Le courrier de l'armée

1749 0
01 november 1917
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s.n. 1917, 01 November. Le courrier de l'armée. Geraadpleegd op 16 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/t14th8cc9b/
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LE COURIER DE L'ARMEE paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi t Ce journal est destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. Ce journal est destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. la Coimémaralion de la Mailia l'Yser La commémoration de la bataille de l'Yser, de même que l'anniversaire des « Trois Glorieuses » que nous commémorons à Bruxelles avec tant de ferveur, est entrée désormais dans le domaine de 110s fastes publiques. En attendant le retour au pays où tous les Belges pourront fêter cette date grandiose, nos• compatriotes en exii s'efforcent de lui donner toute i'am-pleur patriotique possible. Elle fut donc glorifiée mercredi, à 9 heures du matin, à Sainte-Adresse, sous la forme du « Salut au drapeau ». Un public très nombreux assistait à la cérémonie. On y remarquait notamment des membres du cabinet et des ministres d'Etat ; la plupart des représentants du corps diplomatique, conduits par le M. Klobukowski, ministre de France ; l'amiral Dideiot ; le général Nicholson, représentant les forces britanniques de la base du Havre ; M. le préfet Talion, commissaire spécial de la République française près le gouvernement belge ; de nombreux officiers supérieurs et officiers belges et alliés ; des délégations de tous les corps et services militaires ; des fonctionnaires de chaque département.Contrairement à l'usage, la cérémonie n'a pas été présidée par le général comte de Grunne ; par une délicate pensée, le commandant territorial belge avait prié un des héros de l'Yser d'accomplir ce rite patriotique ; c'est au général Stassin qu'en échut l'honneur. Lorsque le drapeau fut déployé au sommet du mât, d'une voix mâle, le générai Stassin lança les fris de : Vive la Belgique ! Vive le Roi ! Vivent nos braves camarades de l'Yser ! Ces cris furent répétés par la foule, tandis que l'excellente fanfare des Invalides exécutait, sous la direction de son chef Tancrë, la Brabançonne, la Marseillaise et le God save the King. Les Invalides et leur musique étaient rangés en face de la villa Louis XVï ; un peloton de gendarmes et des gendarmes à cheval faisaient le service d'honneur. Les drapeaux de toutes les nations alliées claquaient au vent du large. Après le « Salut au drapeau », eut lieu une distribution de décorations à nos glorieux invalides : Croix de guerre et Médailles militaires. M. Helleputte, ministre de l'Agriculture et des Travaux publics, héritier des prérogatives de M. Schollaert auprès des invalides de Sainte-Adresse, adressa quelques paroles en français et en flamand aux braves qui allaient recevoir la récompense de leurs vertus guerrières. Il a rappelé la fameuse bataille de l'Yser où nos soldats, avec l'aide des camarades français, ont su arrêter l'invasion. « Et voici », a ajouté M. Helleputte, « que les armées anglaise et française marchent vers de Bouvelles victoires et que vous vous élancez à votre tour vers de nouveaux triomphes. » Puis, par ses soins, les soins du lieutenant-général Jnngbluth, adjudant-général de la maison du Roi. du général Stassin, du baron de Broqueville, ministre des affaires étrangères et chef du Cabinet, Goblet d'Alviella, ministre du Cabinet, général comte de Grunne. générai Deruette, amiral Dideiot, général Nicholson. colonel docteur Le Brun, directeur de l'I. M. I. 0.. et commandant Brouyère, furent épinglés sur les poitrines les insignes glorieux.La fanfare exécuta divers morceaux et la cérémonie prit fin dans l'enUtnu<iasm<» des cœurs et l'ardeur patriotique Je ia lui eu la victoire prochaine. Sur la Tombe des Héros Une foule immense, malgré la pluie, a assisté mardi après-midi à la cérémonie organisée par la ville du Havre et le gouvernement belge en l'honneur des héros de la grande guerre qui dorment leur éternel sommeil dans le cimetière du Havre. Uu brillant cortège s'est formé au seuil de la nécropole. Eu tête les drapeaux des sociétés militaires, voilés de crêpe , la Fanfare belge des D. O. A..; les couronnes que l'on va déposer au pied des monuments belge, français et anglais, portées par des soldats de chaque nation, et parmi lesquelles on remarque notamment celle du gouvernement belge « aux militaires alliés morts au champ d'honneur »; du personnel belge des A.F.M.G. et de la garnison belge du Havre, « aux camarades » ; celles de la base britannique ; celles (au nombre de 8) de la ville du Havre,® aux soldats alliés » ; celles de la garnison française, etc., etc. Puis s'avançait le groupe extrêmement dense des personnalités, précédé de MM. Morgaud, maire du Havre; Carton de Wiart, ministre de la justice, vice-président du conseil; comte Goblet d'Alviella, membre du cabinet; l'amiral Dideiot; Benoist, sous-préfet; Talion, commissaire spécial près le gouvernement belge; général Nicholson; général comte de Grunne; Brijpdeau, sénateur; Aneel, député, tous deux de la Seine-Inférieure. Ensuite MM. Klobukowski, ministre de France ; Brand Whitlock, ministpe des Etats-Unis ; Djuvara, ministre de Roumanie, et la plupart des diplomates accrédités près tu Cour du Roi Albert; MM. les adjoints au mai ne et les membres du conseil municipal ; le commandant de gendarmerie Soudan et une imposante délégation d'officier5!, de sous-officiers et de soldats belgès. Des soldats des armées alliée! font la haie tout le long du cortège, que sillonnent des musiques française et britannique. Et l'on se dirige vers le dépositaire, tout garni de couronnes et de drapeaux. Une tribune a été dressée à gauche du monument. C'est de ià que M. Morgand prononce son discours. Le maire du Havre, en un langage d'une noble élévation, constate que te si l'ennemi a dû renoncer à souiller de nouveaux morceaux des territoires français et belge, l'heure de Is. paix par la victoire n'est cependant point encore venue. La route ensanglantée que suivent avec tant de courage et d'union les Alliés se prolorjge toujours, et il faudra d'autres sacrifices pour- en atteindre le terme. Ces sacrifices, un graiarl peuple a voulu les consentir avec nous ; déjà, sur nos champs de bataille, l'Amérique a envoyé ses fils qui vont combattre avec nous pour la li^rté ». M. Morgand rend un </èmo!gnage d'admiration émue aux soldats teembés pour la patrie et les salue au nom de la vil'ie du Havre. Le cortège se reforme efi fait une station devant les divers monuments,,'où des couronnes et des gerbes de fleurs sont, déposées, tandis que les clairons sonnent et que les musiques entonnent les hymnes nationau/.. Devant la tombe immense de nos morts sont rangés des gendaryi.es qui rendent les honneurs, tandis que la musique des D. O. A. exécute la Brabançonne, —• hornniage suprême de la patrie absente. Les Funérailles de M. Goffart Les funérailles de M. Fernand Goffart. l'éminent et sympat hique consul général de Belgique à Rotterdam,, décédé d'une embolie, ont eu lieu le 16 octobre en cette ville. Elles ont été célébrées au milieu d'un grand concours de monde; dans la foui?,, on remarquait MM. le baron Fallon, ministre -de Belgique à La Haye ; le prince Albert de Ligne, attaché de légation ; le lieutenant-général I>«)ssin, attaché militaire ; les consuls des pays alliés, plusieurs sénateurs et députés, une nombreuse délégation de nos compatriotes réfugiés en Hollande. Les honneurs militaires ont été rendus à la dépouille mortelle d? M. Fernand Goffart ; à l'issue de la cérémonie religieuse, les orgues ont executé la Brabançonne. Les Troopes belges participent à l'Offensive des Flandres Un Raid à Dixmude Le moral des troupes belges n'a jamais été aussi élevé qu'en ces jours où il leur est donné de participer de façon plus effective qu'antérieurement aux opérations alliées dans les Flandres. Qu'on en juge par ce simple incident. C'était pendant la nuit du 26 au 27 octobre.Dans un groupa d'hommes que la lune éclaire, on chantonne des refrains populaires d'avant la guerre; des copains flamands et wallons échangent à mi-voix des plaisanteries un peu grasses, avec un savoureux accent du terroir. C'est un détachement d'éclaireurs qui, tout k l'heure, va franchir les vingt-cinq mètres — la largeur de l'Yser — qui nous séparent des Boches, pour recueillir des renseignements précieux. Ils" vont risquer leur vie dans le froid, dans la boue, dans la nuit. Ils sont fiers. Ils u'ont pas le cafard, ceux-là î "Notre artillerie continue de cartonner violemment Dixmude. Comme le vent est favorable, une vague de gaz a été lancée vers la rive ennemie de l'Yser ; la première qui soit partie des tranchées belges, car nous avons répugné jusqu'ici à employer ce moyen, malgré le souvenir de tous les nôtres que l'asphvxie a couchés dans la mort à Steenstraat, en 1915. Sous le bombardement, diverses patrouilles se préparent à franchir le fleuve, en dépit du tir de barrage très nourri des Allemands, visiblement préoccupés du coup qu'ils sentent venir. Vainement, d'ailleurs.Nos hommes ont fait preuve d'une bravoure admirable. Sachez seulement que vingt d'entre eux, conduits par l'adjudant Sinaeve, sont entrés d'un bond dans les tranchées boches. Au cours d'une brève lutte, ardente et farouche, une vingtaine d'Allemands, dont un officier, étaient expédiés ad patres. D'autres, tout aussi nombreux, -se rendaient. Pendant qu'on les désarmait, un Allemand, d'abord inaperçu, réussit à se placer près de sa mitrailleuse et voulut commencer le tir. Ce ne fut pas long. Deux ou trois Belges s'élancèrent : le « Kamarad » fut abattu sur sa pièce à coups de poignards de tranchée. L'ouvrage défensif à reconnaître fut lestement exploré. Un mortier de tranchée, trop lourd pour être emporté, fut détruit ; mais la mitrailleuse fut ramenée dans nos lignes, ainsi que de nombreuses armes et 16 prisonniers, dont quatre blessés. A 4- heures du matin, samedi, tous les détachements étaient rentrés. Le raid, couronné de succès, n'avait coûté aux Belges que des pertes légères. Patrouilleurs, pionniers, lanceurs de grenades méritent certes tous les éloges. Mais il ne faudrait pas oublier les artilleurs, dont la tâche actuelle est très lourde. A peine leur collaboration à l'opération belge était-elle terminée, qu'ils prenaient sous leur feu d'autres objectifs, apportant leur appui efficace à l'offensive française, dont on connaît les brillants résultats. A Lulghem et au Blankaert Le communiqué officiel du 27 a signalé que le? troupes belges avaient pris pied dans la presqu'île deLuighem. L'opération s'est poursuivie le 28 et nos détachements se trouvent à 2 kilomètres 1/2 de' ce qui était notre ligne principale. Une patrouille a même poussé à 1,500 mètres plus loin pour faire plus de vingt prisonniers, à la ferme des Nénuphars, à l'Est de i'étang de Blankaert. Celui-ci, à vrai dire, n'est qu'une nappe d'eau couverte de roseaux où les gens de Houthulst, tresseurs renommés de paniers et de chaises, allaient chercher la matière première. Luighem. émerge en presqu'île entre l'Yser et ie Blankaert débordés. Samedi donc, deux hardis carabiniers furent envoyés en reconnaissance, s'aventurant en barquette sur l'inondation qui s'étend devant notre ligne. Malgré une navigation difficile à l'extrême parmi les roseaux, les arbres, les ruines sur une nappe d'eau peu profonde, et l'obligation de louvoyer sous la menace consente du tir ennemi, nos hommes débarquèrent au lieu fixé et explorèrent rapidement les environs. Ter Novembre 191T Numéro ÂSÂ

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Dit item is een uitgave in de reeks Le courrier de l'armée behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Anvers van 1914 tot 1940.

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