Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 02 Juni. Le nouveau précurseur: journal du soir. Geraadpleegd op 26 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/vt1gh9cb7k/
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mardi » «IibIii 11>14 csrasj oErvxiMiïss ®l&me SSBSîîéO X» 1Î5Î* Le Nouveau Précurseur A.BOTSTÎSTElvTÉÎ<rTS : mVFRS un an 12 00 fr.; siï mois S.50 fr.; trois mois 3.50 fr. fflfRIEUR, » 15.00 ù'.; » 8.00 il'.; » 4-£S .'' uni LANDE » SS.00 fr.; » 1G.00 fr.; » 8.00 fr. Luxembourg, » 32.00 fr.; » 16.00 tr.: » s.00 fr. ©ION POSTALE, » 43.00 £r.; . 21.00 fr.; » 10.50 fr. * Tout abonnement, so poursuit jusqu'à refus formel. ON S'ABONNE à Anvers au bureau du journal et dans tous les bureaux des postes eu Belgique. JOURNAL DU SOIR ÎÉIÉPHOHES { LmSàuo.; N° «e* { 39, ViEïLLE BOURSE. - ANVERS. A.TST3ST03ST0E3: Ordinaires, la petite ligne, fr. 0.30 I Réclames, la ligne. . . fr. 1.50 » i à i lignes . » 1.00 | Faits divers, la ligne. . - 2.50 Financières, la ligne . . » 0.50 ' Chronique. Anvers ...» 3.00 Les annonces de L'étranger et de ia Belgique sont reçues aussi par l'Agence Ilavas, 8, plaGe des Martyrs, à Bruxelles, S, Place de la Bourse, à Paris, et 20, \ lligh Holborn, à Londres. ^ syndicalisme en actio: feci est extrait clu Temps. Un correspo liant <to gr.and journal français lui écrit ■ Sydney: Dans ce paradis des syndicalistes qu'e l'Australie» il est une chose dont ils ne insolent pas: c'est de n'avoir jamais \ ;/e/. un syndicat solide des ouvriers < ferme. A première vue, cet insuccès par? étrange, d'autant plus que les employ J éleveurs de bestiaux forment précis ment le plus puissant de tous les syndical Niistraliun Worker's Union. Il serait tr< Ion" d'expliquer ici les motifs profonds i pareille anomalie. Ce qui importe pour •nient, c'est de constater les efforts fai d'Duis plus d'un an pour y mettre fin. I face du syndicat des travailleurs riirai lilural XVorhers' Union) qui s'organise p< à peu, s'est dressé simultanément celui d fermiers et colons (F armer s and Settlei [uoeiatipn) et leur hostilité grandissan permet de prévoir tôt ou tard une confl Lation gigantesque. Elle a failli éclat cette semaine, et il n'est pas bien sûr qi le danger soit passé. Le centre du conflit se trouve dans sud-ouest de la Nouvelle-Galles, où les i plaines de la Riverinda produise: d'abondantes moissons de blé. Depuis commencement de l'année, les alertes s succèdent. Les mécontents campent p; groupes et empêchent par tous les moye] les autres de travailler. Le gouverneme: travailliste s'ingénie à ne rien voir; la p lice ne demande pas mieux que d'en fai autant; les juges de paix locaux sont plutt à tout prendre, du côté des fermiers, i rnème que les journaux. On y vit dans.c conditions en état de paix armée", fond sur la peur des conséquences d'une querel un peu sérieuse. Or, on construit en ce moment une no velle voie ferrée au centre même du distri le plus troublé. Par «faveur spéciale» gouvernement a permis aux trains de ci culer sur une section terminée pour transporter le blé et la paille qu'on récol en ce moment. Tout à coup, les employés du chemin o déclaré que si cet avantage exceptionn était accordé à des fermiers en conflit av le syndicat des travailleurs ruraux ils refuseraient ~à partir; le mécanicien sau même à bas de sa locomotive; l'ingéniei prit sa place; mais, à cette nouvelle, 1 charretiers de Sydney décidèrent de ne p; toucher à la paille qui aurait passé par ligne en question. Leurs patrons les re voyèrent sur-le-champ pour manqueme: : aux termes de l'arrêt de justice qui règ les conditions de leur emploi. Immédiat ment les fermiers, qui se tiennent prêts d : puis des mois, envoyèrent un continge: prendre la place de ces grévistes. En mên temps un ministre intervenait pour retir aux fermiers la faveur qu'il leur avait a cordée, puis un autre pour la leur rendr pendant que le chef du ministère persu liait les charretiers de changer d'attitud de sorte que personne ne sait où l'on < est, mais la paix dure encore. Le gouvernement travailliste de Sydn< a inventé un moyen analogue de supprim les grèves dans les établissements de l'Ets Une grève vient-elle à éclater, on décla que les employés ont volontairement quit le service; on découvre que l'atelier ou 1 machines demandent d'urgentes répar tions, et on ferme boutique pour un temr Dès qu'on s'est remis d'accord, tout se tro ve réparé comme par magie, et l'on anno ce que l'on est prêt à embaucher tant d'o vriers à telles conditions qu'on choisit. < «est pas plus difficile. D'ailleurs, le m "grève» est rayé du vocabulaire officiel, n'y a plus en Nouvelle-Galles que des «d: locations industrielles». Evidemment, parole a été créée pour déguiser non se lement la pensée, mais jusqu'aux faits. L'expérience que tente l'Australie où pr< que toutes les professions sont syndiquée montre les énormes dangers du syndic lisme qu'il soit ouvrier ou bourgeois, syndicat crée un état dans l'Etat et ve dominer la communauté. ZEDE. ev,.:h-.i , r: ri J&jUL Deliors FRANCE n- La retraite du ministère :le Les ministres se sont réunis hier matin; en principe ils sont d'accord pour présenter leur st démission collective au président de la Réputé blique. La lettre de démission doit avoir été ( arrêtée dans un conseil de cabinet tenu ce ma-j tin même. Le futur cabinet és é- On est grandement d'accord que M. Vivia-s, ni, actuellement ministre de l'instruction pu-)p blique est indiqué pour prendre la succession le de .M. Doumergue. ]( M. Yiviani est socialiste, mais non embri-ts gadé dans le gros du parti. Il est comme M. Millerand et comme M. Briand, socialiste de nom. IX Cependant il a voté contre la loi de 3 ans •u et cela est une difficulté qu'il faudra tour-3? ner, car il est évident que la majorité de la s' Chambre ne veut pas actuellement le retour te au service de deux ans. L1. Selon- le «Times», M. Yiviani prendrait le portefeuille des affaires étrangères et demanderait à M. Messimy de prendre le porte-ie feuille de la guerre, Cependant, M. Viviani présenterait les af-le faires étrangères à M. Léon Bourgeois; il es-compte le concours de.'MM. Malvy et Non 1er.s, ^ ses collègues actuels et aussi de MM. Delcas-sé, Clemental, Combes, Peytral, Henri Michel, Ribot et Pich'on. >' 11 est évident que plusieurs de ces parle-ir mentaires se recuseroiit. îs L'avis de M. Poincaré o- re Dans les discours qu'il a prononcés à Saint- I Brienc et à Rennes, M. Poincaré s'est pronon-j' cé, aussi nettement que petit en faire le chef d'un Etat parlementaire, pour lé maintien de , la loi de 3 ans. }e A Rennes il s'est prononcé en ces termes: le «Les jeunesses nouvelles venues depuis n'ont connu que les bienfaits de la paix, mais l'histoire est là pour leur apprendre que les nations qui s'endorment dans une sécurité apparente J5' se réveillent trop souvent dans l'humiliation Ie et dans la défaite. La France ne veut pas être r- exposée à subir la loi de l'étranger. Elle est y fermement pacifique, mais elle entend sauve-te garder son indépendance,ses droits et son honneur. Il lui faut, pour les défendre, une armée composée de gros effectifs et rapidement ^t mobilisable». el M. Poincaré a prononcé son discours avec 3C une fermeté et une autorité plus grande enco-se re que de coutume. Lorsqu'il a parlé, de la né-cessité pour la France d'entretenir une armée v nombreuse, à gros effectifs et bien entraînée, il a regardé M. Noulens, ministre de la guerre, 3S assis près de lui et le ministre a approuvé de ls la tête les paroles dû président. la JJc discours a été salué par une longue :i- ovation. Les convives ont chanté la «Marseil-lai se» puis les hymnes russe et anglais ont été le joués. e- e_ La session parlementaire II La Chambre nouvelle a siégé hier pour la pre-le mière fois. 2i' Après un petit discours du doyen d'Age,M.Ma-c- ckau, on procède au scrutin pour l'élection du e, bureau provisoire. a- M. Deschanel est élu président provisoire q de la Chambre par 401 voix contre 99 à M. ' Vaillant ^Qpialiste. Ont obtenu au premier tour de scrutin dans l'élection des "eux vice-présidents provisoi->y res: er MM. Clementel, 288 voix; Augagneur, 225; t Rabier, 17-i; Messimy, 163. ' ' La majorité absolue étant de 246 voix, M.Çle-,, mentel est seul élu au premier tour. M y a ie lieu à un deuxième tour pour le second siège es de vice-président provisoire, a- Au deuxième tour aucun candidat à la s. vice-présidence n'obtient encore la majorité u absolue nécessaire. Un troisième tour a lieu n_ pour lequel la majorité relative est suffisante. Au troisième tour, M. Messimy est élu vice-président provisoire par 238 voix contre 204 à M. Augagneur. °t L'élection de M. Messimy est applaudie au j Il : centre, M. Rabier s'était désisté au second i s- 1 tour. M. Deschanel, montant au fauteui1 prési-la i dentiel, remercie ses collègues et trace le pro-u_ gramme immédiat de la Chambre. La séance est ensuite levée. Séance mercredi.!S- :S> Petit échec radical a- Lo Les deux vice-présidents élus, MM. Clémentel ; ut ' et Messimy, ne font pas partie du parti ia- ! . dical unifié; l'échec de MM. Rabier et Auga- j j gneur constitue un échec pour le parti ra- ' i dical unifié. i SS j KIMII imiwi memtsaamwtKBuwMi^nmni n Cette élection, qui est la première manifestation de I/. nouvelle législature, a causé une vive émotion à Paris. M. Messimy déclare ne pas accepter la vice-présidence pour laquelle il n'a pas été désigné par son parti. ALLEMAGNE Pour augmenter l'armée La «Post» de Berlin, pangermaniste, sous la signature de M. Mu'ler, président de la section de la presse de la Ligue militaire, écrit: « Actuellement, la Triplice n'a qu'un million 410,000 hommes à opposer aux 2,172,000 hommes de la Russie et de la France. On voit ce que cela Signifie, si l'on songe qu'en 1870, nous étions d'un bon tiers supérieurs dans toutes les armes à la France. Et cependant, bien que nous luttions contre une armée de mercenaires — C'était le cas de l'armée française — la guerre coûta des fleuves de sang et dura plus de six mois. «Aujourd'hui, nous sommes d'un tiers inférieurs à nos adversaires. Chaque fois qu'on a cru que la paix mondiale i .-ait proche, elle a échoué devant l'insuffisance de la nature humaine. La volonté humaine ne petit briser les 'ois de la nature. C'est un crime d'essayer de le faire et le châtiment est a'ors terrible. Voyez l'histoire universelle.» Pour unifier l'armée. Un télégramme de Dresde mande qu'à partii' du 1er octobre 1914, le chef de l'état-major saxon s'établira à Berlin, et travailla désormais dans 'es bureaux de l'état-major général. Les'bureaux de l'état-major saxon resteront jusqu'à nouvel ordre à Dresde. On sait que cette mesure était théoriquement décidée depuis quelque temps. GRECE Victoire ministérielle L'élection de deux députés en Attique a donné une majorité écrasante aux candidats gouvernementaux.MM.Anastass'adis et Zographfjs,-chefs du gouvernement autonome de l'Epire, ont été élus. Les socialistes à Sâlonîque Voici des renseignements donnés par le correspondant de «l'Etoile belge» à Salonique: La presse grecque et particulièrement la «Nea Alithia», mène depuis quelque temps une campagne violente contre 'es socialistes saloniciens, qu'eUe accuse de complicité avec les komitadjis macédo-bulgares. Le .26 mai, pendant que les syndicats des ouvriers deà tabacs tenaient une assemblée générale au local de la Fédération socialiste, la police pénétra brusquement à l'intérieur de l'établissement, bientôt suivie du juge d'instruction, qui ordonna aux gendarmes de fermer toutes les issues. A l'intérieur çe trouvaient environ huit cents ouvriers socialistes, auxquels il fut ca-.tégoriquement interdit de sortir. Le jugé d'instruction accompagné d'un capitaine de gendarmerie et de quelques gendarmes opéra des perquisitions minutieuses. Mais rien de compromettant ne fut découvert. Tous les livres, les archives, ainsi que la correspondance de la fédération furent saisis par le juge d'instruct on qui y fit apposer les scellés. Cet événement a produit une émotion profonde parmi les groupements socialistes de notre ville. Des dépêches de protestation ont été envoyées à M. Venizelos, à la chambre des députés, ainsi qu'aux principaux journaux athéniens. ALBANIE Le prince se défend La situation est stationnaire. Le seul fait nouveau est la décision prise par le prince et le nouveau ministre de former immédiatement à Durazzo un corps de mille gendarmes qui sera placé sous les ordres du colonel hollandais Thomson. Cet officier a fait preuve de grandes qualités diplomatiques et. militaires, et si ses conseils avaient été suivis, on n'aurait probablement pas eu a déplorer les derniers 'événements, Les cadres seront hollandais et . les hommes choisis parmi les musulmans et moitié parmi les chrétiens; seront recrutés chez les Mali s sores, les Mirdites et les tribus des environs dt Valona. Divers notables de l'intérieur du pays ont proposé leur aide au prince. 700 Albanais fidèles au gouvernement se tiennent près de Luss-nie, sous les ordres du capitaine de gendarmerie Ibrahim. La marche des insurgés On assure que la prise d'El Bassan par les insurgés est imminente. Les insurgés marchent sur Berat. On dit qu'il se serait produit des divergences entre rebelles et qu'il pourrait en résulter une scission. Pour avoir des ministres Le voyage du ministre des finances Nozza ^uprès de Prenk-Biddoda a ëti lied en exécution d'une décision prise par les ministres,- à l'unanimité, et ratifiée par le prince. Prenk-Biddoda n'a pas encore accepté le portefeuille qui lui est offert. Askif pacha s'est déclaré prêt à entrer dans le ministère. Récriminations Le commandant von Trotlia, grand-maréchal de la Cour du prince d'Albanie, qui séjourne actuellement à Berlin, a fait à un rédacteur de la «Gazette de la Croix» les déclarations suivantes: «Il est établi qu'Essad pacha a conféré à dif férentes reprises avec l'un des insurgés, Arif Ikmet. Ses propres compatriotes eux-mêmes n'avaient ylus confiance en lui. » Ce qui rend plus particulièrement difficiles les pourparlers de la commission de contrôle, c'est le fait que de nouveaux vœux sont continuellement formés par les insurgés. Si . l'on fait des concessions aux catholiques du nord, immédiatement les mahométans du centre et les orthodoxes du sud, présentent <Se nouvelles revendications. » Il serait désirable que les puissances s'entendissent pour mettre à la disposition du prince suffisamment de forces militaires.» En présence d'un rédacteur dû' «Lokal Anzei-gor, M. von Trotha s'est exprimé de la façon suivante au sujet de l'avenir de l'Albanie: «Il y a évidemment quelque chose a faire du pays comme du peuple albanais, mais tous | deux se trouvent encore dans un état rappe-: lant le plus sombre moven âge. La masse du peuple est bonne et malléable comme un enfant, mais c'est précisément là le danger; il se laisse mener par le premier venu » ROUMANIE Les élections Dimanche ont eu lieu les élections pour le 1er collège de la Constituante. Sont élus: 45 libéraux, 19 conservateurs, 9 conservateurs démocrates, 2 indépendants. Il y a 4 ballot-: tages. MEXIQUE La médiation Il est très probable que les constitutionna-1 tètes participeront à la conférence. Les insistances de Washington paraissent devoir venir à bout des résistances des médiateurs, surtout, de l'ambassadeur du Brésil. Ceux-ci ne [ cèdent que presque contraints par les mena-i ces des Etats-Unis de ne continuer les né-i gociations que si les constitutionnalistes y participent. Il n'est même plus certain que les [ médiateurs exigent que les rebelles accordent un armistice an président Huerta. Cependant les délégués mexicains maint'ennent les déclarations qu'ils ont faites récemment à ce sujet.Garranza se proclame président. D'après les dépêches de Washington, le général Carranza s'est proclamé président provisoire du Mexique. La nouvelle, si elle est confirmée, viendrait à l'appui de la thèse que l'on soutient ici, à savoir que les constitutionnalistes s'efforcent d'être admis à participer à la conférence de Niagara-Falls, non pas pour favoriser un règlement, mais au contraire pour le retarder jusqu'à ce qu'ils aient pu atteindre Mexico. L'opinion est que les constitutionnalistes, et probablement certains de leurs amis américains, aimeraient mieux voir succéder au général Huerta un gouvernement appartenant au parti constitutionnaliste plutôt qu'un gouvernement provisoire dans lequel les partisans du général Huerta seraient représentés. L'armée constitutionnaliste Le général Villa parait à court de munitions et dans l'obligation de réparer les chemins de fer et d'organiser les trains militaires avant de pouvoir s'engager sur les plateaux désertiques du nord du Mexique et poursuivre ses opérations contre San-Luis-de Potosi, contre le quartier général de Zacateca et finalement contre Mexico. Une forte amende Les navires allemands «Bavaria» et «Spiran-ga» ont été frappés par les autorités de Pue-blo-Mexico d'une amende de 1 million 23,235 pesos pour avoir déchargé des armes destinées à la Véra-Cruz en produisant des paniers j inexacts. Nouvelles de l'Étranger Le brigandage en Turquie M. Lucien- Tack, ingénieur agronome, exploitant une ferme près de Thyra, sur le chemin de fer de Smyrne à Aidin, a été enlevé par une bande de brigands. Cette bande demande pour le remettre en liberté upe rançon de 128,000- francs. Le gouvernement a envoyé des gendarmes à la poursuite de la bande et a pris des mesures pour sauvegardé:? la vie du prisonnier. Les suites du procès BeylisS La cour d'assises de Kiew a condamné le journaliste- Alexandre Jablonowsky, qui était accusé d'avoir diffamé par la voie de la presse Mme Vera Tcheberjak, connue pour le procès Beyliss. M. Jablonowsky avait publié en 1912, dans un journal de Kiev, un feuilleton dans lequel il prétendait que le jeune Yout-chinsky avait été tué dans ln demeure de Mme Tcheberjak, qui, pour cacher les meurtriers, avait dirigé l'enquête dans une fausse voie. 68 témoins qui avaient figuré au procès Beyliss ont comparu .devant la cour. Le procès Jablonowsky appartient à la série de procès que Mme Tcheberjak a intenté à des journalistes pour prétendue diffamation. Poursuites contre le «Figaro» Sur réquisition - du procureur de la République à Paris, M .Kassler, juge d'instruction vient d'ouvrir une information contre le gérant du «Figaro» pour la publication de réquisitoire définitif dans l'affaire de Mme Cail'-laux, publication qui est interdite par l'af-ticle 37 de la loi sur la presse! Il est probable que les autres journaux qui ont reproduit le réquisitoire seront également poursuivis. Grève étrange et grave Depuis quelque temps un différend existe entre Catane et Porte-Ampedocle au sujet de la voie à suivre pour le transport du soufre. Catane insistant pour son point de vue, la Bourse du Travail ;i fait effectuer une grève de 24 heures afin d'obtenir une réduction du tarif des chemins de fer pour le transport du soufre de Porto-Ampedocle en faveur de Catane. La population ouvrière de Porte-Ampe-docle s'est, réunie à la Bourse du Travail et a proclamé également la grève pour protester contre le consortium des soufres qu'elle accuse de se désintéresser de la question du soufre. La grève de Porto-Ampedocle a éclaté immédiatement. La population, surexcitée, a endommagé quelques wagons.de chemins de fer, a causé quelques dégâts dans les bureaux de la gare centrale, a coupé les lignes télégraphiques et a interrompu le trafic sur les lignes de chemins de fer. De plus, elle a : détruit l'outillage et incendié les bureaux du ■ consortium. Elle a également mis le feu à plusieurs monceaux de soufre. L'incendie des locaux du consortium a été maîtrisé, mais celui des monceaux de soufre continue. Les autorités de Guirgenti ont envoyé immédiatement des troupes à Porto-Ampedocle. i 5. 0. 3. M. John Burns, président du Roaîtï Of Tra-de, déposera prochainement à lit ChambrC des communes un projet de loi rendant obligatoires les recommandations faites par le i Congrès de la sécurité en mer. Parmi les prescriptions de la loi, deux sont : particulièrement importantes. Tout capitaine devra, sous peine d'une amende de 50 livres sterling, signaler immédiatement tout iceberg, toute épave qu'il rencontrera. Il sera dans l'obligation absolue de répondre sans délai aux signaux de détresse. Le signal de détresse qui est, on le sait, composé de trois lettres S. O. S., est remplacé par la lettre T., par groupe de trois répété dix fois, puis repris après un intervalle d'une minute. La coupe du kronprinz On raconte à Strasbourg, qu'à l'hôtel où le kronprinz allemand est descendu s'est présenté un fonctionnaire qui a demandé au nom dô son maître à acheter la tasse clans laquelle le jeune prince avait bu son café. Le sommelier en obtint dix mark ! Ce petit incident a donné lieu à un trafic peu honnête, mais très amusant. Un jeune homme habillé en garçon d'hôtel a réussi à vendre moyennant cinq mark la pièce un certain nombre de tasses avec soucoupes achetées dans un bazar a raison de quinze sous, et il y a actuellement à Strasbourg trois ou quatre douzaines de personnes bien convaincues qu'elles possèdent la tasse du kronprinz. NOS ÉCHOS Un grand délité militaire Samedi prochain, vers midi, on pourra assister à la place de Meir, à un spectacle devenu très rare à Anvers, à un grand défilé militaire. Le lieutenant général Heimburger, qui prendra bientôt sa retraite, dirige ce jour de grandes manœuvres militaires. A ces manœuvres, qui se dérouleront près d'Anvers, prendront part non seulement toute la. garnison d'Anvers, infanterie, artillerie et génie, mais aussi l'artillerie montée de Louvain et le nouveau régiment des lanciers casernés à Malines. La manœuvre terminée, toutes ces troupes se dirigeront vers Anvers et, avant de rentrer dans leur9 casernes, elles défileront, à la place de Meir, devant le général cir-conscriptionnaire.Toutes les troupes seront en tenue de campagne. Ce sera un spectacle unique pour une ville, aussi beau que la grande revue dont les Anversois- sont trop souvent privés. Nous verrons notamment les compagnies de mitrailleuses et, ce que nous n'avons jamais vu à Anvers, un régiment de cava^ lèrie clôturant le défilé. * * * Nos souverains Le roi et la reine des Belges sont allés en villégiature en Suisse. Hier ils se sont rendus en automobile de Montreux à Mézières pour assister, au théâtre de Jorat, à la troisième exécution de «Tell», poème de Mora, musique de Gustave Doret. -x- * -:f Entre journalistes Le Congrès de la presse s'est réuni dimanche à Liège. Après une longue discussion sur le contrat d'emploi du journaliste, le Congrès a émis le vœu de voir le projet, actuellement soumis aux Chambres, voté le plus tôt possible; il a chargé le Comité de transmettre à là Commission parlementaire saisie de ce projet les desiderata exprimés au cours du débat. Le Congrès a également adopté une motion tendant à l'insertion dans la loi belge d'un article-établissant le secret professionnel des. journalistes. Il a éga.lèment été décidé de mettre â l'étude la création d'une bibliothèque nationale de la presse. Puis le Congrès a élu comme président M. Henrion, d'Anvers, et comme membre du Comité M. De Berghe, de La Louvière. Le samedi soir, les congressistes ont été reçus à l'hôtel de ville de Liège, où un très beau concert a été donné en leur honneur. Le dimanche soir, ils ont assisté ;i un banquet, plein d'entrain et de camaraderie, donné au Continental. Le lundi ils ont excursionné tout autour de Liège en automobiles et se sont retrou* vés au sanatorium de Borgoumont; de là ils se rendirent à Spa où le déjeuner fut servi dans la grande galerie du Casino. L'après-midi, les congressistes allèrent visiter le campement des officiers aviateurs & Malchamps. * * * Critique maladroite Le Matin, après avoir énuméré les per-. sonnes présentes à la cérémonie de la translation des cendres de Frédéric de Mérode,de l'ancien au nouveau cimetière de Berchem, ajoute: «Par exemple, l'administration communale d'Anvers n'était pas représentée; déplorable abstention qui a été commentée en sens divers.» En effet, le fait est regrettable, mais ceux ; qui l'ont commenté aurait dû en rechercher : la cause et le Matin aurait bien dû l'indi-! qtier, car notre confrère ne pouvait ignorer ! cette cause. Une personne au courant des usages ne S se rend pas là où on l'évite, ne va pas assister h une cérémonie à laquelle on ne l'a pas invitée. ! Ce qui est correct et d'usage pour les per-j sonnes, l'est aussi perur les autorités. A quel titre la ville d'Anvers et son collège i échevinal auraient-ils été représentés à la cérémonie. La commune de Berchem n'avait i pas jugé-utile de les inviter. i Seul le comité de Mérode a envoyé au ; bourgmestre personnellement une cireulai-i re imprimée disant que la cérémonie avait i --u«ici,uu uu «i\ouveau irrecurseur» 'du ÙpWfÔST! Grand Roman PAR Koberl SAÏ1VVILLÏ — Assez, triple brute! interrompit rage sejuent le marquis. Et ils avaient de fréquents rendez-vou — ious les jours, mon général, fit le d Astique toujours souriant. ~7 Pendant que le malheureux père a-llr assister les malades? . ^ Té, pardi, mon général, les pères so l°ujours des gêneurs... Oh! pardon! Et où avaient lieu leurs rendez-vou toterrogea le marquis. -Partout où ils pouvaient. La où il y a de la gêne il n'y a pas Plaisir. Us se rencontraient dans les bois, da: ,e Pare, dans cette chambre même. — Dans cette chambre? Sous mon pi Pre toit?... Le misérable! Pourquoi ne m'as-tu pas averti? Darius Romagnoul se redressa d'i Mouvement plein de dignité. Mon Dieu, mon général, je ne suis p ae la police, moi. "7 Gredin! tonna M. de la Rochebriai furieux. ^ tu étais en Afrique et que je fusse 1 colonel... -Vous me feriez passer à la crapam ne| comme autrefois ce pauvre Bartel, et 11 n'acheva pas, tout surpris dti souda etiet qu'avaient produit ses paroles. i — | Comme saisi d'un éblouissement, le géné- ral chancela. J] Line rougeur monta sur son visage ,suc-] i , cédée par une pâleur terreuse. À i II porta sa main sur son front comme ; pour comprimer les battements des artères, j Durant quelques instants, il respira péni-; blement. i On eût dit 'qu'il-suffoquait. . Enfin, d'un violent effort, reprenant pou-j voir sur soi-même: | — Qu'est devenue Mlle Yvonne? deman-; da-t-il d'une voix grave, triste, presque so-d~ lennelle qui contrastait avec ses violences de tout à l'heure. s9 Q'_ — Disparue, mon général, répliqua Marins étonné du changement qu'il remarquait • £ chez son maître. — Où croit-on qu'elle se cache? poursui-nt vit le marquis sur le même ton. — Pécaïre, mon général, je ne le sais pas1* s? répliqua Romagnoul. . • —On doit pourtant le savoir dans le pays, fit M. de la Rochebriant en reprenant son le accent autoritaire. — Té, je ne connais qu'une personne qui is pourrait me renseigner. — Qui donc? o- i — Un nommé Alain Mériadek, ranciezi j domestique des Lambert. ; — Ah!... Que fait-Il à présent, ce jeune m I homme? interrogea Je marquis. !• — Pas grand'chôse, de la misère, mon gé as | néral, répliqua Marins. --- Tu me feias le plaisir de me le trouve.] it, et un peu vite! Je l'attends demain matin, avant neu )n heures. j Tu entends? li- — Oui, mon général. — Rompez! in A ce moment, une horloge lointaine son ha trois coups. — Trois heures! s'écria le général en re-; gardant sa montre. ; Inutile de te mettre au lit pour te levei | dans une heure. | Va-t-en à l'écurie, brosse la voiture el : bouchonne les chevaux. Marins Romagnoul fit la grimace et sor tit en étranglant un juron. VIII ALAIN MERÏADEK Neuf heures venaient de sonner au car tel du vestibule quand Marius Romagnoul suivi d'Alain Mériadek, frappa à la porte de la chambre de son maître. ; Ce matin-là, le marquis avait renoncé i sa. promenade habituelle et s'était mis ai travail aussitôt sa toilette achevée. Depuis une heure déjà, assis à son bu ; roau, lœil fixé sur un épais registre, il étu diait attentivement le compte des recette: et des dépenses annuelles de ses domaines i Parfois il interrompait son travail pou aligner sur une feuille de papier des co 1:vîmes do chiffres qu'il additionnait ensuit* avec soin. — Allons, murmurait-il, je crois qu'il ; aurait moyen de rogner sur mes dépense personnelles. Quant à 1a. construction d'un pavillon d ! chasse, pour le moment il restera en plan Plus tard, je le ferai bâtir, avec les droit d'auteur que me rapporteront mes Mémoi res. ■ Au coup frappé à la porte, il ferma so] registre et glissa la feuille de papier dan ! tir! tiroir. ! En même temps et d'une voix forte i criait: - ! - Entrez! ] La poitc s'ouvrit, et Marius, l'air tri on: pliant et le visage victorieux, entra dans la chambre. Voici le nommé Mériadek, mon général, s'écria-t-il. Pécaïre, il m'a fallu trimer. Ce particulier faisait des façons pour m'accompagner. Mais, cap de Diou! j'en suis venu à bout tout de même. Il s'est astiqué pour vous faire honneur. Voyez plutôt, il brille comme un sou neuf. Pendant que le Provençal débitait son boniment, Alain était entré à son tour. 11 portait le costume du Morbihan: la veste à pai ements de velours, le gilet mon-i j tant à doubles boutons de corne. Entre ses doigts, il tenait son chapeau è i ! larges bords. [ 11 s'arrêta au milieu de la chambre dans une attitude à la fois gênée et farouche. — Bien, fit M. de la Rochebriant er s'adressant à Romagnoul. > Maintenant, fais-moi le plaisir de pliei bagage et de lever le camp. ■ — M'en aller? s'écria d'un ton offense l'ancien ordonnance. J r Comme tu dis. J'ai besoin d'être seul avec ce garçon. Une expression de dépit rembrunit le vi 5 j sage du Provençal. Il avait évidemment espéré être en tien 3 dans l'entrevue. N'osant toutefois protester il sortit e\ 3 étouffant un soupir. — A nous deux, maintenant, l'ami, dit l marquis à Mériadek, 1 Et d'abord un renseignement: as-tu fai s ton service militaire? Le g-'.nérai marquis de Ja Rocbebrian ! n'omettait jamais de poser cette question ; tout individu qu'il voyait pour la premièr fois. (Jn certificat de bonne conduite décern par un colonel lui paraissait indispensable â qui voulait se dire honnête homme. Alain Mériadek fit un pas en avant. Alors, debout devant le fauteuil du marquis:J'ai fait mon congé de cinq ans, monsieur, répondit-il tranquillement. -- Appelle-moi donc général, s'il te plaît. Est-ce que ce mot te brûlerait la bouche? Non pas, car je l'ai prononcé bien souvent, fit le Breton. — Dans quelle arme as-tu servi? interrogea le marquis en le regardant avec curiosité.— Au 3e régiment d'infanterie de marine. — Marsouin?... Fameux troupiers! Avais-tu de bonnes notes? — J'ai été sergent, dit Mériadek sans se départir de son ton calme. — Excusez du peu! exclama avec bonhomie le marquis. Tu as donc de l'instruction? — Le docteur Lambert avait pris soin de mon éducation. Et puis, j'ai fait campagne. — Où ça? A Bazeilles. Cette fois, le général marquis de la Rochebriant sursauta. Il se leva à moitié et rapprocha une chai-- se de son fauteuil. Puis, yiclinânt légèrement la tète, il dit , d'une voix quelque peti émue: — Asseyez-vous donc, monsieur Mériadek î et causons en amis. Mais l'autre demeura debout, t Le général crut sans doute à une timidité de campagnard comme à un respect hié-t rarchique. i II. parut satisfait. 3 «Bien dressés à la discipline, ces lascarf de marine, se dit-il, ne renversons pa? 3 leurs notions de bienséances.» Et il n'insista pas. — Ainsi, dit-il à haute voix, vous étiez présent à cette effroyable tuerie, à cette héroïque défense du vieil honneur français contre le nombre, la mitraille et l'incendie? — Oui, comme beaucoup d'autres... ...Pas plus héros que lus camarades. — Vous n'avez pas été blessé? — Non. Seuls de toute ma demi-section, trois hommes et moi nous sommes restés debout. Les balles bavaroises ont passé sans m'atteindre. La mort ne voulait pas de moi. — Avez-vous demandé la médaille militaire, monsieur? — Non. D'autres, plus méritants sans doute, l'ont obtenue. Je n'ai rien demandé. — Formulez une requête, je vous l'apos-tilerai avec plaisir. Inutile, monsieur! répondit froidement Alain Mériadek. — Pourquoi... inutile? s'écria avec un soubresaut le marquis. Je ne veux rien devoir à un de la Ro-chebriani, répliqua lentement Alain. Le général se redressa à moitié, et, fron çant les sourcils: — Ah ça! une insolence? Que voulez-vous dire? demanda-t-il. Alors, croisant les bras et le regardant bien en face, Mériadek s'écria: Je veux dire, monsieur de la Roche-briant, crue vous avez fait le mal et que je vous liais! — Expliquez vous, je ne vous comprends pas! dit le général stupéfait. : Mais Alain Mériadek gardait le silence. Le marquis le regardait fixement. 1 L'œil de Mériadek brillait, mobile, dans uu visage pâle, osseux, creusé par la fièvre. (A continuer.)

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Dit item is een uitgave in de reeks Le nouveau précurseur: journal du soir behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1902 tot 1914.

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