Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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05 september 1917
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s.n. 1917, 05 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 19 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/s17sn0282b/
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LE BRUXELLOIS trfonale du D, Cosaa, une forte attaque a échou vera minuit. Les Russo-Rouma'ns subirent le me me sort dans le terrain montagneux entre la Si eita, ot la Putna et MaracCsli d'aube part. L'offensive de Sarrail poursuivit son cours p£ la nouvel!© attaque des Serbes contre le Dobr< polje, repoussée avec des pertes considérables pot l'ennemi satis lui apporter le moindre avantagé Les Français également ont subi une grave défait! En diépit d'un feu d'artillerie se continuant nu et jour sans interruption contre les positions d hauteurs des coalisés à l'ouest et au nord de M< nastir, leurs vagues d'assaut furent déjà repou: séee vers 5 heures du matin par notre tir de bai rage. ii offensive italienne. — Une opinion sukst Berlin,3 septembre.— Le colonel Egli s'exprin comme suit dans Us « Basler Nachnchten » d 1er septembre : « Le général Borovicz senib; s'être gardé d'une faute qui a causé la perte c maints défenseurs, notamment de « vouloir toi garder ». A un ennemi aussi supérieur comme ! sont les Italiens en cette région, il fallait saorifh quelque chose qui ne peut toutiefois être décis pour le cours ultérieur de la bataille. Gommant Ha vas a falsifié ia noie d» Wilson L' « Intelligenzb'att » de Berne écrit : Comn: nous nous en sommes convaincu par 1 original c la réponse de Wilson au Pape, la traduction c l'aigenoe Havas est faussée en plusieurs poinK elle contient des passages que l'original ne peu eiie pas. û après une nouvelle de Berne au « Berliiu Tageblatt », Havas a supprimé la préface qui rei dait hommage à la démarche du Pape. En out-r 1© texte authentique laisse entrevoir, en de non breux endroits des bases favorables aux conditiot de paix, que Havas traduit dans le sens absolu. Pendant que Wilson écrit par exemple que status quo anie fournirait une base certaine et s tisfai9ante pour la paix, Havas y ajoute de sa pr< pre autorité, en supprimant cette phrase, la prêter tion suivante ; « avant que la paix ne nous a donné des garanties solides et suffisantes pour I ; venir ». L'original ne contient rien de cette phrs ee. La caractéristique du gouvernement aliemar est amplifié démesurément et d'une façon aboi Jairanent imagée et on n'y oublie pas d'y ajout) l'expression « barbarie ». De l'affirmation amér catae que l'élan de l'Allemagne a été arrêté mai que l'Allemagne n'est pas vaincue, Havas fait « L'ennemi est désillusionné et a été arrêté, n'est toutefois pas encore vaincu » ; Havas ajou avec une fantaisie abonda-:£ ; « Le militarisn haï est encore debout ». De 1 affirmation de Wilson : « Cette puissant (le gouvernement allemand) ne reprisent pas -peuple allemand, Havas fait . « le militarisa n'est de fait ni en vérité identique aux aspiiatior du peuple allemand, mais il constitue son maiti oruel et impitoyable ». Sur le rapport que Vils, fait entre l'Allemagne et ia détresse de la révolt tion russe, Havas n ose pas insister ! il transféra simplement l'affirmation de Wilson, qu'une pai #vec des limites politico-économiques (boycott) d( nations, ne peut durer longtemps en « relations inoffensives, éliminant la condamnation ultérieur de toutes les actions vengeresses, bâillonnerait: «te. Le mot de Wilson relativement aux sou trancee du peuple allemand, qui na pas voul cette guerre, seanble peu goûté aes Français. Il ènUeiroale par contre deux phrases aiventees « Nous avons pesé abondamment ce projet ave nos alliés. Nous sommes décidés à l'exécuter jut qu'à la fin. » Ces phrases ont été supprime?: pour une raison quelconque, au Paiais du Luxen bourg, dans le document de la Maison Blanchi dans lequel on évita soigneusement, comme on I sait, l'expression d une « alliance » avec les a liés et dans lequel cm a proclame la « guerre amt ricaine ». Le relus dune intervention dans l'indi pendance de l'Allemagne et des idemniiés de ch. timent, semblent complètement inutilisables poi Havas; il en est de même de son affirmation tre juste qu'une paix semblable serait « moins qu rien » ; cette affirmation ne trouve aucune grée non plus. Si aucune trace ne peut être Jîacée d l'interprétation spéciale de Washington, peu e harmonie avec les derniers discours officiels d Paris, la note de Wilson ne constitue aucunemer un refus absolu de l'impulsion du Pape, mais eil impose comme condition préalable de toute tentx tive pacifique l'introduction d'une démocratisatio iu régime. L' « Intelligenzbiatt » de Berne fait remarque t ce sujet : « Naturellement Wilson s'est gardé d larleir officiellement de l'Bntente comme d'un é alliée ou de s'engager à s'approprier se politiqu de «tenir». Au contraire il proclame, dans sa ré ponae au Pape, une politique de paix propre tous, annoncée du reste par l'Amérique lors de so j intervention dans la guerre. La version officiel l de Wilson signifie un refus net de tous les buts mi Utaàreis français, des .aspirations ijadiynnss, de voeux russo-slaves et de l'ancienne politique d'af pui die l'Angleterre. Wilson rqjaïte toute cari jj quête, tout préjudice de territoire ou de la souvf e rsjneié d'un belligérant, toute indemnité de châti ^ ment tie i'un ou de l 'autre, de plus la guerre écc nomique, et il se range ainsi d'une façon éclatant aux principes que le Pape a choisis. Le rejet par Wilson d®s buts militaires actuels d l'Emeute est un coup sensible pour sa cause.On '■ donc supposé exactement que les raisons invoquée et l'objectivité de Wilson sont dus aux difficulté croisantes de l'Amérique qui s'opposent à un c gueirre positive. .a'Amérique st la Holrauàe. e Washington, 3 septembre (Router). — Il est dé ,r montré maintenant que le département de l'expor j- tation a décline un aceord au sujet de ta répartiuo de® chargements de navires entre la Hollande < la Belgique. Tous 'es chargements de blé des na vires hollandais commencent à pourrir et ne peu •s plus être utilisés que comme fourrage. Comme 1 e fourrage est mieux utilisable en Amérique qu'e e Holiande, le département ne permettra pas que 1 ■; ble quitte l'Améuque. Les ceicies ofticfels affii >- mont que la Hollande est amplement approvision née pour les deux ou trois mois prochains. Il ;r croknt improbable que le permis d'exportation d t- vivres quelconques pour les neutres, sa a accord î, d'ici deux mois au moins. ju- ,.iausià ocuokUiUiUv.. — Opinion Glissa. ks Berne, 2 septembre. — Le « Bund » prend not des opinions des journaux allemands relativemer e au procès Souchomlow et que que les points de vu t- de l'Entente, au sujet de la responsabilité de 1 >- guerre, doivent être revisés. Il fait remarquer c t- qui suit : Si les faits concordent avec les divulg* it tions, ils pourraient être invoqués, en eîl'et, en ti i- veur de la paix prochaine. Dans toutes les préten t- tions relatives aux buts militaires de l'&îtenie, 1 d question principale est de savo.r qui est responsabl i de la guerre ou qui a été l'agresseur. L'agresseu :r doit donner des garanties pour l'avenir. Peur cett i- question si grave, qui met obstacle à tout accc-rc is les divulgations ont apporté un matériel qui do, : être examiné et discuté. LA Uff&itiiiï SOUS-MAiUifS. iô l<e Amsterdam, 3 septembre. — Il résuite d'inforra tions d'Australie que l'effet de ia guerre sous marine se fait sans cesse ressentir d'une façon plu sensible, ls disparition notamment, de quelque ® grands vapeurs bien connus, chargés de cargaison précieuses, produit une g;ande impression sur 1 ls monde des affaires. ETRANGER x HOLLANDE. — Un? nian-f nation palrioUqu s en Ztlande. — On mande de Sas vas Gent (L<-» lande) au « Nieuws van dea Dag » d Amsterdam e que le bourgmestre de la petite vilile-Froatière ;, propesé, dans une allocution adressée à ia popu f- lation, massée devant 1 hôte! de ville, dériger su u une des places publique» une statue de la rein y Wi'Mielmimfi, en, témoignage de l'attachement d : la population de la Flandre zuissndaise à la mère c patrie. Cette proposition a été accueillie avec u ; enthousiasme frénétique par le public. La statu i, s«ra inaugurée le jour de la signet-ure de Ja paix i- Que vont dire les annexionnistes du « XXe Sic :, cle »? e MAROC. — Nouveau Grand-Vizir. — On an nonce du Maroc à Havas, la nomination d'El Mo kris à la dignité de Grand-Vizir et de 9on prédécës seur comme président du Conseii suprême du part mahometan. 1 ILES CANARIES. — La famine. — Paris, 3. -s Le « New-York lierai d » de Paris atmoftee que 1 6 ramjtîe a éclaté aux îles Canaries. Plusieurs mil liers d'habitants ont été transportés à Cuba. < ? e nniiifiii « sevue g* u wm Mesdamest les robes n'auront plus que 4 mè e trcs 50. Le Gouvernement et lu Couture l'ont dé. cidc. — Du «Matin» de Paris, du 16 août 1917 n I! faut économiser ieg étoffes. Il est inadmissib' que les îancaisics de ia mode augmentent l'am r pleur des jupes et le nombre de leurs plis- au fu e et à mesure que la matière première se raréfie s Les Etats-Unis ont récemment donné aux grand i couturiers par.'siisas un sévère avertissement Désormais, ont-ils dit, nous interdirons l'accès d à territoire à tout modele ncoessitant plus de 5 mè a tre de métrage. A la demande du gouverneroer ~ français, la Chambre syndicale de lg couture p£ risienne vient de décider que, pour la saison d'hJ s ver prochaine, le métrage employé pour les oosiïi mes de laine ne pourrait dépasser 4 m. 50. Ell s'est, en outre, engagée pour la saison suivante réduire encore le métrage employé et, dans se créations, à réduire l'emploi de la laine en util i sant d'autres tissus, notamment la soie, qui est. un e production nationale. Enfin, la Chambre syndical des tailleurs couturiers et le Syndicat des maga e sins de nouveautés se sent engagés, dans la créa a tion de leurs modèles, à suivre les directive^ d s Syndicat de la couture parisienne. A quand un ac s cord analogue avec la Chambre syndicale de l e chaussure pour ramener à leur hauteur normal les tiges des bottines qui, e-l'ea aussi, n'ont œss de grandir au fur et à mesure que le cuir se fa sait raire? 11 Ech«s el Nouvelles •t Boaaes nouvelles Nous informons le public qu'à partir de ce joui e il sera mis en vente un nouveau stock de chemise pour messieurs de 14 fr. 50 à 16 fr. Cet art ici e contentera les plus difficiles. Afin d'éviter l accaparemeiH Qui s'est fait, lox de notre dernière ven:e-réelame, chaque client n s pourra obtenir plus de 5 chemises, « Au Ciel » s 2, rue St-j-îan (co'n Montagne de la Cour). (432 é Ceux qui restèrent La chose s'est passée au pays des Flandres. L hasard m'a mis eu présence d'un réfugié, d'un fu gitil qui l'a vue, Lui, cette chose et qui a pu me parler. Je suis comme vous, me dit-il. Quand je sui revenu là, venant de Ho'lande, je savais &i bie; ce que je verrais, que cela »e m'a rien fsit : non rien, pas même de trouver ma maison,• tombée dan la cave, je n'aurais jamais oru qu'on pût oppose tant de dureté de cœur à son propre mal. c'es a probablement parce que ia cadiasa-ophe est :re e grande, universelle. Alors on se dit : « Sans dou 1 te, ça devait être comme ça. » Mais il y a une cho J se qui vous déchire le cœur. Dans ce pays-là, tcu ' le monde a son chien : Les bourgeois pour l 1 chasse ou pour le plaisir, le^ petits commerçant pour ia garde. Et ils sont restés dans la vilile, le chiens, quand on s'est enfui,, ils sont restés dan cette ville où i1 n'y a pss une pierre qui soit à s place. Comment ils se nc-urrissent, comment il arrivent à ne pas mourir de faim, je n'en sais rien s Us doivent chasser pour leur compte, attraper de rats, aller très loin dans la campagne. Mais ils re viennent le plus vfte qu'ils peuvent et ils se met tent tous ensemble, à l'entrée du faubourg, sur i route. Ils sont là, d-eux cents ou trois cents peut-être des braques, des éprtgneuls, des chiens de berger des chiens-loups, des fox-terriers, jusqu'à des tou e tous d'appartement, des bâtes minuscules, et i! attendent tous la tête tournée du même côté, ave 1 un air d'intérêt intense, triste et passionné. Us a; a tendant quoi? ufî ! c'est bien facile à comprendre Quelquefois, il y a un des anciens habitants de 1 r ville qui sa décide, qui revient de Hollande. L 3 désir de revoir son pays, de savoir ce qu'on a lais 3 sé de sa maison, de îouil'er les ruines, a été plu fort que tout, que la peur, que la haine. Et quelque i fois aussi, alors, i' y a un de ces chiens qui le re s connaît. Son chien ! Si vous pouviez voir ça ! £ vous pouviez vois figurer le voir. Tout ce troupea. de chiens qui dressent les oreilles, du p'us loi; qu'il voit venir un homme par la route de Hollan de, un homme qui n'a pss de fusil, un homme qu n'a pas d'uniforme. L'agitation douloureuse, ''agitation sur place d i toutes ces bê:es qui regardent, qui regardent tou ce qu'elles peuvent — les chiens n'ont pas d tiès bons yeux — et qui flairent, qui flairent d î loin, parce qt'û leur nez vaut mieux que lectr yeux. E; enfin te bond, le grand bond d'un de ce I chiens quand il a senti son maître, sa course folle farouche, sur le chemin ravagé, oreusé d'ornière par les canons et les gros convois automobiles e coupé de tranchées ; sa joie, ses -cris de joie, s queue qui danse, sss partes qui ^auient, aa langu qui lèche, Lout son corps qui n'est qu'un frémis : sement de joie 1 11 ne quitte plus 1'hcmme, celui J là, il a trop peur de le perdre. Un jour, deu. jours, il res-era derrière son dos, sans manger-, s'i r le faut, et il s'en va avec lui. Mais les autres, à c moment-là! Us sont toujours sur la route, ils n'oc s pas quitté leur- faction. Et quand ils voient ce chfei : partir, oe chien qui a trouvé à la fin ce qu'ils veu- i lent toujours, ce qu'ils voudront jusqu'à la mort, - désespérément, ils lèvent tous la gueule ensemble t et ils pleurent, ils pleurent à n'en plus finir; se - grands hurlements qui remplissent le ciel et qui - durent jusqu'à ce qu''l n'y ait plus rien sur la - route. Alors i's se taisent, mais ils ne bougent ; pas. Ils sont Jà. Us espèrent. t Et ou pleure, quand on voit ça, monsieur ; «n î pleure, oomme eux, toutes ses larmes... (Nos meilleurs amis!) on c ,-ï .. : î ' rv.e t PLIK ET PLOK paj iibtjJSiXii èJUM. L'homme du peuple.— Allons, passez, seigneur, et ne m'oubliez pas dans vos prières. Florès. — Santa Carmen vous bénira, mon compère, et vous ne regretterez pas de m'avoir obligé quand vous saurez que j'ai de curieux détails sur le renégat qu on va tout a l'heure étrangler. Une faune, fille. — Sainte Viegel vous ; avez vu peut-être? Que'l bonhsur! une telle faveur n'est pas faite pour des gens comme noua; pendant ces trois jours que le damné vi.nt de passer en capil-la, les bonnes places auprès de la grille n :3: m que pour les grandes dames. Une autre jeune fille, toute chargée de rubsns et couverte de fard et de mouches. — Je suis donc une grande dame, moi, car je ! ;.i vu comme je vois le pla-t à barbe de ce barbier aux jambes de héron, et par ma patronne!... Le barbier Flores, avec une intonation ooléri qu«. — Ta patronne, ma fille, ne figure pas dans le calendrier, et si je ne m'abuse, elle a souvent fait le tour de la ville, la tête rasée, et montée sur une bourrique, le visage tourné du côté de la queue. La jeune jille, tirant son couteau de sa jarretière. — Barbier de I enfer, ton gosier est trop étroit pour de telles paroles; par le Christ! je fais te l'agrandir. Un majo. — Allons, tai-toi, hé, la fille aux fubans, hé ! retourne rue del Fid<?o, chanter sui ta auitare et baisser ta ialousiis n™»- ieit«r des - J Heurs aux passants. Si tu as vu le Gitano de j près, c'es' que probablement le bourreau t'a se vent ai<lée à détacher ta mantille, et il t au protégée dans cette circonstance, (Lui arracfci son couteau.) Demonio ! ne joue pas avec ce épingle, car >u te blesseias moi îv îi. Veux-que je la remette à son ceinturon, fille mon arne? * Lu jeune fi'le. — Chien d'hérétique, je se: vengée, car voilà le frère José, é Un capucin, portant d'une main une ianterr r sur laquelle sont peints des diables au milieu d flammes, et ce I autre une bourse. — Pour 1 j âmes en suuffrance da;is le purgatoire, mes frèr< t donnez au nom du Christ. Le ciel vous le rendi s (Les assista.!ts saluent humblement, s'agaenou lent ai\ec componction, et ne donnera rien < tout.) La fihe aux beaux rubans. — Ave Mur.a, rec s vez ce ré»l, frère José, et priez que oe oui de majo soit éventré a sa première débauche." Dites donc, frère José, vous verrai-je bientôt? I natte est blanche, mes alcantaras sont garnis fieurs nouvelles, et "j 'ai de royaux cigares de Havane. Le capucin, tournant rapidement les talons, criant d'une voix haute: — Pur las aimac del pi ' guturio, senores! 1 La jeune fille. — Frire José, frère José, vo m'avez donc oubliée, je n'ai pourtant omis nj u messe, ni un Auge us. Florès. — Il paraît, mes compères, que le r ? vérend dirige la conscience de la senora: heure ; sement qu il es>; robuste, car ce doit être u-ne t< rible tâche ! Amen. <■ La jeune fi le. — Caramba ! il est bien dur m i seigjieufs, d'entendre ainsi Calomnie,',- un sal s hom': par un comunero, un fr arc-maçon ! sr Plusieurs voix. — Un maçon! un comunero! o u- donc, où donc, le maçon? aa Florès, pâlissant. — Par le sein de ta mère- tais nt toi fille, ne plaisante pas ainsi, il n'eci a pas fall 'te davantage pour faire assommer Pérès. tu Lu jeune fiUe. — Vous entendez, m: seigneurs de il connaissait Pérès, qui reçut pcr lu g. roe d Dieu, plus de coups de bâton que ce barbier héré -ai tique n a rasé de mentons dans sa vie. Vov»z p'u tôt, il a un ruban vert autour du col ; par la Vierg e, qui me voit et m'éclaire 1 c'est un maçon! éici es gnez-vous, m,-s fils, éloignez vous. (Rumeur dan es le peuple.) •s, Plusieurs voix. — A la mer, le comunero! a. Mort au maçon ! — A la mer ! il Florès. — Je vous jure, par le sang de la croix 3u mes compères, que ce ruban ne signifie rien, e que... e- Un pay-au, le frappant. — Tiens, oarajo ! ah! t su oses te mêler à la société des chrétiens! — Un autre. —- A toi ce coup, et voyons si tes frè 4a res te secourront, desnonio, appelle-les à ton aide de Plusieurs voix. — A la mer! A la mer! la Lu jeune fille. — Bravo mes s igneurs,- la Vier ge vous bénira, rapportez son ruban vert et sa têt et à l'alcade, e' les quadruples ne vous manqueron '.r- pas p'us que les indulgences pour oe carême. Florès, battu, poussé, déchiré, pas^e pour ains us dire de mains en mains jusqu au rempart qui es rte baigné par la mer; là, un vigoureux Andalou 1 saisit et le jette à l'eau en criant: — Die-u n é- sauve! Ainsi neurent les maçons hérétiques et le u- ccustisutitonne s, ennemis du roi absolu! r- La foule. — Bravo! — V.va el rey absoluto! Un marin, — Silence! silence, mes fils, voilà es si je ne me irope, le cortège qui commence à dé nt filer. Vrai Dieu! c'est un beau jour pour moi. (A suivre.j FAITS-DIVERS • I t» • u ' I « H j BANDITISME. — Mme Irène Vai: L sortie, ave nue Richard Neyberg, à Laken.a été attaquée par ui ( individu qui lui a arraché une chaîne sautoir et , or et sa montre. (A.) ; A L'ASSAUT D'UN COFFRE-FORT. — La nuii . dernière, dans les bureaux de la truroiterie de MM B... et CLe, rue iieyvaert, à Molenbeek, on £ B fracturé le coffre fort et enlevé 4,000 fr., un chèque de 367 Mark, sur le Crédit Anversois, tireui Vandenberg, un mandat-poste de 86 fr. 55, (A.) VOYAGE DE NOCE MOUVEMENTE (histoire vraie). — Jojo et Soso venaient de convoler er , justes nooes devant le bourgmestre d'une oomrnun< i de 1 agglomération bruxelloise ; oomme il n'étaii : pas possible, par le temps de guerre, de faire U classique voyage à Paris, ils résolurent de passe-i ; quelques jours à C..,, situé à une quinzaine de i kilomètres de 'a capitale. Après avoir pris congé , de leurs parents ei amis, tes nouveaux mariés s'er i furent vers l'endroit qui devait abri er leurs premières arneur. Arrivés à destination, ils oherchè-, rent et trouvèrent un hôtel, aussi confortable que pittoresquement situé enre de nombreuses villas an 1 bord d'un 'ac charmant. Les émotions de la journée les ayant très fatigués, les jeunes époux établit heureux d'être enfin seuls. > ! Comme il faisait, ce jour-là, une ohaleur excessive, le pauvre Céladon s'endormit bientôt du - sommeil des justes. Au bout d'un quart d'heure, • Soso vint doucement se coucher à côté de con époux t pour s'endormir rapidement, à son tour, d'un , sommeil de plcmb. Vers 5 heures du matin, ils s'é-veillèrent simultanément. Mais au même instant, une chasse commença. Une insurmontable dénian. . geaison sur tout le corps les pousse inoontinent , hors du lit. Bientôt des cris d'effroi s'échappèreni 5 de leurs poitrines : des centaines et centaines de ; puoes atvaient pris possession de leurs pauvres . corps dont chaque centimètre carré avait éué le , théâtre de combats sanglants. En effet, Jojo et Sosc . portaient sur leurs corps les traces de milliers de morsures d'insectes. Us on furent épouvantés. ; Secouer leurs chemises par la fonêtre, laver . leurs corps à grande oau, chercher dans les moindres replis de leurs vêtements les nombreux dé-i serteurs, fut- l'affaire d'une bonne Keure au moins, Malgré tout l'amour qui les unissait, ils ne songèrent plus à se donner l'un à l'autre, car ils se méfièrent du lit de l'hôtel comme d'un hôpital de lépreux et de galeux. s Vers 7 heures du matin, les peu chanceux époux > étaient de nouveau d&ns les rues de G..., à ia rerecherche d'une autre chambre d'hôtel, plus propre et moins giboyeuse. Mars au moment de dé- t cider à retetiir une chambre, Sosa dit à son mari : : Je n'ose plus entrer dans une chambre d'hôtel, csr je orams qu'il n'y ait des puces dedans! > Le même jour, Joio et Soso retournèrent dans l'humb'e chambreue qu'ils avaient aménagée poui le temps de la guerre, trouvant que c'est toujours i chez soi qu'on est le mieux, même pour passer i une nuit de noce. (Jos. L.) EN PROVINCE AU PAYS DE LiEGE. — De notre corresponds le 2 septembre. — Au cours de leur première ré ■*e nion, où M. Vautet a donné sa belle conférenc •io l'augmentation des prix du travail a été votée rs l'unanimité. 86 — La semaine dernière, bon nombre d'écolie e> sont partis aux Guillemins, vers le Lux«mbour es pour y passer quelques semaines de vacaroes. ÊL — Les instituteurs réclament le paiement int 88 gra! de leurs traitements de 1914, 1915 et 1916, q ue ne sont pas encore entièrement payés. A TiHeur. — Pour obvier aux inondations, u~ Société des Tramways fait exhausser 'a voie ; quai des Carmes de 1 mètre, au Horloz de 0.75 i et à l'ancien couvant de 0.40 m. On travaille ac ce vement à la construction de trams « submers ot bles ». (Jos.) 311 5, SmUGGBAPHIl Les événements su front de I t ., sont facileme 311 à suivre sur la nouvelle carte de guerre, exécut en sept couleurs, de Freytag : La Bessarabie s- l'Ukraine occidentale (1 1000), grandeur 50x7 lu prix, y compris le port, payable ajitieip&tivemei M. 1.10. Editeurs : G. Freytag & Berndt, Vie s, ne VII, Schotter.feldga.ise, 62 (Robert Frics Je Leipzig, Sieburgs-;rasse, 96). Cette nouvelle m é- te complète les autres bonnes cartes du front u- l'Est, de Freitag ; Provinces bs^'ques, Courlaod Se Livojvie, EsthOOie (1 1000, M. 1.10), Territoires >i- frontières austro girmano-russe (1 1000, M. 1.1C ns Bucovine (1 400,000), M. 0.60, Roumanie (Î/IOC M. 1.10), Roumanie sep^mriot.ale (Moldavie) Cuccvine (1 400,000, M. 1.60), Théâtre de guerre ru:se de l'Ouest (1 2 mill., M. 1.10), x, peut être obtenue également dams toutes les et brairies et chez l'éditeur, eon'.re envoi de M. 1.1 I ■ ■■■ —-j—' I > tu TIKASS O'e^PRUWTS è- SOCIETE NATIONALE e. DES CHEMINS DE FER VICINAUX. Emission de 230,000 obligations à primai -r" de 120 f runes chacune. te Tirage du 20 août 1917, n'1 Liste des numéros primés sortis &u 89e tirs, au sort et remboursables le 15 juillet 1918. isi N. 29660, remboursable par fr. 25,0 st N. 220108, » i^o le N. 303, » '5 'ie N. 65510, » 2 es N. 219259, » 2 Sont remboursables par 150 francs : 20001 27628 32170 39718 41327 82446 10C3 à, 135538 147454 158679 165241 174051 193858 2027 é 206095 208327 222404 235813 238546 249985 Les autres-numéros-, sortie sont remboursabl oair 120 francs LOTS DU CONGO. 177e tirage. Liste des obligations sorties *u tirage du 20 aoû< 1917 (3e de la 30e année) : 29 séries, soit 725 obligations, remboursables à partir du 15 avril 1918. S. 52465 n. 10, remboursable par fr. 10,000 S. 51834 n. 5, » 2,000 S. 23587 n. 1, „ 1,000 S. 35215 n. 1, » 1,000 S- 41092 n. 5, » 1,000 Sont remboui sables par 750 francs : S. 5315 n. 17 S. 5333 n. 2 S. 5333 n. 10 S. 7314 n. 17 S. 7415 n. 14 S. 11138 a. 2 S. 18386 n. 18 S. 13573 n. 10 S. 23788 a. 2 S. 27414 n. 8 S. 41749 n. U S. 43588 n. 9 S. 44003 n. 17 S. 44903 n. 24 S. 46615 n. 3 S. 52465 n. 9 S. S2465 n. 17 S. 52465 n. 23 S. 58196 n. 3 S. 58196 n. 13 Sauf les numéros primés, indiqués ci-dessus, lea séries suivantea sont remboursables par 250 francs: 5315 5333 7314 7415 10899 11138 14418 15435 18386 18573 23587 23788 24104 25974 27414 34431 35215 36463 37012 40254 41092 41749 43588 44903 46615 51834 52465 52840 58196 ; INFORMATIONS FINANCIERES ' BÛITR32 OFFICIEUSE OS BRUXELLES Les cours du jour. — Mardi 4 septembre. - Rentes el Lots de villes. — Rente belge 3 p. i mai-nov. 71 1/2; Anvers 1887, 84; Bruxelles li i 09 3 4; Liège 1905 66; Liège 1897 66 1/2; G> 1895, 64 1/2. Banques. — Crédit Anversois 412 1/2; Oui ; mer cap. 700; Crédit Nat. Indushr. ord. 325; i priv. 335. Chemins de fer et Tramways. — Bruxellois pi 512 12; Espagne Elecir. div. 66 3'4; id. fo 1335; Secondaires cap. 510; Transport 1/10 foi 1070; Tieotejn fond. 2400. 1 Mines. — Bactaiès 118 3 4. Charbonnages. — Laura div. 1260, 1265; Vf hem-Sophia 2100; Nord GUly 3325; HouiHè 1 Unies 895, 910; La Louvière 265, 275; Hani-s Sambre 432 1/2, 435; Ressaix 2500; Forte Tai i 750, 765; Réunis Charlercï 1725, 1775; Ouest Mon® 1150; Gouffre 1700; Sacro-Madame 27! Grand Conty 680; Horloz 1775; Rieu du Co : 647 1/2. Qlaceries. — Donetz cap. 430. Valeurs coloniales. — Culture Java cap, 1 195; id. fond. 1260; Hévéa 216 1/4, 218 3/4; K ' sai 81 ; Geominès 606 1/4; Katanga 2840, 28! ; Lacourt fond. 655, 640; id. cap. 547 1/2; Sent Rubber 75 3 4, 76 1/4; Sos-nghei-Lipoet 490, 5( Union Minière 1700; Tanga 117, 115 1/4; Sel, gor 425; Zukl Proroger 200, 205; Hauti-Oor oéd. 870, 845. Valeurs diverses. — Suararies St-Jean ctgj 296 1/4, 292 1/2; Sucreries Européennes fond : 82, 83; Florldienne priv. 300, 310; id. cap. 4 : 490; Cartoucherie R. B. ord. 58 3 4; Pétroles I rystaw cap. 72; P-troles Grosnyi priv, 2985; : ord. 2670, Valeurs étrangères. — Barcelona 118 1/2 11 Comp. Agric. Egypt. cap. 275, 280; Dyle et 1 cal an ord. 985; Argentine 42 1/2; Faipifig a 67 1 '2 ; Koîomoa 620. COUSS 1>0 CHA2SGS. Stockholm, 1 sept. — Londres 3 mois 13.64; 5 à vue 14.14; Berlin 3 mois 39.65; id. à vue 4t.( Paris 3 mois 49.65; id. à vue 51.65; Suisse ( ' Amsterdaan 3 mois 122.25; id. à vue 125.25; ( pen'nague 91.30; Christ:ania 91.50; New-York 2 Helsingfors 44.85 ; Péter sbourg 55 ; Vienne 26. Amsterdam, 3 sept. — Londres 11 ; Berlin-Hs bourg 33.075; Paris 41.175; Suisse 50.60; Viet 20.95 ; Copenhague 72.75 ; Stockholm 80.20 ; N< York 2.38 14; Cable Tr&rt-fôrs 2.38 1/2; Coup dollars 2.28. ff B.rlin, 3 aspt. Acheteurs Vendeur riollaudc 2W.7a /9i):2ù Danemark 216.00 216.50 Suède 23*.75 239.25 Norwège 216.25 216.75 Suisse 155.25 155.5C Autriche-Hongrie 64.20 64.30 Turquie 19.90 20.00 Bulgarie 80.50 81.50 Espagne 127.50 128.50 NÉCROLOGIE — M. Hallet, aviateur dans l'arma belge, de M. Max Hallet, sénateur et échevin de Brux les, est tombé dans un combat aérien. Berne, 2 sept. — Le sénateur le duc Casrsni Sermoneta, ancien ministre italien des affai étrangèi-es, es; dccédé. ANNONCES 2 fr. la lig ï.étf?S®r. Perdu dim=he mal., 9 u., pi. Lie s, chi< lévrier brin^ée claire (tigrée; poitr. et bouts p-itt'., Musette. Kens. ou rapp. 17, me BffiiEat, Schaara. Sonns tKJia, Au Para, 21, r. de France, 21, Charleroi. PRcsESl " <i l'usage des 2 sexas. Nou.«. Stérilet. 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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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