Le messager de Bruxelles

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05 augustus 1915
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s.n. 1915, 05 Augustus. Le messager de Bruxelles. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/j09w08x45w/
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LE MESSAGER DE BRUXELLES * JOURNAL. QUOTIDI ENi? ! ADnimiLTFraTC Bruxelles Banlieue et Province ! MUlIlitilliull lu et Faubourgs (servis par la poste),; j i mois. . . Fr. i.oo 1.50 ! 3 mois. . . Fr. 3.00 4.50 * | 6 mois. . . Fr. 5.50 8.50 I 1 aa . . . Fr. 10.00 16.00 iiiiwiim'ii»>i'—hiwiiiiiiww iiwtiwiiii'hii»^wnniiiiii>> i m— mm mu » ' § m » lu i (6 i t ft I ( ♦* )* lif n« . il. b.jo Ccrsnaocrcia!* 'a* * » » '-oo I t' 1 « * o j Nécrol. la lig.'l.SO1 iudic. la lig. 0.5u ; Financière : à forfait { Administration et Rédaction : 45, Marché-aux-Poulets, Brux. yegf.iar' i m—, n t * w. i r-:w U1 « i »' mmm mm i MaaMa AVIS. — Adresser toute correspondance à la direction du ** Messager de Bruxelles ,, jj Bureaux de Vente : | 1, Quai du Chantier, 1, Bruxelles HAUTS-DE MEUSE ET MOSELLE Une Vie de Corsaire Au moment où le monde civilisé •tout entier suit avec anxiété les diverses péripéties de cette lutte gigantesque qui met aux prises les plus grandes nations et les armées les plus formidables, les mieux outillées et les mieux organisées qui aient jamais existé, au moment où les mers tout aussi bien que notre vieux continent, sont le théâtre dés combats les plus! sanglants et où de façon particulière la forme de la guerre maritime intéresse tous les peuples, il n'est pas sans intérêt de retracer brièvement la vie aventureuse, s'il en fut, d'un dej / ces marins légendaires par les récits | ■ populaires qui s'attachent à leur nom, (mais qui, historiquement, n'en jouèrent pas moins un rôle des plus considérable du vieux temps. Ces marins étaient les- corsaires. Peu de personnes se trompent encore aujourd'hui sur la signification exacte de ce mot, nous croyons cepen-dant utile d'en donner une définition bien précise, afin qu'il ne subsiste aucune équivoque dans l'esprit du lecteur.! Un corsaire n'est pas un pirate ; tandis que ce dernier, opérant en temps jde paix comme en temps de guerre, ne faisant aucune distinction entre les pavillons amis et ceux des ennemis, j était en réalité un bandit auquel tou tes les marines indistinctement donnaient la chasse et qui était pendu à ses vergues aussitôt qu'il était pris, le corsaire faisait la guerre en partisan, mais régulièrement et parfaitement reconnu par les puissances qui utilisaient ses services et son bâtiment. Au moment d'une déclaration de guerre, certains armateurs recevaient en effet ce qu'on appelait alors des « lettres de marque » ou « lettres de représailles » qui leur donnaient le droit de capturer les vaisseaux de commerce de la nation ennemie. Cet usage fort ancien perdura longtemps et ne fut officiellement aboli qu'en 1856, lors du Congrès de Paris. Il est même curieux de rappeler à ce sujet que trois nations n'adhérèrent pas aux propositions de ce Congrès : ce furent les Etats-Unis d'Amérique, le Mexique et l'Espagne. Cependant, lors de la dernière guerre entre ce pays et l'Amérique, en 1898, ni l'une ni l'autre des deux nations n'osèrent restaurer l'usage des navires de course. Certains corsaires, disions-nous, sont demeurés légendaires. Tout le monde a entendu parler du fameux Jean Bart, de Surcouf, de Duguay-Trouin, du chevalier Forbin; mais on connaît moins en notre pays d'autres corsaires hollandais, espagnols ou anglais très célèbres cependant ; c'est l'histoire de l'un d'fentre eux que nous entreprendrons de raconter ici assez sommairement. Celui-là fut non seulement un homme dé mer célèbre, mais encore le vrai fondateur de la marine de guerre amé- 1 ricaine. Paul Jones naquit en Ecosse en 1747, sur les terres de lord Selkïrk. Sa vocation l'entraînait irrésistiblement vers la carrière de marin. Après un court apprentissage, il entra au service d'un armateur de Witchaven, qui commerçait avec l'Amérique, où le frère aîné du jeune marin était déjà établi. Très intelligent, marin audacieux et habile, il eut bientôt le commandement d'un navire; mais iil aimait les aventures et lorsque éclata la guerre de l'Indépendance, Paul Jones offrit ses services au Congrès américain, qui les accepta. Il avait alors vingt-huit ans. Promu successivement lieutenant, puis capitaine, il ne tarda pas à être mis à la tête de la petite flotte des insurgés et commença ses héroïques combats contre l'Angleterre et ses innombrables navires. Le Congrès américain l'avait envoyé en France où, par suite d'un arrangement diplomatique, il devait prendre un commandement plus important, mais comme la cour de Versailles hésitait à déclarer la guerre à l'Angleterre, Jones, las de tous ces at-termoiements, entreprend seul avec un brick de 188 canons une croisière sur les côtes d'Ecosse. Parti de Brest le 10 avril 1778, il ' > A , I JEUDI 5 AOUT 1915 (Edition P. L. G. — N° 263 Ce Numéro se vend exceptionnellement 11 CENTIMES 31"* ÂMHÉÏ. H" 213

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Dit item is een uitgave in de reeks Le messager de Bruxelles behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1946.

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