Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 13 Juli. Le nouveau précurseur: journal du soir. Geraadpleegd op 06 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/db7vm43q3n/
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LUntli 13 juillet CIWQ CENTIMES 80™ année • I\T0 1U4 Le Nouveau Précurseur A-SOlSTTSnETSAOBlSrTS -un an 12 00 fr.; six mois 6.50 fr.; trois mois 3.B0 fr. ANVERS, Îk nn fr ■ » 8.00 fr.; - 4.50 fr. INTERIEUR, " ll oofr"- - 16.00 fr.; - 8.0P fr. HOLLANDE, " S2 00 fr : » 16.00 fr.; » S.CTO fr. &MP&, : «:00 fr'.'; . 21.00 fr, - 10.50 fr. _ , .bonnement se poursuit jusqu'à refus formeL OJt S'ABONNE à Anvers au bureau du Journal et dans tous les bureau* des pjgtrj en Belgique. JOURNAL DU SOIR TÉLÉPHONES { S!S *° { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. A-3srisroisrcB3 z Ordinaires, la petite ligne. fr. 0.30 | PvÉclames, la ligne. . . fr. 1.50 » 1 à 4 lignes . » 1.00 Faitb wver3, la ligne . '. » ai 50 Financières, la ligne . » 0.50 I Chronique Anvers ...» 3.00 Les annonces de L'étranger et de la Belgique sent reçues aussi par VAgence Havas, 8, place des Martyrs, à Bruxelles* 8, Placé dé la Bourse^ à Pari», et 20, High Holbom, à Londres, Chronique anversoise Cortège. — Curieuse mentalité de la masse. _ Comment certains journaux écrivent l'histoire. — Les Eperons d'Or. — Une date sanglante. Interrogez chacun de ceux qui, d un pas héroïque,marchaient aux sons des fanfares ,lsms le cortège de samSdkinterrogez-les sur la signification de la bataille des Eperons d'Or qu'ils persévèrent à commémorer tous les ans Tous vous répondront, — si, toutefois ils savent répondre, - selon l'évangile du brave Conscience, qui écrivit le «Lion dp Flandre» pour apprendre à lire a son peuple et non pas pour donner à la littérature didactique un livre d'histoire aux documents irréfutables. Il faut M!ftme populaire, pour qu'elle s'émeuve, des choses saisissantes: tout comme le cierge est d ac-co d pour dire que les flammes de l'enfer «ont purement symboliques et ne servent qu'à entretenir une sainte frayeur auprès des gens simples, les dirigeants du P^ïti flamingant doivent se dire que la bataille des Eperons d'Or signifie pour a masse une victoire des Flamands sur les Français, sans plus. Et pourtant, on aurait pu choisir une ,,afplus glorieuse, et surtout plus rapprochée pour la fête annuelle. Puisque toute la lutte se base sur la question de langue, on ferait mieux de fêter des événements nui depuis 1830, ont progressivement don-iè satisfaction au peuple flamand, comme le vote des lois sur le flamand dans la justice dans renseignement, dans la garde civique, et autres. On pourrait, comme à rLri fêter un «Kunstdag», puisqu il est entendu que nos arts se trouvent être à w aDOEée » faut croire que le succès In serait relatif, et que la masse préfère célébrer une date de carnage, une bata lie nui fut une boucherie inexprimable selon Expression de M. Van Peborgh, une tuerie où s'exhalèrent tous les plus bas instincts d'une cruauté sauvage et acharnée. * * * Mais ce qui est curieux, c'est que, une fois cette date du 11 juillet acceptée poux la fête flamande annuelle, les jouniiHKjgg s'attachent pas à faire comprendre à leuis lecteurs qu'il ne s'agit pas Pre?ls<;ment ^ cette bataille, mais dun symbole de la liberté reconquise.Au contraire!,! ai devant moi un journal flamingant de Bruxelles qui décrit les scènes de carnage de 1302 avec une sorte de volupté farouche. Ce chroniqueur s'exalte, lorsqu il raconte cet exploit évidemment héroïque qui précéda les Matines de Bruges, c'est-à-dire les corn-muniers allant surprendre leurs hôtes français dans leur sommeil pour les égor-eer les assommer ou les précipiter par la fenêtre... Le procédé des Flamands se stigmatise après une seconde de réflexion; toutefois il est permis de croire que le fanatisme de quelques-uns fait prendre pour une actton glorieuse une tuerie qui ne fut, à tout prendre, qu'une lâcheté. Au demeurant, on sait mal ce qui donna lieu à cette haine des Flamands pour la France Etait-ce la langue? Non; le comte Gui de Dampierre avait calque sa cour sur celle de Philippe-le-Bel. Le clergé flamand avait des chefs français Des nombreux mariages "unissaient les deux pays. On en voyait les magistrats et les seigneurs flamands occuper en France des dignités très hautes. A l'Université de Paris abondaient des étudiants flamands; Bruges, Gand, Ypres, envoyaient leurs marchands aux marchés et foires de Champagne. Toute la Flandre parlait français! Alors? * * * Alors, on ne saurait le redire trop, Gui de Dampierre spoliait les communes^ flamandes. Philippe, roi de France, dut intervenir comme suzerain, d'autant plus que Gui s'était rendu coupable en outre de haute trahison en faisant alliance avec Edouard d'Angleterre.Et ce qui prouve que les Flamands n'en voulaient pas a I hi-lippe-le-Bel, c'est qu'ils lui élevèrent des arcs de triomphé quand il arriva en Flandre, c'est que Gand consacra deux cent mille francs à sa réception. Puis survint la question de l'impôt sur les denrées, qui est tout simplement une question économique, et non linguistique. Jacques de Chàtillon, seigneur français, invité des Brugeois, est massacré avec tous ses amis dans la nuit du 18 au 19 mai,^ par peux-là mêmes qui lui avaient offert l'hospitalité! On comprend que pareil acte de félonie ait irrité le roi de France... Depuis lors, tout devient horreur et ténè bres, La bataille des Ep.er.on.s d'Or fut ur piège tendu à dix mille chevaliers ? rinçais par l'ingénieux Guillaume de Juliers. lou;,? la cavalerie s'écroula dans une série d< fossés dissimulés sous des chausse-trappes Complètement sans défense, les cavalier furent égorgés par les compagnons de Briï ges. Il faut remarquer, en effet, que le; Flamands n'étaient pas soumis au code d< l'honneur militaire et que, conséquemment ils pouvaient user de toutes les ruses vis-à vis d'une chevalerie qui appliquait au véri table combat les règles du tournoi. Mai non contents d'en user dans une trop larg mesure, ils s'acharnèrent sur les blessé; sur les mourants, sur les cadavres... Est-cô là du courage, de l'héroïsme, de 1 bravoure? Et se peut-il que les Flamand après six siècles, s'en glorifient? Il y a J une mentalité,une aberration presque, qv certains psychiâtres prendraient pour cl sadisme. Et je suis bien convaincu nue l'on enseignait l'histoire vraie de cette taille inavouable, les plus irréductible braillards de la cause flamingante eux-m mes se voileraient la face. Pierre MARZERELLE. Au Dehors ANGLETERRE Dans PUIster Les journaux conservateurs publient des dépêches alarmistes de Belfast disant que 1 Lister serait à la veille d'une guerre.Les journaux libéraux avertissent leurs lecteurs de n'accepter que sous réserves les nouvelles publiées par la presse conservatrice. Ce matin de forts détachements de policemen sont partis de Dragheda et des environs pour aller renforcer la police locale dans plusieurs villes du nord. . . De Londonderry on annonce que soixante policemen armés de revolvers ont escorté a la care un fourgon contenant une grande quantité de fusils et de cartouches saisis mercredi dernier dans une voiture de déménagement. On croit que ces armes et munitions sont expédiées à Dublin. Le train qui les a emportées était escorte par vingt-cinq agents de police armés de carabines.L'Ecosse soutient les Orangistes Ce n'est pas seulement en Irlande qu'on se dispose à fêter bruyamment la bataille de la Boy ne Hier après-midi, à Blantyre, 25,000 orangistes de la partie occidentale de l'Ulster se sont livrés à une grande manifestation, au cours de laquelle le grand-maître des associations orangistes d'Ecosse a déclaré qu'il ne capitulerait jamais sur la question du home rule. Quatre arrestations ont été operées. Des renforts de police ont été expédiés à, Blantyre. FRANCE Les anarchistes russes La police, poursuivant l'instruction de l'affaire des bombes de Pontoise, a arrêté samedi, a Stains, l'anarchiste moscovite Serge Malia-raclivili déjà condamné a quatre ans de réclusion évadé de prison russe. Il fut trouve porteur de G,000 roubles qu'il déclara provenir d'un vol à main armée commis en Russie, dans le gouvernement de Koutais. Maharaclivili était en relations avec plusieurs des inculpes Û<D^SrèsSlés nouvelles venues de Pétersbourg on est très impressionné dans les cercles po-liticiues de la nouvelle razzia (le réfugiés polonais et russes, effectuée par les soins de la police secrète. «La Lanterne., dit que la démarche farte par l'union révolutionnaire russe, d'un cote, auprès du ministre de la justice français, n'a pas été vaine. On croit en général que les derniers incidents qui se sont passés à Pans et crue la protestation de Bourtzeff qui prétend pouvoir démontrer que l'affaire des bombes est une simple comédie dont la police secrète tient les ficelles, sont capables d'influencer fortement l'opjnion publique française. «La Lanterne» termine en disant que, bon gré, ma. gré, il faudra finir par prendre position contre les agissements de la police secrète russe. La désertion dans l'Est On apprend avec une vive émotion que depuis quelques temps le nombre des désertions à la frontière de l'Est, dépasse notablement la normale des autres années. Suivant l'«Echo de -Paris», le nombre des déserteurs et des recherchés serait d'après les statistiques officielles déjà de plus de 80,000 hommes. A ce sujet on dit bien qu'il faut imputer cette croissance anormale de désertion à l'introduction du service de 3 ans, mais suivant l'«Echo de Paris», il faut y voir aussi la main de l'Allemagne dont les espions poussent les soldats à passer la frontière. Dans ces derniers temps on a encore arrêté deux Allemands dont i. est inutile de relever l'activité dans les gar nisons de la frontière. Les journaux deman dent qu'on ■ établisse une surveillance plus sé vère et des mesures administratives rigoureu ses capables d'enrayer la désertion. Les adjudications marocaines Suivant les journaux berlinois, les pourpai lers entre la France et l'Allemagne au sujet d la mise en adjudication des fournitures admi nistrativ.es au Maroc en seraient arrivées à, ui point mort, le gouvernement français refusai! d'admettre le point de vue "de l'Allemagne, qu voudrait que les fournitures municipales fus sent également mises en adjudication. Du côté allemand, on serait décidé à en aj peler au tribunal de La Haye. Rappel de classes Un décret du 11 juillet rappelle sous les dr; peaux la classe de 1891. Sont pour le momei exemptés les réservistes se trouvant à l'étrai ger avec une permission de l'autorité militair Officiellement on explique lè fait par des ra sons d'instruction et la nécessité de renforc( les effectifs Insuffisants. Elections administratives Dimanche ont eu lieu des électiaons admini tratives dans plusieurs villes parmi lesquell Naples, Ancône, Jesi et Cuneo. A Cuneo les constitutionnels et les libérai l'ont emporté sur les listes socialiste et cath lique. AUTRICHE-HûNGRi Contre les Serbes Le gouvernement de Bosnie-Herzégovi: vient d'expulser tous les ouvriers typograph serbes. Grâce à. cette mesure, les journaux serbi dont les immeubles et imprimeries ont d'à leurs été complètement démolis, se trouve dans l'impossibilité de continuer à paraît i Selon la «Deutsche Volksblatt», un mou-ment se dessine à l'Université de Vienne c( ; tpe l'admission aux cours des étudiants s bes du royuujn.e Une pétition en ce sens, ' gnée de nombreux" professeurs, aurait * fourni,se au rectorat. Le jourriàl " Bf'époft ' l'adoption du projet qui eut des précéder 3 dit H *n Allemagne, et recommande de î tendre à toiis les . établissements sypériei » d'instruction de Vienne. SEREI Démarches de te T'ipMce '' Suivant le «Neues Wiener Tageblatt», dit le tenir de source bien informée, on c a firme la nouvelle d'après laquelle les pi , sances de la Triple Entente entreprendrai < x par l'intermédiaire de leurs ministres à 1 grade, une démarche amicale auprès du }j e vernement serbe pour lui signaler la néce l* té de mesures appropriées à prendre coi si les éléments anarchistes. Cette démarche i- lq Triple-Entente serait imminente. Il y js riiit dés raisons de croire que les minis ê- de la Triple-Entente a Belgrp.de donnera aussi à la Serbie le conseil amical ne î en sorte que .les mesures prises par elle p j sôni contribuer à tranquiliser l'Autriche-I ' grie. — .... A L bAlM I £. g Le prince de Wïed 1; n Le prince de Wied a convoqué hier les no- ti tables de Durazzo, lesquels ont exprimé les q avis les plus contradictoires quant aux mesu- r res à prendre. c Hier, à 5 heures, il a fait demander pour s'entretenir avec MM. les ministres des grandes puissances. L'audience a duré plusieurs heures. A Durazzo on n'a plus aucun espoir dans \ les milieux-du prince. 1< c La marche des Epirotes à c Suivant des informations reçues du Sud de . c l'Albanie, les Epirotes continuent sans arrêt r leur marche en avant. Ils occupent déjî le f district de Skrapar. r L'Autriche s'installe Le «Corriere délia Sera» publie une dépô- j che de Durazzo disant que l'Autriche est sur £ le point de devenir propriétaire d'un vaste 1 terrain près de Valona, appelé colline de Pa- c cha-Limani, et qui comprend un des meil- ; < leurs points stratégiques de la baie. 1 GRECE ET TURQUIE ! Note persimiste On mande de Brindisi a la «Tribuna.: < «Un certain nombre d'officiers turcs, qui f ont débarqué ici, déclarent qu'ils ont été ex- < puisés de l'armée turque. On dit qu'ils se rendent en Albanie. ■ f Comme on leur demandait s ils pensaient que la guerre greco-turque était possible, ils répondirent: — Non, seulement la guerre est possible, mais elle est inévitable.» , Le même journal reçoit de son correspon- ; dant de Constantinople la dépêche suivante: | «La légation hellenique de Constantinople ne ( cache pas que le moindre incident peut déclencher les événements. . «En attendant, les éléments extrémistes turcs exhortent la Porte a profiter de ce que la Ser- . bie est aux prises avec l'Autriche. En effet, depuis que la nouvelle crise austro-serbe a pris un caractère aigu, toutes les chancelleries balkaniques déploient la plus grande activité».L'enquête des drogmans Les drogmans des ambassades de France, de Russie et d'Angleterre sont rentrés de leur tournée dans le vilayet d'Aidin. Les rapports établis confirment, suivant les déclarations de Talaat bey à la Chambre, que des incidents très regrettables se sont produits, notamment à Phocée et Menemen. Le vali de Smyrne défère à la cour martiale tous les organisateurs du boycottage anti-grec. L'émigration tend sérieusement à diminuer. MEXIQUE La présidence C'est aujourd'hui que le Congrès mexicain doit prononcer sur la validité des élections présidentielle. On affirme que le général Huerta se retirerait et que M. Carbajal lui succéderait. Le général Huerta sous la protection des.Etat-Unis partirait pour l'Europe. La nomination de M. Carbajal serait ap-i prouvée par les constitutionnalistes. i Ce serait la paix. | Ce serait trop beau. Les chefs constitutionnalistes. En conformité d'un arrangement intervenu entre les représentants des généraux Carranza et Villa, ni Carranza, ni Villa, ni aucun des officiers qui font actuellement la campagne, ne pourront accepter le poste de président provisoire du 'Mexique. Nouvelleê j' de l'Étranger t j * ! Les suffragettes ! Le «Daily Mail» dit qu'on a découvert une ! bombe dans l'église St.John à Westminster i Une femme nommée Anni Bell, suffragette f connue, a été arrêtée. A Edimbourg, hier, au moment ou le Roi et I la Reine traversaient la ville pour assister a ,t un service a la cathédrale, une suffragette jeta dans leur direction une. balle en caoutchouc I' à laquelle était attachée une feuille de pa-pier. La balle tomba sur. les genoux de la Rei-,v ne qui la rejeta de côté en riant. i La suffragette a été arrêtée; mais l'arresta-j tion n'a pas été maintenue. Le naufrage de P«Empress-of-lreland». I La commision qui ^ fait, une enquête sur le 1 désastre de r«Empress-oMreland», a fait con- IX • naître, à Quebec, ses-conclusions; elle rejette o_ le blâme de la catastrophe sur le «Storstad», le charbonnier qui a abordé le transatlantique, parce qu'il a modifié sa course dans le — brouillard La commission a estimé cependant E que le naplniine Ivenilall, commandant de r.Empres's-of-îrelanû», eût été bien avisé de donner au «Storstàd» une marge plus grande le pour passer à tribord. es '• La rapidité de la disparition du transatlantique est attribuée par la commission au fait qua l'éfave du «Storstàd» est entrée ti'ès il' avant'dans'la"'-.aque, à lu hauteur des clqi-nt sons étanches séparant les deux chambres de -e chauffe, et a dérangé le mécanisme des cloi-rP. sons suivantes. Comme conclusion, le rapport de la commis- X sion recommande dorénavant que les traii-satlantiques soient munis- de radeaux qui puis- it2 sent flotter si le navire venait a s'enfoncer. Il suggère également une modification des 7? méthodes actuelles de pilotage sur le neuve ..5' Saint-Laureht." On se souvient que la Commission d'enquê-irs te était présidée par lord Mersey, ancien président de la C9HT des divorces et de l'Amirau-, té Lord Mersey présida aussi reuquata Uii-i- sur la catastrophe du «Titanic» et la Honférence dé lï sécurité en mer. A l'instar de la Belgique lui on" Après le timbre-réponse, le timbre fran- lls~ co-colonial et le timbre-douane qui furent si- :llt' gnalés dernièrement, l'administration des p.os *el' tes de France vient de mettre à l'étude ur ou- nouveau timbre: le Umbre-lmurimés. Ce non ssi~ veau timbre est destiné à être vendu, pai ître stocks d'un certain nombre encore à fixer, au? de commerçants qui font des envois fréquent: au- de petits imprimés. Ils seront tirés en va très leurs différentes échelonnées de 0.01 à 0.2; lent centimes. De plus, ces timbres ne seront ven lire dus qu'éïllit^és fltyvmiQg par l'impression di uis- millésime de l'année courante sur figurine Ion- On espère par ce moyen décharger les bureau} de postes du timbrage des imprimés non ur b nouveau timbre oblitéré d'avance semble lisser la porte ouverte à des fraudes faciles, otamment l'utilisation indéfinie d'un même mbre par plusieurs destinataires; c'est pour-uoi l'administration vient de demander aux 3ceveurs des bureaux de Paris leur avis sur ] e projet. . La soumission du curé Wacker Le texte de la lettre de soumission du curé 1 Vacker, dont la brochure «Zentrum und ! irchliche Autoritat» a été condamnée par la ongrégation de l'Index, n'est pas conforme celui qui avait été publié par un journal ba- i ois et que nous avons résumé. Cette lettre e soumission ne contient pas les termes hu-liliants qui avaient été reproduits. Mais le ait de soumission est exact et il n'y a donc ien ù, retrancher de nos appréciations à ce. ujet. Les trous de Paris Dimanche soir, à 7 heures, place Saint-Au-:ustin, à l'entrée du boulevard Haussmann, très du puits du Métropolitain, partie gau-he de la chaussée, un affaissement s'est proluit sur 3 mètres de longueur et 3 mètres de argeur environ. Un affaissement s'est produit, à minuit, ioulevard Ney. On n'a heureusement pas l'accident de personne à déplorer. C'est sur une canalisation d'eau que le trou i'ést brusquement creusé. Un taxi contenant leux voyageurs passait à ce moment et fut ïntraîné dans l'excavation profonde de 60 :entimètres sur deux mètres de long. On a pu dégager l'auto. Les deux voyageurs en furent quittes pour une commotion ;ans gravité. Grève des tramways de La Haye Les employés des tramways de La Haye mt proclamé samedi la grève générale. Des îuit cents employés qui assistaient à l'assem-)lée au cours de laquelle la grève fût adoptée, luatre seulement ont voté contre. Cent jaunes de l'Antiwerkschafliche Indus-rielle Verein sont arrivés de Berlin à La Haye lans la matinée pour remplacer les grévistes des tramways. Ils ont été transportés 50us l'escorte d'un fort détachement de po-ice au dépôt en wagons blindés. Les grévis-,es les ont sifflés et hués. Le service des tram-,vays est désorganisé. Un roi amiral Tous les journaux Anglais commentent le 'ait que le Roi George ne se contentera pas le passer, cette année, la flotte en revue, mais ïue, comme un vrai roi de la Mer, il en pren-Ira le haut commandement, 'durant 3 ou 4 jours. '4 ballons, plus de 20 aéroplanes, une iouzaine de Dreadnoughts et tout un essain le sous-marins et de torpilleurs attendent l'ar-nvée du roi à Portsmouth. On a rappelé des milliers de réservistes et même les cadets des écoles de marine de Osborne et Darkmouth prendront serv:ce sur les navires de guerre. Le roi conduira cette flotte dans les eaux du Spithead ou commenceront immédiatement les grandes manœuvres navales. NOS ÉCHOS L'Eternel pochard On sait qu'il ne se déroule aucun cortège dans les rues d'Anvers sans qu'.un chien, un quelconque cabot, vague produit de la rue, ne vienne dépoétiser les groupes et les chars en... affirmant par trop de sans-gêne. De même, toutes les cérémonies publiques doivent avoir leur pochard. Il en fut ainsi hier soir, à l'exécution de la Rubenscantate. La foule écoutait religieusement la musique de Benoit, lorsqu'on entendit un léger murmure d'abord, puis quelques mots mal articulés. C'était lui: l'ouvrier du port, à la face luisante, abruti par l'alcool, aux yeux perdus dans une rêverie étrange. On se retourna, quelques chut! calmèrent provisoirement chez le poivrot le besoin de s'épancher, et l'on espérait déjà que les choses reprendraient leur cours normal. Hélas! L'homme reluquait à côté de lui une belle fille signée Jordaens, et nous ai- ' nions-à croire qu'il n'eut pas pour ses formes opulentes tous les égards voulus, car tout à coup un peti cri strida l'air. Dès lors, protestations fusèrent, qui surent imposer silence et respect à celui qui honorait à la fois Bachus et Venus. Mais peu de temps après, pendant que, sur l'estrade, les violons pleuraient doucement une mélodie fine, on entendit la voix pâteuse qui, de toutes les forces qui lui restaient, affirma non sans héroïsme. — Wij... wij eischen eene Vlaamsche hoo-geschool!C'était un convaincu. Nonobstant, il faut eroire que cette manifestation imprévue n'était pas du goût des assistants, car l'un d'eux, solide gaillard, lui lança une de ces expressions intraduisibles, mais péremp-toires:— Ge kunt... Après cette invitation non acceptée,'le calme fut. « * * Le lieutenant Hubert Ce matin ont eu lieu les funérailles du lieutenant Hubert, chevalier de l'ordre, de i Léopold, mort, en héros; au service rte la pa-! trie. Ces funérailles furent simples mais émouvantes. I Dès l heures ce matin, la musique du lie de ligne se trouvait rassemblée devant l'hô-i tel de ville de Ilasselt, où le corps du pau-| vre lieutenant reposait dans une salle . transformée én chapelle ardente. Quand la ! uiere apparut'so'u's le portique, une eompa-1 gnie cl'mfanterie rendit les honneurs. Quatre camarades du défunt portaient les cor-; dons du poêle. Le docteur Hubert et son fils, '■ sous-officier aux lancier?, suivaient, puis le colonel Dusart, les officiers-aviateurs, le , corps d'officiers de la garde civique, de j nombreux civils. Le cortège funèbre s'ache-' mina lentement vers la gare où la bière fut mise dans un fourgon spécial du train ' partant à 6 37 p»r Mops vjg Bruxelles-Midi.1 Le' corps est arrivé à Mons à 10 h. 5._ A la gare attendaient une musique militairf - j et une'1, compagnie d'infanterie qui rendi : 1 les honneurs militaires. 13es discours furen ; J prononcés sur la place de la Gare par li commandant Mathieu, le colonel du 14e (ii ' : ligne, le lieutenant général 1 .Ginan au non . de la 3e division, et M. Dêlahaûit au non 1 ' de l'Aéra Club', A 11 heures eut lieu l'enterrement au ci metière communal. Où va l'argent ? Où va l'argent? Voici: A la séance de ce soir, le Conseil commù-îal est appelé à approuver les travaux ci-iprès.1. Construction d'un hangar métallique lu quai Godefroid, dont coût 204,158 francs l'après la soumission de M. J. B. Uyter-îoeven. n 2. Construction de hangars aux quais n. a 101 et 102 des nouvelles darses, dont coût d >79,211 fr. 35, d'après la soumission de la c Compagnie centrale de construction de Hai-le-Saint-Piérre.3. Repavage de la chaussée en arrière du h juai Est de la Ire darse, dont coût 107,803 i c francs, d'après la soumission de M.li.Wan- 0 becq. i Divers travaux de voirie à exécuter 8 aux abords du bassin America, dont coût 0 146,095 francs, d'après la soumission de M. Wanbecq. j1 5. Repavage des routes sous les hangars ' entre les quais Van Metteren et Plantin, 0 dont le coût est provisoirement évalué à c 100,000 francs. c Faites les additions et vous saurez où c passe l'argent des contribuables et pour- s quoi il faut augmenter les recettes commu- I nales. - ï * 1 * * * Nouveaux pavais i En dehors des travaux de voirie à exécu- i ter le long des bassins, le collège échevinil 1 propose d'approuver les soumissions pour: 1. le repavage de la route carrossable de i la rue du Palais au prix de 126,650 francs; j 2. le repavage des routes latérales, dii t boulevard Léopold, dont coût 147,486 fr. ^ * * * ; au Con»ervato!re j L'examen pour l'obtention d'un diplôme du cours d'art dramatique (professeur M. ( Maurice Sabbe), a valu un diplôme avec } fruit à Mlle Robbens et à M. Cammans. ( Le jury, présidé par M. Emile Wambàch, ( directeur du Conservatoire, était composé i de Mme Gevaert-Steven, professeur au Con- ; servatoire royal de Gand; MM. Ernest Van , Dyck, pofesseur de la section universitaire ] du Conservatoire royal flamand d'Anvers; i Louis Bertryn, directeur du Théâtre royal i néerlandais d'Anvers; Nestor de Tière, lit- j térateur; secrétaire: M. A. Matthys. * * * ! Ls. Rub n es mate La belle œuvre que Benoit composa en , 1877 sur un livret des plus poétiques de J. De Geyter, à l'occasion des ^êtès du tricen- ; tenaire de la naissance de Rubens, subjugue par sa grâce et l'abondance de la mélodie. Elle garde sa beauté sans flétrissure parce qu'elle porte le sceau du génie; elle chante la gloire de notre ville et c'est une des raisons pour lesquelles elle nous est chère. .... j Hier soir nous l'avons réentendue dans ; ce décor magique de la place Verte, au pied de la satue de R-ube s, par une armée de ; 1,400 exécutants bien stylés, disciplinés par j Ed. Keurvels. La foule, charmée par le rythme des mé- j lodies qui lui sont familières, — la nouvelle j génération a entendu fredonner le Beiaard-lied depuis le berceau, — a écouté avec ra- ! vissement, puis a donné libre cours à son J enthousiasme en applaudissant des deux ! mains, longuement. Et aucun point d'orgue ne saurait valoir la clameur immense 'qui ponctua le finale grandiose de l'immarces-cibles composition. * * * La fête libérale de Hasselt Grande animation, hiér, dans le chef-lieu du Limbourg. Les libéraux fêtaient en un banquet leur victoirë qui, aux dernières élections, rendit deux députés libéraux au Limbôurg. La banquet a été précédé d'une réception au foyer du théâtre, des sénateurs et des députés.M. Hechtermans a souhaité à ceux-ci la bienvenue. A l'heure des discours, lecture a été donnée d'une lettre d'excuse de M. Lotiis Huys-mans, Hasseltois de naissance. Dans cette lettre, le ministre d'Etat déclare que si le gouvernement conserve une majorité légale, son pouvoir est devenu illégitime. M. Mechelynck, au nom du Conseil national du Parti libéral, a renru hommage aux vainqueurs' du 24 mai. Il a rappelé l'odieuse campagne menée en 1912 par les cléricaux limbourgeois, et Içs persévérants efforts f£ûts par ]\1M. Neven et Peten pour reconquérir le terrain perdu. M. ' Goblet d'Alviella a insisté alors sur la colossale mystification par laquelle les cléricaux ont trompé le pays; il a célébré i les mérites des lutteurs limbourgeois. M. Devèze a ensuite stigmatisé l'attitude inconsistante, hésitante, sans grandeur du chef du gouvernement. M. Persoons a apporté aux élus rl/a Limbourg le salut £es libéraux flamands. M. Joui'uyz a célébré l'amitié, qui doit régner entre tous les Belges, pour préparer une Belgique plus grande et plus noble. M. Peten a répondu en remerciant par des paroles émues et en reportant. su\~ vaillants propagandistes du {.iTftbourg tout l'honneur dç la Enriu, M. Neven a exprimé les sentiments de gratitude et de joie, dont son cœur déborde.Les libéraux wallons ont rçmi? alorr* aux élus une superbe gerbe de bluets, et M. le sénateur Màgnette a fait acclamer MM. II chtermans et Voncken qui ont lutté dans des temps héroïques, où il n'y avait aucun espoir de succès. M. Buyl a soulevé de nouveaux applaudissements en rendant ho.mmage aux da mes libérales du Limbourg-, qui ont favorisé <i efficacement les efforts dQ bas pro-paganO.istés.La journée *s'est terminée dans un en-uiousiasme indescriptible, et les conyiveH ' se répandirent par la ville, où leur gaieté mit longtemps son entrain, * * * i . "La mode i j Elle. — Pourquoi courez-vous si vite? Dick. — Je viens d'acheter un chapeau pour ma femme, et je tiens à le lui offrir avant que la mode ait changé. Les lionceaux tiaminganîs à l'œuvre Ils tentent de mettre une maison à sac — Non, messieurs, c'est faux de croire quo ous voulons manifester contre une nation mie, — la France, — ou contre la moitié e nos compatriotes — les Wallons, — en Dinmémorant la Bataille dés Eperons 'Or... Ainsi parlèrent MM. Weyler et consorts irsqu'il s'agissait d'obtenir le subside du □iiseil communal et grâce à ces paroles pa-ifiques ils l'obtinrent. Et voici comment les paroles, les enga-ements de nos conseillers flamingants nt été respectés. Samedi soir, un grand cortège, beaucoup e fanfares, surtout beaucoup de cris et de urlements. «Vliegt den Blauwvoet!» A tout ela, rien à dire, les gens ont le droit de ommémorer tels qu'ils l'entendent des faits 'histoire, même, les plus barbares. Pourvu u'ils laissent les autres en paix ils peuvent 'amuser comme ils veulent et même, si tendant la nuit ils empêchent quelques pai-ibles bourgeois de dormir, le mal n'est pas rop grave. Mais cela ne semble pas suffire à quelques ionceaux flamingants. Ceux-ci ont voulu nontrér combien ils sont peu hostiles aux français et aux Wallons. Samedi, vers minuit, un groupe de ga-nins.les revers du veston ornés de drapelets aunes au lion noir, — rien de commun ivec la marque de cirage — descendaient 'ers le quartier de la Gare, hurlant le i Vlaamsche Leeuw» ce qui indiquait • suffisamment à quel parti politique ils apparieraient.Arrivant rue de la Station, ils s'arrêtèrent levant un petit cabaret, à l'enseigne «A la ■éùnioii des Wallons». Au dessus de cette inseigne un petit drapeau est roulé autour le la hampe. C'est un drapeau jaune por-.ant au milieu le Coq hardy. Ce drapeau lotte depuis des années et des années, jour it nuit, à la fa,çade de ce cabaret dont il est a véritable enseigne et rien de plus. Le pa-;ron, homme pacifique et conciliant s'il en ut s'est dit cependant que pour éviter tout ;rabuge il vaudrait mieux ne pas montrer 'cmblême des Wallons le jour où les Fla-nands fêtent 1302. Il a roulé le drapeau au-;our de la hampe et fermé son café beau-;oup plus tôt que d'habitude, se faisant ainsi un sérieux préjudice. Tout homme sensé ui en aurait su gré. Mais peut-on deman-3er un peu plus de tact à ces flamingants înragés? Le groupe de lionceaux s'est donc arrêté devant l'établissement,mais avant d'en commencer l'attaque .ils voulaient être légion.Ils se rassemblent, au chant des jeunes gardes catholiques et au cri de «Vliegt den Blauw-yoet!» Lorsque là bande eut envahi la rue ils se mirent à hurler «A bas les Wallons! hou! hou!»; et cela en français. Le patron du café apparaît au balcon et veut parlementer mais les hurlements de «A ba" ies Wallons!» redoublent et on lui jette" une chaise pliante en fer. Sauve qui peut! Voilà trois agents de po-lice et toute l'armée de terribles lions, tous ces vaillants descendants de Breydel et de De Coninck s'envoient comme une bande de moineaux surpris par un chat.«Den Blauw-voet vliegt!» Au coin de la rue, ils reprennent cependant courage. Ils se divisent en deux groupes dont l'un rentre rue de la Station, par la place de la Gare et l'autre par la rue Breydel. Les trois agents, incapables de maîtriser ces deux groupes à la fois doivent mettre sabre au clair place de la Gare L'autre bande profite de cette circonstance pour grimper sur des tables posées devant le café et tentent d'arracher le malheureux drapelet. Des passants attirés par cette petite révolution blâment hautement la conduite de ces gamins et manquent d'être malmenés. Quelques jeunes gens sont même battus à coups de poing. Un artiste français, ne sachant ce que tout cela veut dire, s'informe poliment et reçoit cette réponse exquise et distinguée: «Sprekt Vlams sm... of houdt awe sm...!» Charmant. C'est cela qui doit nous faire une réputation de gens d'esprit et d'éducation. Mais YOllèr que la police revient, et une fois de plus, le fameux «Blauwvoet» s'envole. Maintenant le calme semble rétabli, mais ce n'eat que de courte durée.Les pieux chevaliers reviennent plus nombreux. Ils ont été chercher du renfort dans tous les cabarets de «In Vlaanderen Vlaamsch» et autres «Schild en Vriend». Bientôt la rue est noire de monde et, le nombre aidant, les lionceaux semblent avoir plus de courage cette fois. Ils insultent et menacent les trois agents. Ceux-ci ne se laissent cependant pas intimider. Ils veulent arrêter le plus turbulent des lionceaux. Tous les autres l'arrachent des mains des agents qui sont débordés. Soudain, changement de tableau.De nouveaux casques apparaissent au coin de la jw. C'est un candidat adjoint tie police qui, avec quatre agents, vient pTéter main forte aux trois premiers policiers. Il fait aussitôt circuler tout le monde. Mais les grou-peri ne s'en vont pas. Us se reforment aussitôt dispersés et de loin ils continuent a insulter et à menacer la police. Celle-ci fait preuve d'un sang-froid, admirable, mais tout à des bornes. L'individu qu'on àvai' d.-jà voulu n'Uni f as, -e montre le p àir^f?anL ! il agent re,npoigvi .', mais il est aussitôt entouré d'une foule menaçante.— Dégainez! ordonne l'officier. Les sabres pirouettent au-dsssué des têtes et une fois de plus le.S terribles lions s'enfuient de toutes r.avis. Quelques '.ïiinutes après deux femmes viennent prendre le numéro de l'agent qui a "ôulu arrêter le perturbateur ce-ps»'!int que celui-ci leur crie de loin qu'il fera arranger leur affaire. Devant cette menace, M. Zwaempoel, le candidat adjoint,ordonne à ses agents d'arrêter l'individu qui est conduit au bureau do police suivi de toute la hande hurlante. Au coin de !a rue Appelmans, les plus cou rageux tentent do délivrer le prisonnier,

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Dit item is een uitgave in de reeks Le nouveau précurseur: journal du soir behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1902 tot 1914.

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