Le courrier de l'armée

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s.n. 1916, 29 Juli. Le courrier de l'armée. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/np1wd3qp9s/
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Î^leewS «y&âimumarii COURRIER DE L'ARMEE paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi Ce journal est destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. OFFICIERS BELGES ul jl ±uxu11u jjujjuiju à la Campagne craigérie EN 1840 Par Maurice des Ombiaux (Fin) III Au Bois des Oliviers Ayant passé l'Atlas, l'armée française se déploya en vue de Médéa, devant l'émir qui lui bar-rail la route. L'artillerie ouvrit un feu nourri pendant que la cavalerie, soutenue par le 17e léger, tournait la droite de l'ennemi. Les Arabes, délogés par des boulets, menacés dans leurs communications, furent contraints d'abandonner la crête sur laquelle ils s'étaient retranchés. La ville fut occupée vers le soir par le duc d'Orléans. La marche continua vers Miliana. De nouveau Abd-el-Kader se trouvait devant cette ville pour en défendre l'accès. Affaibli par les pertes subies, diminué des 255 hommes laissés en garnison à Médéa, le maréchal Valée préféra renoncer à l'occupation de Miliana ; il donna l'ordre de lever le camp et reprit la route du Nord en repassant la chaîne de l'Atlas. La division d'arrière-garde, sous les ordres du lieutenant-général de Dsmpierre. comprenait les régiments auxquels étaient attachés le major honoraire Gillain, le capitaine Nalinne, les sous-lieutenants Blanc et Yan de Vin, officiers belges. Ils allaient donner leur mesure. La première-et la deuxième division s'étaient engagées dans les longs défilés de la Tényat, par la seule voie praticable, un chemin caillouteux taillé au flanc de la montagne, côtoyant d'un côté les rochers à pic, de l'autre un ravin profond. L'émir se trouvait donc à Miliana, à la têt^ de cinq mille cavaliers, de plusieurs bataillons de réguliers et de forts contingents de Kabyles. Quand il s'aperçut que les Français rebroussaient chemin dans la direction de Metidja,il s'élança par la route qui monte de Miliana à un bois d'oliviers dont les fourrés épais masquent l'entrée des défilés.Ses hommes abordèrent l'arrière-garde française avec une vigueur furieuse et le combat s'engagea, acharné. Le°s cavaliers arabes pénétraient sous bois, mettaient pied à terre et fusillaient leurs adversaires, presque à bout portant, tandis que les réguliers s'avançaient en bon ordre vers le flanc opposé de la colonne et la criblaient de feux. La cavalerie française était suivie en queue par le 17e léger» Ce régiment soutint vaillamment le" choc des troupes d'Abd el-Kader, mais bientôt le général Blanquefort fut obligé, afin de résister à l'attaque croissante de l'ennemi, de faire mettre pied à terre à un homme sur deux dans plusieurs escadrons. Les rangs s'éclaircissaient à vue d'œil ; le tir était si rapide que le 17° léger en vint à manquer de cartouches. La cavalerie disponible s'en alla quérir des munitions auprès des autres corps. Pendant ce temps, les Arabes continuaient d'avancer ; c'est à la baïonnette que le 17° léger repoussait leurs charges réitérées. Le colonel Pedeau, qui avait» été blessé dès le commencement de l'action, ne voulait pas quitter le lieu du combat; se faisant soutenir par deux hommes. il excitait, ses soldats«n leur criant : — Allons, mes braves ! Nous périrons tous ici plutôt que de laisser l'un des nôtres aux mains de l'ennemi ! . , . . . . , ., Quand un Français était pris par les Arabes, ils lui tranchaient la tête et mutilaient son cadavre. C'est là qu'on admira l'héroïsme du capitaine beige Nalinne. Le 17e léger, qui s'était acquis une réputation glorieuse en Afrique, acclama ce Belge pour son intrépidité. Au premier rang des voltigeurs, on vit Nalinne se colleter avec des Kabyles, les envoyer rouler sur le sol ou arracher de leurs mains des soldats blessés qu'ils allaient décapiter. Quand il n'y avait pas moyen de se servir de son sabre, il les assommait à coups de poing avec un tel entrain que ses compagnons, tout en taillant avec vigueur, eux aussi, riaient d'admiration et, à son contact, sentaient leurs forces décuplées. Il fonçait dans les burnous avec allégresse et faisait autour de lui des ronds de cadavres. Mais il s'exposa tellement qu'à son tour il tomba, frappé d'une balle en pleine poitrine. Ses camarades le virent s'écrouler au milieu d'un groupe d'Arabes, comme un arbre frappé par la foudre. Il n'y eut qu'un cri : — Il nous faut Nalinne. Nous ne leur laisserons pas Nalinne. Ils s'élancèrent avec furie, massacrèrent les Kabyles et ramenèrent leur brave capitaine. Mais il revenait toujours des ennemis contre cette arrière-garde qui luttait avec une admirable fermeté. Le lieutenant-général de Dampierre lui-même payait de sa personne et se tenait avec son état-major parmi les combattants. Un feu de bataillon des réguliers de l'émir, tiré de très près, le blessa avec trois de ses officiers, parmi lesquels se trouvait le major belge Gillain qui fut grièvement atteint et dont le chevai fut percé de huit balles. Instruit du péril de l'arrière-garde, le maréchal envoya aussitôt quatre cents zouaves qui, débouchant dans le bois au pas de charge, rétablirent promptement le combat. En même temps les troupes des autres divisions, qui avaient traversé les premières gorges et étaient parvenues au sommet des mamelons dominant le passage, purent manœuvrer. Elles Irent face en arrière ; quelques pièces d'artillerie se mirent en batterie et bientôt,sous leurs volées, Abd-el-Kader s'éloigna avec toutes ses troupes vers le Sud, laissant beaucoup de morts sur le champ de bataille. Le combat du bois des Oliviers coûta à l'armée française six cent trente-deux tués ou blessés, parmi lesquels le capitaine Nalinne et le major Gillain. Parlant de Nalinne, le colonel Pedeau manifesta son admiration en ces termes : « C'était un des plus braves àu milieu de mou brave 17" léger ! »• Le duc d'Orléans rendit hommage à la valeur des Belges: « Les officiers belges », dit-il, « ont dignement représenté leur nation. On les a vus à la tête de la cavalerie dans les charges, ils montaient à l'assaut devant l'infanterie ; au col de Teuvah et aux postes avancés, ils étaient en tirailleurs', faisant le coup de feu contre les Arabes. Je l'écrirai au roi des Belges et au roi mon père. » Bruxelles a fêla la 21 jiij||«t » La Fureur boche On reçoit de Hollande des détails intéressants sur la façon ingénieuse dont les habitants de Bruxelles ont tourné l'ordonnance de von Bissing interdisant de célébrer d'une manière quelconque la fête nationale belge. Tous les magasins restèrent ouverts, bien que ce fût jour férié légal ; tous les étalages furent décorés de vert, couleur d'espérance ; chez les modistes, ce fut du velours vert ; chez les drapiers, du drap vert ; chez les maraîchers, des choux verts. Comme défense était faite de porter les couleurs nationales, tout le monde porta de minuscules rubans verts. Les Allemands étaient furieux, car ils n'avaient pas prévu cela ! Le cardinal Mercier assista à un Te Deurn chanté à la cathédrale de Sainte-Gudule. Mgr Locatelli, le nouveau nonce du pape, était également présent. Le cardinal Mercier a fait un long sermon impressionnant sur l'anniversaire de l'indépendance de la Belgique; il a été applaudi frénétiquement. Puis la Brabançonne a été entonnée par la foule qui, à l'intérieur de l'église, s'élevait à plusieurs milliers de personnes. Lorsque le cardinal Mercier se dirigea vers la gare, il fut accompagné par une foule immense chantant la Brabançonne et Vers l'Avenir. Ce fut une manifestation imposante du patriotisme irréductible de nos compatriotes. Mais toute médaille a son revers : L'Echo Belge annonce que les Allemands ont imposé à la capitale une amende d'un million de marks ; c'est la punition. Le général Huerts, gouverneur militaire de Bruxelles, a assuré que c'était un minimum ! On affirme, en outre, que les Allemands ont chargé la fouie et que de nombreuses scènes de désordre ont eu lieu en plusieurs endroits, suivis d'arrestations multiples. Mais quoi qu'ils fassent, on le voit, les Boches sont impuissants à empêcher nos compatriotes demeurés au pays de manifester, à toute occasion, leur loyalisme irréductible et leur patriotisme ardent, vivifié davantage encore par l'épreuve. A travers Tout Le pape vient de proposer aux belligérants d'interner en Suisse les prisonniers pères de trois enfants au moins et qui se trouvent en captivité depuis plus de dix-huit mois. L'Allemagne a donné son consentement à la pro* position de Benoît XV, la France et la Grande • Bretagne ont exprimé leur adhésion. *** Les députés et sénateurs belges, dans une réunion qu'ils ont tenue à Paris, ont adressé des félicitations à leur collègue le sous-lieutenant d'artillerie Devèze, député de Bruxelles, à l'occasion de la citation dont il a été l'objet pour sa belle conduite devant Sieenstraete * * « L'Académie des Sciences de Paris vient de partager un prix de 4,000 francs entre M. A. Claude et Mlle I. Ioteyko, ancien chef de laboratoire' de l'Université de Bruxelles, docteur en médecine, en ce moment chargée de cours à la Sorbonne. * * * L'Académie des Sciences et Belles-Lettres de Rouen, dans un ordre du jour, a rendu hommage à l'armée de Verdun « qui compte dans ses rangs des régiments de Normandie ». X * ifc Un projet de loi inspiré par les sentiments les plus élevés vient d'être déposé à la Chambre française dans le but de perpétuer le nom des citoyens morts pour la Patrie. Il accorde au dernier représentant mâle d'une famille, s'il meurt à l'ennemi sans postérité, le droit de léguer son nom à l'un des siens, qui sera autorisé à l'ajouter à son propre nom. Il reconnaît, d'autre part, à défaut de disposition testamentaire, à certains parents proches le droit de relever le nom du défunt. * * * L'armée suisse vient de célébrer le soixante-dixième anniversaire du colonel Rubin. Cet officier, dont le grand public ignore même le nom, a exercé une influence considérable dans le domaine de l'armement. C'est lui en effet qui, aux environs de 1879, a construit le premier fusil de petit calibre. L'exécution du traître Casement, qui tenta de soulever l'Irlande contre la mère-patrie, aura lieu le 3 août dans la prison de Pentonville, à Londres.Hc # N, Tout le monde connaît le bec Auer et les manchons à gaz qui augmentent la lumière, grâce au thorium dont sont enduits ces manchons. On ne trouve le thorium qu'au Brésil et dans l'Inde, et c'était une société allemande, la Compagnie Auer, qui, sous un faux nez anglais, exploitait ces gisements dans l'Inde, comme au Brésil. Les acheteurs anglais payaient neuf cents francs la tonne ce que les Allemands avaient pour cent francs. Le gouvernement de l'Inde vient de retirer la concession pour la donner à une société vraiment anglaise. * Les Antilles danoises : Saint-Thomas, Saint ê Jean et Sainte-Croix viennent d'être acquises par les Etats-Unis pour la somme de 125 millions. Les Etats-Unis attachent à la possession de ces trois petites îles une importance maritime et commerciale de premier ordre pour l'établissement des lignes allant d'Europe vers le canal de Panama. * îfc * Les monstres utiles. — Les Américains se flattent de posséder depuis peu la plus puissante locomotive du monde : 5 m. 03 de hauteur, 3 m. 44 de largeur, 32 m. 31 de longueur. Elle porte sur 28 roues, dont ^4 motrices réparties eç trois groupes de 8 actionnées chacune par deux cylindçes de 0 m. 914 de diamètre ou 0,813 de course. * 3t * Philippe Lambert (rue Pépin), précédemment A. 332, est prié de faire connaître son adresse actuelle à M. de Dorlodot, 4, Priorjr Garden's, à Folhesione (Angleterre}. 29 Juillet 1P10 _• - Nrirnero 297

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Dit item is een uitgave in de reeks Le courrier de l'armée behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Anvers van 1914 tot 1940.

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