Le messager de Bruxelles

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20 februari 1915
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s.n. 1915, 20 Februari. Le messager de Bruxelles. Geraadpleegd op 10 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3x83j39m6k/
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JOURNAL. QUOTIDIEN, ECONOMIQUE ET FINANCIER ABONNEMENTS : (Pendant la durée de la guerre) i mois fr. 1.50 3 » » 4.00 1 an » 12.00 A VIS. — Adresser toute correspondance à la dii'ection du « M2US S.A G El Ft Dm JBFtXJXEJLjLES » AUCUNE QUITTANCE NE SERA VALABLE SI ELLE NE PORTE LA SIGNATURE DU DIRECTEUR DU JOURNAL PUBLICITE : ( 4me page, la ligne fr. 0.30 Commerciale J 3ms » » » o. 50 I 2me » » » 1.00 Nécrol. la lig. 1.50; Judic. la lig. 0,50 ; Financière : à forfait Rédaction et 4dmiiilstration : Bruxelles, 1, Quai <lu Chantier, 1, Bruxelles. - Téléphone A ICïiO BULLETIN DU JOUR Les Villages Historiques Tous les journaux ont été amenés wn à un à renoncer à la rubrique : «Chronique de la Guerre»). Depuis trois mois il devient, en effet, fort difficile et un peu ridicule de commenter tous des jourô en une colon ng, la prise de cent mètres de tranchée?- ou l'explosion d'un parc de munitions.Nous abandonnons donc cette rubrique pour ne la reprendre que lorsque un événement important nous permettra d'étayer des phrases sur des faits qui vailltent la peine d'être relatés. Tous les dimanches nos lecteurs trouveront dans le présent bulletin, le résumé impartial et lapidaire des événements de la semaine. Pour le moment ila politesse des faits d'actualité nous force à faire de la stratégie à côté; sur nos cartes de guerre du front occidental, les petits drapeaux sont , immuables et rien ne fait prévoir d'ici i quelque temps un déplacement sensible.Ces petits drapeaux sont piqués sur d'obscures localités qui depuis île mois d'août sont entrées dans l'histoire et conserveront à travers les sièefes un rayonnement dont à l'heure actuel-le elles se passeraient sans regrets. C'est d'abord Lombartzyde, la petite plage pour bourses économiques; ■Westende où le feu de la flotte anglaise a décapité l'hôte.1 de Belle-Vue et maint cottage élégant; Middelkerke dont nous inaugurions, au mois de juillet, l'ouverture du kursaal. Pervyse, à présent détruit, joli village où les maisons groupées autour de il 'église semblaient des poussins pressés autour de la mère Poule; Caeskerke, célèbre par les brèmes qu'on pêche dans l'Yser; Poelcapellle, juché sur le ruisseau qui porte le nom pittoresque de Lekkerboterbe'ek <( ruisseau du bon beurre » d'où nous venaient les mottes dorées de bon (beurre de Dixmude; Langemarck, point de croisement où les trains restaient interminablement en panne ; Zil'lebeke, Messines, près d'où le mont' Kemmel se dresse isolé comme une bonne plaisanterie sur la plaine immuablement plate des Flandres. Armentières, où de bourreau de Bé-thune occit la fameuse « Hilady » des Trois Mousquetaires. Toutes ces localités paisibles et sommeillantes sont à présent, malgré elles, célèbres. Plus au sud, La Bassée, carrefour de chemins de fer; Lens, qui donna le jour à Georges Carpentier, champion du monde à la boxe; Athies-sur-Sear-pe, dont l'église date de Olotaire I, et est célébrée dans les récits mérovingiens d'Augustin Thierry; Bapaume, où lie général Faidherbe remporta une des rares victoires de la campagne de 1870; Péronne, où Louis XI passa sous les fourches caudines de Charles de Téméraire; Nesle, la Fère, où Napoléon défendit sa dernière chance pendant la campagne de 1814; Berry-au-I3ac, où l'église gothique est à présent percée à jour ; Vailly, Senoncourt et la forêt de Souiliy, où l'on chasse encore le sanglier, ainsi que dans les ibois d'Argonne qui ont acquis une célébrité mondiale ; les bois de la Grurie, de la Cbalade, des Islettes, et ces jolis carrefours de chasse qui ont nom Fontaine-Madame, Bagatelle, Villiers, Rochamp, etc., St-Mihiel, célèbre par les aventures de la Guillau-* mette et de Croquebel de Courteline, hélas! les trains de 8 h. 47, ne circulent plus. Plus loin, vers les Vosges, Sommeilles, où Sigebert, roi d'Austrasie tint un lit de justice sous ies voûtes de l'église romaine ; les correspondants de guerre logent dans ce qui reste de ce village et dépeignent la situation .. Un détachement de hussards descend la colline dans la lumière blafarde du petit matin. Ce sont tous gars du Nord, blonds et robustes, tous raides sur leurs chevaux, sous îa bise cinglante. Ils viennent d'opérer une (reconnaissance aux environs. Comme il y a pour ces « sabreurs » peu de travail dans la guerre actuelle qui ne se prête pas aux charges superbes des escadrons, on les emploie, à tour de rôle, dans les tranchées, lorsque l'heure va venir de combattre à l'arme blanche. Leur détachement contourne l'église de Sommeilles; les officiers son en avant, jeunes pour la plupart, avec quelque chose de « gentil » dans la physionomie. lis passent .devant nous impassibles, sans même donner un regard au village détruit,aux maisons écroulées. De la vieille église romaine, quatre pans de mur seuls reste debout, la tour s'est à moitié écroulée, défoncée pour ainsi dire, sous le choc des cloches tombant du haut du clocher sur le sol. En face de l'église, une seule maison est restée entière : c'est un cabaret. Nous entrons et on nous sert à boire. Les habitants n'ont pas quitté le village depuis le début des hostilités, ils ont passé près d'un mois dans les caves. Ce que c'est que l'amour du sol natal. Plus loin encore, nous trouvons une autre localité pittoresque, Villers-au-Vent; ce fut dà que séjourna pendant quelques jours l'Etat-Major dli Kron-prinz.Laissons encore la parole aux correspondants de guerre : Le cimetière est au milieu du village, de là nous dominons le restant du pays. Dans le lointain, sur les hauteurs, ce sont les batteries françaises qui tonnent de temps à autres. Dans un verger, attenant à l'une des dernières maisons du village, on me montre la tranlchée où séjourna le Kronprinz. Cette tranchée est couverte et s'il peut être question de luxe, dans cette guerre de sape et de mine, un peu plus luxueuse que celles qu'il nous a été donné de visiter jusqu'ici. Il y a là quelques chaises, un tapis, une lanterne. A dnïtït -pas, fjfeirr fonds dans la terre. Des obus sont tombés là... Sur l'extrême ouest de la ligne, c'est Thann, troublée dans sa placidité lorraine; Sennheim, Burnhaupt, îès deux Aspach, à présent anéantis... Vraiment, il en coûte d'inscrire tous ces souvenirs, tous ces noms charmants et évocateurs de pastorales, au livre de sang de l'Histoire. DANS LE GRAND-DUCHE DE LUXEMBOURG —o— Le gouvernement a fixé les prix du froment à 39 francs les 100 kilos ; grains mélangés fr. 38.60 ; seigle 34 francs ; meilleure farine de froment 65 francs ; farine de froment ordinaire ou farine de grains mêlés 65 francs ; farine de seigle 55 fr. Le kilo de pain de froment extra coûte fr. 0.60 ; celui de farine mêlée fr. 0.55, celui de seigle fr. 0.50. Les 100 kilos de pommes de terre « ma-gnium » fr. 11.50, les autres sortes fr. 10.75. Avoine fr. 28.62, orge 34 francs. Pour le seigle, l'orge et le froment, les prix augmentent le premier et le quinze de chaque mois de fr. 0.14 les 100 kilos. A partir du 1er mars, le prix de la farine sera diminué comme suit : farine de froment extra fr, 58.50, farine de grains mêlés fr. 54.50, farine de seigle fr. 50.30. Tous les frais accessoires sont compris dans les prix ci-dessus. Des peines assez rigoureuses frappent les contrevenants. COMITE BRUXELLOIS Pour le recouvrement des factures auprès des personnes réfugiées en en Hollande ou en Angleterre En présence des difficultés diu> moment, notre Comité a pensé qu'il rendrait de précieux services à MM. les commerçants s'il pouvait leur servir d'intermédiaire pour recouvrer avec tact et courtoisie les factures qu'ils ont en souffrance et dont le recouvrement est devenu difficile par suite de l'absence prolongée de leurs clients réfugiés.Dans ce but, nous avons, d'accord et avec le concours de diverses notabilités, institué l'organisme qui, pensons-nous, viendra en aide à beaucoup d'entre vous. Il suffira, afin de faciliter nos opérations, de nous renseigner le pays présumé où se trouve la personne réfugiée, et de nous remettre facture en double contre reçu. Il sera perçu par créance remise un droit fixe de un franc, payable d'avance, et une commission de 5 p. c. en cas d'encaissement.Le bénéfice de nos opérations sera remis, sous déduction de nos frais d'administration, à diverses œuvres de bienfaisance.Pour le Comité Bruxellois : Le président, TONY VECQUERAY. Réponse de l'Allemagne à la Note des Etats-Unis —o— Cette réponse a été remise hier soir entre les mains de l'ambassadeur des Etats-Unis à Berlin. En voici le résumé : « Le gouvernement impérial allemand a examiné la communication du gouvernement des Etats-Unis dans l'esprit de la même condescendance et de la même amitié qui l'avaient dictée. Le gouvernement allemand sait qu'il est d'accord avec lé gouvernement des Etats-Unis pour proclamer qu'il est hautement désirable, pour îles deux parties, d'éviter des malentendus qui pourraient résulter des mesures annoncées par l'Amirauté allemande, et de prévenir tous événements susceptibles de troubler les relations amicales existant d'une manière si heureuse entre les deux gouvernements. » Le gouvernement allemand croit pouvoir compter, de la part du gouvernement des Etats-Unis, sur un accueil d'autant plus empressé de cette assurance, que les mesures annoncées par l' Amirauté allemande, qui ne sont d'aucune façon dirigées contre le commerce et la navigation légitime des neutres, ne constituent qu'une mesure de défense, imposée à l'Allemagne par ses intérêts vitaux, contre la manière, contraire au droit des gens, dont l'Angleterre ifait la guerre sur mer..» 11 est dit encore dans l'a même note : « Les neutres n'ont pu empêcher la restriction, cont>naire au droit des gens, de leur commerce avec l'Allemagne. Le gouvernement américain a, il est rai, et l'Allemagne le reconnaît volontiers, protesté contre la manière d'agir de l'Angleterre. Malgré cette protestation et les protestations des autres gouvernements neutres, l'Angleterre n'a point renoncé à son système. ï i '^Vngïcrcr rx: ,p«£ï"C0rrn"c, g r a;ctr ci lérance des gouvernements neutres, est toujours approvisionnée en marchandises qui, toujours et sans aucun doute, sont de la contrebande absolue. Le gouvernement allemand croit devoir, spécialement et avec la plus grande insistance, faire .ressortir qu'un commerce d'armes évalué à de nombreuses centaines de millions existe entre des fournisseurs américains et les ennemis de l'Allemagne. Après six mois de patience et d'attente, le gouvernement allemand se voit forcé de répondre par des mesures sévères au système meurtrier employé par l'Angleterre pour faire ia guerre sur mer. » Elle espère que les neutres, qui jusqu'à présent sont soumis, sans protester ou en protestant, aux conséquences défavorables pour eux de la guerre entreprise par !1 'Angleterre dans lie but d'affamer l'Allemagne, ne montreront ipas moins de tolérance envers l'Allemagne, et ce d'autant plus que le gouvernement allemand a la fer.fne volonté de faire, pour la protection de la navigation neutre, même dans la guerre maritime, tout ce qui est conoiliable avec l'exécution de son but. » Le gouvernement allemand est prêt à prendre en considération sérieuse, d'accord avec le gouvernement américain, toute mesure qui serait de nature à assurer lia sécurité de la navigation légitime des neutres dans la zone de guerre. Ses efforts seront'tou-tefois considérablement entravés : i» i° Par l'abus du pavillon neutre par les navires marchands anglais; » 20 Par le commerce de contrebande, spécialement celui de matériel de guerre, par les navires marchands neutres. » Le gouvernement britannique sera à même de rendre illusoires les mesures allemandes, si sa flotte marchande continue à abuser du pavillon neutre et si les navires neutres ne sont pas rendus reconnaissables d'une manière excluant toute espèce de doute. L'Allemagne doit par conséquent et en tout état de cause rendre efficaces les mesures qu'elle a prises. » Dans l'attente que les représentations américaines inciteront l'Angleterre à respecter le pavillon américain, les commandants des sous-marins allemands ont reçu l'ordre, comme il a d'ailleurs été dit déjà dans la note du 4 février, de ne point commettre d'lactés de violence contre des navires marchands américains pour autant qu'ils soient reconnaissables comme tels. Pour éviter toutes les conséquences d'une confusion —- sauf le danger des mines — le gouvernement allemand recommande aux Etats-Unis de faire reconnaître leurs navires, dans les eaux voisines de la zone de guerre, en les faisant convoyer. » Dignité et Patriotisme Le fait de l'occupation d'une ville par l'ennemi entraîne à sa suite une série de situations toujours délicates, niais dont il n'est point malaisé de se lirer pourvu qu'il nous plaise d'allier quelque dignité à nos élans de patrio-ij.ime.L Point n'est besoin de mots, ils sont .'.Auvent prodigués en vain et ne reflètent pas toujours la révolte d'une conscience. Rarement ils atteignent leur but, ne laissant d'autre souvenir que celui d'une fanfaronnade de mauvais goût. De l'attitude seule doit résulter cette dignité qui commande le respect et (,ui par elle-même éloigne toute compromission.,Un exemple : Sur le tramway mon-te un officier supérieur allemand. A la vue de l'uniforme un monsieur très respectable détourne la tête, non pas ostensiblement, mais toutefois avec suffisamment d'expression dans le regard pour que son gesie ne puisse passer inaperçu. L'officier, bienveillant, s'informe : « Vous n'aimez pas !'s Allemands, monsieur? Et l'homme ')ui porte grand deuil de répondre simplement : «Monsieur, j'ai un fils (ué au front ». v | L'officier salue et s'incline. . C'est là, de part et d'autre, ce que ''on peut appeler de la dignité vraie, yfie ce père endeuillé se soit livré à d'amères récriminations et toute la beauté de son geste s'en fut évanouie. Oue l'officier eut eu une autre attitude et son prestige en eut souffert.Autre exemple : Dans une pâtisserie deux femmes, belges aussurément, sur langage répondant de leur nationalité, s'empiffrent de gâteaux en 'i.Mnpagnie de soldtas allemands. .u'npft <L'*Mf«s-arbAnVun? 'le fret oe police a gland d or; 1 autre, plus réservée d'attitude et de langage, observe les autres consommateurs attablés. Mélange bizarre de patriotisme affiché en cocarde et d'absence de dignité. Ces femmes n'ont évidemment aucune parenté parmi nos vaillants défenseurs, nul des leurs ne vit la gloire terrible des tranchées et, sans doute, leur isolement est le facteur direct avant motivé ce comble d'inconscience? Mais que doivent penser et de leur attitude et de leur dignité, les soldats qui leur font compagnie! Troisième exemple: Hier matin, chantant le « Gloria fur Vaderland », un régiment allemand défile dans la rue. De nombreuses fenêtres se sont ouvertes et revenant à leur symbolique badauderie, des Bruxellois observent le martellement rythmique de la marche militaire. D'une fenêtre à l'autre s'échangent des appréciations, d'inutiles commentaires. Derrière un coin de rideau à peine soulevé, une petite vieille à ébauché un geste plus humble et combien plus significatif. Un signe de croix rapide, une larme furtivement écrasée et... le coin de rideau a repris toute sa rigidité, cachant le pieux mystère d'une âme sans aucun doute profondément troublée. Encore une fois de quel côté est le vrai patriotisme et où réside la dignité sans phrases? S'il est vrai que des faits isolés, pris au hasard de la vie d'occupation, ne peuvent dépeindre le caractère d'un peuple et qu'il ne faut point conclure du particulier au général, il n'en reste pas moins acquis que notre attitude doit révéler, de par la gravité de l'heure présente, la réalité de notre état d'âme. Ne heurtons point nos sentiments en un vain étalage d'éroïs-me dont quelques éclats de shrapnell auraient tôt fait de modérer l'élan. Laissons à ceux dont la glorieuse mission s'exerce sur le champ de bataille, l'apanage des mots belliqueux qui entraînent et font les héros. Notre rôle à nous est de passivité. Sachons nous y résoudre et supporter dignement les jours d'épreuve que nous subissons. Ce rôle en somme, pour peu attrayant qu'il puisse nous paraître, a bien lui aussi toute sa grandeur et toute sa dignité. F. D. LE MOUVEMENT DIPLOMATIQUE SERBE M. Mikhaïlovitch passe comme ministre de Serbie de Rome à Cettigné. M. Ristitch passe de la légation de Bucarest à celle de Rome. Il est remplacé à Bucarest par M. Paul Marinkovitch, député progressiste et ancien ministre à Sofia, du temps du roi Alexandre. M. Gavrilovitch, ministre à Cettigné, est mis en disponibilité. ; COMMUNIQUÉS ! Communiqué Officiel Allemand Berlin, 18 février : Les essais d'attaque dont nous avons parlé hier continuent avec la même violence.Sur ia chaussée Arras-Liile, les combats sont enteore en cours autour d'une petite partie de nos tranchées, où l'ennemi était entré hier. Le chiffre des prisonniers que j nous avons fait hier dans le district nord- ( est de Reims a encore considérablement augmenté. Les Fs ançais ont également eu de très j fortes pertes dans cette région. L'ennemi a cessé aujourd'hui ses attaques.En Champagne, au nord de Perthes, les I combats continuent ; à l'est de cette position, les Français ont été refoulés en perdant beaucoup de monde. lia occupent encore quelques points stratégiques près de nos tranchées avancées.Le chiffre des prisonniers mentionné cSans notre communiqué d'hier s'est accru de 11 officiers et de 785 hommes. Les attaques de l'ennemi ont complètement échoué contre notre position près de Souvenilles-Vaugnois (au sud de la Forêt de l'Argonne et à l'est de Verdun). La hauteur 3G5 prise par nous le 13 Janvier ainsi que le village de Norroy (au nord-est de Pont-à-Mousson), ont été réoccupées par nous après avoir bouleversé les positions fortifiées françaises. Un essai fait par l'ennemi pour repren-, tire par une contre-attaque cette position, a été repoussé. Près de Tauroggen et dans la région nord-ouest de Grodno, les combats pour la poursuite de l'ennemi continuent toujours.Près do Koino, la colonne ennemie battue a été renforcée par des troupes fraîches ; au nord de Lomska, les Russes y ont été à nouveau attaqués. Les engagements près de Plotzk-Ra- KIAM!/ i-avoMiiH.ÔA «>A4I<A otinnfoaP • jusqu'à present, nous y avons ïsti"ulge < prisonniers. En Pologne, au sud de la Vistuie, rien de neuf. Le butin des combats dans la Prusse orientale s'est encore aqcru; le résultat ac- ! tuel comporte 64,000 prisonniers, 71 canons, plus de cent mitrailleuses, trois { trains d'ambulance, des avions, 150 wagons de munitions, des projecteurs et un nombre incalculable de chariots chargés ' ai attelés. On peut encore tabler sur une augmentation de ces chiffres. Communiqué Officiel Autrichien Vienne, 19 février. (Communiqué officiel d'hier midi)' : Sur le front des Carpathes, de Dukla jusque près de Wyskow, la situation est, en général, inchangée. Hier, cependant, on s'est activement battu presque partout. De nombreuses et fortes attaques des Rus-ces contre les positions des alliés austro-allemands furent repoussées avec de grosses pertes pour l'ennemi. Nous fîmes aussi 320 prisonniers. I CUBKaaBMCHMnsnnBKISfMBKBâHBKWmBBmaWaBZIMBnEl Dernières Dépêches SORTIE DE DIRIGEABLE Paris, 18 février. — Le nouveau dirigeable <1 Pilatre de Rozter », a fait aujour-t'hui une première sortie qui a duré deux heures, et pendant lesquelles Paris a été survolé. LA COREE A L'ETAT DE SIEGE On mande de Tokio au « Nowoje Wrem-ja » que trois classes ont été rappelées. La* Corée a été déclarée à l'état de siège. LA SERIE CONTINUE On est sans nouvelles du chalutier australien « Endeavour », qui a 21 hommes à bord. LE SJECOND EMPRUNT DE GUERRE Les conditions du second empnumt de guerre allemand seront connues fin février. L'emprunt sera diui type 5 p. c. et le prix d'émission se fera au cours moyen entre le cours de l'emprunt de guerre actuel, qui est 97 1/2, et le nominal. AU CANAL DE SUEZ Amsterdam, 18 février. —• Le « Staats-courant » annonce que le trafic dans le canal de Siuez est de nouveau normal. Cela confirme ce que nous avions dit il y a deux jours. UN VAPEUR A LA COTE Le steamer anglais « Abeohuta » a sombré sur la côte française près d'Ouessa.nt. L'équipage a pu être sauvé. LE GENERAL BOTHA EN AFRIQUE On mande de Durban que le général Botha est arrivé à Walvischbay, le port anglais en Afrique sud-occidentalé. En occupant Kolomea, nous avons enlevé aux Russes un point d'appui des plus importants en Galicie orientale, au sud du Dujestr. L'envoi de renforts ennemis dans la direction de Stanislau fait que de grands combats durent encore aui nord de Nadworna et au nord-ouest de Kolomea. En Bukovine, l'ennemi a été repoussé au delà du Pruth. Nos troupes ont occupé hier Czernowitz. Les Russes se retirent dans la direction de Nowosielica. En Pologne et en Galicie occidentale, seuls ont lieu des combats d'artillerie et ces mouvements stratégiques. Communiqué Officiel Français Paris, 16 février, 11 heures soir. — Pendant la journée d'hier, un violent duel £ artillerie a eu lieu sur tout le front. En Belgique, au sud d'Ypres, les Anglais ont pris possession de tranchées pour lesquelles ils combattaient depuis quelques jours. Entre l'Oise et l'Aisne, près de Bailley, notre artillerie a bombardé des convois die troupes. Près de Loivre, nous avons pris quelques tranchées. Au nord-ouest de Perthes, au nord de beau-Séjour, en Champagne, il y a eu des combats d'infanterie. Entre Four de Paris et Boureuilles, un violent combat s'est engagé. Près du bois Le Prêtre (au nord-ouest de Pont-à-Mousson), nous avons pris quelques blockhaus. Paris, 17 février, 3 heures soir. — Le eous-marin allemand « U-16 » a coulé le steamer français « Ville de Lille » entre Cherbourg et Dunkerque. L'équipage a pu être sauvé. Au moment où la « Ville de Lille » se trouvait près du phare de Barfleur, il a essayé de s'échapper, mais la passe était trop étroite. Le sous-marin fit exploser çiea hcmbes dans les environs du vapeur Un torpilleur de ia floiille de Cherbourg lorça le « U-16 » à disparaître sous les eaux. Communiqué Officiel Russe Pétrograd, 16 février. — Dans le district d'Augustowo, nos troupes ont résisté avec acharnement aux colonnes ennemies qui tentent d'envelopper nos deux ailes. Une forte colonne ennemie s'avanîce de Gra-jewo sur Ossoviecz. Entre la Vistuie et la Wkra (affuent de la Narew), l'ennemi s'est emparé du front Plock-Racionzk. Sur la Bzura, nous avons repoussé une légère attaque sur Zylin. Dans les Carpathes, la situation est inchangée.Nos troupes ont livré des combats sur la San supérieure. Nous avons repoussé une attaque très dure de l'ennemi sur Koziuwka et Wyskow.L'ennemi a traversé la rivière Sereth et pris Nadvorna en Bukovine. LE PRIX DES VIVRES EN SUISSE Bâle. — Le conseil fédéral se préoccupe d'un rélèvement des prix pour la farine de pommes de terre. Il a déjà examiné un relèvement des prix pour l'amidon de 29 à 36 marks et pour les pommes de terre râpées. DANS LE COMMERCE A Odessa vient de se constituer une Chambre'de Commerce anglo-russe. NAVIGATEURS, SOYEZ PRUDENTS DISENT LES HOLLANDAIS La Haye, 16 février. — Le ministre des affaires étrangères a eu une réunion avec le ministre de la marine et la plupart des représentants des lignes de navigation hollandaises, au sujet de la^ note allemande à la Hollande relative au blocus. Le résultat de la réunion n'est pas connu, mais d'après le « Handelsblad » il aurait été décidé, entre autres choses, que les steamers devront naviguer très prudemment et stopper en vue des sous-marins.Il paraît aussi que la Société Royale Hollandaise de bateaux à vapeur va momentanément interrompre son service avec le Havre. LA NEIGE EN ITALIE On mande de Rome qu'une avalanche de neige a englouti un certain nombre de maisons ouvrières. On a déjà retiré 15 cadavres, mais on craint .qu'il y en ait encore pLusieurs sous la neige. LA CRUE DU TIBRE Rome. — La forte crue qui a -causé le débordement du Tibre et l'inondation des bas quartiers de Rome continue d'augmenter.Les autorités, afin de rendre la lutte contre le sinistre plus facile, ont divisé la capitale italienne en zones militaires. Samedi 20 Février 1915 (Edition P. L. G. — 1\° 100) JLe Numéro lO Cmes , 31me Année — M0 §0

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Dit item is een uitgave in de reeks Le messager de Bruxelles behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1946.

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