3 ™ Année ■ N. 731. Ed. B CINQ CENTIMES Lundi 9 Octobre 191k ABONNEMENT POSTAL, ÉD. B Bruxelles - Province • Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger 11 acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci pienneut cours les 1 Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'nbonnôr toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mots i Mois Fr.3.00-Mk.2.40 Fr.1.50-Mk.1.20 TIRAGE: 9©,©©© FAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 2.00 Annonces coinmcrcialcs . 1.50 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne °^:0 La grande ligne 0./5 TSRAGE:SO.©CO PAR JOUR (Rédacteur en Chef : 3V4T«=».*•. o d & SAIvM Jesnial Quotidien Indépendant I Rédaction, Administration, Publicité, Vente : g BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS } Derniers Communiqués Officiels allemands» BEllLINy 9 octobre. — Officiel de midi : riieàlre de la guerre a i'Ouesi. Groupe d'armée tki prince héritier tUippTvehl de Bavière. Une nouvelle tentative anglo-française pour percer notre front entre l'Ancre et la Jsomme a icliodé. L'accroissement constant du développement intense de VathUene ennemie dans ces damiers jours l'avait déjà apnoncé. Far son endurance opiniâtre et un sérieux combat, l'armée du //entrai ion Below a repoussé totalement le choc formidable souvent en corps à corps ou par contre attaque. L'adrer-taire n'u pénétre qu'à Le Sars, et dans d' > Mutent* de notre position au nord-est de Les boeufs, notamment entre Morval et la for<t de Saint-Pierre- Va#st. Au sud de la Somme, des tentatives d'atta ijnes française^ des deux cotés de Yennando-c,tiers, ont été étouffées par notre feu de barrage décent ies lignes allemandes. Cinq" nuont ennemis ont élt descendus en combat iUrten et par les canons de défense. Le capi-teitiè BolLe a mis son 30" adversaire hors de combat. i aêâire de Sa guerre a l'Est. Rien d'importance particulière à mention- î.er. Fiié.»ne i!s_* la guerre eu lians\!\arue : Le s Roumains cèdent sur tout le front oriental. Le., troupes coalisées ont forcé à ta retraite du Geisterwald, dans la vallée de l Alt et dans le Pur.Cnlaiid. Par une. vire poursuite, elles ont repousse l'.c.nnemi davantage, Kronstadt (Brassa) est pi i se. I hc;iitre de la gwerre «les Balkans. (jiroiif)i? au ïehlmaréèfeal yônéral \ciii \taelit?iisc»ii. Pas d'éién'-m'.'i,ts au front. Des installations <ie ta voie ferrie au u ird-ouest de Bucarest ont été. attaquées au moyen de bombes par nus escadrilles d'avions. ti'om macédonien : En beaucoup d'endroits, entre le lac I res-■ta et le IYardar vive cn.tion de l'artillerie. Des dc^tcûU-s de la voie ferrée Monasnr flo-r.u.i des p-.u n' ,-.en avant ennrjmcs i*ol£r*i ont ctc / c[joussées. \\îims uumîimes allemands. BERLIN, 7 Oit. (officiel). — Des a mon» maritimes «li:<p4 attaqué, le 5 octobre, à L'est de Tuila, dans la hier Aotre, un grand va peur-transport 'iissc fortement armé, ^t ont atteint leur bal sur le poM du vapeur. D'autres avions maritimes ont jCié avec suc-ce, de nombreuses bombes sur les colonnes de munitions et lu cavalerie enne.»tiCs, dans la Dobrudscha septentrional< . AUTïuCWIENS VIENNE, 7 octobre : ilieàire du la guerre à l'Est. Prés d'Ursoua, nos troupes ont de nouveau gagne du terrain. ■lu *ud de ILatsieg, les Roumains ont perdu la montagne-frontière S'glen et le Surul dans lit chaîne de Fogarus. Les colonnes austro hongroises et allemandes qui formaient une bande courant à travers h lorêt des Esprits et la chaîne du Persan, ont brisé, au cours de leur poursuite, la faible résista?icc roumaine. ^ Au front or&ntal de Transylvàme, l en-nemi fut rejeté sur plusieurs points. En G aime orientale, d'âpres combats eurent de nouveau Heu entre la Xarajowka, la Zlota Lipfl et 'l'espace au sud-est de Brezeza-nj. L'ennemi, à part une tranchée avancée dont il a pu s'emparer, a subi de nouveau un échec complet. A la suite d'un coup de main, certaines divisions austro-hongroises ont, le 30 septembre, reconquis des hauteurs perdues précédemment. Plus au, noid, rien a'intéressant. llteàsrii lie la guerre italien : Le violent feu italien, sur le haut; plateau du Earst s'est ralenti un peu hier. Toutejois, quelques secteurs ont été canonnés très violem-vient "par intermittent?- Qii n'en n'arriva pas a' d&s combats d ai-ianterie. Les Alpes Fassanes, ainsi que les positions situées sur le territoire de la Lusia, et le front au nord de la vallte de Pellegrino, jusqu'à la Marmolala, ont élç e.iposés à un violent jeu de tout calibre. Des attaques réitérées contre le Cardinal, la Busa Alla et la Ci'ma di Ceco ont été rCpous-tsées.Après que le feu de l'aruilerie eût redouble d'intensité, au nord de la vallée de pellegrino, une attaque générale commença contre nos positions de Costa Bella jusqu'à la Uarmolata, elle fut repoussée partout- et jusqu à 10 heures du soir, d'une manière sanglante. Théâtre de la guerre au Sud-Est : Rien de neuf chez les troupes impériales et royales. TURCS From du Caucase : CONSTANTINOl LE, 8 octobre. — Officiel du 7. — En général faibles engagements entre détachements d'édaireurs et faible lutte d'artillerie et d'infanterie.Des autres fronts pas d'événements importants. Front do Galicie. A l'ouest de la Zlota Lipa les Eusses ont renouvelé leurs attaques du 6 octobre. Devant la résistance héroïque de nos troupes cette attaque encore a échoué avec de très graves per tes pour l'ennemi. Le nombre des prisonniers que nous avons faits dans le combat du. Ci octobre s'est élevé à JfiO parmi lesquels 2 officiers.FRANÇAIS PARIS (Officielj, 7 octobre. — S h. H. P. M. — Nuit relativement calme.Quelques bombardements réciproques sur différents points du front. AVIATION : Une escadrille allemande a lancé 25 bombes sur Belfurt. Pas de victimes. Dégâts matériels insignifiants. Dans la journée d'hier nos avions ont opéré de nombreux vols de réglagle et de reconnaissance et livré quatre combats; au cours de ceux-ct un albatros a p jué verticalement dans se., lignes au sud du bo;s deHavtvenvd-lers (?) PARIS (Officiel)i - 7 octobre. - U II. P. ilI. — Au nord de la Somme notre infanterie a attaqué en liaison avec l'armée britannique en partant du front Morval-Bouchavt's-nes et a brillamment atteint tous ses objectifs. La ligne a été portée à douze cents mètres au nord-est de iiorval. Elle couronne les pentes ouest de la croupe de Sailly-Sailhscl toute la roule de Bapaume à 200 mètres environ de l'entrée de Sailly et borde les lisières ouest et sud ouest du bo'isSawt-PiX'rre-l'aast d'oà elle se dirige sur la côte 130 au sud de DoathavCsnes. On a compté jusqu'ici plus de Jji)0 prisonniers dont 10 officiers et ,i'.ne quinzaine de mitrailleuses. De gros rassemblements ennemis signalés au nord de Saillisâl, ont été pris sous un feu. concentré de nos batteries. Au sud de la Somme et sur la five droite de la Meuse violentes luttes d'artillerie. Rien à signaler sur le reste du front. ROUMAIN BUCAREST, 6 octobre. — Vifs combats dons la vallée supérieude de la Tarnava. L'ennemi, attaquant dans la région de Fogaras-Yledemj avec des forces numériquement supérieures. nos troupes se sont retirées. Dans le terrain de Caiueni (au sud du défilé de la - ~- T.,,:r l'Wbki'' -, pins* <x "0 -i*rllce ciu tii-h >'u (région de Petroseny), faille,g combats. Au front méridional, dans la Dobrudscha une attaque de troupes russo-roumaines au centre et sur l'aile gauche a réalisé des progrès. ITALIENS ROME, 7 octobre. (Officiel du 6 oct.) : —Après l'insuccès grave subi par l'adversaire pendant les journées du 2 et du i octobre, l'ennemi s'est borne, dans la vallée de Travignolo ( A Visio j, à une activité d'artillerie intense à laquelle la nôtre a vigoureusement riposté. Nous avons conservé fermement nos positions entre le premier et le second pie du col Bricon. Dans une petite échancrure située entre les deux pics, nous avons trouvé de nombreux ea-aavres entremis. Plus au nord, dans la vallée de San Pellegrino, nous avons conquis, à la suite d'une brillante attaque de nos chasseurs alpins, une forte redoute et un camp de baraques ennemi, sur le versant de la Ghna de Costabella. Nous avons fait 102 prisonniers, conquis une mitrailleuse et amené un riche butin d'armes et de munitions. Sur le restant du front, activité d'artillerie, ainsi que sur le Earst. Au cours d'escarmouches, nos divisions d'é-claireurs ont fait 30 prisonniers. ANGLAXS LON DR ES,7 oct.— Officiel du 6 oct.,après-midi. — Activité considérable d'artillerie au front situé au sud de l'Ancre. Nous avons avancé nos positions liu nord-est d'Eaucourt. Nous avons entrepris avec succès des coups de main, dans le secteur de Loos et au sud d'Ar-ras.Officiel du 6 oct., au soir. — Aujourd'hui, sur la plus grande partie de notre front au sud de l'Ancre, violent feu de grenades. Notre artillerie a entravé avec succès des divisions de travailleurs ennemie. D'autre part, rien à signaler. Peraières Dépêchés Ees dif/i'iillés du-service. oWiyaloire en irlande. Rotterdam, 8 octobre. — Le » Xieuwe Rut-lerdamsche Courant » annonce de Londres, que le, chef des nationalistes 'irlandais, Redmond, a i>ranoncé un discours où il fe'ett plaint du (Jouverhwnent et a déclaré qui no p; eindrait plus part a l^a venir aux discussion s confidentielles. L'attitude de l'Irlande à l'égard de la guerre ne s'est point modifiée. Le pays n'entreprendra non qui puisse reitarder uine terminaison victorieuse de la. guerre, mais l'introduction du service obligatoire en Irlande amènerait avec lui une misère colossale. Chaque village du pays s'opposera à ceci. Du recrutement des volontaires,il n'est plus question à l'heure actuelle. Depuis la révolte 6,000 hommes s'étaient encore présentés,mais û présent la menace de l'introduction du service obligatoire a eu pour résultat de mettre un terme à ces enrôlements volontaires. Un camouflet suédois. Stockholm, U octobre. — Le ooilabuiaieur mjlitaire du « Svenska Dagbladet » écrit au sujet du fiasco roumain : « Ce n'est, pas en tirant des coups en l'air, comme les Roumains ont fait près de Rjahowo, qu'on peut aniiveir à uae décision. Vis-à-vis d'uin ennemi A qui n'a pas plus de bon sens, von Mackeinsu.i peut donnir sur les deux oreilles. Le passage du Danube près de Rjahowo n'a vraiment pas contribué à. restaurer l'honneur de l'état-major roumain, déjà couveit de.honte pair les récents événements. Le fiasco danubien. Vienne, S octobre.! — Le commandement supérieur de l'année' communique officâeile-rrr nt ce qui suit au sujet die l'activité de la flottille du Danube : Lt 1er octobre avant midi une attaque du pont ennemi a été effectuée [/tés de itjahovvo. L près-midi, des bateaux-patrouiltes sortirent, suivis d'une division de momitors. Ceux-ci pe;/èrent la zone du l'eu ennemi, près de Zimiika et de tiuirg'sn et prirent la position du pont sous leur feu. Le jour suivant, d'antres momètoirs arrivèrent. Malgré le tir de barrage rouifram, les mines Koltairïièâ et les torpilles, nous parvînmes, par nos nn-ne3 flottante» et notre feu, à rendre le pont inutilisable. Outre c-fla, la flottille canonna l'adversaire du rivage septentrional. La nuit durant, les bateaux-patrouilles restèrent à proximité des positions du pont et empêchèrent la restauration de celles ci. Le mardi 4 octobre, l'adversaire se trouvant dans l'impossibilité d'utilisés le pou.t pour des passages ultérieurs, commença la retraite. Les unités de la flottille croisèrent constamment à mi-chemin de la position dv passage et causèrent, par un feu do dos et de flanc, de fortes pertes aux Roumains, sui l'nÈle diode. Dans la nuit du 5 octobre, la flotiRe a capturé dans le port de (.juirgiin i remorqueurs à naphte et 3 remorqueurs à cha,ibon. La tentative des remorqueur:, roumains de venir en aide, échoua par le feu croisé de. batteries allemandes à mi-chemin de Silistr.e. Le commandant-eqi chef des groupes d'armée, générai feldmaréchal von Mackensen, a exprimé a la vaillante f loti Ma 'fnpériale et royale éprouvée du Danube, toute sa' reconnaissance nom ses excellents services rendus. Les llaliens en lipire. Borne, ? octobre. —- D'après une notice de l'«Agcmzia Xazionale», les troupes gi\c-ques se retirent de i'Ep:re, sur l'ordre des Italiens qui s'avancent. Les autorités civiles grecques ont été autorisées par les Italien» à conserver leur pus te. La force de résistance du ïroni allemand à i'Ouest. Nous lisons dans la «Gazette de Francfort» : Or a., 1,rl ruxaj-tûto-.pi-Jlmly 7 wt. — Los JjTus derniers jours ont de nouveau prouvé que les cris de triomphé de- la presse française que" la force de résistance des Allemands est maintenant définitivement brisée, ne répondent pas à la vérité. Car cette résistance inecrapréhou sible devient de plus en plus opiniâtre contre un ennemi si numériquement supérieur et qui lance des quantités incommensurables de projectiles contre nos lignes. Lès attaques de o's derniers jours étaient dirigées contre le secteur septentrional du iront de la Somme, où leg Anglais et les Français combattent ensemble. Comme les attaques d'avant-hier, ©elles de hier ont également été repoussées nettement, de fJmps en tempe avec des pertes très considérables pour l'ennemi. Trois fois, l'ennemi développa son attaque dans le seul angle orageux de Thiepval ; il en a été de même,après une préparation d'artillerie d<'s j)'!us violentes, entre Les Bœufs et Boucha-v-osncs, près dé Morval et de Rancourt. A cet endroit seulement il y a eu des corps à corps qui coûtèrent beaucoup d hommes aux Français. Les autri's attaques furent déjà enrayées dans notre feu de barrage. Feu violent dans le secteur Péron-ne-Fresnes; aTais il se relâche, sans amené;- d"s attaques d'infanterie. Les Anglais ont de .n au veau bombardé, intensivement et sans utilité, la jolie ville française de Lille; ils ont détruit des maisons françaises et ont blessé un certain nombre de Français. Comme représailles, nous avons dirigé un violent feu de châtiment sur la ville d'Armen-tièrffs, située directement devant notre front, ce qui permettait d'en-.observer l'efficacité destructive . Dans le même secteur, les Anglais se sont divertis, malgré le oi-olent orage qui régnait, d'émettre en plein des gaz, comme l'ont fait hier les Français à l'Ajsne. Le résultat fut nul, car nos hornm's qui se trouvent loin derrière le front, portent toujours sur eux les masques à gaz,même pendant les travaux"agricoles. Si difficile et si fatiguant que soit le combat, nous constatons tous les jours que notre front, inflexible, résiste à toutes les tentatives pôur le briser. La crise eh Grèce. Berne, S oct. — D'après des nouvelles françaises, on croit à Athènes que la ciise ministérielle sera de longue durée. Une grande partie de la pretse grecque partage l'avis que la •crise n'apportera aucun changement dans l'orientation de la jioHtique officielle. La révolte aux Indes Néerlandaises. Amsterdam, 8 oct. — Comme l'annonce un journal de cette ville, en date du 4 octobre, de Weltevredon, le commanda-nc des troupes à .Djainbi a été relevé de son poste. La naviyaliau anylo-holland-jise. Fkssingue, 8 oct. — Quarante prisonniers civils allemands rentreront de l'Angleterre,du 10 au 12 octobre, par le vapeur «Zeeland». Pertes françaises. Berne, 8 oct. — Le tribunal civil de Toulon annonce officiellement que 487 officiers et hommes de 1' «Amiral Charmer», qui a été coulé le 8 février à la côte de Syrie, sont considérés comme morts. L'échange de prisonniers. " Rotterdam, 8 oct. — Hier après-midi, il est arrivé Ici un train-hôpital avec 57 blessés an glais faisant route pour le Hoi-k van Holland. Ce matin, de bonne heure, le même train est retourné, chargé d'Allemands blessés grièvement, à destination de leur pays. La campagne électorale présidentielle aux Eîals-L'riis. Londres, 8 oct. — Le «Moiuing Pcet» annonce de New-York qu'au cours d'une réunion de 5000 Allemands et Irlandais, ou "a émis cette opinion que Wilson était le meilleur président, que l'Angleterre ait jamais eu. Le nom du président a été accueilli à coups de sifflet. La réunicn avait été organisée par 1' American Truih SCcieté (Société américaine de la vérité). Bien que les démocrates soient optimistes, d'après des cercles bien informés lTughes a le* meilleures chances d'être élu. Secours américains. Berne, 8 oct. — D'après le «Petit Journal», le croiseur américain «Desmoj'nes» est arrivé à Alexandrie. Le croiseur avait à bord une mission américaine, chargée de répartir des secours parmi ;es chrétiens de Syrie. La situation à i'Ouesi. Opinions finlandaises. Rotterdam, 8 oct. — Le «Nieuws van d'n Dag» écrit dans sa revue de guerre : « De source anglaise on nous inonde de déclarations et de prouves, pour établir que les troupes allemandes à îa Somme gont découragées et que leur résistance menace de s'écrouler. Mais nous apprenons en môme temps par une contradiction remarquable, que l'Angleterre doit renforcer ses troupes, faute de quoi tout espoir de victoire est perdu. Et. les faits sont là pour prouver que cette dernière assertion est plus véridique que la première. Car s'il était vrai que les troupes allemandes "sont dans une situation aussi désespérée à la .Somme et que l1 ur fourniture de munitions est insuffisante comment explique^, aJors, qu'après chaque poussée en avant qui réussit aux assaillants, il se passe six jours avant d'earegistaer de nouveaux progrès intéressante? Nous lisons toujours de nouveau dans les journaux de l'Entente( que Jeg positions qui sont attaquées à présent par les allies, ne S0'"t phis h's tranchées en harmonie ayQç la t 'eh- *"* ■* .7n. 'i ■ i-ï—iTy- ïSUl i-l'Tl'CtTS campagne de jadis, mais qu'au contraire leg ouvrages édifiés depuis le mois de juillet sont moins forte, on ne comprend pas dès lors pourquoi il est besoin d'une belle préparation d'artillerie pour s'en emparer, comme pour les anciennes, s*jl est vrai que les Al'i'mands sont menacés d'un écroulement à la Somme. La vérité est que les arrièies-fortifications sent très fortes et que îes Allemands ne se sont nullement découragés o-u amollis dans les tranchées de la Somme, ma s qu'ils opposent encore toujours une très vigoureuse ié>-'sfa.u-ce. La situation est telle qu'à l'Est l"s très vigoureuses attaque^ des Russes sont refoulées, et qu'à l'UuOst on oppose de la résistance à une poussée 'eu avant, par trop dangereuse, des assaillante. Le collaborateur militaire du «Times» écrit; « De tous côtés, au cours du dernier trimestre, les Puissances 'Centrales se sont vu attaquées de la façon la plus violente ; de telle sorte que la- fameuse opération de travail à l'aide de réserves apparaît, oomm eimpossible et malgré cela le front allemand à l'Ouest apparaît encore toujours comme une muraille. Il ne peut être question de percée ; si l'on considère le front Ouest comme une partie de l'ensemble du théâtre de guerre, l'offensive de l'Enteufce sur ce front a é;é la moins heureuse. » * Les a : roc i tés roumaines. Sofia, 8 oct. — L'agence télégraphique bulgare annonce : « Les dernières atrocités des troup 's roumaines qui ont réellement massacre, lors de leur passage du Danube, la population qui était restée dans les villages de la région de Rjahowo et ont détruit pour la plupart d'"s familles entières, y compris femme», enfants et vieillards, provoquent dans tous les milieux, civils et militaires, une vive inquiétude. La presse, qui traduit fidèlement l'inquiétude de la population, stigmatise violemment la barbarie roumaine, en écrivant : « Guerre sans merci aux assassins! » Un groupe de journalistes s'est rendu hier, dans la matinée, sur le théâtre des atrocités, afin de constater « de visu » les aimes mentionnés par l'état-major général. » La guerre maritime. Londres, 8 oct. — Lloyd annonce que le vapeur norvégien «Cederie», le vapeur anglais «Lsle of Hastings» et le vapeur grec «Samce» ont été coulés. DEPECHES « f Reproduite* de l'édition précédente.) Un combat avec un navire marchand armé. La «Gazette de Cologne» annonce d'Andréas, en date du '23 septembre, qu'un soûs-marin allemand a surpris le grand vapeur anglais «Charterbouse», de 30*21 tonnes, et l'invita à stopp-'r. Au lieu d'obéir, le vapeur, qui était armé, tira 10 coups de ca"on contre le sous-marin, sans toutefois l'atteindre. Ce dernier a réussi ensruitç à s'emparer du vapeur, à faire prisonniers le capitaine et les deux artilleurs et à couler finalement le navir' pas une torpille. Le restant de l'équipage fut débarqué à Andréas, A !a même côte a également débarqué l'équipage du voilier italien «Garibakli» (1374 icnnes) qui, en route de Gên>s à Livorno avec un chargement de houille a été coulé par un sous-marin austro-hongro's. Les atrocités lies itoamaius. Vienne, 7 oct. — On annonce du quartier de la presse de guerre ; Des prisonniers de guerre du 11'- régiment d'infanterie roumain ont déposé qu'ils avaient reçu l'ordre de leur commandant le lieutenant-colonel Angelescu d'assassiner, sans exception, les soldats aus- » tro-hongrois biesscs qui leur tomberaient entre leg mains. Les soldats do ce régiment ont partout volé et pillé. Comme il est arrivé que des soldats roumains ont été pris par mégarde par les Russes pour des Autrichiens et que les Russes avaient tiré sur ceux-ci, les Roumains ont reçu l'crdre, d'après h's rapports de prisonniers, d-' fixer, comme signe de reconnaissance, pour les Russes des bandes de drap blanc * à leur casquette. En plusieurs cas, on a constaté que des payt-ans indigènes de nationalité roumaine, ont été forcés par les Roumains à so joindre aux troupes roumaines, dans leurs vêtements île paysans, avec un fusil, afin de combattre avec eux contre nos soldats. De tels paysans sont employés, sans armes, également pai lo» 'Roumains, aux postes avancés, avec l'instruction de déposer, fors de leur arrto'i-tion, qu'i!s se trouvaient uniquement sur le •ifiu de leur arrestation par curiosité pour assister aux combats réciproques. Les saisies jiosîaks. Copenhague, 7 oct. — La direction générale, des postes danoises communique que tout le chargement postal, lettres et colis postaux, du vapeur américain «Frédéric VI11», faisant route de Copenhague à New-York, <& été saisi au cours d'une perquisition effectuée à bord du vapeur à Kirkwall. L'offensive de l'Eiuenfè. Dans la rubrique De Toestand du « Nie-awe Rotterdamsche Courant » de jeuri 5- octobre avonblad, U est dit : Q r 'A m", M r i I - .. .bien loin d'avoir amené une décision. La pression s'exerce en effet a 1 Est et au Sud simultanément; de temps en temps également de la direction du Sud et une nouvelle phase s'est, produite du côté des alliés dans leur action. La pression à l'Ouest — quelle que forte qu'elle soit — est restre locale et ne peut se maintenir m à l'Est ni au Sud, de manière que les puissances centrales peuvent encore suffisamment user de leur puissante arme, peut-être dans des conditions plus restreintes c'est à dire des déplacements de troupes de ! un front à l'autre et des concentrations lapides pour prévenir une catastrophe. Leur succès piès de Hermannstadt (quoiqu'il paraisse qu'une grande partie des forces roumaines ont pu s'échapper par les petits défilés de montagne.-) a probablement contribua à les mettre à même d'opérer avec plus de vigueur à l'est de Transylvanie. Les troupes des puissances centrales progressent dans la direction de Fogaras vers l'aile méridionale de la seconde armée roumaine. A l'ouest du défilé de la Tour-Rouge, elle3 tiennent tête aux attaques d°3 Roumains Un fait encore plus important est celui que les troupes roumaines qui avaient pu monter un pont près de Rahowo et semblaient vouloir nr'nacer Macken&en dans le dos (d'après les Roumains, il y avait là deux divisions), ont été défaites. Après avoir occupé quelques villages, elles furent attaquées de deux côtés. Défaits du côté ou'st par les Bulgares et en retraite, elles rencontrèrent à l'Est les Allemands et prirent 1« fuite (dVprès les communiqués bulgares) dans différentes directions; d'après un autre communiqué, elles ont en grande partie passé le Danube dans des chaloupes.Le correspondant du « Kolnis:l*s V'olszei-tuDg » avait donc raison, lorsqu il annonça hier, qire ce mouvement n'avait aucune importance.Sur un autre' point, très approprié pour le passage du Danube, entre Viden et Calafat, les Bulgares ont occupé l'île Mjakk, immédiatement au sud du déiiié du Vulcan. Dans le cas d'une offensive contre la partie occidentale de la Roumanie, Calafat est un point important. Ici commence la ligne du chemin de fer qui croise celle de Hcrmannstadt vers le Sud. \ la Chambre des Communes. Londres, 7 oct. — Le correspondant parlementaire du «Daily News» annonce qu'aux prochaines diseussions de la Chambre des Communes, l'émission des bons du trésor à 6 p. c., les limitations récemmei t arrêtées au sujet des réunions publiques, le cas du professeur Russell, et la mort d'un des réfrac-taires par objection de conscience, feront l'objet de vifs débats. L'attaque aérienne contre Bucarest. Paris, 7 oct. — Les journaux parisiens apprennent de Bucarest, que lors du dernier bombardement de Bucarest par les aviateurs allemands, le peintre Alexandre Romano, le directeur du ministère de l'intérieur, M Çeor-giscu et un rédacteur du iournal «Epcca» ont été grièvement blessés.

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