Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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05 september 1918
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s.n. 1918, 05 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/251fj2bw30/
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Le Bruxellois .TOUiîNAL OUOTÎDÏ^K 12» £3 M £* E> 1ST 33 -A. KC TT «Seusli 5 Saptemhrc 1(918. • N° Ï430 ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Les abonnements sont reçus exclusivement par tous le» BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant le* abonnements doivent être a( ess^es exclusivement au bureau de poste qui a délivri l'abonnement. -PRIX DES ABONNEMENTS : 3mois: 2mois' 1 mois : F/. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 TIRAGE': 12S,©©£> par \avx /- Jeudi 5 Septembre 1918. - N° 1410 ANNONCES &?U ?'!?" et Echos S 00 Nécrologie 300 Annonces commerciales 2.00 Annonces financières * 2*00 PETITES ANNONCES. . . U grsnde llgie! 2^00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de !a Casern» TIRAGE : HSSpQO© par joue LA GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS 'BERLIN, 4 septembre. — Officiel de ce midi: Théâtre Us la guerre à l'Ouest Groupe d'armées du prinsa hâritlar Risppreclit ei du colonel général von Beehn S Des deux côtés de la Lys l'ennemi est parvenu à progresser au cours d'incessants combats avec nos avant-postes, jusqu'à la ligne Wulverghem-JViefpe- Bac- Sl-Maur-Lavenie-Richebourg. Nos 'détachements mixtes lui ont causé au cours de ces escarmouches des dommages efficaces et lui ont enlevé des prisonniers en poussant de l'avant et en attaquant. Au front de bataille entre Scarpe et Somme la fournée s'est écoulée dans le calme. Au cours de lJavant-dernière nuit nous avons retiré nos troupes sur la ligne Arlcux-Mœuvres-Manancourt.Ces mouvements préparés depuis quelques jours déjà ont été exécutés méthodiquement et sans être entravés par l'ennemi. Ce n'est que dans le courant de Vaprès-midi que l'ennemi a suivi en hésitant. Au front entre Moislains et Péronne l'ennemi n'a point renouvelé hier ses attaques, qui se dirigeaient particulièrement contre le terrain de hauteurs entre Campagne et Bussy. L'ennemi qui se rua vainement et jusqu'à quatre fois à l'assaut, en cet endroit, contre la réputée division d'infanterie n. 234 fu} nettement repoussé. Combats de reconnaissance à l'Ailette. Des attaques de l'ennemi contre Coucy-le-Chàteau ont échoué. Entre Ailette et Aisne les Français, secondés :par les Américains et les Italiens, procédèrent à de nouvelles attaques après une action d'artillerie des plus intenses. Ils furent fréquemment repoussés après un corps à corps acharné. Nous avons abattu hier 22 avions ennemis et 7 ballons captifs. Le lieutenant Rumey a remporté sa 80e victoire aérienne. Croupe d'armées du Kronprinz allemand Au sud de Ripont nous avons ramené des prisonniers et des mitrailleuses à la_ suite d'une attaque fructueuse dans les tranchées françaises. Bb.RL.lN, 3 sept. —■ Officiel du soir : Entre Scarpe et Somme journée calme. Nos mouvements entamés dans la nuit d'hier en celte région, se sont accomplis méthodiquement. Des deux côtés.de Noyon, nous avons repoussé des attaques partielles des Français. Entre Ailette et Aisne, de nouveaux combats se sont développés-BERLIN, S septembre. — Officiel : La guerre aérienne Tous les jours, les phases nouvelles de la ba-'taille de déplacement de la Lys jusqu'à l'Oise mettent nos forces aériennes en présence de missions nouvelles. Au 1er septembre, elles y ont brillamment fait face. Au nord de Noreuil, nos aviateurs d'infanterie ayant reconnu une compagnie allemande qui se défendait opiniâtrement contre des ennemis dont elle était cernée de toutes parts, allèrent à trois reprises la ravitailler en viande, biscuits et munitions; après quoi, une contre-attaque vint tirer ces braves de leur position critique. Le tir de nos escadrilles de combat fut dirigé sur des batteries ennemies qui montaient la pente et il provoqua des explosions qui détruisirent des réserves à leur arrivée. D'autre part, nos groupements concentrés d'aviateurs, k sous le couvert de nos forces de poursuite volant k à petite hauteur, se lancèrent en opposition à un assaut de tanks qui arrivaient des deux côtés de Vaid:. Vraucourt. L.eur garnison; le lieutenant W Schwertfeger et le sou -officier Gùnthcr, du 252e détachement d'aviation, bombardèrent, à pente hauteur, un char blindé, de leur artillerie bien pointée, après eji avoir mis un autre etu feu par la décharge de mitrailleuses. La 52e batterie de flalis, sous le commandement du lieutenant de réserve Hausherr, prit sous son feu deux bataillons ennemis qui pariaient de Bouchavesnes pour une attaque, et les cribla d'obus à tel point qu'ils durent se retirer en désordre. En dépit d'ouragans tels que la vitesse du vent atteignait 20 mètres à la seconde, nos ballons se rendaient sur le champ de bataille derrière le front, à proximité immédiate ; leurs informations renseignaient toujours les chefs sur l'arrivée de l'ennemi. En fait de pertes, nous relevons, de notre côté, deux ballons; deux avions ne sont pas encore rentrés» AUTRICHIEN VIENNE, 3 septembre. — Officiel : Nulle part, il n'y a d'opérations de combat de grande envergure. BULGARE SOFIA, 1er septembre. — Officiel : Front do Macédoine 'A Vouest du lac d'Ochrida, nous avons dispersé à coups de feu des détachements de reconnaissance ennemis. Entre les lacs d'Ochrida et de Prespa, un de nos détachements de reconnaissance a pénétré dans les tranchées ennemies et en a ramené des prisonniers français, des mitrailleuses et d'autre matériel de guerre. Dans la région de Bitolia, sur plusieurs points dans la boucle de la Czerna et à l'ouest du Do-bropolje, canonnade réciproque plus violente par intermittence. Au sud de Huma, duel d'artillerie assez violent pendant un court laps de temps. Au nord de Ljumnitza, un de 7ios détachements d'attaque a pénétré dans les tranchées ennemies et y a fait prisonniers plusieurs soldats grecs. Près d'Altschah-Mahle et à l'ouest du village, nos postes ont repoussé des détachements d'assaut ennemis. TUBG CONSTANTINOPLE, 2 sept. — Officiel : Front de Palestine : Minime activité d'artillerie réciproque. Rien de nouveau à signaler des autres fronts FRANÇAIS PARIS, S septembre. — Officiel, S h. p. m. Au cours de la nuit, actions d'artillerie sur le front de la Somme et entre l'Oise et l'Aisne. Des coups de main ennemis dans la région de la Vesle et dans les Vosges n'ont obtenu aucun résultat. Rien à signaler sur le reste du front. PARIS} 3 septembre. — Officiel, Il h. p. m. Des éléments de notre infanterie ont franchi la ~ Somme en face d'E bênancourt. Plus au sud, nos troupes ont pris pied dans le village de Genvry, à l'-est du Canal du Nord, et fait deux cènls'pri-sonniers. A l'est de Noyon, nous avons réalisé de nouveaux progrès et atteint les abords dekSa-lency. La lutte d'artillerie se maintient vPvë Hans "toute cette région. Au cours des combats d'hier entre l'Ailette et l'Aisne, nous avons fait douze cents prisonniers. Uu coup de main ennemi, dans le secteur du Violu, n'a obtenu aucun résultat.ITALIEN ROME, 2 septembre. — Officiel : Canonnade et activité des détachements de reconnaissance tout le long du front. Dans le secteur de montagne, notre artillerie a exécuté d'efficaces concentrations de feu. Des Autrichiens ont tenté un coup cle main dans la baie de Gonfo; leur embarcation n'a pu atterrir et est allée à la dérive. Près du Stilvio et sur le haut plateau d'Asiago, nous avons repoussé des détachements ennemis et leur aifôns infligé des pertes sensibles.Pendant la journée, nos aviateurs et ceux de nos alliés ont, à diverses reprises, efficacement ' attaqué certains points de la ligne autrichienne avancée. Une forte escadrille aérienne italienne a survolé, avec un succès visible, un champ d'aviation ennemi. Ceux de nos avions de combat qui l'escortaient ont dispersé des aviateurs au-tyrichiens qui s'étaient élevés pour la combattre. ANGLAIS LONDRES, 2 septembre, — Officiel : Des troupes du Pays de Galles et des comtés de fEst se sont emparées de Sailly-Saillisel après un violent combat. , Jurés un combat acharné, nos troupes ont avancé dans la direction du Transloy et de Noreuil; elle ont fait un certain nombre de prisonniers. Des troupes anglaises et écossaises ont pris l nu I Riencourt lez-Cagniçpurl, ainsi que les position alleindndes établies au sud du villagePtusicur centaines de prisonniers sont restés entre nos mains Au sud de. la Scan?, des troupes canadiennes'( anglaises ont attaqué ce malin, à 5 heures; les ra; ports rentrés annoncent qu'elles {ont de bons pre 'f grès- Dans le secteur de la Lys, nos troupes ont altein k la rivière à l'est d'Estaires et ont conquis Ncuvt c E alise. "Ce matin, des troupes canadiennes et anglaises s appuyées par des tanks, ont pris l'offensive des deu: e ciUés de la roule d'Arras à Cambrai et se sont em parées sur un large front de la partie du puissan 1 système de défense ennemi connue sous le nom d u Ligne Droucourt-Quéant » et situé au sud de h a Scarpe. Les tranchées ennemies étaient [ortemen e occupées el les Allemands se sont énergiqucmen opposés à notre marche en avant. Sur tout le fron s d'attaque, nous avons brisé la résistance de l'enne à mi, qui a subi de lourdes perles. Les troupes cana e diennes ont occupé et dépassé Dui y, V Hier s lez-Ca gnicourt et Cagnicourt. A noire atle gauche, nou nous sommes frayé un passage en combattant à ira vers les positions allemandes établies au nord-es e d'Elerpigny. A notre a ie droite, les troupes angla, e. ses el écossaises ont dépassé Qiencourl lcz-Cagn\ court vers Quéant et se sont emparées de plusieur ~ positrons fortifiées, y compris le village de Noreuil n AU sud de ce point, nos troupes ont aussi avcTncé el au début de l'après-midi, ont repoussé une énerrjiqu ' contre-attaque prononcée par des forces importante 1 à l'est de \'aulx-Vraucourl. Nous avons altein! h périphérie de Ûeugny el pris le village de Villers i au-h'lqs. **— a Près du Transloy, la bataille a sévi avec violenc '' pendant tourc la 'journée. Nous' y avons repouss, des contre-attaques et occupons le village. Entre Sailliscl et PérOnne, âes divisions anglaise et australiennes ont rejeté l'ennemi du bois de Saint ' Pierre-Vaasl el se sont emparées du 'village d'AI faîiiès- A" l'est et au sud-est de Péronne, des troupes ans - Italiennes ont repoussé plusieurs contre-attaques c - infligé de lourdes perles à l'ennemi. Nous avon: fait plusieurs milliers de prisonniers. Pendant la journée, nos palrômLlcs ont encon s avancé vers Lens. c Sur le front de la Lys, nos troupes, qui garclen s le contact avec l'ennemi, continuent Ci avancer, -4». ^ DERNIERES DEPECHES L'OFFENSIVE ANGLO-FRANÇAISE Les grands combats à l'Ailsîîa " Du «Belgischer Kurier», sous la sicrnatuwï d> M. W. Scheucrmann : Trois divisions éprouvée: ~f au combat ont annoncé d'une façon concordant que jamais au cours de toute la pruerre. on n< s s'est battu avec tant d'acharnement que jeudi " Les efforts de l'infanterie contre la supériorit< numérique sans cesse renouvelée ont atteint le: | limites de la force humaine, mais l'enjeu étai r une magnifique et complète victoire défensive 0 Nulle part, l'ennemi n'a pu ébranler, ni refou " 1er nos vieilles liffnes de défense, en dépit d'é 1 pouvantables sacrifices de vies humaines et d'en " ^afiements des plus considérables. I Uns conversation avec le Kronprinz Vienne. 3 sept. — Le «Neuer Wiener Jour : nal» publie le texte d'un entretien entre son cor respondant berlinois, le Dr Friedepfjre etrle Kron * prinz allemand, au sujet de la situation. Ce der nier est d'avis -que l'Ans'laterre eût participé ; la jruerre, même si les Allemands n'avaïènt p.; \ traversé la Belffiaue. Il ajoute qu'on a tort d< qualifier ceux-ci de barbares, alors qu'ils ne fon 1 que défendre leur existence et leur développe r ment. Toute cette puerre n'est pour eux qu'un< 5 lutte de défense. Jamais, dit le Kronprinz, i< - ne l'ai considérée à la lésrère, avec l'idée qui s nous allions écraser l'ennemi, ce que je ne trou ° ve d'ailleurs pas désirable, car il y a place pou; toutes les nations dans le monde ; il doit dram< ' assurément y avoir place pour l'Allemagne e * ses alliés. Le 3 août 1814, quand ie quittai Ber * lin pour la mobilisation, ie m'attendais à un; déckiration de pruerre de la Graide-B|etagne i - très brève échéance. Et je prétends qu'il v : t une criante incompatibilité entre le fait de fo - mentor une fruerre mondiale pour des raison; d'ordre économique et les beaux préceptes d< morale dont elle se targue si haut, tout cel.' contre des nations qui n'ont pas commis d'au tre méfait que celui d'être plus laborieuses e' ' plus faciles à contenter que les autres. Ce n'es' nullement de démocratie, de liberté, que^ sais-ic emeore, qu'il s'agit en l'occurrence. Nos adversaires ont beau me faire passer pour belli queux, ils ne font que mentir sciemment ; ei tout cas, c'est objectivement faux. J'ai toujour: - préconisé les puissants armements parce que ic - prévoyais qu'un jour nous aurions à nous dé » fendre contre le monde entier. Voyant^ l'Angle - terre entrer en lice, je n'ai pas douté que Ir i guerre serait difficile et longue. Au demeurant notre situation est assurée. Il v a eu, durani cette guerre, plusieurs phases plus critiques poui r nous que la période actuelle, et nous avons sur . monté des crises plus graves. Dès le début, i'a. - eu cette conception qu'il s'agissait d'une guem . défensive. Cela ne veut pas dire qu'à l'occasior nous ne devons pas passer à l'attaque, là oi j nous le poui'.-ons, suivant Je principe que h r meilleure parade est le coup d'offensive. 11 faui que l'Allemagne et ses alliés continuent la guer re jusqu'à ce que leurs ennemis se rendeni ' compte de l'impossibilité de les abattre et rier tirer de bon d'une prolongation. On ne peut pré voir l'instant auquel ils feront cette constatation, mais il faudra bien qu'un jour ou l'autre le lumière se fasse. Nous ne poursuivons pas de; buts tels que ceux proclamés par les discour-de nos adversaires ; nous faisons la guerre poui nous préserver de la destruction. La majeure partie de ces nations ne sait d'ailleurs pas pourquoi elle se bat-. Err voulez-vous un exemple? T_( conversais dernièrement avec un prisonnier américain ; il disait que les Etats-Unis font la guerre pour la reprise de l'Alsace-Lorraine : je lu demandai où cette dernière est située ; il me ré- - pondit : c'est un lac. Et je pourrais multiplie] ces exemples d'ignorance révélés par les conversations des prisonniers. ! Au point de vue purement militaire, nos en-r nemis les plus redoutables sont les Français : ils t sont très bien conduits ; le maréchal Joffre était un homme de génie; le maréchal Foch est ur ? chef d'armée remarquable. Ouant aux Anglais . ils sont tenaces et bons soldats, c'est leur com: ; mandement qui n'est pas à la hauteur. Je n'a: ; jamais tenu les Américains pour des quantité: ; négligeables ; on se ressent nettement de leui présence au front, mais quant à nous battre, 1 non, ils ne pourront y parvenir, si nombreux qu'ils arrivent en Europe. En ce qui concerne les troupes austro-hongroi-ses, je n'ai été initié qu'à leur artillerie, donl je dois qualifier le rendement de considérable. Mort d'un Néo-Zélandais connu Londres, 4 sept. — Le capitaine Richard See-! ly, f'is de l'ancien président du Conseil de le ' Nouvelle-Zélande, a été tué au front français, : où il venait à peine d'arriver. \ Torpillages et sinistres maritimes '. Rotterdam, 3 sept. — Le vapeur anglais «Sunp ' Kiang», jaugeant brut 1,622 tonnes, s'est perdu. Le vapeur Prunelle», qui avait été réquisitionné par le gouvernement anglais, a été tor-\ pillé et a coulé. Le vapeur suédois «Tyra a som-; bre avec son équipage, de même que le vapeui [ portugais «LisbonenSe». Le vapeur belge «Mo-ghrab», jaugeant brut 1,087 tonnes, a sombré. Evénements sur nr?r Rotterdam, 3 sept. — On attend pour ce soir, les navires-hôpitaux « Sindoro » et « Zeeland », 1 avqc 31 militaires, 97 internés civils, ainsi que 215 femmes et enfants à bord. La mouvement paeïfis'e en France Berne, 3 sept. — Le «Populaire» s'élève avec 1 autant de chaleur que d'énergie en faveur d'un< paix de conciliation. Depuis le début de la guer ' ire. la nation française, dit-il. n'a plus été cou s sultée par voix électorale ; c'est pourquoi lt groupements socialistes devraient agir ; il fa i drait donc une réunion de l'Internationale. Oua s au prétexte comme quoi la majorité des soci î listes allemands ne se seraient pas encore r£ liés aux principes du mémorarid%m de Londre i ils ne tiennent pas debout. Les Vagissements < i- Varenne et de Thomas en France cadxent-i i- avec ce qu'on demande aux socialistes allemand: Comment peut-on exiger que tout le monde : t trouve déjà d'aooord avant la conférence ? - faudrait aviser aux mesures nécessaires pour qi la conférence ait lieu en bon ordre et en tou tranquillité, mais sans alleT jusqu'à vouloir J J beller à l'avance le texte de chaque réponse. Li . socialistes fidèles n'ont rien à, craindre; quai t aux autres, tant pis pour eux, La nation frai 5 çaise aspire à la paix. Afin d'y arriver pli ( promptement. les socialistes réclament une ré: £ nion immédiate et sans conditions, de l'Inte j nationale. 1 L'Angleterre lasse des hostilités Londres, 1 septembre. — Lord Derby, ivpoodar . à plusieurs membres du comité pacifiste mandialairt de lord LaîVsdowne, leur a déclaré,: , Sur de nombreux points, nous marchons d'accor avec la France relativement à la continuation de 1 j guerre, mais pas sur tous. Nous n'avons pas petivi un pouce de territoire britannique, au contraire- noi: avons occupé pos mal de possessions ennemies; I s France, par contre, doit lutter pour récupérer se pertes. Les Et'its-Un'is ont proni's de lui venir e aide. Nous le ferons aussi. Seulement, qui va paye j les frais d'une guerre susceptible de durer encor s des années? L'Amûr.que discutera cette quesî.io ! avec nous. Le Conseil de guerre des Alrés décidi . il y a quelque temps, de tout mettre en œuvre pou abréger la guerre. Pour cela, il faut une march 2 collectives des Alliés en Russie. De nombreuses voi î se firent entendre ces derniers temps, do la pai des milieux du commerce et de l'industrie britar s niques, pour se plaindre au gouvernement de 1 . concurreuoe toujours cro'ssantè. Le gouvernemer r voit te danger qui nous menace si la guerre ost e: core prol ongée do quelques années; mais nos d plcmales n3 S'"»nt d^'-jà. plus à même d'en déc'de ; l'brement. Nous dtevons plutôt nous mettre d'aecor ; avec les puissances alliées et nous nous heurtons bien des résistances. Maintes fois on nous objecl ; ceci ; vous n'avez pas souffert outnnt que nous. 0' nous dit en o.utre (notamment de la part de bien de ; miVeux anglais) que n/xis pourrions atteindre no buts d'une autr' manière. Nous ne sommes pa d'accord' à oe sujet. Si nous abandonnions la gu-err à présent (ce que nous no pouvons faire qu'en de mandant à l'ennemi s'il veut conclure la paix ave nous), la France et l'Amériqtiie ne seront plus e: termes d'amitié avec nous; d'autre part, des lien d'amitié avec l'ennemi ne sont qu'une utop'e noj dés raltte pour qui que ce soit. En ce montent, nou ; nous trouvons devant la question la plus ardue, re î lalivement nu système de finance en communauté ; où il n'y a à proprement parler qiw l'intérêt de 1 ; Franoe qui soit en jeu. Les sacrifices que nous avon ; déjà faits sont considérables, il faudrait même s'n ; tenir là. Il y aurait donc à trouver une issue entr i deux éventualités eapiales : ou bien tenir bon ave nos Ali4ês jusqu'à l'obtention de la paix par la vie loire, ou bien prendire l'autre imil.'afive. " En conclusion, lord Derby trouve fort probabl ~ que les Centraux se tourneront vers l'Entente pou lui demander la pa-ix. La silualéio-n, en ce cas, ne se rait plus aussi difficile pour l'Angleterre. Il es: fei memont convaincu qu'il s'écoulera encore au main, un an durant lequel la France p-rastora à table sur l'effort américain, et, dans ces conditions. 1 queitiun financière seiait à régler pour l'e^p-ac d'une année. Crivo ïfîimifssn'-a t\- Xiork ' Le «Times» annonce que tes démarches ta! ; tes pour empêcher la grève des ouvriers du poi de Cork menacent de rester stériles.' Le go-uve: : nement a. ordonné en» consciuence que tous le navires à destination de Cork soient dirigés su : un autre port. Si la grève éclate, tout le sud d - l'Irlande sera isolé! Lq cig?.ro uniforme en Hollando : Amsterdam, 4 sept. — La Centrale des cigr res se refusant à "accorder un bénéfice Batisfa sant aux fabricants du cigare uniforme, ces dei : niers ont menacé de fermer leurs usines, ce qr i mettrait sur le pavé 40,000 ouvriers. Confii'ma'ïlsn ci a î'aesard sîcrat angto-américa! conire Sa Japon Stockholm, 3 seot. — Ii résulte de nouvelle parvenues aux milieux officiels que l'existenc d'un traité secret anglo-américain contre le Ja pon se confirme. Uii mossago do Garramza L'agence Havas apprend de Mexico que M Carranza a envoyé un message aux Chambres, l'occasion de l'ouverture de la session parlemen taire. 11 v passe en revue les travaux accompli et expose les questions qui devront encore êtr résolues : le message se termine en disant qu le président die la république, malgré les diffi cultes résultant de la situation, fera tout so' possible pour maintenir de bons rapports ave tous les Etats. LES EVENEMENTS EN RUSSIE L'éîat de Lenine est grave Moscou, 2 sept. (soir). — L'état de Lenin est toujours grave; on attend le dénouement d la crise d'ici deux à cinq jours. De nombreuse arrestations ont eu lieu à propos de l'attentat parmi lesquelles celles de certains Oukrainiens Des perquisitions ont eu lieu chez les ancien bouirgmestrès die Moscou Ourdneff et Àstrof! malgré leur certificat d'immunité. L'évêque d' Njaesma, Makerius. a été arrêté. L'aspect d Moscou est calme. Un attentat contra Sinowietf _ Stockholm, 3 sept. —- Un peu avant l'assas sinat d'Ouritzky, à Pétrograd, devant l'institu Smolny, une attentat avait été perpétré contr Smovvieff, mais il a échoué. Les auteurs de l'ai tentât ont pu s'enfuir. F.s meurtre d'QuritzIsy — Nouveaux détails Berlin, 3 sept. (Ag. tél. Pétrograd). — Ver 10 heures du matin, un jeune homme vêtu d'un houppelande de cuir et d'une ' casquette d'offi cier se présenta au commissariat des affaire étrangères et intérieures. Il était arrivé en bi cyclette et déposa celle-ci à côté de l'entrée contre la fenêtre. Le jeune homme prit plac dans un fauteuil de l'antichambre, la figur tournée vers l'entrée. Vers 10 heures, le cojo pagnon Ouritzky s'amena en auto et travers le vestibule pour prendre l'ascenseur. Au mê me moment qu'un employé lui ouvrait la port de l'ascenseur, une détonation se fit entendre -C'était le jeune homme à la bicyclette qui ve nait de faire feu. Ouritzky tomba sans un ci et le meurtrier se précipita hors de la maison Les gardes accourus le virent s'enfuir à grand coups de pédale et se mirent à sa poursuite e: auto. Entretemps, les fonctionnaires du commis sariat avaient e.ntouré_ le compagnon Ouritzk qui avait perdu connaissance et avait Ja figur inondée de sang. Un médecin accouru quelque instants plus tard ne put que constater l'agonie L'arrsstation du meurtrier Berlin, 3 sept. (Ag. tél. Pétrograd). — Le soldats de l'armée rouge qui poursuivirent l'as sassin en auto le rejoignirent dans la rue Mi! lionàia, où l'assassin sauta à bas de sa biev clette et s'engouffra dans la maison portant i n. 17, appartenant à l'ambassade anglaise et o sie trouve le club anglais. L'assassin grimp quatre à quatre les escaliers et avisant une port ouverte, s'empara d'un pardessus accroché a1 porte-manteau, qu'il revêtit et dégringola d nouveau les escaliers, croyant que grâce à c déguisement on ne le reconnaîtrait point. Mai déjà l'escalier était cerné par les soldats de l'ai mes rouge. L'assassin déchargea plus de 3 coups de revolver et blessa un soldat à la iair be; il réussit même à descendre et à gasrnc l'entrée principale donnant sur la rue. lorsqu' fut appréhendé est jeté dans l'automobile qui l'e mena à la commission extraordinaire pour 1 répression de la contre-révolution. Il fut intei : rogé par le compagnon Schatoff, commandant d district urbain Pétrograd. L'assassin ne s départit point de son calme. Il était élegarr :s ment vêtu d'un complet neuf et semblait appa u- tenir à la bourgeoisie aisée. Au cours de s< nt interrogatoire,_ il déclara être ancien pupille ■ a- l'école d'officiers d'artillerie Michel, ainsi qu' .1- tudiant à l'institut polytechnique. Il avoua ave s, participé au mouvement révolutionnaire de 19' le et être partisan des partis socialistes. Il dit s'a ls- peler Léonide Akimourtsch Kannemgieser et êt i ? de la noblesse. Il avait pris la résolution d'à ;e sassiner le compagnon Ouritzky en lisant dai Il la presse la publication des fusillades en mas ie dont l'ordre d'exécution avait été signé par te compagnon Ouritzky, qu'il connaissait pour 1' i- voir vu précédemment. Il avait appris par 1-:s journaux quelles étaient les heures d'audiem it et avait ensuite conçu le plan de le tuer. Au i- sitôt l'arrestation de Kannengieser, des perqu [S sitions furent opérées dans son domicile, à i- suite desquelles ses parents furent arrêtes, r- La répression Berlin, 3 sept. (Ag. tél. Pétrograd). — 1 commissaire Sinowieff a ipris immédiatemei i-t après^ le meurtre d'Ouritzky des mesures de r s pression des plus sévèrps contre les élémen contre-révolutionnaires. Dans la seule nuit su d vant le meurtre d'Ouritzkj-, 500 arrestations fi a rent opérées, dont beaucoup de femmes appa u tenant pour la plupart aux milieux intellectuel s Perquisitions à l'ambassade anglaisa a Moscou, 2 sept. — La «Pravda» annonce qt s des perquisitions domiciliaires ont eu lieu à P n trograd à la ^suitc de l'attentat contre Ouritzk' ■v On a perquisitionné même à l'ambassade d'Aï e gleterre, où des coups de feu ont été échangé: a Un des membres de la Commission d'enquêl i, fut tué sur place et deux blessés. Un Anglai: r dont on n'a pu encore établir l'identité, a ét e tué. Plusieurs arrestations ont été opérées x l'ambassade et les bâtiments occupés par 1 •t Garde Rouge. Des armes et <les documents pr< _ cieux ont été saisis. a Situation critique des Tohéco-Slovaquos ,t Berlin, 4 sept. — Le «Local Anzeigen nou apprend, d'après le «Corriere délia Sera», qu i- le général Di-et-erich, chef des forces tchéoo-sle r vaques en Sibérie occidentale, réclame el'urgenc 3 des renforts suffisants, afin de pouvoir prendr h contact avec les Tchèques âvant l'hiver, faut q de quoi, sa situation ne lui laisserait plus aucu ^ espoir. s Les événements poSîiiques on Si'cério s Le «T imes» apprend de Vladivostock que h s Zemstvos de Vladivostok, de Nikolsk, d'Iman t e d'Orginsk ont remis le pouvoir au gounernemei . sibérien. A la suite de cette décision, le îtouvci 0 nement sibérien a adressé une proclamation a 1 peuple sibérien. s . ta oiti!3îicn en Extrême-Orient i Berlin, 2 sept. — De Lugano au « Lokal An t; zeiger » ; i. <! La situation en Extrême-Orient est de nou veau pleine d'incertitudes, par suite des intri t. gues alternatives des deux gouvernements sibé g riens à Khàrbine et à Vladivostok. Les force i de combat de l'Entente sont impuissantes contr. 5 les 5p,000 hommes des Bolchevistes. c Bâle, 3 sept. — Le service d'informations rus se en Suisse annonce : « Le flot de la révolutioi russe propage ses vagues jusqu'en Clvne. Li a mouvement révolutionnaire s'accroît. La Chim r méridionale a rompu tous- les traités secrets e s'apprête à endiguer l'attaque des impérialiste étrangers. s Las troubles au Japon p Berlin, 3 sept. — La preuve que les soi-disan x désordres riziers au Japon ont un arriëre-plai politique résulte de cette information di Stockholm à P « Ac'ntuhr-Abendblatt » : « Le: aut «-ommeîicé npr des manifesta tiens à Kcbc, cù l'on a promené des écriteaux por tant ces mets : « Jeunes gens ne vous engage: pas dans une guerre de rapine, qui n'a aucun but ^ Le peuple veut la paix_ ot du pain ». Les mani ' testants furent dispersés par la police, mais fi foule, excitée par des agents secrets, se livra ai pillage. Bien qu'on cherchât à étouffer toute nou velle à ce sujet, les mîmes désordres se mani festèient le lendemain à Tokio. De graves émeu tes se produisirent et les mêmes scènes se répé tèrent dans tout le pays. A Nagasaki, une coin : pagnie d'un légiment d'artillerie de tirailleurs I qui devait partir pour le front, alla jusqu'à s: mutiner. Le « Dsidsi » engage le gouvernemen à écouter la voix du peuple, la situation général) ne permettant pas que le Japon se lance dan: s une aventure, le Japon ne pouvant se trouve: e isolé après la guerre. » La situation politique ai! Japon Rome. 4 sept. — Le journal japonais «Ko numin» affirme que le président de la Chambr des représentants japonaise, dans une conver II sation qu'il a eue avec ie comte Terautchi et 1 baron Goto, a insisté sur la démisssion du mi s nistère. M. Terautchi a répondu que le gouver e nement était prêt à se retirer, dès que les trou e bles auraient pris fin. La situation politique on Chine c La Haye, 4 sept. — 11 résulte d'un télégram me envoyé au «Times» par son correspondant , Pékin, que la situation politique intérieure es extraordinairement confus» et tendue. La plu part des intellectuels ( combattent le gouverne ment. Le chef de la fédération du Sud-Ouest d e la Chine a publié un appel, clans lequel il so! e licite l'aide des Alliés. _ Le mouvement monai s chiste a perdu de son importance. Un nouveai danger est en train de naître de la désunion en ' tre las partis républicains. Si une rupture de s vait en résulter, une nouvelle révolte s'ensui vrait très probablement. xSÏZm, » = ECHOS ET NOUVELLES DEUX P0S3S ET DEUX MESURE! Tout récemment, le « Bruxellois » a annor.o t que ^'administration communale de la ville d e Bruxelles allait mettre, au concours les plans d - construction d'un petit monument commérr.orati on mémoire des soldats bel.ees morts pour 1 Patrie, à ériger dans le cimetière de la ville. L s Collège échevinal de la capitale favorise impu g némenti et continuellement depuis des temps an ^ tédi'hvvieins quelques architectes privilégiés e j tout particulièrement certains frères de la Loge Ce sont _ toujours les mêmes à qui on confi la confection dles projets d'écoles et d'autre: ^ bâtiments communaux. Lorsqu'il s'agit d'agvan dir l'hôtel de ville de Bruxelles, le citoyen Bau " wens, échevin des travaux publics, qui a si avan A tageusement remplacé Lemonni-er, 1-e roi des nul lités et des froussards, s'adresse directement e l'architecte Van Isendyck, autre franc-maçon, e le charge de la confection des plans d'agrandis sement au nom de la ville de Bruxelles. Ouand il s'agit d'affaires importantes qui doi vent produire une forte collection de milliers d francs d'honoraires, on s'adiresse à un privilé gié, poussé par certains députés, francs-maçon naturellement, v Lorsqu'il s'agit d'une affaire insignifiante telle que le monument en question qui peut pre * cluire 2 ou 300 fr. d'honoraires, l'administra tiôn communale met au concours, et le fait an noncer pompeusement par les journaux. Corné die ! ! ! s Le collège échevinal qui se pi"ue de déme " oratir, espère-t-il ainsi duper une fois de plu ses électeurs ? De deux choses l'une : ou bien 1 principe du concours est bon et doit être admi ? définitivement pour tous les travaux, ou il es J mauvais, et dans ce cas, on ne doit pas y re 1 courir, fût-ce même pour la construction d'u: e monument commémoratif. 1 Ces messieurs ne pourraient-ils expliquer leu e attitude et se mettre d'accord avêc leurs soi-el: e sant principes de démocratie et de... sagesse!! LcS CUISINES GOMfvlUNALE! 0 Nous avons rapporté^ il v a quelque temps qu - la ville de Bruxelles était intentionnée d'établi r des cuisines où l'on servirait un dîner substar 1 tiel pour tous les membres qui en feront la d; mande et qui ne fréquentent pas les Restaurant x bruxiellois. Les travaux d'installation sont su ■- le point d'être terminés et l'ouverture des eu u sines aura lieu probablement le vendredi 6 set e temliVe. Pour les débuts on a créé trois cuis .- nés oui sont installées : la Ire rue du Chêm r" t|an?,.te bâtiment du service du jraz; la 2e quai 4° j _\V îllebroeck, dans les bâtiments du service ie de la voirie, et la 3e quai des Usines, à l'usine e- a ffaz. ir Les adhérents aux cuisines ont été répartis en un certain -nombre de sections ou locaux. Cha-p- Que adherent aura son porte-dîner oui se corn* ce pose de trois plats dont il est responsable. Les s- porte-dîner seront transportés dans cliaque local is par les soins d'agents appartenant au service je du «repas communal». Les repas devront être Je consommes sur place. Chaque adhérent recevra a- une carte qui portera la cuisine où il devra se ïs rendre et !le numéro du porte-dîner qui lui est :e destine. (A. ) f Pour remplacer VOS LUSTRES, demandez à vos installateurs les lustres en bois E.l.C.O. se vendant a partir de 27 fr. Salon de vente et d'ex-position, C, Pl. DE LONDRES (Porte Namur). e LA HAUSSE DU BOIS DE CHAUFFAGE Par suite de la pénurie des charbons laquelle 5. rendra notamment impossible cet hiver le chauf-s fage central au moyen de ce combustible, le bois i- vient de subir partout une hausse considérable, i- Depuis le 2^ septembre, dans les grands dépôts r_ de la Société des Magasins Communaux de l'ag-; glomération bruxellois» (chaussée de Wavre. 907, près des Casernes d'Etterbeek, et rue Dieu-e donné Lefèvre, Su quartier de Tour et Taxis, le s. Prix du bois scié, rendu à domicile, qui était à J l'ori?ine de 145 francs les mille kilos, a été porté i- 5.160 francs. Dans ses magasins de détail, les . dix kilos a emporter par le client coûtent main-g tenant 1 fr. 50 au lieu de 1 fr. 35. ;, L'UNION SYNDICALE D'HOTELS-F r RESTAURANTS a invite ses membres à assister "à l'assemblée qui ? aura lieu le G septembre, à 9 h. 1,2, à la Mai-son du Peuple (salle blanche). SEPTEMBRE s Le mois de septembre a conservé, en français. c le nom qui indiquait son rang dans le calendrier romain primitif, attribué à Romulus, bien que, e au lieu d'être toujours le septième mois de Pan-e .née, il en soit depuis longtemps devenu le neu-c vième. d En flamand, il s'appelle « herfstmaand » (mois d'automne), suivant la dénomination qua lui donna Charlemagne, ou encore « haver-s maancl » (mois de l'avoine) ; « Gerstmaar.d » t (mois de l'orge) ; « pitmaand » (mois de l'épeau-t tre). -UNE SOIREE DE CALA J A BRUX ELU ES-KERMESSE Vendredi soir, à 7 h., une grande soirée de gala consacrera l'ouverture de la saison d'hiver au luxueux music-hall de la rue des Pierres. L'orchestre, qui comprendra 35 musiciens d'élite. la plupart professeurs et lauréats médaillés du Conservatoire, reste le premier de la capi-; taie-, et M. José Schnyders, le jeune et distin-l gué musicien qui le dirige, est par ses pairs reconnu pleinement digne de conduire cette phalange d'artistes. Au cours de ce gala, en admirera notamment la virtuosité du célèbre Kuhner. | le brillant violoncelliste-solo des concerts Ysave ; ; la diction harmonieuse d'une étoile d'éden, Mme ' Geo de Barancey et les élégantes performances t de Frank Weedy et d'Iris Barlet, sacrés roi et s princesse de la danse. Quant aux 4 Original Ferez, ils feront sensation. Ce sont des Belsres. oui, fils de quatre générations d'aetistes célè-t bres. _ Depuis l'âge de 9 ans assouplis à leur i terrible métier, ils Se sont assimilé une intense î culture athlétique et musicale. Acclamés à 12 » ans au cirque Wulfr, ils ont, depuis lors, pro- - mené dans tout l'univers leur renommée .tijom phale. Cruelle dérision du destin, leur seetir chc- : rie, un de leurs meilleurs éléments, se tuait en tombant dans un ascenseur .d'hôtel à New-York, en 1914, après avoir mille fois nargué la mort. I La guerre les trouva rentrés en deuil au pavs i natal. Ils s'y recueillirent pieusement. Voici qu'après 4 ans ils reparaissent, en pleine forme et en progrès, la morte aimée remplacée par un artiste digne de figurer dans ce quatuor in-. comparable et unique, dont les exercices, les trucs, les créations et le mépris du péril fotvt > frissonner les plus braves et émeuvent les plus . blasés. Cette attraction sensationnelle a toujours ; fait salle comble partout, c'est dire le nouveau I triomphe qui l'attend vendredi Soir. i V/1LLENÏS-FONQ3 DS BRUXELLES I.-s cours de néerlandais reprennent le samedi 7 sept Inscriptions, samedi 7 sept, pour les dames, à 7_ h., et pour les hommes, à 8 h. " du soir, à l'école communale, rue de Rolle-5 beek, 22. j LA TAVERNE JOSHPH NELEN, Bd AN3PACH, est devenue le eâfé-restaurant le plus coutru du centre 'da lu capitale. Cette vogue se justifia par l'attrait d'un orchestre d'élite composé de virtuoses et d9 premiers prix médaillés t'u Conservatoire, sous la direction de M. Fontaine qui se fit applaudir pendant dix ; ans au Sesino, qui interprètent avec un fini ravis-1 sant des programmes de choix, sans parler des consommations toujou'i-s de qualité supérieure ot à des prix abordables. Le buffet froid, copieusement garni, et le restaurant, où l'on mange U la earte et à prix / fixe, à un tarif modeste, sont, avec raison, renommés auprès des gourmets et des provinciaux de passage à i Bruxelles, car nulle fart ailleurs on ne se trouve - mieux.La réputation do la Tave'rne Melen la dispense - do faire du bluff.C'est une de ces rares maisons qui se recommandent d'elles-mên*es et dont la seule réclame est faite de la satisfaction de leurs clients, dont le nombre fait automatiquement boule de neige. Ajoutez à ces avantages eérieux l'aménité du personnel qui, à l'exemple du patron lequel est bien l'amabili- l té faite homme, à preuve qu'on lui a concédé depuis ^ seize ans tous les buffets de nos principaux tliéâtres; ; se prodigue avec un dévouement d'une serviabilité ex-f quise. Vous saurez pourquoi la Taverne Neîsn, situé» en plein centre, ( en face de la Bourse, est av.jouir-5 d'hui la première Taverne de la capitale et le plui - réputé eles restaurants où l'on mange bien et pas cher. N'oublions pas enfin qu'il y a concert tous les : soirs de 7 h. 1/2 à 11 h. Les dimanches et fêtes, à. 11 h.» apéritiï-ewncert. î «tîja - FAITS DIVERS LA CHASSE AUX FRAUDEURS. — La polie» (la " Schaarbeek continue la chasse aux fraudeurs clan-i destins de savon qui accaparent le beurre et ta. t graisse pour leur usage. Il er après-mieii, M. 1offi-cior cle police Adam et les agents spéciaux Vaûden Berghe et Claessens ont découvert une nouvelle sa-. vûnnorje clandestine dans les so-us-sols d'une mai-5 son de la rue Ernest-Discailles. Le fabricant K... et I ses deux ouvriers ont ôlé arrêtés. (A.) s BRUXELLES-KERMESSE Vendredi prochain : LES n ©R1CSIMHL PERBZ La plus grands attraction du monde. 2450 - LE DANGER DE S'ENIVRER. - W. ., Pierre, cité Devos, avait fait la noce hier après avo r gagné la " grosse somme; pendant qu'il dormait sur une table s dans un cabaret d© la mu Haute, on tui a enlevé ® son portefeuille t[ui renfermait 8,?û0 fr. (A.) t THE DU CHAftîP DE MARS place du Champ de Mars, porte cle Namur. 3 Rendez-vous du monde élégant de 3 à 12 h. (901), LES VOLS A BRUXELLES. — Hier, plusieurs r individus ont attaqué, av. du Port, Lojusto, François, garçon de courses; ils lui ont volé sa charrette à bras et les marchandises qui s'y trouvaient. — Chez M. Cohen-Jacobs, rue Jorez, à Anderlecht, on a volé une partie de lingerie. — Mardi, deux individus ont enlevé du camion da Bruynard, Odilon, messager à Bra!ne»le-Comte, au i. moment où il passai ch. die Mons, une caisse ot un s paquet de sucreries adresisés à M. Fauconnier, ù r Braine-le-Gomte. i_ — La police d'Anderleehl a arrêté L..., Pierre, J..., Joseph et V..., P.erre, d'Anderlecht, qui avaient voléf i- des pommes de terre dans les chanios à Ylesanbeelst et Pamel. QUINZE CENTIMES

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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