Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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28 oktober 1917
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s.n. 1917, 28 Oktober. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 18 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/xp6tx36c8g/
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LË BRUXELLOIS Ifi butin colorai des doux premiers jours et te gain de terrain réalisé jusqu'ici, sont en contradiction flagrante avec les succès passagers de l'Entante au cours de sa lutte désespérée dorant des mots, au front de l'ouest. L'opération contre l'Italie prouve, do même que la dernière entreprise contre les îLs du golfe de Rga avec quelle certitude insouciante la direction d'arméa allemande fait face aux tentatives anglo-françaises désespérées au front do l'ouest. Vienne, 26 oct. — Après une préparation d artillerie d'à peine une heure, précédée d'une attaque au gaz de plusieurs heure», l'infanterie austro-hongroise se rua à l'assaut entre le Rom. bon et le plateau de Bainsizza, et s'empara en première attaque, de toutes les positions avancées italiennes. Douze heures plu® tard 1 infanterie allemande occupait déjà Karfreit où le commandement des corps italiens évita à grand'peine d'être fait prisonnier. Elle coupait ainsi la retraite a us défenseurs italiens du bassin de Flitach (Plezzo). Quelques heures plus tard, ces défenseurs furent forcés de &e rendre. Par leur marche en avant incessante, les coalisés ont foulé hier matin le sol italien. Sur le plateau de Bainsizza de nombreuses for. oes ennemies opposèrent une vive résistance à nos attaques, mais ce!le-ci fut brisée dès que ica nombreuses forces coalisées s'avancèrent des deux côtés de l'Isonzo, dans la direction du »ud-ouest. Des deux côtés de l'Isonzo, les routes sont parsemées de colonnes italiennes en déroute. Derrière lœ défenseurs italiens du plateau de Bainsizza, leurs propres oompa-giione brûlent les ponts. Quelques localités aussi sont en flammes. Hier midi, nous avions déjà ramené 30,000 prisonniers, 750 officiers et 260 canons, mais le nombre des prisonnière et des canons capturés croit sans cesse. Vienne. 26 oct. — Nos opérations se poursuivent avec succès. Sur le plateau de Bainsizza-Heiîige-Geist, le front ennemi s'effrite égaie, ment. Une seule de nos divisions, s'est empâtée de 70 canons ennemis. Le nombre deB prisonniers et du buitin cet très élevé et croît d'heure en heure. Lugano, 27 oct. — Des voyageurs arrivée ici d'Italie, annoncent que d'importants détachements de troupes françaises et anglaises, des parcs d'artillerie, des escadrilles aériennes, des tanks, etc., etc., seraient partis pour le front italien. On suppose que ces troupes doiven Btrvir comme renfort contre l'offensive austro-«Jletnando. D'autre part, les voyageurs racontent que des troupes d'autres pays de l'Entent^ ■ont campées dans différentes villes italiennes, celle-oi doivent probablement servir à intervenir dans dCg révoltes comme il y en a eu à Turin,Une opinion anglaise. Belin, 26 oct.— Le collaborateur militaire du • Sunday Tintes », major David Davies écrit ; a Que devient donc la théorie que le iront ouest serait'le seul pouvant amener une décision/ L'expérience démontré l'impossibilité de percer le système de défense ennemi. Lorsque Jiaig dit, on février dernier : « Je crois que la présenté année sera décisive, il est hors de douce quO nous romprons le front allemand, en beaucoup d'endroits et dé façon efficace », — eon jugement portait à faux. L'erreur que notre écoïc à l'Ouest a toujours commise, c'est da-voir toujours exagère 1'.m porta née du front ouest, à l'exclusion de tous les autres fronts, tandis qu'en réalité La. réalisation de nos bute die guerre est indissoluble avec notre succès, non seulement en'i'rance, mais aussi dans les Balkans. Les prophéties de nos militaires se eonn, démontrées toujours fausses et nos hommes d'Etat ont esquivé la responsabilité de diriger la stratégie. » Une iLiusion qui s'envole. Berlin, 26 oct. — L'écrivain maritime bien connu, Gérard Fiennes, écrit dans le journal « Observer » que l'entrée en guère de ! Amérique doit être saluée, mais qu il ne fallait pa* meconnaîtore lès grosses difficultés qu'entraîne »voc lui lé transport, en Europe, « une grande armée, américaine. C'est pour cela que, dès îe début de l'écroulement de la 11 uasie on a de. elaré à plusieurs reprises, en Angleterre, que l'Amérique ferait mieux de renoncer du tout au tout à l'envoi d'une armée au front européen, et d'aider plutôt les Alliés en leur four-Siisèant 4^ r&i'geUt et dù matériel de guerre car il ne s'agit pas seulement d'amener 1 armés amér.cam-c en Europe, mais aussi tout ce qu'il faut pour l'entreteaur et la ravitailler, car li eat materiélle.mtint impossible de nourrir des troupes étrangères par dessus le marché, avec les difficultés que l'on a de faire face aux besoins idtè propres contingents. Il est impossible d'autre part de mettre dit tonnage à Aa disposition die "Etats-Unis à cet effet.. Il <21 résulte pour l'Angleterre l'avertissement de n'avoir pas 'àW r«Jpôakr'' «tt un Sbpui étranger, mais *> consacrer à eca propret, besoins le tonnage dont elle peut disposer attendu que le^ coin- stractions navales anglaises sont restées bien en dessous de ce que l'on espérait. L accexd l'conoiniaue gei^aao-holîandais. Berlin, 26 oct. — On lit dans la « Norddeut-' sche Allgemeinâ Zeitung » : « L'accord économique conclu entre les délégués allemands et néerlandais est définitivement entré en vigueur. D'une parts comme de l'autre on a déjà commencé. Les conditions essentielles sont celles-ci : l'Allemagne accorde à la Hollande entre autres les quantités nécessaires aux be. soins néerlandais en charbons alleimands et belges, aciers et t'r.rs. La Hollande s'est engagée, en retour à fournir certaines denrées alimentaires et plus particulièrement du fromage et du beurre. De p;us, un consortium bancaire obtient un crédi à long terme de«t né à effectuer les paiements de ce» fournitures et suffisant à cet effet. Il faut reconnaître que cet accord, qui n'a été conclu qu après de longues et difficiles négociations, répond aux intérêts légitimes des deux pays. L'accord est, pour l'instant, conclu pour une durée de six mois, jusqu'à fin mars 1918. C'est ce qui pré sente aussi soai avantage, attendu que par ce fait, pour une durée de temps assez longue, en considération de la situation créée par la guerre, une base solide est assurée aux relations économiques des deux pays. Une enquête maritime en France. Genève, 26 oct. — La Commission de la marine de la Chambre française a décidé de renouveler sa résolution du 27 ju.llet dernier, de demander à la Chambre qu'une enquête soit ordonnée sur les opérations sur mer, principalement en ce qui concerne la dnection des opérations maritimes on août 1914 et la participation de la manne aux événements de Grèce en 1916. Le-j difficultés du gouvernement français. Genève, 26 oct. — 11 ressort des feuilles socialistes que la tentative de M. Pamlevé d'arriver à un modus vivendi avec les partis d éx-brëme gauche, n'ont pas donné jusqu ici de résultat, malgré l'intervention d'Albert Thomas. Le journal « L'Heure » dit que Paintevé paiera d'ici peu l'erreur commise par lui d'avoir admis Barthou dans son cabinet, erreur qui l'obligera à démissionner,, L'arg<mt américain en France. Le6 journaux suisses annoncent que ies Etats-Unis.viennent d'accorder à la France une nouvelle avance de 20 millions de dollars, ce qui porte à 2,170 millions de dollarus le touii d.s avances américaines faites à la France jusqu'ici.Dans le narti ouvrier anglais. Le « Nieue Rotterdarnscshe Courant » apprend de Londres que le groupe parlementaire du parti ouvrier a tenu une réunion jeudi. Contre toute attente, M. Wiliam Adamson a été élu prés.deat. On avait cru que la préei-dence aurait échue à M. O'Grady, ou à M. Thomas. M. Henderson, en sa qualité de secrétaire s'occupera désormais exclusivement à la réorganisation du parti. La politique d'alimentation aux Etats-Unis. Londres, 26 oct.. — Le contrôleur des vivres des Etats-Unis, M. Iioover, recommande la plus grande économie dans, la consommation du sucre, les Etats-Unis devant livrer à la France 2 millions d© quintaux pour couvrir les besoins ke plus pressants d1? cé pays. L'opposition au uongiès a et. « soviets ». Rotterdam, 26 oct. — Le « Daily Ne-ws » annonce de St-Pétersbourg ; « Le Congres pan-j-ne&e des « Soviets » se heurte à une oppoa uon de plus en plus vive. Dès le début, les paysans, en prévision de la réunion imminente de la Constituante, se eont refusés à participer au Congrès. Les représentants des soldate, dont la puissance semble croître de jour «1 jour, se sont déclarée contre le Congrès. Si même le Congrès devait se tenir, il est très douteux que les Maximalietet, y remportent le succès qu'ils escomptent. On parle beaucoup de la création d'un nouveau parti qu, prendrait le nom de « Parti ouvrier socialiste ruâse ». Les instructions ae fakoceieu, Londres» 26 ocjtob. — L'ambassadeur britannique a rgndu visite à. Kerenbki, mercredi dernier. Le joiuroal « IswtsUja » cro-t qu au cours de l'entretien,.il a été question des in-tniotions données à Sltobeleff sur les questions de politique intérieure. D'après le même journal, la déclaration que fera Tere&teohenko au Parlement Intérimaire constituera en première ligna une craque de ces. .instructions. m.nie&rÇ des a-ffaiies étrangères, poux effacer la mauvaise impression -causée par çee kietiuc-twns, émettra urne déclaration très nette et très digno. TercstscheuliO estime qu à l'heure présente toute tendance à la paix serait contraire aux intérète russes. Il déclarera, en outre, que toute défaite des armée» russes retardera la paix et que liée intérêts intérieurs comme extérieurs de La Russ.e exigent avant tout urne armée disciplinée. FERRAGUS OU LE MAITRE DES TREiaiB par Honoré de Balzac Tel est le chef-d'œuvre trop peu connu que le « Bruxellois. » publiera dès la semaine prochaine concurremment avec le si vivant roman actuellement en cours. Inutile de rappeler à nos lecteurs que l'illustre auteur de la Comédie Humaine (ué à Tours, le 27 Floréal an VII, (16 mai 1799), mort à Paris le 20 août 1850),est de loin le plus puissant, le p!us pénétrant et le plus complet des romanciers français. On peut dire de ce géant des Lettres qu'il porta, non seulement une société, mais un monde dans sa tête. Emile Zola lui-même ne l'égala jamais en profondeur. Ferragus, peut être l'œuvre la plus populaire de Ba.izac, est le roman du Maître des TreizeJ des Dévorants, oes affiliés occultes dont l'attachement absolu les uns aux atutrPs dut former une puissance capable de dominer le monde. Balzac restera toujours le prototype du littérateur complet, sa glo re n'a fait que grandir depuis sa. disparition. Il égale Victor Hugo. L<i gloire est te soleil des Morts, a-t-il écrit eit cet, aphorisme philosophique n'a jamais été plus vrai que pour Balzac, l'un des rois les plus incontestés de la Littérature de la première moitié du XIXe sièjle. Echos et Nouvelles La hausse du pain. Le paiu va subir une nouvelle hausse à partir du 5 novembre. Le prix actuel de fr. 0.64 le kilo sera porté à cette date à fr. 0.68. Rier n'a encore été décidé au sujet d'une mod.fi-cation éventuelle de l'importance de la ration actuelle. Toutefois, il ne sera pas fait de diminution ; on examine, au contraire, la possibilité d'une augmentation bien nécessaire. Le comts Conrad de Buisseret, ministre de Belgique en Russie, depuis 1911, est arrivé au Havre, sa mission ayant pris fin à Pétrograd. Notre Bibliographie hebdomadaire est ajournée à demain par suite de surabondance de matières. Le Conseil communal d'Anderiecht s'est- réuni jeudi sous la préeidance de M. Criekx ff. de bourgmestre. Le Comité secrei est ouvert à 2 h. i/2 et prend fin à 6 h. 25.Pen-dant celui-ci il a éte question de prolonger pendant six mois, l'indemn té peur la ohertt de la vie et l'octroi à t tare d'avance d'un moie de traitement. Après 1 h. 45 d'attente la séance publiqu< est ouverte. M. Biddaex, secrétaire eopmiunil donne lecture du piocès-verbal. (Adopté.) M. Crickx passe à Tordre du jour. Le premier paragraphe était la prestation de eermeaij do M. Pequeuir, premier suppléant), comme conseiller communal en remplacement de M Den b; comme celui-ci ne répond pa.-: à la corn vocation, il sera encore convoque à la pro chaîne séance, au. vœu de "la loi, s'il n( répond pas, 00 s ra le deuxième suppléant qu sera déeigné» Le Conseil apprsuv.e le .-.procès-verbal do vé rifi-oataoïn de la caisse communale pour le 3< trimestre de 1917. Un rapport des sections r_u nie-i sur la liqu dation a titre d'avance, d'ui mois de traitement, on faveur des fonctionnai res empioyes de l'administration centrale,de membres de la police et da p rsonnel ouvi 1e effectif est adopté. Il a été décidé que c'tt/ avance cfira faite' sur les augmentations future, çi qu'elle eera. récupérable en 1918 et éve-n tuel.ement en 1019. Le vœu du Corn.té local de seoours et d'ali mentation en vue de payer <sn espèces aux ji tcrcesés le montant de l'intervention commit nale de 2 fr. par semaine^ prévue pour le se cours alimentaire, est admis. M. Crickx demande l'approbation du rap port de la section de l'instruction cooicernaii It1' règlem nt sur l'ioaspection médicale scolai re. (Approuvé.) Le Cornse-iJ accorde un crédit de 10,000 fi destiné à l'achat de sabots pour les enfant des écoles. Le virement et la demande de re trait de fonds sitr l'empiunt de 887,000 fr.pou l'execuiion de travaux d'utiiité «ommttnale, cï approuvé. » » | La demande die crédit «iiipplémentaire a> budget de 1916 pour lé compte dos magasin communaux est, accordée,a nsi que le l'appoi du Collège en vue de continuer pendant un période de six mois, le paiement d une ' a.u| mentation de 15 p. c. pour les transports func bres. Plusieurs <-0®cessions de terrain à perp^ tu.té au cimentière communal sont aeeordécf Les comptes de 1916 de la caisse des veuvt et orphelins de» fonctionnaires et employé communaux eont approuvés. ■—m»—>wb——t— «9 ' FEUILLETON DU BRUXELLOIS. Mes Pontons ♦ r r NEUF ANNEES DE CAPTIVITE PÀR Louis GARNERAY ^ 3Ks;fe ia, joi<^ que je ressenti» lorsque, -trois juois apr®3, je pie ,trouvai à la tête d'une foar-tun-e de neuf francs, nie serait chose impossi ble; mais petfce. joie fut bien faible encore en comparaison d-ç. riyrv^sf, c'est le mot, que me cau-■a rarrivé d'une.bisîte de oou.leurs, accompa- Snée de plusieurs feuilks de papiar à deasan, 0 pinceaux et de «rayons,, que m'apporta un feç.a« anglais. La boîte jpe ooûtait .sis, foancB efe .ses jçouleurs étaient cfirte» bien maiUV.aieegj n'importe, je ne m« sentais pajde.bouilleur. Le priimer chef-d'œuvre que j'exécutai fut un portrait. Il y avait à bord du Frotte un certain .soldat anglais, type du grotesque absolu, dont la .vue faisait mes délices. Je débutai , par lut. ;j;e manquais, certes, d'expérience,quoique, depuis mes compositions de hauts faits de iHerraite, je me fusse beaucoup peifectionnt à Bourbon, chez M. Moutaia.ut, mais j'étais doué de l'hc-ureuse faculté de eaieir d'une fa-jgon frappants ht i^Bsèmbîance des figures. Le polirait de,mou soldat afigiais, encore plue laid, ai c'est pussibié, que l'original, eut donc un succès prodigieux. Le fa.it est qu'il, y avait de quoi. — Parbiéu, xa<i dit un de mes camarades de plat, prêie-moi donc ton dessin, Oarneray, je Wbt le monfrex à ce geddàm pour voir s'il aQ «àaâàîtr^ i — Mcroj que, dans un moment de colère, il le déchire; du tout. Lorsque je me serai servi du verso du.papier, alors ie te s don. nerai si tu veux; d'ici là, je le garde. — Bah 1 il ne le déchirera pas, le goddam; au contraire, il sera flatté! Et puis, après tout, s'il arrive malheur à ton dessin, je m'engage à te payer ta feuille de papier... Tu sais que je suis un honnête garçon et que je gagne asee^ bien ma vie avec ma fabrication de chapeaux de paille, pour pouvoir tenir cette promesse... Voyons, donne-moi ton desgin. — 81 c'est, comme cela, k> voici.; Tu réponds de la feuille de papier? — Mai» oui, mille fois oui, j'en réponds. Cette coarversat.on ee passait-pendant le dé jeûner, devant tout le monde; au® à peine no. tro fmisérable repas fut-il terminé, que le» pn-Roaniers, qui connaissaient l'hitenion du fabricant dfi chapeaux, s'empressèrent de le suivre sur le pont pour jouir de la colère du soldat anglas. Quel ne fut pas leur étonnement, lorsque notre camarade ayant exposé devant le. goddam, comme il l'appelait, l'horrible portra t, ils virent celui-ci pousser un cri de joie et d'admiration.— Oh ! oh ! my Godt dit i'Augîajs^ voilà, in-dtVd, une belle chose : je n'aurais jamais ca'U qu'uni Français fût capable do faire aussi bien. Combien vendez-vous ce parferait ? — Deux schelliriga, répondis-je en m'avançait. „ — Deux eoheîlings ! Indeed, cela vaut beaucoup pli»; mai# comme je n'ai pas d'argent-, j'en offre six pence. - — Impossible ! je ne puis me défaire de vous à un si bas prix. L'Anglais réfléchit un moment, Voàîevvoi» ajouter à «0 parlsais le b&aa parapluie neuf que Bet»y m'a donné dernièr< ment, et me meure à la bouche ma magnifiqu %>ipe ©n écume de mer, et je vous donne, Die me bénisse, les deux schellings quj vous diésires — Volontiers... A liez me chercher votre pif et votre parapluie. Ce qui fut dit fut fait. J'ajoutai au dessin 1 parapluie, un énorme nfflard, et la pipe, u vrai calorifère, c' qui compéta dignement ! caricature, et je reçus mes deux schillings. Ce portrait eut un succès fou; les Angla trouvèrent que j'avais si bien saisi 1a ressan blance de leur camarade, qu'ils voulurent toi passer par mes pinceaux. Je commençai, grâce cet heureux hasard, à faire de brillantes affa res. Je prenais pour chaque portrait de six pen< à un sohelling : pour six pence je donnais ni ressemblance dé fantaisie ; pour un soheHmg la garantissais. Or, comme il ne se passait guère de joi que je n'eusse trois ou quatre commandes, commençai, après un mois, à me trouver à tête d'un as»;» joli cap.tal pour nie pennett d'acheter une garde-robe très confortable, d oouleurs à l'huile et des toiles; j'étais au eamb du bonheur. La fin de ma première année depuis que j' tais prisonnier se passa donc d'une façon bea coup plus agréable pour moi que no 1 avait é le commencement; ja songeais de jour en je* moins à ma liberté, et quoique mon sort, coi pa.rativement. à celui dés plus misérables hoi nies hbres, fut encore affreux, je n.1 l'usai sa htsiter d'entrer da«a plusieurs combinaison® d' vasion qui eurent lieu. Je dois au reste ajout 1 que de tous ce» projets un seul réussit; encore prisonnier fut-ii rattrapé quelque» jours pl ton} à fcerro» Le Conseil fixe à 3 fr. 51 le prix de la journée d'entretien pour l'année 1918 dans les éta. blicscmeuts hospitaliers de la commune, pour la maternité le prix d» 5 fr. est porté à 6 fr. 50. Sur la domandj de la section de l'instruction le Conseil décide la créatiom d'une 14e classe a l'éoole primaire n. 8. Enf.n la séance se termine par le rejet die la proposition de MM. De-kers et Kelchtermans : « unification des salai, res du personnel temporaire, en portant à 5 fr. 20 le salaire du pemsonnel féminin ». Le restant de l'ordre du jour .soit 15 objets cet remis à une prochaine séance. La séance est terminée à 6 h. 50. (B.) L'Alimentation. On annonce l'arrivée a« marché au poisson de Bruxelles de 130,000 k. de hareng frais et ds 80,000 k. de moules dont on commencera le débit, croit-on, lundi prochain aux habitants du Grand-Bruxelles. (A.) Aux Tramways. La Compagnie des Tramways Bruxellois vient d'attirer l'attention des commissaires de police du Grand-Bruxelles sur les exploits des gamins qui, aux risques de se faire écraser, s'agrippent aux buttoirs des voitures et. coupent les raccordements en caoutchouc des l'eins à air comprimé pouvant amener ainsi de graves accidents. (A.) . Le Conseil communal de Koekelberg. se réunira ce soir à 7 h. 1/2. Cette séance paraît devoir être très intéressante, pas moins de 25 articles figurent à l'ordre du jour, notamment en ce qui concerne le service médical d«s chômeurs, majoration des crédit au budget do 1917; intervention de la communes dans les nouveaux secours remplaçant le secours du chô. mage; projet de création d'une clinique psychiatrique intercommunale ;renouvellement deg taxes sur les bâtisses, les égouis, lea trottoirs, lé pavage, etc., sur les bats et orchestrions; protestation contre l'augmentation du prix du gaz et de l'électricité, etc. (A.) Samedi 27 Octobre, à 3 heures (JUVEKÎURE. DU Palai» JLéopoId (ancien Café de Pans),coin r. Léopold et r. des Piinccs- Salons do Thé et Restaurant 1 entièrement et luxueusement tiansionnés. DEUX ORCHESTRES SYA4PHON1QUES de premier otdre, avec le biiliant concours et sous la direction de M. VALERIO, viituose. (775 Une Sainte Belge. L'Eglise fête le 29 octabre sainte Ermeiiude. Issue d'une noble famille, elle naquit près de T r.emont e>t de bonne h jure déclara qu'elle ■ n'aurait d'autre époux que Jésus. Malgré Jee 1 instances et les menaces dé ses parents, elle coupa ses cheveux e<t alla vivre dans la solitu-1 de. Deux frères pourtant, l'y ayant rencontrée, fuirent pris pour elle d'une folle passion et formèrent le projet de l enlever. Mais un ange 'a sauva de leurs embûches en l'emportant à ' Meldert, où elle continua son existence toute d'abstinence et d'austérité jusqu'au 29 octobre 600, date.de sa mort. Un couvent de religiousea •lui fut plus tard consacré à M. ldert. D'après la croyance populaire les tilleuls ' transplantés le jour de là Sainte-Ermelinde re. 1 prennent b.en,.« Lindc » étant le nom flamand de tilleul, 011 comprend l'association d'idées [ ' qui s'est .produite. , . 5 « L'influence d'un son sur l'idée que ]e peuple se forme de certains .saints est assez connue, 1 d.t le P.,Hippolyte Delehaye dan9 ses « Lége*-" deg hagiographiques » : Sainte Claire fait voir 5 cWir, sa nt Ou n rend l'ouie aux sourds, saant [ Cloud guérit les clous et saint Expedit cet deve. 3 nu l'avocat des causes pressantes. » 3 FAITS DIVERS DISPARITION. — La polue de St-Gilles " signale la disparition do Marie Waelput, 6 ans, de la' rue Gustave l>efnet, 37. (A.) LES VOLri A BRUXELLES. - Chez Mme . Degorage, rue Brogniëz, à Cureghem, actue]-t lemtma à Paris, on a voie une grande quantité - d^ tapis. — On volé toutes les menottes de cuivre des ; portes, les robinets et les tuyaux de la maison s rue Hacck, 37, appartenant à M. ïïaeck, av. ; baraii bernnardt^£'S">> t tians la Dame aux Camélias. <7/7 a .L'AUDACE DES VOLEURS. — Jeudi, 3 8 '--individus s® préseaitcrent danB le magasin de bonneteries -de M. P<, rue Marché-au-lIOibes, o et se firent exhiber des marchandises et s'en allèrent après avoir acheté pour 10 fr« Après !. leur départ on constata la disparition de diffé-• rente objets. L'après-midi deux dJ>s iindivid'ua •revinrent dans l'intention de recommencer g leur truc, croyant qu© leur premier vol n'avait d pas été découvert. On prévint la police et ils furent arrêtés. C'était Vandfinb. Pierre, rue Blaes et'un individu qui dit être le frère du ■ premier. Il eet parvenu à s'évader du coin, missariat avant que son identité ne fut can« i- sta.tée. (A.) e UN CYCLONE EN AMERIQUE. — Zu-ti rich, 26 oct. — La « Noue Zlircher Zeitung » s. annonoe, d'après 1' « Agenaia Americana » : e A la suite d'un cyclone, un grand navire nord. américain 'a sombré dans les eaux mexicaines e et a coulé. Dans la baie de Monzonillo d nom-n bi-etiges maiisons ont été dttruite» par le cyclo-aVu llmmenee Suooe* 16 tous les jours jusqu'au 1" Novembis t L.A GLU œ * sera représentée au Splendid Cinéma. ■ UNE FUMISTERIE. •— « Drtlmé potenti-s :c nfgro tel » Dans les,environs de la petite ville lé d'EnghiCn, située dians le coin du Hainaut, au je carrefour du Brabant ©t de la Flandre onan-tile, renommée pour k beauté et la pureté de u* fca langue âamaindc, il* n'était question quo do je fouilles et de trouvailles que de célèbres archéo. [a iogu^s faisaient journellement dans un monti-re cule, lo long de la ohausséo romaine, et qui, "s paraît-il, avait servi de camp aux troupes rôle mainca de César, lora die son passage pour la conquête des Gaules. Chaque jour, on voyait é- ces savante ardbéokitgueB, accompagnés d'ou-a- vri^rs terrassiers, venir fouiller ce monticule, té et chaque jour aussi, ils retournaient empor. ir (amit précdeusemeait de3 objets et des morceaux n- d)C vases antiques, à tel point quo les curieux n- cfiaient déjà sur leur passage, comme dans La as comédie bien connue : a Ça saut le Romain ». é- Or, voici qu'un beau jour, les ouvriers mirent er à nu, un grand vieux vase en grès, tout fêlé, le paraissant, aussi vieux que le monde. Monsieur us l'avocat Mathieu, le célèbre archéologue En-ghieiiinois, eoua les ordres duquel travaillaient, ce /9wr4à„ les ouvrière terauslere, fit prendra mille précautions pour conserver le plus intact possible, ce précieux vase sur lequel on pouvait» lire, en assez grands caractères, cette inscription latine : « Ditisne j>otentis nH/jro te ». Pendant que les ouvriers portèrent chez lui cette précieuse trouvaille, M. l'avocat Mathieu, t<cut pons'f, ne fit que soaiger à la traduction de ces mots latins. Durant des journées entières, il resta dans son cabinet do travail, la tête penchée sur le vase, essayant d'en déchiffrer la signification, et, la nuit venue, I3 sommeil tardait à venir, tellement son esprit était occupé à en chercher l'énigme... Vains efforts; finalement, à bout de patience, il fut obligé d'avoir recours à la scionce des plus lins curés dles alanr-tours. Il invita donc chez lui, à un copieux dîner, les curés de la ville et des vi.lages environnants; même les meilleurs professeurs du célèbre Collège d'Enghicn furent invités à prendre part à ce dîner, au cours duquel il fit appel à leur science du latin pour arriver à la solution de l'éinigme. Mais, pe;ne perdue ! lea curés les plus savants, les professeurs les plus émérites y perd rent leur lïtin. Le lendemain matin, il trouva, dans sa boîte aux lettres, uu billet écrit en flamand, portant cette inscription : « Dit is ne pot en 't is ne groote ni (Ceci est un pot, et c'est un grand !) Le billet était signé : « Een boer van Bever » (Un paysan de Biévène). — O.A. 1 LES TRIBUNAUX TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE BRU- ' XELLES. — D. Louis pour vol de poires, 3 mois avec un sursis de 5 ans.-— Van V. Guil-laum.; et V. Antoine ont menacé le secrétaire communal, chacun 2 mois avec un sursis de 5 " aDS. — L. Joseph, P. François, défaut, <t M. -Jacques ont menacé et se scwit rebellés contre1 la police; le 1er 15 jours, le 2me 8 jours et 1°! 3mo 30 fr. avec sursis de 5 ans. — Ch. Marcaliu ' ne, B. Clara, Bl. Albertine, Cl. Emile, V. Ma. thilde, L. J.-B., se sont rendus en bande la nuit pour dévaliser un champ de pommes do terre; surprie par le propriétaire, ils ont voulu " le frapper. Us reçoivent chacun. 3 mois, tous avec sursis de 5 ans, excepté pour la deuxième, — P. Alphonse, défaut, pour maraudage et menace au garde, 1 mois et les fraie. — D. Françoise et De B. Jeanne pour maraudage d'herbe, chacun 8 jours. — B. Albert, pour injures et coups à une fenune, 2 mois et 50 fr. — V. Louis, pour coups, blessures,et rébellion à un garde, 2 mois et ÎK) francs. Bl. Alphon-sc> pour maraudage de pommes de, terre, 15, jouas et les frais. — Van Y, Alexandre, pour , maraudage de trèfle, 8 jours.— D. .Alexandre, pour coups, menaces et rébellion,. 1 mois ©t 26 fr. ou 8 jours. — F. Joseph pour maraudage t .. de fru.te 8 jours. — V. Louis, pour maraudage d'épis de blé, 1 mois et 26 fr. ,(R) ; LE CAS DE M. MONIER. — L? présidant Rard a terminé devant le Conseil supérieur de la magistrature française, sâégtVwnt à hu s des, la lecture de son rapport et des nombreuses 1 pièces diu dossier transmis par le garde dea > > soc'aux, relativement aux relations de M. Mo-. . mer et de Bolo Pacha; au nombre *de ces plê- ; ces so trouvaient deux volumineux inémoiires de M. Monter, en réponse aux quatre grief e relevés contre lui. Le procureur-général Butoi • a ensuite exposé les faits motivant les pour- 1 suites dirigées contre le premier président de . _ la Cour d'appel. Après quoi le Conseil supérieur a délibéré; enfin, il a rendu un arrêt> > décidant « qu'il y avait lieu de suivre ». li a •> eu outre décidé que, sans enquête préalable, 1 M. Monier serait cité à comparaître le 6 no*"- f vernbre devant le Conseil supérieur de-la ma- ■ gistrature réuni eous la présidence du premier • f président Sarrut. Appelé à-répondre aux que?a- -i t.ions de ce dernier, M. Momef présentera lui- ; -> même sa défense. Naturellement,'-'M.* Monier-atira d'ici là oommunicatiou du dossier qui la ' : ©tncerme. Ajoutons que si cette procédure est -■ adoptée, c'est sans do-utc parce que Le Conseil- ;< supérieur a estimé que les dtux mémo(irefc du président Monier rendaient inutile toute. in= t structieœ préalable. 1 — ■ . - iwwrrmriTin—mmi 1 mi NÉCROLOGIE . r • . i i — L'« Algetm.en Handel^blad o, annonce H mort, dans un hospice d*5 Batayia, du comte , Berchtold, membre d'une des.plus grandes far milles autrichiennes, qui eut une exisienoe très mouvementée. Lorsqu'il n.'était, .qup oadefc à l'armée autviohiehpe, ii avait tué le baron van Wallcnstein dans un du.eî; il s'était enfui tt en Russie et avait combattu dans l'aînée rus. . se contre les Turcs. Il fut fait. pri»aiiii<ir et , ,> passa deux années en captivité en Turquis.Pîn». - ; tard, il s'était engagé à la Légion étrangère-française et, avait pris finalement du.jservicS •: dans l'armée ooAoniale . nécrlanda.se. Après n avoir servi comme ambulancier pendaaA fi pédition de Lornbok, il s'était .fixé, à l'oxpift. , ration de eon engagement de couse ans, da?» ;»! l'île de Céram, où il e'était adonné à la petitft >i culture et à la chasse. Blessé grièvement clan a un accident de chasse, il s'était remis nésai- ■ :. motos et avait, vécu depuis lors au jour le jour. ./> Sa famille lui avait demandé à différente» re» , ; prises do revenir dans sa patrie, mais il avaiu chaque fois refus5. Dans e®9. dernières années* ,.i sa san.té avait .laissé beaucoup à désirer, et-il est enfin venu s éteindre dans l'obscurité, gojû. . me tant d'autres, épaves sociales partie», p&ui 4. les Inde». ' ►v ••• ' i - ■ =• ' «?-■ ANNONCES* .• • > • • 2 fr« ls . Antiquités. Achat meubles, crist porcel., faïences, argent,tabl., bibelots. 112, r. d* Th«ux, Etterb.w. On demanda d« suit* pour la provlncada . Luxembourg daa hommes da tous mé» tiers spécialement des terrassiers. Boa , salaire et conditions s'ad. R. 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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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