. Dans la vallée de la Prohowa nous avons repoussé par notre feu de barrage une attaque ennemie qui s'est avancée viâ Clabncetiw et Baiiu-lui. Nous avons occupé la montagne Unghia Mare. Dans la région de Dragoslawle nous avons repoussé une attaque ennemie dirigée contre notre centre cl notre aile gauche. Nous avons réalisé des progrès sur l'aile droite. A l'esl de l'Oit, l'ennemi attaque avec de forts contingents. La combat n'est pas encore tel miné. Dans la vallée du Schïu.nmis poursuivons l'ennemi qui se retire, continuant ainsi notre offensive. Nous avons encore fait prisonniers 10 officiers et 250 soldats bavarois. Le sous-lieutenant de réserve Pa-tioscoiu a conquis avec ses effectifs qu'il commande, 2 batteries d'obusiers de 10.5 cm. du régiment d'artillerie bavarois n. 21. Les canons ont été immédiatement tournés contre l'ennemi et ont rendu de giands services. Nous avons capturé encore 4 mitrailleuses et beaucoup de caisses de munition. Dans la région d'Orschowa, l'ennemi a prononcé uni violente attaque, après une puissante prépara tion d'artillerie dans la direction de Varful Cocosu-lui; il a été repoussé. Au front méridional : La situation est inchangée. ITALIENS ROME, 30 octobie. — Dans la vallée du Travi-gnole (Avisio), nous avons repoussé une tentative d'attaque ennemie dirigée contre les versants septentrionaux du Col Bricou. Dans le haut Cordevole, un de nos détachements a occupé, par une attaque imprévue, une position avancée au sud-est de Seit-sass, dans laquelle il a lésisié ensuite à une contre-attaque de l'ennemi. Sur le haut Butt et an front dans les Alpes Juliennes, canonnade. On annonce un trafic extraordinaire sur les lignes ferrées qui des-servent les gares d'Opcina, ae Habtesina et de Dot-togliana.ANGLAIS LONDRES, 30 octobre. — (Communiqué de l'armée du 29, après-midi) : Au coûts des combats entrepris hier ctu nord-est de Lesbteufs nous avons fait 140 prisonniers. Communiqué du 29 (soir) : Ce matin de bonne heure, nous avons avancé depuis Lesbœufs el nous sortîmes emparés encore d'une tranchée ennemie. L'ennemi canonna violemment plusieuis parties de notre front au sud de l'Ancre. Des autres positions il n'y a rien à signaler, à pari l'activité intermittente et celle des lance-mines. Hier, nos aviateurs ont exécuté plusieurs vols de reconnaissance utiles, malgré le vent contraire. Un de nos avions est porté manquant. Communiqué officiel de Salonique, du 29 : Au front de la Strouma un fort détachement d'i-clairears ennemis a été mis en fuite. . i nr-mwam;» rTTnTrrr T-I— . > Dernières Dépêchés La voie lerrée à travers le Caucase. Petrograd, 31 oct. — Les travaux préparatoires pour la construction du chemin cie fer qui traversera la crête principale du Caucase ont été commencés. Les combats eu Volhynie. Nous lisons dans la «Fiankfurter Zeitung» : Armées du g£n*■-<»' -:r 1 jfcren, 27 octobre. — cës"derniers mois dans 1a région de Luzk, lës'Rus-ses semblent toujours vouloir opérer la percée. Depuis quelques jours, l'activité combattive redouble d'intensifs dans la région de Zaturce-Zubil-no. C'est encore toujours le même morceau du front que les Russes attaquent depuis la fin juin. Les Bas-Saxons n'ont pas seulement tenu leurs positions en cette région, mais par endroits ils l'ont même améliorée et avancèe.La division que les Français appelèrent un jour la « division d'acier » a fait honneur à son nom. Les assauts des Russes commencèrent fin juin, pour se renouveler à divers intervalles jusqu'à ces derniers jours. Le 8 août fut surtout une chaude journée : les assaillants russes s'écroulèrent en masses compactes. Les attaques se renouvelèrent par la suite, après quelques assauts partiels et quelques entreprises au gaz qui échouèrent. La première semaine du présent mois, un feu violent qui à certains moments dégénéra en feu roulant fut dirigé sur nos tranchées avec de brèves interruptions. Presque journellement, les vagues russes comprenant en tout trois divisions, attaquèrent en celte région. Ce ne fut toutefois qu'en de rares endroits que l'ennemi pénétra dans nos lignes, où il se heurtait régulièrement à de rapides et énergiques contre-attaques et fut anéanti pour la plupart. Le 8 octobre, notamment, fut pour les colonnes russes essayantes qui s'avançaient en masses compactes, une journée do pertes extraordinaires. Le restant, qui s'enfuyait, ne put même regagner ses propres tranchées sous le tir de barrage des Russes et fut contraint de s'enterrer avec difficulté dans les avant-terrains, où ils devinrent une proie facile pour notre feu d'artillerie. Toutes les poussées des Russes ne servirent de rien. Quelques jours de repos suivirent au cours desquels nous restaurâmes activement nos tranchées de fond en comble, de façon à présenter une nouvelle défense. C'était en effet nécessaire. Dès le 16 octobre, de nouveaux assauts en masse, dont dix en une après-midi, eurent lieu. Les cadavres s'amoncelèrent devant nos obstacles. Dans le secteur occupé par une seule compagnie, on a compté les cadavres de 5 officiers et de 392 hommes. Une ! plus longue pause de restauration suivit. Mais le 23, I les Russes commencèrent la plus forte canonnade i d'artillerie qu'on eût jamais vue dans ce secteur, | où ils dépensèrent notamment beaucoup de projecti-| les de gros calibre et des mines en quantité, entrecoupés -- comme précédemment déjà — par des grenades à gaz destinées à disperser les communications avec l'arrière-garde. Le feu roulant dura toute la journée. Vers 8 heures, une atcaque esquissée entre Zar-ka et Zaturce, sur un front étroit, ne put se développer sous notre tir de barrage et fut bientôt réduite à néant. La nuit suivante et ce matin le feu violent a continué. Une attaque plus faible fut étouffée par notre feu de défense et le feu roulant recommença vers midi, pour durer foule la nuit, et il dure encore actuellement, qu'il est minuit, avec la même intensité. ... Une vraie nuit de Volhynie, d'un noir d'encre, pleine de brouillard épais et flottant, sous un vent de tempête, au murmure duquel se mêle le grondement interminable du canon, qui se meurt par moments pour reprendre soudainement, lourd et giave, sans interruption. Un hommage à von .Mackensea. Berlin, 30 octobre (officiel). — L'Empereur a adressé au général feldmaréclial von Mackensen, le télégramme suivant ; ■ 1« Mon cher feldmaréchal ! « Après le brillant succès des opérations dans la Dobroudscha, qui ont été couronnées sous votre direction avertie et exemplaire par la chute de Czerna-woda, je vous remarcie pour tout ce que vous et les troupes que vous commandez, avec de nouveau fait. C'est pourquoi je veux vous exprimer ma gratitude impériale en décidant que votre nom soit également porté par cette partie de troupes dont je vous ai nommé chef précédemment et jordonne donc que le troisième régiment d'infanterie de la Prusse occidentale n. 129, soit désigné désormais sous le nom de régiment d'infanterie général von Mackensen,3me prussien occidental, n. 129 ». Je vous prie de transmettre aux troupes, dont vous avez le commandement, ma gratitude la plus chaleureuse et mes salutations.« Grand quartier général, 25 octobre. « (S.) Guillaume I. R. » Le prince de Galles capitaine. Londres, 28 octobre. — La « London Gazette » publie que le prince de Galles, lieutenant aux grenadiers de la garde, a été nommé capitaine. Départ de troupes grecques de la ThessaJie. Loildres, 31 octobre (Reuter). — On annonce d'A-tliènes à 1* a Observer » : Le gouvernement a donné l'ordre du départ immédiat de l'armée grecque de la Thessalie.Deux régiment seulement y resteront.Hier les officiers et les soldats de l'armée nationale, qui sont arrivés à Salonique, ont été incorporés par Venizelos. * L'Iriande autonome. Londres, 31 octobre. — Dans un discours prononcé à Sligo, Redmond a sommé le gouvernement d'introduire le Home Ru le et d-'avoir confiance dans le peuple irlandais. Le grand acte de la politique anglaise contribuerait plu sà gagner la guerre que de s'adjoindre une demie-douzaine de neutres. Ouvriers belges. Berlin, 31 octobre. Le « Norddeatsche Ailgemeine Zeitung » écrit sous le titre r « Duperie anglaise » : « La presse anglaise, entre autres le Birmingham Daily Post », a reproduit, il y a quelque temps, un télégramme daté d'Amsterdam du 17 octobre, de l'Exchange Company, disant que 300 ouvriers des fabriques de Carels frères de Gand, qui refusant giquef, tè'BFtfti l'Allemagne. Douze de ces ouvriers qui avaient résisté, auraient été fusillés immédiatemenit. « Les renseignements pris chez les autorites com>-pétentes ont prouvé que cette nouvelle est inventée de toutes pièces. Aucun ouvrier gantois récalcitrant n'a été puni, donc loin d'avoir été fusillé. » Opinions cie von lUndcnburg ot de Ludendorl! sur la situation. Le « Neue Freie Presse » publie à la date du 29, une interview de son collaborateur berlinois Dr Paul Goldmann avec le général feld-maréchal von Hin-denburg et le général Ludendorff. Pressenti au sujet de la situation, le général von Hindenburg répondit : « Tout va aussi bien que possible, et tout continuera à aller bien. Mais la durée de la guerre dépend de nos adversaires. Il est possible que l'année 1917 nous amène les batailles décisives, mais ce que je sais c'est que nous continuerons à faire la guerre jusqu'à solution définitive. » Et le général Ludendorf ajouta : « Nous ne songeons pas à ia paix, nous sommes décidés a combattre jusqu'au bout. » Comme on lui faisait remarquer que malgré les bonnes dispositions de l'Autriche, celle-ci devait certainement aspirer à voir la fin de la guerre, Hindenburg déclara : « Je puis facilement le comprendre, nous souhaitons tous la fin de la gueire, et certes le peuple austro-hongrois a fait tout son devoir au cours de cette guerre, mais le temps où tout sera accompli, n'est pas encore venu ;il faut encore de nouveaux sacrifices, afin que les sacrifices, actuels ne soient pas inutiles. » Hindenburg ajouta : « Dites à vos amis d'Autriche qu il n'y a qu'un moyen d abre-ger 1a guerre : la volonté ferme de la terminer victorieusement. Chaque homme, soldat ou rton, doit se mettre au service de la guerre par le fait ou par les dispositions !» Au cours de 1 entretien, il dit encore : Ce sont surtout les chefs d'armée russes qui soignent pour l'épuisement des masses russes. Jamais nous n'avons craint le grand nombre de Russes ; nous ignorons la supériorité du nombre. » Ludendorf déclara : « La supériorité du nombre et le danger n'existent que pour les faibles, une volonté ferme décide elle-même de son sort. II n y a pas de milieu. » Hindenburg fit remarquer en outre que le temps de la richesse en munitions est déjà passé et que le gel imminent des ports d'Arkhangel et de Wladivos-tock, rendra encore plus difficiles les fournitiues. Il est une opinion souvent répandue d après laquelle Hindenburg aurait inscrit à son programme de terminer ia guerre à l'Est. Hindenburg y répondit en disant que la décision pourrait aussi bien avoir lieu à l'Est qu'à l'Ouest d'après les conditions favorables dans lesquelles les événements se présenteraient pour eux sur 1 un ou 1 autre de ces n-oiits. « D'un raccourcissement du front de l'ouest, il ne peut être question » ajouta le général-feldmaréclial, notre front est inébranlable,et si les adversaires,gra-, Lee à leur gigantesque emploi d artillerie et de muni-^ itions, ont gagné par ci par là un peu de terrain, ilaj i?;e perceront pointant pas; ils peuvent encore aHajj î quer pendant 30 ans sans y parvenir... s il leur re^tq U-ncore des hommes... Les Français font preuve d'une grande résistance au cours de c.elte guerre, mais par cette manière de combattre, ils s'exterminent eux-mêmes et leur résistance ne leur servira à rien, puisqu ils ne seront en fin de compte plus là. C'est surtout aux Anglais que le peuple français est redevable du sort qui lui est fait ; si les Anglais exigent au printemps une nouvelle offensive du [même style, ils dépouilleront la France du restant de son armée et par là même, de sa force populaire. Cette guerre changera peu au jugement qu'on a porté sur la valeur de l'effort anglais pendant son cours ; car cette fois encore les grands stratèges anglais furent de sortie. » Quant à la Roumanie, von Hindenburg dit ceci: - « Les Roumains reculent et reçoivent leur salaire. J'ai salué avec joie leur débandade, car ainsi nous sortons de la guerre de positions, pour pouvoir enfin une fois passer aux fraîches et joyeuses opérations.» Hindenburg ajouta que depuis le début de la guerre il n'avait eu que 7 jours de congé à passer en famille et termina en insistant sur la nécessité capitale du sommeil pour le soldat. « Alals », lui demanda-ton, « un chef d'armée peut-il dormir à la veille de grandes décisions? » — « Pourquoi non? » fut la réponse, « si tout ne marche pas à souhait, le sommeil est peut-être un peu plus léger, et si tout va bien, alors le sommeil est réellement bon. » On peut juger par là de la qualité des nerfs de pareils hommes ! Le combat autour de Chaulnes. Nous lisons dans le «Berliner Lokal Anzeiger» : Région de la Somme, 29 oct. — je séjourne depuis avant-hier dans îa zone du prolongement de l'offensive actuelle de la Somme, dans la région ds Nesle et Roye. J'ai visité plusieurs dépôts de troupes derrière le front et j'ai constaté avec quels préparatifs attentifs on rend chauds et commodes, pour l'époque hivernale, les quartiers des soldats, en couvrant les baraquements en bois de murs de briques par la construction de fours, par l'installation de commodités pour la correspondance, la lecture, elc. Les troupes rhénanes s'y distinguent par leur sens de propreté et d'ornementation. J ai remarqué aussi le retranchement inlassable de nouvelles installations de défense qui assurent nos positions. J'ai vu le village sauvagement démoli de Chaulnes, les décombres du château, le parc détruit, j'ai parlé aux courageuses troupes saxonnes qui y ont maintenu si vigoureusement nos positions. Chaulnes est, après la chute 3e Vermandavillers et d'Ablaincourt, le point enveloppant le plus avancé où commence le bombardement de la position des Français la plus avancée vers l'est. L'adversaire a grand intérêt à ~vèirêfaîf Tângle c!e Imposition ; apparentaient les tentatives d'attaques ennemies d'hier, observées des deux côtés d'Ablaincourt, avaient pour but d'opérer une pression du nord-est sur la position de Chaulnes. Un feu d'artillerie a essayé d'y ébranler nos tranchées. Notre feu de barrage ne permit pas le développement des attaquies. Depuis 4 heures de l'après-midi, un violent feu préparatoire de l'ennemi a particulièrement couvert le bois d'Âmbos, situé dans la région d'Ablaincourt. Vers le soir, notre infanterie remarqua comment les tranchées en face d'elle se remplissaient de casques d'acier. On entendit les ordres. Un feu d'artillerie de plus en plus violent et de grosses mines parurent appuyer les> préparations d'un assaut. A 6 h. 1/2, un obus lumineux rouge sortit des tranchées ennemies. Un violent feu roulant ennemi suivit immédiatement. No-tr; artillerie couvrit toutefois les tranchées d'assaut ennemies d'un feu de barrage très violent. Lt double tonnerre de l'artillerie était très impétueux. Notre feu de barrage était si efficace, que les intentions agressives de l'adversaire, préparées en grande envergure, furent enrayées. Nous avons conservé solidement toutes nos positions, ainsi que les postes avancés. La nuit dernière, il y a eu une attaque à gaz très étendue au sud, vis-à-vis de Roye, au sud du ruisseau d'Avre. Les Fiançais ont émis des gaz par intervalles, depuis II h. 15 jusqu'à 2 h. 30 du matin, en vagues renouvelées, utilisant le vent du sud soufilant de leur front qui court ici vers le sud-est. Le feu d'artillerie appuyait l'opération. Ella se déroula sans résultat. Il n'y eut pas de dégâts et une attaque d'infanterie de la part de l'adversaire n'a pas ett lieu. Les petits ennuis de l'Entente. Berlin, 31 oct. — Parmi les grands dépôts de pétrole tombés entre les mains des puissances centrales à Conslanza il s'en trouve plusieurs — d'après le «Lokal Anzeiger» — qui étaient déjà vsn-dus à différents pays de l'Entente et pour lesquels il avait été payé un acompte de 75 p. c. du montant par mandats télégraphiques, malgré que la livraison n'eut pas été faite. Les mineurs anglais. Berlin, 31 oct. — D'après le «Berliner Tageblalt» les mineurs anglais ont exigé de l'office charbonnier anglais une augmentation de salaire. Les difficultés françaises au Maroc. Berlin, 30 oct. — Le «Temps» mande du Maroc, que les troupes françaises n'ont su contenir les tribus berbères révoltées de tout l'Atlas moyen, qu'au prix de nombreuses privations et de sacrifices importants.La guerre maritime. Amsterdam, 30 octobre. — Le voilier russe « In-gersoll », jaugeant 239 tonnes, et le vapeur suédois « Sif » ont été coulés. Fiessingue, 28 octobre. — Le vapeur postal de la ligne Kéeiandaise « Koningin Régentés », arrivé ici, aujourd'hui,avait été arrêté hier à l'embouchure de la Tamise. L'équipage et les passagers igtrrent !e motif de cette arrestation. Ils entendirent un lourd grondement de canons et crurent à des miTcuvres. Le correspondant maritime du «Times» de Lon. dres écrit : Aussi longtemps qu'on n'aura pas de détails au sujet du combat de contre-torpilleurs pendant la nuit de jeudi, il régnera de 1 incertitude au sujet des circonstances qui ont permis aux Allemands d'accomplir t3nt d'exploits. Le publie anglais se montre, en effet, quelque peu troublé d'apprendre que des forces de combat ennemies voyageant par eau, puissent traverser ainsi impunément)

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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