Le nouveau précurseur: journal du soir

1393 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 20 Maart. Le nouveau précurseur: journal du soir. Geraadpleegd op 28 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/nv9959d75n/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

|<?f^dr^di«0 mars lOl^S CIHÏQ GEIVTIMBS 80" année — IV" Î9 Le Nouveau Précurseur ABOisrisrEJivrBisrTS : ^fT-oa un an 12.00 fr.; air mois 6.50 fr.; trois mois S.BO fr. A®Tp'r<lt. - 15.00 tr.i . 8.00 fr.; - 4.50 fr. "ÏÏfiNDB • 38.00 fr.; . lb 00 fr.; » 8.00 fr. B,%mlROURO » 32.00 fr.; . 1G.00 fr.; » 8.00 fr. 'S'pOSTaLE, - 42.00 fr.'; . 21.00 fr.; . 10.50 fr. Tout abonnement so poursuit jusqu'à refus formel. ON S'ABONNE à Anvers au bureau du Journal et dans tous le» bureaux des toste on Belgique. JOURNAL DU SOIR TftimiB { SgSKSiu«, *■*<"> { 39, VIEILLE BOURSE. - ANvïï?: -A.3ST3>T03>TCE 3 : Ordinaires, la petite ligna. fr. 0.30 | Récl^uies, la ligne. . . fr. 1 50 » 4 à 4 lignes . » 1.00 Faits divers, la ligne . . . 2.50 Financières, la ligne . . » 0.50 I Chromqub Anvers . . . » 3.00 Les annonces de l'étranger et de la Belgique dent reçues aussi par t'Agence Uavas, 8, place des MczHyrs, à Bnweîtes, 8, Pfoec d* la Bounser à Paris, et 20t ***-4 HoVtorn, à Lontlree. u*.. AUTOUR DU HOME RULE -, p. une comédie, est-co une tragédie à"joue" en ce moment autour du Home : î Mire les nouvelles qui nous arrivent •\fnZ c'est un drame qui se prépare 1 ,pf désolant de tous, le drame de la ;f flîiltdit que 4,000 hommes, anciens '?h du Transvaai, étaient embrigadés ■nnp espèce d'armée séparatiste de ttJTaui serait dirigée par Sir Edward .!m membre de la Chambre des com-^ .1 nQur l'Ulster. P"ï; hommes auraient reçu leur ordre do L1lTD0ur lundi et hier, des volontaires L ont été envoyés sur tous les points 0 in ter avec des ordres cachetés en vue f h mobilisation de ces milices volontaires t d'autres encore dont on cache 1 impor- "î'jritation s'étend à Londres môme; on y 2 des bureaux où hommes et femmes .(«'inscrire s'engageant à soutenir par ! ivens la prétention de l'Ulster de ne S oumettre au Home fuie, c'est-à-dire !«r les protestants orangistes à la tyrannie 0 Mandais catholiques. V hommes-sandwichs parcourent les nortant des écrits invitant la popula-S'i aller signer l'engagement de soutenir . 'tet'la mise en scène, trop moderne, des rvr.aralifs de la guerre civile. Us gens de l'Ulster continuent, avec un ■lime Impressionnant, leurs préparatifs terriers, 6e ne sont partout que mobilisa-aï revues, parades. 1 Correspondant militaire du Times, qui m! de parcourir l'Ulster écrit aujour-jtoi Les „covenenters" (nom que 1 on taàces soldats volontaires qui ont signé mpacte, le „covenent") se battront'. De son coté, le gouvernement ne reste p inactif. , , lue dépCehc de Belfast, du 19 mars, nous «rend que le gouvernemnet prend ses , «tires et se prépare à toute éventualité. Le correspondant du Daily Telegrapli à Belfast prétend avoir vu les instructions envoyées par les autorités militaires et dé-rc-at que le gouvernement ait fait des pré-[iratifs Pour l'occupation militaire de pter. Un détachement de soldats de la région t Norfolk est arrivé au château de Lar-ifllorgus. Des sentinelles ont été placées B abords du château et à la porte ainsi piu quartier général avec baïonnette au ton et fusil chargé. Le château contient » grande quantité de fusils et de muni-lions, dont une partie considérable a été envoyée dans d'autres centres. A Ermistellen, les gardes de la caserne principale ainsi que celles de la caserne du clâteau ont été doublées. Voilà pour le côté tragédie. » * » Passons au côté comédie, qui n'est pas pins étrange. i\ la Chambre des communes, après do nombreux discours du ministre Asquith, du chef de l'opj>osition, M. Bonar Law,d'autres encore, on vit M. Garson se lever. On sait que c'est lui qui organise l'armée de la résistance de l'Ulster, c'est lui qui doit en prendre le commandement et donner le si-jnal de la révolte. 1 Sir Edward Carson ne se levait pas pour prononcer un discours; il l'avait déjà fait. Il > voulu se livrer h une manifestation. En quittant la salle, il déclara à haute vois qu'il partait pour Belfast pour y remplir son devoir; l'opposition applaudit;mais h sène ne porta pas. te indiscrets l'avaient fait connaître a«nt qu'elle ne fut jouée. C'était un simple truquage, du „chiqué", comme nous disons tons notre argot de journalistes. C'est do la comédie et de la mauvaise comédie. H nous semble que l'engagement d'an-«ns soldats, la mobilisation des volontaires «inoocée à grand fracas, les revues et les parades, dont quelques-uns ont si peur, défraient plus de cette comédie que du drame. Ws semblent annoncer. Une révolution éclate à son heure sans avis préalable; une révolte aiinoncéo est déjà vaincue. * * * Passons à des choses plus réelles et plus sérieuses, à la séance de la Chambre des communes. C'était hier que l'opposition devait développer une motion de blâme au gouvernement, à cause de son attitude intransigeante sur le terrain du Home rule. C'est M. Bonar Law, le chef de l'opposition, qui dépose la motion, et sa demande s'appuie surtout sur les menaces de révolte de l'Ulster. 11 demande un referendum sur la question du Home rule en dépeignant les horreurs de la guerre civile. M, Asquith prend la balle au bond et demande si, au cas où un referendum populaire approuvait le gouvernement, il en résulterait pour lui l'autorisation d'employer la force et de contraindre l'Ulster à se soumettre au Home rule. Il prend note de la proposition de M. Bonar Law et demande si l'Ulster accepterait le referendum. C'est alors qu'intervient le fougueux Sir Edward Carson, le futur général des révoltés, qui demande que le gouvernement fasse d'abord des propositions fermes. C'est tout simplement le monde renversé. Inutile d'insister davantage sur cette séance qui se termina par un vote de la Chambre des communes qui, par 345 voix contre 252, repousse la mention de blûme au gouvernement. Est-ee une comédie qui se termine ou une tragédie qui commence. Au Dehors ALLEMAGNE Le nouveau Statthaiter d'Alsace-Lorraine Le «Berliner Tageblatt^ annonce que M. von Dallvitz, ministre de l'intérieur prussien, serait probablement désigné bientôt comme statt-halter d'Alsace-Lorraine. M. von Dallvitz passe pour le plus réactionnaire des ministres de Guillaume II. KftANCE Dans le ministère Comme nous l'avons dit hits? en Dernière heure: M. Monis. ministre de la marine, a donné sa démission. Celle-ci est motivée par cette considération que, ministre, il ne peut se défendre avec toute sa liberté d'allure contre l'accusation du procureur général, Sabre lui imputant d'avoir contraint ce magistrat à faire remettre l'affaire Hbchette. Le cabinet Doumérgue a tout intérêt à serrer les rangs et à ne pas montrer des trous. M. Lebrun, ministre des Colonies, remplacera M. Monis à la Marine, au moins pas intérim.D'autre part, M. Monis étant sénateur, on pense qu'il devrait être remplacé par un sénateur.Ceux de MM. Peytral, sénateur des Bouehes-du-Rhône et Gauthier, sénateur de l'Aude, paraissent devoir être particulièrement retenus. Au Sénat La commission chargée d'examiner le projet de loi accordant à la commission d'enquête : de l'affaire Rochette, des pouvoirs judiciai- j res, n'est pas favorable à cette extension qui j serait une confusion de pouvoirs. Ëlle proposera au Sénat des peines d'amende pour les témoins défaillants qui pourront, en outre, être contraints par corps. Les faux témoins seraient punis, comme en matière de faux civil, mais toutes ces sanctions n'interviendraient que par l'inlermédiaire de l'autorité judiciaire. La commission sénatoriale chargée d'examiner la proposition relative aux pouvoirs judiciaires de la commission d'enquCte a élu président M. ftibôt. L'impôt dit sur le revenu M. Bienvenu-Martin, a déclaré qu'il acceptait de limiter les pouvoirs judiciaires, à condition que la commission puisse contraindre les témoins à comparaître et punir les faux témoignages . Le Sénat a continué, hier après-midi, la discussion de l'impôt sur le revenu. Il a adopté, par 158 voix contre 114, conformément l'avis de la commission, et, malgré l'intervention de M. Renoult, ministre des finances, un SUISSE La question des langues Le grand conseil du canton de Berne a discuté hier une motion des députés de langue française demandant au gouvernement de prendre des mesures contre la propagande pangermaniste dans le Jura. M. Choulat, député de Porrentuy, s'est plaint que le gouvernement fédéral ait donné des noms allemands à deux localités jurassiennes et ait envoyé des fonctionnaires de langue allemande dans le Jura. Enfin il a signalé que des écoles privées de langue allemande reçoivent des subventions d'autres cantons et même l'Allemagne. A la suite des explications du gouvernement, la motion a été retirée et remplacée par i'éfr-dre du jour suivant: Le grand conseil, prenant acte des déclarations du gouvernement desquelles il ressort que l'autorité exécutive fera ses efforts pour empêcher tout conflit de langue et de race dans le Jura et s'opposera à tous actes des autorités et fonctionnaires qui porteraient atteinte à la garantie constitutionnelle de la langue française, et comptant sur le gouvernement pour prendre s'il y a lieu les mesures nécessaires, passe à l'ordre du jour. Cet ordre du jour, accepté par le gouvernement, a été adopté sans opposition. ALBANIE Des combats On télégraphie de Korytza à la «Hestia», journal grée, que les rencontres sanglantês entre Albanais se multiplient dans tout le nord de ce district et que les partisans d'Es-sad pacha, plus nombreux et mieux armés que ceux de Kemal bey, ont partout le dessus. D'autre part, la population chrétienne serait, d'après ces mêmes informations, l'objet d'excès de toute sorte de la part des musulmans. ETATS-UNIS Echec féministe Le sénat a repoussé le bill tendant à accorder aux femmes le droit de voter aux élections législatives. amendement de M. Lintilhac, disjoignant le titre 3 du projet d'impôt sur le revenu. Ce titre 3 est relatif à l'impôt sur le revenu. Le Sénat a adopté un autre amendement de M. Lintilhac disant que le titre 2 de la loi ëerà applicable le 1er juillet 1914. L'ensemble du projet de loi a été adopté 6. main levée. Par suite des diverses modifications et disjonctions, il prehd le nom de projet de loi sur la contribution foncière, les propriétés bâties et non bâties, et sur l'impôt sur le revenu des valeurs înobilièrés françaises et étrangères. L'affaire Caillaux - Calmette CHEZ GASTON GALMETTg A la demande de Mme Gaston Calmette, les scellés ont été apposés au domicile particulier du directeur du «Figaro», boulevard de Courcelles, 72. L'ASSOCIATION DES JOURNALISTES Le Comité de l'Association, des journalistes parisiens, réuni hier, pour l'élection annuelle du bureau de l'Association, a renvoyé l'élection à une date utlérieure et a levé la séance en signe de deuil à cause de la mort tragique du directeur du «Figaro». LE SUCCESSEUR DE M. CALMETTE La succession de M. Calmette est ouverte au «Figaro». C'est dans un mois seulement; eh effet, que le conseil d'administration choisira le nouveau directeur. Mais, dès à présent, M. Alfred Capus assure la direction du journal, désigné à cet effet, par 1^ conseil de surveillance-que préside M. Pres-lat, et c'est certainement lui qui sera dans un mois définitivement choisi. C'est un gain précieux pour le journalisme pourvu que ce ne soit pas une perte pour le6 lettres françaises; LE FIGARO A propos de la sanglante tragédie qui s'est déroulée dans les bureaux du «Figaro», Sereines, des «Annales», rappelle quelques souvenirs curieux sur ce journal; Le premier «Figaro» naquit le 15 janvier 1826; il eut pour pères Maurice Alboy et Le-poittevin Saint-Alme qui le cédèrent bientôt à Victor Bobainl; il lutta contre le Restauration, et,sps collaborateurs. s'Appelaient Jules Janin, RociUepian, Pàiil Lacroix, Alphonse Royer, Michel Masson, Raymond Brucker et, un peu plus tard, Léon Gozlan, Alphonse Karr, Achille de Vaulabelle, Stéphen de la Madeleine y était critique musical et Auguste Blan-qui y faisait la Chambre. On pouvait plus mal débute^ Bohain, ayant été nommé préfet en 18$0 fut remplacé par Henri de Latouche, lequel combattit la monarchie de Juillet avec, pour collaborateurs principaux, Félix Pyat, Jules San-deau, et,, ça et lâ, Georges Sand. Pour ne pas dire qu'il mourut, ce «Figaro» tomba très malade en 1833. De 1834 à 1840 sa fortune fut des plus inconstantes. Eugène Briffaut et Alphonse Karr le reprennent, mais ne peuvent lutter contre les effets des lois deSeptembre. Karr, seul, en fait un hebdomadaire, en 1830. Redevenu quotidien en 1837, il est acheté, en 1838, par MM. Léon Halévy-, de Montgyon et Charles de Boigne. Ën 1839 .Alphonse karr et Albé-ric Second en occupent la rédaction en chef. C'est l'époque de Louis Desnoyers, d'Altaro-che, de Léon Gozlan, d'Eugène Guinot, d'Emile Pages et des dessinateurs Grandville,. Dau-mier, Gaverni, Henri Monnier et Traviôs. Un moment Alphonse Karr appela même â ses côtés tout ce que les lettres comptaient de plus original et de plus jeune. Balzac, Gérard | de Nerval, Théophile Gautier, Edouard Our-| liac. Peine et talent perdus, le pauvre barbier tlut; ferfhef boutique malgré ses trésors... d'écrit. Depuis lors, le journal n'eut plus qtie des soubresauts, accule, parfois à changer de nom: s'appelant «Les coulisses» faute de cautionnement, ou «Satan», faute de lecteurs. Pour la résurrection pleine et entière, pour une vie nouvelle et glorieuse, il fallut que Villesmes-; sant reprit ce titre prestigieux. Villemessant et son successeur, Francis Ma-gnard, portèrent à l'apogée la prospérité et le prestige, du «Figaro», Ils ne se ressemblaient guère. Villemess&nt avait l'entrain,, la Vèrvè extérieure, la bonhomie, la familiarité de Dumas père. Magnard, moins gai, moins exubérant, possédait une autorité, due â son beau talent, à sa sagesse, à sa remarquable lucidité. Vinrent ensuite MM. de Rodays et Péri-vier qui échouèrent parmi les écueils de l'affaire Dreyfus. Gaston Calmette releva le navire en péril; il le gouverna d'une main ferme et souple. Il connaissait la maison; il l'avait servie en qualité de reporter, puis de secrétaire de la rédaction... 11 la dirigea avec Une extrême habileté... LA JOURNEE DE Mme CAILLAUX Mme Caillaux, assez déprimée pdr la dé* tention, a conféré dans la matinée d'hier avec Mtre André Hesse. Elle a reçu ensuite la visite de sa fille qu'accompagnait une gouvernante; puis, à 2 h. 55, M. Caillaux a été introduit auprès de sa femme. L'entretien qui s'est prolongé pendant une heure environ, a eu lieu dans un petit parloir Gontigu à la pis-tôle fi. 13. Dans la soirée, Mme Caillaux s'est longuement entretenûe avec son défenseur, Mtre La-bori, qu'assistait son secrétaire, Mtre de Pach- : mann. A six heures, elle a pris un leger repas, ap- } porté de l'extérieur. BILLET PARLEMENTAIRE Encore une fois les orateurs des trois partis: un socialiste, un libéral et un catholique se sont trouvés d'accord pour repro- j , cher au gouvernement d'avoir manqué à son devoir et à ses promesses. M. Helleputto ne souriait plus quand il entendait les sénateurs Coppieters, de Gand, Couiller et Mertens, sénateurs de Saint-Nicolas, le premier libéral, le second clérical, montrer que si les Flandres sont inondées, 1 Si l'Escaut a pu rompre ses digues, c'est parce que le ministre des Travaux publics n'a donné aucune suite aux promesSés faites en 1906 par M. Delbeke, de renforcer les digues devenues insuffisantes par suite des travaux que l'Etat a exécutés pour modifier le cours du fleuve. M. Helleputte se tire d'embarras en disant qu'il lui est difficile de répondre immédiatement aux observations qu'on lui présente. H répondra plus tard, dans la discussion du budget extraordinaire; et comme le Sénat n'a jamais le temps de discuter ce budget, la réponse du ministre est remise à. Pâques ou à la Trinité. Il faut reconnaître que M. Helleputte est Un rnaiin ou plutôt un roublâfd. Pour le surplus, le Sériât a entendu un discours de M. Libiouille et un du ministre Hubert, au sujet de la pension des ouvriers mineurs; le ministre qui s'est rallié au projet voté par la Chambre, le combat maintenant,* A la Chambre,examen du budget des Chemins de fer, Marine, Postes et Télégraphes. C'est le travail forcé pour les députés, qui.au surplus, semblent ne pas trop s'intéresser aux débats. M. Bertrand a constaté la situation financière déplorable du railway. Si lo mouvement des recettes totales est progessif, par contre la recette nette, c'est-à-dire la part revenant au trésor n'a cessé d'aller en diminuant. De 1910 à 1913 il y a un écart de 12 millions et demi. Les dépenses d'exploitations sont plus élevées chez nous qu'à l'étranger et notamment en Suisse. M, Buyl a présenté une sério d'observations sur la comptabilité du railway. 11 a défendu et approuvé les industriels qui ont élevé de vives protestations. Notre outillage,, en réalité, est usé et fatigué, le nomiDi'e dès locomotives insuffisant, la pénurie de wagons nous oblige à louer à grands frais du matériel étranger, et les voitures sur nos grandes lignes se trouvent dans un état de malpropreté repoussante. En terminant son excellent discours, l'orateur, approuvé par la gauche, a pu diro lu milieu des «très bien" de l'opposition: „En matière d'exploitation des chemins de fer, comme d'ailleurs dans toutes les questions touchant à l'intérêt général du pays, le gouvernement clérical a fait montre d'imprévoyance et d'impéritie, a gaspillé les finances publiques n'ayant pour principal souci que de sauvegarder et de développer ses intérêts de parti au mépris de la grandeur et de la richesse nationales." De nombreux députés parlent d'intérêts locaux. Le ministre répond très vaguement et la séance se termine à 7 heures, dans l'indifférence générale. Jean GOSSING. Nouvelles de l'Étranger La mort de M. C. Waddington M. Charles Waddington, membre de l'Institut est décédé hier dans sa quatre-vingt- quinzième année, à Fontaine-Daniel, dans la Mayenne. M. Charles Waddington était né à Milan, le 19 juin 1819. Docteur ès lettres, agrégé de l'en* seignement secondaire et supérieur^ 1 fut nommé professeur de philosophie au collège royal de Moulins en 1843. Appelé à Paris comme suppléant de Jules Simon à l'Ecole normale en 1848, il fut ensuite chargé d'un cours complémentaire à la faculté des lettres. En 1R88, M. Charles Waddington a été. élu membre titulaire pâr l'Académie des sciences morales et politiques, en remplacement du professeur de philosophie Caro. Les femmes pompiers sauvent 410 jeunes fillettes Hier, un violent incendie a détruit le coilège des jeunes filles de Wellesley, dans le Massachusetts. Le sinistre fit des progrès d'une effrayante rapidité et 6e ne fut que grâce a la prompte intervention du corps de pompiers du collège, composé des élèves les plus âgées,-que quatre cent et du enfants purent être sauves. L'établissement comprend plus de mille quatre cents jeunes filles, pour la plupart millionnaires,La Mi»ôarême à Paris Malgré ies évériemënts tragiques du début de la semaine et les préoccupations politiques qui régnent encore, la Mi-Carême â été joyeu sement fêtée hier, à Paris. La formation de la cavalcade de la Mi-Carêm( organisée par le Comité des fêtes de la villt de Paris s'est effectuée de onze heures et de fille h u\>£ l»eiire, place Denfert-Rochereau, ai millieu d;une foule joyeuse et dans un ordr< parfait. A une heure, une sonnerie de clairons an nonce le départ du cortège représentant le: «fêtes du Carnaval i\ travers les âges». Le char de la Reine des Reines est un vais seau aux armes de la ville de Paris, sur le MUti OC WC1U, OUUD Ull UU1I1C HBUll, nciuc des entourée de toutes les autres rei nes et de ïeun? demoiselles d'honneur. II obtient un vif succès. La Reine de Turin, qui a pris place dans un landeau superbement décoré de drapeaux français et italiens, et de magnifiques fleurs naturelles est également l'objet des acclamations de la foule. Un divorce dans le monde princier Le duc de Sudermanie, second fils du roi de Suède, et sa femme, née grande-duchesse Marie Pavlovna de Russie, ont remis au roi une demande de divorce signée par eux. Leur demande est basée sur des différences de caractère et de vues Au conseil d'Etat tenu le 17 mars, on a. examiné la demande en divorce du duc et de la duchesse de Sudermanie qui a été approuvée par le consistoire de la cour. On a décidé de faire droit à cette demande de prononcer la dissolution du mariage. Un drame à Venise Un drame de la mer a causé hier, à Venise, la mort de plusieurs personnes; on n'en connaît pas encore le nombre exact. Un petit vapeur de la Compagnie île naviga tion municipale, venant de Santa-Elisai^etta de Lide, et ayant à bord 80 personnes environ, a eu une collision avec le torpilleur 50 T. Le vapeur, atteint par le flanc, a coulé. La plus grande partie des passagers se sont noyés. Quelques sauvetages ont pu être opérés. Les six cadavres qui ont été retrouvés ont été transportés à l'hôpital de Satanna. Parmi eux, figure celui du vice-constiï de Russie, M. Mor-kinski. Les autorités se sont reiTdues. immédiat tement sur les lieux du sinistre. Le ncmbvd des victimes s'élèverait à une cinquantaine environAussitôt après la collision du vapeur avec le torpilleur «56 T*, le remorqueur austro-hongrois «Titan» et une barque du croiseur allemand «Goeben» arrivèrent sur les lieux du sinistre pour porter secours. Le commandant en chef du département maritime dirige personnellement le sauvetage. Le contre-torpilleur «Irrequieto» et de nombreux plongeurs recherchent les cadavres. On dit qu'une dizaine seulement des passagers ont été sauvés. Une en quête très sévère a été ordonnée pour établir les causes de la collision. Téléphonistes en grôvô Les ouvriers mécaniciens des centraux té léphoniques de Vienne ont commencé hier la grève des bras croisés. Si elle dure, on prévoit de grandes difficultés et, au bout d'une semaine la quasi-impossibilité de communications téléphoniques. Chaussures allemandes L'armée allemande essaie en ce moment des chaussures perfectionnées qui, paraît-il, rendront plus facile la marche de l'armée. Le perfectionnement consiste en de petites bandes d'acier très légères qui maintiennent l'extrémité du pied et sont retenues par des courroies, de sorte que le cou-de-pied ne peut glisser. Le Sahara préhistorique Le colonel Roulet, à qui on doit la révélation de Oualata, la métropole religieuse du Sahara, a présenté & la société d'anthropologie la précieuse collection qu'il a réunie au cours de ses explorations célèbres. La ville d'Oualata a l'aspect d'une citadelle du moyen âge. Sauf quelques exceptions, ses cinq ou six cents maisons n'ont qu'un étage sur le rez-de-chaussée. Construites en pierres, elles présent ent une succession de cours'autour desquelles se distribuent les appartements, portant la terrasse indispensable à la vie musulmane. Elles montrent, à leurs façades, les plus curieux motifs ornementaux: ce sont aux 1m-teaux, aux frontons, sur les piédroits, des entrelacs capricieux, des spirales interminables, rappelant la forme des caractères arabes. L'intérieur est rehaussé de curieuses peintures, d'ai'àbesques compliquées, variées à l'infini, tracées en rouge sur blanc ou en blanc sur rouge, et donnant, à l'aide d'éléments très simples, l'effet de luxuriance et de somptuosité le plus saisissant. Oualata était, en effet, au moyen-âge musulman, la ville des fêtes, la Ca-poue du désert. Depuis les âges préhistoriques, elle aurait donc été habitée. Le colonel Roulet a recueilli dans la région d'Oualata, à Kaddamou, à Ni-ji, des documents irréfutables, attestant la présence d'agglomérations humaines â l'épo-1 que de la pierre polie. Plus haut, au contrée,- dans la région de Taodeni, à 700 kilomètres Sti nord de Tom-! bouctou, c'est la civilisation de là pierre taillée que dénotent ces admirables coups-de-poing. Véritables poignards en grès taillés, pointus et 5 lourds, de quoi se servaient les premiers hommes pour fendré le crâne des animaux qu'il* attaquaient corps-à-corps: Mais, d'âge en âge, " ; les hommes fuyaient la rigueur du climat.Dans I I Feuilleton du «Nouveau Précurseur » 9 La Faute de Béatrix PAR i JUSTUS Ml LIS FORMAN ""fatal de l'anglais par E. PIERRE LUGUET v ' visage dur de son interlocuteur trahit M" la première fois un semblant de sen-, : une surprise profonde. r *'es-vous sérieux? demanda l'homme. dairf. ','^nle Buchanan se crispa sou-, quelque chose comme un sanglot se "«a tas sa poitrine. Jem °,Pieu! a.He l'air de plaisanter ?... v,. n,lls, ,IS W0 je ne peux supporter cette ,,ii P u,s'ongtemps!... Je trouverai quelque [ |1C(lp ? de courage cl me brûlerai vous» vS' échappe pas, comprenez-c'ki"" s disiez que vous compreniez; ! tf0ï.fourclu°i je vous ai parlé ainsi... Je niio ; ('ue vous vous rendiez compte de ce ™ Je ressens. ressent' °U'' ^ ''au're> J° sais lue vous ijin, mai.s pourquoi courir les che-tendrp i "°i mendier? Vous pourriez at-se ^ demain, ressembler une gros- | « omme d'argent... le plus que vous pour-ft vivro Sarlir à ''autre bout du monde nom Pr>C°rnrne. Ul? Prince sous un autre dier?' urcluoi diable voulez-vous men- — r ï^'hanan se retourna avec colère, j'ai m. (W moiî .affaire! dit-il. Un moment tenanf ir.eî" tair.e ce Que vous dites: main-' désire vivre près de la terre, sans |f — ■ ■! I~BHII| »!■ IIWI || I I H 11*1 I H_' _ J sohtrainte, comme j'ai. tiii... Mettons que ce >oit de la folie, pensez tout ce que vous vou-. Irez, la question est celle-ci; voulez-vous n'aider pour mille dollars? L'homme ne répondit pas tout de suite; il ivait de nouveau baissé les yeux et sem-)lr<it s'entretenir avec le BouiMàh perdu 3ans l'ombre, son visage redevenu un mas-]ue sans expression. — Si vous exigez d'autres raisons, reprit Buehanan, souvenez-vous que j'oublie votre jntrée ici comme voleur! Beaucoup vous j liraient, frappé tout de suite, s'ils avalent ilù à ma place. Souvenez-voUs que si je voulais, je ferais jouer Une sonnerie électrique, :]ue mes serviteurs viendraient vous prendre et que demain, vous seriez en prison!... Je ne parle pas ainsi, ajouta-t-il en s'exeu-îanl presque pour vous menacer, mais je suis désespéré, je suis prêt h user de tous les moyens qui se présentent. L'homme s'inclina. — Je n'oublie pas que vous n'avez pas tiré, dit-il. Et, après un léger soupir: — Quand partons-nous? — Tout (le suite! s'écria Buchanan d'une voix tremblante d'impatience, tout de suite! Quelle heure est-il? Deux heures un quart. Il faut que je change de vêtements; je les ai là tout près, dans celte grande armoire. Traversant rapidement la pièce, il so dirigea vers sa garde-robe faite de panneaux enlevés d'un palais vénitien. Après avoir déposé le revolver sur une chaise, près de lui, il quitta sa toilette de soirée, qu'il échangea contre un vêtement usé et des chaussures ayant déjà longtemps servi. — Cette chambre est mon domaine, comme vous voyez; je la quitte rarement. Aussi ai-je quelques effets ici; c'est heureux! Il roula les habits qu'il venait de quitter, en fit un paquet, et, après un moment de recherche, sortant un sac de l'armoire, y mit le paquet et passa le courroie sur son épaule.— J'ai idée, dil-i 1 eh nanti de flispâtfaîU"! comme un fêtt follet, sans rien laisser d'in-di«crcl derrière moi. Ainsi, j'emporterai ces vêtements pour les cacher dans un endroit éloigné où ils soient bien perdus. Il vint ensuite à un merveilleux cabinet japonais aux portes de bois sculpté et incrusté, l'ouvrit lira un rideau intérieur; la porte d'un coffre-fort opjSarut. BuciuUiaii l'ouvrit, y prit un petit paquet enveloppé de papier jaune qu'il mit dans la poche de son paletot. — Maintenant, nous sommes prêts, dit-il en revenant à la table où la lampe éclairait son visiteur, toujours assis dans lt grand fauteuil. L'homme se leva, — Combien d'argent pour vous-même ?de-mftllda-t-it. Vous ne pouvez pas vous en aller tout à fait sans le sou. Ce serait fou à le fin. — Oh! j'ai cinq Six cents dollars, ic dans ma poche, à côté des vôtres. Peut-être était-ce cela que l'homme désirait savoir car ses paupières s'abaissèren: sur ses yeux d'acier pendant un quart de seconde.— Et après? poursuivit-il, si vous ave: besoin d'une grosse somme, soit pour voyager, soit pour tout autre chose, commen vous la procurerez-vous? — Ah! cela mérite réflexion. Après un moment de silence, Buchanai ajouta: — Je sais comment faire... j'aurai lou l'argent dont je puis avoir besoin... Sorton maintenant!...Mon Dieu!faut-il attendre en core? Je suis malade d'impatience... Tou ici me fait horreur... partons. L'homme le regardait, les yeux à dem fermés. — Vous n'allez pas laisser un mot? dit-i à voix basse. Vous parlez comme cela san: leur faire savoir ce qu'il est advenu de Vous?,.. Vous dites que vous avez Une fem-niBi ii'iultëi-VoiiS paSiii — Non, je ne le forai pas, interrompit Buchanan, c'est mon affaire. J'irai comme je l'ai décidé. Qu'ils pensent que je suis mort (le sang lui afflua à la tête dans un spasme de haine et d'amertume) ; qu'ils pensent et fassent ce qu'ils voudront, j'en ai fini avec eux! Snn visàffe -■ toril il ilanî litie méchante. Pour une fois, ajouta-t-il en ricanant, je serai de quelque intérêt pour mes amis... pour la première fois!... Pourquoi souriez-vous? , ... — 'e me ioiivénais de ce què vous rusiez tout à l'heure: que je suis un homme extraordinaire; je pensais à cela, c'est tout. tl se retourna si, se dirigea vers la fenêtre ouverte; là, il s'arrêta pour ramasser le pistolet qu'il y avait laissé tomber, mais Bii-chanan qui I» suivait eut une exciamation - bt'Usque; l'homme haussa les épaules et s'en alla les mains vides. Les deux fugitifs franchirent silencieusement la fenêtre, descendirent sur la pe-louso où ils demeurèrent un moment l'oreille aux écoutes. ÀUôUn bruit, hormis celui • du yeiil dans les arbres et le halètement d'un Irain roulant au loin. : La nuit devenue froide, presque glaciale; un vent âpre venant de la mor chassait de légers nuages à travers les déchirures desquels la lune, déjà loin dans l'ouest, déver-saiL par inttermitlences des flots d'argent, i — Il n'y a personne, dit Buchanan à voix basse, les jardiniers sont au lit depuis long-t temps; venez! î Ils descendirent les jardins, longèrent l'étang artificiel avec ses kiosques et ses t embarcations, et gagnèrent l'ombre prolectrice de la double rangée de pins qui bor-i dait le chemin. Arrivés à la grille, à un bon demi-mile de la maison, ils s'arrêtèrent et t réfléchirent au moyen de sortir. Les grilles 5 fermées étaient naturellement impossibles à escalader, composées de barreaux de fer verticaux coupés seulement en haut et en baS d'un ornement de for forgé. _ tvi arfere fera l'affaire, dil enfin Buchanan. Montez. , Un cèdre se développait presque contre la pied du mur, et ses branches basses se trouvaient assez fortes pour supporter le poids d'Un homme. ï lmnii'ie aux veux bleus s'élança avec agilité. Buchanan entendit le nriiit assourdi de ses pieds retombant de l'autre côte et w» prépara à monter: mais avant de le faire, il se retourna ef jeta un dernier regard sur Buchanuii-LotlgC. ! " ewid bâtiment se dé-tachait sur les nuages comme large tache sombre. Aucun signe de vie ne s y vtfy» , aitj &auf une légère lueur, un faible point jftUiie scintillant connue une étoile à I une iies fenêtres dit faite de la,maison, dans une chambre do domestique. U; pOifit lumineux disparut à son tour et lo Lodge devint complètement sombre, bloc de ténèbres contre les nuages déchiquetés. Quelque vague angoisse, causée par .a crainte, lo regret ou la solitude, s'éleva-t-elle au dernier moment clans le cœur de Buchanan' Peut-être, car il laissa échapper un rapide soupir, et son visage, dans la clar-té blafarde, s'altéra légèrement; mais il se détourna aussitôt, et, avec autant d'agilité que son compagnon, grimpa sur le faite du mur et se laissa retomber sur la route de l'autre côté. Ils suivirent cette route vers lEst pendant un demi-mile, marchant rapidement et en silence. Au delà des limites du domaine de Buchanan, ils tournèrent vers la mer, et pendant un demi-mile, traversèrent un plateau stérile et balayé par le vent, coupé de barrières qu'il fallait franchir, de murs bas en pierre, et de buissons croissant là en quantité. Mais i marchaient toujours en silence, sans un mot inutile. i Us se clirigaient vers Brendfort, comptant y prendre le train local à cinq heures du matin, après s'être àrrêtés à une ferme abandonnée et en partie démolie, située au bord d'un bois et près d'une carrière de pierre, dont l'homme aux yeux bleus avait fait son quartier général. Celui-ci devait ramasser ses maigres effets, tandis que Buchanan couperait sa barbe el ses moustaches.Pendant longtemps, en traversant celte région désolée, un étroit sentier, bordé par de hauts chardons et des framboisiers sauvages, les força à marcher l'un derrière l'autre. Buchanan dans sa hûte, avait pris les devants. Ce fut en cet endroit que l'homme parla pour la première fois depuis leur Répart. — Quand aurai-je mes mille dollars? de-manda-t-il.Buchanan se mit à rire. — A la fin du mois, répondit-il. Vous pouvez avoir confiance en moi, mais je no sui3 pas aussi sûr de pouvoir me fier à vous..., Vous n'auriez qu'à me laisser dans rembarras... Oui, je crois que je garderai l'argent jusqu'à nouvel ordre. L'homme ne répondit rien; il suivit len-! tement son compagnon, mais il réfléchissait évidemment, et si Buchanan avait tour-| né la tête au moment où la lune déchirait , l'amoncellement, des nuages, il aurait pu voir les yeux d'acier fixés sur lui juste entre les deux épaules; il aurait pu voir le visage maigre s'assombrir, et prouver qu'il était capable de refléter à l'occasion les pensées de cette ûme ténébreuse. (janunuoo v).

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le nouveau précurseur: journal du soir behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1902 tot 1914.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes