Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 19 Juli. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 03 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/dr2p55g44h/
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(Tesulreâi IIS JuiîSet 1913. • H° 13S3 ABONNEMENT • Bruxelles - Province - Etranger ' Le*-, abonnements sont reçus exclusivement par tous Ie« fcURfcAUX DE POSTÉS» Les réclamaiions concernant les abonnements doivent lire ai ratées exclusivement au bureau de poste qui a tiélhTt l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois : 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 8,00 TIUAGE : 125s©OG psr DIX CENTIMES W W ' fl "fi ® a P KFllir # 1 I Al S <ÉreftW;.!) : cUlM. JSi JOURNAL QUOTIBIKX IP5T13 » I» ® 3JI33 A. 3?^ TT Venaredi ï 3 Juillet 101 g, « n° 13S3 : 'ANNONCES''■ ' "T' ~ Faits ûirers et Echo» . Ti . . UMgne.fr. 5 M Nécrologie . . . 3CC Annonces commerciale» . 2.0u Annonces financières !.. 2.CC PETITES ANNONCES. , La grande ligne. 2.00 Rédacteur en dief : Rexé ARMAND Rédaction, Adifiinistratlon, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserns \ "IT 3 K? A ^ £5 ^ »* <» » î ic*» r m sa LA GUERRE A JA x-.-stf xii ^ a Communiqués Officiels j ' ALLEMANDS BERLIN, 18 juillet. — Officiel: Théâtre do ia guerre à i'Giiasl Group*. U années du pri;ios héritier Hupprectît .<3w nord de Lens et à l'est de Villers-Brelon-neux des alloues locales de l'ennemi ont été re-foxssées.L'activité combattive,restée modérée durant toute La journée, se raviva vert le soir et atteignit temporairement une assez grande intensité à l'ouest d'Yfres et lors de la répétition des atta-eues ennemies à l'est de Villers-Bretonneux. Au cours d'une vive activité de reconnaissance, nous fivons fait plusieurs prisonniers. Groupe ti'armses d-j Krsuprinz allemand Durant toute la journée l'armée du colonel-général von Boehn a été impliquée dans d'âpres combats. Renforcé par des divisions fraîchement amenées, l'ennemi engagea de nouveau une grande contre-attaque uniforme, précédée d'une préparation d'artillerie de plusieurs heures contre tout noire front au sud de la Marne. Vers le soir, la bataille se décida en notre faveur. L'attaque de l'ennemi s'écroula sous les plus lourdes pertes. L'ennemi qui avait pénétré temporairement dans de petites localités au sud-est de Mareuil en fut rejeté par notre contre-attaque. Sur la rive septentrionale de la rivière l'ennemi tenta également en vain de nous discuter nos succès.. Au cours de l'assaut d'un crête de montagnes au sud de Pottrcy nous nous emparâmes de sa garnison avec son commandement de régiment ainsi gué de plusieurs canons. A l'est de Reims la situation est restée inchangée. Feu d'artillerie d'intensité variée. Au nord-ouest de Massiges, l'ennemi a exécuté des attaques de moindre envergure, qui se sont écroulées sous notre contre-attaque. Hier nous avons abattu 23 avions ennemis. Le lieutenant jacob a remporté sa 23e victoire aérienne.BERLIN, 17 juillet. — Officiel du soir: Nous avons repoussé de nouvelles contre-attaques des Français sur la rive méridionale cle la Marne. Pour le restant, la situation est inchangée.BERLIN, 17 juillet. — Officiel: La convsntlon anglo-aîlotr.antîe L'arrangement intervenu à La Haye le H entre les délégations allemande et anglaise relativement aux prisonniers de guerre et aux détenus civils est basé, dans son essence, sur les clauses franco-allemandes rédigées à Berne; il sera prochainement soumis à l'approbation des deux gouvernements intéressés; du côté de l'Allemagne, a formellement dit le délégué allemand, cette approbation ne se fera que sous condition de régler d'une façon satisfaisante, avec la coopération du gouvernement britanniquej la situation des Allemands en Chine. BERLIN, 18 juillet. — Officiel: La guerre sous-marine. Nos sous-marins ont coulé 23,000 tonnes de jauge brute, dans la zone de barrage autour de l'Angleterre. AUTRICHIEN VIENNE, 17 juillet. — Officiel: Au sud d'Asiago, deux compagnies anglaises ont réussi à pénétrer passagèrement dan$ lias tranchées. Elles en furent rejetées après un bref combat. Dans la vaille de la Brenta, des entre-frises de patrouilles nous ont valu 30 prisonniers et 2 mitrailleuses. Les pertes de l ennemi au cours des derniers combats sur le Solarolo se sont révélées extrêmement lourdes. Plus de 500 cadavres italiens ont été comptés dans un étroit secteur du front. En Albanie, la situation est inchangée.BULGARE SOFIA, 15 juillet. — Officiel: Sur le théâtre de la guerre en Macédoine, dans la région de Bitolia, à plusieurs endroits dans la boucle de la Czerna et au sud de Huma, violente canonnade réciproque par intermittence.A l'ouest du Vardar, notre feu a mis en fuite un important détachement d'infanterie ennemie. Au sud de la Belasitza, nos détachements de reconnaissance ont fait prisonniers plusieurs soldats anglais.TURC CONSTANTINOPLEj 10 juillet. — Officiel: Front de Palestine : Dans le secteur de la côte, notre artillerie a pris des abris ennemis sous un feu efficace. Des deux côtés du Jourdain, l'ennemi a lancé des dé-lachemnts d'éclaireurs contre nos positions. Ils furent aisément repoussés partout. Rien d'important à signaler des autres fronts. FRANÇAIS PARIS, 17 juillet. — Officiel, S h., p. m.: Au sud de la Marne, l'ennemi poussant des forces nouvelles a attaqué dans la soirée les hauteurs au nord de Saint-Agnan et de la Chapelle-Monthodon. L'ennemi a réussi à pénétrer dans la Bourdonnerie. La bataille se poursuit avec âpre-té sur les pentes boisées immédiatement au sud de ce point. Plus à le'st, en dépit d'attaques très vives, nous avons maintenu l'ennemi aux lisières sud des bois de Bouquigny et de Nesle. L'ennemi a tenté également un puissant effort en direction de Moritvoisia, dont il a pu s'emparer, mais une contre-attaque de nos troupes l'a rejeté de cette localité. Entre la Marne et Reims des combats violents sont en cours dans le bois de Cov.rton. Une attaque ennemie dans la région de Vrigny a complètement échoué. A l'est de Reims les tentatives locales de l'ennemi sont restées infructueuses, notamment dans la région de Prunay où l'ennemi, qiei tentait de renouveler son assaut sur Beaumoiit, a subi un sanglant échec. Partout nous avons intégralement maintenu nos positions. PARIS, 17 juillet. — Officiel, 11 h., p. m.: La bataille a continué aujourd'hui avec un acharnement soutenu sur l'ensemble du front. A l'ouest de Reims, en dép.i de ses efforts, 'l'ennemi n'est pas parvenu à accentuer son avance.Nos troupes par leur résistance héroïque et par leurs contre-attaques incessantes ont enrayé, avec des alternatives d'avance et de recul, la poussée de l'ennemi. Au sud de la Marne, les combats se déroulent sur les pentes boisées au nord de Saint-Agnan et la Chapelle-Monthodon.Dcs actions très ivives au nord de Comblizy et de Festig&y nous ont permis de maintenir l'ennemi aux lisières sud des bois de Bouquigny et des ChâtaigniersiA^ l'est d'Œuiily, Vennemi a réussi à reprendre pied dans Montvoisin. Entre la Marne et Reims la lutte se » poursuit au nord de Reu.il, dans le bois du Roi, où l'ennemi a pénétré et que nos Groupes défendent pied à pied. La forêt de Courtcn est également le théâtre de violents combats; l'ennemi reste maintenu à l'ouest de Nanteuil-la-Fosse. Fcur-cy, objectif de puissantes attaques qui se sont renouvelées à plusieurs réprises, n'a pu être atteint far l'ennemi. Une brillante contre-attaque des troupes italiennes à l'ouest de ce village a refoulé l'ennemi dans la vallée de l'Ardre. De nombreux morts ennemis en avant des lignes témoignent des lourdes partes subies par lui. Situation sans ckangemen' dons le secteur de Vrigny ci du sud-ouest de Reims. A l'est-de Reims -nous avons' brisé une attaque crdre Beaumont-sur- Vesle gt Sillery. Nos\£oêitions demeurent intactes sur l'en-~semble du front de Champagne. ITALIEN ROME, 16 juillet. — Officiel : Les opérations sont restées modérées sur tout le front, sauf à certains moments dans le secteur situé au nord du Grappa. Grâce à une éner'-eiauc attaaue-i tlos dêtacRcmente ont fait quelques ,5 i ' o Joe- -13*- -s-v cmrrxinvc,. -jer- wmiBlgpgWM progrès; ils ont pris 7 mitrailleuses et fait 94 prisonniers, parmi lesquels 3 officiers. Des deux côtés de la Brenta, nos patrouilles ont dispersé g deux petits postes de garde autrichiens et pris plusieurs mitrailleuses. Nos aviateurs et nos dirigeables de l'armée et de la marine, ainsi que ceux de nos alliés, ont été tris actifs le jour et la nuit, 'treize avions .j ennemis ont été descendus. on- AHGLAIS re- LONDRES. 1G juillet. — Officiel. lu- Moue avons exécuté vn heureux coup de matn at~ près d'Hébuternc, fait plus de SO prisonniers et '•'p pris 12 miuralllcuses. Nous avons légèrement amC-Aa mtrs dans ir secteur de VUlers-Breton- neux. Quelques prisonniers sont restés entre nos s mains dans les environs de Lccre. Les Allemands ont pénétré dans deux de nos . nouveaux postes établis près WHèbylernc; ils «i re'$ ont été rejetés immédiatement par une eorare-attaque. Nous avons fa;t quelques prisonniers. m- DERNIERES DÉPÊCHÉS u saurais offensjye allemande Berlin, Î8 juillet — De Genève au « Lokal-An-zeiger » : « Le communiqué officiel français de midi, du front de l'Ouest, n'est pas rentré. On cx-; plique ce Têtard par le fait que'le bombardement de Paris par les can-ons allemands à longue portée a causé -des perturoations dans le service des télégraphes parisiens. D'après uns note Havas, on ignorait encore dans les mi-ieux compétents quelle direction prendraient les détachements allemands qui ont réussi à- passer la Marne. D'après le <■ Progrès de Lyon s, les habitants de Paris et environs uit eu l'impression d'un orage ea entendant le grondement des canons. Les nuages, étaient constamment illuminés et l.£ canons tonnaient sans interruption. Un public "ombreux s'était rendu sur les points les plus élevés de la ville pour contempler l'intéressant spectacle qui a débuté vers minuit. Le « Petit Parisien » assure qu'on entend maintenant le canon à une distance de £00 .kilomètres au-delà de Paris. Berlin, 17 juillet. — La nouvelle victoire allemande à la Marne et t-n Champagne s'est étendue le 10 juillet. Ds violentes contre-attaques entreprises par l'ennemi avec l'appui de nombreuses automobiles blindées n'ont servi qu'à augmenter ses sacrifices sanglants, ainsi que ses pertes en prisonniers. Partout les attaques ennemies en masse s'écroulèrent d'une manière sanglante; par contre, les Allemands ont réussi à déblayer le bois de Condé et capturèrent à cette occasion, plusieurs canons, 5 oîficiers et 125 soldats. Vers 2, heures de l'après-midi, l'ennemi attaqua à diverses reprises le front allemand au sud de la Marne en mettant en ligne toutes ses ressources de combat. Tous les assauts s'écroulèrent de nouveau en cet endroit de la route d'Epernay à Bormans avec des pertes extraordinairement élevées pour l'ennemi. Durant la nuit, d'âpres combats de route eurent également lieu; au cours de ceux-ci, tout le gain de terrain du 15 juillet fut maintenu et en partie élargi. En Champagne, où le choc d'attaque allemand arracha en un seul jour aux Français, presque tout leur gai.i de terrain réalisé au cours de sanglants combats durant des années, trois attaques ennemies furent également repou&sées «t nous y avons également amélioré notre situation. C'est précisément on Champagne, où 100,000 soldats français durent payer de leur sang, pu cours de l'automne et de l'hiver 1915 ainsi qu'en avril 1917, le lamentable \ gain de terrain réalisé, que l'importance de la grande attaque allemande peut se mesurer nettement en comparaison des attaques en masses exécutées à cette époque, au cours des trois batailles françaises. Berlin, 17 juillet. — -Le combat fait rage dans la région où la même armée du général von Ei-nem empêcha la percée de l'armée de Toffre en Champagne, lors de la grande offensive d'automne ; il v avait alors cina divisions allemandes en combat. Les mitrailleuses allemandes fauchaient les assaillants français, dont les cadavres s'accumulaient par monceaux. A présent, l'infanterie allemande y combat par ruse et réflexion, presque sans perdre un seul homme. L'artillerie allemande avance en champ ouvert, les Français ne donnant la réplique que par un petit nombre de batteries dont les décharges passent inaperçues. Berlin, 17 juillet. — La nouvelle tête de pont que les Allemands ont enlevée aux Français malgré une résistance opiniâtre comporte une largeur de 11 kilomètres et une superficie dépassant 70 kilomètres carrés. La position allemande sur la Marne, devenue si incommode pour l'ennemi, a «té, dans ces conditions, élargie de 8 kilomètres grâce à la conquête de la hauteur qui commande à longue distance la vallée de la Marne. Au flanc ouest de la nouvelle tête de pont, déjà dans la matinée de sa contreroffeu-sive, l'ennemi agissait avec un acharnement prouvant qu'il n'avait pas tardé à comprendre l'importance de la tête de pont perdue. Le choix de la moitié est du front de la Marne pour opérer avec cette rapidité le passage de cette riyière, malgré la vigoureuse contre-action ouvrait le champ pour une extension vers l'Est. Jusqu'alors, les Français cherchaient le centre de gravité de sa défense dans la hauteur occidentale de cette ligne de combat; désormais, ils étaient contraints de se tenir de toutes leurs forces et de faire face à toute éventualité sur la hauteur orientale. Berlin, 17 juillet. — Un abondant lancement de bombes sur l'importante gare de Châlons-sur-Marne y a provoqué de bons touchés et de vastes incendies". Berlin, 17 juillet. — Le flanc droit de Reims est constitué par les hauteurs boisées de Mau-roy, Marenvilliers, dominé par des cimes dénudées déîà connues depuis le début de la .guerre : Cornillet, Hcrhberg, Keilberg, Poehlberg, Fichteiberg et offrant un point d'appui propice aux fortifications. C'est là qu'en 1917 le général Nivelle avait vu avorter son offensive de printemps, moyennant d'énormes pertes, malgré la supériorité numérique de l'ennemi ; et après des allées et venues d'une furieuse bataille, du 17 au 30 avril 1917, il parvenait à prendre, pied , sur les cimes dominant la région : ce qui procurait aux Français un coup d'oeil sut l'exécution des opérations. En outre, des supports de de la position de Cornillet et du Fichtelberg. ils exerçaient continuellement une pression de flanc extrêmement violente sur les lignes allemandes de la longue crête et de,-Baudosicourt. Tout ce terrain est particulièrement propice aux points d'observation, grâcs à ses nombreuses parties ravinées soutenues et surplombées de surfaces boisées. Partout, la défense v trouve à se couvrir contre l'assaillant, qui doit courir en champ ouvert. C'est en considération de cette importance au point de vue tactique' que les Français avaient, durant plus d'une année, fortifié à l'extrême tout ce massif. Malgré ces avantages, les troupes allemandes ont conquis la position dès le premier assaut. A présent, les chefs allemands portent leurs regards des crêtes de hautcurè criblées de trous d'obus jusque bien loin sur la Vesle, et leur observation porte sur les mouvements de troupes de l'adversaire dans la -zone des vastes campements et magasins ou dépôts de Mourmelon le Grand. La con»jifôî3 <îo la première position franchise Berlin, 17 juillet. — L'attaqué- du 15 juillet a coûîé aux Français tout le premier système de positions en Champagne, depuis le massif mon-' tagneux de la hauteur du Keilberg et du Iioch-berg. jusque dans la région de Tahure. I.e temps était défavorable. Malgré cela, les bat-r teiks françaises furent si complètement' abaf- JLv ÇJ» JL1 JL AJJXi'/I* 4 taes que l'infanterie allemande pat s'emparer de .f la première position avec des pertes minimes. é La résistance des Français fut rapidement bri-j sée partout. Les points d'appui français furent également pris rapidement. Les Allemands sui- j ■( vaient de si près, leur feu qu'ils purent occuper , les is5«£s des positions, avant même que les 's Français ne purent en sortir. Des centaines dJentre eux se laissèrent faire prisonniers sans opposer de résistance. Dès lundi, les Allemands s'«taient organisés dans le terrain conquis et avaient établi des communications sûres vers n l'arrière à travers le champ d'entonnoirs. H Le boir.bftrdsRient de Paris 5- Paris, 17 juillet (Havas). — Le bombarde-l- ment de,Paris au moyen du canon à longue por-)5 !ée a continué mardi. Genève. 17 juillet. — Ls préfet de police de >s Paris a pris la direction suprême des abris dans ;l l'ensemble du camp fortifié de Paris. Sa pre-mière ordonnance insiste sur la nécessité de construire dans toute la banlieue des tranchées et des abris, principalement en vue de protéger contre les bombardements les personnes habitant des maisons n'ayant qu'un ou deux étages. Genève, 18 juillet. — Le bombardement de Pa- | os par le canon à longue portée est si violent, que ? les communications télégraphiques avec Paris sont * interrompues. Le président Poincaré est allé ren- dre visite aux victimes et s'est iendu sur le théâ- ' e tre des explosions. '' La situation à Amiens Zurich, 18 juillet. — Depuis le nouveau bom- < I bardemnt d'Amiens, les tribunaux de cette ville J ont été transportés à Beauvais. 1 n i e . 1 s La g narre sous-manne t Goteborg, 16 juillet — De l'iAftonbladet» i ,s On dit, à Christiania, qu'un accord serait in- 1 i_ tervenu entre la ligue norvégienne de naviga- < ,s tion vers l'Amérique et l'Allemagne, aux fins t. de délivrer un laisseT-passer au vapeur cBer- gensflords qui doit partiT dans quelques jours » ^ de New-York à destination de Christiania. < e Efîîts d3 la giiSife sous-marine i » Berlin, 18 juillet. — Le gouvernement anglais { e avait institué, en mars dernier, une commission c pour le contrôle de la situation de la navigation s britannique ; le rapport a été publié dans le «Board of Trade Journal» du 20 juin; il a sus- ! e cité partout une vive émotion, car il confirme sans détour combien l'Angleterre est énervée et s atteinte dans sa vitalité par les fartes pertes de 'r la guerre sons-marine. La commission exprime * n ses regrets relativement à l'énormité des sacri-n fices, lesquels doivent avoir îes conséquences les r plus funestes pour le pays; eUe réclame des me. e sures susceptibles de maintenir la suprématie ! navale de l'Angleterre, non "pas l'équivalence ' avec une autre marine, mais la « naval supre-a macy», autrement dit la mise au rancart dçs p petites nations maritimes. Ces mêmes capitalis-, tes de la navigation font vis-à-vis des neutres grand état de leurs formules de paix, du droit ? des gens de disposer d'eux-mêmes, de la justice !l pour les peuples opprimés. En fait de condition '- de paix, il v a lieu, en tout ëtat de cause, disent i- ensuite les armateurs anglais, de forcer les puis-e sances centrales à remettre tous leurs navires it marchands à l'Entente, jusques et y compris ù ceux ançnés dans des ports neutres; après la il démobilisation, il v aurait une vente aux enchères des navires allemands et austro-hongre^ un1' partie du produit de la vente étant à valoir en lt compte pour le paiement d'une indemnité de ^ guerre aux alliés. n Un fils de RoosavsH tué h Gtiâtaau-Thîerry it Londres, 17 juillet (Reuter). — On mande de p Paris que le plus jeune des fils de l'ancien pré-e sident Roosevelt, Quentin Roosevelt, a _ été tué a en combat aérien près de Château-Thierry et s'est abattu dans les lignes allemandes. >- Les bal Ses duirs-dum. s Berlin, 17 juillet. — L'infanterie allemande a de nouveau trouvé des projectiles dum-dum dans 1 s les tranchées près de Réveillon. Ils sont rem-i- plis partiellement des pointes de projectiles à I n papier comprimé du type connu. Une autre sorte -i- de projectile trouvé accuse une pointe sembla- i i- ble à laquelle se joint une rainure destinée à :s remplacer le papier comprimé. L'horreur de cet-i- te invention démontre nettement avec quelle pré-t, méditation et avec quelle imagination travaille 1 i- la technique ennemie. Alger et Tunis en ct?.t rie guerre n Bâle, 17 juillet. — Les journaux lyonnais an- . g noncent que les autorités militaires d'Alger ont [ déclaré Alger et Tunis en état de guerre, en raison de certains événements survenus le 12 f juillet. r~ Acnidcnt à bord d'un torpeur ;- Zurich, 17 juillet. — On annonce de Toulon e que le lti juillet, une explosion s'est produite a i- bord d'un torpilleur. De nombreux mécaniciens 8 et chauffeurs sont blessés. !p Le procès Maivy !e Paris, 17 juillet (Havas). — La première séan-i- ce de la Cour d'Etat, en cause Malvy, a coni- , i- mencé cet après-midi après la séance du Sénat, j i- Les tribunes publiques étaient loin d'être bon-[e dées. Des 210 sénateurs qui avaient répondu à ■ :r l'appel lors des séances précédentes, beaucoup s, étaient absents. Dubost présidait, et le procu-ie rcur-général Morilleu soutint l'accusation. L'an- 1 i- cien ministre Malvy fit son entrée en compa-a- ginie de ses avocats Bourdillon et Guillain. 1 lo Après avoir procédé à l'appel nominal, le pré-ît sident annonça que 50 sénateurs étaient absents i et et que 10 s'étaient fait excuser. Dubost accorda < i- la parole au rapporteur de la commission d'en- 1 quête Perez. Celui-ci assura que la commission ] s'était efforcée, sans avoir été influencée, d'é- i lucider l'accusation dirigée contre Malvy, à sa- s- roir: ... 1 1.) d'avoir communiqué des plans militaires à l'étranger, notamment concernant l'attaque au ls Chemin des Dames : . fS 2.) d'avoir favorisé l'ennemi en provoquant r_ des mutineries. t Le rapport s'efforce de démontrer l'Inanité de ces deux points d'accusation et expose l'étendue al et le caractère des mutineries militaires de mai a. et de juin 1917, qui se sont produites dans cer-ja tains régiments, en déclarant que celles-ci n'é-:s talent pas dirigées contre l'état-major mais con-L7 (re le gouvernement. Les mutineries ont_ été -d provoquées par des pamphlets pacifistes répan-i- dus dans l'armée et dans le pays, é- Le « Journal du Peuple » annonce que M. Malle vy, ci-devant ministre de la guerre, a l'intention ls de demander le témoignage de Duval, le con-îc damné à mort. L'exécution de celui-ci l'em-îs péchera de donner suite à ce projet. Exasuïioji do Duval a. Paris, 17 juillet. — Duval a été exécuté çe • >i- matin. ir L'enquête dans l'affaire Gaillsiix u- Zurich, 18 juillet. — M. Caillaux vient d'en-ce vover une nouvelle lettre au Président de la is Chambre pour protester contre les lenteurs vou-x- lues de l'enquête dont il est l'objet. Il a égalées ment porté à' la connaissance de la Commission, »s qui se prononça sur la levée de l'immunité parle-:1s mentaire, les injustices de l'enquête et en particu-rà lier l'utilisation'de lettres falsifiées. ^ La pressa sesâaîiste en Francs -P Zurich, 13 juillet. — Le Comité de l'Associa-îe tion socialiste de la Seine vient de se réunir, en vue d'examiner les questions & porter devant le Congrès des socialistes de l'Entente, qui aura lieu Sc le 23 juillet. Le directeur de 1' «Humanité» en a et profite pour faire remarquer que depuis la guérie re le nombre des abonnés de ce journal a sensl-n-- blemept décru.Au commencement du mois d'août h- 1914, on en vendait à Paris 00,000 exemplaires .c par jour. A la fin du même mois ce chiffre était t- tombé à 24,761.Le parti.socrçlàste alfcabe (CM. • if- pianité); un subside de 180Î00Q francs par an. «■ s I? JEe 13 A. -Est T1 le Les nouvelles élections anglaises 5- La Haye, 17 juillet. — De Londres au «Hol-landsch Nieuwsbureau» ; On annonce dans les }t milieux politiques bien informés la dissolution l" du Parlement pour fin octobre. Les nouvelles 'r élections générales auront, lieu le 15 novembre. :s Les listes électorales contiendront les noms de s 20 millions d'électeurs, dont un à deux tiers de |s femmes et dont 15 millions environ s'approche-■s ront pour la première fois des urnes électorales. . g Un voyage du Dr Kuyper La Haye, 1S juillet. — M. Kuyper, ancien chef du cabinet hollandais, est parti pour l'Allemagne. Lï grippe espagnole en Hoîïar.da •* La Haye, 17 juillet. — La grippe espagnole» ' s'étend fâcheusement en Hollande. On a dû in- 1 terrompre les manœuvres qui avaient lieu à As- ! :e sen, perce que l'épidémie faisait des progrès ra- ■ f pides parmi les troupes. La maladie s'est égale- ; 2 ment propagée à Leerdam et dans d'autres gar-;s nisons. Dans les charbonnages de l'Etat à Mass- , ,r tricht, environ 1300 bouilleurs en sont atteints. i- LES EVENEMENTS EN RUSSIE < La bourgeoisie se déclare en faveur d'une union 1 avec l'Allemagne Stockholm, 17 juillet. — De Helsingfors au ' «Journal de Suède» : Des informations russes j confirment les bruits d'un revirement d'opinion dans la direction du parti des cadets, dans un 1 sens germanophile. Il se confirme également J qu'un certain nombre de cadets se rendent à ! ; Kiew. Ils ne font aucun mystère du but de leur ' voyage : ils cherchent en effet à entamer des * négociations avec le commandement suprême al- ! lemand à Kiew, afin de préparer la collabora- : tion des partis de la "bourgeoisie russe avec les t : Allemands. Les cadets considèrent en effet cel- 1 i- le-ci comme la seule solution possible en faveur i- du rétablissement de l'ordre en Russie. < s Les difficultés du Soviet ) t On télégraphie de Stockholm au «Times» que ! Trotzki a déclaré devant le Congrès des ' Soviets, que dans certains districts, les trou-pes du Soviet avaient refusé obéissance et f E étaient passées à l'ennemi. C'est ce fait qui a ren-n du nécessaire la proclamation de l'état de guerre n sur la côte Mourmane et le long de la voie ferrée e de cette région. Ces émeutes ont été fomentées par des pacifistes. ® Wîîson excite la Russie contre l'Allemagne ' Moscou, 17 juillet. — Nous avons reproduit les ~ paroles de Wilson, terminées par la promesse aux • peuples slaves de les délivrer du joug allemand " et autrichien. Le « Vorv.'arts » écrit à ce propos : Le rapport de Tchitcherin aux Soviets faisait " ressortir la bienveillance américaine envers la Russie* il concluait pouvoir, outre les pourparlers de paix avec le Japon et l'Allemagne, en commencer avec les Etats-Unis; mais l'ambassadeur c>e ce premier pays veut la Russie non pacifiée, mais 's belliqueuse; ses déclarations viennent donner au jt gouvernement russe une idée des relations avec >e les Américains, elles reviennent à une provoca-n tion; dès lors la Russie ne pourrait faire mieux lt que de demander le rappel de cet ambassadeur comme elle l'a fait pour celui de France, Nou-5 lens, passé alors à Wologda dans le camp contre-s révolutionnaire du Nord. a La déclaration américaine importe pour l'AIle-,5 magne en tant que signe de l'époque et velléité de guerre en Orient. Mais il y a plus encore que n tout cela et que les opérations à la côte de Mur- , *e man; il y a une suggestion aux hommes d'Etat allemands qui ^'efforcent de maintenir à Ja paix de Brest-Litowsk son caractère exempt d'esprit de conquête : mission qui n'est pas facile, mais de-e meure indispensable surtout après ces déclarations de Moscou. » é On voit donc que l'organe socialiste est lui-snê- ; :t me d'accord, et espère que la nation russe fera la c sourde oreille aux provocations américaines, con- r tribuant ainsi, du même coup, à l'affermissement e du front de l'Est. s Un des assassins cîu comte f/Hriiacli mis à mort ^ i- Genève, 18 juillet. — L'a «Nouvelle Corres- f à pondance» annonce qu'Andreiew, un des assassins ! e du comte Mirbach, a été mis à mort. Son com- i- plice Erlenkin n'a pas encore pu être arrêté. Csurka centra Kerenskl j; Genève, 17 juillet. — En guise de protestation, f 'e contre l'audience accordée à Kerenski par Cle- f menceau, la « Libre Parole » publie une inter- < view du général Gourko, qui a quitté Paris, dimanche, chargé d'une mission secrète. Gourko i a déclaré que Kerenski n'était qu'un dangereux i *: charlatan que l'Entente doit mettre de côté, car £ 2 le seul espoir des Alliés serait le rétablissement J de la monarchie, ce à quoi Gourko est prêi à consacrer tous ses efforts. a Le choléra en Risssis < a Copenhague, 18 juillet. — Aux dernières nou- 1 s velles, il y a eu'450 cas de choléra à St-Péters-bourg le S juillet et 242, le 9. Une grave épidê- 1 mie de choléra a fait son apparition à Saratoff. c La Constituante ds Si&éria Moscou, lg juillet. — On a appris ici que les ' i" élections pour la Constituante sibérienne auront lieu en octobre. Les préparatifs sont déjà faits. Le siège de cette assemblée sera Omsk. Elle sera ( ouverte en décembre. J f- i La cause du naufrago du «Koningin Regentes» i 1- Amsterdam, 17 juillet — Au cours des dé- : i. bats ultérieurs concernant la cause du naufrage 2- du « Koningin Regentes » devant le conseil de < ts navigation, le capitaine, du vapeur «Sindoro.i a 1 a déclaré qu'un sous-marin avait été aperçu sur . i- le banc de sable de Léman, et que d'après les • n loods, ce devait être un sous-marin anglais. Le ! î- charpentier de bord et un matelot du «Koningin : i- Regentes » affirment avoir vu immédiatement : avant l'explosion, une torpille se mouvant avec ! s la vitesse de l'éclair vers le bâbord du navire, ,u dans un angle de 45 d. Les deux quartiers-maî-ties du «Koningin Regentes» ont également vu , t arriver la torpille. Le quartier-maître De Klerlc a vu à la distance de 4 à 590 mètres, un petit , mât grisâtre ayant la forme d'un périscope. D'autres membres de l'équipage déclarent les uns qu'ils ont vu un obiet suspect arriver vers ai le navire, les autres qu'ils ont perçu comme qui ï" dirait le bruit d'un avion volant très bas. Le matelot van der Klooster, du vapeur «Zeeland», et le charpentier du .navire, croient avoir aperçu peu avant l'explosion, le périscope d'un sous-n" marin. Le matelot P. Ventevogel, du «Zeeland», s'exprims dans le même sens Le lieutenant-ca-pitaine S. C. Z. Santus, attaché aux débats de-n vant le conseil de navigation en qualité^ d'ex-1_ port, a émis l'opinion que d'après ces déclara-1_ tions, il n'était plus douteux que le «Koningin Regentes» avait été torpillé. Le jugement du conseil de navigation sera connu -ultérieurement. ce La pénétration chinoise aux mdïs néerlsm'aisss Un journal de Batavia annonce que pendant le premier trimestre de cette année, l'on a constaté a_ dans la ville de Singapcre le passage de 12,598 !a émigrants chinois, en route pour les Indes néér-B_ landaises. D'antre part, on annonce de Batavia L" qu'il vient dfe se fonder en cette ville une banque i chinoise au capital de 3 millions de florins. ■ ETRANGER iANDE. — Ravitaillement de l s—m a. m. x s. a. i a 'V 1 HOLLANDE. — Ravitaillement de la Belgique et I du nord de la France. — Le Co:r. Bureau manie ; que de hautes personnalités se réuniront prochaine- ' | ment à LaHaye afin ce prendre les dispositions peur ; parer b plus efficacement possible, d'accord avec ' le gouvernement lespeetif de ces pays, h ia pénurie 1 de moyens d'existence qui se fait si cruellement s-m- j tir en Belgique et dans ie nord de la France. (H.) 1 t RUSSIE. — La côle de Mourmane. — La < > côte de Mourmane forme ta lisière septentrio- t t nale de la presqu'île de Kola, dont la superfi- , 'i ■ rte--iuûsuse iW.OOJ kilomètre* carré3, soit près > ; de 3 fois et demie celle de la Belgique. La pics- i * KC*1 V p -«p «fcf qu'île est enclavée entre l'océan Glacial et la . mer Blanche, où se tiennent à l'ancre las na-s vires de guerre des Alliés, 1 ,.?-'a ^6 Mourmane s'étend jusqu'aux fron-s tières de Norvège. C'est sur cette côte que se . rencontre la ville de Kola, le point le plus sep-e tentrional de la Russie, et son vaste port qui e offre aux navires un abri sûr. Quand la guerre actuelle éclata, la Russie ne disposait que de deux voies de communica-tion 'avec l'extérieur : l'océan Glacial et la mer Blanche, avec le port d'Arkhangel, d'une part; le chemin de fer transsibérien, d'autre part. La mer Baltique était barrée. Sans tarder, le , gouvernement russe, profitant de la main-. d œuvre à bon marché que lui offraient les pri-- so,npiers de guerre allemands et autrichiens, . décida la construction du chemin de fer de Mourmane, qui fut achevé en un temps rela-" tivement court. ] Ce railway part d'AlexIandrowsk, à la côte de Mourmane, et longe, viâ Kola et Kandalas-kaya, le littoral occidental de la mer BUsnche, pour se diriger par Kem et la rive occidentale du lac Onégti vers Schlusselbourg, où il s'em-, branche sur la ligne rie Pétrograd à Vologda. Par cette ligne, une communication des plus importantes tau point de vue politique, écono-inique et militaire pour la Russie et fEn-| tente était établie. Depuis la conclusion de la j paix, cette importance s'est décuplée pour les l Alliés. En effet, alors que dès le mois d'octo-* bre la mer Blanche et le'port d'Arkhangel sont . bloqués par les glaces, la côte de Mourmane ; et le port de Kola restent libres, grâce au gulf-stream qui longe la côte et qui permet aux vaisseaux européens, américains et japonais ; de débarquer des troupes même pendant les mois d'hiver. La orise de possession de ce coin perdu est une tentative de l'Angleterre cle transformer la presqu'île de Kola en une seconde Egypte ou une seconde Salonkjue. Le point d'appui septentrional d'Alexandrowsk a pour l'Angleterre la même importance stratégique qu" Gibraltar et Calais. REVUE DËTÂTpRESSE UNE PEU BANALE INFRACTION. — Du « Fi-Haro d cette aatre amusante histoire : Une jeune demoiselle de ira®fin de Boulogne avait envové à un Chino's de son âge, travaillant c?n: la réf'on,. une carte postale illustrée représentai une r n-ée sur laquelle elle avait écrit : « Ma petite 6<rtr e': > nous vous embrassons de tout coeur! » Heureusement pour le salut de la Frattce au'Anas-tasie veillait : cette inscription n; lu: pa ut mt seulement déplacée et fri.oie, mais elle lui sembla constituer une. », infraction à l'arrêté du gouverneur militaire de Bcu'ôgne ainsi réc'igé : « Tous rapports familiers de nature ù exercer i<ne infirenee pe ni-cieuse sur la discipline ou l'obéissance Que les ou-, vriers ch'nois, annamites, égyptiens, tunisiens, marocains ou malgaches doivent à leurs chefs supérieurs oj à lou'e autre autorité française ou alliée sous la direction desquels i?s re t-ouven-': placés sont interdits autant durant qu'axés le travail ». C'est pourquoi l'étourdie s-e vit traduite devant le tribunal dont le ministère public réclama une punition sévère à litre d'exemple. Et bien que la prévention fût suffisamment établie, le tribunal a... acquitté. Voilà une jeunesse qui peut se vanter d'avoir eu de la veine! (X.) ECHOS ET NOUVELLES ' cwoua es nuu UNE HISTOIRE DE I0REFES Un de nos plus riches faubourgs que les exploits financiers de certains politiciens ont rendu légendaire, possédait un citoyen assez naïvement "intègre pour faire passer l'intérêt de ses administrés avant les siens. Aussi, lorsque cet administrateur modèle vint ■ à mourir, ses collègues, heureux peut-être d'être débarrassés de ce gênant argus, décidèrent ce lui faire d'imposantes funérailles aux frais te la commune. Pour donner à la cérémonie tout l'apparat qu'elle comportait, on décida de voiler ce crêpes les lanternes des rues que le cortège devait emprunter et à un fonctionnaire bien en çour fut' assignée la mission de s'enquérir du prix' de cette partie du programme. Ce fonctionnaire s'adressa à une maison sérieuse qui demanda 2 ir. pour la vente du ciepe nécessaire à la garnituire d'une lanterne.. Ces\ exigences... outrées firent pousser des cris de putois à l'honnête irond-de-cuir qui s en fut trouver une maison moins sérieuse et moins cbère qui loua le crêpe à la commune au prix i de 1 fr. 75 l'a lanterne, sous réserve de l'allocation d'une petite commission de fr. O.oO payable à l'intermédiaire. La combinaison fut approuvée en hauts lieux, la commune gagnait en apparence fr. 0.2o,_mais c'était le fonctionnaire qui en gagnait O.oO enj réalité. Quant au bénéfice du fournisseur, lhis-j toire n'en parle pas et pour cause. (X.) DINERS DE BOURSIERS ET TRtPOTEURS Autrefois, quand on parlait du «cabinet particulier», on ponctuait ce terme d'un malicieux sourire, et notre imagination évoquait le froufrou des jupes de soie ou de dentelles des aimables personnes qu'un amphytrion. y conduis sait pour... distraire les convives. Aujourd'hui, on est plus prosaïque, et le mer-credi de Bourse surtout, si le menu du cabinet est plus réduit mais beaucoup plus cher, les convives sont autrement sérieux, en général :) Mercure a remplacé Vénus, la vilaine ^ete ^clu comitard, le minois peint de la cocotte et c est à l'heure du café et du pousse-cafe que nous sommes mis en coupe réglée, que nos. estomacs sont estampés et nos porte-monnaie .mis a mat. Autres temps, autres mœurs ! (X.) REGIE ET 002HS DE TERRE: Le vent est à la régie en tout et pour tout.; L'on prétend, nous insistons sur ce mot au-, quel les régies du C. N., des provinces, des communes, des restaurants bruxellois et d autres ruineuses expériences du même genre d°n-i nent une si piquante sav^-ir, que ce mçxie d exploitation — sans arrière-pensée malsaine s entend — est moins coûteux- que tout autre modo d'administration. Mais qu'importent les frais à tous ces braves gens ? Ce n'est tout de même pas les gaspilleurs qui sont les payeurs. Au contraire: plus on gaspille, moins on voit clair et moins on voit clair et plus on gagne. Ce n'est donc pas là qu'il faut rechercher la raison de la préférence que l'œuvre (sic) du coin de terre a réservée au travail individuel! Pour pénétrer la raison qui a dicté cette mesuré si sage (pour les colons (!!!) officiels), il suf-i fit de jeter les yeux sur le lotissement de ces cultivateurs d'occasion. Comitards grands et pc; tits y sont autrement nombreux que les sanl travail et "parmi ces. derniers, quels titres spé; ciaux pourraient-ils invoquer pour justifier l'inj digne privilège dont ils jouissent? Ce sont Ici plus protégés et les moins misérables qui son) favorisés. Le hasard ne fait-il pas mieux le; choses surtout si on l'aide quelque peu ? Corr.i prenez-vous pourquoi le coin de terre encours g( l'effort individuel contrairement afix notions lel plus élémentaires de -la justice qui, en l'occurj lence, imposait la régie ici plus que partoui ailleurs ? (X.) ' UN GOMBLS L'on estime sans doute qu'on ne vole pa| encore assez, dans les magasins du C. N. f faut le supposer puisqu'on ,vient d'admettre dan! le personnel d'un de ces magasins de faubourj urT personnage qsi, -étant "employé à la post cent.'aie à Bruxellès, a été condamné fvar l'au torité Occupante à une année d'emprisonnemeni pour vol. Il est vrai que pou^ certains patriç; 1 tards, vo-ler l'autorité allemande -n'est pas u; délit; c'esit presque une vertu. (X-.)

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