Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 04 Juni. Le nouveau précurseur: journal du soir. Geraadpleegd op 26 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/gh9b56f21x/
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jeudi 4 .luiil 1914 ClIVy CEÎ.\TIMKS 80™ année iv» iîsss Le Souveau Précurseur ABOKTTNTETVrElSrTS -aWVRRS un an 12.00 fr.; «il mois 6.50 fr.; ti'ûis mois 3.50 fr. INTERIEUR, « 15.00 fr.; » 8.00 fr.; - 4.50 1]'. HOLLANDE, » 32.00 fr.; » 16.00 lr.; » 8.00 fr. LUXEMBOURG, . 32.00 £r.; » 16.00 fr.; - S.OO fc UNION POSTALE, » 42.00 fr.; » 21.00 fr.; » 10.50 fr. Tout abonnement se poursuit juaqu'à refus formel. ON S'ABONNE à Anvers au bureau iu joarn*! et dans tooa les bureaux des postes en Belgique. JOURNAL DU SOIR rtlÉUHES ; SfflSiu.,, "• *«-» { 39. VIEILLE BOURSE. - ANVERS. A.KT3ST OKT OE3 : Ordinaires, la petite ligne, fr. 0.30 | Réclames, la ligne. . . fr. 1.50 » i à i lignes . » 1.00 Faits divers, la ligne . . - 2.50 Financières, la ligne . , •> 0.50 I Chronique Aurait . . . » 3.00 Les annonces de l'étranger et de ta Belgique sent reçues tcassi par CAgence Hovas, 8, place des Martyrs, à Bruxelles, S, Pince d* In Bvurse, à Paris, et 20à ïFiffh Holborn, à Londres. L'EXPOSITION D'ANVERS CONDAMNÉE Depuis longtemps nous avons dénoncé l'attitude incorrecte du gouvernement belge à l'égard des villes de Liège et d'Anvers qui, toutes les deux, réclament le droit d'organiser une exposition universelle en 1920. jamais on n'est parvenu à arracher au ministre du Travail une déclaration formelle qu'il donnerait l'appui de l'Etat à l'une des entreprises plutôt qu'à l'autre. Aux délégués des deux villes il a distribué largement de l'eau bénite de cour, mais rien de plus. En vérité, M. Hubert ne veut ni de l un ni je l'autre de ces projets; il veut les enterrer tous les deux; mais en. bon jésuite qu'il est, c'est sur d'autres qu'il veut faire retomber la responsabilité de l'échec. Et, cependant, le gouvernement vient de s'engager dans une voie qui ne peut aboutir uu'à l'abandon du projet d'exposition à Anvers en 1920. On sait qu'un groupe s'est formé pour organiser la même année, dans notre ville, les leux olympiques. Dans quelques jours, le comité général des Jeux olympiques se réunit à Paris pour Oécideé où l'Olympiade de 1920 aura lieu. Anvers est en compétition avec Amsterdam et Budapesth. Or, le comité provisoire d'Anvers vient de communiquer à certains journaux, une dépêche du ministre M. Poullet disant que le gouvernement approuve le projet du comité anversois et qu'il soutiendra de toutes ses forces la proposition de fixer à Anvers l'Olympiade de 1920. On sait que le comité général des Jeux olympiques ne veut pas que ceux-ci aient lieu dans une ville où se tient, en même temps, une exposition universelle. Appuyer le projet de l'Olympiade à Anvers en 1920, c'est condamner par ce fait même le projet d'exposition universelle la même année dans notre ville. C'est ce que le gouvernement vient de faire. ,, ... Les Anversois sauront ne pas 1 oublier. Au Dehors ANGLETERRE Un article du «Times» Le colonel Repington, collaborateur militaire du «Times., examine, dans un article inti lalê: «Europe sous les armes», la situation mi- 11 Dans^cet article, il constate que les puissances sans exception font tes efforts_ les plus grands pour augmenter la force de leurs armées, et c'est l'Allemagne qui est, d après lui l'initiatrice de ce mouvement. .Cette puissance, écrit-il, est toujours en avant dans la voie des armements. Ç est elle en somme, qui marque le pas auquel «s au très puissances doivent se mettre si elles P hauteur de l'article montre ensuite les résultats considérables auxquels l'Allemagne est arrivée au double point de vue de sa marine et de son armée. Il rappelle que ses effectifs de paix atteindront, au printemps prochain 870,000 hommes, et que ses énormes réserves, augmentant chaque année, finiront par s élever à 5,400,000 hommes. Passant à la situation de la France, le colonel Repington écrit: «La situation politique en France est encore trop incertaine pour qu'il me soit possible de dire si la loi de trois ans subsistera, Llie a été, en tout cas loyalement appliquée. » A l'heure actuelle, les troupes de couverture sur la frontière allemande sont suffisantes pour faire face à toute attaque brusque, et le pied de paix de l'armée française n a plus, sur les effectifs allemands, cette infériorité qui causait auparavant tant d'anxiété. Mais ce pied de paix est encore bien moindre que celui de l'Allemagne, et les réserves sont inférieures de 1,200,000 hommes aux réserves allemandes. . , . « La France, cependant, a fait tout ce quil était humainement possible de faire pour garder sa position militaire dans le monde. Llle compte pleinement sur ses alliés et ses amis pour l'aider à maintenir l'équiMbre des forces non seulement sur terre, mais encore sur mer» Le colonel Repington constate ensuite les efforts considérables faits par la Russie, dont l'effectif de paix atteindra un jour prochain 1,700,000 hommes. Puis il nous montre que toutes les autres puissances:: l'Autriche, l'Italie, les Etats balkaniques, l'Espagne, la Suède, les Pays-Bas et finalement la Belgique, sont préoccupés d'augmenter leurs forces. L'Autriche accroit ses effectifs de terre et aborde un vaste programme naval. L'Italie fait plus encore pour augmenter sa puissance sur mer. La Serbie crée 12 divisions. L'Espagne ambitionne d'avoir une armée de 450,000 hommes. La Suède augmente ses forces défensives. Les Pays-Bas renforcent les défences de leurs côtes et projettent une augmentation de leur armée. La Belgique veut mettre sur pied 178,,000 hommes. De quelque côté que les regards se tournent, on ne voit qu'accroissement d'armements, et, nulle part, aucun signe de ralentissement. Après ce tableau de l'Europe, la conclusion du colonel Repington est que les puissances de la Triple-Entente ont le devoir de continuer leurs efforts en vue de maintenir la balance des forces, afin d'assurer en même temps la paix. Il adresse un appel à l'Angleterre, dont il a toujours déploré l'infériorité militaire. «Les grands sacrifices qui ont été faits par la France et la Russie, dit-il, en vue de maintenir cet équilibre, des forces ne peuvent pas nous laisser inertes.» Et il conclut: « Nous ne pouvons raisonnablement nous attendre à jouir longtemps des avantages d'une assoctiation avec quelque grande puissance militaire, — et le maintien de *a paix n'est pas le moindre de ces avantages, — si nous ne faisons pas nous-mêmes des efforts constants.» FRANCE La Chambre Hier, la Chambre a validé 520 élections sur les 602; elle peut donc nommer son bureau définitif et prendre des décisions. La crise ministérielle M. Viviani a été reçu hier à l'Elysée et a été chargé par le président de la République de former un Cabinet. Si M. Viviani réussit dans ses démarches, le ministère serait composé comme suit : A la présidence du Conseil et instruction publique, M. Viviani; Justice, M. Savary; Affaires étrangères, M. Louis Bourgeois ou M. J. Dupuy; Intérieur, M. Malvy; Finances, M.Nou-lens; Guerre, M. Messimy; Marine, M. Peytral, Travaux publics, M. M. Sarraut; Agriculture, M. Raynaud; Commerce, M. Thomson; Travail. M. Metin; Colonies, M. Clementel. Le programme du futur Cabinet Sur le programme du nouveau Cabinet on ne peut donner encore beaucoup de précisions. On sait cependant en ce qui concerne la loi militaire que le nouveau gouvernement en poursuivra l'application loyalement et déclarera qu'on ne saurait, dans les circonstances présentes, y porter atteinte, mais il indiquera aussi que l'on doit se préoccuper immédiatement des mesures propres à alléger, dès que la situation extérieure le permettra, les charges militaires imposées à la nation, mesures au premier rang desquelles figure une meilleure préparation militaire de la jeunesse. La formule a été à peu près arrêtée aujourd'hui dans une conversation entre MM. Viviani et Messimy, le nouveau ministre de la guerre dans le futur cabinet et la présence dans ce -cabinet de M. Noulens, qui s'est prononcé avec une énergie et une netteté que l'on n'a pas oubliées pour la loi de trois ans, est une garantie que cette loi, si elle ne peut être considérée comme intangible au point de vue de l'avenir, conservera tous ses effets tant que la situation extérieure ne sera pas modifiée. En outre dans le prochain débat sur la politique du cabinet le gouvernement s'abstiendra de toute parole de nature à laisser supposer à la classe sous les drapeaux qu'elle pourrait être libérée en 1915, c'est-à-dire au moment où jouera pour la première fois la loi de trois an». En ce qui concerne l'emprunt, tout le monde est à peu près d'accord sur la nécessité de le faire sur de larges bases et le plus tôt possible de façon à ëclaircir la situation financière.MM. Peytral, Clémentel, Cochery et Aimond ont insisté sur ce point dans leurs entretiens avec le chef de l'Etat M. Aimond, en particulier, s'est prononcé pour un emprunt du type de 3 1/2 p. c. garanti pour l'avenir de l'immunité du coupon. Le nouveau ministère indiquera sa volonté de faire voter un impôt sur le capital et de faire aboutir rapidement le projet d'impôt sui le revenu. La réforme électorale aura sa place dans la déclaration ministérielle et répondant au sen timent général le cabinet manifestera son dé sir de trouver ù ce sujet un terrain d'entent* qui permette d'aboutir. Les radico-socialistea Le comité exécutif du parti radical et radical-socialiste a voté mercredi soir un ordre du jour invitant ses élus à n'accorder leur confiance qu'à un gouvernement disposé à poursuivre la réalisation du programme de Pau dans son esprit comme dans sa lettre, qu'à un gouvernement disposé à en poursuivre la réalisation avec le concours des groupes de gauche, à l'exclusion des parlementaires de la Fédération des gauches et de l'Alliance démocratique. Le comité demande également à ses élus de prendre immédiatement les mesures nécessaires. pour mettre en œuvre la conception de la nation armée, impliquant une réduction du service actif, accroîtra en même temps la puissance défensive du pays, et d'assurer la couverture financière des nouvelles dépenses militaires par des impôts sur la richesse acquise. 182 députés de la nouvelle chambre ont ad- ! liéré au parti radical-socialiste. La gauche radicale | Hier matin, a eu lieu chez M. Delcassé la i réunion de la commission de la gauche radicale chargée d'élaborer le programme politique du groupe. M. Delcassé a fait un remarquable exposé de la situation extérieure et a conclu au maintien du service de trois ans. La commission a estimé qu'au lieu de rédiger un programme, il était préférable d'incorporer les vues politiques du groupe dans le discours inaugural que prononcera le président de la gauche radicale lors de son installation.C'est à M. Delcassé que cette présidence doit être attribuée, et la réunion lui demandera de reproduire en particulier dans son discours son exposé et ses conclusions sur la question militaire. DANEMARK La réforme électorale Hier a commencé au Landtag la discussion du projet de réforme électorale présentée par le gouvernement. Le Landtag compte 66 membres, dont 33 de gauche, socialistes et radicaux. Ces 37 membres ont adopté le projet du gouvernement quelque peu amendé par la gauche. Les membres de la droite se sont retirés et le Landtag, réduit à 33 membres n'atteignait plus le quorum — la moitié plus un des membres pour prendre une décission valable. D'après le projet du gouvernement le droit de vote et l'égibilité sont accordés à tous, hommes et femmes, âgé de 25 ans. Le nombre des mandats au Folketing est porté de 114 actuellement, à 140. Le proj t donne des règles pour l'élection des membres du Folketing et des membres du Landsting. Les membres du Folketing sont élus à raison de 1 pour chacune des 120 circonscriptions; le reste des mandats (20) est réparti aux différents partis en proportion des suffrages obtenus par chaque parti aux élections. Pour les élections au Landsting les électeurs doivent avoir 35 ans et le même Age est requis pour l'égibilité. Le pays est divisé en 9 circonscriptions qui disposent selon leur importance de 1 à 10 mandats, en tout 54 mandats. Les 54 membres du Landsting sont élus par voie indirecte par des électeurs élus aux-mêmes à raison d'un électeur pour chaque 350 habitants d'après le système de la représentation proportionnelle ' par les élections ordinaires hommes et femmes. Les 54 membres ainsi élus élisent ensuite eux-mêmes 16 autres membres (également selon les règles de la représentation, proportionnelle) ce qui porte le nombre des membres du Landsting à 70. La durée des mandats au Landsting est de 8 ans et "les mandats sont renouvelables par moitié tous les quatre ans. On ne sait encore quelle attitude le gouvernement va prendre après l'échec de sa proposition.SERBIE La crise ministérielle Le roi a accepté la démission du cabinet Pa chitch; il a appelé au palais M. Nikolitch président de la scoupchtina. Il est probable que le ro* chargera de h formation du nouveau cabinet les partis di bloc, c'est-à-dire les jeunes radicaux, natio nalistes et progressistes. Les jeunes radicaux, qui forment la frac tion la plus importante de l'opposition, ni sont toutefois pas disposés à partager ave< leurs collègues du bloc le soin de former 1 cabinet. Dans ces conditions, il est encor possible, estime-t-on, qu'un compromis intei vienne entre la Couronne et le parti vieux ra dical au sujet du décret et que finalement 1 : cabinet Pachitch reste chargé de faire le élections. f BULGARIE ; Contre la Grèce c De nouveaux incidents ont eu lieu hieT après-midi, autour de l'église grecque. La fou-le excitée a escaladé un mur et enlevé un ^ drapeau hellénique, qui a été emporté. . Le président du conseil, apprenant le fait, a chargé le secrétaire général du ministère des affaires étrangères d'exprimer ses regrets au chargé d'affaires grec et de l'assurer que les agents responsables seront sévèrement punis.ALBANIE ' ( Sans nouvelles i' - ] Nous sommes aujourd'hui sans nouvelles de l'Albanie. < Il est manifeste que les communications , sont sinon -interrompues, tout au moins retardées en transmission. Nous savons que des entrevues ont eu lieu < entre les membres de la commission du contrôle européen et les insurgés; mais on ignore le résultat de ces conférences. L'absence de nouvelles peut cacher des événements graves. GRECE Pour la flotte Dans toute la Grèce, à l'occasion de la fête patronale du Roi, une souscription nationale a été ouverte pour offrir à la nation un dread-nought qui portera le çom de «Constantin roi ' généralissime.». Trente millions ont déjà été souscrits. TURQUIE Par reconnaissance On mande de Constantinople que le parti jeune-turc a décidé dans sa séance d'hier qu'un groupe de députés ottomans rendra visite au commencement de juillet aux députés roumains à Bucarest. MEXIQUE Le dépari de Huerta Nous avons dit hier, en «Dernière heure#, qu'on annonçait la démission de Huerta et nous avons mis cette nouvelle en doute. Le général Huerta continue ses mystifications; il a autorisé ses délégués de déclarer à la conférence de Niagara Falls qu'il est prêt à se sacrifier, à la condition que la paix politique soit rétablie au Mexique et que le gouvernement qui lui succédera ait l'appui de l'opinion publique. Le général sait bien que la paix politique ne peut être rétablie dans son pays que par sa retraite probable. L'armement des fédéraux Depuis le débarquement d'armes par les paquebots «Bâvaria» et «Ipiranga», lts fédéraux auraient donné un fusil et 1,000 cartouches à tous ceux qui les demandaient. La population de Puerto Mexico est maintenant bien armée. L'incident allemand Voici comment le «Berliner Tageblatt» rend compte de l'incident de l'enlèvement de force des deux marins allemands, retenus à Vera-Cruz par l'autorité militaire des Etats-Unis, parce qu'ils avaient débarqué des armes pour les fédéraux: «Les croiseurs allemands «Bremen» et «Dres-den» délivrèrent de vive force et accompagnèrent en pleine mer les bateaux «Yparanga» et «Bavaria», retenus à la Vera-Cruz, jusqu'au payement de l'amende infligée par les Etats-Unis, pour avoir débarqué au Mexique des armes et des munitions. »Le croiseur de guerre «Dresden» a été mis en état de combattre et c'est avec des canona chargés qu'il accompagnait les deux vapeurs «Ypiranga» et «Bavaria» jusqu'en haute mer. «Contrairement aux usages, ni l'hymne américain, ni aucun autre chant national, ne i fut exécuté par les bateaux qui se trouvaient dans le port. »Les matelots des bateaux allemands se sont contentés de chanter de vieux airs de marins. Cependant, sur le croiseur de guerre allemand «Bremen», qui se trouve au milieu de 1 la baie, l'hymne allemand: «L'Allemagne! l'Allemagne par-dessus tout!» -fut entonné. «L'amende de un million de pesos infligée aux «Bavaria» et à l'«Ypironga» avant leur s départ, pour avoir débarqué la cargaison d'ar-' mes dans un autre port que dans le port con-î signé, et pour avoir corrigé leurs livres do î bord avant d'entrer à Vera-Cruz, a été infligée par le général commandant en chef Funs-ton, au nom de la loi mexicaine, qu'il est 3 chargé d'appliquer à Vera-Cruz. 3 »Ceci est formellement déclaré dans le protocole que le consul des Etats-Unis, M. Shank- m, le consul a Allemagne, m. ueriz, ex. îe re-irésentant de la Ligne Hambourg-Amerique >nt signé à propos de l'incident. «L'émotion causée par ces faits <?st énorme . la Vera-Cruz. »Le «Bavaria» avait à bord 4 millions de artouchês et 5,000 fusils. L'«Ypironga» avait 5 millions de cartouches, 1,000 fusils, 40 calons et 100 mitrailleuses & bord.» INDES ANGLAISES Les Indous mécontents Il est à craindre qu'une grave situation soit :réée aux Indes par une série d'incidents qui tiennent de se produire dans certains ports lu Canada et de la Colombie britannique. iDéjà les mesures contre l'immigration des ndous, sujets britanniques ont causé une vire irritation dans l'Inde. Un riche commerçant de Lahore, Gurdit Singh, a voulu démon-rer que le Canada ne serait pas plus accueil-ant aux Asiatiques. Il a embarqué sur le tKomagata Maru» trois cent soixante-dix In-ious, pour la plupart anciens soldats. A Vicj oria, en Colombie britannique, puis à Vancouver, les Indous se sont vu appliquer stric-;ement les règlements pris pour empêcher 'entrée des Asiatiques: examens, production l'une somme importante, soit 1,000 francs par ;ête. A la suite de ces faits, le chef de. la colonie de Manille, M. Kumar, a envoyé au vice-roi des Indes, lord Hardinge, un télégramme lont voici les termes caractéristiques: «Une révolution éclatera aux Indes si les In-ious ne sont pas autorisés à débarquer à Van-:ouver. Les Indous de Manille déclarent que Les régiments de Hong-Kong et de Singapour sont pvrêts à la révolte.» Cette menace est, sans doute, fort exagérée. [1 n'en reste pas moins que la vie active dans l'Inde est fort troublée. On comprend d'autre part l'embarras d'autorités canadiennes qui Dnt tenu compte de l'hosilité provoquée dans Le «Dominion» par la perspective de la concurrence redoutable d'une main-d'œuvre à bon marché. L'agitation terroriste Une grande sensation a été causée }par la découverte d'explosifs dissimulés dans des balles de jute emmagasinées dans les dépôts de Kidderpore. Des bombes, contenant de la poudre, du pétrole et du soufre, ont été trouvées parmi les balles. Une des bombes avait partiellement brûlé. Les autorités croient que les personnes qui ont déposé les 'bombes parmi les balles de jute sont les mêmes qui ont récemment occasionné des incendies désastreux dans des docks et dans des hangars de Bombay et d'aï ♦res villes. CHINE Alliance aveo les Etats-Unis Les bruits de conclusion prochaine d'une alliance sino-américaine circulent de nouveau à Pékin, et semblent prendre une certaine consistance. Suivant une information particulière qui nous parvient, le ministre des Etats-Unis aurait entretenu récemment de cette question M. Soffan Pao Chi, ministre des affaires étrangères. Le Président Yuan Chi Kai serait, d'autre part, entièrement favorable à ce projet et suivrait les négociations en cours avec la plus grande attention. Nouvelles de l'Étranger Le voleur de la «Joconde» Cet aujourd'hui que commence à Florence les débats du procès intenté à Perugia.le vo1eur de la «Joconde». Us dureront deux ou trois jours. L'accusé fait preuve d'une tranquillité absolue. II se déclare sûr de son acquittement et les événements lui donneront probablement raison, car les médecins aliénistes ont conclu à son irresponsabilité. Des élévateurs en Russie Après une série de conférences à Yekateri-nodar et à Rostoff-sur-le-Don les représentants du ministre du commerce et ceux de la Banque d'Empire viennent de décider la construction immédiate dans la région du Don et la partie nord du Caucase de cinquante-huit élévateurs de grain d'une capacité totale de 30 à 40 millions de pouds. La corruption allemande au Japon Dans le «Vorwaerts», le député socialiste Liebknecht publie de curieux documents qui permettent de se rendre compte des moyens par lesquels la maison allemande Siemens-Schuckert sut attirer d'importantes commandes du ministère de la Marine-japonaise. uazis une leure uu zo juin iyii, ecrite par îe rèprésentant de la maison Siemens-Schuckert au Japon, M. Hermann, à la succrsale anglaise de cette maison, on lit: «Nous avons gagné pour nous Sawasaki et Murakami. Nous pouvons influencer à notre avantage tout ce qui passe par les bureaux de la première section du ministère de la Marine. Toutes les commandes reçues par nous au cours des dernières années montrent qu'en cet endroit nos relations fonctionnent sûrement.Par contre, tout ce que je sais de Fujii prouve qu'il est incessamment en quête de pots-devin. Je suis convaincu qu'il n'a pas seulement passé un traité avec nous,mais qu'il est en rapport avec plusieurs maisons de machines et a reçu bien des fois des doubles pots-de-vin. Toutefois, nous pouvons fermer les yeux sur cette situation aussi longtemps qu'elle nous est avantageuse.» La direction de la maison allemande exprime pourtant certaines inquiétudes dans une lettre à M. Hermann, datée du 7 novembre 1911: «L'attitude des bureaux de la marine à Tokio nous garantit jusqu'à présent dans une certaine mesure l'obtention de commandes à des prix assez élevés en dépit de la concurrence. Toutefois, la Commission navale japonaise de Londres, peut nous mettre dans un grave embarras si elle établit un tableau comparatif des prix et de la qualité des marchandises». Un peu plus tard, la direction précise ses appréhensions:«Le capitaine Idé se plaint de la hauteur de nos prix. .11 est probablement trop tard pour le gagner à nos intérêts. Nous aurions dû faire cela plus tôt.» Le représentant M. Hermann répond à MM. Siemens et Schuckert, le 25 novembre, qu'il a pleine confiance. Il rappe^e que c'est le ministère de Tokio et non la Commission japonaise de Londres qui décide en dernier ressort.«Nous ferons rechercher par Yosaida, dit-il, quelles sont les raisons de la'Conduite du capitaine Idé. Si cet homme nous gène, il faudra le faire tomber, Ce ne sera pas trop difficile. .Nous aurions tort de consentir dès aujourd'hui à une réduction de prix. Il s'agit avant tout que Yosaida établisse quels sont les gens qui ne travaillent point pour nous On les congédiera ou on les mettra hors d'état de nuire.» M. Liebknecht joint à sa lettre le texte d'une note du ministère des Affaires étrangères conseillant l'arrestation immédiate de Richter, secrétaire de M. Hermann, parce que Richter, a dérobé à M. Hermann d s papiers dont là publication serait fort préjudicable à la mai-scon Siemens-Schuckert et aux intérêts allemands.NOS ÉCHOS Maladresse En donnant la composition du comité constitué pour l'érection d'un monument à la mémoire de Léopold II, nous avons mentionné le cardinal Mercier en tête des présidents d'honneur. i Le Matin a fait ressortir l'étrangeté de ce fait qui place un prélat d'une église avant ; les ministres belges. Cette place lui est accordée en vertu d'un vieux décret réglant les honneurs protocolaires, décret qui est abrogé par la Constitution belge, mais que les dirigeants catholiques s'empressent d'appliquer toujours sous prétexte qu'il n'a jamais été remplacé. La Métropole qui ne manque jamais l'occasion de commettre une gaffe, relève l'observation du Matin et la taxe de maladresse. ( «Ce qui est irritant, dit-elle, c'est que les i libéraux belges se refusent à reconnaître la place que les catholiques occupent dans le pays; il est logique, ajoute-t-elle, que le représentant de cette religion soit placé en bonne place dans toute manifestation vraiment nationale». , C'est cette réponse qui est une maladressa j et une maladresse de taille. | La religion et la nation sont deux choses î parfaitement distinctes. Les catholiques ne forment pas plus la nation belge que'les protestants, les juifs ou les non-croyants. ; On est Belge,quelle que soit la religion que l'on pratique, et l'un ne l'est pas plus que l'autre.C'est pourquoi un prêtre d'une reli-i gion, si haut placé qu'il soit, n'a rien à faire dans une manifestation nationale. La religion ne connaît pas de frontières; la nation en possède et de très étroites. * * * Un éducateur modèle Nous lisons dans la Gazette de Liège: •Dans sa dernière séance, le Conseil communal d'Ans a prononcé à l'unanimité la ré- Feuilleton du «Nouveau Précurseur» 29 LA PLDS FORTE .Grand Roman PAR Robert 8AIIVVILLE D'ailleurs, honnête, loyal, fidèle, mais peu expansif, taciturne et insociable. Il ignorait l'art de se créer des amis et inspirait plus d'estime que de sympathie. Et pourtant, sous la raideur de son maintien il cachait, à son insu, peut-être, une âme ardente à l'excès, une sensibilité rare, tin immense besoin de tendresse. Devenu orphelin à six ans, il avait été recueilli par le docteur Lambert. Alain était le fils de la nourrice d'Yvonne. , , . Le père de la petite fille avait voulu traiter l'enfant presque comme son propre fils Quelques années existaient entre les deux enfants. Ils furent pourtant élevés ensemble, partageant les mêmes jeux et les mêmes études De très bonne heure, le jeune orphelir ressentit pour sa famille adoptive un atta chement profond, tout un culte de dévoue ment. Pour son bienfaiteur, une soumissioi aveugle, une admiration exaltée. Pour sa sœur de lait une véritable pas sion qui dégénérait parfois en faiblesse. En effet, malgré son caractère entier, s fierté native. Il s'était fait l'esclave d'Yvor Les moindres caprices de sa despotiqu petite camarade Revenaient des lois pou lui. —g—— ' '■ iwii»ii»ii «m m Souvent il avait risqué sa vie pour lui j s complaire. 1 q Et jamais il n'avait songé à se révolter 1 contre la cruauté égoïste de la fillette. ! r D'ailleurs, docile aux leçons du docteur j i Lambert et désireux d'apprendre. j r Ardent libéral et républicain, persécuté sous l'Empire à cause de ses convictions, le c docteur Lambert était demeuré l'un de ces doux, de ces utopistes aux songes humani- • taires tels qu'en avait vus naître la Révolu- i lion de 1848. ' i Aussi il s'était plu à modeler cette jeune intelligence d'après l'idéal qu'il s'était for- t mé. Il lui avait appris à révérer la Révolution française, grandissant ses exploits, excusant ses erreurs. Mais cette Révolution, à l'en croire, n'était pas encore terminée; il lui restait beau- j coup à accomplir. Et de grands mots sonores sortaient des lèvres du vieux républicain de 1848: « Droit au travail, solidarité humaine, : fraternité universelle.» — Vois-tu, petit, lui disait-il souvent durant les longues soirées d'hiver, tandis que l'enfant attachait sur lui des yeux intelligents et pensifs, vois-tu, l'heure est proche où sur la terre régénérée tous les biens seront mis en commun, où il n'y aura plus ni } , pauvres, ni riches? Oh! quel beau jour, mon enfant! Toi, tu le verras peut-être. Oui, mais il faut que le paysan, il faut ! que l'ouvrier, soient dignes d'être éclairés par cette aurore, que leur âme soit mûrie, leur cœur ouvert, leur intelligence déjà fécondée par le travail et par l'instruction. ï Un doux utopiste, hélas! le pauvre doc-. teur Lambert. D'ailleurs malgré ses principes, il était e demeuré quelque peu bourgeois. r Certes, il eût été stupéfait, si, au sortir de 1 ses leçons humanitaire? le fjls de la pay- — j 3 anne lui eût avoué qu'il aimait Yvonne et u'il voulait l'épouser. I Et, en effet, le disciple si bien pétri de j é laximes socialistes n'en occupait pas moins i n humble emploi de domestique à tout fai- ri e. je Il conduisait la voiture, il cultivait le jar- ; i Lin, il aidait aux travaux de la cuisine. A vngt ans, il avait dû tirer au sort. s Un mauvais numéro. On l'avait envoyé dans l'infanterie de ma- c ine. t Parti pour le Sénégal, il avait connu tou- ? es les tribulations toutes les horreurs l'une campagne contre les roitelets nègres lu pays Toucouleur; les longues et meur-rières étapes à travers les mérigots, sous < 'implacable soleil d'Afrique; les embusca- ] les traîtresses, quand l'ennemi fondant sur e bivouac, massacre et mutile; les combats, -1 sans quartier, quand les colonnes d'assaut, au milieu des flammes de l'incendie, vien- ' nent se ruer dans le <«tata» croulant, et à leur tour exterminent et ne font pas quar- . tier. Très brave, Alain avait rapidement gagné les galons de caporal, puis ceux de ser-gent. ; Il avait aussi connu les fièvres et la dys-senterie. Un jour on avait dû le diriger sur , les ambulances de Bakel. On le croyait condamné. Mais là, un docteur de la marine, M. ' Brissac, à force de soins lui avait sauvé la j vie. Depuis ce temps, deux cultes emplissaient le cœur du jeune homme; sa famille adop- ! tive et son sauveur. Retourné en France avec son régiment au mois d'août 1870, le sergent Mériadek avait fait partie de la division Vassoigne, . brigade Reboul, dans l'effroyable tuerie de Bazeilles. Son régiment avait été à peu près anéanti. Et comme il avait dit au marquis de la lochebriant, seul avec deux camarades, il tait resté debout de toute sa demi-section. Un moment, il avait espéré l'épaulette, îais les autres héros étaient trop nombreux ans cette admirable infanterie de marine; [ n'avait pas réussi. Alors, quoique difficilement, il s'était réigné.Mais pourquoi donc, après sa libération Lu service, alors qu'il eût pu facilement ob-eur quelqu'emploi du gouvernement ivait-il préféré retourner à son village? La raison est toute simple. Il aimait Yvonne. Il était à peine huit heures du matin luand le train venu de Quimper et d'Auray )énétra dans la gare d'Orléans, à Paris-. Prestement, Alain Mériadek sauta de son vagon de troisième classe sur la plate-for-ne.A quelques pas de lui, deux facteurs allaient péniblement le général marquis de la Rochebriant à descendre de son coupé. Bien que juin épandit déjà ses premières ardeurs, le vieil homme frissonnait. Malgré l'épaisseur de son long manteau de drap, il avait ressenti les fraîcheurs de la nuit. C'est à peine s'il avait pu sommeiller quelques minutes. Ses yeux bouffis, ses traits harassés, attestaient qu'il n'était plus, hélas! à l'âge où l'on peut dormir partout, même à la belle étoile, près des feux d'un bivouac. Quant à Alain Mériadek, il était aussi frais et dispos que s'il avait reposé dans son lit, au lieu d'être cahoté sur les planches d'un compartiment de troisième classe bondé de voyageurs. Il n'avait pas quitté son costume breton, Une valise à la main, il s'approcha du gé néral, qui, traînant les pieds se dirigeai vers la sortie. — Monsieur, lui dit Alain, quelles son-vos instructions? ! c Le marquis de la Rochebriant le regarda d'un œil mécontent. ! , — Mon Dieu, Mériadek, répondit-il, je suis , de plus en plus ennuyé que vous ayez tenu à m'accompagner à Paris dans le costume . ( de votre village. Nous allons donner à tous la comédie, et je le regrette. — Et moi, monsieur de la Rochebriant, riposta Mériadek, je n'engage pas ceux qui trouveront la comédie trop amusante à me le témoigner. Je m'habille selon ma condition. Paysan je suis et paysan je reste. — De très bons sentiments, fit l'autre en grimaçant un sourire. Evidemment, les propos par trop démocratiques de son compagnon commençaient à le contrarier. Quelles sont vos instructions? — Tout d'abord, nous allons à l'hôtel, je vous y offre un chambre et... — Inutile! je me logerai moi-même dans un garni de ce quartier où descendent beaucoup de mes pays! — A votre guise? Moi je vais descendre à l'hôtel Continental. Je m'y reposerai quelques heures et vous attends vers midi. Au revoir. Le général donna ses ordres pour qu'on transportât ses bagages à l'hôtel. Pjiis il se fit amener une voiture, y monta et partit. Demeuré seul, Alain Mériadek se consulta un moment,. — Le docteur Brissac, se dit-il, demeure dans le quartier du Jardin des Plantes. J'aurai probablement peu l'occasion de : revoir de longtemps le digne honime. Commençons donc par iui faire une petite j visite. Il sortit de la gare et commença à remon-; i ter le quai Saint-Bernard. Sur son passage, les badauds se retour-i ; naient pour le regarder. j Quelques-uns se mettaient à rire. Le chapeau rond, la veste à parments de /elours du pays de Nantes produisaient eur petit effet. Parvenu à l'angle de la rue Buffon, le Bre-on hésita. Peu familier avec Paris, il craignait de i'égarer. Toutefois, il s'engagea bravement dans la ■ue et ne s'arrêta que devant la Pitié. Là, il ne se reconnaissait plus. 11 fit quelques pas encore, traversa la rue îeoffroy-Saint-Hilaire et s'arrêta devant un narchand de vin. Sur le trottoir stationnait un homme, 1* visage au vent, semblant attendre ou bien cherche'' C'était un affreux bonhomme, une sorte le gnome hideux, aux jambes cagneuses, à ia bosse protubérante. — La rue Lacépède, s'il vous plaît lui demanda Mériadek. L'autre reluqua de bas en haut. Puis, poussant une exclamation de surprise:— Tiens, le camarade du Dauphin Bleu; Bonjour, monsieur Mériadek! Que faites-vous ici? effet' le "Beau Narcisse», Ado plie Tourne), le petit chéri à maman Bartel. Le drôle s'était transporté de bon matin, dans un quartier où sans doute il y avait quelque bon coup à faire. Alain le reconnut aussitôt et voulut s'éloigner.Mais l'autre s'était accroché à sa veste qu'il ne_ voulait plus lâcher. Peut-être palpait-il les poches pour savoir si elles étaient bien remplies. Et puis cet. être haineux avait encore sur le cœur 1 énorme bourrade que jadis Mériadek lui avait plaquee' sur la face. * (A continuer.)

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Dit item is een uitgave in de reeks Le nouveau précurseur: journal du soir behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1902 tot 1914.

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