Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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06 oktober 1916
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s.n. 1916, 06 Oktober. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 18 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/r785h7d00p/
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Le Bruxellois ABONNEMENT POSTAL, ÉD. A Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fn 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abpnnements TRTMES FRfELS; ceux-ci prennent cours les î Jaxv. 1 Avril 1 Jiillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr. 3.00-.Mk 2.40 Frl.50-Mk-1.20 TIRAGE :90.000 PAR JOUR ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 2,00 Annonces commerciales . 1.50 » financières . . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne Q. 'û La grande ligne 0.75 TIRAGE: 90.000 PAR JOUR il i— ——r j Rédacteur en Chef : « AhaIS^Ijim ES Rédaction, Administration, Publicité, Vente : Mn i'o «i o saxvM ® JQllrMl QUOIIhIBIh InsiSpeniiaBlI ® BRUXELLES, 45, rue henri maus PAK 0UUK ~— CHRONIQUE SCIENTIFIQUE Le Soleiî est plus loin qu'on ne le croyait Je surprendrai quelques-uns de mes lecteurs en leur disant que la déterminait-ion de la distance du soleil à la terre constitue le problème capital de toute l'astronomie moderne. C'est qu'en effet cette distance sert d'unité de mesure pour explorer le monde immense des étoiles et. la plus petite erreur a un .énorme retentissement sur tou^nos calculs. Au fond, le problème paraît très simple et, cependant, ce n'est guère qu'au dix-septième siècle qu'il pue être abordé sérieusement. I>eux astronomes évoluant sur leSs terrasses de l'Observatoire de Paris sont à même de déterminer très rapidement- leur distance à la tour Eiffel par exemple : c'est un simple problème de trigonométrie. On connaît, en effet, tous les éléments d'un triangle si l'on vous donne une base et deux angles. Ce principe, pour être appliqué à l'astronomie, n'en demeure pas moins exact. Imaginons donc deux astronomes, placés aux extrémités d'un rayon terrestre à L* surface du globe. Ils peuvent à un moment convenu viser le centre du soleil et déterminer l'angle que forme cette direction avec le rayon qui leur sert de base ; si l'expérience est faite dans de bonnes conditions, il leur sera possible de calculer la valeur de l'angle au sommet du triangle. Cette détermination constitue tout le problème. Pratiquement, on &e trouve en face de difficultés insurmontables : cela tient à ce que notre base d'opérations est vraiment trop petite. Lorsqu'un géomètre sut la terre veut déterminer un triangle, il s'estime bien peu favorisé ei sa base n'est que le dixième de la hauteur; or, l'astronome se trouve dans une position autrement critique et difficile, car le rayon de la terre qui lui &erc précisément de base est de 11 à 12 mille fois plus petit que la distance totale à mesurer, de sorte que l'angle au sommet ne se chiffre même pas par des minutes, mais par quelques secondes d'arc, et la moindre erreur, ne fût-ce que d'un dixième de seconde, donne des écarts de plusieurs millions de kilomètres! Or, un dixième de seconde équivaut à l'épaisseur d'un cheveu vu à 240 mètres! Il importerait donc d'avoir même le centième de seconde, mais la méthode directe ne pourra jamais fournir un aussi beau résultat. Les astronomes ont donc dû aborder le problème indirectement pour tourner la difficulté. Kepler avait démontré qu'il suffisait de connaitre la distance de la terre à une seule planète pour avoir en même temps celle dr. soleil a tous les corps du système solaire. On se mit aussitôt au travail pour déterminer la distance de la Terre à Vénus et à Mars, les plus voisines des planètes; Mars, aux apparitions favorables, passe en effet très près de la Terre; 14 millions de lieues seulement nous en séparent, et les mesures indirectes donnèrent en 1884 près de 150 millions km. pour la distance du Soleil à la Terre, avec une erreur probable de plusieurs millions de kilomètres. En 1897, de nouvelles mesures n'avancèrent pas la question, si bien, que les astronomes discutaient encore sxir des valeurs très éloignées les unes des autres. C'est alors qu'une découverte inattendue vint jeter de nouveaux éléments dans les données du problème. Le 19 avril 1898, M. Witt, de l'Observatoire de Berlin, découvrait par la photographie une toute petite planète à laquelle ou donna le nom d'Eros; et, chose inattendue, le nouveau corps, au lieu de tourner comme ses compagnons — on en connaît aujourd'hui 650 analogues — au delà de Mars, se trouvait a décrire son orbite entre Mars et la Terre, si bien qu'à certaines époques il s'approche de nous plus près qu'aucune autre planète. Dès la découverte de M. Witt, on eut l'idée d'employer la nouvelle planète à la mesure de la distance du Soleil, et c'est M. Lœ-v/y, le regretté directeur de l'Observatoire de Paris, qui prit l'initiative d'une campagne internationale dans ce but. Dix-huit observatoires se déclarèrent prêts à commencer les mesures et, pour 1» première fois, on résolut d'employer la photographie pour fixer, d'une façon précise, la position d'Eres et des étoiles de repère. Ce travail prodigieux demanda- trois années pour être amené à bonne fin: En 1904, an pouvait déjà prévoir la nature des résultats,mais il a fallu attendre jusqu'à ce jour pour pouvoir fournir des données précises. Actuellement, les réductions des clichés sont à peu près terminées; elles portent sur un ensemble de près de 2,000 observations à la lunette et près de 11,000 observations photographiques ! La conférence internationale de 1900, pour faciliter les calculs et diviser le travail, avait décidé de publier toutes ces observations dans deg circulaires envoyées à tous les observatoires prenant part à la campagne. Pour donner une idée du labeur immense entrepris à cette occasion, il nous suffira de dire qu® i'ssrffe de ces dernières circulaires, La*-onzième, ne contenait pas moins de 400 pages in-quarto. On avait mis en doute la possibilité de former un tout homogène, en réunissant les matériaux relatifs aux différentes pesitienp de la planète Eros efc de faire paraître, dans un délai admissible, toute cette quantité énorme de documents accumulés par un si grand ■nombre'de collaborateurs. L'histoire dP la .«maaawjgaw science dans le passé semblait bien, en effet, autoriser des inquiétudes à ce sujet, mais les résultats n'ont fait que mettre encore une fois en lumière l'esprit de solidarité qui, depuis plus d'un siècle, anime leg astronomes de tous les pays. Nous sommes donc heureux de publier aujourd'hui ces premiers résultats; ils ne sauraient être absolument définitifs, mais tels quels, ils semblent déjà intéressants. La distance, du soleil est désormais fixée à 149,471,000 kilomètres, alors qu'on admettait depuis longtemps un chiffre voisin de 148,500,000 kilomètres. Nous avons dit que ce chiffre de 149 millions 471,000 kilomètres n'est pas tout à fait définitif ; nous devons une explication à ce sujet. Les nouvelles méthodes- nous permettent de fixer l&e limites entre lesquelles doit osciller le chiffre exact. L'incertitude actuelle ne dépasse pas 90,000 kilomètres. D'aucuns trouveront que les calculs astronomiques sont loin d'avoir la précision rigoureuse que comporte une science mathématique. A ceux-là, nous répondrons que les astronomes, en mesurant la distance du soleil à la terre, obtiennent un résultat plus précis que nous pourrions nous flatter de l'obtenir en mesurant, à l'aide de notre mètre, La largeur de notre chambre. Songez, en effet, que 90,000 kilomèt.res,sur 149,471,000 kilomètres, c'est exactement la proportion de 1 à 1,660. Pourrions-nous, eu mesurant la largeur de notre fenêtre, supposée égale à 1 mètre 66 environ, prétendre ob- ' tenir cette dimension à un millième près? Quel est le géomètre qui, avec une chaîne d'arpenteur, mesure une base de 1,660 mètres à un mètre près ? Et cependant c'est l'exactitude avec laquelle nous pouvons apprécier la distance du soleil. L'incertitude sera encore diminuée de moitié lorsque nous aurons le résultat final des observations d'Eros faites pendant la campagne 1900-01. Déjà les astronomes se préparent à une autre campagne plus importante, lors de la prochaine apparition favorable de la planète. La distance du soleil sera connue à 1,000 lieues près. Ce sera un merveilleux résultat digne en tout' point des efforts tentés dans cette gigantesque entreprise. Abbé Th. M or eux. LA GUERRE Mis Officiels AitrlUiiirtikN Ha B EB LIN, 4 octobre, midi ; Théâtre île la guerre a l'Ouest. Armée du l'rinee liérilier ltupprecîit de Bavière. A u front de bataille au nord de la Somme, lutte d'artillerie qui a augmenté au cours de la journée constamment en violence, et qrn a eu sa pHus grande intensité pendant l'après-midi dans le secteur Morval-Bouchavesnes. De vigoureuses attaques françaises prononcées contre nos positions à la route SaïUy-Ran. court, au bois de St-Fierre-Yaast et aux parties du bois qui s'en détachent au sud-ouest, ont été repoussées en partie en corps à corps. Un officier, 128 soldats et 2 mitrailleuses sont tombés en notre -pouvoir. Des poussées en avant anglaises à Tiiiepval et à la ferme Mou-quel ont été facilement refoulées. iiieàire de la guerre a l'Est. Front du lehimareehai général prince Léo-polii de Bavière : Après Vécroulement sanglant de leurs attaques devant les positions de l'armée du colonel général von Tcrsziyansky, à l'ouest de Linh, du 2 octobre, les Busses se sont vu hier infliger une nouvelle sérieuse défaite. Avec la sûreté et le calme du vainqueur, les troupes du lieutenant général Schmidt von Kno-helsdorff et du général von de-r Marwi'.z, ont accueilli l'adversaire assaillant à plusieurs reprises. Pas un pied de terrain n'a été perdu. Les Russes tombés se comptent de nouveau par milliers. Le premier lieutenant von Cosscll, qui a été débarqué d'un avion, piloté par le sergent-ma/ir \V indisch au sud-ouest de Rowno et rembarqué 24- heures plus tard, a coupé en plusieurs endroits en la faisant sauter, la voie ferrée Eoivno-BraÛy. Front du général de cavalerie archiduc Charles : Bien de noiueau-. Théâtre de la guerre en Transylvanie : Dans la vallte de Goergeny, les Roumains ont vainement attaqué à plusieurs reprises. A l'ouest de Barajd, nous avons obtenu des avantages. Nous nous trouvons devant Fogaras. A l'ouest de Gainçni (l'issue méridionale du défilé de la Tour-Rouge j, comme suite à la bataille de Hemiannstadt, des combats eurent lieu avec des dispersés roumains. Plus de 100 sold/xts furent fait prisonniers. Des poussées en avant ennemies dans les montagnes de iJlœtzinger (tlatzeg) n'ont pas obtenu de succès. A l'ouest de la hauteur Oborowlcof nos alliés ont gagné du terrain. Théâtre de la guerre des Balkans. Armée du îeklmaréchal général von Mackensfin Des forces roumaines qui avaient franchi le Danube à Rajahov:o, au sud de Bucarest, se sont soustraites par une fuite rapide aux contre-attaques encerclantes des troupes allemandes et bulgares. Front macédonien : Entre le lac de Prespa et la Midze Planina (au nord de Eaimaktschalan), de nouvelles positions ont été occupées selon un ordre reçu. On combat'sur la Mitlzi Plànma. Au nord-est du lac de Tahimo, l'ennemi se maintient encore sur la rive gauche de\)la Stf.ujna à Ka-radschakoej. 'i Evénements at 'iens. BERLIN, 3 octobre : 1 Dans l'après-midi du \\- fciobre des hydroavions de la station d'hyCo~"planes de Zeebrug-ge ont poursuivi une esca&ille d'hydro-avions ennemis. Au cours des combats qui se sont développés, un avion cnnev.i a été abattu. Nos avions sont tous rentrés indemnes. AUTRICHIENS VIENNE, Jj. octobre : Théâtre de la guerre à l'Est. Front roumain : Sur les hauteurs de Petroseny plusieurs attaques roumaines ont de nouveau échoué.L'en, nemt a laissé 00 prisonniers entre nos mains. Au sud de ^ ayy-S-eben (Llermannstadt), un bataillon roumain qui errait encore derrière le front allemand a c'té balayé. A l'est du Viris-Toronyer (défdé de la Tour-Rouge), nous avons gagné la crête frontière en plusieurs endroits. Plus à l'est des ferc^s austro-hongroises et allemandes s'avancent sur Fogaras. Dans ptufieurs secteurs du front transylvanien des attaques roumaine t ont été rCpoussées. Ce n'est qu'au petit KiiiùHë (Kokrel) qxie Vennemi a réussi à avancer sa position. Armée du général de c£ valerie archiduc Charles. Pas d'événements particuliers. Front du tetdmaréfiiai général prince Léo-pofd de Bavière : A l'armée du colonel-général von Tersztyans-kij l'attaque russe s'est de nouveau ravivée durant l'après-midi. Le champ de bataille s'étend de Su iuiiit'/iy jusque dans la régio-n de Kistehn. La violence de ces âpres combats fut la même que la veille et le_ résultat fut identique : échec complet de l'ennemi, joint à des pertes e extraordinaire s. Le communiqué de bataille insiste sur ta tenue brillante du régiment d'infanterie de la landuehr n./25 qui a été conservé intact. Théâtre de la guerre kalien : Sur le haut-plateau du IKarst, le feu de canons et de m/M* s'est mBÇziiJié l'.aprè*-v>idt avec une grande force. La'd'^it égale ment, l'activité de l'artillerie et des la\nce-vnnes fut plus vive que de coutume. Aujourd'hui de bonne heure,l'ennemi a attaqué aux deux côtés d'Op-pachuisella et a pénétré dons nos tranchées les plus avancées. Ll en fut rejeté aussitôt. Une escadrille d'avions <a jeté sans succès des bombes dans l'espace de Xaoresïna. Au front de Carinthie l'artillerie a canonné plusieurs localités de la vallée du Gail. La nôtre a riposté contre Tiniaii. Au front de la raHée de la Fletrn la canonnade continue. Une attaque ennemie dans le territoire du Col Bricon a avortée grâçe à l'effet de notre jeu. "j Au Cimone nos troupi\s ont déterré 6 mitrailleuses.Théâtre «te la guerr ' au Syd-Fst ; En Albanie, la situ/p\on e4 inchangée. Evèuemef f1 sur uar. Une escadrille d' *ejIroàwons a jeté avec, succès le 3 octobre, dCsitombes incendiaires sur les objectifs nidtlaircl de San Ganziano et Staranzana. Malgré le canonnade tous les a-vtons sont rentrés. *, tURŒS CONSTANTl/oi'LE, U octobre. Off. du S: Front du Caucase : j' Engage me ni s de patrouilles de minime impôt tance. Nous avons faitiquelques prisonniers. Aux autres fronts, pas 1(1'événement important. Le 1er octobre, nos troupes ont repoussé avec succès, au front cle la Dobrudscha, une attaqua ennemie dans lc\s environs d'Amuza-cia. j Iiectiïic^tion CONSTAT TIN 01'LE, Jf octobre. — L'Ag. Milli publie le démenti àuvvant, du 2 octobre; D'après, une dépêche Reuter,de Pétcrsbourg, nous voyons que les Russes prétendent avoir dispersé les forces de combat turques envoyées ces dernières semaines aux CarpatMSs, ainsi que des parties isolées de ces forces partout clans la Bukovine. Les troupes que les Russes prétendent avoir battues et dispersées, sont les mêmes qui, à ta date des 10, 17, 24 et SOseptembre, ainsi que le 1er octobre, ont repoussé les violentes attaques exercées contre elles 'par des forces ennemies trois et quatre fois supérieures, avec une vaillance que chacun loue, et qui lui ont cccasionné des pertes extraordinairement grandes et coûté des milliers de prisonniers, 'sans reculer de la largeur d'une semelle. Nous estimons, en établissant ce fait, que le caractère réel de la nouvelle annoncée par Reuter est prouvé_ dans toute sa médiocrité. Cette nouvelle démontre la valeur de toutes les nou-vclles de source russe, qui sont mises en circulation, y compris les communiqués officiels de l'armée. BULGARES SOFIA, 5 octobre. — Communiqué- du 4 •' Front macédonien : Entre le lac de Prespa et le Wardar, vive activité cl'artillerie et de l'infanterie. Nous avons fait échouer des tentatives de l'adversaire d'avancer au nord de la ligne qui est formée par les villages Stropino et Bohowo. 4 l'est du Wardar, jusqu'au lac de Doiran faible canonnade. Notre artillerie a dispersé deux compagnies ennemies qui se retranchaient au sud-est du village d'Ollshelt au pied de la Be-lasitza Planina. Calme au front de la Struma. Combats acharnés autour des villages Korsd-schokioij, GeniJcioi\j et Kotrich. L'mfanierie ennemi qui a pu s'approcher le long du fleuve au village Genikoej en famines, a été attaquée et restée dans ses positions. Sur le litto-lal de la mer Egée vive activité des croiseurs ennemis. Front roumain : Au front du Danube, 15 ou 16 bataillons de troupes ennemies sans artillerie, qui avaient franchi le Danube à Ritschowo s'étaient avancées et avaient, occupé les villages Sliu'opol, Ko je mhle, Bonssowo, Molhowronovio, Gole-mowormouo et Droschlien. Afin de les rejeter nous avons amené, contre eux deux colonnes de Rustchuh et de Tutrakan. Hier, le 3 octobre, les troupes qui avançaient de Rustschuk ont attaqué l'ennemi et l'ont forcé bientôt à chercher refuge dans la direction du po-nt détruit par la flotille des monitors. Le champ de bataille est couvert de morts, abandonnés par l'ennemi. Vers le soir, nous avons occupé les villages Bohowo et Boboivo. Les contingents de troupes ennemies se sont retirés en désordre dans la direction est, à cette occasion ils se heurtèrent à nos troupes venant de Tutrakan. L'ennemi encerclé s'est dispersé dans différentes directions et aujourd'hui. nos troupes accomplissent son anéantissement. Les troupes roumaines ont commis cle graves cruautés dans les vilages occupés par eux, ainsi qu'au cours de leur retraite de la Dobrudscha. Des femmes, des vieillards et des enfants furent assassinés ; à maintes vichmls an a crevé les yeux et coupé la langue. Dans la Dobrudscha, vigoureuse activité de l'artillerie et de l'infanterie sur le front entier. Toutes les attaques de l'infanterie ennemie pour avancer ont été étouffées par notre feu et par des contre-attaques heureuses. Sur la rive de la mer Noire un navire de guerre russe a bombardé la hauteur près du village Tatlad-schokioj. Nos hydro-avions ont attaqué avec grand'succès un hangar d'hydroplanes ennemis au lac de 2'oschomsu, au nord de Constantza. FRANÇAIS PARIS, 3 octobre, J h. p. m., officiel .■ Ad nord de la Somme, lutte d'artillréie assez violente. Dans la région au nord de llan-court, l'ennemi a essayé de déboucher du bois de St-P-ierre-i aasi. A os trrs.de barrage et les feux de nos mitraille mei l'ont immédiate ment rejeté dans ses tranchées de départ.Nous avons fait quelques prisonniers. Partout ailleurs, nuit calme. Aviation. — Dans la journée d'hier, un de nos pilotes a abattu un avion ennemi qui est tombé près de G unité-Ces-Antr y, reyton de Vouziers. Le sergent Sauvage a abattu hier son cinquième avion ennemi au cours d'un combat mouvementé. L'appareil ennemi s'est écrasé sur le sol au sud du Tramsloy. - PARIS, S'octobre, 11 p. m.., officiel : Sur le front de la Somme, une attaque, localisée de chaque côté de la route Péronne-Bapaame, nous a mis en 'possession d'une importante tranchée au nord, de Rancourt. Nous avons fait l"iO 'prisonniers, dont 3 officiers. Au sud de la rivière, assez grande activité d'artillerie et d'engins de tranefiée& de part et d'autre. Bien à signaler sur le reste du front. PARIS, 3 octobre, officiel * Année d'Oi-ïem. Sur la rive gauche de la Strouma, deux nouvelles contre-attaques, bulgares, sur les positions conquises par tes troupes britanniques, le 30 septembre, ont été rejxiussées après des pertes sanglantes pour l'ennemi. Dans la région de la CzOrna, les forces ser-' les poursuivent leur progression sur les fentes ouest et sur la grande crête au nord du Kaimatschalan. L'infanterie serbe a enlevé, dans la journée d'hier, les premières tranchées ennemies sur les hauteurs du. Starko-Grob. Une batterie bulgare a été capturée o<ir nos alliés. A l'aile gauche des alliésr canonnade habituelle.. Le marnais temps continue. RUSSES PETEOGRAD> S octobre. — Dans la région à l'est de Noivo Aicxandtrom les Allemands ont commencé hier soir vers 0 heures, après un feu d'artillerie, de sortir de i&urs abris retranchés. Ils ont été refoulés par notre feu dans leurs tranchées primitives. De Seru<etscli, l'ennemi canomui nos positions dans le secteur Krinki-Ostastchin, et effectua dans ce secteur vers 1 h. de la nuitr une attaque qui a été arrêtée par iLûtre feu. Dans la région de Zaturcy-l' olja-Sadow.ska-Szeluoii (à l'ouest de Luzk) des combats acharnés se sont déroulés. Nos troupes ont pris par endroits des éléments de la position de l'ennemi, qui opposa une, résistance d'une opiniâtreté extrême. A la Zentowka et dans la région des hauteurs de la rive droite de la Zlota-Ltjya, les combats acharnés perdurent. L'ennemi avait amené à la Zemouka de considérables renforts et a prononcé une contre-attaque qui a été repoussée par notre feu en infligeant de grandes pertes à l'ennmi. Un combat désespéré continue dans cette région. ROUMAIN BUCAREST, 3 octobre. — Au front nord et nord-est combats dans les montagnes Qur-giul-Hargiza. Nous avons fait prisonniers 3 officiers et 300 soldats et avons capturé des ua-gons et du matériel de guerre. Au cours de leur retraite, sur Caineni, nos troupes ont fait prisonniers, le 29 septembre 300 hommes et ont capturé 5 mitrailleuses, Nos troupes effectuent maintenant une contres-attaque dans la région montagneuse de la rive droite cle l'Alt. Dans la vallée du ScTiiu, l'ennemi a violemment attaqué dans la région du mont Obroca, en se servant de gai lacrymogènes. Nous avons repoussé une attaque de l'ennemi à Orschoua. Au front méridional de la Dobrudscha, nos atiaqu.es sur tout le front continuent violemment. La résistance de l'ennemi est très opiniâtre.ITALIENS ROME, 3 octobre. — Dans la vallée d'-1 s tach et sur le haut ptateau de Scfdegen, vio lent feu de l'artillerie ennemie contre des localités:. Quelques dégâts ont été occasionnés o Arsiero. On signale de nouveaux résultats heureux de noire offensive dans la région des hautes montagnes. A la partie supérieure du Gis-mon (Trenta), un de nos détachements, gravissant, sous le feu ennemi, les versants rocheux escarpés, est parvenu hier à occuper la deuxième cîme du massïf du col Bricon, au sud-ouest de la première cîme (hauteur 260.'f), qui est déjà en nos mains. Dans le haut Cor-devole, deux groupes ennemis ont eiiaquê une. de nos positions avancées sur le,, versants du' Monte Sief,après vn violente feu à bombes pendant la nuit. Ils ont été repoussés avec pertes. Sur la crête des Alpes Camionnes, entre le mont Cagliano et Vizza Coltina (Eochbntfy n.os détachements sont parvenus à prendre le point élevé de 2,77ô mètres, après avoir isolé, par des opérations patientes et imprévues, une plateforme escarpée occupée par l'ennemi. L'adversaire en fuite, abandonne dans ce poste, des armes, des munitions et un nombreux matériel. Au front Julien, activité violente de l'artillerie ennemie contre des localités habitées et contre notre ligne à l'est -de Yaîfona. Un aéroplane ennemi a jeté une bvm-be sur Agordo (Cordcvolej, sans faire des rrc-. times ou causer des dégâts. ANGLAIS LONDRES, 4 octobre. — Officiel du S oct.. A u sud cle l'Ancre, le calme règne. Nous a-vons entre-pris un coup de mam couronné de succès sur les tnmehées au s-ud de Loos, Fortes pluies durant la nuit et le matin do bonne heure. Les combats dans le voisinage d'Eau-court-1.'Abbaye avancent de manière satisfaisante. Calme aux autres endroits à l'exception d'un, jeu d'artillerie étendu par -intermittence. Un de nos avions est porté manquant. m --.-i Dernières Dépêchés Lne noie angia.i>e au sujet de la dernière ni tu que aériemee contre Bruxelles. Londres, 4 octobre. — L'agence Reutej au nonce officiellement : « Nous avons entrepris la 2 ootobr une nouvelle attaque aérienne contre les hangars de zeppelins, près de Bru-selles. Un lie nos appareils, n'esit pas rentré. Les députes iHacemniens en Venizelos. D'après des nouvelles d'Athènes, arrivee^ à Peia-Ggrad, les députés de la Macédoine ont tenu une réunion de protestation contre la politique de Vénizélos. Dans ie ministère russe. Plusieurs journaux russes annoncent qu-- i*. sourie du ministre de la cour, le baron hrede-ncka, est sérieusement ébeaalée et que sa dé-' mkbiea est, imminente. D'après le « Djen » et, d'autres journaux, ie3 pourparlers avec M. de G:ers, ambassadeur a Rome,, au sujet, de ta reprisé du portefeuille: des affaires étrangères, sont rte tés sans résultat &t ont été définitivement interrompus. De nouveaux pourparlers sant engagés actuellement entre M. Stuermer et l'ancien ambassadeur à Vienne M. Seh btko. Lioyd Gt-tirge et le serviee obîîgareife. Londres, 4 octobre.. — Dans un étftateoial, le « limes » dit qu© M. Lloyd George cwitsacre actuellement toutes ses forces à la question des réserves, en hommes ; il «sst devenu partisan décidé du service obligatoire. Les résttJrt: ils du recrutement en Irlande ne suniaent pas pour compenser les pertes des régiments irlandais. On devrait actuellement choisir entre l'introduction du service obligatoire et l'élimination graduelle de l'Irlande comme unité de combat de l'Empire britannique. La situation en Grèce. Tous le» journaux parie^ns du 2 affirment que le gouvernement grec est décidé à persister dans son attitude d'expectative et que les cabinets de l'Entente sont obligés de tenir compte de cette circonstance. La note annoncée ne s&ra pas remise. Le roi et le gouvernement peuvent s'appuyer dans leur politique de neutralité sur ia résistance qu'oppose le peuple aux révolutionnaires. A Athènes, ainsi qu'au Pirée, il y a eu de graves rencontres entre réservistes et vénizeiistPs. Le gouvernement greo cherche à s'opposer à l'extension du mouvement révolutionnaire. Le renchérissement du lait à Liverpool. Londres, 4 octobre. — A Liverpool, le prix du lait a haussé de 4 à 5 pence le quarter (1,1 litre). On signale une hausse pareille a Birmingham. La démission du cabinet grec. Londres, 4 octobre. — -On annonce d'Athènes au « Daily Telegraph » ; « Le cabinet a démissionné, à l'exception du ministre-président et du ministre des affaires étrangères* On croit quë Kaîa-goropulos formera le nouveau cabinet. » On annonce d'Athènes au « Morning Post » qu'un détachement italien, a occupé Argyrocastïo; qu'un autre détachement italien a été débarqué à Santi QuaraMta par des navires anglais et a occupé Delvino, Les troupes grecques se sont retirées lors di& ces deux incidents. GiSfl CENTIMES Jeudi 5 et Vendredi 6 Octobre 191C Usinée - N. 728 - Ed. A 3 me

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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