Le courrier de l'armée

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s.n. 1915, 29 April. Le courrier de l'armée. Geraadpleegd op 29 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cc0tq5vm9w/
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29 A vril 1 9 \ 5 INnmêro lui LE COUURRIER DE L'ARMÉE paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi Ce journal est destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. PAGES DE GLOIRE l'Artillerie Je la 4e BrigaSe liite à QuatrecM (9 et lO Octobre 191-4) Menacée d'être submergée par le flot envahisseur, l'armée belge avait dû abandonner dans la nuit du 18 au 19 août, la position qu'elle avait vaillamment tenue jusque-là. En bon ordre, intacte et toujours résolue, elle s'était repliée sous les murs d'Anvers, s'établissant ainsi sur le flanc droit des communications allemandes à travers la Belgique centrale. Déployant une activité incessante, elle sut retenir devant elle — sept semaines durant — des forces ennemies considérables qu'elle tint constamment en haleine. La grande sortie effectuée du 9 au 13 septembre fut particulièrement remarquable. Les forces alliées venaient de passer soudain à l'offensive sur la Marne. L'ennemi, surpris, désemparé, bousculé de toutes parts, à l'instant où il croyait tenir la décisive victoire, refluait en désordre vers l'Aisne. Pour faire face à la situation critique et arrêter la poursuite de leur adversaire, les Allemands dirigeaient en hâte vers la Fteïce toutes leurs troupes disponibles. Les IIIe et IXe corps de réserve quittaient à marches forcées les environs de Bruxelles et d'Alost pour se porter vers le Sud. C'est ce moment psychologique que le commandement belge choisit avec une rare habileté pour attaquer brusquement les forces allemandes qui observaient Anvers. L'opération, qui fut une ardente et sanglante bataille de quatre jours, fut couronnée d'un plein succès. Les IIIe et IXe corps de réserve firent précipitamment demi-tour, en même temps qu'accouraient de toutes parts les garnisons les moins éloignées, en vue de porter secours à la division de landwehr et à la division de marine qui garnissaient les positions allemandes.Mais notre armée avait atteint pleinement son but, qui était d'obliger l'ennemi à rappeler des forces devant Anvers ; elle se retira donc sous la protection de la forteresse pour se refaire de l'effort accompli, si rude mais si fécond. Il n'est pas douteux que le mordant dont nos troupes infatigables firent preuve sous Anvers, fut un des facteurs essentiels qui décidèrent le commandement allemand à s'emparer de la place. Vers la fin septembre, ayant amené devant celle-ci le formidable matériel de siège retiré de Mau-beuge, il commençait d'écraser nos forts et nos ouvrages sous un ouragan de fer. Nos troupes vécurent là dix journées terribles. Leurs tranchées, leurs défenses, tout s'écroulait sous le feu infernal de l'ennemi. De toutes parts, l'artillerie allemande créait dans la ligne occupée des brèches qui allaient toujours s'élargissant, et par où déferlaient des vagues sans cesse renouvelées d'assaillants résolus à franchir la Nèthe malgré tout. Assauts sur assauts sont repoussés au prix Correspondances bu Souffrance Il est rappelé aux militaires qu'ils peuvent réclamer au directeur du service postal militaire à Calais les correspondances non parvenues. Ils sont invités à notifier à ce fonctionnaire tout changement de p sition ou d'unité qu'ils subissent en vue de la bonne direction de leur corresnonôU*»'"' d'efforts surhumains. Pourtant l'inévitable se produit. Nos vaillantes divisions, luttant seules depuis plusieurs jours, accablées par le feu terrifiant dune artillerie de puissance diabolique, ne peuvent bientôt plus empêcher l'ennemi de percer dans la direction de Lierre. La Nèthe est franchie. Prise à revers, toute la première ligne de défense tombe ; c'est la ville d'Anvers exposée au bombardement. Les marins anglais qui viennent d'arriver ne peuvent plus qu'aider à prolonger de peu une résistance désormais impossible. Le 7 octobre, la décision est prise d'abandonner Anvers et de faire échapper toute l'armée belge à l'étreinte sous laquelle l'ennemi comptait bien qu'elle allait définitivement succomber. Les Belges ne veulent pas abandonner la lutte. Et puisque Anvers n'est plus, c'est en rase campagne, aux côtés des Alliés, qu'on fera front désormais à l'adversaire. Exécutée tout entière par la rive, gauche de l'Escaut, vers la côte, cette retraite s'accomplit de façon remarquable, malgré l'inévitable dépression consécutive à la chute d'Anvers, les terribles épreuves endurées pendant le siège, et les cruelles fatigues imposées par ces marches forcées le long des routes qu'encombrait la foule des pauvres gens fuyant, éperdus, à l'approche de l'envahisseur barbare.Mais pour que la retraite, à la fois tragique et grandiose, réussît, il ne suffisait pas que des arrière-gardes retinssent sur la rive gauche du fleuve l'ennemi qui n'allait pas manquer de talonner l'armée lui échappant. Il fallait encore empêcher à tout prix que l'adversaire ne pût gagner le flanc de nos colonnes, par Gand et Bruges. La défense du terrain, aux abords de Gand, revêtait donc une importance d'autant plus sérieuse, que l'ennemi oc.cupait Alost. La mission, heureusement, de protéger la retraite de ce côté, allait pouvoir être confiée, non seulement au détachement de volontaires belges qui occupait encore Gand avec un peu de cavalerie, mais encore à la brigade de fusiliers marins français de l'amiral Ronarch. Cette brigade (2 régiments à 3 bataillons et 1 compagnie de mitrailleuses, soit 6,000 hommes), dirigée d'abord de Paris sur Dunkerque, avait reçu ordre de poursuivre sa route en chemin de fer vers Anvers, pour y apporter son appui à nos soldats. Arrivée le 8 octobre seulement à Gand, alors que la retraite de notre armée s'accomplissait déjà, elle y débarquait et se dirigeait aussitôt au Sud de Melle pour occuper, entre Quatrecht et Gontrode, les tranchées déjà creusées par les nôtres. Le restant de la position à défendre, dans la boucle que l'Escaut forme au Sud de Gand, fut occupé par nos volontaires entre Lembergen et Schelderode. Une partie des fusiliers défendait également les accès de Gand par l'Est. Mais ces troupes étaient dépourvues d'artillerie. Pour qu'elles fussent en état de résister pendant le temps nécessaire à l'accomplissement de leur mission, il était indispensable de leur en adjoindre. L'honneur de participer à ces nouveaux combats Le Moral des Allumants s'épuise Le « témoin oculaire » auprès du G. Q. G. britannique constate combien il est significatif que depuis la brillante affaire de Neuve-Chapelle, les Allemands n'aient point tenté de réagir. C'est de leur part un aveu de faiblesse dont ils n'étaient pas coutumiers naguère. Depuis quelque temps, ce fait se généralise: les contre-attaques se fout plus rares ou sout moins énergiques. échut au groupe d'artillerie delà 4e brigade mixte. Il s'était déjà distingué à Haelen, nous l'avons dit ; il fut maintes fois à la tache à Anvers ; il brûlait de cueillir de nouveaux lauriers, en attendant ceux que lui réservait la terrible bataille de l'Yser. Le groupe, formé des 7°, 8e et 9e batteries, avaft donc fait ses preuves. Il devait apporter à nos jeunes volontaires et aux fusiliers marins, l'appui, non seulement de ses douze pièces habilement commandées et servies, mais le secours aussi de son expérience de la guerre et de l'inébranlable confiance qui animait les artilleursau teint bronzé, si jeunes encore, et déjà des vétérans de cette rude campagne. Le 9 octobre, à la première heure, le groupe était en position au S.-O, de Melle, près du hameau de Lindenhoek, d'où il pouvait tenir sous son feu tous les accès de la position à défendre. La 7e batterie faisait face à Quatrecht, la 9e à Lemberg d'abord, à Quatrecht ensuite ; la 8e, enfin, surveillait la direction de Schelderode. Les troupes allemandes, très supérieures en nombre, venant d'Alost, appuyées par une artillerie plus puissante que la nôtre, tentèrent en vain, les 9 et 10 octobre, de refouler les défenseurs. Leur effort principal se portait sur le front défendu par les marins, et notamment contre Qua-trecht, qui barrait la grand'route d'Alost à Gand. Admirablement soutenus par le groupe de la 4* brigade mixte, les fusiliers français opposèrent une résistance énergique ; mais, accablés par le nombre, ils doivent se replier vers le talus du chemin de fer. L'ennemi pourtant tente en vain de déboucher de Quatrecht ; nos artilleurs, imperturbables, lancent leurs rafales meurtrières dans les rangs ennemis ; leur tir est si précis qu'il soulève l'enthousiasme des fusiliers marins, qui poussent des hurrahs en l'honneur des artilleurs belges. Une batterie allemande est signalée au passage à niveau de Quatrecht ; la 7e batterie la prend instantanément sous son feu, la réduit au silence,' fait sauter des caissons, tue une grande partie des chevaux, tandis que, pris de panique, les artilleurs du kaiser fuient, abandonnant leurs pièces. Le groupe arrête avec le même succès les attaques allemandes dans le bois de Gontrode, et quand l'ennemi, ayant donné des signes de faiblesse, les fusiliers contre-attaquent dans un magnifique élan, le tir foudroyant de nos batteries leur apporte un appui que l'amiral Ronarch sera heureux de signaler. Mais les défenseurs de Melle ont rempli leur mission ; l'armée belge a pu poursuivre sa route sans encombre ; ordre est donné de rompre le combat dans la nuit du 10 au 11 octobre. Et le valeureux groupe de la 4e brigade mixte qui, au nom de Haelen, a conquis le droit d'ajouter sur ses boucliers celui de Quatrecht, s'en va vers de nouvelles gloires, vers l'immortel Yser, où nous le retrouverons bientôt. I ■ -1 L - 1 1 ' Il I Hl ■ 1 ■ 1 '• ' "1 Erratum. — Une erreur typographique s'est glissé# dans notre dernier article sur le Combat de Haelea (n° 100 du 27 avril) : Ce n'est pas 400 hommes que les Belges y perdirent, mais 1,100 environ, tués, blessés on disparus. i I J I ———- I ■ DES GAZ VOMITIFS Un communiqué allemand prétend que les Français font usage, en Argonne, de bombes contenant « des gaz vomitifs ! » 0 candeur ! Les Boches ont mal au cœur; leur estomac refuse d'accepter le pain K K : alors, ils mettent ça sur le compte des « gaz vomitifs ». Farceurs, va 1

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Dit item is een uitgave in de reeks Le courrier de l'armée behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Anvers van 1914 tot 1940.

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