Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 24 Juni. Le nouveau précurseur: journal du soir. Geraadpleegd op 01 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hd7np1xd7b/
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Mèrctédi ^4 Juin 1914 CnBHVTIMIC& 80™ aisnée — Le Nouneau Précurseur A.BOisrisTEavrE3isrTS : ANVERS un an 12.00 fr.; six mois 6.50 fr.; trois mois 3.50 fr. tntfrirïIR » 15.00 fr.; » 8.00 fr.; - 4.50 fr. HOLLANDE - 32.00 fr.; - 16,00 fr.; - 8.00 fr. LUXEMBOURG, - 32.00 fr.; . 16.00 fr.; » 6.00 fr. UNION POSTALE, » 42.00 £r.; » 21.00 Ir.; » 10.50 fr. Tout abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. ON S'ABONNE à Anvers au bureau du journal et dans tous les bureaux des poètes en Belgique. JOURNAL DU SOIR TÉLÉPHONES { N° *•* { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. AlsTITOI-TCES r Ordinaires, la petite ligne. fr. 0.30 ! Réclames, la ligne. . . fr. 1.50 » l à 4 lignes . » 1.00 Faits divers, la ligne . . » 2.50 Financières, la ligne . . » 0.50 ' Chronique Anvers ...» 3.00 Les annonces de l'étranger et de la Belgique sont repues aussi par ïAjj&nee Haras, S, place des Martyrs, à Bruxelles, 8, Place de la Bourse, à Paris, ti 30, High Holborn, à Londres, Prenez mon ours La campagne de dénigrement d'Anvers continue. Nous y sommes du reste habitués depuis plusieurs années. Elle n'a fait que changer de forme. jadis, quand feu M. Jules Verspreeuwen était échevin du Commerce d'Anvers, c'est à sa gestion qu'on s'en prenait particulièrement.A cette époque, la Métropole avait un rédacteur tout spécialement affecté aux intérêts du port. Ce rédacteur avait la spécialité de ramasser à la bourse et ailleurs — surtout ailleurs — tous les potins, voire les plus ridicules, toutes les récriminations les plus absurdes de ceux qui n'obtenaient pas de l'échevin des passe-droits ou des faveurs. Tout cela faisait farine au moulin, et était présenté, avec une habile déformation, dans la Métropole, comme des griefs sérieux et , fondés du commerce anversois contre l'éche- • vin chargé de la gestion du port. Mais tous ces griefs qu'on accumulait j nombreux, nous les avons passés au crible I l'un après l'autre; tout cela était faux, dé- | formé ou exagéré et de ces centaines de ré- ] criminations, pas trois ne sont restées debout.Actuellement, que notre ancien confrère de la Métropole a pris la direction du Neptune, la même campagne se poursuit dans le même esprit, dans ce journal qui se proclame impartial. La manière a quelque peu changé. On ne peut combattre directement et personnellement l'administration communale ou un échevin, on le fait indirectement et par personne interposée, peut-être même supposée.C'est ainsi que, l'autre jour, ce journal publiait une lettre que lui aurait adressée un de ces lecteurs, lequel réclamait ni plus ni moins que la démission en bloc de tout le collège échevinal. Pourquoi ce lecteur ne se donne-t-il pas la peine d'indiquer des griefs fondés; il reste dans un vague intentionnel, instruit probablement par la triste expérience de la Mé-I ropole. Traiter les gens d'incapables, de vendus, de pleutres ou d'imbéciles, c'est très facile. Mais si l'on veut être cru il faut citer des i faits, non pas des faits inventés, mais des faits exacts qui puissent être contrôlés, et cela on ne le fait pas, pas plus le Neptune et son correspondant que la Métropole. * * * De cette lettre, sans portée, qui lui aurait été adressée, le Neptune prend texte pour essayer de placer son ours mal venu, cet avorton qu'on a baptisé du nom de «Port autonome». Voici ce qu'il écrit: C'est très juste, mais, il y a plusieurs mais. Notre correspondant croit-il donc tout d'aboru que les échevins vont démissionner pour les beaux yeux des Anversois? Jamais! Ils s'attachent à leur mandat comme des mollusques a leur banc. Si M. De Vos avait un peu de fierté nous irions plus loin, s'il avait un tant soit peu de sollicitude pour le port d'Anvers, il v a longtemps qu'il se serait retiré. Au surplus, en prenant même que ces messieurs se retirent, croit-on qu'on les remplacerait par ces quelques conseillers communaux qui ont les qualités requises? Jamais de la vie! Chaque groupe a droit à un échevin, et nous tom-. Derions de Carybde en Scylla. Si nous changions de parti, ce serait le même recommencement! Non, il n'y a qu'un remède, un seul: l'autonomie clu port. Et nous craignons fort que cette autonomie s'imposera par la force de la persuasion, si notre patrimoine maritime continue à s'effriter au profit du port de Rotterdam. Car tout le poids de la responsabilité ne pèse pas que sur la ville, le gouvernement (la succession des gouvernements) en détient sa part. Car si le commerce se détourne d'Anvers, ce n'est pas seulement parce que le port est étriqué, qu'il faut, attendre de la place, faire des frais de tous genres, s'exposer à des vols nombreux, subir les petites avanies d'une administration mesquine; c'est ainsi que nous l'écrit un correspondant étranger, parce que les chemins de fer sont désorganisés surtout aux environs d'Anvers, parce que les marchandises ratent les départs, qu'elles sont taxées, retaxées, surtaxées de frais de tout genre. « Certes, si on pouvait élaguer le collège échevinal, remplacer ce brave Monsieur De Vos par un homme énergique et remuant, cela —- -j —-—=? irait mieux, mais ce ne serau qu-un remeut; passager. Il faut mettre hardiment Je cautère sur la plaie et cela le plus rapidement possible, car le danger est pressant! C'est du vrai style régence; c'est supérieur aux lettres de Mme de Sévigné. Traiter le bourgmestre et les échevins de mollusques attachés à leur banc, c'est une preuve' sans réplique que le Neptune a rai- , son et qu'il faut substituer une administration autonome, du port à la gestion actuelle par les représentants élus de la population d'Anvers. Car, en somme, tout l'article se réduit à cette phrase si courte: prenez mon ours. L'ours qu'on veut nous imposer serait un composé hétérogène "de quelques fonctionnaires de l'Etat, de petites bribes de l'administration communale avec beaucoup de représentants de quelques intérêts privés dont le Neptune prend toujours la défense. Oh! s'il défendait les intérêts généraux nous serions à côté de lui, et sans hésiter nous indiquerions à nos amis politiques les solutions justes à donner à diverses questions, comme nous l'avons fait notamment en ce qui concerne les élévateurs. Mais ce ne sont pas les intérêts généraux, c'est-à-dire ceux de toute la population d'Anvers, ceux des agents maritimes, de tous les agents maritimes, des commissionnaires de transport, des négociants, des détaillants, "même des fonctionnaires et des rentiers, ce ne sont pas ces intérêts généraux-là que notre confrère défend; pour lui, comme pour les protagonistes du «Port autonome», les intérêts d'Anvers se résument dans l'intérêt de quelques-uns — certes très importants — mais qui, en somme, ne sont qu'une petite, qu'une infime minorité de la population de notre ville intéressée tout entière à la prospérité du port. Paul NADDY. A.U Dehors ANGLETERRE Le Home rule Lord Crewe a déposé hier à la Chambre des Lords, le projet de Home rule avec les amendements que le gouvernement propose. Celui-ci admet l'exclusion de la loi des comtés dont la majorité des électeurs voterait en faveur de l'exclusion. L'exclusion aurait la même période de durée que celle proposée par M. Asquith. Le gouvernement civil des districts exclus sera administré par le lord-lieutenant par l'intermédiaire de fonctionnaires nommés par lui. Les districts exclus ne seront pas représentés au Parlement Irlandais. Le projet pourvoit aux modifications financières exigées par l'exclusion des comtés. Il assure l'opposition que tous les amendements que celle-ci déposera au proiet seront examinés avec le soin le plus attentif en vue d'une nouvelle discussion à la Chambre des Communes. Lord Lansdowne, au nom des Unionistes déclare les concessions insuffisantes. Le bill est adopté en première lecture, c'est une simple formalité. Des armes pour l'Ulster ! Une quantité de carabines ont été saisies à ! Belfast à bord du vapeur «Lestris», venant de Garni. Ces armes étaient cachées dans des malles. L'escadre anglaise à Kiei Tandis que la presse conservatrice anglaise ne consacre que peu de mots à la .visite de l'escadre anglaise à Kiel, les libéraux démontrent toute l'importance politique et font observer qu'elle est la meilleure preuve des bonnes relations qui existent entre l'Allema-. gne et l'Angleterre. Le «Daily News and Leader» dit que rien ne I peut être plus symptomatique pour ces re-! lations, que l'accueil chaleureux reçu à Kiel, ! par les officiers et les équipages de ■l'escadre I anglaise. C'est dans le même sens que parlent tous les journaux libéraux. ALLEMAGNE L'impôt de guerre et les étrangers Le ministère des affaires étrangères élabore actuellement une réponse détaillée à la dernière note du gouvernement allemand, qui refusa d'admettre le point de vue russe reconnaissant que le paiement de- l'impôt de guerre par des sujets russes résidant en Allemagne était contraire au droit. La réponse sera prochainement communiquée au gouvernement allemand par l'ambassade de Russie à Berlin. l. cauauru u.igitusu a. tviui L'escadre anglaise, sous le commandement du vice-amiral Warrender, est, arrivée hier matin, à 9 heures, dans le port de Kiel. Elle est composée de quatre cuirassés et de trois croiseurs.Remarquons que c'est la première visite navale anglaise, dans les eaux allemandes,depuis les affaires marocaines. L'Empereur arrivera demain à Kiel et inspectera la flotte anglaise. PORTUGAL Le nouveau cabinet Le nouveau ministère de M. Bernardino Ma-chado reste composé comme le précédent sauf pour le portefeuille des finances qui est confié à M. Santos Lucas et celui des travaux publics que prend M. Almeida Lima. M. Bernardino Machado prend la justice par intérim. SERBIE Dissolution de la skoupchtina I Le roi a signé mardi le décret de dissolution de la skoupchtina. Les nouvelles élections auront lieu le 10 août. ALBANIE j Une nouvelle grave L'agence Havas donne une dépêche de Cet- ; tigné datée d'hier 23 juin, d'après laquelle suivant • des nouvellles rapportées par des . voyageurs venant de Scutari, le gouverneur aurait fait part aux consuls que les insurgés auraient pris d'assaut Durazzo et que le prince de Wied aurait abandonné sa résidence. Cela doit être inexact, car nous avons des dépêches de Durazzo, datées de mardi midi . qui ne parlent pas de la prise de la ville. Défaite des troupes régulières D'après des informations parvenues hier à Durazzo, El Bassan aurait été pris par les rebelles. Les troupes gouvernementale?, avec deux officiers, seraient prisonnières. D'après des informations reçues du sud, les troupes gouvernementales ont été battues par les rebelles sur le fleuve Semeni. Elles ont perdu un canon et une mitrailleuse. Armistice non respecté On annonce que les insurgés, après avoir entouré le prince Bib Doda, se sont retirés après la conclusion de l'armistice. Les troupes du prince Bib Doda ayant alors attaqué les insurgés et fait feu dans la direction de Chiak, le maire de cette localité est venu à Durazzo protester contre la violation de l'armistice. Le gouvernement a aussitôt donné l'ordre au prince Bib Doda de suspendre les hostilités. Essad pacha On mande de Rome au «Temps»: Essad pa-chîi a subitement disparu. On se demande ëi, rompant l'engagement qu'il avait pris, il n'a pas réussi à s'embarquer à Bari ou à Brindisi, de complicité avec ses partisans albanais, pour rentrer en Albanie.Mais une dépêche postérieure affirme que la nouvelle est fausse et qu'Essad pacha est toujours à Naple. GRECE ET TURQUIE Détente Il y a un relâchement marqué de la tension qui existait dans les relations turco-helléni-ques et on a beaucoup plus d'espoir qu'aupara- j vant en un règlement satisfaisant des difficul- j tés actuelles. La diplomatie russe s'emploie à amener une entente, entre le patriarchat et la Porte afin de provoquer la réouverture des églises et des écQles grecques. Vers l'entente On annonce de bonne source que le gouvernement hellénique accepte la proposition <le la Turquie concernant la réintégration dans leurs biens des Grecs restés sur *es côtes de l'Asie Mineure et l'indemnité a leur accorder pour ceux qui ont quitté le territoire turc. Le gouvernement hellénique accepte également la proposition relative à l'échange des populations et des propriétés dans le cas où les intéressés ne ! voudraient pas rentrer en Turquie. Au cas ou ; ils voudraient y rester, ils devront jouir des ; mêmes droits que ceux restés sur les côtes d'Asie Mineure. La réponse de la Grèce ne sera remise que dans trois ou quatre jours. Les flottes La Chambre des Etats-Unis a autorisé le gou-: vernement a vendre deux cuirassés, le «Missis-1 sipi» et le «Sdaho» à la Grèce. i Le ministre de Grèce a demandé au président i rassés à la Grèce. Il déclare que ces vaisseaux n serviront à maintenir l'équilibre dans la Mé- g: diterranêe, et la paix. De son côté l'ambassade turque à Londres ei dément officiellement les bruits selon lesquels n: les cuirassés achetés ici pour la Turquie partiront immédiatement pour le Levan t sans avoir fait, au préalable, les essais d'usage. Les cuirassés, après toutes les épreuves usuelles, seront livrés à la date fixée par le contrat. te ri La question des iles li Le bruit s'est répandu que la France et l'An- m gleterre auraient, en vue d'aplanir les diffi- pj ciiltés pendantes, proposé au gouvernement K grec de donner aux îles de Chio et de Mitylène m un régime autonome avec un gouverneur chrétien hollandais, belge ou suisse. Ces deux îles n seraient placées sous le contrôle des grandes P1 puissances signataires du traité de Berlin. La gendarmerie locale serait composée d'in- je digènes placés sous les ordres d'officiers étrangers. Le gouvernement d'Athènes et la Sublime Porte auraient chacun un représentant chargé de veiller à la sécurité des habitants grecs et musulmans. Par contre la Grèce obtiendrait q certaines compensations en Epire. b d La note grecque a Suivant les dernières nouvelles, la note grecque répondant aux propositions tureques envoyées aujourd'hui à Constantinople, serait conçue en termes très conciliants et mettrait a en lumière l'accord presqu'e complet des deux l gouvernements. Seuls les ca3" d'indemnisation s; des fuyards grecs seraient encore en discus- b sion, mais on doute que ces propositions puissent encore soulever de grosses difficultés, si Pourtant la Turquie continue ses préparatifs n de défense le long des côtes de l'Asie-Mincu- d re. Tous les réservistes jusqu'à l'âge de 45 c: ans sont rappelés sous les armes. s; EQUATEUR v Un complot avorté fc Suivant un télégramme de Guayaquil, on a s: arrêté les chefs d'un complot ayant pour objet d'assassiner le président Plazza et de procla- p mer président provisoire le chef révolution- ti naire Corichà. Ij s: Nouvelles de l'Étranger s Vers le pôle Nord y} Les préparatifs de l'expédition de sir Ernest P Shackleton sont très avancés. Sir Ernest Sha- t, cklet -n - choisi le capitaine Worsley pour j prendre le commandement du nouveau navl- d re «Endurance». q Le capitaine Worsley, qui parcourt les mers ^ depuis ving-six ans, a une grande expérien- j, ce de la navigation à travers les glaces. r Cent soixante-quinze chiens, spécialement choisis parmi les équipes employées au ser- j vice des Postes du Canada septentrional, quit- 1 teront Montréal pour Liverpool dans quelques r jours. Dix d'entre eux seront dirigés sur Londres pour y être inspectés, tandis que le reste sera envoyé directement à bord. Le nouveau navire «Endurance», destiné à l'expédition de la mer de Weddel, est prati- j quement prêt à prendre la mer. Les baraque- ^ ments qui seront utilisés pour le quartier d'hl- c ver sont déjà embarqués, tandis que les stocks L des provisions sont rassemblés dans un han- c gar spécial des docks. Des arrangements ont J été pris avec des baleiniers, qui viendront ra- j vitailler le navire, de telle sorte que ses soutes seront remplies de charbon lorsqu'il s'engagera dans la mer de Weddel. LVAurora», qui doit se rendre, au contraire dans la mer de Ross, quittera Hobart, au j mois de novembre, sous le commandement de , sir Ernest Shackleton lui-même. Au Rio Tinto Tous les ouvriers des mines du Rio Tinto \ ont repris le travail. La grève de Bakou La grève • des ouvriers de l'industrie du naphte continue à Bakou. Les grévistes ont essayé d'employer la force pour arrêter tout travail dans les usines. Plus de 300 grévistes ont été arrêtés. A Balakany, les grévistes ont essayé de mettre Je feu aux stations de forage. La pension des ministres français En France, tous les anciens ministres ont droit à une pension viagère; elle est de 7,000 francs, qu'elle qu'ait été la durée de leur passage aux affaires. On cite un cabinet libéral qui a duré quarante-huit heures, comme ce- êmes avantages que leur aurait valus un rè-le de dix ans. Cela vaut donc toujours la peine de faire, i France, partie d'un cabinet, aussi éphé- ère puisse-t-il être. AI Terribles inondations Le De terribles inondations viennent de dévas-r l'intérieur de la Chine. Les dégâts maté- els sont estimés à plus de vingt-cinq mil- € m's de francs. i p De nombreuses personnes ont trouvé la ort. Des villes entières ont été submergées, irmi lesquelles on cite celles de Sunchow, onchao, Winchow, Dosing, Takhing, Kong-oon, etc. Les récoltes ont été anéanties et les commu- ica'iïons télégràph/iques complètement cou- I] !ies. L'eau s'est élevée à plus de 20 mètres en dre espace de trois jours et le niveau monte tou- con urs à Winchow, notamment. j3iic: C Fiançailles royales sou Le bruit court avec persistance à Dresde 1.na ne la visite du roi de Saxe à Saint-Péters- J0}1 Durg amènerait les fiançailles du prince royal mu î Saxe avec la grande-duchesse Olga, fille son née du Tsar. mo C L'écho Sauveur. gm E Le capitaine Weeks, commandant le vapeur ,,£{ iglais «Isle-of-Mull», arrivé à New-York de , isbonne, a raconé comment un écho avait J-,°l luvé son navire d'une collision avec un ice- ma 3rg. Le 15 juin, un peu après minuit comme il ler( ; trouvait sur les bancs de Terre-Neuve, le gra avirè émit les signaux ordinaires en temps frei 3 brouillard avec la sirène. Le commandant ^eg *ut entendre un autre navire répondre à ses . gnaux et, en conséquence, il fit stopper le PJ" apeur. M-J Quelques instants après, l'«Isle-of-Mull» en- nal Dya de nouveau les mêmes signaux et cette mil )is la réponse lui arriva tout près par tribord. ses Le capitaine Weecks donna alors un coup.de jt fflet qui fut immédiatement répété. Après avoir sifflé encore, le commandant s'a- ,,,, erçut que ce n'était pas un autre navire qui se a. •ouvai.t près de son bateau, mais un iceberg. ms lit mettre la barre au sud et évita une colli- tra on. son dé\ Le canal de Kiel. kil< à 1 Hier, l'Empereur allemand a inauguré le ca- per al de Kiel élargi. Son yacht «Hohenzollern» „ rompu le cable tendu au travers du canal et £ . insi inauguré celui-ci du Trafic des grands avires. ' d e: Les travaux d'élargissements de ce canal, re- tro ant la Baltique à la mer du Nord, sont à peu ]\ rès terminés. Les frais de ces travaux se sont Sol levés à 220 millions de mark. Le canal a ac- en îellement 44 mètres de large, à la base et )2 mètres à la surface de l'eau. La profon- eur est de 11 mètres. Les coudes ont un rayon Prc ui varie entre 1,800 et 6000 mètres; la plupart j'et, nt trois kilomètres. Dix garages disposés sur I i longueur du canal permettent d'éviter les mi] 3tards qui peuvent produire les croisements. ce] Aux extrémités, on a construite de nouvel- p0 )s écluses doubles de 45 mètres de large et de „ } mètres dè haut. Ce sont les plus grandes du , îonde. dé( mê Chauffeurs polygottes au< Après les agents de police polygottes, Ber-.n aura ses chauffeurs d'auto-taxis polygottes! ,a nouveauté vient, en effet,, d'être inaugurée I ans la capitale allemande et les titulaires des la iplômes dûment acquis arborent crânement, p6( ur la manche, un petit drapeau de soie, soit a ( nglais, soit français, selon la langue avec ^ aquelle- ils se sont familiarisés. L'Empress of Ireland A la suite de la mort d'un scaphandrier du ^ >ord, dimanche, le commandant du croiseur i de mglais «Essex» a ordonné à son équipage de j lie ;esser d'essayer de trouver les corps des vie- Bi imes du désastre de r«Empress-of-Ireland». On croit que la Compagnie «Canadian Paci- ic» va abandonner les tentatives pour le sau- ye retage du vaisseau. En vertu d'une décision prise par la Cour de ai1 'amirauté, le «Storstad», qui aborda l'«Em- Dress-of-Ireland», sera vendu aux enchères et an e produit de la vente versé à la Cour. m; C'est à la suite d'un accord entre la Compa- so ?nie Canadian Pacific Railway et les proprié- pi ;aires du «Storstad» que cette décision a été p3 prise. Cela fait supposer que l'armement du «Stor- , stad» admet la responsabilité de ce navire. . Au cours de la dernière séance d'enquête Ja concernant l'abordage, le second du «Storstad» a reconnu que la mention portée sur le jour- ju nal du navire, selon laquelle le «Storstad» mar- ce chait à toute vitesse dix minutes avant la collision avec l'«Empress-of-Ireland», lequel était fg caché par le brouillard, était exacte. SMUS ECHOS IX NOUVEAUX ABONNÉS NOUVEAU PRÉCURSEUR ara servi gratuitement il«a e jour jusqu'au -tO juin u loua eux qui s abouuent. prix de l'abonnement est 12 francs iar an. * * * L'Etat et les grandes communes n'y a pas qu'Anvers qui doive se plain-de l'attitude de M. Helleputte en ce qui cerne les grands travaux d'utilité pu-ue.'est un système général adopté par le riant ministre; beaucoup de promesses s rien au delà; moins que rien, car tours, quand il s'agit des grandes villes, le [istre des Travaux publics a recours à habituelle tactique: temporiser, reculer, lifier. e matin, les journaux de Bruxelles sl-.lent deux faits. n 1910, lors de l'exposition de Bruxelles, at, sous prétexte de dégager l'avenua lise, fit percer la rue De Joncker, de nière à la mettre ,en communication avec enue Louise par la chaussée de Char-li. Cette percée amena à front de rue, un nd mur tout nu, d'un effet le plus af-îx. L'Etat promit de modifier cet état lieux dès que l'exposition serait ter-îée. Il y a quatre ans bientôt de cela, et lelleputte ne fait rien. Le collège échevi-a demandé à ce sujet, une audience au listre qui, une fois de plus, gratifiera auditeurs de nombreux sourires. t voici un autre fait: . y a un an, l'administraiton communalo ccle soumettait à l'approbation du mi-ire des Travaux publics jin projet de ;é du boulevard de Grandè-Ceinture sui territoire. Ce projet, qui comprend un eloppement considérable — près de trois mètres et demi — avant d'être transmis autorité supérieure, avait fait l'objet de quête prévue par la loi. Il importait de ndre au plus vite des dispositions qui seraient aux propriétaires en instance ipropriation par zones le préjudice d'une 0 longue immobilisation. I. Helleputte ne s'en est guère soucié, licité par le collège échevinal d'UccIe, une audience donnée il y a quelques is déjà, le ministre des Travaux publics mit de s'occuper immédiatement du promais n'en fit rien. ,es propriétaires lésés s'en prirent à l'ad-îistration communale. Ils avaient tort, le-ci les renvoya au département des its et Chaussées. Las d'être ainsi ren-'és d'Hérode à Pilate, les propriétaires idèrent de s'adresser à M. Helleputte lui-me. Leur demande d'audience ne reçut ;une suite. * * * Les trams .e trams ne circuleront pas cette nuit sur ligne des avenues. La voie doit être ins :tée afin de découvrir le câble avarié qui :té la cause de l'arrêt dans la circulation 1 trams hier près-midi.' Un jubilé dans la magistrature Jn jubilé bien rare a été fêté dimanche rnier à Contich. Voilà 35 ans que ce chef a de canton a le même juge de paix, M. uwens. Vf. Bauwens, fils de feu le greffier du bunal civil et conseiller communal d'An-rs, a pendant quelques années pratiqué barreau de notre ville. Mais son caractère calme et la grande lénité de son caractère s'harmonisaient il avec les luttes de la barre. Il sollicita n entrée dans la magistrature et dans la is calme de toutes, dans une justice de ix de campagne. C'est ainsi qu'en 1879, il fut nommé juge paix à Contich, et depuis 35 ans, il n'a mais quitte ce siège. Edmond Bauwens est un des très rares ges de paix libéraux que notre province mpte encore. Dimanche dernier, ses amis ont tenu à 1er ce magistrat modèle. Après un dîner intime, on a conduit la Feuilleton du «Nouveau Précurseur» 44 LA PLUS FORTE Grand Roman PAR Hoberl gAIMVILLE Le beau Narcisse avait sur son visage l'expression craintive et sournoise de chien battu, résultant d'une récente et furieuse altercation avec la terrible patronne. D'un autre côté, le macabre visage de Mme la Mort, l'élargissement accentué de son effrayant et perpétuel rictus, surtout -la rage froide de ses petits yeux aigus, témoignaient d'une violente perturbation morale.— Crédieu! s'écria-t-elle en laissant tomber un coup de poing sur son registre et s'adressant à Tournel. — Je ne sais pas ce qui me retient de te jeter à la porte, toi et ta bosse. Voilà plus de dix ans que je t'héberge, te nourris, et t'abreuves par charité. Du moins, dans les premiers temps, tout en étant un parfait fainéant, tu me rendais quelques services. Mais voilà dix-huit mois que tu n'es plus bon qu'à m'amener des clients aussi vauriens que toi, ou à te faire attraper la main dans le sac par la police. — Paix, la vieille, riposta l'autre en ricanant.Tu exagères comme toujours. Voyons, si l'on m'avait pincé, serais-je encore ici, ce soir? - ... Ce matin, la grosse Mélanie me disait avoir rencontré un roussin de sa connais sance qui traînait ses guêtres autour de mon hôtel. — La Mélanie s'est moquée de toi et a voulu te faire enrager. , Moi, je n'ai rien vu, et tous ces roussins je les évente. g Allons, la petite mère, ne vous faites pas de bile. t —; Nos affaires, répéta rageusement la c1 vieille, tu ne te gênes pas, toi, avec tes «nos affaires!» s Dis les miennes, s'il te plaît. ^ — Les miennes ou les nôtres, c'est la môme chose, ma belle Anaïs! i En même temps, il essayait de la prendre par la taille. Mais ce soir, la «(belle Anaïs» demeurait j insensible aux cajoleries de son galant. — A bas les pattes, mauvais gringalet, i ^crîa'-t-elle en le repoussant. Et maintenant, veux-tu m'expliquer com- ( ment l'argent pourra me revenir? r De toute la semaine nous n'avons eu j qu'un seul consommateur qui nous ait payé. Les autres, pas ça!... ( Et elle fit claquer son ongle contre une < de ses longues dents. Bah! fit Adolphe avec insouciance,. ( que de fois je t'ai entendu geindre et pleurnicher de la sorte! ] Si le cabaret ne marche pas, la maison ] d'accouchement, je suppose, prospère? — Te moques-tu? cria'là vieille. Une seule cliente, et encore mauvaise paie. —Ah! je te vois venir: Il te faudrait toujours des vicomtesses. — La Nangy? Ah! oui, parlons-en, une ingrate, une farceuse... Mais, par exemple, si j'avais prévu que toi, ma petite, tu roulerais un jour en car-rose, je t'aurais fait cracher des écus jusqu'à remplir ta chambre... Mais non, on ne s'avise pas de tout, grosse bête que j'étais! — Il me semble pourtant que tu l'as joli-Lent plumée, fit l'autre . Elle est sortie de chez toi ayant à peine e quoi prendre l'omnibus. , . le — Mais il m'eût été si facile de lui faire igner un de ces mignons billets par les- ^ uels on peut tenir entre ses griffes et-pour }ute sa vie une femme de la haute—fût-elle uchesse où comtesse. js M. Adolphe Tournel secoua la cendre de n a pipe et lampà une gorgée de son breu-age- t] — Est-elle vraiment aussi riche que tu affirmes, la Nangy? n — Pardi, si elle est riche! Elle possède hôtel, éqmpage, larbins, tout y, 3 tremblement. Le beau Narcisse gar da un instant le si-ence: il réfléchissait. y Les sourcils contractés, le regard perdu [ans l'espace, il ressemblait à quelque gno-ne sinistre qui roulerait en son esprit de nalfaisants projets. c — Pourquoi, demandîa-t-il enfin, au lieu le rager inutilement, n'as-tu pas relevé la iituation des lieux? c Il me plairait assez de me faufiler dans :ette maison et d'y barboter. t — Barboter quoi, mon amour chéri? de-nanda la veuve apaisée par cet accès de ( Donne volonté. t — On sait travailler, la mère. Il doit y avoir df; l'argenterie, des bijoux, les .billets de banque, des fatfiots... — Tu y perdrais ta belle jeunesse, interrompit la veuve Fjartel. La cassine est remplie de forts gaillards 3ui auraient bientôt "fait d'écrabouiller un avorton de ton -espèce!^ D'ailleurs, la coquine se méfie. Elle nous li v rerait à la police. Le beau Narcisse esquissa un hideux sourire et lentement: — Oh! ce ne serait par à faire! .T'ai deJ?onnes mains, des doigts forts. Je connais le coup du «Père François». En même temps, le sinistre gredin faisait geste d'étrangler. — Ne blague pas! fit sèchement madame naïs. Tu es trop poltron, pour- agir en homme. D'ailleurs, Frétillon m'a confié que la angy dort avec un revolver dans chaque lain. De plus son coffre-fort crache de la mi-'aille quand on veut trop le caresser. Tournel poussa un soupir de soulage-lent.Il avait eu peur pour qu'on ne le prît au îot. — Tant pis! s'éeria-t-il, je le regrette. Il ne m'aurait pas déplu de mirer meî eux dans ses jaunets d'or. — N'aie pas de chagrin, mon garçon. Tu les auras tes beaux jaunets d'or. — Bah! et comment? interrogea-t-il ave< ans son regard une flamme de convoitise — Fie-toi à maman Bartel. Tout d'abord, toi, mon cher, cherche à dé ouvrir l'endroit où elle a caché sa gosse — Comment, mais je croyais que la pe ite était morte. — Que non! je ne coupe pas, moi, dan :ette histoire d'enfant mort! — Tu crois qu'elle a caché son enfant tfais pour quelles raisons? — Probablement parce qu'elle se méfie! Mais on ne me trompe pas facilement. ... Une fois le pot aux roses découver ious ferons chanter notre vicomtesse. — Oh oui! et alors il nous pleuvra de écus et des jaunets tant que""nous en voi irons. — Oui, fit la veuve d'un air rêveur. Ma: si je pouvais avoir, moi aussi... Ici elle s'interrompit et ses lèvres esqui; sèrent un sourire effrayant. — Quoi donc? interrogea le bossu dor les yeux pétillaient. —Oh! rien! je rêve à une bonne petit* vengeance personnelle. Elle m'a insultée, ce que je ne pardonm jamais. Quelle joie de lui frotter la joue avec di vitriol! — Oh! non, la mère! Elle est trop gentil le ce serait dommage. Trop gentille!... Est-ce que tu la relu querais pour toi-même? Peine perdue, vilain merle; la belle es faite pour d'autres galants. Du reste, rassure ton bon cœur, je n'a pas l'intention de la défigurer. Cette vengeance me coûterait trop chei Je tuerais notre providence! i — Providence, cette cocotte? ... Dis plutôt une poule aux œufs d'or. ... Une cocotte, n'est-ce pas? Deux coups frappés à la porte interron ; pirent l'éclat de rire que venait de pousse Mme Bartel- Presque aussitôt la porte fut ouverte. Une femme vêtue de noir entra. — La vicomtesse! crièrent à la fois Mir Anaïs et M. Adolphe Tournel. D'un pas ferme et décidé, Yvonne — c' 3 tait elle — s'approcha du couple. Son visage était d'une pâleur de marbr ? et résolu. Aucune hésitation, nul sentiment de crai: te ni de timidité. Dans son regard brillait comme une e pression d'audacieux défi. — Oui, moi, répliqua-t-elle tranquill s ment. i- Vous ne m'attendiez guère? — Non, je l'avoue, ricana la femme Ba s tel, nous ne vous attendions pas. ... Et à quel heureux hasard devons-no 5-, l'honneur de votre visite? — Vous allez l'apprendre tout à l'heui t j répliqua Yvonne. Elle prit une chaise, la poussa vers la ta-! ble et s'assit. — Tout d'abord, reprit-elle avec urie m-! tonation quelque peu ironique, j'avais à cœur de vous rendre votre visite d'hier, 1 comme il est d'usage entre gens bien élevés. — Trop aimable!... Je n'attendais rien moins de votre part après une .aussi gracieuse réception. — Ensuite, poursuivit la visiteuse, j'ai, chère madame Bartel, à vous entretenir 1 d'iine affaire urgénte et personnelle. La veuve fixa ses petits yeux rusés sur le ^ visage d'Yvonne, ht redressant la tête: aujourd'hui «chère» madame Bartel! ... Hier pourtant on voulait me faire jeter à la porte par ses domestiques! Les jours se suivent et ne se ressemblent pas. On a donc besoin de moi? i- Oui, certes, fit Yvonne avec une tran- r quille insolence. Autrement me serais-je dérangée pour venir jusqu'ici? Adolphe Tournel qui jusqu'alors avait e gardé le silence, fit observer: — Je n'ai pas entendu le bruit de votre -- voiture, madame la vicomtesse. En même temps il échangeait avec la 3, veuve Bartel un regad d'intelligence. — J'ai congédié mon fiacre à la porte de i- Saint-Ouen, fit tranquillement Yvonne. Inutile de faire savoir aux autres quelles s- sorte de gens je fréquente. Adolphe Tournel sauta sur ses pieds e e- s'élança vers la jeune femme le poing levé: — Ah! c'est une insulte, je crois, la belle Mais vous allez... r- Il n'en dit pas davantage et se rejeta ei arrière. js D'un rapide mouvement la jeune femm avait tiré de sa poche son revolver et le t€ e, nait braqué contre le mauvais drôle. ,, (A continuer.)

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Dit item is een uitgave in de reeks Le nouveau précurseur: journal du soir behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1902 tot 1914.

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