Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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07 september 1917
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s.n. 1917, 07 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 05 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/j09w08z454/
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4"* Anne ! - N. 105( - Ed. j CIKR CRUMES Vnn/lvAflî 7 191 a893weuent postal, éd. | Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent qne des abonaenteuis TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les I Jakv. 1 Avait i Juillet 1 Octob. On petit s'abonner toutefois pourlej aeux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque txkmc^tre au prix de 2 Mots 1 Mon Fr. 3.00-Mk 2.40 Fr 1.50 Mk 1.20 o TSRAGE : IIO.OOO PAR JOUR Le Bruxellois {Rédacteur en Chef : René Armand Jaœrna! ffioetidif MàmfhM | Rédaction, Administration, Publicité, Veni « ROnVF.T I F.S. ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.0(1 Nécrologie 3.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières ... 1.0C | PETITES ANNONCES La petite ligne 0.50 La grande ligne TïHÂ<QE:î!0.©@0 PAR JOUR Les bureaux du « BRUXELLOIS » se trouvent HUE DE L, CASEHftSE, 33 et 35, à Bruxeises (près de la pîsce ARneessesus ■Ptrr.n1 ■ - bw ■ -.u>*l.-M/janu ■■ vr htmyr t PROPOS LIBRES ET VARîES lie Généralissime Passe ^opnilofî Le Congrès National russe poursuit, à Moscoi son travail de divulgations. Tout le linge sale d l'Empire y est lavé. La République, estimant qu'j est de son devoir non moins que de sa disait d être sincère à l'égard du peuple et du monde dévoi'e la situation inférieure avec une violence louable saris doute, mais impolitique, car elle fout nit au piolétraiat des armes dangereuses. Après une première année de guerre qui lui coû ta.au jugement du ministre, 5-0 milliards de rouble: et une seconde qui lui en coûta 112, devant la pro duction alimentaire de jour en jour plus restreinte le pays, saturé d© papier-monnaie, criant faœint par la voix du Conseil de commerce de Kief et dt Sénat de Finlande, dépouillé de ses dernières con quêtes en Bukovine et en Galicie, acclame encors le généralissime Korniloff, jurant à l'assemblés que l'armée, sourde à l' internat ioDaiisEie, forcer® la victoire quand même. L'histoire des révolution prouve que l'éloquence parlementaire a, plus d'uni; fois, suggestionné les foules. L'enthousiasm*- qui accueillit le discours de Korniloff éveilla peut-être en I àme du général un peu de scepticisme. Ces hommes, entre les mains de qui tant des destinées sont remises et qui sont les maîtres d'innombraib'es armées, vivent trop loin de nous pour qu'il nous soit donné de les pénétrer. Ont-ils la volonté de sauver leur patrie? Sont-iig travaillés d'ambition? Nul ne le sait ; eux-mêmes, gous la poussée des événements sont ravis à leur véritable na ure. Qïvoj qu'il en soit, après les applaudissements, Korniloff avoue les mutineries, les refus d'obéissance, les rébellions, tout le désordre qui sévit parmi les troupes. Au cours du mois d'août, plus d'un officier avait été menacé, un régiment tout entie-r avait déserté le front, et seule la menace de le passer par les armes depuis le premier Issme jusqu'au dernier avait eu raison de sa révolte, etc. Oui ! telle est cette armée dont il a été dit que sauver la patrie était son plue impérieux souci, tel est cet unanime enthousiasme qui précipite les troupe^ russes eontre l'ennemi. Sans doute, d'un côté ceux qui désertent, de l'autre ceux qui demeurent ; ici, ceux qu>" obéissent à leurs chefs at là ceux qui les tuent, tcus croient travailler au salut du pays et les premiers ont peut-êtra au fond de leur esprit, la vision d'une humanité condamnant toute prise d armes comme un crime de lèse-fraternité. Daprès les affirmations du généralissime, le rétablissement de la peine de mort a porté des fruits qu'aucune autre mesure n'eût été à même de produire. On devrait en conclure que l'état de 1 armée, vaut aujourd'hui son pesant d'or. Mais voici l'hetman des cosaques du Don, le général Kaldàne, représentant du Conseil des Cos«quss réunis qui monte à ta tribune, réclame la poursuite de la guerre jusqu'à la victoire, exige, dans ce but, que la République aggrave les lois disciplinaires, dresse, entre ' armée et la politique, de hautes cloisons, interdit tous les rassemblements et groupements et rétablisse cette même paix de mort! En résumé, l'armée continue la lutte, mats parce que le fouet est levé sur elle. On exalte son ardeur guerrière pour rendre confiance au peuple qui a faim et applaudit quand même. Mais une livre de pain vaut P'us 9ue mille et un bravos, si le peuple ne le comprend pas encore aujotird hui, il le sentira demain. Ebloui pair le -• : ~ ~ paroles dont l'Opéra de Moscou retentit, il prend le change sus-la situation militaire; la Rôpcbliq&e, toutefois, lui livre, par la voix de ses ministres, les éléments de la vérité : politique dangereuse dont il n'est pas dit que Kerensky aura impunément usé. En attendant et comme épilogue et commentaire illustrant ces vaines palabres, Riga, la grande métropole de la Baltique, revoit aujourd'hui le drapeau allemand flotter sur son sr;-r-nal et sur ce vieux château d'Albert de Brandebourg, grand maître de l'ordre teutooiçue des chevaliers Porte-Glaive, le fondateur prussien de R'ga, la cité han-séaùque allemande, dont la de la popu!atic»n est allemande ou par'e encore l'allemand. O. K. LA GUERRE iwiMHnmUs OiBeËt fcLLESSA^DS BERLIN, 6 septembre. — Oiliciei de midi ; us *a guerre a i ouest, «à-roupo a aiffise au xeiâ-taaracuai prince ntriuer ituppienit de iiaviere ; En FUindre, l action des »--s est restée in tense, surtout entre le bois Houtholster et le cu-uat Îpres-Cotranes. Après la tombée de la nwi, les Anglais ont attaque deux /< i- avec a impôt? nli effectifs nos lignes entre tes rouies allant d'Y près à Poelcapelte et Zonnebeke. Les deux attaques se sont écroulées infructueusement dans notre feu et en corps-à-corps, avec des pertes eievées. Groupe d'année au prmeo impérial aliemaad ; Des deux côtés de lu rouie Laon-Sùisspns± et dans la partie orientale du Chemin-des Dames, l'action d'artillerie s'était considérablement accrue passagèrement. Dans la soirée, après un jeu de destruction, l'infanterie française a attaqué au sud-ouest de Pargny-Fitain, mais par Suite de noire action défensive, elle n'est ptis parvenue jusqu'à nos obstacles. Prés de Vauxaillon et au Winterb-' t g, nos reconnaissances oui eu une issue fa• arable. Des prisonniers ont été ramenés. A une vigoureuse canonnade au nord de Reims, a succédé vers Bcis-Soulains une attaque partielle des Français. Ceux- Ici ont été repousses. En Champagne, l'action a été vive dans quelques secteurs. Devant Verdun, la vigoureuse lutte d'artillerie continue, particulièrement à la rive orientale de la Meuse, jusqu'à présent, pas d'action d'infanterie. i. Aviation : e Dans la nuit du 4 au 5 septembre, nos aviateurs 1 ont attaque Londies, Southend et Margate. Nous é avons observé t effet Incendiaire des bombes qui , ont été lancées. Un de nos avions n'est pas t-en-,, t'ê. Sur le continent, 14 avions ennemis et 1 ballon captif ont été abattus hier. Le lieutenant Voss a réalisé ses 40e et 41 e victoires aériennes. 3 'A ùeâtra de la guerre a i'Êst. ©l'oape d'armée du ieid-marechaj général Fïiac» Léopold de Saviare: [ Devant le front de la 8e armée, les Russes ont | poursuivi en toute hâte leur retraite vers le Nord et le Nord-Est. Sur la Duna, l'ennemi a évacué ses fortes positions jnsqti à Friedrichsiadt. Le nombre de trrisoivUers et le buiin faits au cours de noire rapiae marche en avant et qu'il n'a été possible jusqu ici d'établir que d'une façon incomplète, s'élève à 120 officierst plus de 7,500 soldats, 180 canons, 200 mitrailleuses# plusieurs automobiles blindées et un tiès nombreux nntériel de guerre de tout g tare. Front C'ariiiee du général colonel archiduc Joseph : Dans le Nord-Ouest de la Moldavie, passagèrement vive activité d'artillerie et combats d'avant-postes.U-roupe d'armée du loidmaréchal général vos Mackeasça : Dans les montagnes cm nord-ouest de FocSinJ, une poussée roumaine ptès de Muncelul a échoué, une attaque de nos troupes nous a permis de ramener des prisonniers. i'ront en Macédoine: A l'ouest du lac de Prespa, des entreprises de reconnaissance allemandes et à l'est du lac de Doiran, des entreprises de reconnaissante bulgares ont été couronnées de sucrés. BERLIN, 5 septembre. — Officiel : Combat d aridierie en Flandre et devant Verdun. attaque nocturne contre Londres couronnée de succès. L'aile septentrionale et le centre de la I2me armée russe se retirent précipiiammnt. BERLIN, S septembre. — Officiel ; Nouveaux svuxès de nos sous-marins sur le théâtre de la guerre septentrional : 30,000 tonnes de jauge. Parmi les navires torpillés figuraient le vapeur anglais armé « Claverley », avec une cargaison de 0,000 tonnes de charbon pour Cènes, ainsi que trois vapeurs, torpillés hors de convois, dont deux étaient armés, et un vapeur-tank d'au moins 4,000 tonnes, AUTRICHIEN VIENNE, 5 septembre. — Ojjinicl : On annonce du quartier de la presse de guerre : •raeatre de ia guerre riallsa. La bataille au Monts San Gabrisle fait rage plus , que jamais. Les troupes italiennes fraîchement engagées ont prononcé des attaques de masses. Elles parvinrent, dans des combats des plus violents, à pénétrer jusqu'à la crête la plus élevée du Monte San Gabne!• . Notre héroique infanterie> dans une contre-attaque, les rejeta de la montagne et les refoula vers l'Ouest Le combat pour la cime de la motagne a fait icge jusqu'au soir. Une vague assaillante 'ança h's Italiens sur la hauteur ; une contre-vague les balaya.Fmaiemeni) nous l'avons maintenue et nous avons refoulé l'ennemi jxxsqu au versant septentrional de la montagne. Malgré cela, les Italiens continuèrent leur attaque. Nous avons dû repousser six attaques au versant septentrional. , La nuit et la journée d'aujourd'hui ont été calmes. Une nouvelle bataille terrible a commenru depuis 5 heures. Nos lignes, qui se rattachent au nord et au sud du Monte Scm Gabriele, ont été prises hier et aujourd'hui sous un feu d artillerie très violent, Là également, nous avons repoussé nettement les assauts de l'ennemi. La région de combat du Monte San Gabriele est prise, jusque loin derrière elle, sous un feu d'artillerie très vio- 1 lent. Il y a eu de s combats (.gaiement hier à l'est de Goritzia. Nous ai-ons facilement repoussé les attaques contre Sta-Catharina et Graz'gna; les attaques contre le l'ajti et contre ConsUmjevica se brisèrent à la bravoure des défenseurs héroïques. Près de Selc, une attaque prononcée par nous s'est heurtée à une attaque italienne. Nous avons souvent gagné du terrain et avons pu améliorer nos positions. Nous avons en outre fait prisonniers 100 officiers et 4,000 hommes. VIENNE, 5 septembre : Theàtre de ;a guerre à l'est Pas d'événements particuliers chez les forces de combat aus ro-hongroises. i'iiéâtre as ia guerre italien Le 19e jour de la lie bataille de l'Isonzo a été remplie de lourds et sanglants combats. Près de Madoni, nos troupes d'assanl se sont heurtées au cours de leur marche en avant à une attaque italien, ne prononcée sur plusieurs rangs de profondeur. Elit s la contraignirent à s'arrêter.Quatre a'taques ultérieures jurent repoussées. De pu's h'-er matin le Monte San Gabriele forme le foyer de la hifte qui atteint la plus grande violence. Sans cesse l'ennemi assaille le sommet du rocher, qui trmba à diverses reprises entre ses mains, pour être reconquis peu après, pat notre glorieuse infanterie. Le combat livré des deux côtés avec la plus grande opiniâiret- dure jusqu'à piésent sans diminuer i'inien.srtê. Près de Gorizia les Italiens ont prononcé quelques vaines attaques. U<te entreprise engagée par nos troupes près de Selo et de Medeaz-za, en vue de rectifier nos positions a eu raison k de violentes rencontres sur le plateau du Car-so. Toutes les attaques enlises pur l'adversaire ' s'écroulèrent devant la ferm'.itude de nos défen. • seurs répuiés du Corso, lofficiers italiens et plus de 4,000 soldats lombit entre nos mains. Le nombre total des prisons Que nous avons ramené depuis te début dt bataille s élève à 15,000 hommes. Tneste a nouveau été attaqué à deux reprises, par les azurs italiens. Sur m Dans la nuit du 3 au 4 sefibre un grand nombre d'u^'ions italiens ont jetnviron 100 bombes sur la ville de Pola, où ils isèrent quelques d'égals privés. Un petit dépôt dsille situé en dehois de la ville, fut incendié. Leajeciifs militaires ne subirent que des dégâts insijiants. Il n'y a pas de pertes humaines à dépsr. russe CONSTA N TIN OPLE, 4 sombre : i'ront du biflai: Dans la nuit du 3 septemi feu d'artillerie ennemie près de Gaza de mènque le 3 contre nos positions situées p'us à l'ei BUL©AES SOFIA, 5 septenibie. — (iciel : i ront en Macédoine Sur tout le Iront, l'activi combatiive a diminue d'intensité et ne s'est cadérisée que par un faible feu de destruction. Pri de Rastani, au nord de Bitolia, un détachement d reconnaissance français a été refoule au moyen à bombes. Sur le versant sepiemrional ^ ia Krusw Ptaniw et près de Dova-Tepé., combats de reconaissance qui se sont terminés en notre faveur. SOFIA, 4 septembre : Front es Macédoine: . Dans la région de Bitolia, fa d'artillerie un peu plus animé, il a été établi Jérieurem^nt que les Français ont été repoussés hir près de Braundot, avec les plus lourdes perteësanglantes. Dans le voisinage immédiat de nos psitions, nous avons compté 60 cadavres. Des solçls français du régiment d'infanterie n. 38 parmi lesquels un capitaine sont restés entre nos main:. Deux mitrailleuses, un grand nombre de fusils 4 d'autre matériel de guerre, ont été capturés p-3r nos troupes. Sur te Dobropolje des unités serbes çnt prononcé une attaque nocturne, qui s'est terminée pour eux par une defaite sanglante. A la Strouma inférieure des dé- larjip.inpiiz*ï._anî?lari nni-éi* disj-iEr^és JKir nav avant-postes.Front en Ecrumanie : A l'est de Tulcea un détachement russe de reconnaissance qui cherchait à s'approcher en canot de notre rive a été disposé par notre feu. FitAflÇÂia PARIS, 6 septembre. — Officiel de 3 h. p. m. : Hier, dans la soirée, après un vif bombardement, l'ennemi a prononcé une attaque sur le plateau des Casemates. Arrêté par nos feux, l'ennemi n'a pu aborder nos lignes. En Champagne, nous avons repoussé un coup de main ennemi au nord du Casque. Nous avons réussi un coup de main au nord-est du Téton et fait des prisonniers. Sur les deux rives de la Meuse, la lutte d'artillerie a continué violente pendant la nuit. En Haute-Alsace, rencontres de patrouilles dans le secteur de Seppois. Cette nuit, des avions ennemis ont bombardé de nouveau nos formations sanitaires à l arrière du front de Verdun. On signale des tués et des blessés. Bor-/e-Duc a reçu également de nombreux projectiles qui ont fait quelques viciimes dans la population civile. Dans la journée du 4 septembre, cinq avions ennemis ont été abattus par nos pilotes; cinq autres appareils ennemis gravement endommagés sont tombés dans les lignes ennemies. Un onzième avion ennemi a été abattu par le feu de nos mitrailleuses. PARIS, 5 septembre. — Officiel de 11 h. p. m. : Dans la matinée, après un violent bombardement, l'ennemi a lancé sur le plateau dè Californie deux attaques que nous avons repoussées. Un officier est resté entre les mains de l'ennemi. Vives tKiions réciproques d'artillerie sur les deux rives de 'a Meuse. Rien à signaler sur le reste du front. eusss, PETROGRAD, ■_ ptembre. — Fient à l'Ouest: Nos troupes ont, quitté Riga le matin dw 3 septembre a<près avoir lait sauter les fortifications à l'ouest de Dunamunde, et les fronts sur la Dvvina et poursuivent actuellement lem retraite le long du littoral, dans la direction du nord-ouest. Les villages de Jva'blikuil, à 40 kilomètres au sud de Pernau, Hainasch, iCos iuui et Pidde sur ia côte uu golie de Riga, oni été oanonnés par la iiotie ennemie. Liuiis ia • egion d'UxIîùll, les ennemis ont continué à développer leurs succès le 3 septembre, dans ia direction du nord sur la route 'v'vaidenrodc —Ples>àù, ainsi que dans ia direction du uord-eàt, vers Krantzen, afin d entourer nos positions près de Dunamunde. Vers le soir, l'ennemi chassa nos tr&upes ue leurs positions piès du ruisseau du Grand-Jàger, perça notre :ron.t sur une étendue* de 14 luloBièries dans ia région de WaJdenrode et s'empara de cotte localité. Nos troupes se retirent dans la direction du nord. Nous prenons des mesurer pour neutraliser la percea. Dans la région de iViilden, Rubnaek et Krantzen, nos troupes n ont pu résister à la pression de 1 ennemi et se retirent dans la direction du nord-est. De-, hordes _ de soldats en déroute se répandent irrésistiblement sur la route de Pleakau ainsi que sur la route de Rede-r à Lembourg. Dan, ia région de Duaaniunde combats animés d'ariiQene. Front ou JSoiunania : Dans la direction de Lezemovice et dans la région au sud du village de Slobozia des attaques ennemies ont été repou&sées avec de grandes pertes. Sur le restant du front et au Caucase, fu- l i'ALiMN ROME, 4 sepembre. — Officiel : Depuis le Stelvio jusqu'au Rombon, activité habituelle des patrouilles. Sur le front des Alpes juliennes, duel d'artillerie. et grande activité de nos aviateurs. La nuit dernière, par un temps favorable, trente de nos avions ont survolé Pola; ils ont bombardé des installa-lions militaires, les installations du port et la flotte ennemie qui était à 1 ancre dans le port et dans le canal de Tasana. Neuf bombes ont été lancées sur Abtes et ont provoque des explosions. Nos aviateurs sont rentrés indemnes, bien qu'ils aient été attaqués par des hydroavions ennemis et par les batteries de défense autrichiennes. La nuit du 2 septembre, des bombes lancées sur quelques localités situées entre l lsotizo inférieur et le Tagliamenîo ont fait quelques victimes parmi les civils et les soldats soignés dans les hôpitaux.angla as LONDRES, 4 septembre. — Officiel : La nuit dernière, nous avons prononcé une heureuse attaque au nord de Lens; nous avons tué un certain nombre d'Allemands et fait quelques prisonniers.Au sud-ouest de La Bassée, nous avons repoussé un détachement d'attaque allemand. Au nord-est d'Y près, l'artillerie ennemie a été très active la nail. Nous avons avancé notre ligne à proximité immédiate de l'est de Saint-julien. LONDRES, 5 sepembre „• Six avions ennemis ont participé aux attaques aériennes de la nuit dernière ; ils ont survolé l'intérieur du pays jusqu'à CtMiham et lancé des bombes sur l'ile de Thanct, sur Sheerness et le secteur de Chaiham. Un civil a été tué et s'x blessés, aucun so'dat n'a éU touché. Nos aviateurs se sont élevés pour combattre les aviateurs ennemis et nos canons de défmse oni ouvert le feu, mais sans succès. LONDRES, 5 septembre : Au cours de' l'attaque aérienne, 107 marins de noire flotte ont été tués et 86 blessés. ■■■■«■■waaCTpsacgaggsi^^ —— Dernières ftépëcltes Perte d'un navire ansiass. Lorient, 5 sept. — Le vapeur anglais «Marmssn.» (5,000 tonnes) s'est échoué au laige de Grcàd ; 19 uiun&res je i eq-mpage ont pu être sauver. L'attaque contre Londres. Francfort, 6 sept. — On annonce de La Haye à la « Gazette de Francfort : Des nouvelles officieuses signalent de violents coups de feu à l'embouchure de la Tamise, où on entendit sans intci-ruprksn des explosions. Les assaillants ont suivi pendant 25 minutes le cours du fleuve &n amont eL sont revenus une heure plus tard. Une minute avant 2 heures on donna à Londres le signal «Tout est bien !» Le nombre d'avions qui ont survolé Londres, est évalué à 8 ou 10. A Hamsteed, où le ciel était serein, on put très bien observer l'attaque. On entendit successivement exploser plusieurs bombes et on vit les cartouches à mitraille éclater dans l'air. Des projecteurs découvrirent un assaillant et le maintinrent sous leurs rayons jusqu'à ce que les canons de défense purent ouvrir le feu, 11 n'y avait pas de panique parmi la population. De nombreuses femmes et enfants envahirent toutefois les gares du métropolitain pour y chercher un refuge. Un complot contre le rei de Roumanie. Copenhague) 5 sept. — De la «Nowoje Wremja»; Les troupes russes en Roumanie auraient projeté d'emprisonner 'e Roi, de le déposer et de procla. mer la République, à l'instar de Cronstadt. Le Roi a p-u fuir à temps avant d être arrêté. La situation en i.-io-Mavie. Bîrne, 5 septembre. — De J&ssy au « Neue Zurcher Zeituing » : La situation d^ns la partie du pays qui n'est pas encore atteinte par la guerre, est effrayante; les cas répétés de mutineries et de désertions deg solda,s russes ont agi d'une façon extrêmement déplorable et démoralisante; la population se meurt de faim et ne manifeste plus aucun intérêt au cours des événements, car elle se sent de p'us en plus abandonnée par les soldats russes et menacée psr la misère, les parlementaires roumains sont forcés d instruire nettement le peuple russe de la sÉtaatioa en Moldavie, afin que le gouvernement russe accorde davantage son attention à la cause roumaine. j_a prise d© Ei/;a et la presse allemande. Berlin, 5 sept. — De Mi.au &u « Bediner Tago-blatt » : Notre contre offensive victorieuse a suivi coup sur coup l'offensive russe du mois de juillet. Notre npuveile offensive a suivi tout aussi promptement le prcgf&nnis de guerre russe, où l'on s'est refusé avec tant d'ind.g atxm à toute idée d'une paix séparée qui aurai; été équivalente à une délivrance du joug de l'Angleterre, Elle n'e&; pas arrivée à 1 improviste poui l'adversaiie et pourtant elle fut une surprise. On peut juger de 1a façon brillante dont l'entreprise a réussi le premier jour par le fait que les partes cons'dérables et l'énorme butin en canons et en prisonniers pris sur l'ennemi, n'ont eu chez nous que des pertes tout a fait minimes comme contre-poids. La traversée d dx-kull s'est accomplie en ordre parfait sans avoir perdu un s-ui homme, comme s'il se fut agi d'une manœuvre. Les journaux font remarquer que la marine a brillamment collaboré à. cet exploit ainsi que les aviateurs allemands qui ont déployé la semaine dernière une vive activité sur la côte de la Baltique. Dans la «Deutsche Tageszeitunga, le major Mo-rath écrit ce qui suit ; La chute de Riga a une haute importance politique, aussi un grand découragement se manifeste-t-il en Russie. Il devient de plus en nliio rfifîicil» (nihisirmner les r/enries de i Enten te aU SUjCt HO la Kjlri lldUti lK»î»VUl<»l»Sï H" pour eux la situation générale de guerre, et c'est ce qui les aigrira et affaiblira Ieur résistance. Depuis longtemps, notre direction supérieure do l'armée se préoccupait d ecarter la menace de son front en Courlar.de, mais d'autres tâches importantes en avaient retardé k mise en exécution,' Avec une énergie farouche, nous avons maintenu notre projet et ne nous sommes pas trompés quant à la volonté de vaincre de nos troupes. De nou-, veau tout a marché d'accord. Il est vraiment comique de relire ce que I© correspondant militaiî-re du « Times » écrivait il y a quelques jours : « Hindenbu-g, disait-il, ne s'entend pas à profiter d une bonne occasion et mérite le nom de maré^ chai en arrière. » Que diront le® Anglais, mainw tenant que Hindenburg est de nouveau devenu lo marcchal en avant, et qu& Ludondorff est die n»u< veau à l'honneur chez le peuple allemand recon* naissain tr La participation do la marine à ia prise de Eisa. Berlin, 4 sept. — Les forces de combat maritf»1 mes relevant du commandem'&nt suprême de la Baltique, ont énergiquement collaboré à la prise de Riga et d© Dunamunde. Grâce à l'énergique appui des divisions chargées de déblayer les mines, des sous-marins de 1a flotte' de Cour! aride ont traversé les mines russes, filets et autres obstacles qui barraient le golfe de Riga et oamonné de es point les troupes russes fuyant de Dunamunde sur la route de Perni-gel. Ssmultaraenrent ills empê-> chèreot, par leur présence dans le golfe de Riga, les forces de combat maritimes russes de procéder à une canonnade de nos troupes maritimes. Les escadrilles d'avions de nos stations d'aviation do Windau et d'Angernsee attaquèrent avec entrain et avec succès les arrière-communications des Ru®- " ses et les routes et lignes de chemins de fer con* duisant vers l'Est et atteignirent on de nombreux endroits des gares de chemin de fer, des trains em marche, ainsi que les troupes russes se repliant vers la route. Nos avions ont atteint, à- l'aide da bombes, plusieurs vapeurs russes partis de Dunamunde, qui devinrent la proie des flammes, illuminant le port. Après la chute de Eiga. Londres, 6 sept, — La « Morning Pcst » ûp: prend de Pétrograd que les gouvernements de LL» vonie et d'Esthonie ont été évacués pour des raisons militaires par les autorisés civfflesi et les banques. Les consulats à Reval ont pris leurs dispositions pour être transférés à Pétrograd. Pétrogrsti, 0 sept. — Toutes les troupes disponibles ont été dirigées vers le front septentrional, où le général Parsiri dirige les opSrarions. Des mesures ont été prises peur mettre la capitale en état de défense. Baffinissejasat du gtsto-ral g oîh.so, L'Agence Havas apprend que suivant les jour« naux russes, le gouvernement a décidé d'expulsts* du pays le général G&urko. Arrestation du grand-duc BSjehsl Alexandre w itch. Amsterdam, 5 sept. — Reuter annonce de Péito grad, d'après le journal « Nowaja Schisn », ' '• gane de Maxime Gorki, que le grand-duc Michel Alexandrowitch, le frère de l'ex-tser, et son 'pous® morganatique, ont étî arrêtés à leur domicile à la suite d-e la découverte d'une conspiration centre-révolutionnaire. Le même journal signale le bruit d'apiès lequel le grand-duc Dimitri Pawlowitch % &ubi le même sort. lm attentas rentre Sorkitoaiiisou. Berlin, 5 sept. — Lorsque l'ancien ministre de la guerre Soukhomiinolf fut réint gré en automobile» dans la forteresse Pierre-ot-Paui, à 'a 5n du 6e jour d'audience, la voiture fut arrêtée, et renversés par une fouie énorme.surexcitée. Quoiq te les honu. mes de l'escorte cherchassent à ta're .ge do leurs armes, la fouis se rua sur Soukhomlinoff qui gisait sur le sol, pâle et tremblant. Ce --'est qu a-près l'intervention d'une forte patrouille de e vaques .qu'en réussît à dégager Soukhom'ine'i et à empêcher qu'il ne fût lynché. La foule .se répandit en injures contre lui, contre les costf^jet, ^ontre Januschkewitaai et comire les Rcaaanoff is.ûi'iuioï prostsas-fS. Beilin, 5 sept. — De Gsrlsrulie a 'a « KrXgs-zeitung » : Korniloff aurait eu i'n entretien avea les représentants de la presse russe, ai; cours duquel il déclara que les opéra ions continuent dwis le sud et que le centre de graviré du iront roumain s'était déplacé, ce qui semblait ;adiquer dos atta. ques de grand style imminentes.En es qui cocceme ks aua-es fronts, il croit que des opérations cic jiEBde .envergure auront lieu très probablement. Il craint une combinaison sur terre et su, mer dea Allemands au front septentrional. En général, il est cirtain qu'il y aura une campagne d'hiver. La sort de l'aceie isnaide impérial® russe. Ccp;nhague, 6 sept. — On mande de Tobolsk que I ex-tsar et sa iamille souffrent du traitement sévère qu'on leur fait subir. Les déportés impériaux ont é.é legés dans une habitation pauvre et primitive, ou le moindre confort fait défaut. L'ex-hérivier du trône est devenu malade. LrA O* t. j ..îj J. O w -1.' ' l'i N,XJL\ .LI . Amsterdam, 4 sept. (Reuter.) — Le vapeur postal « City of Athen » aurait traversé le barrage da mines anglais à l'encontre des prescriptions d® l'amirauté et Ht naufrage. Maassluis, 5 sept. — Une escorte de -navires qui se rendait en Angleterre, a été at'a-quée en mer par ci-s hyi.iropiar.es allemands. Los vapeurs « Kiel-drecht » et » Thomas-Krag » ne sont pas rentrés au port par sl'-ite de cet incident. Copenhague, 5 sept. — Du « Nationaltidend- » : De nombreuses mines ont échoué à la côte occidentale du juiland. Rien qu'au cours de ces ebq derniers jours, on en a trouvé pins de 20. Plusieurs cadavres, dont celui d'un attaché de marine aile» mand. ont été reietés à la côte.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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