Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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14 oktober 1916
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s.n. 1916, 14 Oktober. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 18 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/086348h91b/
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ABONNEMEiU POSTAL, ÉD. & Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.80 Les burca< < çle poste en Belgique et à l'Etranger acceptent que des abonjitmeîîts Jft? >iIISTRIIil-S: ceux-ci prenn> ut cours ies _ 1 Janv. 1 Avril 1 Jrtnirr 1 Octob. On pet' t 'îbonner toutefois pour les tleux derniers ni' is on même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois t Mois F'3.03-Mk 2.40 Fr.î.50-Mlt.l.20 TIRAGE :90.000 par jour Le Bruxellois I Il w. IIWHMWII II Mil rn III mm !■■■! IHIIM Rédacteur en Chef : Maro cl te SAT,M Journal QnoiEdten Indépendant Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . Ir. 5.00 Nécrologie 2.00 Annonces commerciales . 1..50 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne Q-40 La grande ligne 0.75 0 ■■ TIRAGE: 90.000 PAR JOUR A raes d'u aeplteieat.—Le crime passionnel C'est à l'unanimité ©t non pas, comme on l'a dit, par 8 voix contre 4 que la Cour d'assises de Mous a acquitté mercredi Hector Pé-tiaiu, d'Ecaussines-d'Enghien, accusé d'a-voir noyé sa maîtresse, Marthe Sevrin, d'ans le désormais fameux Trou-Barette, J'avais parié pour l'acquittement et j'ai ga^né sans avoir dû pour cela faire œuvre de jjrophèto extralucide. Je m'explique ; Le jury est une des institatio.'ns que ik>us devons à la Kévolution de 1789. Napoléon I le plaçait à tort, selon moi, au rang des plus essentielles conquêtes de l'esprit moderne, car il y voyait un retour à la justice simpliste des temps héroïques. En principe il avait peut-être raison. Dans la pratique les jurés, s'ils échappent à la déformation professionnelle qui, pour un juge d'instruction, fait de tout accuse un coupable, — voir La Robe Rouge de Brienx, — sont souvent victimes d'une autre phobie collective: celle de n'oser condamner quje devant 1 évidence même de La culpabilité. Cette phobie, respectable par les scrupules de conscience et le souci die stricte justice qu'elle révèle, va gi loin que parfois, dans le» crimes passionnels particulièrement, les jurys acquittent, même lonsque de fortes présomptions die culpabilité existent manifestement contre l'inculpé, GUrtout si cet inculpé est une femme amoureuse chez qui la passion — le mobile du sentiment — est- alors réputé avoir annihilé momentanément le jugement ou obnubilé le libre arbitre déterminant.Les jurys de la Seine (Paris) et de Liège se sont acquis sous ce rapport une certaine notoriété très discutable. Parfois, alors, quand les jurys condamnent c'est au minimum de la peine affliotive, un minimum souvent dérisoire que vient encore atténuer, voire bientôt anéantir la bienheureuse libération conditionnelle avec mise en liberté antkipative. Dans le doute, abstiens-toi, dit le Sage.Il vaut mieux laisser cour-ir dix ooupab!es que de frapper un innocent se dit. le juré timoré, tremblant devant l'omnipotence occasionnelle de son verdict décisif. Et il acquitte car l'indulgence foncière de ce brave homme l'emporte souvent sur les adjurations professionnelles, si éloquentes qu'elles soient, dt- l'accusateur public, qu'est le substitut du procureur du Roi, requérant au nom de la Loi et cîtc la. Société la condamnation pour l'exemple d'autrui, comme le proclamait le procureur Fréron en réclamant la décapitation de Grégoire Cha.puis, le docteur Martyr, qui fuit exécuté par la hache à Verviers, le 2 janvier 1(94, pour avoir fomenté un mouvement d'annexion du Pays de Liège à la France. Mais à tout prendre il vaut mieux que la justice pèche par excès d'humanité ou de pitié que de revêtir les allures d'une vengeance systématique. Ici, en l'occurrence, les soi-disant « preuves » paraissaient d'une telle faiblesse psychologique, que, l'éloquence d' deux avocats de k valeur de M très Sinzct et V. Hano-t.'au aidant, il devenait, aisé de pronostiquer l'acquittement. . La cause est. donc entendue Resjudicatq pro vCritcite habetur. Hector Pétiau eût-il même été coupable ou complice de la disparition mystérieuse de sa maîtresse et l'instruction eût-elle apporté des présomptions sérieuses de culpabilité à son actif que le jury de Mons se serait quand même '/ouvé fort embarrassé pour en juger la valeur et surtout pour condamner sur le vu de on3 témoignages forcément imparfaits, incomplets, sinon contradictoires. Les passions de clocher Ifs vendettas particulières, lies intérêts inavoués et inavouables; les réticences calculées, la peur instinctive de l'appareil judiciaire vicient, altèrent ou dénaturent toujours l«e intentions des témoins les moins suspects de partialité. Et puis il y a l'autosuggestion qui joue un rôle énorme dans toute affaire criminelle. Mon regretté maître, le professeur Joseph Delbœuf, de l'Université de Liégser qui avait assisté avec le professeur Tilbault, de Nancy, au procès de Babrielle Bompart et d'Eyraud (assassinat de l'huissier Gouffé) nous racontait, à son cours libre de Psychologie expéri-m,enM ' c imment sous ses yeux plus de vingt-cinq ién /.ns honorables, totalement étrangers à la moindre des péripéties de cette cause célèbre, étaient venus à la barre aux assises de la Seine, affirmer sous gfrment une foule de détails d'une effrayante précision sur cette affaire. Désir de jouer un rôle et autosuggestion morbide tout simplement. Dans l'affaire Pétiau il y avait en outre des témoins dont un juge d'instruction n'eût dû même jamais faire état, et qu'il n'aurait pas même dû laisser citer à l'audience; Ce eo"t les enfants. Tous les ciiininalist.es, tous les psychologues, t©» les psychiatres ont réprouvé l'appel à la parole d s enfants, être^ impressionnables. et énormément aUtosuggestionna-ble-s. J'ai assisté à Ldtge a. u '' • d'aesi-sCs où une fillette vicieuse çfc'j f n nt dessalée qui accusait son père d ' l'avoir violée à plusieurs reprise», finit, habilement cuisinée par un jeune avocat, qui a fait son chemin d -puis par avouer que sa tante et sa mère, qui voulait divorcer pour épouser son amant, lui avaient promis une robe neuve si elle maintenait s^e dires! A St -Marguerite un père fut accusé de même par sou « enfant martyre » qui se blessait dangereux 'mont afin de pouvoir l'accuser de sévi,ces inhumains. On pourrait allonger indéfiniment cette litanie pé-remptoire.Quoi qu'il en soit Hector Pétiau est acquit té à l'unanimité et aux applaudissements des auditeurs du verdict et qui le lave de tout crime. Et l'histoire des causes oélèbres compte une énigme de plus. Assassinat, suicide ou accident? On ne saura jamais comment a fini Marthe Sevrin. Au fait, n'a-t-on pas même en pleine audience révoqué en dotote jusqu'à l'identité de la femme trouvée au fond du fa nioux Trou Barette ? Le mystère s'est fait plus impénétrable que jamais et le Hainaut, qui en avait déjà tant, compte désormais un mystère judiciaire de plus. L'affaire Sevrin-Pétiau évoque un autre drame identique. C'est celui de la disparition de Marie-Catherine Droixhe, une servante de 26 ans, de Hûrstal, noyée dians l'étang de Nimègue. Son amant fut condamné aux travaux forcés à perpétuité. C'était un jeune homme de famille bourgeoise, diplômé, instituteur et géomètre. Sa canne retrouvée dans la vase de l'étang fut l'accusatrice formelle qui entraîna la conviction du jury liégeois. L'éloquence admirable de Mc Paul Tschoffen qui, alors à ses débuts, plaidait pour la partie civile, fit le reste en dépit d'une habile défense enflammée qui fit honneur à Me Arthur Dctry, — aujourd'hui procureur de l'Etat congolais à Stanleyville. Dieu, que tout cela semble déjà lontain!... Après plus de 20 ang de souvenirs de cour d'assises, où nous vîmes défiler tant de palpitantes affaires passionnelles, je suis forcé de reconnaître que le cœur humain est si insondable et la mentalité des jurys si complexe en son apparente simplicité que nul ne peut pronostiquer sérieusement le verdict d'une cause tant soit peu embrouillée par elle-même ou par les artifices des hommes qui y sont mêlés. Le verdict du jury c'est la bouteille à encre, c'est le rébus ou l'énigme et, à défaut de preuves réelles ou de certitude logique, ou même malgré ces facteurs, il y a toiijours place pour l'imprévu le plus paradoxal dans le verdict attendu.L'esprit humain est si ondoyant et si divers et La vérité toute nue consent ci rarement à sortir de son puits légendaire qu'il ne faut jurer de rien en cour d'assises. En l'occurrence néanmoins si j'avais été juré à Mons, j'aurais acquitté,comme le firent les douze bourgeois d'hier, car un million de présomptions, voire un milliard d'apparences de preuves non décisives ne sauraient suffire à envoyer au bagne (puisque l'échafaud chôme chez nous depuis l'exécution de Goethals et. J.-B. Boucher, à Charleroi, en 1865) un citoyen qui n'avoue pas un crime dont on l'a supposé coupable à défaut, d'un autre responsable resté introuvable. Le souvenir des erreurs judiciaires effroyables d© jaic\s hante trop la mémoire des honnêtes juges improvisés pour que leur conscience ne tremble pas devant 1a bévue possible qui serait un crime, indiscutable celui-là, qu'ils ne se pardonneraient jamais... Marc de Salin. LA GUERRE £saimucii«ués iffisMs ALLiii*i;*WiJs BERLINf 12 octob/e. — Officiel de midi ; 1 iiéàlre de la guerre a l'Ouest. Armée un Prince Héritier UuppreclH de Bavière. Des deux côtés de (a Somme, la bataille a suivi son cours. Sur tout le front entre l'Anrce et la Somme, l'artillerie a déployé une granae intensité. Des attaques d\nfaiiier%e prononcées par les Anglais, au nord-est de Thicpval, ainsi que venant de la ligné Le Surs-G'ueud^court, ont échoué, pour la plupart déjà dans notre. Jeu de barrage, l ers le soir, de vigoureuses attaques ont été déclanchées sur le jront Mor-val-Bouchavesnes, qui ov.i été continuées jusqu'aux premières heures du matin. L'ennemi a assailli six jois la pot/lon du (JSme régiment d'in jante ne et du 76 me régiment d'infanterie de réserve à Saillg. Nous maintenons totale-tlient nos positions. Au sud de la Somme, le combat est poursui-ii entre l'Jcnermont Ghauln.es. Plusieurs attaques françaises ont été repoussées. La sucrerie ùe Genermont si chaudement disposée est en notre pouvoir. Dans te village d'Ablaincouit, se sont déchaînés dans les maisons, des combats acharnés, qui sont encore en cours. lliéàlre de la ijuene a l'Est. l'as d'événements essentiels. Théâtre de la yuerre en 1 ransj Ivanie : Dans la vaille de M-aros, l'ennemi n'a pu IC-tûi tête aux attaques encerclantes. Plus au norcl aussi, il commence à céder. Il est poursiii-t-t sur tout le front oriental. La deuxième armée roumaine est rejetée dans les positions de frontière. Dans les combats de montagnes, d-es deux derniers jours, sont tombés entre nos mains 18 officiers et 639 soldat", un cfnon de 10 cm , J iiiitrailleii: és avec beaucoup de munitions et de fusils. Des poussées en cirant ennemies des deiij côtcs du défilé Vu'Jcan, ont été repoussées. llicàire de la yuerre des Balkans. Groupe (l'armée du l'eldmnréeha! général \on Mackeiisen. La situât on est inchangée. Front Cii Vaeédoiiie. De nombreuses attaques ennemies sur la Cerna ont échoué. A l'ouest et à l'est du Wctrdar, l'adversaire a effectué des poussées en avant î rnjructueuéëf » Evénement aériens. BERLIN, 13 octobrw, officiel ; Des hydro-avions allemands wU jeté, avec succès, quantité de bo\ibes, le 9 octobre et pendant la nmt du 10 oc lobre, sur des vapeurs russes de transports an >'és à Co-mtantza>. AU'A RiC; WÏENS V1EXXE, 12 octobre .• Théâtre de la i |uerre à l'Est. Des poussées en cirant roumaines ont échoué au défdé Vul'can. Dans la région de Brasso (Kronstadt), l'ennemi a dû se replier vers les défilés de frontière, /lit cours des derniers deux jours, nous avons\ait prisonniers ici 18 officiers, 639 soldats et èapturé 1 canon lorud, 6 mitrailleuses et beaw oup de matériel de guerre. Dans les montaJ tes de Gùrgeng, la résistance roumaine, d ux côtés de ki Maros supérieure, est égale met t brisée. Nos troupes sont à la 'poursuitede L nnemi. Au nord de Zolotvima, en GaliJe orientale, une poussée e~,i avant russe a été re^ovssée. rhéâire de la yuen italien : Hier, au troisième juif' des grands combats d'infanterie, prononcés \ur l'aile méridionale du front du littoral, noj, troupes se sont également maintenues conjie l'assaut de l'ennemi. Au nord de ta W'p Vich et au sud de ce fleuve jusqu'à dans la ri'flion de Lolvica, toutes les attaques Ws l'a eus ont été rC[>ous-secs; à l'est et au sud u 'Oppacclnasella, l'adversaire a gagné du teiyain. Nova Vas est tombée en son pouvoir. t'Ius lom, au sud, jusqu'à la mer, il a pénéttë à plusieurs reprises dans certains secteurs dt\ front, il en fut toutefois toujours cluissé. u\s troupes des régions des Alpes se sont nouxtllemcnt distinguées dans ces combats. Le hombre des Italiens, faits prisonniers, s'est acf.ru de 2,700. En certains endroits du jront eji Carmthie et au Ty-rol, de plus faiblea déuuyiements ennemis ont pris part à des tentativ s d'attaques infructueuses. Au l'asubio, où nous aidons replie depuis avant-hier notre position du Cosmagnon sur le versant du Roitcr le jour et la nuit se sont passés plus calme, -fe t héâtre de l;i (jaeiT\ au Sud-Est : Rien de particulier du mai os troupes de contint. % . XURffS 'èONSTANTINOPLeM octobre — L'Etat-Major annonce en date 1 / octobre : Fi Oïl! d»__Qi^CîljB^ Sur l'aile droite rencoi WK^ëntre patrouilles de reconnaissance et fcub /J feu d'ariillcrie.Sur l/aile gauche nous a'.ons n'poussé des tentatives de surprise de l'ennemi ainsi qu'une attaque. Sur le restant des fronts Us d'événements importants. i: FRANÇAIS PARIS, Il ont, — 3 h , p. m. : Au sud de la Somme nous nous sommes organisés sur les positions conquises hier et avons en certains points étendu nos gains par une progression à la grenade.• Le nombre des prisonniers s'élève à mille trois cent soixante-dix. sept d'jni vingt-six officiers. Au nord de ta Somme pas d'événements importants. En Champagne et sur la Meuse^ dans le sec-.tcur de Fleur y de petite,s attaques ennemies ont été repousstes avant d'avoir atteint nos tranchées. Dans les Fosijes après une violente préparation d'artillerie l'ennemi a lancé une forte attaque sur Schonhifh.Quelques fractionj, ennemies ont atteint ne s tranchées, mais en ont été chassées complètenent après avoir subi des pertes sévères par nos grenadiers. Des bombes ont été lancées par des avions ennemis sur GtrardmSr et sir Beljort. Dégâts insignifiants. Cinq obus ont été lancés sans résultat dans la direction de cette ville par l'artillerie ennemie à longue portée. PARIS,, 11 octobre. — 1 lh., p. m. .* Dans la région de la Sbmmc bombardement réciproque sur presque tout le front de Morual a Vhaulnes. L'ennemi a lancé deux violentes attaques sur nos nouvelles positions du bois de Chaulne-s. Elles ont été rCjetées après un vif corps à corps. Des attaques à la grenade sur la lisière du bois Saint-Pierre-Y'iast ont été également repoussées. Le total des prisonniers dus à l'opération d'hier au sud de la Somme s'élè-he éi 1,702 dont deux commandants et 23 officiers. Ganonnacl* habituelle sur le reste du front. ROUMAIN BUCAREST, 11 oct. — Aux fronts nord et nord-ouest, nous avons repoussé facilement une attaque ennemie à Tatrang. A Osanez, dans la vallée du Ternes, nos troupes maintiennent leurs positions. Au nord de Predeal, nous avons repoussé à Moceiau (au nord-est de Ciavalaj, une attaque ennemie avec des pertes sanglantes. A Cainçni et sur les hauteurs à l'est et à l'ouest du Schiu, nous avons arrêté, dans la direction de la plainè. de Bagu, une attaque eneilmie. Ait front à Orsoua,combats d'artillerie. Front méridional. Notre artillerie a bombardé Widdin et y a provoqué de forts incendies. Sur le restant du front du Danube, lutte d'artillerie. Dans la Dobrudscla, rien de nouveau. Guerre aérienne. Des avions ennemis ont fié des bombes sur Cpn'stantza et sur des villes situées sur le Danube.ITALIENS ROME, 11 oct. — Un très vif combat a eu lieu hier ■sur le l'asubio qui s'est terminé par un succès brillant pour nous. Après avoir repoussé au cours île la nuit de violentes contre-attaques ennemies, nous avons recommencé, au levr du pur, malgré des conditions atmos phériques défavorables, un bombardement vigoureux et efficace des lignes ennemies. Ensuite notre infanterie s'est emparée dans des assauts f mieux de tous l'épais filet des tranchées ennemies dans le secteur du Cosmagnon ët a étendu notre occupation sur le versant entier du Menerle, ainsi que sur les premiers versants méridionaux du Boite. Jusqu'à présent, nous avons dénombré 350 prisonniers, dont 8 officiers. Nous avons capturé, en outre^ une grande quantité d'armes et de munitions. Dans la vallée de Travignolo, l'adversaire a réussi, au soir du 0 octobre, à pénétrer en différents points dans nos tranchées avancées au cours d'une attaque à l'improvtste effectuée avec d'importantes forces. Il en a été toutefois rejeté par une contre-attaque immédiate. Au fro7it des Alpes Juliennes, une vigoureuse activité d'artillerie, gênée le matin par le brouillard, a également régné hier.Au cours de l'après-midi, notre infanterie a pénétré, par une attaque résolue, dans la région à l'est de Vertobizza dans un secteur de la puissante ligne ennemie entre Sober et Vertoiba. Nous aïons fait 861 prisonniers dont 25 officiers et capturé 3 mitrailleuses. Sur le Earst, après que le filet des lignes de défenses ennemies ont été détruit par le violent et précis feu de l'artillerie et des bombes, notre infanterie passa à l'assaut et enleva presque toute la ligne des nombreuses tranchées ennemies dans le secteur du front entre la Wippach et la hauteur 208. Noua Valla, ainsi que les hauteurs, vigoureusement retranchées autour de-la hauteur 208, ont été- occupées par nous après un combat acharné. Jusqu'à présent, nous avons dénombré 5,03Jf prisonniers dont 164 officiers. Nous avons fait un riche butin d'armes et de munitions. Front albanais : Un de nos détachements qui est parti d'Ar-gyroliastro, a occupé le 9 octobre PrCmedi sur la Vojusa, au sud-est de Elisura et a établi ia-pidcmcnt les communications avec cette localité.ANGLAIS LONDRES, Il oct. (Soir.j — pendant toute la journée, notre front a usud de l'Ancre a été violemment canonné, particulièrement au nord de Courcelette, à proximité de la tranchée de liesse, tout autour du retranchement de Stuff et dans la région de Fiers et Gueude-court. Au nord de Courcelette ,l'ennemi a tenté une attaque, mais il fut surpris au pci-rapet de ses tranchées par notre feu de barrage et empêché de s'élancer en avant. os canons ont également dirigé un feu efficace contre des détachements d'infanterie ennemis qui se rassemblaient derrière tes lignes ennemies. Pendant les dernières "2Jf heures, on a annoncé comme prisonniers de la bataille de la Somme, 2 officiers et 45 soldats. A Neuville-St-Vaàst, l'ennemi a f.ttaqué ce matin un entonnoir occupé par nous; il est cependant tombé dans notre feu de mitrailleuses et a subi des pertes considérables. Une tentative semblable a été également repoussée à proximité de la redoute liohcnzolltrn. Nos avions ont détruit hier à coups de bombes deux positions d'artillerie ennemies et ont endommagé beaucoup d'autres. Ils ont pénétré assez loin derrière le front ennemi et ont ca ■nonné des stations de chemin de fer, des trams et des campements de troupes avec bon succès. De nombreux combats aériens eurent heu; dans un cas, deux de nos mitrailleuses ont combattu sept avions ennemis et les ont obligé à 'atterrir ou à se disperser. Il a été constaté qu'un de ces appareils ennemis a été détruit et que deux autres avaient été gravement endommagés. De nos avions, appareas sont portés manquant. Dernières Dépêchés Les attaques aériennes contre Bucarest. Paris, 13 oct. — L: «Petit Journal» annonce de Bucarest : Depuis vendredi dernier, Bucarest a eu trois nouvelles visites de dirigeables ennemis, La y uerre aérienne. Rotterdam, 13 oct.. — Des journaux anglais annoncent de Mytliilène qu'un aviateur a survolé et jeté 3 bombes sur le vapeur «He&p.e-ria», sur lequel se trouvait M. Venizelos en route de Crète à Mythilène. Des dégâts n'ont pas été occasionnés. Des aviateurs anglais ont chassé l'aviateur ennemi. Berne, 13 oct. — D'apièe le «Petit Parisien», l'aviateur américain Kipfim Rockwell a été tué au eours d'un combat aérien. L'opinion en Grèce. Pétrograd, 13 octobre. — On annonce de Salcnique au « Russkija VVjedomosti » : Le mouvement contre Venizelos prend de l'extension dans le pays. Dans beaucoup d'endroits du pays il y a eu d"6 manifestations Impressionnantes de la part d'associations vé-. nézuélistes. Des rencontrés 6e sont produites à plusieurs reprises entre les partisans de Venizelos et du Roi. A Larissa les yénizelistes ont été terriblement houspilles.Le Roi reçoit journellement de toutes les iiaities du pays, des lettres le priant de maintenir la neutralité. Les événements en Roumanie, publics ioi par radio-télégramme) ont fait une grande impression, notamment, à Athènes. A cette occasion les ambassadeurs de la France, de l'Angleterre et de l'Italie, ont reçu de nombreuses Lettres injurieuses.La pénétration des Italiens en Epire encourage les partisans du Roi. Si les vénéaélistes ont. eu un prétexte pour faire une propagande en faveur die La guerre, par l'invasion des BuLgaree en Macédoine, les germanistes ont maintenant un nouveau prétexte' non moins appréciable pour monter l'opinion contre l'Entente. La pénétration italienne eu' Epire ne parait pas 6i inopportune qu'elle le paraît au gouvernement grec. Venizelos et ses partisans sont bien moins satisfait. Les combats sont devenus plus animés au front macédonien. La gçande attaque ne se fera pas attendre plus longtemps. Le voyage de Al. Gérard. Le « Daily Mail » apprend de New-York que l'ambassadeur américain à Berlin, M. Gérard, a formellemeiât déclaré ne pas vouloir donner des renseignement® sur Le but dé son voyage; il a toutefois assuré avec insistance qu'il n'est pas porteur d'une demande de médiation de l'Allemagne au président Wilson. L'Angleterre et les pêcheurs neutres. « Berlingeke Tidende » de Copenhague apprend de Bergen que plusieurs oôtreg, partis pour l'arctique et des bateaux de pêche, partis de Norvège, à destination de l'Islande, qui étaient considérés comme perdus, sont arrivés à l'improviste dans les ports norvégiens. Ils avaient été retenus avec quantité d'autres ba. teaux dans des port6 anglais où il s'en trouverait encore un grand nombre. Le casque d'acier dans l'armée suisse. Berne, 13 octobre. — Le commandement supérieur de l'armée suisse a décidé d'adopter le casque d'acier. Un vole au Parlement chinois. D'après une nouvelle de Pékin, le parlement chinois a rejeté par 9 voix de majorité la candidature de Loutchinian au poste de ministre dcs affaires étrangères. Concession d'un chemin de fer chinois à un groupe américain. New-York, 12 octobre. — Un groupe de ca. pitalistes américains a obtenu la concession' d'un chemin de fer entre Datoungfou et Lant-choufou.L u nouveau mouvement révolutionnaire au Mexique. D'après un télégramme de Veracruz au « Pe. tit Parisien », le mouvement, à la tête duquel se trouve Feliz Diaz, prend de l'extension. Diaz aurait l'intention de marcher sur Veracruz. Dans l'armée constitutionnelle se trouveraient beaucoup de séparatistes. On signale des troubles graves dans les environs de Veracruz. La samaine passée plusieurs attentats au« raient eu lieu contre la ligne de êfiemin de fer. L'installation du nouveau cabinet grec. Paris, 12 octobre. — L'Agence Havas annonce que le nouveau cabinet grec a prêté serment mardi, rompant ainsi avec une tradition datant de la fondation du royaume, et qui ne voulait pas que des ministres prêtassent serment un mardi, le jour de la chute de Coo-stantinople. La convocation de la Chambre qui, d'après la constitution devait avoir lieu peur le 14 octobre, a été retardée d'un mois. \ la Chambre française. Paris, 12 octobre. — D'après les journaux français, M. BergCon, député de Marseille, a demandé d'interpeller le ministre de la marine, M. Laoazc, au sujet des pertes d'hommes subies par suite du torpillage du « Gal-lia ». En même temps la commission de l'armée du Sénat a décidé de demander des explication au gouvernement au s.t]et des torpil-lage9 et des mesures prises pour protéger les transports de troupes contre les attaques des sous-marins. La situation en Hounianie. Londres, 12 octobre. — Le collaborateur militaire du « Timce » écrit : Si nous songeons que la Roumanie possède un million de soldats dressés et qu'il y a au Danube de3 divisions russes et une division serbe, il est évident qu'un bon commandant d'armée et l'unité dans le commandement sont d'une nécessité absolue pour profiter d'une situation favorable. Mais sans ces desiderata, les armées ne valent rien. Plus»elles sont grandes, d'autant plus elles deviennent une entrave. Londres, 12 octobre.— Dans le rapport hebdomadaire du « Manchester Guardian » il est dit : La situation en Europe orientale n'est pas très satisfaisante. Taudis que les Russes attaquent sans obtenir des résultats, les Roumains sont peu à peu chassés de la Transylvanie. La Russie fait tout ce qu'elle jJ'^'t, sans impressionner la défense ennemie. L'auteur estime qu'un optim sine superficiel au sujet de la guerre est dangereux. Londres, 12 octobre. — Le « Times » du 9 octobre écrit dans un artici'e defond : Nous devons nous abstenir, pour deux motifs, d'une allégresse exagérée au sujet du progrès de la. bataille de la Somme. La première consiste dans le danger éventuel de la Roumanie,qu'on peut difficilement secourir. La deuxième raison est que les alliés, malgré les grands s>uccès des dernieres mois ne se sont pas rapprochés du but de coupCr la route allemande vers l'Est, Le « Daily Newc » du 10 oct' bre écrit dans un article de fond : C'était un interprétation popiulaire que l'intervention d'' la Roumaniei aurait eu une influence remarquable sur le cours de la guerre. Cette attente n'était pas justifiée et ne s'est pas justifiée. La bataille de La Somme ne répond p^s non plus à la prc. messe d'une décision prochaine qui paraissait possible au mois d'août. Les mouvements sont lents et le mois d'octobre vient clc commencer.L'atlitude de 1' Vinérique. La Haye, 12 oct. — Router annonce de Washington : « Le secrétaire d'Etat Lansing a déclaré, en retournant de chez Wilslan, * 3 me Année - N. 736 - Ed. A CIHQ CTfITIKES Vendredi 13 et Samedi 14 Octobre 1916

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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