Le courrier de l'armée

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s.n. 1915, 24 April. Le courrier de l'armée. Geraadpleegd op 30 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6t0gt5fz9m/
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LE COURRIER DEL'ARMEE paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi Ce journal est destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. BWBWBfWTiiiriTi'MM ?HTKTiïir>'iM "Tîill lÉTTillim* "fi' T liri8r>rfnri glTMjjffillf rtnifiéft i Wi"i' ïiT" ii'Bîi TiWi'flilTriili "HTTiir'i iïl iH i ■! i li rjrn irni 1i '"TinT TTrrimiïBlMiT1"^ " Ni I i l'tlii inii i I H mm iii ii mm ■ iim h—i——WM PAGES DE GLOIRE U1* Division de Cavalerie et la 4" Brigade mixte à Haeien (ia Août 1914) Nous avons publié déjà, dans notre numéro 55 du 12 janvier, un récit du combat de Haeien, le premier que nos troupes livrèrent en rase campagne à 1 envahisseur.I L'Action de la Division de Cavalerie. Rappelons que lé 12 août, l'armée belge occupait, sur la rive gauche de la Grande-Gette, une position allant des environs de Jodoigne aux environs de Tirlemont. Cette position était couverte en flanc gauche par la division de cavalerie, qui avait pour mission de tenir la Gette sur le front Budingen-Haelen. D'importantes troupes de cavalerie ennemie, renforcées par de l'infanterie et de l'artillerie, avaient été signalées en marche vers Hasselt et vers Diest. Le commandant de la division de cavalerie avait pris ses dispositions en conséquence et, le matin du 12 août, tous les points de passage de la rivière étaient gardés. Haeien était le point le plus menacé. Car, maîtres de ce point important et de ses débouchés, les Allemands se trouveraient en mesure de déborder le flanc gauche de l'armée et de menacer ses communications.C'est en arrière de Haeien que le commandant de la division de cavalerie avait concentré la majeure partie de ses forces. Le village ne devait constituer qu'un poste avancé. Ce poste était tenu depuis le 10 août par la 3* compagnie cycliste. Le 11, elle avait ouvert le feu sur une forte patrouille de cavalerie ennemie, venant de Herck-la-Ville, et la repoussait après lui avoir infligé des pertes, dont 2 morts et 1 blessé abandonnés sur le terrain. Le 12 août, à 8 heures, apparaissent, arrivant par la grand'route, les premiers éléments de l'avaiit-garde allemande. Reçus à coups de fusil, ils tournent bride. Une demi-heure plus tard, l'ennemi commençait l'attaque proprement dite du village, avec de l'infanterie et des cavaliers pied à terre. Le général de Witte, qui commandait la division de eavalerie, est dès ce moment fixé sur les intentions de l'ennemi. Il sait qu'il peut compter sur ses cyclistes ; vers 10 heures, il a fait renforcer la 3e compagnie par la 1" et la section de mitrailleuses, appelés de Loxbergen. La défense de ce dernier point, celle du bois au Sud du village et de la ferme d'Yserebeek, est confiée à la brigade de lanciers. Les trois premiers escadrons du 4e lanciers tien nent la ferme susdite et le terrain jusqu'à l'Ysere-beek ; le 4® escadron est à Zelck avec la 2e compagnie cycliste. Les 3e et 48- escadrons du S® lanciers occupent le terrain à la droite du 4e lanciers, tandis que le 1er escadron sert de soutien à la batterie placée à la cote 55 au N.-E. de Loxbergen : le 28 escadron demeurait en réserve. Les deux autres batteries du groupe d'artillerie à cheval se trouvaient en position d'attente au Bokkenberg, au Nord-Ouest du hameau de Lie-broeck.Le 1er guides, moins un escadron resté sur la Gette, fit partie d'abord de la réserve divisionnaire et s'établit avec ses trois escadrons près du bois situé entre Loxbergen et le château de Blekkom. Mais il ne tarda pas à être porté au N.-E. de ce bois, sur le plateau qui domine le terrain vers Haeien, où les escadrons, pied à terre, ouvrirent le feu plus tard. Le 2e guides, moins le 3e escadron qui servait de soutien aux batteries de Bokkenberg. fit également partie, au début, de la réserve de la division. puis, vers 12 h. 30, reçut ordre de tléfendre par le feu le secteur compris entre la Velpe et le chemin de Haeien à Loxbergen. Telle fut la disposition générale des unités qui, jusqu'à l'arrivée des renforts intervenant dans le courant de l'après-midi, eurent à soutenir les attaques ennemies. 11 est à peu près impossible de séparer, dans le combat, l'action de chacune d'elles ; toutes rivalisèrent de courage dans la défense de Haeien et du terrain a voisinant. Disons seulement que l'attaque allemande contre Haeien,qui avait débuté sérieusement vers 9heures, se poursuivit vigoureusement. Les cyclistes repoussent d'abord de multiples assauts. Mais une attaque plus furieuse a enfin raison de leur résistance; les défenseurs sont forcés de reculer; les pionniers-pontonniers cyclistes font sauter le pont de la grand'route sur la Gette. Aussitôt les obus allemands pleuvent sur le village ; les abords de la rivière sont intenables; toutes les maisons avoisinant le pont sonl en ruines Sous une pluie de fer, la compagnie cycliste recule pour défendre encore le chemin de fer, en arrière du village, soutenue dans ce mouvement par la compagnie de renfort. Les Allemands se présentent à la sortie du village, bondissent pour se déployer, mais la batterie, postée pour parer à cette éventualité, entre en action et ses projectiles font des ravages; chaque renfort qui arrive à la course paie son tribut et les cadavres jonchent le sol. Peu à peu, cependant, l'effort ennemi s'accentue ; sa ligne progresse et ouvre la voie à de nouveaux renforts. La route de Diest devient libre ; un escadron allemand se précipite vers Zelck. qu'il croit inoccupé peut-être ou qu'il compte enlever par ce coup d'audace : il est décimé par les cyclistes et les lanciers et ses débris refluent vers Haeien. Pourtant, son intervention a permis aux Allemands d'allonger leur ligne d'attaque plus au Nord ; les cyclistes de la voie ferrée, menacés d'être débordés, reculent vers la ferme de l'Yserebeek. cherchant l'appui des lignes préparées par les cavaliers pied à terre. Sur le front Liebroeck Velpen. une lutte terrible continue, cyclistes et cavaliers rivalisant d'ardeur. Les Allemands se rendent compte que le véritable combat vieni seulement de commencer. Déployés devant notre front, ils tentent en vain de progresser : le feu les arrête net. Leurs tirailleurs s'épuisant en efforts stériles, tes assaillants vont essayer 'l'enfoncer les lignes belges par des charges de cavalerie. Devant la partie du front tenue par les carabiniers, au Nord de l'Yserebeek, un escadron surgit, se déploie et charge. Surpris un instant, nos cyclistes le laissent venir, prennent leur temps, puis tout à coupla fusillade fait rage ; les lanciers prennent d'écharpe la masse qui arrive en ouragan, les mitrailleuses dirigent vers elle leurs faisceaux meurtriers : en quelques instants l'escadron a disparu, fauché ; des chevaux démontés continuent seuls la charge, puis se dispersent. affolés, abattus à leur tour sous les rafales. Mïiis un autre escadron a surgi, profitant de la première charge pour gagner du terrain ;à toute bride, il arrive plus près des tranchées : Froidement. nos braves soldats tirent dans le tas, couchent par terre les premiers rangs. Sur cette barrière de corps d'hommes et de chevaux abattus, les rangs suivants s'abîment, tandis que les balles pleuvent. Le second escadron n'existe plus. Sur cette partie du front, la ligne est invulnérable : les Allemands chercheront à percer ailleurs. Il faut vaincre à tout prix, tel est l'ordre. Deux escadrons ont été anéantis, il en reste deux du régiment dont le sacrifice doit procurer la victoire. Ils chargeront ensemble, pour accentuer l'effet de masse et, cette fois, les lanciers recevront le choc, car l'effort est dirigé vers la partie Sud de notre front. La charge arrive. C'est une ruée furieuse, s'ac-compagnant de cris terribles qui percent ie crépitement continu de la fusillade et le tonnerre des canons. Vain espoir : Le feu précis et implacable des nôtres abat les assaillants ; presque tous roulent à terre tandis que leurs montures, aflolées, sanglantes, continuant leur course, traversent nos lignes dans un galop désordonné. En présence de ces vains efforts, les Allemands amènent leur artillerie sur la rive gauche, contre-battent plus efficacement la nôtre et arrosent nos tranchées de projectiles. Nos troupes, harassées par une lutte de plusieurs heures, affaiblies par les pertes, reculent pas à pas : Velpen, Liebroeck sont abandonnés ; les défenseurs de la ferme d'Yserebeek, pris sous un feu convergent d'infanterie et de mitrailleuses, doivent céder le terrain à leur tour. C'est à ce moment que les renforts d'infanterie arrivent : Ce sont les premiers éléments de la 4* brigade mixte (4e et 24e de ligne). (A suivre.) L'Anniversaire du Roi et la Ville du Havre Le conseil municipal du Havre, dans sa réunion du 22 avril, a, sur la proposition de M. le Maire de t cette ville, adressé au Roi Albert un télégramme lui exprimant les respectueux hommages de la belle cité havraise. Sa Majesté a fait parvenir à M- Morgand la réponse suivante : « Votre aimable télégramme m'a vivement touché ; j'en remercie de tout cœur la Municipalité havraise qui accorde à mon gouvernement une hospitalité si courtoise. — Albep,; » Osa nouvel Emission de Timbres belges Une nouvelle émission de timbres-charité va être mise prochainement en vente par le gouvernement belge ; elle comprendra des types de 5, 10 et 20 centimes. Chaque timbre sera vendu le double de son prix : la série coûtera donc 70 centimes.Le nouveau timbre est très allongé. Il comprend, au centre, ie Lion Belgique : aux extrémités, les effigies du Roi et de la Reine. Dans les augles figure l'insigne réuuit de la Cjoix-Rouge. lia llleisaad qui dit la vérité Dans les Munchmer Neueste Nachrichtev, le colonel Médius s'exprime ainsi : « Celui qui brûle ou détruit sans aucune nécessité les biens ou les possessions des habitants paisibles. est un incendiaire criminel et non pas un soldat. » Tiens, tiens, est-ce que le colonel Médius serait occupé à écrire un ouvrage s. <• la méthode allemande de faire In pue-rre au XX" siècle. 24 Avril 1915 Numéro 99

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Dit item is een uitgave in de reeks Le courrier de l'armée behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Anvers van 1914 tot 1940.

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