Le nouveau précurseur: journal du soir

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17 augustus 1914
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s.n. 1914, 17 Augustus. Le nouveau précurseur: journal du soir. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1r6n010g43/
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Mnuli Août 1914 CîWQ CEi^TIME& 80™ Le Nouveau Précurseur ABOZSTTSrElvnEEN-TS : ANVERS, un an 12.00 fr.; six mois 6.50 fr.; trois mois 3.50 fr. INTKRIEl®, » 15.00 1t.; » 8.00 fr.; » 4.60 Ir. HOLLANDE, » 82.00 fr.; » 16.00 fr.; » «.00 fr. LUXEMBOURG, • 33.00 fr.; » 16.0.0 fr.; • S.00 fr. UNION POSTALE, » 42.00 fr.; » 21.00 fr.; » 10.50 fr. Tout «bonnement ae poursuit jusqu'à relus formel. ON S'ABONNE k Aurer» ta bureau <ta journal et dan* faxu lot burewa «tes JOURNAL DU SOIR TÉLÉPHOIES { SSîâtion: »• *«* { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. -AJSTKrOiSTŒS: ORDiNAmBS, la petite ligne, fr. 0.30 i Réclames, la ligne. . . fr. 1,50 • l à 4 lignes . » 1.00 | Faits divers, la ligne . . » S ! 50 Financières, la ligne . . » 0.50 ' Chronique Anvers ...» 3.00 Lit annonces de l'étranger et de la Belgique sont reçues aussi par VAgence Bavas, S, place des Martyrs, à Bruxelles, 8, Place de la Bourse, à Paris, et 80, Bigh EoWorn, * Londres. SE TAIRE POUR LA PATRIE Il y a juste huit jours, aujourd'hui même, ( le lundi 10 août, nous disions qu'il est du devoir de tout Belge d'imposer silence dans l'intérêt de la Patrie. Ceux qui possèdent des renseignements certains sur la situation do nos troupes,doi- vent ne les communiquer à personne d peur d'instruire indirectement l'ennemi er vahisseur. Nous prêchons d'exemple. L'état-major déclare aujourd'hui qu'il n'j aucune communication à faire. I Ils sont inquiets Une dépêche de source allemande nous annonce que le gouvernement allemand aurait décrété la levée en masse de toute la nation. Ce serait l'appel sous les drapeaux de tous les Allemands valides, même ds ceux qui n'ont fait partie d'aucune armée active. Nos ennemis doivent bien redouter l'envahissement de leur pays, dans un avenir très proche. Uultîmatun iaoonais & M LE JAPON A NOTIFIE A L'ALLEMAGNE UN ULTIMATUM EXIGEANT LE RETRAIT DE LA FLOTTE ALLEMANDE DE L'EXTREME-ORIENT ET L'EVACUATION DANS LES HUIT JOURS, DE KIAN-TCHEOU. LE JAPON DECLARE QU'EN AGISSANT AINSI, IL EXECUTE L'ACCORD ANGLO-JA- PONAIS. Succès français à Binant La légation de France à Bruxelles a reçu ia confirmation de la victoire remportée à Dinant par les troupes françaises samedi. Les Allemands, venus en force et avec quantité de mitrailleuses, ont attaqué les positions françaises. Le combat a été des plus vifs. L'artillerie française, entrant en action, a bientôt décimé les Allemands. Nos alliés occupent à ce moment les deux i rives du fleuve. Les Allemands à 6 heures du soir batti-rpnt. en retraite vers Rochefort. | Succès beige à Wavre Les troupes de cavalerie allemande battues précédemment par nous et refoulées, ajbrts une trêve de deux jours, on tenté une nouvelle offensive sur un autre point du front de nos troupes. Les masses de cavalerie ennemies, renforcées au préalable, se sont portées hier matin dans la direction de Wavre. Au cours de leur marche, elles ont essuyé le feu de nos avant-postes. Après des escarmouches sans importance, l'offensive allemande a été arrêtée nët. AANVERS Le droit de circuler Le lieutenant général - Dufour, gouvei neur militaire, rappelle pour la dernièr fois à la population que la circulation et libre dans tout le périmètre de la positio fortifiée jusqu'à la ligne extrême des fort: et qu'entre 4 et 20 heures, on ne peut exig€ de «laissez-passer» nulle part. Laissez-passer Toutes les personnes qui ont reçu d( i laissez-passer de l'autorité communale, d vront les représenter à celle-ci, qui les r £iilarisera suivant des formes nouvelle Les anciens laissez-passer ne sont plus v labiés. Permis de séjour Les personnes porteurs d'un permis < séjour délivré antérieurement, devront présenter devant M. le procureur du R< siégeant au Palais de Justice, à Ahvei Elles seront munies de leur ancien perm et d'une photographie format abonneme de chemin de fer. Le procureur du Roi le délivrera un nouveau permis. Les anciens permis ne sont plus valable A partir du 18 courant, les personnes q seront trouvées en possession d un perrr non muni de leur photographie portant sceau de la justice, seront considérées coi me suspectes, et traitées comme telles. La poste ne fonctionne plus Depuis hier, ni à Anvers, ni dans le pa? ou ne distribue plus aucune correspondai) — lettres,'circulaires, journaux (sauf ce remis aux abonnés par les facteurs). Les ; faires. entravées déjà par les retards appi tés dans l'arrivée des courriers posta) vont se trouver, par suite de cette mesu complètement paralysées. On allègue, pour la justifier, que les s Vices sont absorbés par le service inten nécessité par la défense. Le véritable mt n'est-il pas plutôt le désir d'obvier à 1' pionnage éhonté auquel nous sommes butte? La suppression radicale du serv postal enlève aux informateurs allemai toute possibilité de correspondre avec états-majors qui les emploient. Mais, d'un autre côté, cette mesure, pour excellente qu'elle puisse être, risque de donner l'impression que là Belgique, en état.dè e siège, est absolument sous là coupé de l'en-st nemi. A propos d'un règlement Un règlement de police défend aux enfants âgés de moins de 16 ans, de vendre des objets quelconques sur la voie publique. La police applique ce règlement dans tou-!S te sa rigueur. î- Or, parmi les jeunès vendeurs il s'en 3" trouve plusieurs dont le père est au 3- champ de bataille. La mère est ici, parfois avec de nombreux enfa ts à sa charge. Les quelques sous que gagne le jeune vendeur sont donc les bienvenus et constituent un appoint sérieux en ces temp:, de misère, le Si on faisait preuve d'un peu de tolé-se rance? 's! Délicate attention is r,£ Hier, quelques jeunes filles de la société u. anversoise portant de gros paquets de tabac, de cigares et de cigarettes, attendaient s l'arrivée des trains à la gare centrale. A L1j chaque soldat qui descendait de ces trains, ls elles remettaient un petit paquet que tous je acceptaient avec joie. n_ A certain moment,un pioupiou, couvert de poussière, la figure hirsute, descend d'un train et s'avance vers la sortie. En cours de route, il est arrêté par une jeune fille qui lui met un paquet de cigarettes rs, dans la main. ce Le soldat, quelque peu surpris, s'arrête ix regarde ce qu'on lui donne, puis, la jeune if- fille,et galamment explique à cette dernière >r- — Je m'en voudrais, Mademoiselle, de ix, vous infuser ce que vous m'offrez, avec tan re, de grâce, maift à votre tour, vous me per mettrez cle vous offrir ceci. Celo, vous ser si*- vira à acheter des cigarettes pour mes ca sif marades qui sori\ plus à plaindre que moi. >tif Le soldat met un billet de vingt franc: es- dans la main de là jeune fiiîe tout ébahie e en s'éclipse avec "son paquet de cigarettes d' ice six sous... ids Personne n'avait reconnu dans ce peti les défenseur de la Patrie le f• Js d'un de no plus gros négociants anversois. ! Des explosions Depuis que la guerre est déclarée, 1 génie militaire fait tout autour des ville des travaux de campagne. II doit prévoir toutes les hypothèses même les pires, pour ne pas se laisser sui prendre. On a commencé par les abords imrï» diats des forts, maintenant ces travau s'étendent autour des villes ouvertes. Pai tout eù cela peut être utile, on creusé de tranchées, on fait sauter dés maisons, de ponts, des viaducs. Ces explosions font beaucoup de bruit ne les prenez pas pour des coups de canon Le temps passe Il y a aujourd'hui exactement quinz jours que la Belgique, apprenait avec stu peur que l'Allemagne exigeait le libre pas sage de ses armées sur le territoire, sou menace de nous déclai'er la guerre. La Belgique, par respèct pour sa neutra lité et pour là défense de ses intérêts, a di rejeter cette outrecuidante proposition e dès le lendemain, la botte allemande fou lait le sol belge. Que tout cela semble loin déjà! Nou avons vécu dés années pendant ces quinzi jours; des années de gloire et aiissi des an nées d'angoisses. Mais tout n'a qu'un temps, dit le prover be. Et après les orages d'aujourd'hui re viendra le beau' soleil du trâvàil e£ di bonheur. La rue Brialmont Le collège échevinal a décidé de donne à une place ou à une rue d'Anvers, le non du général Brialmont, le savant ingénieu des forts de Liège et de l'enceinte d'Anvers Remonte Le bourgmestre porte à la connaissance de ses concitoyens que le président de le Commission de remonte de l'armée siéger* à. partir de 8 1/2 heures du matin, au han gar 28 des bassins du nord pour l'achat d< chevaux de selle pour l'armée. Tous les intéressés peuvent se présen ter au susdit officier. Les chevaux doivent avoir plus de troi: ans d'âge. Avis LES PORTEURS DE CONNAISSEMENTS PAF STEAMER «MENOMINEE» DE LA RED STAF UNE, AINSI QUE LES DESTINATAIRES SCNT PRIES DE BIEN VOULOIR SE PRE SEUTER LE PLUS TOT POSSIBLE AUX BU BEA'JX DE LA RED STAR LINE, 22, RUE DES PEIGNES. SONGEONS AUX PAUVRES PETITS • Cc n'est ias seulement leurs vêtement' que tous les lelgés, en ces heures tragiques enrubannent aux fières couleurs braban çonnes; c est lâns leurs cœurs angoissé: mais confiants qu'une cocarde tricolon flamboie. IIumj(es et triches, puissants e miséreux, tous s^serrent étroitement autou de cet emblème Pouvant, dont le symboli jamais n'apparutpius radieux: le drapeai national. 1 ous, ans là mesure de leur: moyens, veulerj. rétribuer au salut de 1« Patrie; mot tragiq^ dont la significatioi sacrée s'était un .pei estompée sous l'amol lisant bien-être de quelques lustres d'un Comme l'énergie fa-ouche et la vaillant fierté de notre bien-aiiié Souverain ont gai vanisé toute l'ardeur ft(S0lue de notre raci j indomptable.Comme sa^imple et crâne bra I voure, digne des pagcsies pius héroïque I de notre Histoire, ont élçtrisé l'armée,ains faut-il que la sollicitude t» ceux qui restent soutienne le courage de r*g braves soldats Tous ces héros, prêts à -erser leur sanj 1 pour une cause sainte enti- toutes, pour 1; sauvegarde du patrimoine commun, lais j sent souvent des femmes c des enfant i dans le besoin. Il faut que tus ceux qui 1 | peuvent viennent en aide à ces malheu réux — c'est un devoir aussi oble qu'indu niable. Ne pas s'y plier serait rahïr la Pa trie, en même temps que les pic élémentai res lois de la charité et de Thuianité. Mais lorsqu'il s'agit de chVité, notr brave peuple — celui d'Ar^ver. en parti culier — s'est toujours généieusment pre digué. Les horreurs de la guerre, pour ai: tant que cela soit possible, oit ci>s le pre mier jour trouvé chez nous le,bai\ie sali taire. \ On songe d'abord aux blessé^ à es par vres .gens qui tombent au chVmpWhor neur, et dont nulle plume rie slurat rer dre l'infernal calvaire, la détinsse \san nom. Puis, on songe aux femmes qu.; ce braves laissent. La Croix-Rouge, qu'un bel élari de h; rite soutient magnifiquement, parisera blessures. Les administrations cjmmu,! les soutiendront les abandonnées, les vc ves. Il fallait éonger auss| aux pauvres f tiots, dont les pères, là-baA, dans cette ra te vallée de la Meuse, aujourd'hui sangtti: défilé, tomberont par miniers pour les .<â ver du lourd joug barbare. De généreuses initiai ves se sont ém\i de ce pitoyable état dy choses. Mme Ernj G ri sa r, M. le sénateir Van der Molcn e fondé {'((Œuvre protectrice de l'enfant soldat», qui viendra en aide aux famil! nécessiteuses. Déjà cle nombreux secoi 1 ont été distribués, fn ne verra plus, corni ; à Wotteren, une naî'neureuse tenter de suicider avec ses/crois enfants en bas-âj parce qu'elle ni /es siens n'avaient pi mangé depuis q/arante-huit heures. Pour tous renseignements on peut s'adr ' ser au siège fi comité: chez M. l'avoe - Fierens, rue arard, 7, ou chez M. le sér ■ teur Van derMolen, rue Gérard, 20. (Faisons ur chaleureux appel aux sen ments altruîtes de notre population, po cette oeuvr^si belle et si utile. F. DANS LE PAYS Les braves gens]] ^ ut ia «Gazette»: Les parents d'un soldat sont allés, voir leu fils dimanche. Ils l'ont trouvé elâns un villag ® (lu Brabant où le bataillon cantonne depuis 1 3 veille. Et ils reviennent de ce voyage prof or dément émus. Sans doute de retrouver leur er ; faut bien portant et plein de confiance, d'r voir pu l'embrasser, les a remués profonde ment. Mais il y a, à leur émotion, une autre caus encore. Ils parlent, avec des larmes dans le yeux, des braves gens chez qui leur fils e î trois de ses camarades sont logés. C'est un - famille de paysans très modestes: un jard: . nier, sa femme et la mère de celle-ci, déjà trè vieille. Sur la route où le soldat attèndàit, après le premières effusions, il a dit à ses parents 1 sollicitude admirable de ces pauvres paysan 1 qui les entourent de mille soins, qui les fêteni t qui, le jour durant, préparent pour eux de plats qu'ils essaient de faire délicats; la vieil] surtout est touchante, insiste pour les fair manger toujours davantage, les exhortant i reprendre des forces. Les parents arrivent dans l'humble maisoi ■ avec ceux d'un autre soldat. Et voilà que ton de suite, on dtese la table; sur une belle naj pe blanche on apporte des tasses et élu caf fumant, et des tartines, et du jambon, et d ! la confiture. Il faut, il faut absolument ae cepter. La vieille femme insiste, fait aux so: dats des signes d'intelligence, familiers, me ternels; ils doivent manger beaucoup, expl: que-t-elle en flamand, puisqu'ils se sont battu et qu'ils sont fatigués. » Quand vient l'heure du départ, on ver ' payer. Mais c'est un refus formel, avec un ae cent de dignité et de reproche. L* Les parents du soldat, rentrés à Bruxelles pensent à leur fils, évidemment. Mais ils per sent aussi, avec une reconnaissance, attendrie à ces pauvres paysans que la guerre va peu' être ruiner et qui donnent,donnent sans comjç ter. Quand leur imagination voit le petit so - dat, leur fils, elle voit aussi, à côté de lui, un l vieille paysanne, une grand'mère qui, matei l nellement veille sur lui. Transports d'aliénés Il y a à Dave, dans la région battue par 1 feu des forts de Namur, un asile d'aliénés. Oj ' dre a été donné dè l'évacuer d'urgence afin d pouvoir détruire le vaste bâtiment qui ne dat que d'une dizaine d'années. Environ cent cir quante aliénés ont été evoyés à Gand et prè de deux cent cinquante à Selzaete. Les agité ! ont été dirigés sur Tournai. Quant aux gâteu. > et aux impotents, ils ont été transportés Bruges. ' Ce déplacemen ne s'est pas opéré sans pein et le personnel, qui pour la circonstanc avait été renforcé, a été littéralement sur le i dents. Nos industriels Les séances hebdomadaires de la Bours des métaux et charbons de Bruxelles n'on nullement été suspendues, ainsi que le brui i en avait couru. ) En présence. de la nécessité impérieuse d procurer eiu travail à leur personnel, cle newr breux chefs d'industrie ont eu, les 13 et 1 août, d'importantes réunions, où ont été ai ; rêtées. les mesures à prendre pour maintenu dans la plus large mesure, l'activité des us: ' lies. Les démarches nécessaires seront faite " san délai. Un avion allemand en Belgique • ! Samedi matin, ver 11 h. 1/2, un avion aile > mand a survolé Tirlemont, se dirigeant ver ! Diést. , De la place Communale de Tirlemont, de militaires ont tiré sur l'avion sans l'atteindre Un obus a été tiré sur l'avion et celui-ci es 1 venu tomber dans la propriété de M. Vincker bosch-Collieet. î Deux serres ont été complètement détruites 3 Par un hasard providentiel, personne n'a ét . blessé. Une capture importante 3 On a arrêté, hier, à Bruxelles,, un indiviel i très connu, que l'on dit être d'origine arlona se, ,et. qui serait le chef de l'espionnage all< mand à Bruxelles.il a déjà été condamné pou ' espionnage eii France il y a quelques année: 5 II fit parler cle lui en Belgique à maintes re I prises également. " Sa maîtresse a également été arrêtée. Chos 5 étrange, elle avait un sauf-conduit Liége-Bri 3 xelles. comme déléguée de la Croix Bouge. .Cet' individu avait, dit le Soir, une incroyc ble audace. On l'a rencontré un p^u partout, dans 1 pays, usurpant des fonctions officielles ave une assurance et un-calme tels {Ju'on peut ? demander si ses intentions n'étaient pas un 0 quement de se livrer à une mystification cl mauvais, goût. La semaine dernière, on l'apercevait sur ] quai de la gare de Bruges. Vêtu d'un costum sombre, le front plissé, les mâchoires serrée: l'œil mauvais, s'efforçant de rappeler par so attitude et ses allures générales la dureté sai vage des membres de quelque comité de sali publié, chargé de donner la chasse aux 1;\a très et aux suspects, il attendait le train d'O tende vers Bruxelles. s La manche de son pardessus était barre s par le brassard S. M. (service militaire). A l'arrivée du train qu'il 'attendait, il fit év; cuer un compartiment qu'il devait garder s sol) exclusive disposition. Les voyageurs s'ex . cutêrent sans la moindre hésitation, cônvaii ' eus que ûet homme était chargé d'une missic l~ de la plus haute importance. '** A la staUon de Gand-Saint-Pierre, il bond 'H sur le déflarcadère, donna des ordres ai: it' voyageurs, \les fit remonter dans le train .i- allait les faire descendre à contre-voie lor qu'un emp'oyé de la gare lui lit comprend] î3 le danger d'y cette manœuvre. Notre homn "J qui, probablement, ne désirait pas de < a.t "\l strophe de qtemin de fer, n'insista pas. Il ; II contenta de surveiller d'un œil sévère In sort 11 du public; ensuite il reprit place dans le coi s parti ment que son pre-',tige lui avait réser S d'autorité. n> A la gare du Nord, ;i Bruxelles, sa descen s/ du train fit sensation. Par un personnel pie yg"- d'éiiipressemeni et de révérence, il se \ frayer un passage clans la foule. D'un £es ll!\ majestueux, il indiquait aux gens qu'oïl ave à se mettre ;i répart. La garde civique du se vice d'ordre fit spontanément escorte à ce pe at sonnage, dont l'existence devait, évidemmei La- être si précieuse pour la patrie. L'homme recommanda que les papiers fi sent rigoureusement réclamés aux voyageui 11 lança des gardes civiques aux trousses d ur ïens cjui s'éloignaient. Il promèna son regn nquisiteur sur les wagons, sur les salles d': i tinte, sur les quais... Cependant, un de nos concitoyens qui ave suivi ce manège douteux depuis Bruges ava k de son côté, surveillé l'étrange particulie Convaincu de l'imposture,il s'adressa à des c \ ficiers des chasseurs-éclaireurs qui se tro vaient là, leur fit part de ses soupçons et Ici demanda, sous son entière responsabilité, < réclamer au mystérieux individu ses papie d'identité et les documents le chargeant < ? missions. r Les officiers de la milice bourgeoise s'a prêtaient discrètement à donner suite à cet p réquisition,lorsqu'un haut fonctionnaire de gare du Nord s'approcha de l'inquiétant pe I sonnage,lui serra affectueusement la main.Ce désarma un peu les gardes civiques, qui n'i sistèrent plus du tout quand le dit fonctio naire déclara répondre de l'homme au bra sard. Naturellement, le pauvre citoyen q était intervenu cessa, à son tour, d'insist ° et se retira, honteux et confus de la leçon < J circonspection qui venait de lui être donnée. Les guerres 3 COMMUNIQUE DE L'ETAT FRANÇAIS i L'attaque brusquée, qui devait se produire pe i la Belgique et se terminer par une marche ir t médiate sur la France a échoué comme l'a taque brusquée des Allemands sur Nancy. ^ A la suite de ces .échecs, la mobilisation 3 la concentration françaises se sont effectué! avec une régularité parfaite. Les mouvements de nos troupes sont bie co-ordonnés avec ceux de nos alliés. Lè corps expéditionnaire britannique a d s barqué. Dans la Manche, l'Atlantique ^et la Méd t terranée, la maîtrise de la mer nous est a - surée complètement. Des mines ont été, dit-on, immergées par 1< > Allemands dans la mer du Nord. La France et ses alliés se ravitailleront ce tainement et facilement. Les troupes françaises d'Afrique ont é transportées en France sans aucun inciden Le gouvernement français, comme le go-e verneur belge, a expressément recommanc aux populations civiles de rie pas prendre pa aux hostilités. Tous les cas de participatic de la population civile aux hostilités signal* par les Allemands, sont faux. Dans les Hautes-Vosges, les Allemands r culent et nos troupes continuent leur mouv e ment de progression. Elles ont brillammei enlevé plusieurs villages dont ceux de Blar e mont et de Cirey. e Des colonnes allemandes comprenant u corps d'armée bavarois se sont repliées, lai s sant des prisonniers, des blessés et des mort s Nous avons repris Thann. «c Le général von Demling aurait été bless i assurent les prisonniers. Nous avons pris un drapeau allemand et u e nouvel aéroplane. 3 Les avions français ont jeté des obus à Me s sur les hangars Zeppelin. UN ZEPPELIN DETRUIT On s'étonnait de ne plus avoir entendu pa 1er du Zeppelin ciu'on avait vu dans les e: virons de Liège au commencement de " B guerre. On vient d'avoir l'explication de < 1 silence. Une lettre d'un soldat arrivée à Par ^ raconte comment il fut détruit le 8 août. C l'avait vu survoler la frontière non loin c B Nancy. Un aviateur de la garnison cle cet ; ville, Perrin, parti à sa rencontre, parvint d le dominer "cle' son avion, et lui jeta der bombes si heureusement que le formidable e gin vint tomber dans les environs de Chàtea-Salins, en Lorraine annexée. s LES MASSES RUSSES Selon des informtions reçues de Sa'int-Pétei bourg, la Bussie a jusqu'à présent mobili deux millions d'hommes sur la frontière ail s mande, deux millions sur la frontière aut: chienne et un million sur ses frontières e c sud. " Toutes ces troupes sont prêtes à entrer ■ t campagne et trois millions d'autres sont tenu eh réserve. LES CHANTIERS D'ODESSA e On mande de Bussie que les chantiers îiav? de près d'Odessa sont en feu. On ne donne pas la cause de l'incèndie.Est-un accident, ou un fait de guerre? Nous : u le savons pas. LA GUERRE AUSTRO-SERBE ? Les armées autrichiennes ont tenté un s ,1 prêma effort pour pénétrer en territoire seri Prenant une vigoureuse offensive sur les l'ro tières du nord" et ouest, elles essayèrent traverser simultanément le Danube, la Sa et la Drina. Sur le Danube, près de Tekie, e vant Orsava, à proximité de la frontière ro L" maine, et à l'île Tzigania, près de Belgrae l'ennemi a été repoussé sur la rive gauche. e ! il.e combat devant l'île Tzigania comrnen c j vers 11 heures. La nuit, les troupes autrichie G ! nos avancèrent sous la protection de leur { 1 tillerie, mais les Serbes ouvrirent aussitôt i e feu si efficace que, décimées, elles durent b; tre en retraite précipitamment, laissant 25 p e son nier s"> aux mains des Serbes, e Combinant leurs attaques contre Losznitf >, sur la Drina, et Chabatz, sur la Save, où îi avaient massé leurs forces principales, les A !- trichj'eifs ont réussi, momentanément, à ti it verser la Drina ét la Save avec de faibles c i- tachemcnts et à occuper Chabatz. :: EN HAUTE MER a LA FLOTTE ALLEMANDE l- n Le journal de Copenhague, «Berlingske ' dende-; affirme dans son numéro du 10 ao it- qu'une grande partie de la flotte alleman x dite de haute mer se trouve dans la Baltiq •t où elle est distribuée de la façon suivante: s- Dans la partie est de la Baltique, en h "e de l'iiC sui'doirc Gotland, se trouve une es 1C dre d'environ vingt bâtiments, probablenn la flotté de réserve de Dantzig fortifiée ] je quelques navires de moindre dimension. !C Au sud des iles.danoises .se trouve une fl 11; tille de torpilleurs et un seul croiseur, pro 'é bleuient lWugsburg», dont le bombardern de Libau a été annoncé au commencem te j des hostilités. (n | Dans le Kattegat. il se trouve une flott ,!t ! de torpilleurs et trois petits 'croiseurs. t.e i Le reste de la flotte allemande se troi i probablement dans la mer du Nord, se ten r" | à proximité de l'embouchure du canal T~ | Kiel et des ports allemands jusqu'à la fr ! tière hollandaise. S- LA FLOTTE ANGLAISE L'escadre anglaise d'extrême-Orient, ce prend le cuirassé «Triumph» (en réserve) l'-~ croiseurs cuirassés; «Minotaur» et «Haï sbire»; petits croiseurs, «Necastle», «ï it mouth», «Cadmus» et «Clio» (ces deux d:-j t, hiers non protégés); 1 aviso, «Alacrity»; ;; ci r. nonnières, wBrambill», «Britomart» et «'i'iii: f- tle»; 12 contre-torpilleurs, 4 torpilleurs et a- sous-marins ir A ces forces, l'Allemagne ma a oppose le qu'une division qui comprend: 2 croiseur rs cuirassés, «Scharnhorn» et «Gneisenau»; 3 ut le tits • croiseurs, «Leipzig», «Nurnberg» et «En den»; 4 canonnières, «Illis», «Jaguar», «Tigcr p- et «Luchs» et 2 torpilleurs, «Taku» et «S 90». te la AU BRESIL r- la Un télégramme de Pernambuco signal qu'un granc] nombre de transatlantiques al f1- lemands ayant à bord plus de 5,000 passager s; sont venu,s chercher un refuge dans le grain J1 port brésilien. Le paquebot «Blucher», armé en croiseui le avait quitté subrepticement la rade. On a et surpris le lendemain de le voir venir jete l'ancre de nouveau dans les eaux brésilier nés. Il paraît ejue l'équipage allemand s'étai mutiné et avait refusé d'aller s'exposer au: hasards de la lutte contre les navires anglai ou français. Deliors l ALLEMAGNE t- Pas fusillé ît On affirme de source officielle que le dé is pu.té Liebknecht n'a pas été fusillé. On ne dit rien ejuant à Bosa Luxembour, n qui aurait aussi été passée par les armes d'à près des bruits circulant samedi. i- ITALI t s" Contre l'Autriche îS Le «New-York Herald» publie la dépèch suivante de son correspondant de Borne: r" «Tout fait croire que l'Italie se prépare ; déclarer la guerre à l'Autriche ou bien qu'el ^ê le craint d'être attaquée. Deux cent mille hommes sont dans le «qua drilatère» historique, massés entre Mantoue Lé Vérone, Peschiera et Lugano. Toute la gai nison de Bologne est partie pour Udinc. _n On croit généralement que la guerre écla !S tera vers la fin du. mois, mais un inciden quelconque pourrait la précipiter. 3" Toutes les précautions sont prises. Le por 3" de Venise a été miné, celui de Brindisi mi en état de défense. La flotte est concentrée ; Tarente. Sur les côtes d'Albanie n'est rest que le vieux cuirassé «Dandolo», qui; dans 1 n cas d'une surprise, fera payer cher sa vie s" Sur les côtes de la Tripolitaine, on n'a laie s- sé que des croiseurs rapides, qu'on rappel lerait par radiotélégraphie. L'opinion publique est très montée contr l'Autriche, pour sa conduite envers la Soi n bie et pour sa manière de conduire la guei re. Les détenus politiques serbopliiles son z mis en première ligne, obligés de tirer su les Serbes, et sont tués lorsque se dessine un retraite. La situation a empiré depuis la déclara L-. tion de guerre du Monténégro. Si les Aut.ri i. chiens s'emparaient du mont Lovcen, le gou a vernement italien serait poussé par la na *e tion en bloc à déclarer la guerre. is La situation intérieure est excellente. Tou n les partis se sont mis d'accord dans l'espoi le qu'on fasse la guerre à l'Autriche. La situ.-,e tion économique n'est pas bonne. Le chai ^ bon manque pour l'industrie et les banque x ne remboursent que 5 p. c. du montant de 1. dépôts. ETATS BALKANIQUE La ligue de9 4 Etats s- On affirme à Rome que la Ligue bu: 5é kanique est un fait accompli. La Serbie, 1 e. Monténégro, la Bulgarie et la Grèce former ■[. bloc. Toutefois, ces deux dernières puissai lu ces n'entreraient en ligne que si la Turqui agissait. ;n En Boumanie, les sentiments favorables es la Russie se dévelopx^ent, et l'inter.ventio turque pourrait avoir cet effet, de décider 1 Roumanie à s'allier aux autres Etats de Balkans. is RUSSIE L'autonomie do la Po!cgr.e ce ie Le Tsar a adressé aux populations polonaise de Russie, d'Allemagne et d'Autriche une pre clamation annonçant son intention de restitue à la Pologne son indépendance territoriale ave une complète autonomie et des garanties coi u" cernant l'exercice du culte et l'emploi de 1 '?• langue polonaise. ?: Le Tsar désignerait un lieutenant gouve: Je neur. ye La proclamation du généralissime russe ^ à la Pologne ^ °ici le texte de la proclamation que le gén» ?a ralissime des armées russes, le grand-duc N n' colas, a. adressé aux Polonais: rn *>0l°nîi*s> l'heure a sonné où le rêve saci ;? de vos pères et de vos aïeux peut être réalisi B y a un siècle et demi que le corps vivai l' de la Pologne fut déchiré en morceaux, ma son âme ne mourut pas! Elle vivait de l'esp, rance que pour le peuple polonais viendraiet l'heure de la résurrertion e; sa récohciliatio fraternelle avec la grande Russie. Les troupe j- russes vous portent la nouvelle solennelle , ie" cette réconciliation. » Que le peuple polonais s'unifie sous sceptre du tsar russe. Sous ce sceptre renaîti la Pologne libre dans sa religion, dans sa ia> gue et clans son autonomie. La Russie n'atten de vous que le respect des droits de ceé ni tion a li tés auxquelles l'histoire vous a liés. î cœur ouvert, la mnin fraternellement tendu la .grande Russie vient à votre rencontre » Le glaive qui frappa les ennemis auprt~ ; pi- Grueuwald n'est pas encore rouillé. Des r;v Lit, ges de i'océan Pacifique jusqu'aux mers se de tentrionales marchent'les armées russes, ue „ L'aube d'une nouvelle vie commence po; vous. Que dans cette aube resplendisse l ~- • ce gne de la Croix, le symbole de la souffrais ■a- et. de la résurrection des peuDics.» mt iar Quelcjues dates ot- La Pologne avait, depuis plus d'un siée! }a- cesse d'exister éop^nie Êiat autonome et co mt stituo. Si. la hâtionaUté polonaise était to mt jours restée vivante, les différentes provinc de 1 ancien royaume, partagées entre 1 lie trois Etats ^voisins, ne demeuraient unies p #aucun autre lien que Je souvenir de leurs ?\< ive res et de leurs malheurs. mt C est au milieu du dix-septième siècle enjp de Pologne était ar^vé.è à l'apogée de sa ^n- deur. Elle s'étendait alors sur toute la Pru-.« la Courlande, la Livonie, sur l'Ukraine et h près d un quart de la Russie d'Europe, bi au-delà de Kiew. Cette prospérité dura peu royaume de Pologne, vers la fin du d:x-hi »m- tiéme siècle, avait perdu toutes ses conquêt ; 2 et se trouvait menacé daïfs éon jnopre ter np- toire par les Russes, les Autrichiens et ar_ Prusse.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le nouveau précurseur: journal du soir behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1902 tot 1914.

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