Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 22 Maart. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/zc7rn3192q/
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AL5UIN IN EL M IL IN 1 Bruxelles - Province - Etranger Les abonnements sont roçus exclusivement partons les BUREAUX DE POSTES. Les réçlomatiôns concernant les abonnements doivaet être adressées exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement, PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois : 1 mois : Pr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 Tiraga : 125,000 par jour Le Briatellois JOURNAL OUOÉï IJEM^ INDEPEND AJVT ANNONCES Faits divers et Echos la ligne fr. 6 C| h Nécrologie S 00 ' Annonces commerciales................. 2 09 Annonces financières 2 00 , PETITES ANNONCES : la grande ligne 2 OG | Rédacteur en chef : René ARMAND. Rédaction, Administration, Publicité, Vent# BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne- Tirage; 125,000 par jour Les causes et les coupables de la guerre actuelle XII LA RESPONSABILITE DE LA FRANCE. Des insinuations plus ou mo'jis obscures nous arrivent de Paris, où il semble qu'on s'apprête à mettre enfin au jour cles prou vies prétendues irréfutables établissant que La Franco aurait été impliquée dans celcte guerre à cause de l'Allemagne, et que les agissements de. cette dernière rendaient impossible le maintien de la neutralité de la France. Les discours prononcés à la Sorbonne aux fins de démontrer que l'Allemagne tenait à occuper Toul et Verdun comme garanties "de La neutralité française, ne sont que la phase initiale d'une campagne préméditée. L'on y sent l'action gouvernementale derrière Les orateurs, toute voilée que semble être cette intervention officielle. Il y a eu un mot d'ordre donné. Au début, on y allait carrément : on certifiait avec aplomb que l'Allemagne avait assailli la France. C'était comme un axiome, une sorte de dogme. Cette assertion ayant été prompte ment rétorquée et n'étant plus de sais-iîn, la Troisième République,toujours opportuniste,prit le masque de l'alliée fidèle : ce n'était plus sur cille, mais sur la Russie que tombaient les armées allemandes. Alors,quel parti prendre, pour une nation essentiellement chevaleresque, sinon d'arriver à la rescousse 1 Malheureusement, la Russie tsariste vint elle-même ruiner cette légende. Voilà que les traités do paix conclus à l'Est anéantissent cet ultime prétexte de la politique d'agression et de revanche de la France. Les meneurs responsables de celle-ci ont eu fc. vile trouvé le joint ; leurs diplomates S viennent d'adopter u,ne troisième métho-. de, dont les prétendues révélations de Pichon nous donnent un ;avant-goût. Impossible de préjuger ce que nous réservera la publication intégrale, si elle a lieu, des actes relatant l'histoire des préliminaires de la guerre et le résultait des manigances do Petrograd. En tout cas, l'Allemagne peut envisa-ger toutes les révélations avec d'autant ^t)lus de câline, qu'elle-même est en possession de quantité de documents non pubKésItencore jusqu'ici, et qui tran-<3 lie ut dtliiiiûvtiiit'jc i;> qul-stioa de re'-ronsabilité non seulement en ce qui concerne la déclaration de guerre, mais aussi au sujet du cours de celle-ci. Ces documents sont tellement décisifs et si écrasants d'évidence, que tout l'univers K:ra convaincu, en dépit de tous les artifices de polémique des esprits les jjlus refcQrs. Ces documents montrent précisément quel fut le rôle de la France : c'est celui aujourd'hui indiscutablement e!t nettement prouvé de l'instigatrice do la Russie. D'ailleurs, les extraits suivants de -, rapports d'ambassade belges, dhtés d'une période qui précéda la guerre /de quelque temps à peine, sont intéressants à consulter. Ainsi, le '4 avril 1014, l'ambassadeur belge à Berlin, entre autres affirmations, émettait celle que voici : <> Le «Temps s, de Palis, a donc raison do signaler à ses lecteurs l'invraisemblance de la nouvelle du «Novoia Vrémia» e'o ce qui paraît plus certain que ce projet d'alliance fantaisiste, c'est l'évolution qui s'est tpérée depuis quelque temps dans l'esprit de l'armée russe. La mission militaire japonaise qui, après a\ oir passé quelque temps en Russie, vient d'arriver en Allemagne, a été frappé des sentiments hostiles à l'Allemagne dont sont animés aujourd'hui les officiers dusses. Dans les mess des régiments, les officiers japonais ont entendu parler ouvertement d'une guerre prochaine contre l'Autriche-Hongrie et l'Allemagne. On y disait que l'armée était prêta à cintrer en campagne et que le moment était propice aussi bien pour les Russes que pour leurs alliés, les Français.Cette animosité des officiers russes îon'cre leurs voisine germaniques, avec lesquels ils vivent en paix depuis cent cinquante ans, et ces explosions de sentiments belliqueux ont donné aux Japonais l'impression que leurs hôtes, maintenant qu'ils se'sentent forts et prêta à la lutte, laissent entrevoir le&ï véritable état d'âme et qu'on y lit la haine de l'Allemagne. ■ Certes, le Gouvernement du Tsar a toujours montré un grand souci (Je ménagea- l'Empire allemand et de vivre en bons termes ayeo lui, et il ne se laisse pas dicter sa politique par l'élément militaire ou nationaliste ; mais il convient de se rappeler des origines, bien connues ^aujourd'hui, de la guerre avec le Japon. P'est la- coterie du Grand-Duc Vladimir et des financiers intéressés dans les entreprises en Corée qui an réussi à entraîner lo Tsar, malgré lui, dans cette aventure. L'hostilité 'qui se manifeste en Russie contre l'Allemagne pourrait donc devenir dangereuse pour Le maintien do la paix, si elle trouvait un interprète 'influent dans l'entourage du Tsar. i * La France ç't la Russie iouent vérita blement, en ce moment, un jeu bien dangereux. Elles s'excitent mutuellement dans la voie des armements à outrance et se livrent — la Russie- surtout — à un bluff qui pourrait avoir les plus funestes conséquences. Il n'est pas contestable que les préparatifs militaires die l'Empire moscovite sont énormes ; son armée sera colossale ; mais elle dépasse toutes Les limites de la réalilté en proclamant qu'elle est aujourd'hui prête à affronter un» grande guerre. 11 lui faudrait a/u moins deux mois pour mobiliser ses troupes ; son matériel commence à être bon ; mais ses moyens de communication sont absolument insuffisants et elle aurait besoin de plusieurs années pour suppléer à cette pénurie do voies ferrées. 11 ne lui sera pas seulement difficile de concentrer se3 armées, mais on se demande comment on Les nourrira. Quoi qu'il en soit, l'effort russe cause à Berlin un profond malaise, et on y presse de plus en plus l'achèvement des travaux entrepris sur la Vistule. D'ici à un an et demi ou deux ans, l'Allemagne sera arrivée à un maximum de forces de terre et de mer prévu. Sa puissance militaire sera aussi -formidable, et on se demande comment on empêchera d'en faire usage. M. Poincaré a fait un voyage à Petcrs-bourg lorsqu'il était présidant du Conseil; nul ni» doute des efforts qu'il a faits pour poussetr la Russie dans la vols des armements à outrance; il envoya M. Deilcassé dans un but identique ; il va retourner lui-même dans quelques semaines. Toutes ccs manifestations sont naturellement suivies de près à/Berlin, et on a lu, là comme ailleurs, l'article suggestif imprimé, il y a que'qucs jours à peine, dans la «Gazette de Ja< Bourse», pour rappeler au gouvernement de .la République- les devoirs militaires qu'il a assumés et la nécessité du maintien de la loi de trois ans. Personne ne doute de l'esprit encore pacifique de l'Empereur Guillaum&;mais combien de temps pourra-t-on compter sur cette disposition d'esprit en présence des procédés menaçants de la France et de la Russie, et des conséquences qu'ils ont sur les esprits chauvins de l'Empire 1 On s'accorde à reconnaître- que l'armée française a fait ces derniers temps iloà^rvgrèô très «.ppréèiaWtri';'la" discipline y a beaucoup gagné et ses chefs sont généralement très bons. Elle se rend parfaitement compte qu'à raison des difficultés de la mobilisation russe, c'est elle qui aura à supporter seule, durant deux mois, le premier -choc de l'armée allemande. Ello concentre clans ce but la plus notable partie de ses troupes actives dans les régions de l'Est et compte y accumuler d'immenses forces de- réserve, dégarnissant notablement le reste des régions du pays. On peut admettre qu'elle comptera plus do soldats que son adversaire sur les points probables de la rencontre ; mais comment pair vie ndra-t-elle à mouvoir ces énormes quantités de troupes et à les nourrir \ Ces questions sont aujourd'hui à l'étude et donnent lieu à de nombreux conciliabules des autorités militaires. » Mais La cause est entendue et depui; longtemps. 11 faut être sourd ou aveugle et être surtout ignorant des faits, comme le sont en général nos patriotards intéressés, pour oser encore nier toutes ces vérités historiques que nous avons oenl fois mises en lumière dans maints articles publiés par nouis dans le « Bruxellois » et aussi dans d'autres quotidiens belges et étrangers — longtemps avant la guerre — articles que Le «Bruxellois; n'a eu que la peine de reproduire sans commeiitaires. La France voulait la revanche. Se: milliards n'avaient'été prêtés à la Russie que pour celle-ci a,fin de lui permettre d'aider la France qui, laissée seule, £© savait battue d'avance. Les patriotards et chauvins criminels de France avaient à dessein chauffé i blanc le peuple français abusé et aussi ignora,rat que le nôtre de sa propre his toi-re. Il fallait enfin au régime- oligarchique pourri de la Troisième Républi que opportuniste et maçonnique de Fran ce un nouveau lustre de gloire militaire que lui vaudrait la reconquête de l'Ai saoe-Lorraine, afin d'éviter la faillit* et la révolution sociale. Cette guerre. « sa, guerre », devait donc sauver el prolonger ce régime comme celle de 167( de.vait, disait l'impératrice Eugénie,s-au-ver la dynastie impériale, i Or, cette guerre tuera la république en France, du moins dans sia forme actuelle. Mare de Saliu. • LA GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 21 mars. — Officiel du soir Dans les Flandres belge el française, ai nord de Reims, en Champagne, devant Ver dun et en Lorraine, les combats d'arlilleri, s£ statu. accentués. Entra Cambrai et La Fè 4 re, nous avons {énêtré dans une partie des ■positions anglaise.. BERLIN, II. r irs. — Officiel ; Le 21 nier fi d" '•otaiâ- heure,nos torp illeurs de combat en I '. "ré' ont -pris sous un feu continu la joriefisse de Dunkerque ainsi que les installa: ans Utilitaires de Bray-Dunes et La P. . ne. L.cs résultats furent bons -partout Le s camp étendu de baraquements.prè< t c La Panne,Qui reçut S00 décharges, deux -axis incendies se déclarèrent,. Les i -•» le la côte répondirent violemment i'ki.l;w résultat à notre feu. Au cours de la ¥tMSj*ite, un combat d'artillerie s'engagea av. quelques destroyers ennemis, gui . ">'.t néanmoins après avoir été alif"a<, ..li'sieurs fois. Les forces de. combat'i?:-!. en trfh part à l'attaque sont rentrées s.m< ni' pertes. Deux de nos petit., 1 t arant-postes ne sont pas rentrés, aujourd'hui d'une excuésion à l'ouest d'Ùsts-ul'c -t doivebt être considérés comme manque.*,'... BERLlh >i î, — Officiel : Théâtre de 'Ja t;'.serre à i'Ouest. Groupe d'acr.Lé- ; a ïoltl-maréelial général priiico hérite'' !!îs iprccht de Bavière i Entre Dt ..mule el La Bassée l'activité de reconnaisse,c„ également restée vive hier. Le teu.ps s fita-'t c clair ci le combat d'artillerie augme,,ta d'intensité vers le soir. Sur le reste u iront, l'activité combut-tive ne s'est ravit ,e çna passagèrement. («roupe d'année tiu [irsuee impérial . laud Sur la rive \nié), i Vtùnal* de l'Oise, au nord de Rehns et en ( '■ pagne le feu d'ariille-rie a frcquemvw:' augmenté d'intensité. Groupe d'aîv.sco voa Galhviiz : Devant Vcidi.it, le combat d'artillerie a acquis une grande violence vers le soir; des compagnies bai a; /ses ont culbuté au cours d'une attaque par ..drprise ait sud-ouest d'Ornes les premières lignes ennemies. Elles s'avancèrent jusqu'ti'f ravui de Brûlé et firent prisonniers vit éftl-vj&jo? de bataillon et plus d2>,0 Frarçaii-dont 20 Officiers. 4 l'ouest d'Aprentoni la landwehr rhénane et basse-saxor<:e a pénétré dans les trou-chef S françaises e' ramené 78 prisonniers. Groupe (!';u ,, e du gémirai feld-maréehal duc ,'Uhc-i't (le Wurtemberg : Sur la rive oiieiital; de la Moselle et près de Nomenyj nousjerejnj'yexè£x:t° des entreprises, couronnée ,« eès.Le feu de destruc-tioit'de l'arttllimLjjJiuçaiss dans la forêt de Parroy coutii<y^Ma,\ ' La balailTe '^UmlCeiie s'est? déchaînée ce matin dans violence dans de vas tes secteurs af^m^tiide l'Ouest. L'artilletie austro-liongre^jjâ tfgrlje :pe au combat contre les Ang/a^Êfr,:' 's Français. ~~*"?!:(<•! ^nseri : Les troupiS^Ê^ênéral d'infanterie Kosck ont pris enxQaKiiuc la ville et le port commercial de^^ton. ius-m a l'iu c. BERLIN, sKnarsSr- Officiel : Dans la zone\dc barrage de la Méditerranée j ont été cowt i\-î vapeurs chargés, tous protégés et en grande partie arrnéSj de même que C voiliers d'un tonnage giooai a environ 28,000 tonnes. AUTRICHIEN VIENNE, 21 mars. — Officiel ; Sur le théâtre de la guerre à l'ouest, l'artillerie austro-heng: aise a pris part au combat contre les Français et les Anglais. En Venétie l'activité combattive gest souvent considérablement ravivée. BULGARE SOl'fA, 2,9 mars .' iront ae Macédoine : A l'Est du lac de Prespa, notre artillerie a bombardé avec succès plusieurs groupes d'infanterie dan6 l'hinterland ennemi. A la Cervena Stcna, dans la plaine à l'ouest de Bitolia et dans la boucle de la Cerna, près de Mahowo, il y eut plusieurs attaques ennemies, auxquelles répondit notre artillerie. Au sud dit, village de Huma, l'artill^ie ennemie a été de temps à autre plus animée. Des aviateurs ennemis ont jeté des bombes sur nos hôpitaux à l'est du Vardar, bien que ceux-ci fussent animent reconnaissables. iront de la Uoioroiuiselia s Armistice. TURC CONSTANT IN OPLEj 20 mars. — Officie' „• Sur le front en Palestine, canonnade modérée dans divers secteurs ci plus faible encore sur presque tout le reste du front. Deux détachement:; ennemis qui tentaient de prendre l'offensive près de Risano ont été repousses "os avant-postes et le feu de notre artillerie.'. Plusieurs aviateurs ennemis ont bombardé Kate/ang. Nos canons spéciaux en ont forcé deux à atterrir. Deux pilotes et un observateur ont lié fans prisonniers après avoir mis le feu à lexjrs appareils. , Sur les autres fronts,pas de ckangetr.'-ni. FRANÇAIS PARIS, 20 mars. —Officiels S h., p. m.: Assc$ g'ande activité de l'artillerie ennemie en Champagne, sur la rive droite de la Meuse et en 1Yoevre. Après de vifs bombardementsj l'ennemi a engagé sur plusieurs points du front des actions d'infanterie qui n'ont pas obtenu de résultat. Au nord-est de Reims, un coup de main ennemi a été aisément arrêté. Dans le secteur de Souain, l'ennemi a par trois fois tenté d'aborder nos lignes et a dû se replier sous la v-iolence de nos feux après avoir subi des pertes sérieuses. En L.orraine une forte attaque ennemie sur nos positions au sud d'Arracourt a donné lieu à un violent combat corps à corps. Nos troupes ont partout gardé de l'avantage et repoussé l'ennemi en lui faisant des ■prisonniers. D'un autre côté nous avons effectué des incursions dans les lignes ennemies à l'est de la Suipp*. Rien à signalet sur le reste du front. PARIS, 20 mars. — Officiel, 11 h., p. m.: Activité intermittente de l'artillerie entrt [ .VJeita st-Âièxè. aimi au'en Ckain.taiinz. as sei violente sur la rive droite de la Meuse et en- forêt de Parroy. En Wotvre, dans la région du bois Brûlé, l'ennemi a lancé aujourd'hui une forte attaque sur nos positions. Après un vif combat nos troupes ont rejeté les fractions ennemies qui avaient réussi à prendre pied dans quelques-uns de nos éléments avancés. D'après des renseignements complémentaires, l'attaque ennemie dé'clanchée ce matin dans la région de Souain a été incnee par deux bataillons de 'troupes d'assaut qui ont subi de lourdes per-tes et essuyé un échec complet. Rien à signaler sur le reste du front. ITALIEN ROME, 20 mars. — Officiel ; A l'ouest de Garde, feu de diversion réciproque à certains moments. E ni, e Garir et le Mont.elto, violente canonnade intermittente. Le long de la Piave, fusillades pardessus la rivière entre détachements de reconnaissance, Opérations de nos patrouilles et feu roulant efficace de nos batteries contre les positions ennemies établies près de Grisolera. Près de Glia.no et du col de Limano (bassin d'Allano), nos aviateurs ont, incendié deux ballons captifs ennemis. Deux avions ennemis sont tombés près de San Diacono-doglia et sur le haut plateau d'Asiago. ANGLAIS LONDRES, 20 mars. — Officiel : Des coups de main tentés par l ettnnni la nuit derrière vers Fauquissart ont été repoussés par les troupes portugaises. A:tcun événement important à signaler, en dehors de quelque activité dans le secteur de Fas-schendaele.' * LONDRES, 21 ma:)s. — OJficiel de l'Amirauté ; Durant la a<emaine écoulée 11 navires de plus et 6 de moins de 1,600 tonnes ont été coulés. Deux navires de pécha ont également été anéantis. Dernières Dépêches La saisie des navires hollandais. La Haye, 21 mafrs. — On annonce comme certain,au Korrespondonz-bureau, que le ministère des affaires étrangères n'avait encore reçu, aujourd'hui à une heure, aucuns communication en oe qui concerne la question navale. Amsjerdam, 21 mars. — (Wolff). — Dans les miLeux parlementaires de La Haye, on est d'accord «'H se basant sur le discours de Loudon dé ce jour, que les navires hollandais se trouvant en Hollande resteront à l'abri \de l'ultimatum ùi l'ï'ntentiï C® qui Je -'nieiig-e xo trouvant à l'étranger qui^est atteint par les exigences des Alliés. ^ Les négociations hoiiaiideWjlleniandes. La Haye, 21 mars. —■ M. Loudon, ministre des affairas étrangères, h déclaré a la Chajnbre qu'il serait propédé aujourd'hui ou demain à la nomination dos négociateurs pouir la nouvelle convention économique. La, Haye, 21 mars. — L'o correspondant berlinois do la «Nieuwe ReUerde msehe Courant» dit avoir appris à Berlin, de source autorisée, que l'Allemagne n'avait aucune intention hostile à l'égard do la Hollande, mais était contrainte de prendre les mesures nécessaires aux fins d'empêcher une augmentation du chiffre de tonnage hollandais mis à Lai disposition de l'Entente. Méconteuteîueut français à l'égard de la Hollande. Berne, 21 mars. — En contradiction avec l'information Havas, les journaux français expriment un vif mécontentement au sujet des négociations du conseil des ministres hollandais. « A vrai dire, La Hollande accepte les exigences de l'Entente, mais tout en posant des conditions dont une partie est totalement inadmissible, telle la réserve au sujet de l'armement des vapeuré hollandais ainsi que du transport de troupes et de matériel de guerre. » Le « Petit Parisien » estime que si l'or n'armait pas ces navires, ils scraienl trop aisément coulés. « En somme, l'En-tenLe n'a pas pour but de les employei au transport de troupes; la liste des marchandises de contrebande de guerr< serait p»r trop extensible pour qu'or pût contracter des engagements fermes Il est manifeste que 1 Hollande chercin à se prémunir contre une protestatioi allemande; si elle persiste dans cet ordts d'idées, les Alliés devront bien confisquer ses navires. » Les autres journaux émettent des opi nions analogues. Le « Temps" » estimi que la Hollande serait inattaquable si el le déclarait à l'Allemagne ne pouvoir être tenue responsable pour l'utilisation, pai les Alliés, de tonnago hollandais. L< « Matin » attaque vivement l'attitude di gouvernement hollandais, qu'il qualiin de nullement satisfaisante; la Hollande dit-il, veut imposer à l'Entente de® con ditiens qui auraient pour effet do pro curer à l'Allemagne un avantage injus tiiié. Aussi, bon gré mal gré, il faudra que les Alliés puissent utiliser la f lo {.t-hollandaise. » L'Irlande à la Teille de graves évéaemcats. Berne, 21 mars. — Les journaux an glais annoncent que M. John Dillon . prononcé, à l'occasion d'une solennit organisée à Enniskillem, à l'occasion cl* sa reprisé des fonctions ds président d parti nationaliste irlandais^ un disoour dans lequel il démontre que d'après la déclaration de Wilson, aucune ligue des peuples ne saurait être durable aussi longtemps que l'injustice domine le monde. C'est pourquoi il est nécessaire de libérer toutes les nations opprimées cla l'Europe. Les hommes d'Etat anglais ne peuvent parler d'une ligue des peuples et ne peuvent affirmer que la guerre actuelle est faite en vue de la défense des petites nations, si elle ne met de l'ordre dans ses propres affaires et ne rend la liberté au pays qui depuis sept siècles soupire sous le jpug anglais. Lors de la réunion suivante, Dillon fit un chaleu. reux panégyrique de Redmond, le défunt chef du parti, et montra comment celui-ci avait été victime de calomnies et de malentendus au cours de ses efforts en vue de réunir les Irlandais et les Anglais. Si les ministres anglais avaient été de» gens d'honneur et l'avaient secondé, l'Ir-x iaœde n'eût iras été aujotmrd'hui une source d'inquiétudes pour eux, mais une force et un appui. Mais les ministres anglais ont agi déloyalement et brisé leur parole; ils ont trahi le loyal Redmond et à présent ils cueillent les fruits amers de leur trahison. Quant à la convention irlandaise, Dillon dit, que jamais per. sonne ici n'a affirmé qu'elle était un« corporation élue pour exercer le droit d'autonomie, mais un essai pour résou-dre la question de l'Ulster par voie de compromis. A présent, toutefois, il es( temps que cette délibération finisse. Les résultats de la Convention seront connus d'ici quelques jours. Si malheureusement il résultait qu'un accord est impossible, la faute en incomberait à une partie des membres de la Convention, et la question irlandaise revêtirait d'ici une couple de semaines, un caractère plus menaçant-que jamais. L'Irlande se fouve à La-veille d'une des luttes les plus grosses de conséquences de sa tragique histoire. La grande et bruyante ligue des Jeunes Irlandais presse le pays d'abandonner sel idees de home rule et d'exiger la proclamation de la république irlandaise. Elle s'adresse à une partie considérable de la jeune génération, mais c'est en vain qu'on parle de la possibilité d'une république irlandaise. Les chefs Sînn-Fein n« sont d'ailleurs pas unis entre eux, et ils ne poursuivent pas un programme logi* - que. C'est pourquoi il fait appel aux Sinn-Fein et les prie de s'unir aux éléments plus modérés du pays et d'exiger, unis avec ceux-ci., ce qui est à pré. sent à portée de la main.Il met en garde les jeunes éléments incendiaires et écer-velés, contre une nouvelle révolte, car ils ne seraient que les éléments inconscients d'un complot profondément ourdi, qui n'a d'autre but que de Ici attirer sur un chemin sans issue, afin d'enlever au pays 1e prix qui peut être atteint- Il adjure le peuple de s'appuyer sur le parti nationaliste qui a déjà tant fait pour l'Irlande. La délégation russe de la paix à Berlin. Berlin, 21 mars. — Du «Lokal-Anzeiger» : La délégation de paix du Conseil russe des commissaires du peuple est arrivée hier soir à Berlin. Elle se compose des commissaires du peuple Bonkampf, Haus-mann et Petroff et du capitaine d'état-major Karl Ohe et remettra le traité de paix ratifié de la remise duquel elle est chargée, aussitôt que le traité sera ratifié du côté allemand. Berlin, 21 mars. — De la c Gazette da l'Allemagne du Nord » : Sur ordre du commissaire du peuple pour les affaires euan-gères, M. Petroff, président du Comité pour les affaires étrangères au Soviet, a remis une déclàiation écrite officielle, mentionnant que le traité de paix de Brest-en-Li-thuanie, a été ratifié à Moscou, par la réunion extraordinaire pan-russe des Conseils des ouvriers, soldats, paysans et cosaques. Exil des princes de la dynastie Romanoff Amsterdam, 20 mars. — Le correspondant de Petrograd du «Daily Express» annonce que les soldats démobilisés se seraient rendus coupables d'une véritable boucherie à Gloskow ( 1), où 500 personnes de la haute société auraient trouvé la mort. La même source annonce que douze membres do la dynastie Roma-n-off., entre autres le grand-duc Nicolas Mi-chaelowitch, auraient été oondamnés à l'earil dans des régions éloignées de la Russie. La plupart do ces princes fieraient absolument dénués die ressources. Agréation du traité do paix avec la Russie par le couse il fédéral. Berlin, 21 mars.— La Commission principale du Reichstag a agréé aujourd'hui après une assez longue discussion, le trai-" té de paix avec la Russie, ainsi que le traité économique du protocole annexe et accepta une mention commune au sujet-du traité annexe germano-russe. Voie navigable d'Autriche-Hongrie en 0Ukraine. Vienne, 21 mars. — De la «Neue Freie Presse» : Les rapports reçus annoncent que Le Bas Danube serait, depuis hier, débarrassé des mines jusqu'à Sulina, La, flottille» danubienne ayant enlevé celles-ci. IL s'ensuit le rétablisaement de la navigation vers l'Oukraime, grâce à l'ac-tiyité d© la flottille austro-hongroise, laquelle n'a pa.s chômé depuis le début do k$, guerre ; dauis ces conditions, le fleuvw 5^e année. - 18° 1249 - Ed. A DIX CENTIMES fefenrâg'gdi 22 ait Samedi 23 ffiaci 1988.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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