Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 22 Maart. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 17 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0c4sj1bb51/
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4me Année - N. 891 - Ed. g Eli® SEITIffgS Jewdi 22 Mars 1917 n in— n—mu ii"ir ' r-r i- - -rr——i -i in mr nmmw—i ABONNEMENT POSTAL, ÉD. g BftiSéîtes - Province - Ftr.ingcf 3 «lois : Fr. 4,50. » Ml?, fsm I.fiS IntreaU* lie poste (iî Helftlquu «1 à h t™, ! vr 1 reuUmt uiu- Ut s aboHh . icut • ïîtf MËSÎOTÏ.8; CôUî^i proiitmU coilfcà lès IJanv. 1 Avril î Juillet î Octob. On pont 'jbottnfcf toutefois pour les «eux derniers mois ou même pour bs ucniK-r mois do chaque irirhe^tre au f»rta de : 2 Mol» 1 Mots Ff &OO-.Mk2.40 Fr1.50-MU.h20 T1KAQE : liO.OQO PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La Hgne Faits divers et Echos . U. 5.00 Nécrologie 3.00 Aiîiioncco commerciales . L0 financières. . . 1.00 PETITES ANNONCES l.a petite ligne 0.50 La grande ligue. ..... 1-00 TIRAGE s IIO.O0O PAR JOUR ÈtiwrrruR KK CHFF : îifcjié Mmd Quotidien laflipeuiant [Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS DERNIERS COMMUNIQUES OFFICIELS &£&'■ m&s m m %; ALLEMAND» ] HERL1N, 21 mirs. — Officiel de midi .' Thoâïre de la guerre à l'Ouest. Par un temps de pluie, et de rafales de neige, l'action a été minime. Entré Airas et Bcitînconrl, au nord-est de Hatu cf au nord de Soissons, nos postes de couverture ont obligé quelques déiacheiiienls mixtes de Vad&ersaire à la reuaite en lui infligeant de grosses perles. De bonne heure cc matin, sr.r la rive droite de <> .si- . . i iii.v poussées françaises au bois des Fosse s ont échoué, Théâtre de ia guerre à l'Est. Engagements sans impôt tance entn avant-postes. Front en Macédoine: Des attaques jiimçaises partielles ptès de. Nizopo-te. Trnova et h'astani (à l'ouest et au nord de Mc-nastir) oui ietC enrayées ou. repoussées par noire feu. Des hauteurs au nord-est Ue Trnova et près de Sne-govoj restées : cemment au pouvoir de l'ennemi, ont été reconquises par nous aans un assaut. L'adversaire a évacué ensuite le terrain intermédiaire ; ses tentatives au cours de 11 nuit pour reprendre les hauteurs, ont échoué. Dans la boude de la Czeina, notre feu d'atiiiUrie a abattu un ballon captif, qui 4M tombé en flammes. BERLIN,'20 mois — Officiel du soir : Il pleut à l'ouest et il n'y a que quelques combats iens la / Jcn ce l'Oise. A l'est il dégèle et il n'y b pas d'événements particuliers. AUTïtSCriiSN, VIENNE, 10 mars. — Officiel : Après une préparation foiidameniale pendant des mois, un de nos détachements alpins s'est emparé, ie 19 huit s, vers minuit, de la emie de Hohenschneid située entre le Passo del A bles et les rochers de Cristal. Le sommet de rocher appartient au groupe des Ortkr et est situé à une hauteur de 3,300 moires environ, en territoire italien, à 5 kilomètres en-riton au sua du SiUffer-foch. Cette poussée extrêmement dangereuse a été exécutée au moyen de tunnels creusés à grande difficulté dans les glaces.Des explosions eacercle.ntes furent nécessaires pour 31 m parer de cette cime, et nous eûmes à vaincre au eou'rs de celte opération des difficultés inouïes. Ces explosions, ainsi que la rapidité de nos hommes montés à l'assaut, an< antiieni jusqu'au dernier un groii-fe ennemi qui s'y i tait nxhé, et qui s'éparpilla de ions côtés. Cette entreprise voit d autant plus Cire - - S9*« ,-r „. éi . t "m 1:1 h prouvent les patroitillë% ai. ml'-es Met en cet eû-èroit, et avilit occupé a cet effet le sommet du rocher, a! ec 40 hommes environ. Noire détachement n ont qu'un seul homme légèrement blessé. Le sommet du Hohenscjineid, qui représente le prix d'efforts et de dangers qu'on ne peut sous-évaluer, se trouve maintenant au pouvoir de notre détachement qui, pat, cette conquête, a en même temps accompli une brillent performance alpine. VIENNE, 20 mais : Théâtre de ia guerre £ l'Est. DeMs les C .rpathes boisées à l'ouest de Luzk et <?u Stcchod nous avons prononcé des attaques d'a-vant-pc es, couronnées de succès. À pari cela, rien d'intéressant. ïusàtre ue ia guerre italien. Au front de la vallée de Fieim l activité d'artillerie s'est consii < rabtement accrue, à part cette région, activité d'ailii eue habituelle. Trie su a Mé de nouveau récemment l'obj eiif de nombreuses bombes jetées par des aviateurs ennemis. Théâtre de la guerre au Sud-Est. • Au nord-de Tepeken à la Vofusa,nos dc.ache-mepis d'éehdieurs, ont balayé une tioupc ennemie. A test du lac d'Ochi a nous avons en dernier lieu regoassé de fortes aiUqu -, j „ •aises. Tti'ftCS CONSTANTINOPLE, 21 mars. — Officiel du 20: Front au Caucase: Sur l'aile droite, rencontres de détachements de reconnaissance, avcmiageuscs pour nous. Sur l'aile gauche, un détachement recom 'issance ennemi a été mis en fuite. Sinon pas d'événements csseiiels tks autres fronts. CONSTANTINOPLE, 20 mars.— Officiel du 19: Aucun événement qui r aille la peine d'être -ii-gnale sur aucun fiont. BULGARES SC. IA, 20 mars: ^ïoii. en Macédoine : Entre Ochrida et le iac de Prespa l'enr.emi a eWaqué éi diverse s reprises, mais il fut repoussé ftrlout. A l'est du lac de Prespa de fats détache-tnsnis ciinerûis, ap.uyés d'artillerie, ont < aqe.C nos positions près de Tschcnvcna-Stena. Ils furent ■repaisses avec des pertes sanglantes. Dans le secte.ir de Braticniôl sur la hauteur 12.3, pris de Smegomo et de Rasttmi tits combats acharnés eurent heu datant toute la journée; ils s'étendent davantage. Feu violant U artillerie ennemie J ns le coude de ïa Czerna sur la hauteur 1050. Sur le restant du front feu d'artillerie et échangé de jeux entre postes avancés. Dans la vallée du Vardàr nos aviateurs ont déployé une grande activité. Iront en Koumr.me : Rten à signale!. . FRANÇAIS PARIS, 20 m >rs. — Officiel de 3 h. p. m. ! Be l'Avre à l'Aisne, peu de changements an cours ie la nuit.Nos cléments avancés ont légèrement progressé et tiennent toujours le contact avec l'ennemi; l'avance est devenue difficile en raison de la destruction dv toutes les voies de communication si a a mauvais temps. En Champagne, la lutte f;ài#&erie signalée hier a cassé cette nuit. Aucune action d'infanterie. Sur !a rive gauche de la Meuse, l'enr.emi a lancé â plusieurs reprises de nouvelles attaques sar. nos positions entre le bois cl'Avocourt rt la côte 304, L'ennemi, a é:té chaque fois repoussé par nos î&iiû et a subi des pertes sérieuses sans obtenir au- : m wém vif >*$ 's43 vskjy f> cun résultat. En Alsace, rencontres de palro. Ulcs dans le bois de Carypach. Nous avons fait des pu- j ! sonniers. Nuit canne partout ailleurs. PARIS, 20 rasjs. — Officiel de 3 h. p. m. De la Somme à i'Aisne, nos troupes tout en i< .disent de nouveaux prcgiis, ont procédé à l'occupation de la zone reconquise. Au noid de la Somme, noire cavallcrie a pousse jusqu'aux enrironi de Rou-py, à 17 kilomètres cnfbvu- dn-Sietti Quentin, où elle a donné la chass* à des patrouilles de cavaiicrie ennemie. Au nord-est de Chauny, noiie injanleiie a occupé Tergnier dens la journée et. franchi le canal de Sainl-Quemin. Quelques escarmouches assez vives avec des détachements ennemis, se son: terminées à notie avantage. Au cours de cette poursuit2., de plusieurs y urs, nous n'avons sul-i sur tout l'ensemble du front que des pertes insignifiantes. Pai-tout sur notre passage, nous avons pu constater 'tes preuves d'un vandalisme systématique ; les destructions accomplies par l'ennemi n'ont la plupart du temps eue une utilité milkuire. C d'après-midi même, nos aviateurs ont signalé que les ruines historiques du chalcau de Couiy allaient été détruites par ur.e explosion. En évacuant Noyon, l ennemi a emraené de force cinquante jeunes filles de quinze à vingt-cinq ans. fournée relativement calme sur le reste dn iionl. EUSSE PETROGRAD, 19 tiers ; Au front ci l'ouest et en Roumanie, lutte d'artillerie et activité des reconnaissances. Dans la région au sud-ouest de Riga un Zeppelin a jeté des bombes. âl'AiilîSr* ROME, 19 mars : Sur le front entier la plus intense action d'artillerie a régné, particulièrement violente dans ia vallée de la Lagarina. Quelques obus ont atteint nos ambulances ci Goriizia et à Renchi et ont fait des victimes parmi les blessés. Des tentatives"ennemies d'invasion dans la vallée de la Giunc Va ( Ïonale-Garda) et dans le secteur de Lucali (Karst) ont échoué à la vigilance contiuelle do nos troupes. Le beau temps a favorisé l'activité aérienne. Au cours de brillants combats aériens deux avions ennemis ont été abattus, dont tombé dans nos lignes.Dans ia nuit dernière un de nos dirigeables a réussi, sous d£s conditions atmosphériques les plus déplorables à allai, re la gare de C..Haro (vallée _éiuhf.. i.'Vusin >J„ .fi!.' H-" ;ei- ..v/v ^ ' une tonne de 'triaWres* Hautement cXpfosives, ainsi que sur la voie ferrée au nord de cil locilitê. Dans la direction de Mattarelle il a été exposé à un violent feu d'artillerie. Le dirigeable est revenu indemne dans nos lignes. Une escadrille d hydro-avions ennemis a jeté des bombes sur la lagune de Grado, sans faire des victimes et n'occasionnant que des dégâts légers. ANGLAIS LONDRES, 19 mars ; La poursuite de l'ennemi a continué aujourd'hui, an cours de laquelle la cavalerie et des postes avancés ont repousse les arrières-gardes ennemies. Le terrain conquis s'étend sur une profondeur de 8 milles. Une quarantaine de villages sont tombés entre nos mains. L'ennemi a cffeciué ce matin des coups de main contre nos tranchées à Laos et ait nord dYpn-es. Quelques-uns de nos soldats sont portés manquants. Nos aviateurs ont fourni hier à plusieurs reprises de l'excellent travail. Ils onl attaqué des détache-menis avec la mUraiUeuse et ont lancé des bombes sur un Certain nombre de points des lignes ennemies. Au jours des combats aériens, un appareil allemand a été détruit et un autre a été forcé d'aiier-rir avarié. Deux des nôtres ne sont pas revenus. rn. .■■■ -m v^.^SSSS^lISSSnBS^ * ■ —.m.. m Dernières dépêches La Révolution en Russie NOWEAOX DETAILS L'attitude de ia fiotte. Rotterdam, 21 mars. — L'Agence Reuter annonce: La flotte de la Mer Noire s'est jointe ce. x révcluiion-nalres.Péîrograd, 21 mars. (Ag. Télégr. de Pétrograd.)— Un communiqué officiel iciatif aux troubles qui ont eu lieu le 1G mars sur les vaisseaux russes de la flotte de la Mer Baltique dit qu'une partie de la flotta a exprime sa confiance au commandant sup;éine3 l'amiral Nepenin, tandis qu'une autre parue a exprimé sa défiance. Pendant les troubles, une partie des officiers ont été tués ou blessés. Le gouvernement provisoire a envoyé 2 députés, qui ont réussi après quelques discussions, à rétablir ie calme et à engager les équipage s de la flotte à se joindre au nouveau gouvernement. Le calme est complètement rétabli au sein de la flotté; malheureusement Faillirai Nepenin a été tué le 17 mars. L'attitude aes socialistes. Paris, 21 mars. — Le « Journal des Débats » annonce de Pétrograd : Le Comité révolutionnaire spé-cia' des radicaux et des sceU'istes à Ostrow, près de Pétrograd, a élu le socialiste Tscheidse comme président du Comité. Tscheidse s'est retiré du gouvernement provisoire. Le Tsar à Livadia. Amsterdam, 21 mars. —Le correspondant de Pétrograd du «Times:-, annonce qu'on est mécontent db ce qu'on a permjg au Tsar d'aiier à Livadia, à causé du dar.ger d'une ccmrè-révoïution.Lc-s nouveaux ml-nitérés Suivent toutefois ia tactique raisonnable du ccnukiy américain, qui est en lutte avcc un troupeau de vaches débridé. 11 doit s'efforcer de courir encore |;us vite, afin de pouvoir couper le chemin au troupeau. 11 semble que ccci constitue la seule manière par laquelle on peut éviter une nouvelle catastrophe à Pétrograd. Au sein du Comité des ouvriers, règne une certaine ttës%tion à la suite de j'arresui* i i « 9 *SMP m ^ m ■%; tien de deux de ses n. mbt vs, d sut *es noms ont été i couverts sur une liste d'espicus de police, qu'en ' a trcvvée dans le ministère ds Ilot .-t-sur. Dans les hôpitaux de Pétrograd, on a traité as cours de la semaine dernière, 1,930 blessés. Le '«ombre total des morts et biessés à Pétrograd est supérieur à 2,600. A Moscou, € personnes ont été tué «s ®t 8 blessées. On mande de Stockholm, que le ijombie des victimes à Pétrograd des combats de mes, s'élève au moins à 4,000 morts. Le nombre d"-s blessés n'est pas à évaluer approximativement ; ait cependant qu'il dépasse le double de celui det- morts.,Les hôpitaux et ambulances militaires sont encombrés. Rotterdam, 21 mars. — L'ancien jhiaistre des Fi-nances, M. Bark, a «té.de nouveau mis eu liberté. Le bruit court qu'un grand emflènt de libération cicit être émis dans un bref déiai. Genève, 21 mars. — L'Agence Hijvas annonce de Pétiograd, que le gouvernement a aéckié que fous les gouverneurs et vice-gouverneurs'pie province doivent être révoqués et doivent être re ■iplact's aumen-tanément par les présidents des Zèastvos. La police locale sera remplacée par la miliso. LonareS, 21 mars. — Le « Daily Te -.g; .pli » annonce de Pétrograd, dimanche mati| : Le général Rcusski a fait arrêter les envoyés éféeiaux du gouvernement révolutionnaire lors de"1cm anivée au quartier de l'armée. Berlin, 21 msrs. D'après le <5erliaer Lokal-Anzejgîr », l'anarchie et la propsj ide dirige"! centre la guerre, revêtent chaque -jourlue' Lame pîus grave à St-'Pétersbourg, Partout wuwles rues et sur les places, des discours sent prcnciifSs en faveur de ia politique ouvrière socialiste, c;;àe ie gouvernement pioviscire. L'attitude des masses se montre chaque jour p us hos-'tlle vis-à-\is membres de la Douma. La |i ice est remplacée ca-grande p;..tie par des étudiants, qui ne possèdent^ ;|cune autorité sur les masses fcûpu aires. La pu.mitre invitation du Comité de salut t .b'.'c, pour reprendre ie travail, n'a été suivie que par quelques cu-gasins, mais par aucune fabrique, i. „ tuàe des soca.a. envers les officiers est tout à .a.t dép-our. u§ dfl diecipline. Les soldats ne saluent plus leurs officiels. , La « Gazette de Vpss » déclare çet'il-est impossible do transmettre des dépêches ol;.eTves de presse, aux pays neutres. Ce ne sont qu'uç é. iéguo londonien et un dé; gué pari -ion qui pe?|èdcnt v.:e sorte .de monopole peur la transmission jjfcjj&ççfces de ^pKWS#1,' ftirtltifM liaîaîîjÔilfkôR'.i.at- fetude de la'poi ulefion doit être cdasldéctie comme très déprimée. Au moins les trois quarts de la population de Si-Péte-rsbourg considèrent l'ensemble de la situation comme le début d'une Férié d'orages. La presse parisienne transmet des dépêches de St-P-éîsrsbourg absolument contradictoires. D'après elles, la résistance de l'armée envers le nouveau régime ne paraît pas entièrement brisée; d'un autre côté, on prévoit des luttes contre les socialistes par trop dangereux. Rotterdam, 20 mars. —Du « Nituve Rot'erdam-sche Courant » : On mande de St Pétersbôurg au « Times » : Après une interruption de quatre semaines, les journaux ont fait leur réap-arition dimanche matin. Les marchands de journaux sont littéralement assiégés. Les -socialistes éditent leurs journaux propres. Le ton de la nouvelle presse non censurée est en général patriotique. Les journaux dirigeants démontrent la nécessité de cckinuer la guerre en collaboration ctro-ite avec les 'Allias. On y dit que divers bruits qui circulent n ont ei'âutre.but que de décourager les soldats et lc-s ouvriers des munitions. On affirme noth'-imcnt que les Allemands ont cessé de combattre. Les chefs populaires Usent volontiers de cet argument, qu'il y existe un danger de ccntre-révoluiion des réactionnaires, ils exposent aux soldats et aux ouvriers, qu'il serait dangereux de reprendre le travail dans les circonstances actuelles. Sous l'influence des éléments modérés, ils ont toutefois consenti à !a réapparition des journaux et au rétablissement de la circulation des rramways.La garnison s'est refusée à tirer sur les citoyens, mais lorsque ie but de la Révolution fut atteint, elle ne voulut point rectsnnaiîre le mérite des officiers qui avaient évité une effusion de sang inutile. Pour obvier à une propagande nuisible ,1e nouveau gouvernement a estimé nécessaire de nommer, en qualité de commandant en chef, une perse, ne non apparentée aux Romanofî. Pour le même motif, ;o;i a cru utile de laisser en suspens, la question de la succession au trône. Le Comité des soldats et des, ouvriers a tenu une grande réunion au palais de Tauride, où assistaient 1,300 personnes, Comme il y a seulement 400 sièges de députés disponibles, 'on casa l'excédent sur les bancs ministériels et dans les tribunes de la presse. Tscheidse présidait et armon •, au milieu d'un grand succès, l'arrivée des internationaux. Comme l'on s'apercevait que l'assemblée n'était pas en état de liquider les affaires, on c.f'cide de limiter ie nombre des délégués. St-Pétersbrurg, 20 mars. (Ag. Télégr. Pétersb.). Le Conseil des dépu;és ouvriers a décidé la reprisé immédiate du travail à St-Pétcrsbourg, vu qu'il serait désirable que les forces économiques si boule-\créées du pays reprennent leur niveau. L'optoio» en Francs se réserve. Bâle, 20 mars. — Dans la presse parisienne, il ne . manque pas d'opinions qui jugent prudemment le développement de la révolution russe. C'est ainsi que le journal « L Couvre » dit que. la révélation russe est à peine commencée. L'« Intransigeant » écrit que. lç' danger existe qtte la nouvelle Russie, ne sera pas assez réservée dans sa victoire. On ne doit pas oublier isfcdéJaiaiion du nouveau ministre Kerensky • « Je suis républicain ». Le « Gaulois » écrit sous ie titre « Le Dû \ger », que par la renonciaicn provisoire du g and-duc Michel, l'autorité fait défaut cil Russie.. La situation est donc remplie de dangers. Comme j'anicrité suprême est abandonnée à un caprice et aux passions d'une foule anonyme, on doit craindre aue la nation russe <k#r m? ëï: m m ne soit livrée à l'anarchie et ne verse dans l'inconnu. Ce journal dit ensuite : Le premier acte du drame est terminé, le second commence. Quelles surprises nous réserve-t-ji ? Une prédiction est impossible. Hier nous étions en 1789, demain peut-être en 1793. On doit toujours craindre que le programme de la Douma ne soit dépassé et qu'elle ne soit pas assez puissante pour rester maîtresse du mouvement révolutionnaire qu'elie a provoqué. Pichon dit dans le « Petit Journal »: Ne nous étonnons pas si tout ne se passe pas si simplement et si tranquillement que le pensent des pe-rsonnes mal informées. Miljcukoff a déclaré avec raison : La plus grande partie des devoirs de la nation est encore à accomplir. Le ieitïeau Ganinef français Bâle, 21 mars. — Le « Press Telegraph » suisse annonce compléineniaircment au sujet de la transformation du cabinet françMs. A la surprise de beaucoup de gens, le nom de Brisnd manque dans la Hâte des ministres publiée. On avait espéré généralement que; M. Poincaré eût au moins confié ii l'ancien président des ministres le portefeuille des Affaires éirangères. On s'adonne à plusieurs hypothèses au sujet des motifs de la complète élimination de M. Briand. Ce qui est le plus vraisemblable, c'est que M. Briand ni les chefs de l'opposition qui sont en-îrés dans le nouveau cabinet,ne considéraient comme possible une coopération d'aucune sevrée. Le nouveau président du cabinet, M. Alexandre Ribot, âgé de 75 ans, a été plusieurs fois président des ministres et dans les derniers cabinets de MM. Viviani et Briand, minisire des Finances. M. Ribot a incontestablement une expérience politique et parlementaire extraordinaire. Comme il réunit en sa personne la confiance générale dû peuple, il paraît être le chef approprié d'un c-abinet d'entente, tel que le nouveau cabinet se présente. MM. Viviani, Lacaze, Thomas, Malvy et Clémente] gardçnt leurs portefeuilles antérieurs. Les hommes nouveaux sont choisis dans l'opposition parlementaire. Comme l'on s'y attendait, M. Painlevé, mathématicien et physicien, qui fut ministre de l'instruction publique dans le cabinet Briand, jusqu'à sa modification, le 13 décembre 1910, a pris le portefeuille de la Guerre. Sa nomination est un retour à la tiadicion ûe placer au minisT tère de la guerre, non seulement des techniciens, mais des parlementaires. Le ministre des colonies éîsiH'UHp-'i'è piésTrt rrt'- 4cat de la-Coi»; mission de l'armée de la Chambre. Lui et Painlevé étaient les chefs principaux de l'opposition de la Chambre. Par l'admission de M. Maginot au Conseil de la guerre, des concessicns étendues furent faites à l'opposition. Le nouveau ministre de 1 Agriculture David a été déjà plusieurs feis ministre de ce département. Il occupait ce poste également au début de la-guerre et était récemment président de' la Commission d'agriculture de ia Chambre. Comme il a été annoncé, le parlementaire M. Violette reprend le poste des Transports, démissionnaire M. Herrïct, l'ancien ministre des Finances. Ivl. Thierry, le por-tefeuille des Finances, par la rentrée de M. Léon Bourgeois au cabinet, le gouvernement s'assure ies conseils d'un homme d'Etat d'expérience gagnée au cours d'une largue activité politique. Les ministères du Travail, de 1 Instruction et de l'Agriculture, qui avaient été supprimés le 13 décembre 1918, sont rétablis à nouveau comme ministères indépendants .En résumé, Je cabinet peut être considéré comme un ministère de compromis, par la composition duquel M. Ribot veut assurer par l'entrée des chefs de l'opposition, la situation politique intérieure et notamment l'apaisement au Parlement.Les crédits militaires américains. Washington, 19 mars. (Reuter.) — Le Président \X iîson a autorisé le Département maritime à dépenser 115 milL'ons de dollars pour accélérer la construction de navires de guerre et pour acheter des navires auxiliaires. Les élèves de première classe de l'Académie navale seront promus officiers le 29 mars ; ceux de la deuxième classe, quelques semaines plus tard, On espère ainsi augmenter le corps d officiers de 374 officiers. Marcel Sembaî et la politique française. Berlin, 20 mars. — D'apiès une mfor.ee:' a du Havre, parvenue à La Haye, et transmise par ie « Berliner Lokai-Anzeiger », l'ancien ministre Sem-bat a déclaré au cours d'une interview avcc les socialistes belges : « Le Français ne hait l'Allemand qu'avec sa langue; l'Anglais, par centre, porte cette haine dans son cœur. Si l'Allemagne voulait traiter avec nous, sur des bases d'accord durable, au sujet de l'avenir de l'Alsace-Lorraine, nous ccncluricns la paix sans nous soucier de l'Angleterre. » Sembat a assuré que la chute de Briand. avait consolidé d'une manière irrévocable l'influence des socialistes dans ie nouveau cabinet et provoquera sans nul doute un courant anti-annexicHaniste. 11 considère comme nulle i'influence de l'ArgletCi c, de même que celle de Viviani. La guerre sous-marine. Christiania, 20 mars. — L'amirauté- anglaise annonce que le vapeur « Expédiant », de Siavanger, jaugeant 080 tonnes, a été coulé dans la mer du Nord. DEPECHES (Reproduites de l'édition précéueule.J ■ la PiveintM m Russie Les péripéties de l'abdication. Amsterdam, 20 mars. — Le. corres; ..idant du « Times » à St-Pétersbourg mande ce qui suit: « Je suis en mesure de vous donner un exposé-complet et fidèle des di\ erses phases de Fabrication du Tsar; mi m Nicolas II se trouvait en gère de Bologoji lorsqu'il reçut le conseil de ne pas poursuivre son voyage jusqu'à St-Pétersbourg. il paraît qu'il a c-tô assez sage pour suivre ce conseil et renoncer à sa visite à St-Pétersbourg. C'est pourquoi il se rendit à Pskow, pour y attendre son sort. îl dit aux per-. sonnes de sa suite: « Le mouvement révolutionnaire finira probablement en même temps que la monarchie. » Il était donc préparé au pire. Alexandre Gousehkofr et le député i-;nservateur Schulgin reçurent de Rodzianko, l'orare de se rendre au quartier général du général Rousski, où ils' arrivèrent le jeudi soir. Le malheureux souverain les reçut dans une petite chambre parcimonieusement eclairée. Il était parfaitement calmé et maître de lui. Il se tourna vers Otiischkoff et lui dit: « Dites-moi toute la vérité. » Celui-ci répondit; « Nous sommes venus pour annoncer k Votre Majesté que toutes les troupes sont en ncu^ pouvoir, il est superflu d'envoyer d'autres ugiir.ents, car ils Ucswi.^raient aussitôt arrive^ :i ia gare.- » , — « je ie sais » répondit le Tsar, « des ordres, ont été déjà donnes aux troupes, pour qu'eues retournent au front. » Après une pause ie Tsar demanda encore: « Que désirez-vous de moi ? » Goutschkoff réponoit: « Votre Majesté devrait renoncer au trône en iaveur du prince-héritier sous la régence du grand-duc Ati-ciiei Alexandrov/itch. Ainsi le veut le nouveau gouvernement, que nous avons constitué sous la présidence du prince L'.vow. n — « Je ne puis me séparer de mon tiis » répondit le l»ar, dune voix émue, « mais je veux bien ceder le trône à mon frère. » ruis il ajouta du même ton, que s'il s'agissait de traiter une affairer « Avez-vous une teuille de papier? » Et ja procia* mation lut libellée. Le comte Frederick (le même dont le frère" était ministre à la Cour et fut arrêté à St-Pétersbourg) "et l'aide-de-camp de service client présents iorsqu'avec une pariait, maîtrise de lui-même, ii eigua sa propre conaaHijwrioa. Avant ceia, le Tsar signa un orare nommant jb prince Lwow premier ministre et 1e grand-duc Nicolas commandant en chef. Ensuite ii resta ia tète ceurbée pendant quelques instants, reprit sa plume et signa sans trahir ia moindre éaicïicn, pour la dernière fois « Nicolas II, ernpcr; - ç te..tes i...-# Ki'ssies. ai 11- --v— . _. Toute ia scène n'avait dure qu- quv.I. niiru,* tes. Il avait appris avant son abdication y,a enfants étaient tous gravement malades de la ro., geôle, et que son fiîc chéri était en danger de me. t. Quelques fautes qu'il ait pu e mmettre et il est incontestable qu elles ont causé grand préjudice à son pays, sa souffrance en tant qu'homme privé doit émouvoir ie plus dur.Le bruit court qu'il a été auoriso à visiter sa femme et ses enfants.Le nouveau gouvernement témoigne à sa famille les plus grandes prévenances. Les Sarnanolï indésirables. Londres, 20 mars. — On mar.de de St-Petersbourg au « Times » ; Le gouvernement provisoire a éle forcé de faire des concessions devant - "ude des révolutionnaires. Lorsque le Tsar abdiqua, il nomma ie grand-duc Nico aïe-,iîch, eu qualité de- commandant en chef. Malgré la popularité de ce dernier, le gouvernement provisoire a jugé nécessaire d'annuler la nomination pour mettre fin à une propsgan de malveillante et proclamer par un décret que le commandement en chef ne peut se trouver entre ies mains d'un membre de la famille des Romane!*. Le grand-duc Michel également écarté. Berne, 20 mars. — L' « Information té. graphique suisse » annonce de Paris : D'après des té, grammes de St-Pétersbourg, le nouveau gou.ornement russe a prié le grande-duc Michel de renoncer à la régence. Les iévoltes de paysans en Enssie. Berlin, 20 mars. — Une inform-aou ce Stcckhofi^ à ia « Gazette de Voss » nous transmet es precriè. res nouvelles d'un commencement de troubles agraires. Dans les villages du gouvernement do Saja-toff, et notamment dans lés districts de Volak et da Syfran, des appels circulent d'après lesquels le Tsar serait prisonnier des grands seigneurs et des corn, merçants, qui sont en train de gagner de nouveaux millions sur Je théâtre de ia guerre en versant ie sa des enfanis de paysans, alors que ie Tsar veuia.., lc. devenir un fondateur de ia paix. Les soldats eux aussi souhaitent ie retour au travail pacifique, mais les officiers feraient cause commune avec ies ennemis du Tsar, c'est pourquoi eu tu vait ies anéantir. Des milliers de paysans affluent à Syran et ont gagné à leur c.atse les soldats du 179e régiment de réserve, qui ont fusillé leurs propres officiers. Au nord de Voronetsch, on signale également des troubles agraires, à caractère nettement socialiste. Certains mi-lieur qui en 1905 ont déjà détruit des biens et incendié des propriétés seigneuriales, ont » e.commen-cé leurs exploits. Toute une série de pi. pri auraient déjà a'o assassinés. Le gouverneur de Wo-roneisch qui s'était personnellement mis à la disposition du parti des cadets, a ordonné à la garnison, ajspa. tenant partiellement au régiment de fantassins de Mohiletf et au 16e régiment de uhlans, de marcher contre les paysans révoltés» mais-les soldats refusèrent d'obéir et fusillèrent les officiers qui avaient approuvé cet ordre, notamn nt ie ff. de chef de la 6e division. Tout danger n'est pas écarté, Amsterdam, 20 mars. — De Los 'res à 1' « Alge-meen Handelsb'ad » : Lloyd George a communiqué hier à la Chambre des Communes, qu une déptua-tion chargée de remettre une adresse de îéHcita-tions partirait jeudi pour St-Pétersbourg. Le premier ministre a déclaré en outre qu'on ne pouvait pas dé-, duire, des informations parvenues, eue torn danger Cita i t âù2é

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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