Le messager de Bruxelles

1327 0
21 februari 1915
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1915, 21 Februari. Le messager de Bruxelles. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/086348h07q/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

LE MESSAGER DE BRUXELLES JOURNAL QUOTIDIEN, ECONOMIQUE ET FINANCIER ABONNEMENTS : (Pendant la durée de la guerre) i mois fr. 1.50 3 » . » 4.00 1 an » 12.00 A VIS. — Adresser toute correspondance à la direction du « MES SA. GEFt. DE BRUXELLES » AUCUNE QUITTANCE NE SERA VALABLE SI ELLE NE PORTE LA SIGNATURE OU DIRECTEUR OU JOURNAL PUBLICITE : !4m® page, la ligne fr. 0.30 3mo » » » 0.50 2m* » » » 1.00 Nécrol. La lig. 1.50; Judic. la lig. 0.S0 ; Financière : i forfait Rédaction et Administration s (Bruxelles, 1, Quai du Chantier, 1, Bruxelles. - Téléphone A IGIO PORTE MARS A REIMS A ■*/* A l> T*m r\'ivi/h ii P Pa muiih On est accoutumé à ajouter, lors que l'on parle de Reims : l'a « pouil leuse Champagne,». On répète ce: mots sans trop savoir pourquoi géné ■ralement. Ceux qui savent, n'ignoren pas que si certaines parties de h Champagne ne sont pas des plus ri ehes, il en.est d'autres, comme Reim: qui, non seulement font avec le mon Vnn.tnin a R/irt.hnldi rny fie i V u itniiit y , - de entier des affaires se chiffrant an - nuellement par des millions mais en i core possèdent des trésors d'art in - comparables. ! Les archéologues ont tremblé lors l qu'ils ont appris que la guerre éten - dait ses effets en Champagne et ,1'ur ; d'eux s'inquiétait récemment devan ■ nous de savoir si oui ou non la Portf Mars est encore debout. Nous avons lieu de croire qu'il nou; est permis de rassurer aujourd'hui îe< amateurs d'art. Il y a huit jours, la Porte Mars étaii encore dans l'état où la représente no- * * Un autre chef-d'œuvre de sculpture Aa Fontaine Bartholdi n'a non plu pas souffert et c'est très heureux, ca si des immeubles de construction ond: naiire se remplacent il n'en est pas d même des productions artistiques. Les années qui passent font de ce dernières des preuves tangibles du sa voir et de la manière d'autrefois. Lorsque la paix sera enfin conclu — époque que nous bénirons et à la quelle, en attendant, nous aspiron tous — nous pourrons nous rendr compte de façon précise des perte que Iles belligérants auront faites dan Je domaine de l'Art. Jusque Jià, nous devons nous en raj •porter aux informations qui nous pai viennent, à de rares intervalles, tante d'une source, tantôt d'une autre. Voici deux jours — Messager d Bruxe>lle<s du 18 février — nous di sions que la Grand'Place de Furne à très peu souffert. Aujourd'hui o nous rassure quant aux œuvres don nous donnons, ici, la reproductio photographique. Puisse la série de ces 'nouvelles s'a] tlonger considérablement. Tant de te bleaux tristes nous ont été montré que nous avons titres à un peu de sa tisfaction morale tout au moins. F FONPTOR BULLETIN DU JOUR En A.fricrue Tout au commencement des hostii! tés on signala de vives rencontres ei tre îles troupes du Congo Belge et ce les de l'Est Africain allemand. Les troupes du Congo étaient rei forcées de miliciens britanniques pr< venant du territoire de l'ancienr Chartered, venus par le Katanga. O se battit ferme dans les environs d< Grands Lacs; depuis lors, nous son mes sans nouvellles; aucun Commun que ne nous apporte de précision st les opérations engagées dans cette ri gion où des contingents, cependai considérables, sont en présence. La colonie de l'Est Africain all< mand a pris ces dernières années u développement sérieux; elle dépasse 1 superficie de l'empire allemand toi entier; sa population est très dense, 1 chef lieu est Dar es Salam ( 10,000 h« bitants) qui est le meilleur port de 1 côte; les autres villes sont : les pori de Kiloua, Bagamoyo, Tanga. Dar l'intérieur : Tabora (20,000 habitants une des stations principales des traf quants arabes ; Kondoa, ancienne st£ tion de l'Association international africaine; Karéma, sur le lac Tangj nylea; Ujiji, où Stanley rencontra L ving-stone. i- L'Angleterre possède le protector 1- de Zanzibar et de l'île de Pemba, e 1- clave maritime au large de la côte 1 le mande. i- On se rappellera que le protector > de Zanzibar-Pemba a été cédé 1e d'Angleterre en échange de l'île d'H n ligoland dont on a tant parlé récer îs ment. i- L'histoire de la colonie al;leman< i- de l'Est Africain est intéressante, îr La région appelée autrefois le Za: î- guebar, qui comprenait les îles < ît Pemba, Zanzibar, Mafia, et l'es côt orientales de l'Afrique, depuis Mozar bique jusqu'au pays des Somali n avait depuis longtemps attiré l'atte; a tion des Européens à cause de sa fert it lité et de l'état relativement avancé c te sa civilisation. Elle offrait aux Eun péens des espérances d'avenir coloni a comparables à celui de l'Inde. ;S Cette région appartenait au sulta is de Zanzibar, dont l'influence s'étei ,) dait jusqu'à la région des grands la* i_ équatoriaux. C'est à Zanzibar qi L. s'étaient organisées les expéditions c le Cameroun, de Stanley, de Victor G (. raud, et en général des explorateu i_ et des missionnaires de la région d< Grands lacs. Leurs points de déDa étaient les ports de la terre ferme, Dar-es-Salam, Bagamoyo, Pangani C'est, en grande partie, grâce aux recommandations du sultan pour les chefs indigènes qu'ils avaient pu pénétrer dans l'intérieur. Aussi, ilorsque fut créée, en i8;f->, l'Association internationale afrierçù)/', ila région orientale fut-elle attaquée .tout d'abord par la colonisation eun >-péenne. Plusieurs stations y furen: fondées : Karéma, sur le lac Tanga-nyika; Tabora, Mpouapoua, sur la route ordinaire des caravanes, dans l'Ousagara, etc. Des missions catholiques et protestantes s'établirent au bord du Tang.t-nyika, du Nyassa et dans D'Ouganda. Entre le Nyassa et le Tanganyika fut créé l'a route Stephenson qui, par le Nyassa, le Chké et le Bas-Zarr.-bèze, met les missions protestantes de la pointe sud du Tanganyika à ;c jours de Londres. Ces explorations confirmèrent les perspectives d'avenir de cette région et firent naître chez plusieurs explorateurs allemands la pensée d'y fondei une colonie. En décembre 1884, deux d'entre eux, le docteur Peters et le comte Pfeiî, achetèrent,/ à une dizaine de chefs soi-disant indépendants. Les pays connus sous le nom d'l!-sangara, Usami et N'Gourou, soit une étendue d'environ 130,000 kilmètres. La Deutsohe-Ost Africa Gesell-scha'fift obtint une charte de protectorat et ce constitua pour l'exploitation /■Iû fûrrit/->!ra n UC LC ICI 11 LUI 1C. it Ce domaine, grand quatre fois com e me lia Belgique, s'accrut encore d'ac quisitions nouvelles entre Pagani e ls le mont Kilimandjaro. !s Cette puissance nouvelle inquiét. le sultan de Zanzibar des conflits eu it rent lldeu entre ses troupes et de: >- agents indigènes allemands; une escadre allemande vint mouiller devaxr. palais du sultan et lui imposa l'abandon de tous ses droits sur les pays dt '' l'intérieur (1885). r Mais par un traité antérieur (1862), j_ la France et l'Angleterre avaient re-e connu l'indépendance du sutltan de Zanzibar; sollicitée par le souverair ,s dépossédé; l'Angleterre s'émut et de; t_ négociations laborieuses s'engagèren entre dllle et l'Allemagne. e Un premier arrangement infienvini t_ en 1886; il donnait à l'Allemagne les s territoires qu'elle réclamait à Tinté--e rieur mais con.servait, au sultan de s Zanzibar, une bande côtière large de s 18 kilomètres. Ce traité ne laissait aux territoires allemands que des débouchés insuffi--_ sauts; les négociations recommencé-,l rent, elles se terminèrent par le traité de Beiilin (1890) dont le malheureux ,e sultan de Zanzibar fit tous les frais. [. L'Allemagne prit toute la côte e s l'Angleterre reçu comme compensa-n tion le protectorat sur territoire de il Witou et le Somaliland. Le traité si-n gné, restait à mettre le territoire en valeur et l'explorateur Wissmann pous-[_ sa résolument vers l'intérieur. Mai; i_ les soulèvements se multiplièrent ; :s partir de 1888. Le capitaine Wiss mann les réprima avec énergie, étalbl des postes fortifiés et constitua tint milice indigène très forte. - Cependant, l'année suivante, h compagnie, à charte allemande, du se reconnaître impuissante à poursui vre son œuvre; elle demanda ie se cours de son gouvernement qui plaçî de pays sous son autorité directe. II n'est pas inutile de refaire l'historique de cette partie de l'Afrique 01: t des événements de guerre vont inévi- - tabdement se dérouler .tôt ou tard. CONTRE LE BROUILLAR à é- Bien que le brouillard ne s'évisse p n- en Belgique d'une manière intensive fréquente, comme en Angleterre ou da: ie certaines régions américaines, il arri qu'il noiu® surprenne parfois à l'improvi f)_ te et, de ce fait, on est moins armé poi je la défense. La seule ressource consiste manœuvrer avec prudence à une allu 3C X " modérée. rl" Il paraîtrait que le remède avec la 1 s» mière va, cette fois, nous venir d'Améi 11 - que. i- Les Américains ont, en effet, mis à l'e le sai une lampe armée d'iuin verre de co >• leur jaune-vert, qui donnerait, dit-on, al la suite d'expériences sérieuses, une pui sance de pénétration remarquable à in lumière émises par la lampe à tel poil que la lumière blanche « n'existe pas » , côté d'elle. Un réflecteur parabolique en veri Ie maulé, et argenté, imperméable ai . agents extérieurs, 'Complète la lampe, > comme il projette aussi bien la chalet rs des rayons émis que leur intensité lum îs neuse, la neige ou le givre n'ont pas pris rt sur lui. COMMUNIQUÉS ! Communiqué Officiel Allemand Berlin, 19 février : Sur la chaussée d'Arras à Lille, les Français ont été rejetés hors des positions qu'ils occupaient depuis le 16. En Champagne, l'ennemi a renouvelé ses attaques avec des forces considérables; ces tentatives ont échoué ; nous y avons fait plus de 1C0 prisonniers. Les petites tranchées que les Français nous avaient prises le 10 ont été reprises en partie dans la journée d'hier. Lors de l'attaque des Français contre Boureuilles-Vauquoy, nous avons fait prisonniers 5 officiers et 479 hommes non blessés. A l'est de Verdun, les Français ont été rejetés avec de fortes pertes. Dans les Vosges, nous nous sommes emparés de la hauteur 600, au sud de Lusse, et y avons pris 2 mitrailleuses. Nous avons pris Tauroggen dans la journée d'hier ; les combats livrés pendant la poursuite des Russes, au nord-ouest de Grodno et au nord de Suchowol, ont pris fin. Le combat au nord-ouest de Kolno continue. Au sud de Mischinez, nous avons réussi à débusquer les Russes de divers villages. En Pologne, au nord de la Vistule, sur les deux rives de la Wkra, à l'est de Ra-cionc, on mentionne de légers combats. Au sud du Fleuve, rien n'est à signaler. Communiqué Officiel Autrichier 1 Vienne, 19 février. (Communiqué offf ciel d'hier midi) : Sur le front de Pologne russe régna - hier, une grande activité de combat, parcc t que les Russes, pour masquer leurs opé rations, augmentèrent notamment l'inten . sité de leur feu d'artillerie et d'infanterie De ceci résultèrent en plusieurs passages des combats partiels qui chassèrent le: 1 avant-gardes russes. En Galicie occidentale, sur une partie j'e notre fiont, nous passâmes à l'offert - sive et nous primes quelques tranchées ■ avancées de la ligne de tir ennemie. Dans leur sei.teur, les chasseurs tiroliens dt l'empereur prirent d'assaut, par une char ^ ge irrésistible, une ferme occupée depuis , des semaines par i'ennemi et fortemenl fortifiée par lui et par des obstacles na ' turels. Ils firent à cette occasion 300 pri-' sonniers. 1 Les combats dans les Carpathes sonl continués avec la plus grande activité, t Au nord de Nadworna et de Kolomea, > nos troupes repoussèrent, avec de fortes - pertes pour l'ennemi, une avancée russe. : Les combats redoublent de violence. Sur le front serbe, ceux-ci ont, dans ces derniers temps, recommencé à bombarder . des villes ouvertes sur notre frontière. Ainsi, le 10 février, 100 obus provenant de grosses pièces d'artillerie furent tirées sur " Semlin. Par ce fait, plusieurs bâtiments - publics, parmi lesquels la poste centrale, : furent endommagés, des civils furent blessés et deux enfants tués. A la suite de cela, t Dernières Dépêche; 5 LES NATIONS SCANDINAVES x ET LA GUERRE MARITIMI Le « Lokaal Anzeiger » reçoit de Coper j hague un communiqué officiel disant qu les gouvernements danois, norvégien e " suédois se sont mis d'accord pour adres ser une protestation aux gouvernement 1 allemand et anglais contre les danger t auxquels sont exposés les navires scar - dinaves par suite de l'action des sous . marins allemands et de l'emploi du pavi: j Ion des neutres par l'Angleterre. Les trois gouvernements adresseront s^ parément une note identique aiux deu belligérants. )U n~ LES EVENEMENTS EN EXTREME-ORIEN ■■ Le « Rjetsch » annonce d'Irkoursk qi la réponse de Yan-Chi-Kaï au Japon £ ce qui concernait ses exigences politique n'a pas calmé les esprits. is Le même journal apprend de Tokio qi et la réponse de la Chine a provoqué ut ns colère assez vive il y aurait eu une a ve semblée publique ainsi qu'une séance e: g. traordinaire de la Société Industriel jt Sino-Japonaise, à laquelle on attachera à une grande importance. re On apprend de Pékin que le ministi chinois des affaires étrangères aurait d u- missionné à cause de l'incident japonai •i- On aurait fondé à Tokio une « Société d la mer du Sud », dont le programm s- comprend la conquête économique par ! u.- JapoA de toutes les îles de cette mer. à - s- LA CONFERENCE SINO-JAPONAISE La A SUSPENDU SES TRAVAU it Londres, 16 février. — On télégraphi à de Pékin : La conférence -sino-japonaise est su: ■e pendue. Le ministre du Japon refuse d ix continiuer l'entretien avec la Chine, si ce et te puissance ne consent pasi à négocier su ir les bases proposées par le Japon, i- Le ministre de Chine à Tokio s'efforc ïe de décider le gouvernement du mikado des concessions. j le commandant des troupes, dans les Bal kans, fit bombarder Belgrade pendant ui court temps. Par un parlementaire, I 13 cammandant de l'armée ennemie fut aver 18 ti qu'en cas de récidive, chaque bombarde ment d'une ville ouverte serait suivi d'ui lé bombardement analogue. >s Communiqué Officiel Français Paris, 17 février, 11 heures soir. — En '9 tre la mer et l'Oise, notre artillerie a re 8 poussé des parties d'infanterie ennemi et détruit des convois et des caissons. e Au nord d'Arras, nous avons pris deu: lignes de tranchées et repoussé de violen " tes contre-attaques. Dans le secteur de Reims, nous avoni e réoccupé et fortifié les tranchées que nout avions perdues le 16. Au nord-ouest de Perthes, nous avom pris une longueur de 600 mètres de tran chées ennemies. a Au nord de Mesnil-les-Hurlus et d< '* 8>eau-Séjour, quelques attaques de l'enne mi ont été repoussées. '■ En Argorme, nous avons poussé en avan e dans le bois la Cruerie et avons repoussi deux contre-attaques. Au Four-de-Paris, une violente at >• taque a été repoussée. r Entre l'Argonne et la Meuse, nous avont l" progressé sur divers paihts. Nos avions ont lancé des bombes sui '■ Fribourg-en-Brisgau. . Paris, 18 février, 3 heures soir, — Sui l'Aisne, des combats d'artillerie ont ei lieu, particulièrement violents dans le dis trilst de Reims. L> En Champagne, nous avons consolidé: e les positions acquises près de Perthes, d< ■ même en Argonne dans le bois de la Crue rie au sud de Fontaine aux Charmes - nous avons légèrement progressé vers s Boureilles. s Entre l'Argonne et la Meuse, nous avons pria un petit bojs au sud du bois de e Cheppy. Nous avons progressé de 400 mètres an 9 nord du bois de Forges. e Communiqué Officiel Russe Pétrograd, 18 février. — Sur la rive s droite de la Vistule, les combats conti-t nuent dans les mêmes régions. Sur la rive gauche de la Vistule, sur le - front Chawa-Nykorofy, en Galicie, nous avons repoussé une attaque ennemie. - • Plus à l'est, entre le col de Koziawka et celuj de Wyschekof, les attaques alleman- » des ont été également repoussées. 3 En Bukovine, il n'y a pas de change» • ment. s Communiqué Officiel Turc r Constantinople, 20 février. — Le quar- . tier général communique : î Ce matin, des navires français et an- r glais bombardèrent les forts extérieurs î des Dardanelles, lia tirèrent environ 40fl , coups, mais ne purent obtenir aucun suc- • cès. Un seul soldat fut atteint par une , pierre à la jambe et blessé. LES MENACES ALBANAISES On mande de Nisch au « Secolo » qiu les Albanais fuiraient fait une nouvell incursion en territoire serbe près de Pri; rend. Cette nouvelle aurait causé une viv ? effervescence en Serbie, a- le LE PAIN K K EN AUTRICHE st On emploie maintenant, en Autrich< ' pour la fabrication dm pain, 30 p. c. d farine, 25 p. c. de pommes de terre et 2 ^ p. c. de -châtaignes. LE SAINT SYNODE ET LA GUERRE On mande de Constantinople que sur 1 proposition diui patriarche œcuménique, 1 lx Saint Synode a décidé, en principe, d'< dresser à toutes les églises autocéphale une encyclique, pour les engager à s'er tremettre auprès des belligérants, dan y le but de limiter, autant que possible, le |<3 maux de 1a, guerre. " UN SOUVENIR Le général Galliéni a reçu de Mme Poi le pot, présidente de l'Orphelinat des arts ,e en souvenir de son mari, la ceinture qu j. portait Napoléon à Waterloo. Le gouvei t- neur de Paris l'a immédiatement offert ie au général Niox, pour être déposée a'i it musée de l'armée. re^ PRECAUTION é- Des drapeaux hollandais ont été hiss s. sur les clochers de quelques communes 1 le lft province de Zélande, pour indiqui Le aux avions qu'ils survolent le territoi le neutre. LES RELATIONS TURC0-8ULGARE Ghalip Sefkii bey, ancien conseil g * néral de Turquie à Paris, vient d'êt ie nommé à Bucarest en remplacement ( Musurus bej;, transféré au ministère d< s- affaires étrangères à Constantinople. le t- TRANSFERT DE REFUGIES tr On mande de Roosendael que 500 r fugiés belges, qui se trouvaient à Ber ie op-Zoome, ont été envoyés par trai à spécial au camp de Nimspeet et plus ( 700 à Ede. — I KAIH UfnCU I aUr iA-SALUNiyUb £ J-<e ministre des travaux publics sert J- vient d'autoriser la circulation sur le tel Jr ritoire serbe d'un train direct comportai des wagons-lits entre Sofia et Saloniqu» sans changement de voiture à Nisch pou al" les voyageurs. L-e service commencer un immédiatement, le er* UNE DECLARATION SOCIALISTE le* FRANÇAISE un Le comité central des ouvriers de l'ai mentation, dont ie siège est à Paris, 1 fédération des sections du parti ouvrir de l'Ain, de même que le syndicat des ai ,n" sociations ouvrières du Rhône, ont publi la déclaration suivante : 116 Le parti ouvrier a supporté la catastix phe qui s'est abattue depuis six mois su ux l'Europe, mais l'ardent désir des ouvrier in" organisés et de leurs familles est tend vers une paix rapide, bienfaisante. n9 Le syndicat du département du Rhôn< us mettant au-dessus des intérêts partiel liers l'intérêt de l'humanité, proclam ns hautement les principes qui restent en vi ■n" gueur dans l'internationale ouvrière « déclare s'associer à toute action sincèr de ayant pour but d'ame»er une paix honné ie" te et définitive. En somme, les comités et syndicats n n* font qu'exprimer l'avis général. Le mon 86 de entier voudrait la paix. lt" LA SANTE PUBLIQUE La « Métropole », qui se publie en c n® moment à Londres, a publié, le 6 février une nouvelle lancée d'Amsterdam, d'aprè llr laquelle il n'y aurait pas moins de 12,00 cas de fièvre typhoïde à Anvers. Jr Comme la population de notre métro 3U pôle s'était alarmée de cette information l8" nous nous sommes informés près de l'au torité compétente. Il résulte des rerisei ®9 gnements recueillis qu'il n'y a pas un seu cas de fièvre typhoïde à Anvers. e" Ajoutons que dans tout le pays, jamai s » il n'y eut moins de typhiques qu'à pré rs sent, remarque que nous faisions naguè re pour- Liège, rappelons-le. is ie L'AMBASSADEUR DES ETATS-UNIS MANDE PAR LE KAISER 111 La Haye, 16 février. — Le kaiser a in vité M. J.-W. Gérard, ambassadeur de! Etats-Unis à Berlin, à venir conférer avei lui au grand quartier général de l'est, /e tj- C'EST M. VAN DEN HEUVEL QUI SUCCEDE AU BARON D'ERF 'e Rome. — Le baron d'Erp, depuis dix JS neuf ans ministre de Belgique auprès di Vatican, confirme sa démission, accepté* e* par le gouvernement belge. "" Le Saint-Siège a donné son agrémen' à son successeur, M. Van den Heuvel. Or croit généralement que M. d'Erp, ami in time du cardinal del Chiesa, était très at taché au Vatican. Interrogé, il t dit qu'il aurait pris sa retraite l'annéf prochaine et qu'il a anticipé. A notre observation que le gouverne ment belge n'était pas satisfait de l'atti ® tude du Vatican, il nous a affirmé le con Jt) i traire. c- 16 CHOSES DU VATICAN Rome, 18 février. — Le cardinal Var ■ Rcssum, qui était tombé malade à Rome est actuellement convalescent. Il sera d'ici quelques jours reçu en au ie dience particulière par le pape Benoît XV le z- LE GENERAL PAU A ATHENES ,e Athènes, 16 février. — Le général Pat est arrivé ce soir. Il passera la journée d< demain à Athènes. e UN NOUVEAU GROUPE ]é A LA CHAMBRE FRANÇAISI 25 Un certain nombre de députés apparte nant à tous les partis se sont réunis poui constituer un groupe'd'études des ques r tions se rattachant à la défense natio [a nale. le Le groupe est ouvert à tous les députés a_ Il se propose d'être exclusivement ur 3S groupe de recherches, d'informations e n_ d'initiative. 1S II se compose de MM. Maurice Bernard JS Paul Bluysen, Bonnefous, J.-L. Breton Cels, de Chambrun, Chaumet, Denys Co chin, Emile Constant, Criuppi, Daniel Vin cent, Jean Durand, Justin Godart, Laca ve-Laplagne, Paul Laffont, de La Tré moille, Masse, Lucien Millevoye, Pau s' Puinlevé, Paul Meunier, Georges Ponsot ie Paul Raynaud, René Renoult, Viollette Raynaud, René Renoult, Violette. u LORD KITCHENER IRA EN EGYPTE Lord Kitchener compte se rendre en Egypte à la fin de ce mois. Il sera accompagné du prince de Galles, is le SIX CENTS MILLE HOMMES r SANS TRAVAIL A NEW-YORK e Dans un rapport officiel, on constate qu'il y a, à l'heure actuelle, 600,000 hommes sans travail dans la se<u'le ville de S New-York. Ce chômage est la suite de ]•" crise économique provoquée par la guer-■e re européenne. s UN SOLDAT N'A QUE SA PAROLE Le soldats français Davidot, qui, étant prisonnier de guerre en Allemagne, avait obtenu de l'empereiuir la permission d'al-i- 1er voir sa mère mourante, dans le Midi de la France, est retourné au camp des a prisonniers français en Allemagne, après e avoir conduit sa mère à sa dernière demeure. Dimanche 21 Février 1915 (Edition P. L. G. — \° 101) Le Numéro ÎO Cmes 3lme Année — N° SI

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le messager de Bruxelles behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1946.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes