Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 24 April. Le nouveau précurseur: journal du soir. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/js9h41kj1v/
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^^ndredl S4 Avril 1914 CINQ 80- année K» ai-® Le Nouveau Précurseur «VVKRS mi a» 12.00 fr.; six mois 8.50 fr.; trois mois 3.50 fr. interieur, • 15.00 fr.; - 8.00 fr.; » 4.50 fr. hollande, » 33.00 fr.; » 16 00 fr.; » 0.00 fr. iuxembour&, » 82.00 fr.; « 16.00 fr.; » 8.00 fr. ÎjHION POSTALE, « 4S.00 fr.; « 21.00 fr.; » 10.50 fr. Tout abonnement S0 poursuit jusqu'à rofua formel. ON S'ABONNE i Anvers au bureau du journal et dans tous los bureaux daa postes en Belgique. JOURNAL DU SOIR TÉLÉPHOKES { ïffiSS&late-: N* *®« { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS, i t j^xnss^oasrcrsi? Ormsîàîrbs, la petite ligne. fr. 0.30 | Réclames, la ligne. ? . fr. i 50 » 4 à 4 lignes . » 1.00 } Faits divers, la ligne . - 2.50 Fxkanci&r&s, la ligne . . » 0.50 ! Chronique Anvers . . . » 3.00 Les mntwnocs de l'étranger et ae ia Belgique sont reçues aussi pur ÎAg.encs ffatxi», S, place det Martyrs, à BruœcUet, S, Place de la Bourse, à Paris, et 20, ITiah HoWom, à Londres» wmÊÊÊmBmmemuoemmmÊnmmmménimtmmÊmÊmmmKmaimÈÊimmmemmmmmmmmHmmÊmamBmmmaiiaÊmmimsiimM LeColiege ecnevmai chez M. Helleputte Ce matin, nous avon3 trouv^ dans notre courrier, la note suivante: ,,w ies ministres Helleputte et Van de hieere ont reçu aujourd'hui une délega-!■n de la ville d'Anvers pour traiter des ,s'li0ns intéressant l'agrandissement du t tri d'Anvers et spécialement la reprise ■ L deux darses. _ la divers points en discussion entre les jtui administrations ont été successivement examinés. us échanges de vues ont montré quune I ,ente pouvait s'établir. Tout retard sera "'i(é dans la mise en exploitation des deux torses actuellement sur le point d'être ichevées. C'est un communiqué qui a été fait à toute la presse, tant de Bruxelles que d'An- "i/mtrevue a pris fin hier, vers une heure; nous sommes très étonnés que ce communiqué ne nous soit pas parvenu mut l'heure de notre tirage. Il en résulte qu'hier soir, lés Anversois, B11e la chose intéresse surtout, ignoraient I que les lecteurs de certains journaux bruxellois connaissaient déjà et n,.'Anvers n'a pu apprendre que ce matin. ' ZE.OB A.U Deliors ANGLETERRE L'entente avec la France Un communiqué officieux à la presse anglaise donne l'appréciation du gouvernement cUr la visite des souverains anglais à Paris et sur la portée de cet événement .Le voici: «Il n'est pas question, ainsi qu'on le suggère dans certains milieux, de quelque nouvel accord anglo-français écrit. Les relations de la France et de l'Angleterre sont bien et fermement établies, solidement fixées et sont la base d'une entente mutuelle et cordiale. >Sans doute, des affaires intéressant les ! deux pays, telles que celles des Nouvelles-Hébrides et d'autres, seront discutées, mais il n'y a aucune raison de s'attendre à ce que soit sir Edward Grey, soit M, Doumergue aient dans leur esprit une liste de sujets prêts pour un échange formel de vues. .Lorsqu'une base d'entente existe, telle que celle établie entre la France et l'Angleterre, la solution des questions de la nature de celles qui viennent d'être mentionnées est plutôt laissée aux administrations compétentes. >11 n'est pas, en fait, nécessaire que les relations anglo-françaises prennent une tournure plus formelle ni qu'aucune modification soit apportée à l'entente actuellement en vigueur. •Quoiqu'on ne puisse pas envisager comme résultat de la visite de Paris une extension des relations des deux pays, cependant on peut s'attendre à une définition plus claire de l'entente cordiale.» Autour du Home rule L'opposition fait de nouvelles tentatives pour amener le gouvernement à faire ouvrir une enquête judiciaire sur les conditions dans lesquelles il a décidé l'envoi d'une partie de l'armée et de la flotte en Irlande. Ces tentatives échoueraient comme les premières. Elles produiront peut-être un effet opposé à celui que les unionistes désirent, car M. Asquith a déclaré qu'il proposera à la Chambre de nommer une commission pour étudier les conditions dans lesquelles les troupes pourront être employées pour mettre j fin à des troubles civils résultant de conflits économiques entre le capital et le travail. FRANCE Fraternisation Hier matin, à Calais, les marins des croi seurs ^Birmingham» et «Nottingham» ont été reçus à la station des sous-marins par les équipages des sous-marins français. Un banquet de cent cinquante couverts a été donné. Les marins ont fraternisé joyeusement et ont bu au Roi et à la Reine. Entevues politiques Voici, le communiqué officiel au sujet des conférences entre les ministres des affaires, étrangères de l'Angleterre et de la France. —■—aro i !>■ m m ii ii Feuilleton du «"KToiTvpn.ii Pr^iirsfiuru 33 «.in 1/uuia uca ciineneuû qui oc auiu JJUUI suivis entre sir Edward Grey et M. Gaston Dou mergue à l'occasion de la visite de LL. MM le roi et la reine d'Angleterre, les différentes questions intéressant les deux pays ont été envisagées et l'identité des vues des deux ministres sur tous les points s'est affirmée. En constatant les résultats de la politique pour suivie par les deux gouvernements avec le gouvernement impérial russe, sir Edward Grey et M. Gaston Doumergue sont tombés d'accord sur la nécessité pour les trois puissances de continuer leurs constants efforts en vue du maintien de l'équilibre et de la paix.» Les élections de dimanche Le délai d'inscription des candidatures aux élections législatives de dimanche prochain à expiré mercredi soir. Le nombre des déclarations connues s'élève à 2,820 pour les 602 sièges que comprendra la nouvelle Chambre. Les souverains anglais à Paris Le roi George V et la reine Mary ont continué hier a provoquer l'enthousiasme partout ou ils I se sont montrés. j Le matin ils ont visité l'hôpital anglais et [ l'exposition anglaise dès arts décoratifs, puis ils ont déjeuné chez le marquis de Breteuil déjeuner tout intime. L'après-midi ils se sont rendus aux courses d'Auteuil où le président de la République et Mme Poincaré les ont reçus, les courses étaient terminées vers 5 heures. Le soir, M. Doumergue, président du Conseil a offert un dîner en l'honneur des souverains anglais. A l'issue du dîner, les souverains anglais, le président de la République et Mme Poincaré se sont retirés dans le cabinet du président du Conseil, contigu au salon de la Rotonde. Le roi et la reine se sont fait présenter la plupart des j invités au dîner et ils se sont entretenus aimablement avec eux. A 10 heures, le roi et la j reine on été conduits dans la salle de l'Hor-; loge où une coquette scène avait été dressée. Le programme de la soirée, varié et fort inté-| ressant, a été très apprécié. Il était composé de la façon suivante: Les «Précieuses Ridicu-1 les» (fragment) de Molière;le Ballet du Roy (de «Manon»), de Massenet; oLe Barbier de Sé-: ville», le duo du «Cid», de Massenet. La soirée artistique a pris fin à 11 Jieures.Les souverains, le président de la République,Mme l Poincaré. et les personnages de leurs suites i se sont rendus au buffet où le roi et la reine ont tenu à se faire présenter et à complimenter . tous les artistes qu'ils venaient d'entendre. A 11 h. 25, le président de la République et Mme Poincaré ont reconduit Leurs Majestés jusqu'à l'entrée de leurs appartements particuliers. Ils sont ensuite rentrés à l'Elysée. Leur départ Les souverains anglais ont quitté paris ce matin, à 10 heures 15, par la gare des Invalides. Ils ont été salués sur le quai de la gare par le président de la République et Mme Poincaré, les membres du gouvernement ainsi que par ; diverses personnalités i Avant de quitter Paris, le roi d'Angleterre a ■ tenu à remettre au préfet de la Seine une somme de 10,000 francs pour être distribuée aux pauvres de Paris. ALLEMAGNE Le nouveau Statthalter Le «Reichsauzeiger» le journal officiel de l'empire allemand a publié hier la nomination du secrétaire d'Etat von Dallwitz au poste Je statthalter d'Alsacse-Lorraine pour le 1er mai de cette année, ainsi que la nomination du pré sident supérieur en retraite et conseiller in-time en activité de service von Loebel com me secrétaire d'Etat et ministre de l'intérieur pour la même époque. AUTRICHE-HONGRIE La santé de François Joseph L'état de François Joseph, qui laissait à désirer hier matin, s'est amélioré dans, la journée, grâce surtout au bon temps. Jeudi soir on a publié le bulletin que voici: «Le catarrhe des petites bronches a disparu, à part quelques traces, mais le catarrhe des grosses bronches reste sans changement,ce qui fait que Sa Majesté souffre encore d'accès de toux. L'appétit et les forces sont tout à fait satisfaisants. Sa majesté a passé 1/4 d'heure au soleil avec la fenêtre ouverte.» En somme il semble y avoir une amélioration, mais tout danger n'a pas disparu; il ne faut pas oublier que l'empereur a 84 ans. RUSSIE Pour affirmer l'amitié française L'ordre d'Alexandre Newsky vient d'être conféré à M. Isvolski, ambassadeur de Russie 4 Paris. périal qui fait ressortir le rôle extrêmement 1 utile que l'ambassadeur a joué au cours de ses fonctions en Francé. Les liens étroits qui exis- ] tent entre la Russie et la France, qui servent non seulement à garantir les intérêts récipro ] ques des deux alliés, mais sont aussi un gage ] parfait du maintien de la paix européenne, ont été, grâce à l'embassadeur, encore resser- ^ sés. L'empereur l'assure à cette occasion de toute sa bienveillance. SUEDE ' La nouvelle Chambre . Les opérations électorales se sont terminées j hier. j La nouvelle chambre comprendra 86 par ] tisans de la défense contre 64 modérés que comptait l'ancienne, 71 partisans de M. Staaf contre 10 libéraux dans l'ancienne chambre et 73 socialistes contre 64 dans l'ancienne. L'ouverture du riksdag est attendue pour 1 la dernière quinzaine de mai. Ç ITALIE ; La crainte de la France J On nous écrit de Rome: Malgré toutes les belles paroles de paix, J la France continue à se préparer à la guerre j contre l'Italie. Après avoir consolidé la place , ; forte Bourg-StiMaurice, par la construction des d-iux nouveaux forts «Courbaton» et «Des Têtès», elle s'emploie activement à la con- J struction d'un chemin de fer stratégique entre f Montiers et Bouvy-St-Maurice, de façon à pou- I voir en un rien de temps concentrer dans cette 1 partie de l'Isère une force de 100,000 hommes, * •L'Italie va naturellement prendre aussi de nouvelles précautions et on se mettra bientôt à l'œuvre pour continuer, jusqu'à Pré-St-Di-dier, la ligne qui avait ,son point terminus à Aôste. Les sœurs latines depuis qu'elles ont c fait toutes deux un mariage de raison, ne se c supportent plus. Pourvu que cela puisse con- ( tribuer à la paix de l'Europe, on n'y verra pas de mal. s ALBANIE i c Vers l'entente à 8 La situation en Albanie reste stationnaire. c Le gouvernement albanais prépare non. sans ostentation une expédition contre les Epirotes. j On remarque toutefois dans les deux camps un certain désir de conciliation, M. Zographos ne prétend plus qu'à une au- l , tonomie administrative solidement garantie; 3 ! et on ne croit pas qu'il ait dit son dernier r [ mot. Le gouvernement de Durazzo voudrait c n'accorder que, des concessions scolaires et s religieuses, sans aucune garantie au point de ^ vue administratif Mais "de tous côtés, peut- 1 être même du côté italien, on conseille au p prince Guillaume d'accorder davantage et de ^ conclure un arrangement avec les Epirotes. MEXIQUE ' F A la Vera Cruz Une proclamation de l'amiral Fletcher dit que les forces américaines resteront maîtresses de la ville, mais que les fonctionnaires niexi- d cains sont invités à retourner à leurs postes. q Le seul endroit que les Américains se propo- l sent d'occuper indéfiniment et réellement, c'est c le bureau des douanes. t Le correspondant de l'agence Central News, . ï télégraphie: Je me suis rendu dans la ville, qui est très 1 endommagée; divers monuments sont en par- 1: tie démolis, les réverbères des rues et les fe- c | nôtres des maisons sont brisés ou renversés, f La plupart des ressortissants britanniques et j américains se sont casematés chez eux. On j attend l'arrivée prochaine du «Michigan» et ' du «Louisiana», qui doivent débarquer de nouveaux renforts. Actuellement 6,000 hommes se . q trouvent à terre. «c \ A Mexico La nouvelle du débarquement des troupes * américaines à la Vera Cruz et peut-être à Tampico, a provoqué à Mexico une vive impres- \ I sion. Jeudi après-midi tous les magasins ont 1 s été. fermés. Des manifestants parcourent les j 1 rues, acclamant le général Huerta et le Mexi- j que,poussant des cris hostiles aiix Américains. 1 1 Jusqu'ici il n'y a pas eu d'incident sérieux. L'ambassade des Etats-Unis est gardée par la force armée. Les consuls américains ont invité leurs nationaux à partir. ^ Les étrangers j Le président Wilson a envoyé au Congrès un message demandant l'ouverture immédiate t d'un crédit de 500,000 dollars pour le rapatrie- ï i ment des Américains actuellement au Mexi- c ! —■ " v^ctto 1 eouiubiuii a cic vuice pat xa v^iicini- >re. Une importante compagnie de fonderie et de aminage a donné l'ordre de fermer toutes ses runes et toutes ses fonderies au Mexique. 211e a donné à tous ses employés américains 'ordre de quitter immédiatement le Mexique. L'amiral Mayo, actuellement à Tampico, inorme le gouvernement américain que les croiseurs allemands et anglais ont pris à bord .,200 américains et étrangers. On attend d'au-res réfugiés qui viennent de localités plus lloignées. L'ambassadeur britannique à Washington 1 fait télégraphier à tous les consuls au Mexi-jues l'ordre d'inviter tous les ressortissants >ritanniques à quitter immédiatement le Mexique. O11 compte plus de 700 ressortissants jritanmques dans la République du Mexique. Face à l'ennemi Fédéraux et consitutionnalistes se sont unis >our faire face aux américaines qu'ils soup-onnent de vouloir conquérir leur pays. On dit que quatre trains de troupes mexicai-îes et un tram de chevaux et de munitions •nt quitté mercredi soir*Chihuahua, à desti-lation de Juarez. Ces troupes se trouvent sous es ordres du général Ortega. Le colonel amê-icain Hartfield, qui commande le fort Bliss, .yant été informé de ces mouvements par té-éphone, demande des instructions au déparement de la guerre, car Juarez se trouve en ace d'El Paso. On avait pris des précautions à Juarez pour enir secrets ces mouvements de trains. L'in-ormation relative à ces mouvements provient, iaraît-11 d'une bonne source. Les autorités ont eçu l'ordre d'arrêter toutes les armes et muni-ions en transit pour le Mexique. Les Constitutlonnalistes Le général Carranza a télégraphié une dé-laration qui fait connaître le point de vue les insurgés au sujet de la saisie de la Vera-:ruz.Voici un résumé de cette déclaration: Quoique la prise de là Vera-Cruz puisse être xcusée en partie par certaines provocations e la part du général Huerta, il pense qu'elle onstitue néanmoins un acte d'hostilité vis--vis du peuple mexicain, et peu en rapport vec les paroles prononcées par le président u Congrès. M. Wilson doit faire une distinction entre îs partisans du général Huerta et le reste es Mexicains, Le général Carranza espère ue ces derniers ne prendront pas ombrage e l'acte des Etats-Unis. Quant à lui, U obéit un sentiment patriotique en déclarant à la ation américaine que le maintien de ses fores à la Vera-Cruz est une violation de la ouveraineté et des droits imprescriptibles 'indépendance du peuple mexicain. Elle en-raînera les constitutionnalistes dans une uerre inégale que, jusqu'à maintenant, ceux-i ont tenté d'éviter à tout prix. Le général Carranza termine en renouvelant expression de l'amitié du peuple mexicain is-à-vis des Etats-Unis, qu'il adjure de rap-eler les forces occupant la Vera-Cruz. La réponse de M. Wilson En réponse au général Carranza, le prési- f ent Wilson a fait une déclaration dans la-uelle il répète que les opérations des Etats-fnis au Mexique sont uniquement dirigées ontre le général Huerta et que la souverame-i et l'indépendance de la nation seront res-ectées à tous égards. Bien que les Etats-Unis n'aient nullement intention d'imposer leur volonté à la nation lexicaine, ils doivent ..néanmoins contraindre eux qui gouvernent actuellement le pays à îirè droit à leurs justes demandes, Rupture de9 relations diplomatiques Une dépêche de l'amiral Badger annonce ue ses passeports ont été remis à M. O ihaugnossy, chargé d'affaires américain à era Cruz. Le chargé d'affaires du Mexique à Washing-)n a demandé ses passeports. M Bryan dit que la décision du général [uerta de remettre ses passeports à l'ambas-adeur américain laisse les Ettas-Unis dans indécision quant à la puissance à laquelle s doivent maintenant confier les intérêts de îurs nationaux. Le Japon restera neutre On annonce officiellement que le gouvernement japonais observera une stricte neutralité ans le conflit engagé entre les Etats-Unis et 3 Mexique. Un navire de guerre japonais se trouve ac-nellement sur la côte Pacifique du Mexique, rêt à embarquer les sujets japonais qui en xprimeront le désir. BILLET MMMM Le 24 avril 1914. La séance de jeudi de la Chambre des représentants a été prise presque tout entière par deux discours sur les assurances sociales; le premier du député socialiste Huysmans, le second du démocrate-chrétien de Liège, M. de Ponthière. Ni l'un ni l'autre n'admettent le projet du gouvernement. M. Huysmans rappelle les promesses des candidats cléricaux, à la veille des élections législatives, de donner aux ouvriers une pension de vieillesse de 1 franc par jour sans les forcer à intervenir pour la formation de cette pension. Cette promesse a été faite notamment par M. Van de Vyvere, le ministre des Finances. Le projet du gouvernement est loin de réaliser cette promesse; mieux vaut le projet du groupe socialiste que M. Huysmans défend. M. de Ponthière aussi estime qu'il faut donner à l'ouvrier une pension d'un franc par jour à soixante-cinq ans. La solution que présente le gouvernement est inacceptable au point de vue de la vieillesse. S'il faut des ressources nouvelles,qu'on les crée. M. Ozeray termine la séance, en signalant de nombreux défauts du projet gouvernemental qui se présente plutôt comme une machine politique que comme une loi sociale. » » * Au Sénat, le projet scolaire est âprement attaqué par MM. La Fontaine, Colleaux et Coppieters, socialistes et p^r MM. Peltzer, Bergmann et H. Brunard, le nouveau sénateur de Bruxelles. La droite continue à se taire. Jean GOSSINCt. Nouvelles de FÊl ranger Le cadeau du roi d'Angleterre à la Franco Le roi d'Angleterre a eu la gracieuse pensée de donner au Musée du Louvre quelques fragments du monument que le maréchal duc de la Feuillade éleva à ses frais à Louis XIV sur la places des Victoires et qui fut inauguré avec grande solennité le 28 mars 1686. Détruite à la Révolution et dispersée aux quatre points de l'horizon, l'œuvre du sculpteur Martin Desjardins fut en partie recueillie au Musée des Monuments français et la «galerie d'An-goulême» recueillit en 1824 six bas-reliefs exposés aujourd'hui dans la salle des Coustou: «La préséance de la France reconnue par l'Espagne (1662). Le passage du Rhin (1672). La conquête de la Franche-Comté (1674). La paix de Nimègue (1678). Les duels abolis. L'hérésie détruite (1685).» Six autres bas-reliefs qui décoraient également le piédestal de la statue passèrent en Angleterre et d'une maison particulière du roi George III à Kiew,furent transportés à Windsor. Les quatres «esclaves» de bronze, qui étaient placés au pied du piédestal, furent déposés à l'Hôtel des Invalides. Le retour des principaux fragments si gracieusement donnés par George V sera donc pour le Louvre une très précieuse acquisition. Secous3e sitmlques en Saxo De Brambach (Vogtland) : Dans le Vogtland supérieur on a ressenti mercredi soir et jeudi matin plusieurs secousses assez violentes. Les civilisés cruels A plusieurs reprises des bagarres plus ou moins graves ont eu lieu sur les chantiers du chemin de fer de Bagdad en construction, bagarres relatives à des différends entre les ouvriers kurdes et des entrepreneurs. Un incident beaucoup plus grave que lés précédents, lequel a coûté la vie à un nombre d'ouvriers qui n'est pas encore établi, vient d'éclater sur les chantiers du grand pont en construction sur l'Euphraté, à Djéraboulos. A la suite d'une contestation entre ouvriers kurdes et entrepreneurs, à propos de salaires, une délégation d'ouvriers vint trouver l'ingénieur chargé du chantier, un Allemand, pour lui faire part de leurs doléances. Reçus à coups de cravaché et dé bâton, les ouvriers furieux allèrent retrouver leurs compatriotes occupés oui ia, ave gauuiic uu neuve cl icui i alujiiei eni/ la façon dont l'ingénieur Hoffmann les avait reçus. En un clin d'œil, les ouvriers kurdes du chantier, armés de bâtons, de revov'ers ét autres armes, $e précipitèrent vers le pont avec l'intention de faire un mauvais parti à l'ingénieur.La tête de la colonne était engagée sur le pont, démuni de parapet, se dirigeant sur la rive droite du fleuve. Perdant la tête devant le danger, l'ingénieur lança une locomitive à toute vitesse sur le pont. Ne pouvant se garer, une partie des ouvriers furen tués ou blessés; d'autres se jetèrent dans i'Euphrate grossi par les pluies e£ se noyèrent. On a ramassé 13 tués et 43 blessés. Quant au nombre d'ouvriers noyés,on ne le saura jamais. Grâce à la rapidité avec laquelle on put envoyer des troupes, les ouvriers et ingénieurs européens employés sur les chaniers furent sauvés d'un massacre. j Les fraudeurs de la charité [ Un procès récent rappelle l'énorme exten-| sion que prend à Londres la fraude à la | charité. On estime de 7 à 10 millions par an : les sommes obtenues par des collectes, etc., ; qui sont détournées de leur fin. Il y a d'abord un certain nombre d'organis-: mes qui n'ont de charitable que le nom et qui sont des exploitations éhontées de la crédulité publique. Les organisateurs recrutent leurs hommes par les Bourses du travail et leur accorde un tantième sur leurs collectes. Un «expert» fait de 100 à 150 francs par semaine; son tantième sera donc de 50 francs environ. Il y a ensuite les «collectes» privées. Un homme, recruté comme ci-dessus, est envoyé de bureau en bureau avec une «liste». L'indifférence des business-men qui donnent une I pièce d'argent pour être quittés du quéman-| deur fait de cette branche une industrie pros-j père. ; Enfin, il y a les œuvres vraiment charitables, mais mal organisées — au point de vue des pauvres, s'entend! — où tous les participants vivent largement aux dépens du public. On cite le cas d'un orphelinat qui réunit 30,000 francs en collectes, et finit par remettre | à l'œuvre un peu plus de 1,200 francs. NOS ÉCHOS Tableaux Est-ce manque d'argent ou manque d'amateurs, toujours est-il que les ventes i de tableaux, sculptures, œuvres d'art n'at-I teignent pas au but qu'elles se proposent.; ! On a pu remarquer, à Paris notamment, j qu'il y eut moins de ventes d'antiquités, cet i hiver. Ici même, à Anvers, nous avons eu lundi la vente des œuvres du peintre Joors, en son vivant professeur de l'Académie des Beaux-Arts. Certains tableaux ont atteint des prix assez sérieux, mais il en est qui ont été donnés, — il faut bien l'avouer. Manque d'argent? Manque d'amateurs? On ne sait! Peut-être n'élaient-ce pas des toiles de dimensions assez grandes? Derrière nous, un monsieur conseillait, à son i voisin, — sans se départir d'un sérieux de bon aloi, — de ne pas acheter de petites toiles: — Prenez quelque chose de grand. Ca fait mieux! Comme si la valeur d'un tableau se cal-culait au mètre. La collection privée du peintre défunt i n'obtint pas davantage les faveurs du pu-! blic. On vendit un Théo Hannon pour la ; royale somme de deux francs,- un Théodore j Vertraeten 70 francs, un Verdussen 7 fr., un Lamorinière 45 francs et d'autres que nous ne citerons pas pour n'attrister per-, sonne. Quand on considère la somme de travail qu'il a fallu à un peintre, — sans même faire mention du talent naturel, des années d'apprentissage, des espoirs caressés, '— on ne peut se défendre d'un sentiment de mélancolie. C'est à. vous dégoûter d'être artiste! Et d'autre part, en se rappelant la vie de Degas, presqué pauvre, alors qu'une de ses œuvres atteignait la somme fabuleuse de 435,000 francs, — on en doit conclure à l'injustice de la vie, aveugle et bête et qui permet à certains de s'enrichir du travait d'autrui, sans posséder d'autre talent que celui d'être riche. Un peu triste, n'est-ce pas? * * * La grève des chaisiers de Malices Le Syndicat des patrons avait soumis un nouveau barème des salaires à l'examen de la «Fédération des syndicats des ou-vriers chaisiers», mai» celle-ci ne l'a pas la Faute rie Béatrix PAR miUB mus FORMÂN Adaptation de l'annîais par E. PIERRE LUGUET ' EUe se mit à trembler et chancela; le cré-Pascule était en cet instant presque fini; 'ombre devenait ténèbres. Béatrix entendit nring remuer dans son fauteuil et exhaler 1111 profond soupir, puis, brusquement, il Se dressa devant elle. Elle ne pouvait voir son yisage, mais il s'avança. Alors, il ten-les bras qui depuis trois mois étaient le re'uge de la pauvre femme et l'y enferma avfic une force qui la meurtrit. Elle pous-un faible cri, qu'elle crut un cri perçant. Pendant quelques minutes elle ne se ren- I 1 compte de rien parce qu'elle s'était éva- j nouie et qu'elle restait inerte et appesantie ; contre la poitrine sur laquelle elle ne pen- j sa't plus jamais s'appuyer. Longtemps après, quand elle eut repris ®ss sens, ils s'enlacèrent dans l'ombre,' et ™atrix pleura faiblement, facilement,corn- un petit enfant. - C'est impossible, impossible, balbutia-pie, oh! Harry, je suis folle ou vous êtes .S'" °.u ce n'est pas réel... Pensez à ce que jâl fait!... pensez! J'ai entièrement ruiné °tre vie et la mienne... ruiné hideusement, •Pourtant vous me tenez dans vos bras!... étre!^6 n°US *,ous *es ^eux Peu^" 7* Tous les deux si vous voulez... je ne sais pas! Je sais seulement que je ne m'en inquiète pas.. Ce que vous avez fait, Betty, ! , vous l'avez fait pour sauver notre amour... i i peut-être sommes-nous brisés, ruinés... Oh! ^ oui, je le crois! Mais dans tous les cas, nous sommes brisés ensemble... et je me ■ moque de ce qui arrivera pourvu que nous ; restions ensemble... Peut-être ai-je ma mo- ' raie, moi aussi, comme vous disiez avoir la | ; vôtre. — Ensemble! dit la jeune femme dans un j soupir, en se dégageant un peu, ensemble, : Harry!... Mais vous ne vous rendez pas compte... il est vivant!... Herbert est vivant!... Il est... mon mari! Elle frissonna. — Eussiez-vous quarante maris vivants, je ne vous ■■céderai pas, je ne m'éloignerai pas de vous...et si vous essayez de me quitter, je vous enferme!!! Je 11e veux pas vous perdre maintenant... je ne peux pas! Béatrix poussa un grand cri. — Oh! Harry! Harry! est-ce bien vrai?... vous me resterez fidèle, malgré tout, vous ne me rejetterez pas, maintenant que vous savez ce que... j'-?i fs.it? — Essayez de me quitter et vous verrez? L'impétuosité de la réponse la fit crier encore et se presser plus près de lui.Il l'attira jusqu'à ce que la tête de Béatrix vint reprendre sur son épaule la place qui était la sienne depuis trois mois. — Oh! ma bien-aimée, ajouta-t-il, seriez-vous la seule dont l'amour fut assez grand pour violer la loi? me feriez-vous honte en aimant le plus?... Loi, principes, honneur... je ne peux y faire appel bien haut, l'amour est plus fort!... Autrefois, peut-être... je ne sais pas... maintenant, nous sommes montés trop haut pour écouter la raison, obéir aux scrupules, terrestres... nous ne pourrions vivre l'un sans l'autre. — C'est mal... honteusement mal! — Oh! oui, c'est mal! je le sais, mais inévitable! Nous ne pouvons nous aïTrêter maintenant, nous sommes deux âmes cou- )ables, Betty, liées ensemble dans la faute. nais liées pour toujours, quoi quïl arrive. Après un moment de silence: — Maintenait, Harry, dit-elle très triste-nent, j'ai atteint le fond de mon abaisse-nent; maintenant, je suis vraiment anéantie pour vous avoir amené à cela... vous ivoir fait ce-que je suis... Si seulement vous n'aviez repoussée, si vous m'aviez chassée, 'aurais trouvé une faible consolation à la censée que je ne vous avais pas souillé... 'aurais brisé votre bonheur... non votre Une. Oh! maintenant, je suis anéantie ! Il l'apaisa, lui murmurant, les lèvres contre son front: — Ne dites jamais cela Betty. Oh! ne dites jamais cela!... comment pourrais-je demeurer sur le froid sommet de ma rigide droiture pendant que vous pleurez dans l'ombre?... quel être noble et généreux je serais!... Oh! ma chérie, s'il, est un Dieu juste it pitoyable comme le disent lés livres, en quelle estime tiendrait-il un homme qui, ayant juré solennellement de chérir, d'aimer et de protéger une femme, pour tout ie temps de leur vie commune, la repousserait st se cacherait le visage parce que, pour garder son amour, dans une lutte passionnée pour son bonheur, elle a enfreint la loi?... Oh! ma très, très chérie, s'il est un Dieu qui protège la fidélité, la constance et l'amour d'un homme pour la femme qui l'aime, il ne sera pas très dur pour mon âme. Et si le Dieu dont nous parlons est inflexible... je ne veux aucun rapport avec lui, j'irai seul!... Ainsi Betty, ne vous croyez pas vile parce que je ne suis ni déserteur ni-traître! Après un long silence, il dit, se penchant sur elle, toujours dans ses bras: — Betty? — Oui. — Betty, que pensez-vous qu'Adam dit à Éve quand ils furent chassés du Paradis', et que, comme nous, ils réfléchirent? Elle eut un petit rire timide et répondit: i — Je pense qu'il lui dit: « Vous avez agi ] comme une femme! et ce qui est ne peut pas J ne pas être... ainsi, nous aurons..., nous lutterons ensemble et... replâtrerons notre vie le mieux que nous pourrons!...» c'est cela qu'il dit je crois. ■ — Oui, dit Faring l'étreignant plus tendrement encore, oui, c'est cela qu'il dut dire. Ils restèrent encore silencieux, pendant : longtemps; si longtemps que Béatrix à bout de forces tomba dans une sorte d'assoupissement et resta lourdement immobile dans les bras de son mari. Elle s'éveilla avec un tressaillement violent et un cri. — Je rêvais qu'il essayait de m'éloigner de vous Ilarry! dit-elle en frissonnant, je rêvais qu'il était venu pour me prendre. — Silence chérie!... Ni lui ni personne ne peut vous arracher de mes bras... Nous sommes liés pour toujours, quoi qu'il puisse nous arrriver! Alors elle se redressa avec un profond soupir. — Nous devons envisager l'avenir; il faut parler de ce qui va se produire. Y a-t-il encore une façon de nous sauver, extérieurement au moins... Ce que nous savons, nous le êaurons toujours; nuit et jour, nous l'aurons devant les yeux... Oh! nous payerons cher... nous payerons la bonne mesure! Mais, pour nos amis, à cause d'eux et pour beaucoup de raisons, nous devons empêcher cette chose d'être connue, si c'est possible... Que peut-on faire? — J'y ai pensé pendant que vous étiez assoupie; je crois qu'il faut, avant tout, empêcher l'homme qui sait de s'en aller. Il me sera pas encore parti, j'en suis sûr, il doit attendre pour faire un dernier appel, une dernière menace, peut-être. Il faut l'arrêter et conclure une sorte de marché avec lui. Après tout, ce ne sera pas pour longtemps; l'autre... (il ne put dire Herbert Bucha-nan)... ne péut vivre plus d'un an, je pense; 1 1 est déjà bien bas. Une fois qu'il sera... ! ? nort, cet homme n'aura plus de prise sur ! 1 ious, il le sait bien. H l'embrassa, la détacha de lui et se leva, | c mis alluma deux ou trois lampes! ! 1 — Il est neuf heures et demie passées, • £ lit-il en regardant sa montre,je vais y aller j ont de suite. Vous ehverrai-je votre femme j le chambre?... Il faut manger quelque chose, nous n'avons pas dîné. i Béatrix secoua, la tête, x — J'attendrai ici, je ne veux pas man- i c yer... pas maintenant... je veux savoir 1 l'abord. Allez de tout de suite, Harry, je mus attendrai ici. g 11 sortit de la chambre et 1a, jeune femme 1 resta où il l'avait laissée, silencieuse, im- 1 g iiobile, le menton' dans ses mains, les yeux fixés sur l'ombre qui s'amassait dans les 20ms de la chambre. T En dix minutes Faring fut de retoud; d'un t regard elle comprit. — Il est... parti? dit-elle dans un mur- I mure. c — Tous les deux, partis sans laisser de f trace! personne ne les a vus s'en aller. Béatrix s'élança vers lui et s'accrocha à 1 son bras, l'ancienne terreur revenue dans ^ ses yeux. f — Il faut le trouver, Harry! s'écria-t-elle £ en secouant le bras que ses mains ser- ( raient, Il faut le trouver et le ramener... * Tant ce que cet homme est loin nous avons l'a tête sous le tranchant du couperet; il est * capable de tout!... avez-vous vu son visa- \ ge... ses yeux?... de tout!... Il faut le trouver!Faring s'éveilla soudain comme d'un rêve. — Oui, dit-il doucement, il faut le trouver, il ne faut le laisser libre, d'agir...J'irai tout de suite. Il se. dégagea et se dirigea vers la porte, puis, s'arrêtant, il revint sur ses pas, reprit iéatrix dans ses bras et lui donna un long aiser. — Les domestiques fouillent les environs, Lit-il, mais je ne crois pas qu'ils, découvrent ien... L'homme est malin! Je serai peut-tre absent quelques jours, je ne reviendrai ias... que nous ne soyons sauvés! -r- Oh! Harry, Harry! — J'enverrais chercher tante Arabella, si 'étais vous; elle sera heureuse de venir et ous tiendra compagnie...Vous pouvez dire ue je suis à New-York pour affaires importantes.— Oui, peut-être le ferai-je .. Oh! Harry oyez prudent! ne vous exposez pas... cet lomme est très hardi, et, je crois, très dan-;ereux.Faring hocha la tête. — Il veut de l'argent, non du sang! Il L'est pas dangereux... je souhaiterais plu-ôt qu'il le fût! Quelques instants plus tard il était parti, îéatrix l'entendit parler à son valet de hambre, puis la voix s'éteignit... elle resta eule! Elle resta où il l'avait laissée quelques ninutes, puis marcha lentement à travers a chambre, touchant une chose ici ou là, ;ans besoin, sans penser à ce qu'elle fai-;àit. Sa tête était si douloureuse qu'elle 'teignit les lampes, pensant en être sou'ia-jée.La lune, à son apogée, versait dans la )ièce quatre longues traînées semblables à [uatre cercueils d'argent. Béatrix les fixa ongtemps, très pensive. — Quatre cercueils! dit-elle tout haut, jour qui?...Un pour Stambolof... il est mort ït dans la paix qu'il attendait!... Un pour rlerb'ert..,il en aura besoin bientôt...Quand? je me le demande?... Il en reste deux! Un pour Harry et un pour moi! (A continuer.)

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Dit item is een uitgave in de reeks Le nouveau précurseur: journal du soir behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1902 tot 1914.

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