Le courrier d'Anvers

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06 februari 1914
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s.n. 1914, 06 Februari. Le courrier d'Anvers. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ws8hd7q046/
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Douzième Année - N° 6 Le Numéro 10 Centimes Vendredi 6 Février 1914 ËÉDACTION 21, place de la Gare ANVERS Téléphone 4781 POUR LA PUBLICITÉ s'adresser au Bureau Central de Publicité 21, place de la Gare LE COURRIER D'ANVERS PARAISSANT LE VENDREDI ADMINISTRATION 21, place de la Gart ANVERS Téléphone 4781 ABONNEMENTS : Belgique. . . Frs 10 Union Postale. » 12 Le GALA DELA PRESSE La Tosca Ce fut l'un des plus brillants galas de la saison: une salle éblouissante et une in-erprétation splendide. Mlle Marthe Chenal est certainement la meilleure Tosca que nous ayons eue au "loyal. Sa compréhension du rôle est per- bers. Si vocalement, il ne donne pas toujours ce que l'on pourrait espérer, il n en demeure pas moins intéressant et splendide d'autorité. L'heure de la mise en page nous oblige à une certaine brièveté dans la rédaction de ces notes. Aussi signale - M. HENRY ALBERS sonnelle, originale, s'écarte de tout le con- rons-nous hâtivement le succès remporté ventionnel dont nous gratifient d'ordinai- également par M. Mario qui chanta avec re les pensionnaires de notre première chaleur l'air du premier acte et dut bisser scène subventionnée- Toute l'atmosphère l'air du 3 quoi qu'il l'eut assez médiocre- de la pièce s'est trouvée raréfiée et l'inté- ment chanté. Mlle MARTHE CHENAL rêt s'en est trouvé accru d'autant. Vocalement, Mlle Chenal a contenté les plus difficiles; voix très étendue, science, élégance et style, tout cela allié à infiniment de coloris. Le succès de la brillante interprète a été très grand. On sait quel beau comédien est M. Ai- Recette superbe- Mlles Zenska et Su-zel, avec infiniment de grâce, présidaient à l'entrée à la muette prière des plateaux et distribuaient des fleurs. Intérim. a S. A. I. LOUIS VICTOR-NAPOLÉON Monseigneur, Nous avons eu l'honneur de rencontrer Votre Altesse aux dernières grandes manoeuvres sur les forts de Namur. Elle était bien jeune, puisqu'elle avait moins de cinq mois, pour parler comme les al-gébristes, mais on ne saurait trop habituer au bruit du canon un futur candidat empereur; vers quel sacre, vers quel Auster-litz — ou quel Waterloo ne peut pas le mener la capricieuse destinée ? Aucun poète, Monseigneur, n'a chanté votre venue parmi nous; dans ce bon Bruxelles, sans fièvres et presque sans passion, personne n'a murmuré: Quelqu'un de granit! va naître, L'immense empitne attend umi héritier demain. C'est que, dans notre pays, soucieux exclusivement de réalités, l'immense empire étant réduit à une maison de l'avenue Louise et à quelques autres immeubles,ce n'est vraiment pas la peine d'en parler... Mais songe-t-on à l'immense empire inclus dans la seule possession d'un mot, d'un nom, le plus prestigieux qui ait jamais tonné sur la tête des hommes: Napoléon ! Aussi, trois moustiquaires, étonnéj ce jouer les trois mages,déposent à votre berceau, sommé de la couronne fermée, ce petit pain un peu précoce pour vos jeunes gencives et dont, après tout, on peut vous taire des miettes. Serez-vous aigle, Monseigneur, ou ss-rez-vous aiglon ? Komulus-Auguscuie ! ou rien du tout ? Si jamais on put compter sur l'hérédité, vous entrez dans la vie avec un joli bagage de qualités positives. En négligeant même les Bonaparte, vous avez de qui tenir — Orléans et Cobourg par votre mère — et par votre père, ce type extérieurement parfait du prince italien, du Savoie volontaire et adroit. En vérité, le roi n'est pas votre cousin. Ou plutôt si, il l'est, il l'est généalogiquement, mais c'est tout, heureusement peut-être pour la Belgique qui se symbolise en un bon vieux lion gras ec n'a qué- faire des aigles maigres et affamés. Le croyez-vous, Monseigneur, quand nous eûmes l'honneur de vous rencontrer aux manœuvres en septembre dernier, nous vous avons suivi longuement. Certes, votre personnalité était encore peu formulée- Mais nous nous refusions à ne voir qu'un simple caprice, la recherche exclusive d'une distraction, dans cette petite promenade d'initiation que vous faisait faire votre mère avant la lettre de faire part... Non, nous y avons vu une présentation à l'armée, à la force, au canon, à l'épée — ultima ratio et regum et impe-ratorum. On n'a pas tiré le canon aux Invalides et, sous votre souffle d'enfan, !Le*j drapeaux enfermé® sous les voûtes spllendides n'ont pas frémi " comme au vent frémissent les épis "; mais, puisque la France distraite n'a pas déchaîné à votre gloire la rumeur de bronze et de feu, votre mère vous a fait connaître le fracas impérial, et quand vous entendrez pour la première fois le canon, vous pourrez dire: " Il me semble que j'ai déjà entendu ça quelque part... Et quelle influence cela peut-il avoir sur la destinée d'une homme d'avoir ê*i mené sitôt à la guerre — ou à la petite guerre; d'avoir ainsi si tôt résisté à ces émotions que crée le bruit des balles — même pour rire — et le fracas des charges de cavalerie ! Ah ! il y en avait un, de hourvari, ce jour-là, autour de vous et de votre mère ! Anxieux, votre père disait: " Clémentine ! Clémentine ! je t'en prie, ne va pas si loin. Mais, ouitche, Clém..., pardon, la princesse allait, allait toujours, le plus près qu'elle pouvait, de l'action; autour d'elle les soldats se défilaient de sillon en sillon: pif ! paf ! une batterie fut mise en position, baoum ! baoum ! le sol trembla. Voyons, Clémentine.-., tu t'exposes.Votre mère, Monseigneur, n'entendait rien que le canon, la voix des chefs, le crépitement des balles (balles fictives, évidemment) et ne voyait rien que ce champ de bataille diapré sous un ciel de doux automne, ce pays de Sambre-et-Meuse où retentit le clairon des héros aux pieds nus et tout pavoisé de soldats, Comme de f leurs de pourpre en' l'épaisseur dos blés. Si après cela la république ne vous fait pas surveiller... En attendant, pensive, auprès d'un berceau, votre mère peut ausculter le silence, cherchant à y percevoir l'éveil des formidables voix. Il ne paraît pas que ce sera elle qui vous retiendra jamais si l'aigle fatidique fait mine de vous précéder de clocher en clocher jusqu'aux tours de Notre-Dame.Et peut-être que le peuple, pour qui le pire mal, comme pour les individus, est ] ennui, le peuple, bétail stupide et sublime, tournera parfois ses mille têtes vers ce seuil bourgeois de l'avenue Louise où :1 espérera voir surgir un homme: " l'Homme à cheval ! " Pourquoi Pas ? ECHOS A TRAVERS ANVERS Dans le tram de Borgerhout, les transparents vantent au voyageurs les produits de X... et la dernière création de Z... Et l'une de ces réclames, rédigée en français, dit textuellement: " Demandez le catalogue Quoi d'étonnant d'ailleurs? Des pancartes mises dernièrement dans tous les trams ne nous apprenaient-ils pas la vente d'un calandrier au profit du Lait pour les petits ? * * * On ne manque pas d'esprit à Anvers et s'il le fallait prouver, il suffirait de rappeler la fameuse conférence faite au Cercle Artistique par un avocat, — voici quelques années — et qui s'intitulait: Proverbes chinois. Aujourd'hui, c'est un avocat encore qui s'est distingué. N'a-t-il pas baptisé l'un de ses confrères, mari d'une femme de lettres notoire: le prince Demr'doff ? LES AFFAIRES SONT LES AFFAIRES Vouis êtes impatient de fa.iire fortune? Permettez-moi de livrer à vos méditations une for_ manie commode qu.9 j'ai trouvée clanis un Manuel asssz peu connu. Voici: Vous louez un grand looail. Vous le meublez somptueusement, vous y installiez un personnel nombreux: caissiers, dactylographes, garçons galon-nés. Cette b I rogne préparatoire accomplie, vou6 choisisse® vos « affaires ». C'est ioi q'ue la tâche devient délicate: iil faut à la fois inspirer confiance au pu-Mic et l'effrayer un peu, pour filatter son goût du risque. Mais, quand on a la vocation, ou trouve toujours. IAissentieŒ est de faire connaître au pilus grand nombre possible de vos contemporaine (surtout à ceux qui dans lies villages le6 plufe reculés ont enfoui leurs économies dans leurs bas de laine) que vous attirez les enrichir rapidement : en de6 prospectus savamment rédigés, vous vantez les mérites de la Société des minas de Cacao d'Océan.ie, de la Société des Plantations de palmiers de Sumatra, de la Société pour l'exploitation ds l'Energie 6olaire (Ohaleur, Force, Lumière). Rapports d'ingénieurs, attestations d'experts: les dividendes ne sauraient être inférieurs à dlix pour e'.lifc et s'é'lêveront vraisemblablement à quinze ou vingt pour cent. Au surplus, on y peut aller voir. Au bout de quelques jours, confortablement installé d'ans votre fauteuil directorial, vous décachetez-un voluimllin.-iux courrier. De nombreux correspondants : vieillies fillles, petits rentiers, fonctionnaires retraités, prêtres surtout, demandant des renseignements complémentaires. Vous répondez par uin prospectus av.Sc photographie; ni en ne vaut le «document photographique»; on ne saurait mettre en doute l'exiteteMce d'une mine dont on voit le6 puits! I/a semaine suivante, les souscriptions affluent. Votre Maison existe. Pour combien de temp>;? Cela dépend de votre savoir-faire. Si vos correspondants 6e plaignent de us pas toucher les dividendes promis, vous leur faites observer qug voufs n'êtes pas uni philanthrope et qu'ils n'ont pas le seudtiment des affaires. S'ill6 se fâchent, vous criez plus fort qu'eux. Si les choses se gâtent, vous en êteis quitte pour un petit voyage; toutes lAs professions ont leurs risques! Au retour d'ailleurs, vouls pourrez recommencer vos opérations et vouls retrouverez la plupart de vos clients: ils n'auront pas oulblié que vous les avez fait vitvre dans la douc'-'ur de l'espérance. Autre hyoptlièee : il peut arriver, malgré tout, qu'une de vos entreprises fonctionne réelle m en) t et donne des bénéfices. Sans l'avoir voulu, vous d<eve-n'je alors un honnête hommi; et un grand financier. Malio un tel miracle risque de détourner de vous la faveur de ce*tte variété de l'espèce humaine qu'on appelle les « poires ». Et cela dst grave. HORS ANVERS Le Nizam, ou maharadjah de Hydera-bad, n'est assurément pas que sports-man; mais c'est quand même à ce titre qu'il convient de parler de lui tout d'abord: car ce seigneur possède exactement 400 automobiles ! Le chiffre est fort officiellement indiqué par M. Barker, consul d'Angleterre, dans un long rapport adressé à S. M. George V, empereur des Indes. Le maharadjah de Hyderabad peut supporter les frais qu'occasionne ce régiment d'autos, ses revenus dépassant douze millions de francs >par an ! 11 sait d'ailleurs les employer noblement,et ses palais sont pleins de sculptures modernes, de Sèvres anciens, de tableaux de maîtres... dt son harem est éclairé à la lumière! électrique ! Qu'est-elle devenue, Loti, l'Inde sous les Anglais ? Le maharadjah de Hyderabad vient de fonder une banque ! * * * La baronne de Vaughan met en vente son château de Balincourt- Il paraît que cette détermination serait absolument contraire aux dernières volontés du donateur, le roi Léopold, qui voulait que cette demeure magnifique fût la résidence permanente de sa famille de la main gauche. Lorsque la princesse Louise, au cours de ses nombreux procès, réclamait ce domaine, il fut évalué à quatre millions. A présent on pourrait l'avoir pour moitié moins. C'est une véritable occasion. Lai baronne ne tient pas à s'ensevelir à la campagne. Dieppe, Paris, Monte-Carlo, le Caire lui plaisent davantage.* * * L'acteur anglais G. H. Groves raconte comment il croisa dans le Strand un de ses confrères tragédien, qui tout de noir vêtu passait dans une attitude douloureuse' : *4 Quf avez-vous lui dit-Il' ? — J'ai perdu mon père, nous l'avons enterré ce matin. — Si j'avais su, je n'aurais pas manqué d'y aller. — Ah ! mon bon, dit le tragédien d'une voix vibrante, cela ne fait rien. Nous avons fait salle comble, et onj a refusé deux cents personnes ". ROI d'ALBAN I E Ah! plutôt d'un, cheval de fiacre Porter le nau6sé3ux harnais Que m'asseoir sur le trône pouacre Qu'est le fichu trône albanais! Sur un parquet trop volcanique Ce trône est placé pour mon goût. Régner là-dessus? Nom, bernique! Ça us me pia irait pais du tout. Ceindre cette couronne? Ah! mince! Ah! mince de dérision! Et, pourtant, nous\ voyons un prince N'en point rater l'oncasiOn. Mais, sourcilleux, il conjecture, Et 6ans cesse murmurant : « Quid? » Il craint que, comme la nature, 1/Albanie ait l'horreur du. Wied! Doc. Le Courrier à paris COMME AU LOUVRE : Au musée Victor Hugo, on voyait naguère, en bonne place, sous une vitrine, une dent du grand homme. C'était uno> grosse molaire à trois racines.Elle était jaune et cariée, Eflle n'en était que phis précieuse puisqu'elle avait fait souffrir un génie. C'était une relique. Nul n'ignore que nos bons démocratie ont le culte des reliques. Ils ne font d'ex-cept'fous" qu'a pour celles de l'Eglise. Or, tout dernièrement, la molaire de Victor Hugo a disparu. Peut-être un fanatique adorateur se l'est-il appropriée? Peut-être s'eist-elle égarée \vn jour de nettoyage?Iva dent de Victor Hugo sera certainement plus difficile à retrouver que « lia Joconde ». A L'ACADEMIE. Si, selon toutes probabilités, M. Bcirgson est élu, til sera- le premier israêfclte admis parmi les Quarante. Il ne sera pas le dernier, car on prévoit pour un temps prochain l'admission die plusieurs auteurs tlramatiiqueejiirilfls. MM. Pierre Wotlff, de Porto-Riche, et M. Wiener de Oroilsset, appuyé par les grandis-duce de IRiussie qui, s'il® n'ont point accoutumé die soutenir le parti des ducs simples, exercent quelque influence danls les salonsi parisiens où se préparent les élections académiques. AU MOLIÈRE. Doucement, simplement, M. Albert Carré et M. Viviani viennent de réglementer les congés des sociétaires et des pensionnaires. Les sociétaire ne « tourneront » plus à tout venant e)t ne pourront plus utiliser à leur agrément les congés annuels qui leur i-ont accordé®. Enfin, la Maison de Molière organiserait elle-même des spectacles en- province et à l'étranger. Cette dernière question) est encore à. l'étude.Elle a été réservée dlans le nouveau règlement intérieur. Elle n'intéresse d'ailleurs pais directement le ministre, mais seulement l'Administrateur général et 1)9 Co-imi'té.Tout en retirant aux artiiietes de la Comédie Française le droit de tournée, M. Viviani et M. Albert Carré ont tenu à- leur donner une* petite compensation ; l'es <i feux » ont été augmentés. Au lieu de vingt franjes, les sooiétaireii toucheront de vingt-cinq à cinquante francs par représentation. Au-dessus de cent représentations, cette indemnité sera portée à cent francs. Un •sociétailui à part entière, pourra donc, en jouant cent fois par am 'toucher une somme de 38.000 f-rancu environ: 20,000 francs de part proprement dite, 12,000 francs d'appointements et 10,000 francs de feux. En\ défalquant de ce total les dix pour cent qui reviennent au fonds social, 'il reste donc 37,800 francs. Evidemment, ce n'est pas une fortune. Du temps de M Jullo3 Olaretie, avec les tournées fructueuse?, le même sociétaira pouvait gagner de 60,000 à 80 000 francs. Mais les artistes du Théâtre Français ne mé-nag.nt pas leur dévouement à la cause de l'Art et puife, enfin), on peut envisager avec M. Albert Car-réré des années florissantes où le chiffre de la part entière remontera à 30,000 ou 35,000 francs, comme il y a vingt-Cinq ans. Les artistes qui ôo trouventl le plue l'ésés par le nouveau règlement 6eronit sans conteste MM. Sil-vain, Berr et MounetrSuily qui, tous trois- auteurs dramatiques, n'auront en aucun cas le droit d'interpréter leurs œuvres, si' o-flles-ci ne figurent pas au répertoire de la Maison. Mais il est des accomodemtont© avec le ciel et le Ministre S'est, élégamment, réservé une « porte de sortie » en soulignant qu'on accordera des autorisa-tionis ministérielles. * * * On parle tout -bas de 'la rentrée probable de Mme Marthe Bramdàs -à la Comédie-Française. L'j retour de rémanente 'actrice mettrait fin au procès toujours pendant entre le Théâtre-Français et ila grandi.» comédienne dont touis» les admirateurs espèrent le retour. Mme Marthe Brandès reprendrait, pour sa rentrée, le rôle Vie Dominique du « Passé » qu'elle interpréta déjà sur la scène die la Maison de Molière. M. Claude Garry lui donnerait la réplique dans J'oeuvre dtf M. Vie Porto-Riche. * * * Nous aurons également prochainement une reprise du « Duel ». C'est M. lis Roy qui reprendra le rôle créé par M. Le *Bargy. A. M. Claude Garry sera attribuée la tâcha d'incarner « le Marquis de Prio-<lo » quand on jouera à .nouveau l'œuvre célèbre de M. Henri Lavedan.

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