Le matin

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s.n. 1914, 15 Maart. Le matin. Geraadpleegd op 05 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/c24qj78z4x/
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~ Dîmanche 15 Mars 1914- "WiPliGT PAGMi — CIÎVQ CKÏVTIMÈS " 21ma Année N° 74 REDACTION 39 VlEiLLE BOURSE, 39 .«VERS Téléphone Rédaction : ^îjoïirieîIie:i>-'ts : l Un an .... v'r- IS.OO ASTERS ^ Sis mois,- .... «**£«» ) Trois mois .... •*.-»<» ll'nan IVIÉRIEOK^SiimoiS . .... ®«»*» /Trois mois .... «».*>*» iî...«rm - France, Angleterre, Allemagne et Union Orinid-BiicW, mmœtre, fr' 7 L'abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN •JOURNAL QUOTIDIEN ADM 9 !MISTHA I 39,VSESLLE BOURSE, 39 ANVERS Téléphone Administration : ?£' 6 A C. de CAUWER, Directeur ^LxixLoiices s Annonces la petite ligne, fr. O.SO Annonces financières id > fl Ci Ci Réclames la ligne, » l'.SSO Faits divers corps id. > î» 4K> Chronique sportive id. > S OO Faits divers fin id. » % Of» La Ville id. 3 ÎÎ.OO Emissions Prix à convenir. y>5 cmrumccs de la France, de l'Angleterre et de l'Amérique sont exclusivement reçues à Bruccelles chez MM. J. Lebbgue a Go. Les chemins de fer du 0®ngo — - La presse ministérielle, en imprimant en capitales certaines des déclarations de M. jjf.nkin, semble inviter à les retenir. Mais, avant de les examiner, disons quelques mots de la question générale. Des esprits timorés semblent effrayés du programme des chemins de fer coloniaux. Quoi! Plus de 5,000 kilomètres de chemin de 1er au Congo, alors que nous n en avons pas autant en Belgique! C'est de la folie! Nous n'avons pas l'air de nous douter qu'il existe, en Afrique, plus de 43,000 kilomètres de voies ferrées en exploitation. Le Congo représente à peu près le onzième de la surface de l'Afrique. -Nous devrions déjà, proportionnellement, avoir près de 4,'OOJ klm. de chemins de fer et nous en avons environ 1,500. Nous sommes en retard; nous serons encore en retard quand nous aurons réalisé le programme de 5,000 klm. parce que les au ■ très nations auront marché de l'avant; nous serons en retard aussi longtemps que nous pratiquerons une politique financière timide et que nous n'engagerons pas les capi -taux, publics ou privés, qu'il faut; nous i lirons en retard parce que nous sommes trop prudents, trop hésitants, trop économes, trop liardeurs, que nous avons peur de critiques à la Voltaire pour lequel le Canada et la Louisiane étaient quelques arpents do terres stériles. La politique coloniale doit être large. Où feu serait l'Angleterre sans ses quelques £9,000kilomètres de voies ferrées en Afrique; où en serait la France sans ses 8,500 kilomètres de voies, l'Allemagne, venue après nous, sans ses 4,000 kilomètres? Nous discu tons, nous établissons des programmes, nous cherchons des formules alors que les autres construisent. Nous sommes hantés par la terreur d'en-|ager des capitaux momentanément improductifs, par celle du déficit colonial qui nous semble une catastrophe, parce que, en ma-»«t>- tw/onlalây comme en matière industrielle et commerciale, nous sommes des fepeces de rentiers exigeant un revenu immédiat, .Nous 11e pouvons même coric,avoir qu'un «eiicit soit compensé par des bénéfices indi • ws. On l'a dit à la Chambrer Le budget -s «s néerlandaises se solde par un dé-iictt. Allez donc, pour cette raison, conseil |w ans Hollandais de pratiquer une poli-j'ijtle coloniale sordide ou de renoncer à leurs colonies. Ils vous riront au nez parce P1I3 savent parfaitement quels bénéfices trahfer8*8UX raPPorte ee déficit adminis- 0h ! Nous savons qu'en parlant ainsi, nous °ns a l'encontre de l'opinion de bien des s ns aux yeux desquels la Belgique n'est assez grande ni assez riche peur aventurer des capitaux. n ''^conception étroite n'est pas la nôtre. , des capitaux, des chemins de ?a5?-e, c'ue 'a vo'e ferrée est l'instrument ■ civilisation par excellence, parce que in 1,1-J ®npn de développement commercial, loin. aÉ>r'c°le> parce que c'est le fac-essentiel de rapport dans des régions cainesimmenSeS qUe ce'les des coic>nies afri- fam ee /°n'. ('es rniHiers de kilomètres qu'il do -1S en raison de l'immensité M, * re"'oris dont tant de gens ne se font une idée parce qu'ils ne sont pas habi-VpltL™ fe une carte à. l'échelle. Le dé-l0ffl& ,dU f^P-Gaire est de 11,000 ki-kiinmàf»' 1 transsaharien de 0,000 jeté dp I"0 notre réseau pro- liaips kilomètres en face de ces dM oOO^il116 ?.réSente plus qU'Un® à son actif î kllomètres —- en comptant "-et Vm» Polies fluviales.et lacustres L'utilité ? est décidée en principe? indiscutaKi nécessité de notre réseau sont 'A être constitué Comraent ce réseau doit- Wions°d<! IFRenkin*3 première des décla' Wlonl^'^lp1'est d'avis que, dans la soit bei?p ' t . pas exister un rail qui ne n'est n», h'L^U1 11 appartienne à l'État. Il <lf' fer flnivon»8 ?»U° les ^Snes de chemins Mais il Denw v? ^P^itées par l'Etat. ^rifs et des ffmdH- C'lre maîlre des Ainsi done tl?ns de transport.» V(ie et les c'aDitqfi ^ftons l'initiative pri-f instruira ï éntran?e.rs- C'est l'Etat Ment les non ri if in1 appréciera exclusive- 'iles voies ferrées11^?,11^6®11-6, de Priorift'! '^donnera à bail C6S VOies ferrées, il ot'.Pour noSe'Lw"1 ^videmment discutée précisément enthnno£°?S n en sommes pas l10ns coloniale*, onviLes antres na" ;?f°n plus large et no" « I116315011 d'une «ivg. ar?e et ne sont pas aussi exclu- ^UontîïirmtLlimiîf ,P ^ouver- f^es conditions do maitre des tarifs t façon ri!î , *ransport? £le so,1vernement np " -î'084 pas de fran=rtam P°int- des tarif1- "laitr'e. jusqu'à l»rt. Où les chemina ^ ®?nditions (]e S, 8 Par des mm™ : er fix-Lar?C5 de la pnne?f^ ' lo cahier dos ! ims de perceptioniP°Itf> de- maxi-que les exploitants' no peuvent dépasser. Ces exploitants np peuvent non plus, en respectant ces maximums, taxer arbitrairement le public; ils sont soumis à des conditions conventionnelles, et même légales, de publication, d'homologation, etc., etc. Quant aux conditions de transport proprement dites, elles sont fixées par la loi ou piar des règlements soumis à l'approbation des pouvoirs publics. Si c'est ainsi que M. Renkin comprend la question, il y a moyen d'exploiter des chemins de fer construits par l'Etat, comme en Hollande une compagnie exploite les chemins de fer de l'Etat néerlandais, moyennant part conventionnelle au gouvernement. Mais si l'Etat entend fixer les perceptions, sans laisser à l'exploitant la faculté de se mouvoir dans certaines limites, la réalisation de cette formule nous semble bien compromise. L'exploitant cherchera des bénéfices dans des économies exagérées de matériel, de personnel, de trains, de frais d'exploitation de tout genre, et f'on aboutira à une déplorable organisation du service. La discussion écourtée du budget n'a, pas donné l'occasion de demander à M. Renkin, 60us ce rapport, des explications précises. Il ne serait pas inutile de lui demander quelques développements quand la question reviendra au Sénat. Justns Lettre de Londres '(Correspondance particulière dit Matin.) Le grand scandale militaire. — Un suicide. — Starchfield à Old Balley. — Autre suicide.— A la Cour des divorces. Londres, 1.1 mars. Il y a quatre mois environ, comme des notes inquiétantes commençaient à ciiculer dans les journaux relativement au granit scandale militaire, le lieutenant quartier-maître George Martin fut brusquement rappelé de sa garnison de Gibraltar; C'était un officier de quarante-c:nq ans, sorti du rang, marié, père de famille, un de ces officiers qu'on appelle des officiers de fortune précisément parère qu'ils n'en possèdent aucune. 11 arriva aussitôt à Londres, fut placé en subsistance dans une caserne occupée par le 2me bataillon du WiUshit'e et reçut l'ordre de se tenir k la disposition du ministre. Fin i«-cembre, puis deux fois en janvier, trois fois en février, il fut convoqué et soumis à de longs interrogatoires.Il en montrait du chagrin et de l'anxiété, se plaignant surtout d'être éloigné des siens et des dépenses qui résultaient de son séjour à Londres. Quand 011 l'interrogeait sur les motifs de sa présence,il se reconnaissait légèrement compromis mais injustement soupçonné dans l'affaire du scandale. On l'avait mandé pour qu'il fournit des comptes et des explications.- Son dernier interrogatoire eut lieu le lundi 23 février. A dater de là le lieutenant Martin devint plus particulièrement sombre, irritable, préoccupé, silencieux. Depuis deux jours il ne mangeait plus, ne sortait plus de sa chambre. Hier il, s'est tué d'un coup de revolver à la tempe. Dans l'enquête ouverte par le coroner, il a été établi que ce suicide se reliait immédiatement à 'l'affaire des cantines. Le jury n'a pas voulu conclure. Il a déclaré que le lieutenant s'était tué dans un accès "d'insanité temporaire"; il a exprimé sa sympathie pour la veuve et pour bs orphelins. Ce tragique incident a produit ici une impression pénible. On raconte que plusieurs officiers se trouveraient présentement à Londres dans la situation d'où le lieutenant Martin vient de s'évader s: tristement. Et le p.'ocès continue. Je vous ai prévenus que nous en avions pour des mois. Le procès continue «t, d'audience en audience, nous révèle davartage l'affreux désordre de nos administrations régimentaires. Le témoin Sawjer. ancien agmt de. la compagnie Lipton, dont les indications ont amorcé ce procès, ne déclarait-il pas à lUudience de ce matin qu'avec le système généralement pratiqué pour l'alimentation du soldat; a fraude f t la corruption étaient pour ainsi dire inévitables. On en convient au département de la guerre. Il semble bien que la responsabilité du mal incombe surtout à une administration routinière, distraite [ju aveugle qui n'a risn su faire pour l*empûch|r. C'est tout un régime nouveau à créer. * • 41 John Sarchfield est renvoyé devant le jury criminel-sous l'accusation d'avoir étranglé son fils Williv, âgé de cinq ans, dont le cadavre fut trouvé, 1( S janvier, vers quatre heures du soir, dans un lompartiment de troisième classe du réseau rnét'opolitain Londres-Nord. Cette décision se fonde sur les témoignages recueillis au cours de douze audiences qui n'ont rien élucidé. Ici enore les coups de théâtre n'ont pas manqué.Le prircipal témoin de l'accusation est un sieur Moore dfet la police a pris grand soin. D'autres témoins »nt aperçu dans la rue Starchfield conduisant lenfant par la main à l'heure ou un peu après l'toure où l'enfant venait de disparaître; — et c'est déjà là contre l'accusé une charge très gra-ve. Moore dépose avoir vu Starchfield et le petit Villie non plus dans la rue mais dans l'escalier qui descend à l'une des gares du mé-tropoliîan Londres-Nord. Il ne les a pas seulement vu., il les a entendu parler; il se tenait à côté d'eix tandis que Starchfield prenait ses tickets ai guichet. Ses affirmations sont formelles et il n'y a jamais varié. L'employé de ce guichet-ie se rapelle pas avoir délivré à cette heure-là un ticket de demi-place mais il a été < interrogi tardivement et on ne peut attacher d'autoril; à sa mémoire. Si vraiment Moore a rencontii Starchfield et l'enfant dans l'escaiier de la gtre, Starchfield évidemment est coupable; il l<st perdu; il est pendu. A l'ajiint-dernière audience l'avocat de l'ac- , cusé a demandé au témoin Moore s'il n'avait pas tiré profit de sa déposition. On ne le soup- j çonnaitbas de s'Olre fait payer son témoignage : si terrib.ement accusateur; on s'inquiétait seu-{ lement si ce témoignage n'avait pas été pour lui l'occasion de petits profits inusités. Sur quoi le détective-inspecteur chargé de l'enquête a spontanément exposé que, pour contrôler le témoignage de Moore en sa présence, dans ses moindres' détails, la police lui avait fait perdre une journée de travail et qu'elle lui en avait remboursé la valeur. Comme l'expérience se produisait vers l'heure du lunch, on est entré dans un public-house du quartier, on y a déjeuné d'une omelette avec, quelques sandwichs arrosés de quelques verres de bitter-ale; et c'est la police qui a payé. Il est même bien possible qu'elle ait offert du brandy et un cigare. -s * * Pourquoi pas? Ces largesses sont de pratique, courante dans la police de Londres. Le détective-inspecteur assure qu'à l'ordinaire les témoins ne se dérangeraient pas s'ils ne recevaient une indemnité proportionnée au préjudice de leur dérangement.Ce faisant la police suit l'exemple de la magistrature qui taxe les témoignages en justice pour indemniser les témoins de leur perte de temps et de leurs déplacements. Le juge a fait observer que ces taxes résultaient d'une loi, ce qui n'est point le cas pour la police. Il a ajouté "qu'il n'aimait pas beaucoup cela".. Mooro a dû ensuite avouer qu'il avait tenu la dragée haute aux reporters accourus pour l'interviewer à la première nouvelle de sa déclaration. Il leur a dit la vérité, certes,mais non gratuitement. Rien pour rien. Les affaires sont les affaires. Des uns Moore exigeait quelques shillings, à d'autres il demandait jusqu'à une livre sterling, selon l'importance du journal. Il en pst convenu sans ambages et sans embarras. Ce paiement des interviews est d'ailleurs dans nos habitudes et presque tous nos journaux y consacrent un petit budget.' Malgré leur simplicité ces incidents ont créé une impression fâcheuse. Moore en est devenu vaguement suspect. On ne l'incrimine pas de mensonge mais on s'interroge s'il n'aurait pas volontairement corsé sa déposition p»ur la rendre plus positive et, partant, plus intéressante. C'est au moins ainsi que l'opinion, instinctivement, se plaît à interpréter les questions adressées à ce témoin par le défenseur de Starchfield. Moore l'a compris et s'en est plaint, en provoquant l'avocat de l'accusé à l'incriminer Catégoriquement. D'ailleurs en vain. Le défenseur s'est correctement dérobé et Moore en a montré un vif dépit. Vous comprendrez maintenant notre émotion à la nouvelle que le témoin Moore a tenté de se suicider par des inhalations -de gaz d'éclairage. Ce matin bh l'a trouvé mourant sur son lit; il est à l'hôpital et on doute qu'il en sorte vivant. Par une lettre écrite dans la soirée d'hier il déclare "vouloir sortir d'une existence que les calomnies de ses ennemis lui ont rendue insupportable".Que Moore survive ou succombe, l'incident ne manquera pas d'intéresser les jurés d'Old Bailey lorsque Starchfield comparaîtra devant eux. * * * Nous ne sortirons pas du palais des cours de justice sans vous résumer le dernier succès de la cour des divorces. Le lieutenant de vaisseau Arthur Muller, en service sur le croiseur Racoon. a victorieusement établi l'inconduite de sa femme avec le lieutenant de vaisseau Douglas Wilson, en service sur le croiseur Ariadne. L'intérêt de la cause est tout entier dans les circonstances qui ont formé la conviction des jurés. Les coupables réglaient leurs rendez-vous avec la plus sage prudence. Ils se rendaient compte du péril des abris banals et que c'est ■ toujours dans les chambres d'hôtel, dans les ca- < binets particuliers des restaurants qu'on se fait pincer. Aussi ne se rencontraient-ils qu'à bord de VAriadne, sous la protection de trente canons i de gros calibre et sous la garde d'un factionnaire. Le lieutenant Douglas Wilson recevait Mme Muller dans sa cabine et il en faisait surveiller la porte par un matelot. Un jour ce matelot découvrit dans cette porte : un tout, petit trou de rien du tout et il y appli- , qua indiscrètement son regard. Tableau I Les j spectacles qu'il lui fut alors donné de contem- j pler se recommandaient par un caractère pit- , toresque si attrayant et si rare qu'il ne résista j pas à la tentation d'en régaler ses camarades, j A dater de là, chaque fois que les coupables s'enfermaient, les hommes du bord, pieds nus, ! silencieux,retenant leur souffle, défilaient un à ; un derrière le judas invisible et assistaient à des scènes qui leur faisaient ensuite de piquants sujets de conversation pour les mornes loisirs ' de la batterie. C'était autrement curieux que le 1 cinéma, et pour rien! Jamais, à bord d'un na- j vire de guerre -on ne s'était tant amusé. Au bout ' de quelques semaines, l'équipage de VAriadne convia les équipages des autres bâtiments et si, pendant un an, lu mari n'eut pas soupçon de son infortune, toute l'escadre de la Manche savait pertinemment à quoi r'en tenir. Vous pensez bien que, pour établir l'inconduite de Madame, ce ne furent pas les témoins qui manquèrent. On n'aurait pu les citer tous sans une sorte de mobilisation de la flotte dont l'Allemagne se serait peut-être alarmée; on se contenta d'en entendre quelques-uns dont les déclarations manqueront de la gravité essentielle aux formes judiciaires et déterminèrent dans < l'auditoire une fâcheuse mais irrésistible hila- ; rité. ( Finalement le divorce a été prononcé et l'amant versera au mari une indemnité de 7,500 francs. Harry 1 LES FAITS OO JOUR | AU MEXIQUE Les dépêches reçues de Juarez, d'El-Basso et le Mexico ne laissent plus, semble-t-il, aucun loute sur la manière dont on a fait disparaître le sorps de Benton. Quelque temps après le meur-.re, le cadavre fut brûlé. Dans ce cas, la commission d'enquête n'a plus lien à faire, et les promesses du général Villa, pii se prêtait si obligeamment à l'exhumation de a victime, revêtent un caractère' atrocement sinistre.L'incinération, à en croire les dépêches parve nues à New-York, eut lieu dans la maison du colonel Valent in Onate, tout près du quartier générai du général Villa. L'opération terminée,Villa partit pour Chihuahua, et les cendres de la victime furent jetées dans le Corral. Ajoutons que Benton fut tout d'abord enterré dans la cour d'une grange avoisinant le quartier général. Il y resta jusqu'au jour où la nouvelle du meurtre fut connue et où l'affaire éveilla des soupçons à l'étranger. Villa, craignant apparemment que des troupes américaines ne franchissent la frontière et ne vinssent réclamer le corps, ordonna aussitôt la crémation. En même temps, il annonça que la dépouille de Benton avait été transférée à Chihuahua. Etait-ce pour éviter les recherches que se proposaient de faire les amis de Benton et des agents américains de Juarez? Une fois arrivé à Chihuahua, le général Villa s'empressa d'annoncer qu'il avait emmené le corps de Benton avee lui et que, par respect pour les morts, il n'autoriserait jamais l'exhumation, sauf le cas où la chose serait demandée par des représentants accrédités, du gouvernement britannique. Il parait enfin hors de doute que Benton reçut un coup de feu dans l'abdomen. D'autre part, les correspondants de journaux envoyés à Mexico, sur l'invitation du président Huerta, se plaignent d'être tenus à l'écart des événements. En. revanche, traités en touristes,ils sont invités à des chasses aux canards, à des courses de taureaux et à des matehes de boxe. Tous ne se déclarent pas satisfaits de cet amusant régime, car il paraîtrait que le correspondant du New-York Tribune a télégraphié à son journal de le rappeler à New-York, où il dit qu'il sera mieux renseigné qu'à Mexico sur ce qui se passe au Mexique. Mais les correspondants de presse obtiendront-ils du général Huerta la permission de partir? C'est la question qui maintenant se pose. Fox L'Aliemagne et la Russie LA PRESSE ALLEMANDE _ BERLIN, 14. — L'évolution qui se manifestait hier déjà dans la presse au sujet des rapports de l'Allemagne avec la Russie s'est encore accentuée à la suite de- la publication de l'arti -cle de la "Norddeutsche". Ce matin l'évolution est .complète et les attaques contre la Russie ont complètement cessé. "On sonne la retraite", dit la radicale "Mor-genpost"."Les agitateurs chauvins sent maintenant contraints de se taire", dit le socialiste "Vo7'-svaeris".Le "Courrier de la Bourse" estime que les dirigeants des deux pays Ont joué un jeu qui, pour ne_ leur avoir pas été peut-être complètement désagréable, n'en est pas moins dangereux.La "Post", tout en regrettant que les notes "ifficieuses russes et allemandes soient aussi peu claires l'une que l'autre, juge qu'elles témoignent cependant du désir des deux gouvernements de ne pas parler pour le moment le tensions et d'inquiétudes,et c'est déjà quelT pie chose. L'organe chauvin va jusqu'à dira ïu'il n'y a pas deux Etats sur terre mieux faits ",0'ur entretenir de bonnes relations que' l'Alle-nagne et la Russie. UN ARTICLE DU "NOVOIË VREMIA" PETERSBOURG, 14. — Le "Novoïé Vrémia" iuge en termes sévères la politique d'intimida-. -ion que suit depuis 43 ans l'Allemagne, qui, lit-elle, tout en craignant autant que tout le nonde la guerre,sut exploiter cette même craip-;e qu'elle faisait naître chez les autres puissances pour obtenir des avantages considérables au point de vue politique, commercial et ndustriel. La triple entente est une nécessité pii s'impose fatalement aux trois grandes ! puissances liées entre elles par la conscience lu danger commun. Le "Novoïé Vrémia" fait ressortir ensuite pie ni l'empire des Habsbourg ni l'Italie, com-ne la guerre de Tripolitaine l'a démontré, ne jpuvent être, opposés aux puissances de la t:<i-ile-entente. On semble le comprendre en Alle-nagne, ajoute le journal, car chaque fois que 'elle-ci sent une résistance énergique elle se •étire raisonnablement, Dieu merci, chez nous, in Russie comme partout, on sort de l'hypnose. Il est temps que l'hypnotiseur renonce à sa ac tique qui devient dangereuse pour Jui-mê-ne.La politique anglaise SUFFRAGETTES CONDAMNEES LONDRES, 14. — Des suffragettes ont été iondamnées à 2 mois de travaux forcés pour ivoir brisé cette nuit les carreaux de la maison 1 le M. Mac Kenna, ministre de l'intérieur. ENCORE UN INCENDIE LONDRES, 14. — Les suffragettes ont in- :endié aujourd'hui le pavillon d'un club de ' awn-tennis près de Birmingham. Les dégâts 1 l'élèvent à 400 livres. Des publications suf- ragistes ont été trouvées dans les environs du ! oyer de l'incendie. ; La situation en Orient EN ALBANIE ATHENES, 13. — Aujourd'hui, sur l'invita-ion des partisans d'Essad pacha, cent gendar-nes, conduits par des sous-officiers hollandais, ml occupé Starovo. Cet après-midi les Hollan-lais ont été faits prisonniers. L'engagement : ■ontinuc. Des renforts ont été demandés ae i joritza. Les villageois albanais sont allés au se-iours.La gendarmerie de Starovo et de Coritza s'efforce' de modifier l'opinion des habitants en 1 'aveur de. la Grèce, en les emprisonnant s jus : e moindre prétexte, 1 Dépêches diverses UN PROJET D'EXPOSITION D'ART FRANÇAIS A DRESDE BERLIN, 14. — Différentes personnalités de la ville de Dresde, dont le directeur de la Galerie royale, travaillent actuellement à la réalisation, à Dresde, d'une exposition d'art français telle qu'on n'en aura jamais vu de pareille en Allemagne. Quelques collectionneurs allemands prêteront à cette occasion leurs tableaux. C'est ain-ù qu'on pourra admirer à l'exposition douze Ma-net, véritables chefs-d'œuvre du maître. TIR DE DIRIGEABLE SUR " AEROPLANE " BERLIN, 14. — Le "Berliner Tageblatt" rapporte que d'importantes expériences de. lir ont été- faites hier après-midi, à bord du dirigeable militaire "Zeppelin n. 5", à Dœberitz. A 300 mètres de hauteur, était suspendue à un ballon captif une énorme caisse, dont les dimensions correspondent à peu près à celles d'un aéroplane. A la distance de 1,500 à 2,000 mètres, et à 700 mètres d'altitude, le pointeur tira dans là direction de l'aéroplane, qu'il atteignit à plusieurs reprises. SIGNAUX OPTIQUES BERLIN, 14. — Des essais ont été faits hier à Johannesthal avec un appareil électrique pour signaux d'optique. Cet appareil ne pèse que cinq kilos et permet à un aéroplane de communiquer, même en plein jour, avec un poste éloigné de huit kilomètres. SUR LE RAIL. — GRAVE ACCIDENT TEMOBA (Nouvelle Galles du Sud), 14. — Un train-poste est entré en collision avec une locomotive qui se garait sur la ligne sud de la gare extérieure près de Moos, vers minuit. Il y avait du brouillard; 13 voyageurs et employés ont été tués, 3 ont été gravement blessés et 12 moins gravement. Un père et ses deux filles, qui accompagnaient le cadavre de leur mère, ont été tués sur le coup. Le fils La Ville Nouveaux abonnés Les personnes qui prendront un abonnement au MATIN pour 1S14 recevront le journal GRATUITEMENT, à partir du jour de leur inscription, jusqu'au 31 mars inclus. Les abonnements pour l'intérieur du pays et l'étranger se prennent dans les bure?'-* poste ou aux facteurs. s u-l Les personnes habitant hors d'Anv, nous adressant directement leur demande v posent à des retards. v' vwv A la Société de Géographie La Société royale de Géographie d'Anvers a tenu ses assises, hier après-midi, au théâtre des Variétés. Il s'agissait d'une séance double, en quelque sorte, comportant, d'une part, la remise solennelle d'un diplôme de membre d'honneur au lieutenant général baron Donny, aide, camp honoraire du Roi. M. le comte Le Grelle présidait, ayant à ses côtés MM. le gouverneur do la province, baron van de.Werve et de Schilde; le lieutenant général baron Donny, l'échevin Des-guin; Maurice De Cock, secrétaire; Geor-lette, vice-consul du Brésil; Corty, président de la Chambre de commerce d'Anvers. Le comte Le Grelle rendit tout d'abord un hommage ému à la mémoire du président récemment décédé, M. Edouard Jans-sens.Puis il 'fit un éloge du lieutenant général Donny et, aux applaudissements de toute l'assemblée, lui remit le diplôme de membre d'honneur de la Société. Le général baron Donny, ayant remercié, exalta l'idée de colonisation et d'expansion, Il fit un chaleureux appel au concours de toutes les bonnes volontés et, considérant que notre entreprise colonisatrice est arrivée £ un tournant de son histoire, il dit la nécessité d'une entente étroite et bien définie devant notre devoir 'colonial. Paroles qui sans doute répondaient aux sentiments unanimes si l'on en juge par les applaudissements qui les saluèrent. Le général baron Donny remercia ensuite et fit l'éloge de la Société de Géographie. Et la parole fut donnée à M. Louis Franck, qui se proposait de parler des impressions qu'il a rapportées de son voyage en Extrême-Orient.ww "L'Orient est l'Orient» «L'Orient est l'Orient; l'Occident est l'Oc-îident. Et ces deux-là ne s'entendront jamais.» C'est par ces paroles prophétiques et pessimistes de Rudyard Kipling que M.Louis Franck commença la conférence qu'il don-iait, hier après-midi; aux invités de la So-îiété royale de Géographie. 11 ne semble pas que ce soit là le sentiment de M. Louis Franck, qui nous est revenu de son voyage m Japon, en Chine et en Corée, très exactement documenté; plutôt enthousiaste et jui, en ce langage châtié que l'on lui con-aaît, avec des phrases fort simples mais ïrès claires, fit passer dans l'auditoire un peu de cet émerveillement qu'un voyageur ïttentif, averti, cultivé et possédant ie sen-.iment d'observation assez aigu pour enregistrer facilement les impressions reçues ioit forcément éprouver dès son entrée dans i'empire du Soleil Levant. Ainsi eûmes-nous hier le bénéfice de sette exacte compréhension, précieuse et 'are, en écoutant un conférencier qui, comme s'il peignait ou dessinait avec les mots,

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Dit item is een uitgave in de reeks Le matin behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

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