Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 19 Juni. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3b5w66bm81/
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DEUXIEME ANNEE. ■ N° 261.. TIRAGE JUSTIFIÉ 58,000 EXEMPLAIRES CINQ CINTIMES ' EDITION B SAMEDI 19 JUI^Tme-, !.. ! „ * LE BRUXELLOIS 1 an, 12 francs. — 6 mois, 7 francs. — 3 mois, 4 francs 1 mois, 2 francs J OTxrsajaï. Quotidien Indépendant REDACTION, ADMINISTRATION, PUBLICITE Henri Ma\is, -45, Bruxelle» Aivrooivcîsssss i Faits-Divers, ia-ligne 2 francs. Nécrologie, la ligne, l £r«JiC Petites annonces, la ligne 20 centimes La Loi de l'Entr'aide Comment il serait équitable de réduire les traitements de tous les fonctionnaires. Une réforme à généraliser d'urgence disant fort judicieusement remarquer qu ils jouissent d'une a faveur spéciale et qu'ils août les seuls dans le fmve à në point âVoii' siibi le de la situation, on réclame, paraît-il, parce qu il n'est fait aucune retenue, au profit U« I alimentation populaire, sur les traitements de cens des fonctionnaires de l'Etat restés à leurs postes et qui ont été, les Uns maintenus en activité arec l entièreté de leur appointements et les autres placés eu disponibilité avec les deux tiers 'de celui-ci !» L SU ûïopose de leur imposer, comme aux employés de la Caisse d'Epargne, et comme d'ail-leurs cela se fait aussi dans d'autres administratif oincielles et privées, une retenue de 5 à 10 pour ceait au profit de l'Alimentation. A, i ortf},lus liez de s allonger dans des proportions dignes de celui d'un Cyrano de Beïge-rac, à l'idée de voir la réalisation possible de ce projet devenu poitr oeftucoiip Une épée de Damo-teleS ! » Caractéristique lienteuse, iceis craint® sont d,autant pin* vives nivelles sont en proportion tili'ecte 'avec l'élévation des traitements de ces messieurs. Ce sont les ronds-de-cuirs les mieux salués oui .rebiffe»i 1S pîiis d'avoir à subir quelque retenue. Et pourtant, ainsi qu'on l'a fait ressortir ce sont, en grande majorité, les hauts fonctionnaires qui ont été maintenus dans les cadre* de l'ac-'l'it ii! plupart des employés de gra-f" inférieurs se sont vu reléguer à l'arrière-plan sous la forme de mise en dinmrr^1'-^ ' • J - ï'^Ptî'S.S \4, "TH(" Ail" "oudgétairê et plus équitable, du reste, au point de vue humanitaire, dS réduire lés S gros trai-tetBenti s et dë maintenir les i petits s dans leur iiitégrité, puisque les circonstances ne permettaient point de les augmenter. Cela me fait songer à ce jour d'une époque déjà lointaine Où, attaché en qualité de secrétaire dans une importante administration commerciale, je crus que c'eu était fait de là situation que l'avais réussi à m'y créer. C'était la Veille du jour de l'an. Le matin même, venant de l'étranger, étaient arrivés, émanant du conseil d'adsiitiMtfajtién ,des ordres exprés, prescrivant, pour prendre cours dès le lendemain même, une économie de sept à huit mille francs à effectuer Sttt les dépenses du personnel. Je m'imaginai filjç les trois ou quatre d.eniiçrs arrivés (j'étais le troisième de ceux-là) allaient être sacrifiés. Aussi, tandis c|Ue je terminais la traduction de kyS oi'di'ës, je n'osais point relever la tête de çî'tiiutç d£ lire dans les.yeux de inon chef l'arrêt suprême de mon licenciement. Vilain ingrat que j'étaia! Le lendemain je bénéficiais d'une augmentation de cinq cents, et vingt francs, tandis que j'étais chargé d'annoncer à une dactylographe et à 1111 garçon de bureau que leurs appointements étaient respectivement. augmentés de 156 et de 104 francs et que je prévenais un tout jeune homme, à qui cela avait été formellement promis quelques jours auparavant, qu'il était attendu parmi nous dès le lendemain à raison de 1,300 fr. l'an. On exigeait de sept à huit mille francs d'économie sur les traitements du personnel et on trouvait moyen d'augmenter ce poste de 2,080 francs! Je voyais là un simple défi lancé par la direction à ses mandants. Je me disais que cette lutte du pot de terre .contre le pot de fer serait éphémère... Le mot de l'énigme me fut donné quelques jours plus tard. Le Directeur abandonnait 2,600 francs sur ses appointements! Le sous-directeur, le comptable se voyaient réduire le leur de 1,040 francs et 5,200 autres francs étaient défalqués des émoluments d'autres membres du personnel. .De cette manière, 1 économie ordonnée était atteinte. plus qu at/teinte puisque l'on pouvait augmenter certains et engager un nouvel auxiliaire.Et ce n'est point là une fable ; le jour où je partis de là... je n'étais pas seul.., et n'était la guerre, j'en appellerai au témoignage de ceux qili sont Dieu sait où à l'heure actuelle. voilà, Certes, une noblesse de sentiments que a'fli rencontrée nulle part ailleurs depuis ce jour. L'oii m'objectera peut-être que ce n'est point aux infimes qH5 J'jg pouvait laisser le soin de guide»- la barque! D'accord' niais sans r"0i'p*;' " accomplissement de misskaw ûTrsï; Sl. ' : lés- efforts ont sensiblement diminué, nei; s'opposait à ce que ces mandataires l'ef-,t aAt®rif réduit pour éviter aux a petits » .qu nrv >rêche fût faite dans leurs pauvres trai-tfciiiCiMs '.te faminej alors que la vie suivait encore sîii: cours normal et que lé surenchérissement (fe relie ci ne s'accroissait point de jour en jour! n 'nUS^"' o ^on s°nger à de telles bagatelle-, Et puis? ne règlera-t-on point ces arriéres oj us tard, après la guerre? Peut-être. Espérons-, c. Il y aura tant de choses à régler... liaison de plus, il me semble, s'il doit, em être ainsi, pour que les gros bonnets aient eu le généreux élan de faire cette « manière de crédit n qui ne feg eût fait souffrir en rien plutôt que de leur.roii' tenir l'idée égoïste d'imposer aux « pe tits » des. sacrifices dont eus, les privilégiés 11e ...veulent point, pour eux-mêmes. ,... Je sais Tirurrtniif certain dép,.ii■ **.. ..1 ——-1—" riel, ou du moins certains services, où les fonctionnaires restés en activité et touchant un minimum de 250.fr; ^ar mois, abandonnent des sommes proportioniielle.0 aux chiffres de leurs appointements, qui doivent servir à parfaire, jusqu'à l'entièreté, les traitements de leurs subalternes cj ni ont été réduits aux deux tiers! Bravo! voilà une noble exception ! C'est là un geste auquel il m'est agréable d'applaudir, et <pti aurait dû se répéter partout, spontanément... Mais! Il n'est jamais trop tard pour bien faire. Que partout l'on songe à l'Alimentation populaire, sans perdre de temps à discuter la nullité du mérite de certains bénéficiaires car ce serait s'exposer, sous le vain prétexte de vouloir atteindre celles des brebis galeuses qui, inévitablement, s'y sont fatlfilées, à porter préjudice grave à l'innombrable troupeau que forme la masse des miséreux en redingote ou en jaquette. ! Conclusion pratique : Que tous les fonction-n air es qui touchent, qu'ils soient en activité ou non, des sommes supérieures à trois cents francs par mois subissent une retenue de 10 p.c. Il n'y a là rien d'exagéré... Je connais des braves cœurs, des chefs de ménage, père de plusieurs enfants, dont le budget journalier ne comporte pas dix francs et qui font chaque jour la charité de plus d'un franc. Qu'il sait retenu 7 p. c. sur les traitements inférieurs jusque 150 francs et 5 p.c. sur ceux tombant jusqu'à 100 francs. Et surtout, que l'on .ne fasse pas l'injure à ceux qui touchent moins de cent francs de ne rien 1 exiger » d'eux! 3 p.c. est le taux qui me semble le plus logique de leur imposer. Et ce sera de grand cœur, croyez m'en, qu'ils se verront retenir un maximum de deux sous par jour en faveur de plus malheureux qu'eux. Il serait équitable, d'autre part, que ces retenues à faire au profit de l'Alimentation soient versées à cette œuvre avec la restriction que la moitié, ou tout au moins le tiers des versements soient livrés en faveur de la belle et philanthropique Œuvre du Sou. J'en exposerai le pourquoi dans un prochain articlo. HORIL. Lisez en TROISIÈME PAGE les derniers télégrammes arrivés pendant la nuit. DÉPÊCH S LE BLOCUS L'Ecluse, 15 juin. — Le navire tank anglais Desabia a été coulé à la hauteur de Firth of Tay. Londres, 15 juin. •—- Les vapeurs de pêche King )ames et James Leyman, ont été détruits samedi par des sous-marins. Chîistiania, 16 juin. — (Norsk Telegrambu-rau.) •— D'après des nouvelles de Christiansand, le va] eur Verdandi, de Hoegenaes, a été détruit à un mille au sud-est d'Oxee, par un croiseur auxiliaire allemand, au moyen d'une mine et de coups de canons. L'équipage a été pris à bord. D'après une autre nouvelle un sous-marin allemand était également présent sur les lieux. SUR MER Constantinople, 17 juin. — D'après des nouvelles certaines, non encore confirmées officiellement, un grand navire de guerre a coule le 9 juin entre l'île de Kalymos et la côte asiatique a la suite d'une explosion. LA GUERRE Com.mnnlq-uLés autrichiens r'£ - Théâtre de la guerre (iu Nord-Est Vienne, 17 juin (hier).—En Galicie, les Russes ne furent se maintenir contre Vattaque générale des armees^ coalisées 7nalgr{'. une résistance des plus opiniâtres. Vigoureusement poursuivis par nos tffoupes victorieuses, le restant des corps russes défaits se retire par Gewkow, Lubaczow et Jaworoiv. Au Sud de la route de Lemberg, Varmée Boehm-Ermolli prit d'assaut cette nuit les positions russes sur tout le frmt, et refoula Vennemi sur Sadowa-Wisznia et Rudlci, Au Sud du Vnjetr, on se bat sur le terrain devant des têtes ie pont. Les troupes de Varmée Pflanzer ont pris hier tôt Rizniow. Les batailles et les combau du mois de juin vyant eu lieu jusqu'ici, ont amené un riche butin, 'jii j.7 15 juin, le total éV've à 108 officiers, '22,300 homm*7; 63 canonsmiT mitrailleuses et '8 wagons de munition* > Théâtre de la guerre Sua-w^est Les Italiens ont tenté de nouvelles pô\is**°* en vant, mais fiirent repotissés partout, notamment l Isonzo, près de Monfal.cone, Sagrado et Ptava, la frontière de la CarintMe dans la région à r Lstde Plocl-.en et dans le territoire de frontière u Tyroil près de Pentelstem. , s r ITALIENS ua Rome, 15 juin. — Le long de la frontière du r. "'L,À GUEBRE ?^^^feiINE*"!' ! 1AY!'rVoMTeTnttniîfs11 j - ) a heurté une mine près de Knocke et a sauté. ■ ^ hommes de l'équipage ont péri. - s j Gothenburg, 16 juin. — Le vapeur_ suédois ! horsten, qui fait régulièrement le trajet entre { othenbourg et l'Angleterre, a été amené ce ma- ( n tôt près de Vinga par les Allemands. Le va- f îur avait à bord des marchandises en ballots et £ x passagers. Un croiseur auxiliaire allemand a £ induit le vapeur dans la direction du Sud, pro- ( iblement à Swinemûnde. z LA GUERRE AERIENNE t Paris, 16 juin. — Le Temps annonce : Cinq ( ;roplanes allemands ont pu, malgré un bombar-sment violent, survoler Luné ville et y jeter 25 ! mibes qui n'occasionnèrent que des dégâts ma-iriels. Personne n'a été touché. EN FLANDRE Paris, 1T juin. — D'après une nouvelle du Pe-t Parisien', la localité de Vlamertinghe, près de > operinghe, a été violemment bombardée par l'ar- ' Herie allemande. La population a dû évacuer la icalité. FRANCE. — Saisie de navires Paris, 14 juin. — Le Temps annonce.: Le na- : ire marchand allemand (. F. Laeiss, qui a été apturé au commencement de la guerre dans la 1er de Chine, est. arrivé hier à Toulon. Le vapeur llemand Gerhard Bohls, qui avait coulé le 21 L'ptenibre. à Cocobeacli et qui avait été renfloué nsuite et remorqué à Libreville, a été déclaré de onne prise par le tribunal des prises. FRANCE. — Le général Manoury Le général Manoury est guéri et a quitté l'hô-ital.FRANCE. — Les pertes françaises Paris, 17 juin. — Le Temps écrit : La Ligue u Droit des Gens a appelé l'attention du gouver-lement français sur la nécessité de publier le lombre des pertes en tués et prisonniers. Des chif-res des plus fantastiques, des plus énormes eir-ailent dans le pays. L'opinion publique serait ranquilisée par la publicité des chiffres exacts, ja Ligue déclare que le peuple a fait preuve demis l'explosion de la guerre d'un calme héroïque it qu'il-est à même et a le droit de connaître la rérité. ANGLETERRE. — Bombardement-(virien de Hull Christiania, 16 juin. — On annoB.C9 de Stavan-,er : L'équipage de deux navires vev. végiens arrivés de l'Angleterre raconte que H' il, à 1 Hvm-jer, a été bombardé samedi dernier par des dirigeables allemands. Un grand chair. >?r naval aurait. été détruit et plusieurs maisons gravement endommagées. 50 personnes auraient été tuees. Des événements ont été racontés aux marins norvégiens par un fonctionnaire du port de Hull. On aurait sévèrement défendu à la presse anglaise de mentionner quoi que ce soit du bombardement, ANGLETERRE. — Pertes douloureuses Londres, 16 juin, — La dernière liste des pertes contient les noms de 122 officiers et 1.809 hommes. IXJLXXÏIJLÏXÏ Tyrol et du Trentin, rien d'essentiel à signaler. Dans la région de Cadore l'ennemi a poursuivi ses attaques de nuit contre le mont Piano, attaques préparées par endroits pendant toute la journée par le feu d'artillerie des forts. Les attaques furent repoussées. Notre artillerie a provoqué, dans la haute vallée de Cordevole, une explosion d'un dépôt de munitions, à Corts, et a endommagé les retranchements ennemis. En Carinthie, nous avons continué le bombardement de Malborghetto. FRANÇAIS Pans, 15 juin ( 15 heures). — Il n'y a rien d'im- , sortant à ajouter au communiqué d'hier soir. / Dans la nuit, une attaque ennemie dirigée contre les tranchées conquises le 6 juin près de 3uennevières, a été repoussée. Une pièce aile- [ nande à longue portée a lancé deux projectiles 1 'ut Compiègne; aucune victime, aucun dégât. î Paris, lu juinJ33 heures). — Au cours de la 1 uit du 14 ÙM 16 act'ons locales d'infanterie [ e sont déveïovpées 'dans <i>Z r^S}oti au Nord d'Ai- j as (secteurs de Lorette et de Neiil'. \e^ au &ud r 'Arras (ferme de Toutvent). Toutes te» contre- | /toques ennemies ont été repoussées et nous àvC?!? ' xaintenu nos gains. ; . ANGLETERRE. — Les Ap : , pa„, ic • • r x •! •' de 50 kilométrés < — V lh "îiiin — IiP -fait m ✓ . . _ + produit en France un certain mécontentement, je Temps se fait aujourd'hui répondre, dans une ettre de Londres, à cette question qui s'y rap-oite, que le front anglais n'est qu'une ligne avan- s ée. Les grandes niasses de troupes se trouvant v n France servent à régler les conditions d'avan- , ement des renforts. L'armée anglaise n'est apte , ,ux opérations qu'en masses plus ^ réduites, j .ttendu que l'artillerie anglaise ne dispose pas le munitions suffisantes ; que la fabrication de aunitions doit être d'abord organisée en Angle- j erre, organisation qui doit prendre des années. | )n ne devrait donc pas faire des reproches à 1' A.n- \ :'leterre, mais plutôt songer que l'Angleterre a . léjà beaucoup fait et que le moment viendra où j J 'armée anglaise sera prête à une guerre d'atta- r [ue sur une grande échelle; ITALIE. — Pour protéger la tombe du Dante ■ ^ Chiasso, 14 juin. — Le caveau de Dante Ali- | j çheri, à Ravenne, a été couvert d'une pyramide l le sacs t>?ur le protéger contre les bombes d'avia- ; £ eurs. ' ( ITALIE. — L'accord avec la Triple-Entente j Milan, 16 juin.. — D'après une nouvelle de ournaux de Rome, les accords entre l'Italie et 1 i j Uriple-Entente stipulent notamment, la base .sui- | pante : Accord foi-mel au suiel de l'Adriatique I u i comprend particulièrement la question d ud port serbe sur l'Adriatique et l'obligation réciproque de conclure des accords plus détaillés, principalement au sujet de la question d'Orient, d'après le cours des événements, avant la réunion du congrès de la paix. ITALIE. — Saisi d'un navire grec Rotterdam, 14 juin. — On annonce de Venise au Times, qu'un vapeur grec, avec des vivres pour Trieste, a été amené par les Italiens et remorqué à Venise. AUTRICHE. — Riche butin en Bukovine Du quartier de la presse de guerre, 15 juin. —-La retraite des Russes de la Bukovine, où il n'en reste plus un seul, s'est effectuée si rapidement qu'on ne put songer à mettre eu sûreté les immenses provisions y accumulées et qu'on n'eut pas même le temps de les détruire. C'est ainsi que les vainqueurs y ont trouvé de grandes quantités de bétail vivant et- un stock considérable de grain, des wagons entiers de grain non battu._ L'abondance était telle que les Russes, qui avaient traîné là tous les approvisionnements de tous les coins de la. Bukovine, parce qu'ils y préparaient une grande action militaire, employèrent le grain battu, à défaut de paille, comme litière pour leurs chevaux. La livre de ciande coûtait 80 heller. Maintenant les provisions sont soigneusement mises en sûreté. GRECE. — L'intervention de la Grèce Stockholm, 16 juin. — D'après une nouvelle de Paris du Social-Demokrat, ami de l'Entente, l'Entente n'attend que peu de la rentrée au pouvoir de l'aitcien ministre-président Venizelos. On considère à Paris que sa rentrée éventuelle au pouvoir ne signifie aucunement la reprise de sa politique militaire favorable à l'Entente parce que la situation a changé depuis, surtout depuis Au Nord de Neuville, nous nous sommes em parés de quelques postes d'écoute allemands. La journée du 15 n'a été marquée dans ces deux régions que par une lutte d'artillerie : nos batteries ont violemment canonné les tranchées allemandes. L'attaque dirigée par l'ennemi, dans le nuit du 14 au 15 sur les tranchées conquises par nous à Quennevi.ères (Est de Tracy-le-Mont). a été menée par S bataillons. TURCS Constantino/rie, 16 juin. — Au front des Dar-hmelles ,prèy d'Ari-Bitmu, notre artillerie a tire les coups de canon efficaces. On remarqua que ennemi subit des pertes relative m e^h considérables par le feu que nous avons ouvert sur ses portions d'artillerie. Nos batteries de la côte ont lombardé efficacement les navires-transports de 'ennemi, ainsi qu'un camp et des hangars d'aéroplanes à la côte près de Sedd-ul-Bahr. Un de nos aviateurs aperçut dans la baie de y efa-le, sur Imbros, un cuirassé dont le type rappelle celui de l'Agamemnon. Les ponts du cui-assé se trouvent presqii au dessous du niveau de i mer, la cheminée d'arrière et le mât d'arrière lavent complètement sous eau. Sur les autres théâtres de la guerre, rien d'es-;°ntiel ne s'est passé. îW-<v < t>ïuth<> imminente*». ALBANIE. — L'invasion serbe Sofia, 15 juin. — t Agence Bulgare). — Les albanais domiciliés à Sofia ont remis aux repré-?ntants diplomatiques des grandes puissances, n mémoire, dans lequel ils protestent contre b\ ouvelle invasion des Serbes en Albanie et df uuident des mesures urgentes pour L'évacuation inmédiate de l'Albanie par les troupes serbes. 'ETRANGER , FRANCE. — La disette de poissons, — Parii? 5 juin. — La disette en poissons se prononce peu peu à Paris. Elle est attribuee principalement, i'activié des sous-marins allemands. Les ba eaux de pêclie ne peuvent partir que pendant h* ournée; ils n'atteignent donc pas la haute mer t doivent pêcher dans les territoires de la côte, jauvres en poissons. Les envois de Dunkerque ont réduits au tiers. Le syndicat des négociants le poissons en gr os a décidé de prier le gouverne-nent de décréter la suppression des droits' sur .'importation du poisson de l'Angleterre afin l'amener une amélioration dans la situation. Les guerres en Europe pendant les trois derniers siècles. - Dans les statistiques de Rodai» lep.tiis l'année 1618 jusqu'en 1.903, l'Europe * x»nnu 1,700 guerres, soit 1,044 combats sur terre, L'22 luttes navales, 490 sièges et 44 capitulations. La guerre entre la Turquie et. Venise a eu Ja plus longue durée (11)44-1099) soi i 55 ans. L;* plus courte guerre fut celle entre Charles-Albert de Piémont et l'Autriche (1849); elle n'a .duré que six jours. Pendant cette période de 30 ans, c'est la France qui a fait le plus souvent appel aux armes. Le nombre de ses faits d'armes se chiffre par 1,079, dont 652 luttes sur terre, 63 luttes navalès, 332 sièges et 32 capitulations, soit en moyenne 6-!î pour cent dès guerres livrées. L'Autriche a un pourcentage de 48. I Angleterre d»' 20, la Russie de .19, ja 'Prusse de !•-*, l'Lspiigne de 16 et. 1a Turquie de 12. Sur 1,079 faits d'armes, la France compte victoires et 495 défaites. La Prusse et l'Angleterre ont eu chacune 60 p.c. de victoires et 40 pour cent, de défaites ; l'Autriche a eu 42 p.c. de victoires ; -l'Espagne 36 pour cent. Depuis l'an 1600, la France a fait la guerre contre 15 Etats : contre l'Autriche elle a lutté 262 fois ; l'Angleterre a été vaincue par les Français 120 fois et. a été victorieuse 155 fois. Dons les guerres avec l'Espagne, la France a eu 119 succès f*t 45 défaites. Dans les huit guerres ave':, l'Allemagne, sur une totalité de 307 faits d'ar--mes. la France a vaincu 152 fois et a été battue dans 155 rencontres. La ville qui a supporté le plus long siège a été Gibraltar, qui a résisté aux Anglais depuis 1779 jusqu'à 1782, c'est-à-dire 1,167 jours. En second lieu vient Ta cité de Cadix, qui a résisté pendant 903 jours (181Q-1S12) ; puis Scbastopol, 340 jours ; Port-Arthur, 221 ; Candie, assiégé par 130.000.Turcs, et défendue pari 20,000 Vénétiens,, a résisté pondant 228 jours (1669).

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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