Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 16 Mei. Le nouveau précurseur: journal du soir. Geraadpleegd op 21 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cz3222s36w/
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gamecli 16 et Dimaiictie S Tf Mai 1014 cnMTXMfSfe »oma année ■ ■ IV0 ISCSetlS^ Le Nouveau Précurseur AjBOlSnSTÏTMnEîsrrS - «OTERS. 1111 &n 12.00 fr.; six mois 6.50 fr.; trois mois 8.B0 fr, mTERIFX'R, - 15 00 fr- . 8 00 fr.; - 4 50 fr. HOLLANDE, - 83.00 fr.; • ib' 00 fr.; . 8.00 fr. -j lUXEMBOURG, - 82.00 Ir.; « 18.00 fr.; . 8.00 fr. UNION POSTALE, - 42 00 fr.; » 21.00 fr.; . 10.50 Ir. Tout abonnement 3« poursuit jusqu'à refus formel. ON S'ABONNE Si Anvers au bureau du journal et dans tous les bureaux dos postas en Belgique. JOURNAL DU SOIR TÉLÉPHONES { riSttuon: k.«04 { 39, VIEILLE BOURSE. — ANVERi A.isrisro3srŒ3 . OfaœrAaas,lapetiteligne. fr. O.SO | Réclamés, la ligne. . fi- t 50 • 4 à 4 lignes . » 1.00 Faits divers, la ligne . . . ' 2 50 PnuifciÈMs, la ligne . . » o.ko ' Chronique Anvers . . . » 3!og Les annonces Je l'étranger et de ia Belgique iont reçues aussi,par ïAgence Bavas, 8, place des Martyrs, à Bruxelles, 8, Place d* t't* Bourse, à Paris, et 20, High Holbom, à Londres. LA FEMME CONTEMPORAINE Pe'gui distingue cette exposition de toute tre c'est qu'elle est prête, mais absolument Prèie à l'heure où on 1 inaugure. Boi-ï>au & eit grandement raison de dire que le vrai peut, quelquefois, n'être pas vraisemblable. Hier, au «vernissage»; nous trou-vaines encore, deci-delà, quelques ouvriers I qui rabibochaient et quelques accortes filles L de leurs doigts experts, rajustaient une robe sur un mannequin inerte, raide et récalcitrant; aujourd'hui, tout était achevé, -onpouvait attendre les autorités de pied ; {erme) _ d'un tout petit pied ferme, car ! n'oublions pas qu'il s'agit de femmes, et qu'il nous faut être galant. fjmpr'èsèioh que nods eûmes tous, c'est niie l'exposition de ia «Femme contemporaine» a été préparée non seulement avec enthousiasme, mais encore avec le désir manifeste de ne rien oublier de ce qui touche à la plus belle et à la non moins Intéressante moitié du genre humain. Sans de-inander le moindre subside aux pouvoirs pubiicà — jé vous ai dit que la Ville avait piis à la disposition de ces dames la Salle lies fêtés, ét c'est là le seul appui matériel qu'elles aierit eii, — le comité sût réaliser M iher\'êiilê d'organisation et de bon goût."Cela' n'alla pas toujours tout seul, ainsi que nous l'expliqua Mlle Marguerite Maes, la dévouée secrétaire, qui assuma la majeure partie de la tâche; près de deux années d'un.travail opiniâtre et tenace fu-iini nécéssàires pour faire àboutii; 1 entreprise; mais ' la voilà tout entière, belle et désintéressée: désintéressée surtout, car si dé laisse un quelconque bénéfice,. co.relt- "!!' ïol/oc ^ uês bùMes œuvres ilëâ deux partis politiques... Que je vous dise ce qu'on y peut voir? ; lout ce qui touche à la femme, à la jeune fille, à la mère, à l'enfant. Au rez-de-châus- : à iâ grande saiîfe à élé diviséë éri compar- ; liments, dont chàcuii vous réserve line surir!??. Voici là vUrliie de l'Ecole professionnelle de là rue dès Architectes,toute blahéhè il parée au fronton de verdure jeune: les petites fées de cette école modèle y exposent des merveilles. D'autres écoles professionnelles encore y sont représentées, comme celle des babynurses de la crèche Elisabeth, !é tout admirablement aménagé, avec, mê- ! m, lin soupçon de coquetterie... Voici la séciion. téléphonique, qui nous édifiera sur |es conditions de travail des demoiseilës du !é\èphorie, - àh, mesdemoiselles, vous abu- ; ûtes parfois de notre angélique patience! i - voici, soigneusement organisée par le Bureau de bienfaisance de la ville d'An-vers, la chambre d'accouchée telle qu'elle doit être, propre, claire, avec tout ce qu'il faut pour assurer l'hygiène de la mère et ie l'enfant. Et ici, on nous fait voir aussi ! l(#refloussoir», la reproduction fidèle, avec ; arables authentiques, d'un logis sordide, soir et triste, de la rue du Pré, où neuf enfanta vinrent misérablement au monde. . Toute la galerie supérieure, d'ailleurs, est frise par la section d'hygiène et celle des œuvres" sociales. On y voit une démonstration des affections de la peau; une exposition de la Ligue contre la tuberculose, un relit compartiment de la protection de l'ente noire des colonies. On y voit même an petit musée folklorique du bonbon popu-kite, où les boules de sucre et le visqueux umen rek voisinent avec le bâton de réglisse, vulgo jap. On y expose le jap! Qui donc osa nous certifier que cette exposition «fait en dehors de toute politique? Partout, dans la section d'hygiène, des ^riptions irréprochablement monolingues, encore que d'une évidente utilité: Overal proper en net, Ailes op zijn plaats gezet, Geen stof in kamer of in huis, Zoo komt geen ziekte of kruis. fois à vouloir vous parler de tout cela ^ détail, j'entreprends une chose bien ha-Jweuse. On peut passer toute une journée cette exposition. Car je ne vous ai pas jjcore dit qu'on y peut voir les caçlres en-, •ts Par le ministère de l'industrie et du J^il et qui font en quelque sorte l'histo-Ç de la main-d'œuvre féminine, partialement de la fabrication de la dentelle; < ^ des dentelles anciennes, d'une valeur 1 fumable, attirent l'attention des conteurs; qu'il y a une exposition spéciale -i Uvre de la femme, depuis les lettres de y de Sévigné jusqu'à «L'Enfant», de j,?e Je™y Rolin; de la reliure artistique ' •• Par des mains féminines; des écoles •f-el, aux jouets naïfs mais progressiont instructifs; de la Croix-Rouge, des vv'f Ie ^eime fille» — qui donc refu-tjii h . ^ — c^e *a Bourse du Tra : J 'ju Lait pour les petits, de l'art appli-Lii , ^ enseignement, — section dans la-Lht? ^avaux de Mlle Yvonne Bridoux, ' QEnghien, 43, à Ath, furent tout parti-iJe,men^ remarqués^ — de l'horticulture, W-de tout... j > en attendant, j'oublie de vous parler L^émonie d'inauguration, et vous i je gage, de savoir de quelle façon ,,Sest passé. ^0fques vers les 3 heures sont arrivés i ; a rotonde de l'exposition de nom-X m* de marque Ê;Qnai'r 5v?ns ^ le général circonscrip-;vJlln.e J" e*mburger, le gouverneur de la ie j/' baron van de Werve et de Schil-^ éohBUrgmestre Vos avec les qu'a- 'WhtUlîS' Desguin, Van Kuyck, 1 Strauss; le député Fred. Del-ÏVati'n ^ue^re> conseiller communal; '^bre rl°°nSeIaer' P^sident, et Dermond, | H^pUi "ureau de Bienfaisance; le con j S il; Va! fAndeterre Sir Cecil Hertsle) ' lis; j[ î, en Bei'giie, consul dos Pays- ■ fais], j, an Regemorter, conseiller pro- | ^COlninerce ^r^s^c^eTl^ Chambre ; ^Si^S* ?rrête!" ici cette énuttièra- Cre«it trop loin. 3'abord \r ^lsc°u>'s ont été prononcés. M. De Vos félicite très chaleureu sement les organisatrices de i'exposition; il signale que cette exposition, organisée en dehors de tout esprit de parti ou d'école, résume la vie de la femme en ce qu'elle a de bonté, de dévouement et d'amabilité. Puis, M. Stevens, directeur général au ministère du Travail, remplaçant lé ini-nistre M. Hubert, joint à l'hommage de la ville d'Anvers les félicitations du gouvernement. Il appuie surtout sur la grande utilité des écoles professionnelles pour jeune? filles. M. Tavocàt Schmalzigaug; au nom du comité organisateur, remercie le gouvernement et la ville d'Anvers de l'appui qu'ils ont donné à i'exposition. À * * Alors commença la promenade, qui, comme vous le pensez bien, fut longue. Les autorités s'arrêtèrent longuement devant la très belle exposition de la maison Vaxe-laire-Claes, les grands magasins de la place Verte.Dans une joiie colonnade blanc et or, cette firme expose des modèles ravissants de costumes, — ce qui ne nous doit point étonner, puisque toujours une foule admi-raiive s'arrête devant.lés étalages... Mais ce qui fait surtout le charme de ce superbe stand, c'est que les «modèles» sont situés dans un décor approprié, le salon coquet, gentiment moderne et délicieusement intime. Dans cet encadrement, les poupées de cire semblent vivre. La maison Vaxelaire-Glâés â Voulu, UTie fois .de plus, prouver le bon goût parfait qui la caractérise, et fjui-.se reflète dans lés plus infimes détails. Elle a conquis depuis longtemps la jâvéiir ati ptîblre ariversoi^, qui, cet après-diner, put constater combien iaudàtivbs firent les appréciations des autorités se pressant devant le stand. Les Grands Magasins de la place Verte ont réalisé un des plus beaux stands de cette exposition merveil-îetiSÔ:Cependant, on était arrivé à . la, «Cuisiné Moderne.», le stancl si original, de la Société u'éiectricité /x. B. 'J-., les noilvranx bureaux se situent avenue des Arts, 82. Ëh, oui, en ce siècle d'électricité, même la cuisine doit marcher par ce moyen-là! Au demeurant, elle marche d'admirable sorte, li faut voir les divers appareils de cuisine, parmi lesquels une cuisinière électrique du tout dernier modèle, une armoire excessivement pratique à çhauffer lés plats, ainsi que les ustensiles les pliis indispensables comme des bouilloires, des théières, deâ casseroles, des poêlons... On y remarque les moteurs qui actionnent tout cela; les appareils à nettoyer les couteaux, la rape, le moulin à café, le seau à glace, rien n'y manque. Tout ceci, encore une fois, est présenté dans le décor approprié, une cuisine i véritable, où l'on voit les confitures faites j par une ménagère experte irriser les bocaux, — une de ces cuisinés dont on dirait, comme le chante Mignon, «c'est là que je voudrais vivre...». La Compagnie électrique A. E. G. mérite amplement les félicitations que lui a prodiguées tous ceux qui, tout à l'heure, ont visité cette belle installation. Il faiit aller voir cela, mesdames, et en allant au teà-room de ia maison Blu-mer, qui adopta la cuisine électrique, vous pourrez vous rendre compte. Un mouvement de curiosité se dessina également devant le stand coquet de M. : Robert Somers, qui a ses magasins actuellement rue Kets, 36, mais qui s'établira rue Montebello 33, à partir du 1er a,oût. On y admira des broderies, à la vérité arachnéennes d'une finesse inexprimable, des broderies artistiques, chinoises, japo- j nàises, anciennes et modernes pour ameu- ! blements, les perlages à la machine, etc. Tout cela doit bien exciter la coquetterie j de nos concitoyennes,et nous avons vu bon nombre de dames qui s'arrêtaient longuement devant ce stand et admiraient sans réserves les merveilles y exposées. Nous parlions, tout à l'heure, du tea-room de la maison Blumer, — car, bien entendu, cette pâtisserie est représentée à l'exposition. Ce nom seul évoque, n'est-ce I pas, les après-midi délicieuses passées dans ces salons coquets à déguster les choses exquises dont cette firme détient la spécialité. Cependant, à droite de l'entrée par la rue des Arquebusiers,les visiteurs furent agréablement surpris par l'élégance d'un stand supérieurement coquet:c'est celui de la maison F. Daubreby, rue du Pépin, à Bruxel- ; les. Cette maison fut honorée de plusieurs marques de distinction de la part de la reine des Belges, de la princesse de Galles, de l'impératrice Charlotte, de la reine de Saxe, de la reine de Danemark, d'autres encore. Et ces distinctions ne sont que méritées; car nous avons pu admirer le cachet qui caractérise les petits chefs-d'œuvre sortant des ateliers Daubreby: les robes d'une coupe impeccable, les nouveautés de l'élégance, les fourrures de choix, les amazones, les costumes-tailleur et de sport, le tout présenté par des «modèles» gracieux et dans un joli décor... C'est là un stand qui ne saurait qu'exercer une puissante séduction sur nos épouses, dont la coquetterie bien compréhensible ira faire, devant ces ] costumes superbes, de fréquentes dévo- ! tions... Joli succès, également, pour la maison \ Van Kerkhoven-Donnez, rue du Berceau ! n. 17, qui expose des broderies et des ouvrages pour dames, ces choses d'une joliesse si fine qui constituent les occupations préférées des femmes. Ah, si Pénélope voyait cela, elle qui brodait dans l'attente de son mari! Mais la maison Van Kerck-hoven-Donnez est trop connue pour que ! nous vous en disions les mérites. N'oubliez j pas de visiter son stand. Et voici des fourrures! Ce sont celles de ! la maison Wittrich, rue d'Arenberg, 0, et ! elles méritent largement d'attirer notre at- \ teiition. D'ailleurs.un nombreux public s'in- • téressait au trayail,— car on travaille dans \ ce stand, de telle façon qu'on peut se rendre \ compte. La maison Wittrich a largement ] , ie uroit a nos .féliditâtiofis pour son inté ressante participation. Le summum des féminines nouveautés , semble bien être atteint par la maison Suzanne Jacquet, rue Royale, 131, à Bruxelles. Dans un stand d'une rare coquetterie, cette firme expose des créations en fait de desSoiis portés par des femmes vraiment soucieuses d'élégance; des gaines en mailles de soie rose et ses pyjama on crêpe de Chine qui remplacent si avantageusement les peignoirs dè jadis et qui sont si gentiment évo-cateurs; des modèles inégalés de joliesse et de bon goût comme on n'en voit guère. Il y a là des des broderies à faire rêver, — et le tout est présenté d'une façon si originale et. si charmante que le stand de la maison Suzanne Jacquet force autant l'atten- , tion que la sympathie. La laiterie des Bruyères, de Schooien, à ; tout particulièrement attiré l'attention de ! M. le directeur général de l'Industrie et du Travail. Des explications qui lui furent données, nous avons appris, — ce qui, d'ailleurs, n'est pas un secret pour les Anver-sois, — que cette laiterie produit un îait absolument pur, étant donné que les 170 vaches se trouvent sous le contrôle quotidien d'un vétérinaire et que le lait est contrôlé par un .chimiste attaché à l'établissement.Au même stand on expose le Yoghourt, l'aliment bienfaisant qui a coûté tant de recherches au docteur Metchnikoff et qui a été contrefait sans vergogne mais que les • Bruyères de Schoot-en débitent dans une , authenticité absolue. Ajoutons à ces notes hâtives que ce stànd qui représente,en un décor très typique,une laiterie flamande, débite le lait au profit de l'Œuvre internationale four la protec tion de la jeune fille. * * * Il faut que tout Anvers aille voir l'exposition de la ((Femme contemporaine». Le seïcQ faible y montre sa foire, — sa force pratique et inieiiigèhte. Voici du féminisme de bon aloi, de l'organisation sage et du bon goût exquis, qui se révèle surtout dans ces îiiille petits objets qu'on ne saurait décrire, mais qui relè'vètit si gentiment de la frivole fantaisie, cette mousse Se boudoir d'où s'exhale un parfum délicat... Félicitons les promotrices de cette œuvre féconde. Quels sont leurs noms? Elles sont trop. Elle3 sont toutes aimables, d'ailleurs, et cette inauguration avait la joliesse d'un soirrire. Si.nous, voulions citer un nom, ce , serait céliii dè M)\b Marguerite Maes, grâ-cieuse cicérone, et qui symbolisé l'enthou- . siasme pour les belles causes... Plorre MARZERELLE. j : a PAYS-BAS Une audience royale La reine Willielmine a reçu hier en audience Mme la maréchale B'ooth, qui l'a entretenue pendant environ une heure te demie de la prospérité des œuvres de l'Armée du Salut., tant en Angleterre qu'aux Indes. Pour >a flotta On annonce que le ministre de la Marine proposera la construction de trois dread-noughts de 24,000 tonnes pour la défense des Indes néerlandaises. ANGLETERRE Autour du Home rule On sait que le premier ministre, M. Asquith, avait annoncé mardi la décision prise par le. • gouvernement de déposer un projet amendant la loi du home rule après le vote final de celle-ci. qui doit avoir lieu avant les vac'an-ce:. de la Pentecôte. Cette déclaration a déjà donné lieu a de nombreux commentaires et aussi à des hypothèses diverses sur la nature des amendements que pourra contenir la loi annoncée par M. Asquith. Maintenant, on donne dans les milieux libéraux autorisés les indications suivantes sur ce que sera probablement Cette loi: elle sera courte, elle accordera aux Comités de l'Ulster la faculté de se prononcer par voie de suffrage contre leur inclusion dans l'administration autonome de l'Irlande, et elle prescrira la nommai ion d'une Commission chargée de délimiter et de séparer les pouvoirs des deux gouvernements qui existeront alors en Irlande — temporairement en tout cas. FRANCE Vieille tactique M. Lasies, le renouveau député de Paris, un des rares représentants de doctrine plébiscitaire, vient d'adresser au président du- conseil la lettre suivante: 13 mai 1914. Monsieur le président du conseil, Quatre années de labeur et de recueillement m'ont appris que le parti «politiquant et discutant» s'inquiétait beaucoup trop des formules .et des étiquettes, oubliant ainsi, en des querelles aussi turbulentes que stériles, les intérêts du grand parti national qui travaille, qui peine et qui paye. J'ai l'honneur de vous prévenir que dès la rentrée je vous interpellerai sur «l'urgence qu'il y a pour le gouvernement de proposer la revision des lois constitutionnelles de 1875, pour établir enfin dans la République la responsabilité et l'autorité, qui seules peuvent rendre aux classes travailleuses la tranquillité et l'ordre». Si la République veut éviter une lamentable faillite politique, ceux qui la dirigent doivent au plus vite prendre les mesures nécessaires pour assurer au travail industriel, commercial, agricole, «la sécurité du lendemain», gage essentiel de la prospérité de la nation. Agréez, etc... Lasies, député de Paris Les Souverains danois en France Le roi et la reine de Danemark sont arrivés à Calais ce matin samedi à 10 h. 30. Ils ont été reçus par le préfet du Pas-de-Calais, lès autorités militaires ' du département et. les autorités municipales. Les honneurs leur ont été rendus par une compagnie d'infanterie avec drapeau et musique, sous le commandement d'un colonel. Les souverains danois ont quitté Calais à : 10 h.'45 par train spécial. Un arrêt était pré- \ vu à Chantilly, où la mission française dési- \ gnée à cet effet est allée se mettre à la dispp- j si tion du roi Christian et de la reine Alexan- j dra. Les membres de cette mission sont le gé néral d'Àinude, le contre-amiral Moreau, 1 lieutenant-colonel Aubert, le capitaine d Courcel et M. Arnadon. Le train royal est arrivé à Paris peu aprè trois heures. Le présidènt de la Républiqu était à la gare du Bois-de-Roulognè en compa gnie de Mme Raymond PomCSrÔ pour y re ccvoir les souverains. Le cortège, composé des deux chefs dlEta1 de la reine de Danemark et de Mme Raymoni Poincaré, <le la suite des souverains et de 1; mission française attachée à leurs personnes a suivi l'avenue du Bois-de-Boulogne, le Champs-Elysées et le pont de la Concord pour gagner lè palais dés affaires étrangères où les souverains habiteront durant leur sé i jour à- Paris. Le président de iâ Républiqu ; et Mme Poincaré sont rentrés aussitôt après i l'Elysée. Ensuite, les souverains danois se sont ren flus h l'Elysée par le quai d'Orsay, l'avenu Alexâhdrë-IIl et l'avenue Marigny. Après leur entrevue, les deux chefs d'Eta ont quitté ensemble l'Elysée, se dirigeant ver l'Hôtel de ville, -dont le bureau du consei municipal leur a fait les honneurs. Les souverains danois recevront à 6 h. 15 h corps diplomatique, et assisteront à 8 h. 1/! au dîner officiel donné en ieur honneur i ÏEÎyëéB, ALLEMAGNE ta politique étrangère Le Reichstag a continué hier la discussion générale de la politique étrangère. Les orateurs de chaque parti sont restés dans des généralités conformes aux doctrines de ce parti. Au cours de la discussion en seconde lecture du budget de la chancellerie de l'empire, M. Delbruck, secrétaire d'Etat, a fait la déclaration suivante: «Les socialistes sont portés à chercher leur activité politique en dehors des limites que nous fixons à notre politique en restant sur le terrain national.Hier, M Wendel a trié «vive la France!» Si ce cri était sérieux, les socialistes ne peuvent rien objecter à mes déclarations; mais r.i c'était une saillie, alors ils ne s'étonneront pas qu'il ait été repoussé par les partis bourgeois et le gouvernement.» (Vive agitation sur les bancs socialistes). M Oradnauer, socialiste, dit: « Le secrétaire d'Etat n'a pas lu le discours de M. Wendel qui n'offensait pas' le sentiment national, mais faisait seulement remarquer qu'une réconciliation entre les deux peuples serait salutaire.»M. DelbrucK, secrétaire, d Etat, reprend: Je décl«re que je n'ai pas été informé des faits auxquels se rapporte la conclusion du discours du député Wendel. D'autre part, il reste établi que M. Wendel a produit un effet en terminant son discours par le cri de «Vive la Franrel» Cet effet, qui était voulu, a causé au dedans et au dehors de la chambre un sentiment de malaise. M Schéidémàh, socialiste, discute 1 attitude de la chambre des députés de France quand 011 cria «Vive l'Allemagne!». Si vous connaissez ce qui s'est passé, dit-il, il est impossible à tout honnête homme d'exploiter le cri de M Wendel adressé à la France en réponse a ceux qui ont crié «Vive l'Allemagne!» ITALIE Le bouc émissaire Le préfet dé a été mis en disponibi lité mesure a été prise parce que le préfet Cette mesure ® ■ foron efficace,lcs mstruc-n a pas exécute d une ■<., ,\ consulat austro-toins reçues pour protéger i» consuiaiau^i hongrois contre les manifestations i»v-. ALBANIE L'amitié italienne Turkham pacha, lè chef du cabinet albanais, est arrivé hier, à Rome. Il a eu, dans ia matinée, une longue entrevue avec M. 'di San Gi^iàno, ministre des affaires étrangères. Le midi, au Quirinal, a eu lieu en l'honneur de Turkhan pacha, un déjeuner auquel assistaient le marquis di San Guiliano, et le ministre d'Italie à Durazo, baron Aliotti. L'après-midi Turkhan pacha a eu, au ministère des affaires étrangères, un entretien avec le marquis di San Guiliano. A cet entretien as-sitaiént également M. de Martino, secrétaire général, et le baron Aliotti. Le président du Conseil d'Albanie a ensuite continué ses visites aux ambassadeurs. Il part pour Vienne aujourd'hui, à 9 heures du matin. ETATS-UNIS Suite dos troubles du Colorado On mande de New-York au «Daily Tele graph»: A la suite des récentes batailles sanglantes entre les mineurs grévistes du Colorado et la milice de l'Etat, le commandant Hamrock, qui commandait les troupes à Zud zaw, a été traduit devant un conseil de guerre. Il est accusé d'avoir tué une douzaine de ces derniers, leurs femmes et leurs enfants. Beaucoup d'officiers- et de soldats ont à répondre devant le conseil de guerre. Le commandant Hamrock a déposé , que les bajles de ses troupes avaient et dirigées contre, les grévistes armés qui avaient pris position au delà du camp et près du chemin de fer. MEXIQUE La médiation Il faut peu compter sur la solution du conflit par la médiation des puissances sud-américaines.La première réunion des délégués des puissances qui devait avoir lieu hier à Niagara Falls a été remise au 20 mai. Le président Wilson devait avoir hier une entrevue préalable avec les médiateurs, mais cette .entrevue n'a pu avoir lieu, à cause, (lisent les dépêches, d'un retard dans l'arrivée des délégués mexicains. Cela n'est pas très clair. Les délégués des Etats-Unis n'ont pas plein pouvoir et sur toutes les questions, il devront en référer leur gouvernement. La flotte fédérale L'amiral Bagder annonce que la canonnière fédérale «Vora-Cruz» a quitté la rivière Pariii-co. On attend samedi l'arrivée à Porto-Mexico de la cannonière fédérale «Brava», de la ca-nonière «Sara:;oza» et du remorqueur «Tampico» venant de Tampico. Nouvel Incident M. Rryan îi informé le gouvernement du général Huerta que le département d'Etat considère que le fait de ne pas donner de renseignements sur le soldat Parks constitue de la part des autorités fédérales un acte d'hostilité. Le soldat Park5 a été arrêté pendant qu'il faisait trotter le cheval d'un offieier. Le bruit a couru que Parks avait été fusillé comme espion et torturé avant son exécution. Tampico en ruihéë B"' 9 Une dépêche de Tampico au «New-York Herald» dit, que la ville est à peu prés rasée, l'in-s cendié'ayant complété ce que les obus commén-cèrent. Les insurgés enterrent leurs morts et ceux de l'ennemi. Aucun étranger n'a été tué ni blesfeé. Les puits de pétrole n'ont pas été embrasés; Carrai)zîi, du reste, a promis "de protéger les l intérêts industriels engagés dans cette région. i La déroute de Tarrip/tftf 5 5 Les troupes fédérales de Tampico, commari-»' dées par le général Zaragoza, ont éprouvé de très grandes pertes; trois mille hommes ont été ? tués ou faits prisonniers. L Lorsque, les rebelles commencèrent l'attaque, le .général Zàrà^oza avait sous la rn^iin 5,000 hommes environ; deux mille seulement ont J réussi à s'embarquer dans lès trains du Central Mexique, spécialement aménagés pour t transporter, en cas d'échec, les troupes à San-} Luis-de-Potosi. Les "cohstitutionnalistes ont eu 1 eux-mêmes de 1,500 à2,000 hommes de tués ou blessés. ; Suivant les dernières dépêches, les troupes ' fédérales, qui ont réussi k quitter la ville, n'àr-L riveront jamais à Se réfugier eti lieu sûr. On a coupé la voie à Cardenad, ville située à soixante-dix kilomètres environ de Potosi, et les 2,000 fédéraux enfuis n'auront plus qu'à se jeter dans la jungle s'ils veulent éviter la poursuite du général Eulalie Gutierrez, qui se trouvent à la tête de forces considérables et bien disciplinées. On dit qu'un corps de constitutionnalistes est parti pour leur couper la route de sorte qu'une autre bataille pourrait avoir lieu bientôt. BEiSSîMl -« Le 16 mai 1914. La majorité du Sénat et le gouvernement se conduisent comme des enfants; ils jouent à cache-cache. C est à propos de la loi sur les habitations à bon marché que nous faisons cette obser-j vation. En parole, tout le monde est d'accord qu'il faudrait voter immédiatement la loi telle que la Chambre l'a adoptée, j Plusieurs sénateurs de gauche supplient : leurs collègues de le faire; ils demandent au gouvernement de donner l'exemple, i A l'article 1er, tous les amendements sont retirés, même ceux du gouvernement, mais M. Vandenpeereboom, le terre-neuve du ministère, insiste pour que le Sénat modifie l'article 3 du projet qui autorise la location des parties de maisons à des débits, autres ; que des débits de boissons. j Le Sénat suit M. Vandenpeereboom. ! Le projet doit donc être renvoyé à la Chambre et le gouvernement n'est pas exposé à devoir faire bientôt l'avance de cent millions de francs, que le projet prévoit, i Sauvé, mon Dieu, se sera dit le ministre | des Financés. | On interrompt le débat pour voter la loi ! limitant la journée de travail des maehi-j nistes d'extraction dans lès charbonnages j et celle sur les pensions des mineurs. ! Elles sont adoptées à l'unanimité. i Puis le Sénat en revient aux habitations à bon marché. MM.Hanrez, Poelaert et Ed. Brunard cri-i tiquent vivement le plan financier qui fixe j un intérêt beaucoup trop élevé aux prêts } q„c' société devra; faire. A la fin uo 'a séance, M. Braun soulève l'intéressante question c'". droit d'expropriation dès quartiers insanùi"?s Pom' les remplacer par des constructions nouve'J?s-Cette discussion reprendra mardi. Jean GOSSING. Nouvelles , de l'Étranger Le3 suffragettes anglaises deviennent gaies Hier à Londres, les suffragettes se sont livrées à une manifestation qui ne manque pas d'huniQur. A 9 heures du matin, Mrs Drum-mond, accompagnée de trois militantes,- se présentait au domicile de sir Edward Carson et lui faisait remettre une lettre dans laquelle elle lui demandait de bien vouloir leur fournir un abri contre les rigueurs de la loi. «Elle avait pensé, ajoutait le message, que l'abri le plus'sûr pour elle et ses sœurs ne pouvait être que la maison de sir Edward Carson, dont la liberté était sacrée par le gouvernement.» Mrs Drummond annonçait en même temps son intention de rester sur le seuil de la porte jusqu'au moment où elle serait admise à l'intérieur. Une autre suffragette répétait exactement la même manifestation au domicile de lord Lansdowne, mais elle était arrêté au bout de quelques instants. Cependant, au début de l'après-midi, sir Edward Carson, accompagné de son fils et de deux amis, sortait de chez lui. Surprise, Mre Drummond, qui achevait un déjeuner .en plein air, n'eut que le temps de courir après lui et de lui tendre quelques papiers. Mais un policemen intervint, et, un peu plus tard, l'ordre parvenait de l'arrêter, elle aussi. Le 1er mai en Russie La grève qui a éclaté à l'occasion du 1er mai (style russe) a été très importante, mais nulle part l'ordre n'a été troublé. A Saint-Pétersbourg tous les ouvriers des boulangeries et imprimeries, des établissements de mécanique et, des. entreprises d'électricité, sont en grève. D'après une statistique officielle, le nombre des grévistes est de 160,000 Une manifestation monstre a été tentée, mais la police l'a réprimée immédiatement. A Reval, il y a 5,870 ouvriers en grève. A Nijni-Novgorod, îe travail a été suspendu aux usines de Sornovo. Le nombre des grévistes est de 9,000. A Kieff, la grève est complète ou partielle dans beaucoup d'usines et imprimeries. Les journaux du matin ne peuvent paraître aujourd'hui.A Odessa, il y a grève dans quatre impri meries de journaux. A Tiflis, le travail a été suspendu hier-dans plusieurs usines. • Le nombre de grévistes est de 5.000. ; A Moscou, la grève atteint trenté-six usines et vingt-sept imprimeries. Le nombre des grévistes est de 22,000. Encore l'Etna De nouvelles secousses ont ébranlé les flancs ; de l'Etna; La nuit de vendredi à samedi, les habitants ' • de Giarre avaient recouvré un peu de calme et dormaient en paix, quand ils furent réveillés dans les maisons tremblantes. Ce fut une panique générale; hommes, femmes, enfants descendirent dans la rue et sur les placés, à peine vêtus, en poussant des cris d'effroi. Beaucoup d'édifices étaient lézardés. La terreur était la même dans les campagnes voisines. L'Etna menaçant gronde. Une boucle s'est ouverte dans la vallée de! Bove; des colonnes de fumée rougeàtre s'élèvent du cratère central. La pluie de cendres augmente. Electricité internationale )C'est le 7 septembre qu'on inaugurera, C\ Montréal, la statue élevée à sir Etienne Cartier, hômme d'Etat, descendant de Jacques Cartier. Le roi George, le président de la République française et le président Wilson sont Appelés à jouer un rôle dans cette cerémonie. Les trois chefs d'Etat toucheront un bouton électrique, l'un à Sandringham, l'autre à Paris et l'autre à Washington. Le courant électrique ainsi établi fera déployer au même moment au-dessus de la statue des drapeaux anglais, français et américain. Les postiers anglais Une grande agitation règne depuis plusieurs mois che les postiers anglais. Ils réclament une augmentation de salaire et un système d'avancement mieux compris. Comme leurs réclamations jusqu'à présent n'ont pas été entendues, ils ont décidé qu'à l?i conférence de la Fédération des postiers, qui §e tiendra à Belfast, I3 4 juin, ils demanderont que le Comité permanent de la Chambre des communes donne satisfaction à leur demande. NOS ÉCHOS Une grave nouvelle Hier après-midi, un des rails sur lequel se meut la porte fermant l'écluse Royers, a été faussé dans la manœuvre. La porte est immobilisée; heureusement qu'elle est iev mée. Immédiatement le collège s'est adressé à l'entrepreneur Frankignoul, qui s'est mis au trayail ce matin. Le rail faussé, qui se trouve sous l'eau,sur le radier du fond,doit être enlevé et remplacé. Le travail à exécuter est délicat. On espère que le remplacement sera achevé demain soir et que l'écluse pourra reprendre son service lundi matin. . D'ici là, l'entrée et la sortie des navires des bassins du Nord — à l'exclusion des bassins Bonaparte et Napoléon — doivent se faire en général par l'écluse du Katien-dyck, qui a moins de profondeur et de largeur.Ce -matin on a encore pu faire manœuvrer avec beaucoup de précaution la porte glissante de l'écluse Royers. C'est heureusement celle en amont du côté du bassin et non célle du côté du fleuve. Mais rien ne garantit qu'on pourra continuer à faire manœuvrer cette porte jusqu'à ce que le ràil soit remplacé. Cela prouve la grande responsabilité de ceux qui ont retardé si longtemps la construction de l'écluse du Kruisschans. Les rrébendes La loi interdit aux membres du Parlement d'occuper des fonctions rémunérées par l'Etat . Il faut que les mandataires de la nation conservent une entière indépen^ dance. Mais les cléricaux ont mille moyens de tourner la difficulté. Les anciens ministres sont- casés à la BanquC nationale, comme MM. de Lants-héere et Liejj£ert>- 011 à la Société des chemins de fer vicinà!*x, comme M. Michel Levie. Les simples députés vont à ia Caisse d'épargne et dè retraite, comme Messieurs de Broqiieville et d'autres. La Société nationale des eaux, constituée hier par lés gouverneurs des neuf provin-ves, a créé des places nouvelles pour les amis sûrs. C'est ainsi que M. Verachtert, député clérical de Turnhout et ancien député permanent de notre province, désigné par le gouvernement, a été nommé administrateur délégué de la nouvelle société sur laquelle les ministres ont la haute main. * * * Nos honorables en voyage Les voyages, dit-on, instruisent la jeunesse.. Ils réjouissent aussi l'âge mûr, surtout quand ils se font dans les condition-» dans lesquelles une cinquantaine de sénateurs et de députés belges. partiront en août prochain pour la Suède, où ils assisteront les 19, 20 et 21 août à la dix-neuvième conférence interparlementaire, qui aura lieu à cette date au Palais du Riks-dag (Parlement) de Stockholm. Ils assisteront à des fêtes nombreuses données en l'honneur des membres de la conférence au Palais royal et à l'hôtel-de-ville de Stockholm. Au programme de ces réjouissances figurent encore une fête de gymnastique et des concours sportifs dans le grand stade de Stockholm, où se déroulèrent les jeux olympiques de 1012; un banquet sera offert par le gouvernement en l'honneur des parlementaires.Le gouvernement suédois a autorisé la distribution de billets gratuits en première classe avec wagon-lit sur tes chemins de fer de l'Etat pour tous les voyages en Suède pendant un mois. Cette gratuité du billet s'étend également à la femme du sénateur ou du député. Non ch .sVturs éelaiic uip Nos chasseurs-éclair eu rs de la Garde civique — ou plutôt les chasseurs à pied pour leur donner leur nom légal —- vont faire demain une grande manœuvre sous la direction du major-commandant, Ed. Al-brecht.Ils se rendront demain individuellement-à Luythaegen, où le bataillon se réunit à 8 heures du matin en- tenue.de mobilisation. Ils exécuteront des manœuvres en terrain varié aux environs de Contich. A la fin de la manœuvre, le bataillon sera passé en revue par le général de Cou ne, commandant supérieur des Gardes civiques du Brabant et de la .province d'Anvers.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le nouveau précurseur: journal du soir behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1902 tot 1914.

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