3me Année N. 717 Ed. B eilflK CiMTIffiS Lundi 25 Septembre 1916 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. Q Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr, 4.50. - MU. 3.90 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des sboHuementb TR1ME5T1WLS; ceux-ci preunuit cours les 1 Jakv. 1 Avait» 1 Jnu,et 1 Octob. Oîi peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois l Mois Fr 3.00 - Mk.2.40 Fr 1.50 - MU. 1.20 TIRÂG£:90.000 PAR JOUR Le Bruxellois Rédacteur en Chef : Ma.ro <c3 o gALM " -n wii-tii' ■!!»>■ iwiwim» —■■m !■■■■■■■ iun- Journal Quotidien Indépsndani Rédaction. Administration. Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS ANNONCES — La ligne Faiis divers et Eciios . fr. 5.00 Nécrologie 2.00 Annonces commerciales , 1.50 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La peiite ligne 0-^ La grande iigne 0.75 TIRAGE: 90.0C0 PAR JOUR Derniers Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 2ô septembre. — Officiel de ce m idi ; TheiUre de ta guerre à i'Uuest. Groupe d'armée dis leklmarécbal général priJiee béritiei' Knpprecht de Bavière : La bataille persistante sur la Somme est de nouveau en plein cours. La lutte d'artillerie entre l'Ancre et la Somme est d'une intensité rarement atteinte. De vives jjO-ussées ennemies nocturnes, près de Courcclette) de Rancourt et de Bouchavesnos ont échoué. GroiqKi d'armée du kronpriiiz allemand: Dans la région de la Meuse, l'activité de jonibat s'est accrue à gauche de la Meuse et /ans quelques secteurs à droite du fleuve.Sur [oui le jront règne la plus vive activité aérienne avec de nombreux combats aériens favorables pour nous, dans nos lignes et au delà Je s lignes ennemies. .Vous avons descendu 2% trions, dont 20 sur la Somme. Le lieutenant ;/i premier Buddccke, les lieutenants Wint-jCnset ïlolindorf se distinguèrent surtout. Noire perte s'élève à six- avions. Le 22 septembre, tard dans la soirée, des bombes jetées sur Mannheim ont tué une personne et causé quelque dégât matiA-Cl, Par plusieurs attaques aériennes ennemies sur le territoire en arrière -Je notre front,-furent tués notamment à Lille 0 civils et furent endommagées 12 maisons. L'un de nos dirigeables a attaqué dans la nuit du 21 au 22 septembre des installations militaires anglaises p>rès de Boulogne. itieàtre de la guerre a l'Est. , Ffont du feldmaréoiial général prince Lco-pold de Bavière : l.es Russes ont de nouveau attaqué cinq fois çirec de fortes masses entre le Sereth et la Strypa au nord de Zborow. L'adversaire a pénétré près de Manajow. Par une contre-attaque, il fut de nouveau battu et laissa entre nos mains plus de 700 prisonniers et 7 ■mitraillcu-ses. Plus au sud, toutes les attaques se sont brisées devant notre bfjne avec de lourdes pertes.Front du général de cavalerie archiduc Charles : Dans les (Jarpalhes, nous regagné par notre ~/'wf „Jau lielmïiaMJi&t de Irr&'-nbroilaua, T~~"7?F Vemànts de notre position que nous aviom ■perdus dans des combats antérieurs. Au nord-est de Eulibaba, d'opiniâtres combats sont en cours. Théâtre de la guerre en Transylvanie : Au défdé du Vulkan et à l'ouest de celui-ci, plusieurs attaques roumaines ont été repousses.Théâtre de la guerre des Balkanà. Pas d'événements d'importance particulière. La guerre aérienne. BERLIN, 2Jf septemb re. —Officiel. — Le 22 septembre, a 9 heures du soir, l'un de nos .ivions, stationné en Flandre, a jeté des bombes sur des baraquements militaires près de Douvres. AUTRICHIENS VIENNE, 23 septembre. t'héàtre de ta guerre à l'Est. Front roumain : le défilé Vulkan est déblayé des ennemis. A Hermannstadt, nous avons repoussé l'attaque rfe deux divisions roumaines, en faisant prisonniers 3 officiers et Ô26 soldats. * Au sud de Rolcvmainj .Ilohmengen), l'ennemi a fa t un peu reculer nos troupes de couvert w e. Armée du général dô cavalerie archiduc Charles. Au coin des trois pays, au sud de Dorna-Watra, nous avons, par une contre-attaque, rejeté des détachements roumains. Sinon, l'intensité des combats ne s'est accru qu'au sud-ouest du haras de Lucuna et dans la région Je Ludowa. \ruiée du feldiuaréchal général prince Léopold de Bavière : Du côté de l'armés du colonel-général von Bohm-Ermolli, on signale après coup qu'au 19 courant, un avion de combat autrichien a descendu deux avions ennemis. A l'armée du colonel-général von Terzyans-Ici, accalmie depuis la matinée d'hier, abstraction fait9 du jeu d'artillerie. l'Iiéâiré do la guerre italien : Au haut plateau du Karst, nous avons refoulé plusieurs tentatives ennemies de s'approcher de notre ligne. Au, front des Dolomites, nous avons fait échouer une attaque nocturne opérée par l'ennemi contre nos positions dit versant du mont Sief. Au nord d'Arsiero, nos troupes ont fait sauter ce matin le sommet du mont Cimone occupé par les Italiens et y ont fait prisonniers 13 officiers et 376 soldats. Une escadrille d'hydro-avions ennemis a inefficacement jeté des bombes à la Punta Sal-i-ore ( au sud-ouest de Pirano). Théâtre de la guerre au Sud-Est. Rien d'important akr troupes austro-hongroises.FRANÇAIS PARIS, 23 sept. _ 3 h., p. m. : Au nord de la Somme nuit relativement calme. Nos patrouilles poussant jusqu'aux ljsière$ sud UuTïiVâge de Combles ont trouvé sur le terrain de nombreux morls. Nous avons capturé en outre une qv.nizaine d'ennemis dont un officier. Au sud de la Somme lutte d'artillerie assez vive dans divers secteurs. Partout ailleurs canonnade intermittente. PARIS, 23 sept. — Il h., p. m. : Sur le front de la Somme la lutte d'artillerie a été assez violente dans la région de Boucha-vesnes et dans le secteur Bettoy-Berny. On ne signale aucune action d'infanterie. Dans les Vosges l'ennemi a fait une tentative contre nos positions ctu sud du col de Sainte-Marie. Apres un assez vif combat à la grenade ;/ a < té rejeté, dans ses tranchées. Aucun événement important sur le reste du front. RUSSES PETROGRAD, 22 septembre. — Rien à annoncer du théâtre de la guerre occidental. ITALIENS ROME, 22 septembre. Les mouvements de nos troupes ont été, sur tout le front, contrariés hier par "tes intempéries persistantes. On signale toutefois des progrès sens Jules de notre marche persévérante aux sources dit Vanoi (Cismon} et contre le sommet du Sief (haut Cordevole). Au front des Alpes de Giul'.e, canonnade modérée. L'artillerie ennemie a bombardé Giïrz sans nous causer aucune perte. ANGLAIS LONDRES, 23 septembre. — Au nord de l'Ancre, sur un front d'environ un mille de longueur, nous avons réalisé une avance en nous emparant de deux lignes c[t~Trànchennemies entre Fiers et Martinpuich. Notre front va maintenant en ligne presque directe de Fiers à Martinpuich (approximately direct line Fiers-MarinpuichJ. Au sud d'Arras, nous avons pénétré, avec succès, dans les tranchéeT ennemies et avons fait des prisonniers, tout en causant de nombreuses pertes à l'ennemi. Dernières Dépêchés Lo vapeur hollandais « Prins Heudrik ». La Haye, 23 septembre. — Ou mande au «Korreeponde-nz Bureau» que le vapeur «Prima H-Ujadjife " <12 U, ii-awp. «■ r/g,filfrfli r iintijwarv' Le « liandeisbiad » l'ait observe* que oe navire n'ayant pas de cargaison, on ne peut l'accuser de contrebande, et que dès Ions, il sera probablement libéré sons peu. Flessi ligue, 23 septembre. — Le vapeur « Prins ilendrik » est libéré ;i 1 a, passé en vue du bateau-phare « SehouwCubank », en route pour Londres. Il a ensuite jeté l'ancre près du bateau-phare « Smnk ». Demain, il part pour Gra.vcs«-ud. Mardi matin, départ, de flessingue, du vapeur « Koningin Régentés ». Interdiction d'exportation d© Hollande. La Haye, 23 septembre. — L'exportation des poils de bestiaux et des articles fabriqués de oCb poils vient d'être interdite. Les capitaines de la ligne du Gre«l Eastern. Rotterdam, 23 sepembre. Le « Nieuwe Roit-terdamsehe Courant » est informé que, par suite de l'exécution du capitaine Fryatit, commandant du « Brussels », la Gré?', Estera Co a donné des remplaçante aux capitaines anglais d'e ses paquebots. Exode des ambassadeurs roumains. Copenhague, 23 septembre. — Ou mande de Malmo au « Berlingsche Tklende » que les ambassadeurs rouma.ns de Vienne, Oonetan-tinople et Sofia sont- arrivés hier soir, avec leur suite, en tout une centaine de personnes. Le Tapis sacré d'Arabie. Amsterdam, 23 septembre. —D'après le « Handelsbaid », le « Tunes » aurait ©te informé du Caire qu'après une cérémonie dirigée par le sultan Hussein, en pié&cnce du général Murray, le Saint-Tapis a été sorti de La Mecque. La réunion d-rs ministres Scandinaves. Christiania, 23 septembre. — La presse se déclare satisfaite du résultat de la conférence ministérielle, et, signale, comme facteur Le plus important, le vœu unanime de maintenir la neutralité, quelles que soient les difficultés en présence. Elle ne fait que mentionner le refus d'une action médiatrice en vue de la paix. Les agitations ouvrières aux Etats-Unis. New-York, 23 septembre. — (Ag. Router.) — Les compagnies s'étant cp^sé-^s à l'adhc-sion aux groupements ouvriWé, du personnel 'des cheirens de fer et des tramways, les délégués de presque toutes les industries de New-York se sont ralliés à îa décision de cesseï le travail mercredi, à 8 heure» du matin; on aurait. drs milliers d'usines fermées, k cessa. t on du charriage et celle du travail au port et aux docks. Patriotisme des démocrates-socialistes d'Allemagne. Berlin, 24 septembre. — Au congrès des clé mocfrates-socia'ietfs, la résolution ci-après, proposée par le Dr David, a ©te votée hier pal 251 voix contre 5 : « Le parti démocrate-socialiste déclare qut l'Allemagne a ie dr.oit de se défendre et es! convaincu que seule l'union devant- tout ut monde d'ennemis peut préserver l'Empii. d'un morcellement, d'un étranglement po!i tique et économique. Cette lutte est, poni l'Allemagne, une guerre de défense. Il s'agii de détourner de grands dangers qui menacem "le pays, dangers qui atteindraient d'ailleurs 1< claee-e ouvrière. Merci à tous ceux qui résiste®! héroïquement sur tous les fronts. Comme au naravant. le parti est résolu à lutter jusqu'j Ie.e que l'adversaire soit prêt à signer une p-aix. garantissant à l'Allemagne rn dépendance politique, l'intégrité territoriale et la liberté de développement économique; il flétrit les mentions de conquête de l'Entente au détriment de l'Allemagne et de ses alliés et ne réprouve pas moins ceux qui attribuant à notre Empire l'intention d poursuivre une guerre de conquête. Les démocrates-socialistes veulent surtout sauvegarder les droi'.s et les intérêts nationaux; ceci tout en réclamant^ d'autre part,Ia considération des intérêts vitaux des astres nations, seui moyen d'arriver à une paix durabiCj Ils se rallient à tout ce qui peut, contribuer à la formation d'une collectivité économique et civilisatrice de tous les pays d'Europe, et- l'idéal d'une paix universelle assurée reste leur objectif poltiqae. Le Cîongrès déplore que ses témoignages de sympathie aux nations des pays adversaires n'aient pas eu l'écho souhaité, à tel point que les dirigeants de ces pays les rejpoutteent brutalement, a.vec des menaces d'écrasement et de conquête, et que même les déJégués des partis ouvrière de France et d'Angleterre &e sont exprimés dans le même sens hostile; à les en croire, le socialisme allemand, qui ne fait que défendre son pays, serait complice de la prétendue agression allemande contre la France et la Russie; c'est faux, car la mobilisation rrese, au 31 juillet 1914, menaçait énormément l'Allemagne. Il reste établi que les intérêts du peuple exigent la lutte contre îe capitalisme exploiteur et oppresseur et que la reconstitution d'une internationale pu ssaute s'impose. C'est pourquoi le Congrès approuve les efforts des chefs allemands du parti en vue de renouer les* Kens rompus. Ii rejette !a responsabilité d'une prolongation de cette guerre sur ceux qui s'opposent à une paix prochaine, et exprime le vœu de voir bientôt, chez toutes les nations en cause, la volonté populaire réclamer de plus en plus haut qu'on y apporte un terme. Il réclame du Gouvernement allemand des efforts dans le but de procurer à la- nation la paix ardf'm-ûie-Hit souhaitée, tout en approuvant l'accord -"Un mandé d" Weltevredeu au « Telegraaf » : « Les troubles dans le Haut Djambi s'aggravent; le-nombre dea insurges croît de jour en jour de même que leur arrogance; vu l'insuffisance de troupes, l'expédition, pourtant nécessaire, vers la rivière Toenkau doit être remise à plue tard. Le gouverneur a demandé tout un bataillon de renfort. Amsterdam, 23 septembre. — Les rebelles ont attaqué une seconde fois WeItevredon;ma. s en ont été repolisses. Les Européens sont à présent en sûreté dans le fort de Mosara Tabo. L'aHaire du « Tubanlia ». .La Haye, 23 septembre. — On mande du ministère de l'Intérieur : « On sait que le gouvernement hoi.lancla's et le gouvernement allemand n'envisageaient pas sous un même point de vue la cause du coulage du « Tubanlia » et que leur échange de vues n'avait pas eu de résultat satisfaisant. Le gouvernement hollandais vient de proposer de régler l'affaire conformément à la convention suivant Laqu-ollo» un conflit de ce genre doit être soumis à une commission d'enquêe internationale. Cette proposition a été acceptée par le gouvernement allemand qui, toutefois, n'estime pas que l'affaire pusse être réglée avant la conclusion de la paix. Le gouvernement hollandais s'est déclaré d'accord pour que 1 enquête commence dès la signature de la paix. La contre-partie au triste exploit du « Uiiig Stepheii ». Quartier de la pressede guerre, 22 septembre. — Dans le sud de l'Adriatique, un avion de marine austro-hongrois a- bombardé et fait couler le sous-marin français « Foucault », dont il a ensuite recueilli l'équipage de 29 hommes avec l'aide d'un second» hydro-avion. Il convient, pour deux raisons, de faire connaître même aux pays neutres et à eux de l'Entente ce fait sans précédent dans les annales de la guerre maritime. L'habile direction du pilote, le lieutenant de frégate Zcl< z-ny a autant contribué a ce succès que la deâcté-' rité de l'observateur lancur de bombes, le lieutenant de frégate baron Klimburg. Quant à leur sauvetage du personnel du «Fourcault», il y a là un act de courage et d'abnégat'e-n philanthropique. Quand le sous-marin français commença à couler, un second hydro-' avion se joignit au premier ; son pi ote,le lieutenant d1' vaisseau de ligne Konjovics avait déjà opéré deux sauvetages de ce genre. Ni lui, ni son observateur, F' ns<''.gnc de mariai Severa, ni leurs deux camarades montant le premier hydro-avion lie firent de différent entre le sauvetage des naufragés amis ou en nem's. Bien qu'exposés au plus grand dang 'i de submersie-n par les lanu's (leurs appa.r">ic étant surchargés) et de rencontrer des forcée ennemies, ils engagèrent les França.e à s ac-crocher aux flotteurs des hydro-avions. Lt commandant du sou,—marin fut recueilli par l'un des observateurs, son-second fut confié ; l'autre observateur; e»-lui-ci -et son collogu» firent partir des fusé->s pour app"ler 1 atten t on des navires qui, toujours. accompagnCnl }es hydro-avions dans leurs cros'èrca. Au boui d une demi-heure, nu torpilleur arriva d'ur gence et recueillit les 27 marins. Comparons cette manière d'agir à celle dft assassins du « Baralon^r s>, à la lâcheté die l'é quipage du a King Stephen », qui laissa se noyer tout l'équipage d'un Zep.pt'Un ; pour tout juge impartial, de quel côté fait-on preuve de sentiments chevaleresques et humanitaires ? Le service obligatoire en Australie. Melbourne, 22 septembre. — ( R.euter ) — Le Sénat des Etats fédérés d'AuetrsHe a décidé, en troisième lecture, de soumettre à un plébicite le bill clu service obligatoire. Réorganisation du front autrichien. Londres^ 23 septembre. — Le collaborateur 'du « Times » au front russe de Galijjjie fait observer ceci : « Une constatation importante après d'i'x mois de séjour à ce front, c'est la réorganisation complète du front autrichien » L'Arajtet rre et la poste neitfre. Rotterdam, 23 septembre. — Le» vapeurs hollandais « Bandoeiig » et « Djebres », arrivés des Indes orientales, ont dû laisser leur courrier aux Anglais. Il en a été de même des vapeurs a Samarind.i », allant de Rotterdam à Batavia, et « So'.'stdyk », arrivé de New-Yoa'k à Rotterdam. Perles canadiennes. Londres, 22 septembre. — Parmi les tués sur le ebamp de bataille se trouve l&rd Fcvers-bam. On annonce officiellement d'Ottawa que les peres totales des Canadiens jusqu'au 31 août s'élèvent à 37,361 hommes. A l'angle de trois pajs. Quartier de la presse de guerre I. et R., 22 septembre. — Dans îa courbe étendue de la vallée encaissée de Docraa-Watra, le groupe de l'aile droite des Roumains et îe groupe de l'aile gauche des Russes s'efforcent énergique-œent de rompre le barrage montagneux afin de déborder entre les montagnes Kelemen et les Carpathes boisées ,vers Bistritz et Ma.r-maros Sziget. Les têtes gris e hongroises de Papp défendirent rageusement cette porte de Lénnidas vers la Hongrie qui descend en serpentines étroites vers le Bistritz d'où près du tunnel du chemin de fer de Merticwn^szi. Au delà des sources de îa Moîdawa, des bataillons aust.ro-hongrois e-t allemands repensèrent de nouvelles attaques-entre le itéras de Lnczinà et . 3lîîlu4.1ll IVCnl tijvmwn T »-»— 1 ' -• ^ . montèrent a l assant. Sur les p;ames neigeuses et nues du massif de Gernahora et à l'est de celui-ci, sur la Ludo-wa, la lutte entre le® troupes allemandes et les maaseg russes coati-nue à une hauteur de 2,000 mètres au dessus du niveau de la mer. Les Russes ne purent s'emparer de nouveau que la cime du Smoti-ec. ii mi n ■ ii n'ffPfTftrW m DEPECHES 'Reproduite* de l'édition précédente.j Le sort du ie corps d'année grec. Berlin, 24 septembre. — L'ambassadeur grec a donné à entendre, au cours d'un entretien confidentiel, qu'il a eu avec le secrétaire d'Etat des affaires étrangères, qu'il serait agréable à son gouvernement que les troupes grecques, transférées en Allemagne, fussent bientôt conduites en Suisse, pour être transportées de là, retour eu Grèce, par un ehemm encore à convenu'. D'accord avec la direction suprême de l'armée, le secrétaire d'Etat a répondu à l'ambassadeur que l'Allemagne, observant loyalement l'arrangement conclu avec le commandant grec, considère lcg troupes grecques purement comme hôtes et que l'Allemagne serait, pour cette raison, disposée à venir au devant du dés;r du gouvernement gr'.c. Nous devrions cependant recevoir des garanties positives et efficaces que les troupes grecques se trouvant sous la protection allemande ne soient pas soustraites à leur patrie par PEntente, ou qu'elles ne soient, pas punies pour leurs sentiments et leurs actions fidèles à la nation. La crise de l'alimentation de Pcirogvad. Stockholm, 23 septembre. — La « Nowoje Wremia » parlant de la crise croissante de la question de l'alimentation à Pétrograd, écrit que la population de la frontière n'a pu manger à sa faim depuis ar-sez longtemps; le jour-ual dit de plus que l'absence totale de viande depu's plusieurs semaines, et les prix fous demandés pour J,e lait et le beurre, doivent faire craindre nne très grande mortalité infantile à Pétrograd. La « Nowoje Wrem a- » ajoute qut l'alimentation des malades et des blessés est. sirieusrment compromise par la falsification ého-ntée des produ ts alimentaires. Troubles en Finlande. Christiania, 23 septembre. — Des voyageurs arrivés de Finlande, rapportent que d pu s la fin do la semaine dernière, des troubles ayant un caractère révolutionnaire ont éclaté dans plusieurs villes finlandaises. Mardi dernier, la grande caserne russe de Kemi aurait été partiellement détruite par L'explosion d'une mine. Plusieurs personnes auraient trouvé la mort dans et accident. Lps autorités rus: s font tout pour réprimer et cacher les tro-ubFs. L'auteur de l'attentat serait un Finlande s. Depuis le jour de l'attentat le,s habitante>de Kemi ne peuvent plus faire de lumière et à l'ornea les voyageurs pour Haparancta ont 1 été retenus plusieurs jours. Le mouvement ré volut'onnaire se serait répandu dans toute la Finlande. I.e butin d'artillerie de Ttiirakan. On mande officiellement de Soiia qu à Tu-trakan on a pris 122 canons parmi lesquels 30 canons avec boucliers efc trois batteries que ; les Roumains avaient prises en 1913 aux Bulgares. Tous ces canons seraient en bon état. L'Allemagne et l'emprunt belge aux Etats-Unis. On télégraphie de Berlin : Dans le « Times » il a été dit que l'ambassadeur d'Allemagne à Washington avait déclaré au gouvernement des Etats-Unis, que l'Allemagne considérerait comme nul et non avenu tout emprunt belge placé en Amérique. Présentée de cette façon, la nouvelle est inexacte. En présence du bruit d'après lequel le gouvernement belge aurait l'intention de placer un emprunt aux Etats-Unr-s-, et de donner en garantie les chemins de fer de l'Etat, l'ambassadeur'allemand, ie comte Bernsdorf, fut chargé de déclarer "au gouvernement des Etats-Unis à Washington, qu'aussi longtemps que durerait l'occupation de la Belgique, une mise en gage des chemins de fer beiges ne pourrait être reconnue par l'Allemagne. Les parleïRentoîfPs français et la censure. Rome, 23 septembre. — Les journaux suisses annoncent que- la commission des affaires étrangères de la Chambre française a protesté dans sa séance d'hier, contre le fait que la censure mutile de la façon la plus insensée les communications officielles destinée» â la presse. De son eôté, le député Constant, de Bordeaux, a dépesé à la Chambre un projet de loi, protégeant ta correspondance des membres du parlement. Les sénateurs, et députés qui collaborent à la presse, avaient envoyé sous enveloppe leurs articles biffés par la censure, à leurs collègues du Parlement. La censure a saisi ces envoie. Le Vatican et îa confiscation du Patazzo di Venezia par le gouvernement italien. Les journaux suisses publifnt le texte d'une note de Mgr Gasparri, cardinal, secrétaire d:E. tat aux représentants d plomatiqucg auprès du St-Siège. Il y attire leur attention sur le décret du 25 août 1916 par lequel le gouvernement italien décida de considérer le iJalazzo di Venezia, à Rome, comme propriété d'Etat. Le Saint-Siège fait r< marquer que semblable confiscation constitue une violation de ses droits gftrs feront « remarquer au gouvernement italien l'illégalité de son acte et lui feront comprendre qu'il serait préférable pour lui de no pas persiste» dans la vo.e engagée ». Cette confiscation de la résidence d'un représentant d'une puissance étrangère auprès du Saint-Siège constitue ui;e insulte vis-à-via du Saint-Siège même, et une violation du droit de représentation qui lui ar été reconnu par la loi du 13 mai 1871. La situation du nouveau cabinet grec. Le « Secolo » de Mnan, 23 septembre, assure que MM. Calogeropoulos et Ka.rapancs ont déclaré qu'ils son£ prêts à se retirer si les puissances alliées persistent dans leur refus de traiter officiellement avec le nouveau cabinet. D'autre part le « Corriere délia Sera » apprend de Londres qu'une nouvelle crise ministérielle est imminente en Grèce, étant donné que le nouveau cabinet n'a pas encore été reconnu par les représentants des puissances de l'Entente. La 'flotte alliée danu la baie de Safamine. Ztirich, 23 septembre. — On lit dans les derniers journaux grecs arrivés en Suisse que dang la baie de Saiam,ne se trouvent actuellement réunis 85 navires de guerre anglais et français et 1 navire de guerre italien, dsposiant ensemble d'un équipage de 70 à 80,000 hommes. La flotte alliée compte s'installer pour une période assez longue dans cette baie, qui est trè3 bien abritée. Des torpilleurs sont occupés à barrer l'entrée du golfe de Sarone entre l'île d'Egine et îa petite île de Plewa, au moyen de . filets métalliques et de mines afin de protéger îa flotte contre les attaques de3 sous-marins r ennemis. Le ravitaillement des équipages de v : la grande flotte a provoqué à Patras, à Athènes et au Sirée une crise terrible d «ns l'alimentation. La flotte alliée se trouve sous le commandement de l'amiral Fonrnier. Un conflit entre tnisiistres russes. D'après les « Roue k a Wjedomcsti » il exis. terait entre le président du Conseil, M. Stur-rner* et le ministre des chemins de fer, M. Tre-povv, des divergences de vues qui auraient pris le caractère d'une lutte ouverte. L'influence croissante de M. Trepow était vue d'un mauvais œil par M. Sturmer, qui se rendit au quartier général du Tsar, où it réussit à obtenir pleins pouvoirs pour régler seul la question de l'alimentation et pour dissoudre le conseil des cinq min'istres convoque par M. Trepow, pour la raison que le travail de ce conseil n'avait donné aucun résultat. M. Trepow, offensé par cette mesure a adressé à M. Sturmer une lettre ouverte, dans laquelle il réclame des pouvoirs plus étendus dans la question de l'alimentation. Dans les cercles dirigeants on attend avec impatience le développement de ce çonfl't ministériel. Les conduis devant la muraille de Trujan. Roui (frontière russe), 23 septembre.-— Une lutte sans exemple est engagée autour des po, sitions que l?a Russo-Roumains viennent d'installer à- ces murailles hidoriqucs de défense, presque» continuellement cauonnées par l'artillerie ennemie. Vu la rapidté de -ces attaques par surprise, d'assez fortes troupes ennemies avaient réussi à pénétrer dans les ouvrages avancés. La concentration de leurs attaques esit dangereuse; il s'agirait d'obtenir au plus viiLQi

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