Le courrier de l'armée

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29 november 1917
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s.n. 1917, 29 November. Le courrier de l'armée. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/mc8rb6wr1v/
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COUBBIER DE L ARMEE paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi Ce journal est destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. Ce qne l'Armée belge a fait depuis trois ans interview du Général De Ceuninck Ministre de la Guerre II. — A l'Arrière. {Suite et fin.) Quelques mots, enfin, résumant ce qui fut réalisé dans le domaine de la formation des cadres et de l'instruction des contingents destinés à renforcer l'armée, achèveront de mettre en relief l'immense effort accompli depuis trois ans par l'armée belge. Entrée en campagne, on le sait, en pleine crise de réorganisation, eile ne disposait au 1" août 1914 que de cadres très incomplets. Les sanglants combats du début aggravèrent encore cette .•situation. Celle-ci «prit un caractère angoissant après l'épique bataille de l'Yser ; certains régiments ne comptaient plus qu'une douzaine d'officiers valides. , Des mesures urgentes s'imposaient impérieusement. Le ministre de la Guerre put, eu puisant dans les meilleurs éléments, procéder à des nominations d'officiers et de sous-officiers en nombre suffisant pour parer aux premiers besoins. Mais il fallait à tout prix assurer, en vue de l'avenir, un recrutement régulier et attendant. A cette fin, des écoles furent créées de toutes pièces, pour les différentes armes. On y admit les jeunes gens qui, par leur instruction et, leurs capacités, offraient les garanties voulues. Une instruction intensive, essentiellement pratique, conduite d'après un programme inspiré par l'expérience même de la guerre, permit de les former rapidement. Renvoyés au front comme sous-officiers, ils ne pouvaient devenir scus-lieutenants qu'après en avoir été jugés digues par leurs chefs,Nà l'issue d'un stage accompli dans leurs fonctions futures. Ces écoles ont pourvu graduellement l'armée d'un cadre complet de jeunes officiers dont la valeur et les qualités s'affirment journellement. Des mesures analogues ont fourni des gradés répondant à tous les. besoins. Pour ce qui est de la troupe, on avait acheminé vers la France, au moment de la retraite sur l'Yser, les 22.620 volontaires et recrues de la classe 1914, alors à l'instruction. Sept centres furent immédiatement organisés, dans des conditions sans doute bien précaires,, mais qui leur permirent néanmoins d'entrer en fonctionnement dès le 19 octobre. En février 1915, le nombre des centres d'instruction était porté à neuf; leur population s'élevait à près de 34.000 hommes ; 15,000 soldats •instruits avaient été dirigés à la même date vers le front. Petit à petit, l'organisation se perfectionna en même temps que des éléments nouveaux venaient renforcer le contingent des hommes enrôlés. Ces éléments provinrent : des volontaires, des héroïques jeunes gens qui, s'échappant du pays envahi, franchirent au péril de leur vie la barrière de fils électrisés tendue par les Allemands ; des appels successifs ordonnés par le gouvernement et portant sur les hommes de 18 à 25 ans d'abord, jmisen vertu d'un arrêté-loi du 21 juillet 1916 snr tous les hommes de 18 à 40 ans groupés en diverses catégories. Grâce à ces ressources, les centres d'instruction avaient pu instruire et diriger vers l'armée, à la fin de la troisième année de guerre, 90,000 soldats environ. Ces centres, faut-il le dire, sont organisés pour toutes les armes et les multiples spé-• cialités dont il serait trop long de fournir ici l'énu-mération.Les camps et cantonnements qu'ils utilisent, s'étendent sur une superficie voisine de 57 hectares; les divers terrains d'exercice servant à l'instruction, mesurent environ 405 hectares. Le personnel permanent employé à l'instruction comprend, en chiffres ronds, 300 officiers et 1,700 gradés. *** Les données fournies ne peuvent, pensons-nous, laisser subsister aucun doute sur l'immense labeur que l'armée belge a fourni depuis le jour où elle brisait sur l'Yser, à force de sacrifices et d'héroïsme, la ruée allemande vers Calais. On méconnaît parfois l'importance du rôle qui lui incombe en garantissant l'inviolabilité de l'extrême aile gauche du front occidental. Ce rôle est cependant capital, car il fournit aux Alliés la liberté d'action nécessaire pour asséner à l'ennemi, dans d'autres secteurs, ces coups redoutables sous lesquels sa puissance, petit à petit,chancelle. L'armée belge, en outre, retient devant elle des forces allemandes plus considérables que le profane ne pourrait supposer. Pour se faire une idée exacte de ces forces, il faut tenir compte, non seulement, des unités ennemies réellement en ligne dans les tranchées, mais aussi des réserves d'armée séjournant devant le front, belge et prêtes à y •intervenir immédiatement. L'ensemble de ces unités a représenté les totaux suivants, au cours de périodes successives : De novembre 1914- à mars 1916:6 divisions 1/2 : I)e mars 1916 à mai 1916 : 6 divisions ; De mai 1916 à décembre 1916: 7 divisions ; Au début de 1917: 8 divisions ; En juillet 1917 (époque de l'offensive alliée dans les Flandres) : 10 divisions susceptibles d'intervenir devant le secteur belge. Si l'armée beige n'a pas entrepris jusqu'ici des opérations de grande envergure, c'est qu'il ne lui appartient pas de décider seule du moment où ces opérations devront se déclencher. Elle fait partie d'un ensemble de forces agissant en liaison intime, d'après une conception commune et selon des plans soigneusement arrêtés. Elle a rempli avec vaillance le rôle, plus ingrat que glorieux, qui lui a été assigné. Mais eile vient de prouver, en coopérant brillamment aux dernières offensives dans les Flandres, qu'elle est prête à s'élancer tout entière sur l'ennemi, quand viendra l'heure impatiemment attendue. Sûre d'elle-même et de ses alliés, confiante dans la victoire, l'armée belge, ce jour-là comme aujourd'hui, comme toujours, fera, que nul n'en doute, magnifiquement son devoir, La Colonie belge du Glandier (Corrèze) Les petits protégés de la Reine et de la Croix-Rouge américaine La presse a signalé en son temps que le 16 octobre 1917 arrivaient à Paris 618 enfants belges venant directement de Belgique par la Suisse. C'est Sa Majesté la Reine Elisabeth de Belgique qui, aidée par la Croix-Rouge américaine, fait amener de ce côté-ci du front les petiots les plus chélit's, les plus malheureux, ceux dont les parents — le plus souvent même la maman seule—s'aperçoivent qu'ils pourront difficilement subvenir à leurs besoins et qui consentent à se séparer d'eux pour la durée de la guerre. Ces enfants sont rassemblés par un comité de dames belges, conduits par les Allemands jusqu'à la frontière suisse, puis amenés jusqu'à la frontière française par les Suisses, ils sont porteurs d'une fiche épinglée au revers de leur paletot et signalant leurs nom et prénoms, la date de leur naissance, la religion à laquelle ils appartiennent et le métier ou la profession que les parents désirent qu'ils exercent plus tard. Ce vœu est ponctuellement suivi par les membres du personnel enseignant de la colonie. La colonie du Glandier, en Corrèze, établie dans l'ancienne Chartreuse du Glandier. compte ainsi 6 instituteurs, 6 institutrices et 9 surveillantes qui s'occupent exclusivement de donner à leurs petits pensionnaires un enseignement respectueux de toutes les convictions. Un aumônier est attaché à l'établissement pour les cours de religion. Il y a au Glandier 500 petits enfants belges de 5 â 10 ans. L'immense bâtiment qui les abrite est fort bien situé, dans une vallée majestueuse. Pour la Croix-Rouge — Reçu 34 fr. 30 du brigadier P. Desaer: Montant d'une collecte faite le 15 novembre parmi les brigadiers et cavaliers du D. R., au camp des B... — Reçu 20 fr. 60 de M. L. Koeller, commandant du peloton forestier de Grand-Lucé : Montant d'une collecte faite au P. F., le 15 courant, à l'occasion de la fête de S. M. i,b Roi. A travers Tout M. le gouverneur général du Congo Jïenry a été reçu récemment par le Roi au grand quartier général. 11 est en ce moment à Londres, où il a pris possession du cabinet qui lui est reservé au ministère des colonies. M. Carton de Wiart, ministre de la justice, a été reçu hier en audience spéciale par le Roi au Grand Quartier Général. Le ministre de la Justice, au cours d'un rapide voyage qu'il fait en ce moment, a rendu visite aux pensionnaires de l'ancien institut de Messines. De l'émouvant discours du baron deBroqueville, lu au Trocadéro par M. Neven, député, et publié en supplément du Courrier de l'Armée, une ligne a sauté. Elle appartient à la rubrique : « Nos prisonniers » et se rattache spécialement à la magistrature. Aux mots : « La magistrature a ses victimes avec M. Rousseau (massacre à Dinant), il y a lieu d'ajouter les noms de MM. Tschoffen, Ciaessens et Wàtiters, procureurs du Roi, Guiliery, substitut, qui furent emprisonnés par les Allemands dès que ceux-ci eurent franchi Dinant. i Le « Souvenir belge du Havre » a fait célébrer à Sainte-Adresse un servies religieux à la mémoire de nos compatriotes, militaires et civils, morts du fait de la guerre. On y remarquait, parmi la nombreuse assistance, tous les membres du gouvernement ; plusieurs généranx ; des délégués alliés français et britanniques.Le ténor Wildt et le violoniste Brasseur se firent entendre pendant le service ; c'est M. le chanoine Kempeneers qui récita les absoutes, après lesquelles l'assistance écouta avec recueillement la Brabançonne. La ville d'Anvers vient de fêter les noces d'argent administratives de M. )e Dr Desguin. il y a 25 ans, en effet, que M. le Dr Desguin remplit les fonctions d'échevin de l'instruction publique dans notre métropole commerciale. Le jubilaire, qui se dévoua depuis la guerre au profit des œuvres du ravitaillement, a été congratulé éloquemment par M. le bourgmestre Devos. >' « Encore un « Mexicain » qui vient de mourir en Belgique occupée. Il s'agit de M. Félix Verboo-men, ancien légionnaire du corps belge au Mexique. Le nombre de ces braves qui voulurent porter il v a 50 ans (1864-1867) en terre étrangère l'héroïsme du nom belge, s'éclaircit de plus en plus. A l'heure actuelle, les Mexicains ne sont guère plus qu'une demi-douzaine. Leur président, le général baron Wabis, gouverneur honoraire du Congo, est toujours en excellente santé à Bruxelles. 3K » j* Un graveur belge de grand talent établi en France depuis de nombreuses années, M. Provost-Blondel, vient de mourir à Paris à l'âge de 75 ans. Son art était surtout un art de symbole et d'allégorie ; il donna une grande impulsion à la décoration en général et servit de maître à de nombreux décorateurs. Le plus jeune général de l'armée anglaise e&t le général Roland Bradford. Il est âgé de 25 ans. Le général Roland Bradford sort de l'école de Sandhurst et est ancien lieutenant d'infanterie légère. Il est venu en France avec le premier corps expéditionnaire anglais. « L'administration des Beaux-Arts de France a soumis à l'Aéronautique un projet pour la commémoration des exploits de Guynemer. Il ne s'agirait plus seulement d'une inscription sur les murs du Panthéon, mais d'un monument dû au ciseau de M. de Monard, synthétisant d'heureuse façon « les Ailes brisées ». Sur un soubassement de granit gît le corps d'un héros de l'air. Sur son sommeil éter- ~ nel un aigle veille fraternellement. » ' .6 f 29 Novembre 1917 Numéro 506

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Dit item is een uitgave in de reeks Le courrier de l'armée behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Anvers van 1914 tot 1940.

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