2» Année. - N° 405 TIRAGE 75.000 CINQ CENTIMES ■MM '■■■■gnrTinMTanrx '-^-r'Miir m imurrrrr t< t Ed" B VENDREDI 12 NOVEMBRE 1915 Le Bruxellois ABONNEMENTS: 13 6 12 Mois Bruxelles et Faubourgs. . , . . 2 fr. 4 fr. 7 fr. 12 fr. Province et Etranger ..... 3.50 8.50 16.00 30.00 Journal Qt? o-fc1.cl:î©XL RédacHon, Administration, Publicité : * Bureajx de vente tdour Bruxellss et Banlieue] BRUXELLES : 45, RUE HENRI MAUS Rédacteur en Chef: Marc de SALM / Faits-Divers et Echos ... la ligne fr. 2.0Q in un ci m ) Nécrologie, Annonces commerciales » » 1.00 M fi jl Ofl L'Eu } Annonces financières » » 0.50 l Petites annonces ... la petite ligne » 0.20 » » ... la grande ligne » 0.40 LES BANDITS DE GËNAPPE condamnés en Cour d'Assises Derniers Communioués Officiels ALLEMANDS Théâtre d3 la guerre de l'Ouest Berlm, 11 7iov. — On signale en différents endroits du front, des combats d'artillerie ainsi que de vifs engagements à coups de bombes et de grenades à main. Un aéroplane anglais a été force d'atterrir au nord-ouest de Bcipeaume; les occupants ont été faits prisonniers. Théâtre de la guerre de l'Est Arnicas du général feldmaréclial von ïïin-denburgPrès de Kemmern, à l'ouest de Riga, nous avons repoussé hier trois attaques russes appuyées par le feu de l'artillerie de marine. Dans la nuit, nos troupes, se conformant aux ordres reçus et sans être inquiétées par l'en nemi, se sont retirées de la région boisée à l'ouest et au sud-ouest de Schlock, que les pluies de ces derniers jours ont transformée en un marécage Près de Bersemunde, au sud-est de Riga, un mouvement offensif de l'ennemi a été arrêté dès le début par notre feu. Dans une brève contre-attaque, nous avons fait prisonniers plus de 100 Russes. Années du général feldmaréclial prince Léopold de Bavière La situation ne s'est point modifiée. Armées du général von Linsingen SrcovSô£x niftr f ntftit.!crir- alh-m/ivil .* </r troupes aus'ro-hongroiscs ont délogé les Russes de Koscmchnoicha (au nord du chemin de fer de Koicel à Sarny) et de leurs positions voisines au sud; 7 officiers, plus de 200 hommes et S vutrailleuses ont été capturés. Au sud de la voie ferrée, des attaques russes ont échoué. Dans les Balkans La poursuite des Serbes dans les montagne< au sud de la Morava occidentale a fait de bons progrès. Plus de 4,000 Serbes ont été faits prisonniers .L'armée du général Bogad-jeff a franchi la Morawû à plusieurs endroits.AUTRICHIENS * Théâtre de la guerre russe Vienne, 10 novembre. — En Oalieie orientale, le calme régna de nouveau depuis l'insuccès des dernières attaques russes contre notre front de ta Strypa. Une tentative de débordement russe ~ l'ouest de b&artorysk, a cté enrayée, uans de violents combats, par des troupes aile mandes et aus-tro hongroises. Théâtre de la guerre italien L'activité de l'artillerie ennemie a de nouveau été plus animée, hier, en général. Des attaques ennemies contre la partie méridionale de la position de Podgora, contre Zagora, à Plava, et contre le col di Lana> ont été repoussées. Des bombes d'aviateurs jetées sur Nabresina ont tué plusieurs civils dont une femme et trois enfants. Théçtre de îa guerre Sud-Est Des troupes austro-hongroises de l'armée du général von Kijvess'ont pris, au sud-ouest d'Ivanjica, la hauteur fortement occupée d'Oholista et ont x d'assaut sur Eldovistè, le prolongement mérid'.oàa de la Jelica l'ianina, une position composée de plusieurs tranchées établies l'une derrière l'autre. Au sud-ouest de Eruljevo, des f rfes allemandes av.in cent des deux côtés de Vlbar • au sud-ouest de Krusevae, elles ont atteint la légion d'Alexandro-vac.ITALIENS Home, 10 novembre. — Le long de la frontière du, Trentin, toujours une plus vive activité de l'artillerie et d*s aéioplanes. Sur le haut Co/devoic, l'ennemi tenta, dans la nuit du 7 au S noùeinbrc, de reprendre avec de nouveaux I mines, la cime du Col de Lana. Cette vigoureuse poussée a été rc-poussée. En Cariathic, également, violente activité ennemie. Notre propre artillerie a dispersé des détachent' nts ennemis dans lu vallée de Kiider (GailJ, ainsi que sur [a. pente du Lodmbeig. Ils ont jeté des bombes sur la station de Saifnitz, à la pointe de la vallée de l'ella. rendant la nuit du C au 7 novembre, de foites colonnes d'infanterie attaquèrent résolument après dt vigoureux préparatifs d'artillerie et après avoir jeté de nombreuses bombes, nos positions sur la hauteur à l'ouest de Gorz. L'ennemi fut repoussé et abandonna le champ de bataille couvert de morts. Sur le Karst, pas d'événements importants, hier. Un de nos dirigeables vola dans ta nuit du 7 au S novembre par un épais brouillard au-dessus de la région entre Vlsonzo et 1 Vippatsche et apparat alors sous le ibrouillard. Il jeta des bombes sur les batteries et tranchées ennemies dans les environs de Savbgna. Découvert par les projecteurs de l'ennemi, le dirigeable échappa au feu des canons de défense et re-' tint indemne^ a FRANÇAIS , Paris, 0 novembre (15 heures). — Fusillade con- ( linue de part et d'autre dans la région de Loos. Au sud, coml ai de patrouille dans lesquels nous ( avons eu l'avantage. De violents bombardements ennemis ont eu lieu dans le secteur de Bcuvraigne. et en Chctnpagne (région du Trapèze) auquels no- ' ire artillerie a partout et très énergiqucment ri- ( posté. ' Pans, 9 no'.cmbre (23 heures). — Actions d'ar ' tillcrie sur une grande partie du fror f en paru- 1 culier sur le plateau de Nouvron, où nous avons J effectue des concentrations de feu très efficaces sur les organisations ennemies. En Champagne la ] canonnade a été encore très violente de part - t d'autre dans la région de Tahure et de la butte x du Mesnil. Dans les Vosges, au sud de Busse nos ^ canons de tranchées ent démoli un blockhaus cl des abris ennemis. RUSSES e Pétrograde,*10 nov. — Sur la rive gauche ( de l'Aa, nos détachements ont occupé la ré s gion à l'est de Kemmern et ont capturé beau- l coug/ de munitions et de matériel que 1es Allemands ont abandonnés dans leur retraite. L'artillerie ennemie a bombardé les positions que nous avons occupées hier soir à s Olai, au nord-est de Mitau. Dans la région g de J akobstadt, nous avons occupé, après un u violent combat, le village d'Epukn (2 km. çj, 1vd de 1'c7n-h/>uc]iiirc de l'ickstc^" ' ....yœrreyivn no */-.™<r«rgyttout s avons pris, après un violent combat à la g baïonnette, le village d'Oryjenischhi, à g l'ouest du lac de Swentin (3 km.) et avons fait environ 100 prisonniers. A Karnorow, j au nord deKoTki, l'ennemi attaqua trois fois sans succès. Notre artillerie a mis le feu à des magasins de minutions de Vennemi à Borestiany, au sud-est de Kollii (21 km.). A l'est de la ville de Zalcszczyld, nous avons pris d'assaut à la limite sud-est du viliagi f de Winiatynce un petit bois fortement retranché cl'oû l'ennemi dirigeait constam | ment un feu de flanc sur nos tranchées.L'ennemi prononça quatre contre-attaques afin de reprendre la position perdue; il a été re- s poussé. Dans la partie sud de la Baltique, ' an sous-marin anglais a coulé le croiseur allemand Udine. TURCS 1 c Constqntinople, 11 nov. — Au front des c Dardanelles, rien d'important, obstruction j faite cl' un combat de jeu général. Notre ar- s tillcrie a forcé deux navires transports qui ] se trouvaient près de Kimikli Liman à s'éloi- ] gner. A Scdd-ul-Bahr, nous avons détruit ■ des positions de lance-mines ennemies. Sur t l'aile gauche, nous avons fait exploser une j mine qui détruisit une tranchée d'approche j ennemie. Sinon rien de nouveau. j Dernières Dépêches L'AngiaterrQ et la Note américaine « La Haye, 14 novembre. — L'Union télé- ^ graphique annonce: Une nouveile„à£mi-offi-eielie de Londres dit que l'Angleterre décli- , nera la dernière noie de Wilson contre la s politique du blocu.s de l'Angleterre et ne changera l'ien à son point de vue actucl. New-York, 11 novembre. — (Par télé- r plionie sans fil du représentant de Y>'oiff) ; ^ En commentant la note à l'Angleterre, j les journaux font beaucoup ressortir que la , note aurait dû être envoyée beaucoup plus tôt. Le ton de la note prouve que le gou- , vernement est impartial. Le World déclare que la note est considé-rée comme très modérée, en raison des empiétements commis. L'Angleterre ne tue pas des Américains, mais des droits américains; c'est plus que de confisquer des biens américains. Elle a profité malicieusement de l'occasion pour étendre son commerce. ( Le journal Republ'can Herald à Bin- ( ghampton déclare qu'il est temps de mettre j fin à la piraterie anglaise sur mer. Si le t Président ne le fait pas, le Congrès peut le ] faire. j La presse germano-américaine critique la note comme étant trop modérée et craint que la note reste ignorée. ; Le New-Yorker Staatszeitung fait remar- £ quer que la note est un argument très clair s )t excellent, exempte de sentimentalité e convaincante au point de vue des affaires Elle ne contient toutefois pas la moindre in iication de ce que pense faire le gouverne nent si l'Angleterre répondait simplement t Nous sommes d'un autre avis » et si elli :oniinue les pratiques qualifiées d'illégiti nés. Peut-être pourrions nous dresser aprè. a guerre un compte d'indemnités. Ceci pa •ait être tout le but de cet exercice de calli graphie. L'Evening Post annonce de Washington 3es membres du Congrès séjournant ici »•' i l'accord pour déclarer que la note contienl m argument positif. Ils demandent toute ois ce que fera le gouvernement dans le cas iù l'Angleterre ne donnait pas suite aus éclamations et quand la réponse à la note st attendue. Le sentiment semble prévaloii [ue les négociations traîneront. L'affaire era finalement soumise à un tribunal d'ar-'itrage.DANS LES BALKANS Londres, 11 nov.— On annonce d'Athènes a Times, en date du 8 nov. : La quartier énéral serbe a été déplacé à Rasclikoj au ord-ouest de Novibazar. A Mitrovitza udslaviste annonce de Salomque en date "du nov. : Le gouvernement serbe a établi son iège à Mitrovitza, où se trouv© le ministre-résident Patschich avec tous les membres u cabinet et des fonctionnaires des divers îinistères. Situation critique des armées serbes Berlin, 11 nov. — On publie maintenant, .it-on, dans un rapport du quartier de la iresse impériale et royale au Berliner LoJtal inzeiger. que les Alliés ont atteint le front irincipal serbe et forcé les Serbes au com-iat. Mais entretemps il n!est pas établi, si es parties importantes de l'armée serbe es-aient de prendre le chemin du Sud, tandis que les parties de l'armée atteintes par 'adversaire et qui ne peuvent que fuir len-ement en raison des difficultés de la retrai-e, sont obligées de combattre. L'aile droite [e l'armée Kovess a franchi le mont Rouge, ,u sud-ouest d'Iwanica, et se trouve à une onrnée de marche de la frontière du Sand-ckak. Des forces autrichiennes du centre de Covess combattent dans la région an sud de laone des troupes ennemies qui se retirent. Lprès que les forces de l'armée Gallwitz fu-ent devenues superflues sur l'aile gauche mr la collaboration des Bulgares, les co-onnos de l'armée von Gallwitz se portèrent dus vers le Sud-Ouest, ce qui est plus con-orme aussi au réseau des routes. L'attitude de la Grèce envers la Bulgarie Athènes, 11 nov. — Le nouveau président [u conseil, M. Skouloudis, vient de déclarei u ministre de Bulgarie à Athènes qu'il dé-ire maintenir les relations amicales entre es deux pays. Il ne saurait être question l'aucune action de la Grèce contre la Bulgarie.La situation difficile de la Grèce Le Morgenbladet, de Copenhague, écrit e 11 que les puissances centrales, dans l'état :ctuel des choses, n'ont plus besoin de diriger leur effort principal contre la Serbie, )ans le cas où les Serbes réussiraient à se éfugier au Monténégro. 100,000 Bulgares uffiraient pour les tenir en échec. Le gro; les forces des puissances centrales pourrai! tiors passer en Serbie méridionale où les missances centrales doivent infliger une dé-aits décisive aux Alliés af'i de les refoule] ur Salonique. La position de la Grèce se ait alors difficile. Les puissances centrale: ie peuvent pas interrompre la poursuite de; Vlliés à la frontière grecque parce que k ircce a permis aux Alliés de passer par h erritoire grec, en dépit de sa protestaiioi ormelle. Si les Grecs refusent le même droi lux puissances centrales, la Grèce aura pii >arti et sera obligée d'en supporter les con équences. JKjfc Les Italiens en Libye Constantinojîle, 11 nov*— L'es journaux mnoncent de source autorisée : Les tribu: trabc-3 en Lybie ont reconquis le Fezzan ain i que les localités de Dschefra^ Kurn, Iîad dan,, dans la région de la Syrthe et les lo calités de Turgha et Tarhuna. Les Italien; ont subi de grandes pertes en hommes et ma 'ériel et ont laissé un grand nombre de pri sonniers, de canons et de munitions dans le: t mains des guerriers musulmans. Ceux-ci oni pris à l'ennemi à Fezzan ô canons et mitrail .euses, dans la région de la Syrthe 12 canons et 3 mitrailleuses et à Masrata 3 canons. Lej renforts italiens envoyés de Tripoli à Tarhuna ont subi une grande défaite et durent se retirer sur Tripoli, en abandonnant un certain nombre de tués et do prisonniers, officiers et soldats. Sévérité du général Gailiéni Paris, 11 nov. (Havas). — Le général : Gailiéni a puni de 15 jours d'arrestation simple l'abbé Lagardère qui a exprimé des paroles regrettables lors d'une cérémonie ■ religieuse. La campagne austro-italienne Vienne, 11 nov. — On annonce du quartier de la presse de guerre : Les communiqués officiels italiens disant que les Ita-.îeiis ont déjoué nos efforts pour reprendre le Col eli Lana et qu'ils ont pris la cîme du Monte Sief, sont mensongers. Le Col di Lana a effectivement été en possession de l'ennemi, momentanément le 7 novembre, comme nos communiqués officiels l'ont publié.Mais ce jour-là un« contre-attaque exécutée par ies tirailleurs du pays l'avait déjà reconquis. Depuis lors cette montagne est restée en nos mains. Le drapeau tricolore italien n'a ja-x'reS11 ï "rirh fîïP'tYi eVr •ïttttfîW Sief. Le général Hirschaucr blessé Paris, 11 nov. — h'Auto dit que l'ancien chef de l'aviation militaire française, le général ïïirschauer, vient d'être blessé par un éclat d'obus. Le voyage de Lord Kitchener Milan, 10 novembre. — Le Sccolo publie que Kitchener viendra à Rome et s'embarquera ensuite à Brindisi pour l'Orient. L'Idea Nationale assure que Kitchener conférera à Rome avec des hommes d'Etat italiens au sujet d'un accord nécessaire dans les opérations en Orient. La lutte pour la Serbie Amsterdam, 11 novembre. — Le journal hebdomadaire germanophobe, Nicuwe Amsterdaipcr, (N° 45) ce-Ut : La Serbie .n'est pas le but. Lo payt. qui s'appaL'e la Serbie doit simplement être expro prié pour Le nouveau chemin do l'Europe centrale via Constantinoplo ot l'Asie Mineure vers la Pers. et les Indes. Des deux côtés, comme s'il s'agisî-a-t d'un percement d'un t-unnel, on travaille pour enfin se rencontrer. La communication, uno fois ré, tablie le3 Puissances Centrales peuvent avoir touT ce dont elie-s auiont besoin. Cette guerre contre Serbie possède l'importance d uno attaque indirecte contre le canal de Suez. Lorsque l'obstaclv, la Serbie, sera une fois franchi, cette route pe:. devenir une menace pour l'impérialisme britannique, pour les colonies françaises et pour l'influonc. de la Quadruplice en Extrême-Orient. Ceci est un plan qui n'aurait pu mûrir que dans le cerveau d'un Alexandio de Macédoine ou d'un Napoléon une communication sans entraves des puissances centrales via Constar.tinople, avec l'Asae pignifit un coup beaucoup plus violent porté à la domina-bion anglaise sur mer qu'uj Tirpitz ou un B.iliin n'aurait jamais rêvé, et la Russie comprend par-• faitement que sa libre disposition des Dardanelle a été reléguée par ce lait dans le royaume des illusions. • L'état d'esprit en Roumanie Bukarest, 11 novembre. — Lors d'une discussion au sujet des succès obtenus jusqu'à présent par les puissances centrales, le jour-nal conservateur Steague représente la ; situation de la Roumanie de la façon suivante: line intervention militaire de la Roumanie aux Balkans ne pourra plus empêcher ; aujourd'hui la communication entre l'Allemagne et la Turquie, parce que la ligne . via Niscb vers Constantinoplo est déjà ren-. due libre. Entrer aujourd'hui dans la guerre ; contre l'Allemagne signifierait l'acceptation . d'un rôle subordonné, qui consiste à pro-, curer à la Quadruplice plus de temps poux . ses débarquements. Le -;ort de la Roumanie , serait alors attaché aux chances fortement ébranlées d'une victoire de la Quadruplice; ; comme aujourd'hui, il ne peut plus être . question dans aucun cas d'un partage de l'Autriche-Hongrie, mais seulement d'unt diminution d'une grande victoire allemande ; une guerre de la Roumanie contre l'Aile-. magne serait de la folie. Le Dr Dumba Tienne, 10 nove: ibre. — Le Politisclu -1 Korrespondenz apprend que l'ambassadeur s autrichien, Dr Dumba, a maintenant été . rappelé de son poste à Washington par uno . décision impeiriale du 4 courant. ; Angleterre et Amérique Christiania, 10 novembre. — L'agence • télégraphique annonce: Le CeaUral nous ! apprend de New-York: Le secrétaire d'Etat ; Lansmg a décidé de protester contre l'inscription sur la liste anglaise de contrebande, du coton et autres marchandises importantes.La première bata lle anglc-buigare Milan, 11 novembre. — Le correspondant du Sccolo, M. Magrini, télégraphie de Salonique, que samedi les Bulgares se sont rencontrés pour la première fois avec les Anglais. Ces derniers ont eu à Dairan 15 morts et blessés. Le colonel serbe Leschianin, qui est attaché à l'état-major du général Sarail a communiqué à Magrini qu'il est sans nouvelles de la Vieille Serbie depuis quatre jours. La Grèce et l'Entente Paris, 10 novembre. — L agence liava3 annonce : L'ambassadeur grec a Paris a remis ce matin au quai d'Orsay un télégramme du ministre-président grec qui assure que la Grèce est fermement résolue de maintenir, vis-à-vis des puissances de 1 Entente sa neutralité ayant le caractère d une bienveillance loyale. Le nouveau cabinet grec a fait siennes les déclarations de Zaïmis relatives à l'attitude amicale du gouvernement grec Berlin, 10 novembre. — On annonce de Sofia au Berliner Tageblatt : Les troupes de l'Entente qui se préparaient à une offensive contre l'aile bulgare dans la plaine de la Warda, ont subi, comme déjà annoncé, une défaite décisive. Les troupes ennemies furent concentrées le long de la ligne de chemin de fer Salonique-Krivolak et Sa-lonique-Monastir. A juger du cours du combat, leur nombre s'élevait à environ 80,000 hommes. Les Bulgares marchèrent à leur rencontre d'une façon imprévue, sur le front Prilep-Krivolas-Strumitza, sur une longueur de front clé plus de 50 kilomètres.Les Anglais et les Français opéraient principalement avec leur aile gauche espérant ainsi rendre la situation des Bulgares difficile. Le combat dura deux jours. Au début, les troupes de l'Entente se maintinrent opiniâtrement, mais lorsque commencèrent les attaques à la baïonnette, ils se rendirent en quantité ou prirent la fuite. Les pertes de l'ennemi sont énormes, tandis que celles dus Bulgares sont relativement minimes. En Roumanie Bucarest, 9 novembre. — La ligue pour l'Unité nationale a tenu aujourd'hui une réunion publique qui s'est exprimée en ia-veu. de la politique du gouvernement et contre une guerre à côté de la Russie. Parmi les orateurj se trouvait aussi le député indépendant Nicolas Fleva, appelé populairement a le Tribun », et qui appartenait autrefois à l'Action nationale. Pertes anglaises Londres, 11 nov. — La dernière liste des pertes contient les noms de 29 officiers et 4,089 hommes. La démission de Viviani et la formation du nouveau ministère Briand furent très laborieuses, d'après ce que nous écrit notre correspondant de Bucarest.La censure parisienne a interdit toutes les communications relatives aux énormes difficultés qui ont présidé à ce changement ' de gouvernement. Il a été très difficile à décider Viviani à démissionner. Il croyait toujours garder une majorité à la Chambre. M. Poincaré dût lui dire que l'intérêt de la patrie exigeait de ne pas prolonger la crise. Ce ue fut qu'après que les chefs des partis lui eurent déclaré qu'il n'avait plus leur confiance, qu'il démissionna. On ne trouva d'abord aucune personnalité qui voulut former un nouveau cabinet. Léon Bourgeois objecta son grand âge, mais sans refuser sa collaboration ; Briand refusa net. Son ami Poincaré finit par le décider. Briand exigea et obtint de Poincaré certaines garanties sur la politique extérieure. ' Briand n'a pas envie de continuer l'entreprise de Salonique et n'entend affaiblir à u'importe quel endroit le front en France, Si la situation exigeait une intervention aux Balkans^^ il était d'avis d'abandonner

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