Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 23 Juli. Le nouveau précurseur: journal du soir. Geraadpleegd op 23 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/tb0xp6w26m/
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leudi ^^ Juillet 1914 CSiVQ CEOTSM1S 80™ année K» S04 Le Nouveau Précurseur AB03STlSrEaS^E!I<rTS ; invfrs xlti an 12.00 fr.; ail mois 6.50 Ir.; trois mois 3.50 fr. INTERIEUR. - 15.00 fr.; » 8.00 fr.; - 4,50 fr. HnlIANDE » 83.00 fr.; . lG.OOfr.; « 8.08 fr. h XEMBOURO, • 82.00 fr.; » 16.00 fr.; * ..§'99 ?• ijiilon POSTALE, » 42.00 fr.; » 21.00 fr.; • 10.50 £r. Tout abonnement se poursuit jusqu'à refus fonnol. ON S'ABONNB à Anver» au bureau du journal et dans tous lî» bureaux des JOURNAL DU SOIR TÉLÉPHONES { ££Sàtioa: N° »«* { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. -Â_3>TIST OI>T OE 3 r Ordinaires, la petite ligne, fr. 0.30 I Réclambs, la ligne. . . fr. 1.50 » i à 4 lignes . » 1.00 Faits divers, la ligne. . » 2.50 FiNAîîcaÉiiEs, la ligne . . » 0.50 I Giironiqxje Anvers . . . » 3!00 Les annonces de l'étrange)- et de ta Belgique sont reçue» aussi par l'Agence Basxis, 8, place des Martyrs, à Bruaalks, 8, Place de la Bourse, à Paris, et 20, High Holbom, à Londres. Au Dehors ANGLETERRE Autour du home ruie É t o conférence, dite de TUlster, convoquée Ht invitation du roi, s'est réunie hier matin, BfJ. |a présidence du speaker à la Chambre HJjes communes, «mais s'est immédiatmeen| après la séance de la conférence de ^■•L'ister les négociations entre les chefs de ^Kartis se sont poursuivies avec la plus gran< ^Ke activité. ^ÊT iq cabinet a réuni les chefs de 1 opposition Ht une nouvelle réunion aura lieu. Hhuoiqu'on ignore les résultats de la conféren-H l'impression est, dans les couloirs de la Bj/ambre des communes, que la réunion de peut -être décisive. L'attitude du Roi ■ une haute personnalité ayant des rapports Hétroits avec la cour a prié le «Standard» d'an-Koncer que le roi a été vivement contrarié par ■L affirmations d'une partie de la presse qui ■rétend que Sa Majesté a l'intention de ye-Huser son assentiment au bill du «home rule» S à moins qu'il ne soit accompagné par un bill E (l'amendement. Le discours du Roi ■ Le discours prononcé par le roi George V ■ en ouvrant la conférence de 1 Ulster est vive-K trient commenté. ■ Les organes unionistes parlent avec enthousiasme du roi patriote et déclarent qu'il ■l rendu au pays un très grand service en ap-Hnuvant sur la gravité de la crise. ^■ Les journaux libéraux au contraire quali-Hfic-nt le discours de discours étonnant. Ils se ^fcwMîent particulièrement choqués de nette ^Bhrase tombée des lèvres royales: «Le cri de ^Kerre civile est sur les lèvres de ceux qui, ^Karmi mon peuple, pont les plus maîtres ^■'eiix-mèmes et les plus modérés.» Les jour-libéraux déclarent que ce sont les unio-Hbistcs qui poussent le cri de guerre civile. Les ministres couvrent le Roi Hier, à la Chambre des communes, répon-lant à un député radical, M. Asquitli déclare 11e comme le veut l'usage, le discours pro-îoîicé par le roi devant la conférence, lui a iè communiqué auparavant et qu'il prend butes les responsabilités à ce sujet. Le sou-rerain a 'laissé à la conférence le soin de Mer si le discours devait être publié. La îontérence approuvé cette publication à l'u-feïiimité.■Un autre député lui demandant si le roi a ■/jroqué la conférence avec l'assentiment de les ministres, M. Asquith déclare que le souverain a agi constitutionnellement et qu'il ■ suivi l'avis des ministres. (Appl. dans les langs de l'opposition.) Pour i'Uister [Un sergent du régiment de Yorkshire, ac-msé devant la chambre de la cour correctionnelle de Dublin d'avoir volé cinq fusils dans :'la caserne d'un régiment de Dublin, a reconnu les avoir recélés. On a demandé à un au- IAie sergent de Dublin, appelé comme témoin, ■il y a une conspiration dans le régiment pour fournir des armes aux volontaires de tUJsfer, le témoin n'a répondu ni oui ni non. Il a seulement reconnu que le bruit en avait iouru. L'affaire a été ajournée. AUTRICHE-HONGRIE Pessimisme La presse allemande, tant celle éditée en Al-Imagne que celle de l'Autriche, donne une pote très pessimiste sur les relations actuelles de l'Autriche et de la Serbie. ■ La "National Zeitung» dit que la note autrichienne aura la forme d'un ultimatum, ■îenne donnant quarante-huit heures à Belgrade pour répondre de façon satisfaisante. £\0n craint que la note autrichienne soit inacceptable pour la Serbie et que le gouverne* ■ment serbe soit forcé de répondre à la note ilrluriohienne Par un ordre tle mobilisation. ■ Le «Berliner Tageblatt», le «Deutsche Tages-zeitung», le «Tageblatt» tiennent un langage ^'identique. ■ A les en croire, la guerre éclaterait* dans 1 peu de jours si la Serbie ne s'incline pas. ■ il nous semble manifeste que Ces articles Kmt tous pour but d'effrayer la Serbie. ■ La presse russe, au contraire, estime que la ■uerre est absolument impossible actuelle ment, et que la Serbie; n'ayant rien à se re proçher, ne doit pas s'incliner devant les exigences du parti militaire austro- hongrois SERBIE La santé du roi Pierre La santé du Roi qui est à Vragna, s'amé liore sensiblement.' BULGARIE Accord avec la Roumanie Les gouvernements roumain et Bulgare désireux d'aplanir les incidents sur leurs frontières communes, ont pris les décisions suivantes: «Chaque gouvernement nommera une commission. Les deux commissions agi ront de concert. Les commandants des gardes frontières en seront prévenus et leurs forces seront retirées des deux côtés à 100 mètres en arrière de 1a ligne frontière. Tous les dé tachements envoyés pour reforcer la ligne frontière des deux côtés seront retirés dans leur garde ordinaire. Les cadavres des soldats tués seront inhumés immédiatement après le fin de l'enquête. RUSSIE Le déjeuner à Peterhof Le déjeuner offert hier par le Tzar au Pa lais de Peterhof en l'honneur des officiers di l'escadre française, a été donné dans la gran de salle blanche. L'Empereur et M. Poincar< ont pris "place à la même table. Le Présiden avait à sa droite l'Empereur; M. Viviani étal assis à -gaUche do Tzar et M. Goromekine président du conseil de Russie, à gauche d< M. Poincaré. Au camp de Krasnoe-SeSo Une partie de la journée de mercredi a ét< consacrée à la visite du camp militaire d< Krasnoe-Selo où M. Poincaré, l'empereur e la famille impériale et leur suite sont arrivé: ù 3 h. 30 pour assister, après la visite des ten tes, à la prière du soir dite devant les trou pes sans armes. A leur arrivée A. la gare, le Président et les souverains ont été reçus par le grand-duc Ni colas,généralissime.L'impératrice et M. Poin caré ont pris place dans un premier landav à la droite duquel chevauchait l'empereur. Les autres voitures étaient occupées par le; grandes-duchesses. Ce brillant cortège, es corté par un grand nombre d'officiers de l'é tat-major et d'attachés militaires étrangers, s'est aussitôt rendu au camp. Les chefs d'États passent la revue des . 60,000 hommes réunis au camp. Cinq aéro planes ont fait des évolutions au-dessus di camp. Un dîner au camp L'empereur et l'impératrice ont assisté 1( soir avec leurs filles au dîner offert par 1< grand-duc Nicolas en l'honneur de M. Poincaré. MM. Viviam,l'amiral Lebris, les comman dants des vaisseaux français et l'ambassa deur de Franco y assistaient. Au théâtre A l'issue du dîner le tzar et M. Poincari ont assisté au théâtre du camp à une repré sentation de gala. Les officiers de la divi sion navale française avaient été spéciale ment invités. La représentation terminée, l'empereur e? M. Poincaré ont gagné à 11 h. 45 le châteai impérial de Krasnoe où ils passeront la nuit Le dernier jour Aujourd'hui jeudi, une revue est passée ai camp. Ce soir, M. Poincaré offrira en l'honneur dv tzar un dîner à bord de «La France». A 1< heures du soir la division appareillera pou: Stockholm. ALBANIE Le prince de Wied abandonné La presse allemande envisage comme iné vitable et prochaine la retraite du prince d< Wied. A remarquer particulièrement une not< qui est reproduite à peu près dans les même: termes dans les principaux journaux en rela lions constantes iavec la Wilhelmstrasse. «Dans ces conditions il ne peut être questioi d'une intervention internationale en Albanh et il faut se tenir assuré que le prince Guil laume renoncera prochainement il la diffi cile mission que lui a confiée l'Europe». Quelques jours avant sa mort l'archidui François-Ferdinand a parlé de la «retrait! inévitable» du prince de Wied et du maintiei non moins inévitable de l'anarchie albanaise MEXIQUE Les étrangers exécutés ^ Le chargé d'affaires de France a rendu visite au président Wilson, auquel il a déclaré que les deux Français dès écoles chrétiennes tués à, Zacatecasjl'avaient été.-sur l'ordre du général Villa. Le gouvernement français, très ému par l'assassinat de deux Français et l'emprisonnement de onze autres, désire vivement que des démarches soient faites pour en obtenir réparation. Le général Carranza, après enquête, a donné comme raison que les deux Français tués avaient protégé des fédéraux, mais l'ambassade de France à Washington est informée qu'ils ont été tués parce qu'ils avaient refusé de donner de l'argent. Par crainte de Zapata Les ministres de Grande-Bretagne et d'Allemagne ont fait une tournée dans la banlieue pour recommander à leurs nationaux de se concentrer dans la capitale par-crainte d'une attaque du général Zapata. HAÏTI Les Etats>Unis veillent On a discuté à Washington la possibilité d'une intervention dans' les troubles survenus î à Haïti en raison des pertes subies de ce chef ; par les Etats-Unis.Bien qu'aucune mesure n'ait i encore été prise, on -croit cependant que la ; situation est arrivée à un point où l'interven-; tion des Puissances européennes peut devenir nécessaire. : En conséquence, l'infanterie de marine, déjà mobilisée à Guantanamo, n'attend plus que l'ordre de se transporter à Haïti. ; Nouvelles de l'Étranger Les facéties d'un jésuite Le 14 février dernier, le préfet d'Oppeln et le commissaire de police spécial de la gare ; de Beuthen (Silésie) recevaient tous deux, sous enveloppe, une carte postale illustrée montrant un porc dont la tête porte les traits de l'empereur Guillaume. Autour du dessin étaient tracées des inscriptions latines qui ne ; laissaient aucun doute sur le caractère outrageant du double envoi. Au dos des deux en-[ veloppes, il y avait encore quelques diffamations à l'adresse des destinataires. Une instruction judiciaire fut ouverte. Les lettres venaient des Etats-Unis, elles -avaient été expédiées de Pittsbourg le 29 janvier. Le , commissaire de police de Beuthen se rap-, pela qu'il avait eu, dans les premiers jours de janvier, une altercation avec un voyageur venant d'Autriche, se rendant aux Etats-Unis viâ Hambourg et qui n'était autre que le père Assmann, un religieux bien connu de la Compagnie de Jésus. Des investigations faites dans cette direction établirent que le père Assmann, actuellement professeur au «Milwaukee Marquette University», à Détroit, était ar-1 ' rivé aux Etats-Unis peu de jours avant l'expédition des deux lettres. On se procura des lettres du père Assmann et des experts graphologues conclurent formellement que l'écriture était identique. Le parquet fit procéder à une contre-expertise qui aboutit au même 1 résultat, et alors des poursuites furent décidées contre le père Assmann pour crime de lèse-majesté. Le supérieur général de l'ordre des jésuites a sommé le père Assmann à se présen-1 ter devant le tribunal correctionnel d'Oppeln à l'effet de démontrer clairement qu'il n'est 1 pas l'auteur d'un crime susceptible de causer ) le plus grand tort à l'ordre tout entier. Une expulsée La jeune Allemande Claire Popierck, qui avait été arrêtée sous l'inculpation d'espionnage, a été remise en liberté mercredi soir. Un arrêté d'expulsion a été pris contre elle et elle a été acheminée par le train de 9 h. 1/2 vers l'Allemagne. Les grèves de St.Pétersbourg Le nombre des grévistes est évalué à plus i " de 160,000 hier mercredi. Dans les faubourgs, i les ouvriers attaquent isolément les agents de police. Un agent a été tué. Des bandes de grévistes ont saccagé plusieurs magasins et un restaurant. i Cent cinquante arrestations ont été opérées i pendant la journée d'hier. i Le «Rietch» et le «Courier de Saint-Pétersbourg» n'ont pu paraître. Plusieurs quartiers sont menacés de manquer d'électricité. L'in: primérie de l'Etat chôme. Douze usines on décidé de fermer. La «Gazette de la Bourse annonce que les chemins de fer seront gardé militairement. Uu tram attaqué Des grévistes, au nombre de trois cents or arrêté hier, à quatre verstes de St. Péters bourtf, un train de voyageurs venant de ce te ville. Ils ont obligé le mécanicien à abar donnçr sa .locomotive en île menaçant d< lui brûler -la cervelle; puis ils ont sommé le voyageurs de descendre des wagons. Ils or renversé des poteaux télégraphiques et ol strué la ligne. La gendarmerie et la troup se sont rendues sur les lieux pour surveille la voie. Le service a été rétabli. Chaque trai est suivi d'une locomotive montée par un p quet de soldats. Grèves à Riga I*er. ouvriers de Riga, tant des fabrique que du port ont suivi le mouvement. Le nombre des grévistes s'é'ève maintenar à Riga à 40,000, parmi lequels figurent 10,OC ouvriers du port. Les chantiers de ('Etat. Les o'uvriers des chantiers de la Baltique qui appartiennent à l'Etat, se sont mis e grève, ce qui fait chômer encore 5,000 hommes NOS ÉCHOS La 7me Olympiade Il a été dit qu'Anvers n'aura pas la char ce de voir se dérouler dans ses murs la 7m Olympiade. Cette affirmation est prématurée et faus se. Au fond, on ne sait encore rien de bie: certain quant aux jeux olympiques de 192C puisque le comité international, n'ayan pas voulu déroger à ses règles, n'a pa encore désigné la ville où la 7me Olympiad aura lieu. Cela ne sera décidé qu'en 19K après les jeux Olympiques de Berlin. Il est bien vrai qu'au congrès olympiqu de Paris, on a procédé à un pointage,mai ce n'était qu'un pointage de principe qui ; donné 27 voix à Budapest, 7 à Anvers et à Amsterdam. Budapest avait pris dat depuis longtemps et avait retiré sa candi dature pour 1916, afin de céder sa place ; Berlin. Budapest était donc tout indiqu pour 5:920; sans cette circonstance, Anver aurait eu beaucoup de chances de l'obteni car notre rville compte énormément de sym pathics -pfirmf les délégués. Et puis, corn me nous le disons plus haut, rien n'est en core certain quant à Budapest, dont 1; désignation éventuelle dépend beaucou; des événements politiques internationaux. Le comité provisoire anversoife pour 1; 7me Olympiade, qui s'est réuni hier, a don décidé- de maintenir sa candidature pou 1920; en mémo temps il a convenu de s préparer dès à présent à participer digne ment, en 1916, à la 6me Olympiade à Berlin * * * Les manœuvres militaires Le Malin a mis en doute les renseigne ments que nous avons donnés au sujet d la marche-manœuvre Anvers-Bruxelles.qu aura lieu la semaine prochaine. Hier ma un notre confrère reproduit au long et ai large tout ce que nous avons dit il y a plu sieurs jours déjà. C'était bien la peine pour notre confrèr de donner un démenti au Nouveau Précut seur et aussi au Matin. * » » Au Palais royal Le Roi et la Reine ont donné, hier soii au Palais, un diner en l'honneur du lord maire et des aldermen de Londres, qui son actuellement à Bruxelles. Au dîner assistaifent, outre les magistrat de Londres, les ministres à portefeuille, 1 collège échevinal de Bruxelles, et des haut fonctionnaires. Y étaient aussi invités: M. Westcott,pr^ sident de la Chambre de commerce britan ni'que en Belgique; MM. Robert Osterrieth général Mois et Albert Grisar, président vice-président et secrétaire général d Royal Yacht Club de Belgique. Le Roi était en tenue de général; la Rein portait une robe en liberty ivoire, avec ti: nique de dentelle argent brodée de strass elle avait son splendide diadème de bri lants et de turquoises. Le dîner était servi dans la salle de bal; 1 la table avait reçu une merveilleuse déco- * ration de roses. 3 Une manifestation Hier soir les libéraux de Berchem ont fêté M. Oscar De Lescluze à l'occasion de sa * nomination de chevalier dans l'ordre de Léopold. Vers 9 heures, un cortège s'est for-mé dans la rue des Boulangers et s'est » rendu, l'harmonie royale ((Apollon» en tête s au domicile de M. De Lescluze, où a eu lieu t une brillante manifestation de sympathie. De nombreux discours de félicitations ont e été prononcés: par M. Biront, au nom des * Libéraux-Unis de Berchem; par le lieute-i. nant-colonel Baele, qui a attaché la décoration sur la poitrine du nouveau chevalier; par M. Van de Weyer, au nom de l'harmonie royale «Apollon»; par M. Distelmans, au nom de l'œuvre le «Grand air pour les s petits»; par M. Van Winckel, qui se faisait l'interprète de la Jeune garde libérale de Q Berchem; par M. Bal, au nom du «Volks-turnkring», et par M. L. Verhoeven,au nom de la fanfare «Grétry». Des fleurs et des palmes furent offertes au héros de cette manifestation de sympathie qui, très ému, remercia cordialement. ^ * * * Une exposition L'exposition des travaux des élèves de l'école professionnelle pour jeunes filles de la rue des Architectes, est ouverte au public le samedi 25 et le dimanche 26 juillet, de 10 heures à midi et de 2 1/2 h. à 5 heures. La dîstribution des prix aura lieu le 27 e juillet, à 10 1/2 heures, dans la Salle des fêtes, place de Meir. * * * î Départ de FAnversvillo Ce matin, à 11 houres, est partie la malle t congolaise Anversville avec 113 passagers s allant dans la colonie; 75 d'entre-eux voya-a gerit en première classe. Dans ce nombre i, sont compris les dix-huit membres du Tou-ring Club de Belgique, qui s'embarquent g pour faire au Congo une excursion d'une s durée de trois mois. i Cependant, le départ fut des plus ordi-1 naires et l'assistance était moins nombreuse 3 que de coutume. Hier soir, les partants ont été reçus au i Club Africain, Cercle d'études Coloniales. 3 La réception a été des plus cordiales, g Au cours de celle-ci, un télégramme a été r envoyé au Roi. Il est ainsi conçu: « Les membres du Club africain d'Anvers réunis en leur local pour y recevoir les menu bres du Touring Club de Belgique qui partent 1 demain pour le Congo élèvent leurs pensées D vers le Roi et adressent à Sa Majesté l'expression do leur reconnaissance pour l'intérêt i qu'Elle a daigné témoigner à l'heureuse initia-- tive du Touring Club. » [ M. Bertrand, président de la section des 3 réceptions, a remercié les hôtes d'avoir répondu nombreux à l'invitation du Club Africain et a félicité de tout cœur le Touring Club de son excellente* initiative, qui rendra non seulement un grand service aux excursionnistes, mais a,ussi à la colonie et 3 à la Patrie belge. i Après avoir bu à la santé des dames pré- > sentes,le président lève son verre aux mem-i bres directeurs du ((Touring Club». Au nom de ce club, 1VI. Séaut, le président,, a,^remercié'le Club Africain de la s belle réception faite aux partants. M. Duchaine, un des touristes partant pour la colonie, a remercié au nom de ses camarades de voyage. M. Bertrand eut également quelques pa-, rôles aimables pour les représentants de la presse, paroles auxquelles notre confrère t Maurice Gauchez a répondu. Nous apprenons que le mois prochain g rentrera à Anvers, le commandant Maurice 3 Van der Cruysen, fils du conseiller provin-s cial, et qui a déjà fait plusieurs séjours dans notre colonie. * * * Dans le train > Les vacances scolaires proches vont don- > ner un redoublement d'intensité aux dépla-J cements par chemin de fer. Signalons donc une faculté offerte au public, trop peu con-e nue de celui-ci, et offrant de grandes facilités aux familles: celle de'retenir un com-! partiment, dès qu'on est au moins quatre pour faire un voyage de 50 kilomètres minimum, sans augmentation de prix des bil lets simples. La demande né doit être faite qu'une heure d'avance aux stations de formation du train qu'on veut prendre, ou six heures si c'est dans une station de .passage. On peut ainsi s'éviter bien des désagréments; et, si l'habitude se généralisait, la tâche de l'administration en serait rendue notablement plus aisée, car elle aurait des indications au sujet du nombre de voitures dont il importe de former les trains. * * * Un Parlement économique Un correspondant de VAction économique s'occupe de la question des traités de commerce et il écrit à ce sujet: (J'estime qu'il faut se garder, dans l'avenir, d'un protectionnisme exagéré, qui enferme le pays dans les limites étroites d'un commerce purement national qui produit une augmentation du coût de la vie, très onéreuse pour les populations peu fortunées, qui provoque de la part des autres nations les tarifs de prohibition pour un grand nombre de produits et qui, par conséquent, tout en supprimant les liens d'amitié commerciale qui unissent les peuples peut avoir une répercussion désastreuse sur les liens d'amitié politique et sur lés destinées de la paix mondiale. C'.esT. par les accords, entre peuples,comme ils se réalisent entre individus, et par les traités de réciprocité entre les nations, que pourra être réalisée la véritable politique commerciale de l'avenir. A qui devrait être confié l'établissement de ces traités? Pour ma part, j'estime qu'en raison du manque de temps et aussi en raison du manque de pratique agricole, commerciale ou industrielle, un parlement politique est peu préparé à fournir des solutions équitables de cette question, comme d'ailleurs de toutes les questions purement industrielles, commerciales ou agricoles. Aussi pourquoi, à côté d'un parlement politique réduit en nombre, n'existerait-il pas un parlement économique ne contenant que des agriculteurs, industriels et commerçants (patrons et ouvriers) élus par les intéressés et chargés de la préparation et du vote des lois et traités ayant -un caractère nettement économique?» Le correspondant de Y Action économique voudrait donc avoir deux parlements en face l'un de l'autre.Auquel des deux appartiendrait la vraie souveraineté? Au parlement en réduction qu'il voudrait voir éta-' blir ou à celui nommé par tous les intéressés, c'est-à-dire par tout le monde? C'est une grossière erreur de croire que les principaux intéressés aux relations commerciales soient les négociants, les industriels, des agriculteurs. Le principal in-téressé, le seul, en réalité, est le consom- [ mateur, c'est-à-dire tout le monde. * * * j Décoré ! M. Henri De Henin, encaisseur à la Société royale de Zoologie, vient d'obtenir la décoration industri-elle de Ire classe pour 30 années de loyaux services à cette société. ! Les membres si nombreux de la société se joindront à nous pour fêter le zélé et aimable employé. Pour les pauvres • A l'occasion d'un mariage, M. J. De Vos a reçu un don anonyme de 100 francs, au profit de la caisse des pauvres du bourgmestre.* * * Sur le rail belge i Une bien mauvaise semaine pour l'exploitation des chemins de fer belges que celle du 12 au 18 juillet 1914-. Le nombre de wagons chargés qui, pen-■ dant cette semaine, ont circulé sur le réseau ferré belge a été de 1,431 inférieur à celui ; de la semaine correspondante de 1913. Il y a eu un recul de 1,006 wagons de . houille et de coke et de 425 wagons de mar-! chandises diverses. | Au 18 juillet 1914, on était en avance sur 1913 de 35,330 wagons de charbon et en recul de 43,390 wagons d'autres marchandises.Le déficit était donc de 8,060 wagons. » * * Cri du cœur — C'est effrayant... depuis un certain temps on n'entend parler que d'accidents. — Et dire que jusqu'à présent ma belle-mère n'a été victime d'aucun. i ■ Feuïïïëton du «Nouveau Précurseur» 67 LA PLUS FORTE f Grand Roman PAR Hobes-t 8AI1VVILLE i — Laisse-la tranquille! s'écria la femme Bartcl. I A son tour, mais doucereusement, elle at-■ira vers elle Tamara. H — Voyons, ma jolie mignonne, dit-elle, il f Be faut pas avoir peur de nous. ■ Nous sommes tes amis. ■ — Maman! oh! maman! sanglotait déses-■lérément la pauvre fillette. H — Oui, ma chérie, nous allons te conduire Bhez ta maman tout de suite. B — Bien vrai? interrogea l'enfant. I Et relevant vivement la tête, elle regarda la vieille femme. P Mais sitôt qu'elle eut rencontré l'hypocrite et macabre physionomie de la veuve Bartel, la fillette fut saisie d'un frisson dE ■erreur. Quelque secret instinct l'avertissait sans ■oute qu'elle était devant une redoutable ioaemie. — Ne tremble pas ainsi, reprit mielleu itment la vieille, je suis ton amie. Allons, ma charmante mignonne, donne &°i un baiser. Et elle pencha vers Tamara. Mais la fillette la repoussa avec horreur , — Non! non! cria-t-elle, je ne veux pai 'ous embrasser!... Je veux maman! maman! — Mais nous allons chez cette marnai seulement, il ne faut pas crier!... Tiens, yoilà du bon nanan pour les pe r tits enfants bien sages. En même temps la femme Bartel tirait de sa poche une fiole à moitié pleine. C'était la môme dont elle avait en partie versé le contenu dans le verre de Marius. — Bois, mon joli cœur, dit-elle en tendant le flacon vers les lèvres de Tamara, bois, tu verras comme c'est bon. — Je ne veux pas de votre nanan, fit l'enfant avec un déchirant sanglot. Je veux maman! je veux maman! — Ah! tu nous embêtes à la fin! exclama la vieille exaspérée. Et jetant le masque, n'ayant plus la patience de poursuivre son rôle de bonne femme, l'horrible créature ouvrit de force la bouche de Tamara et lui versa tout le restant de la fiole. La fillette poussa un long soupir, battit l'air des mains, ferma les paupières et, très pâle, tomba à terre complètement anéantie. — Là, nous serons tranquilles, à présent, grommela Mme Bartel. Adolphe Tournel partit d'un bruyant éclat de rire. — Ma belle Anaïs, fit-il, je t'aime mieux ainsi. Tes simagrées commençaient à m'inquiète r. Pourquoi tiens-tu à ce qu'elle vive, la mô-; me? Elle sera pour nous, pour toi surtout, un grand danger. La femme Bartel garda un moment le silence.Son blême visage était devenu plus livide encore, un tremblement agitait ses narines, ses yeux caves dardaient des lueurs fauves. Et cependant un atroce sourire élargis-î sait sa bouche flétrie. Enfin, et d'une voix basse, caverneuse, lente, mais qui,, par degrés s'animait, elle i répliqua: — Je veux qu'elle vive, entends-tu! et elle - I vivra. je le veux, parce qu'elle est une Roche-briânt.La mort serait un bonheur comparée à la vie que je lui réserve. Je veux la tenir vivante entre mes mains, la façonner à mon image. Je veux que cette enfant, née dans le luxe, élevée dans l'orgueil de l'honneur, roule dans toutes les abjections de la misère, s'abreuve de toutes les turpitudes du vice! Elle fit une pause; puis les dents serrées, la voix sifflante: — Je veux qu'elle souffre! qu'elle pleure! qu'elle râle! Je veux qu'elle soit suppliciée, avilie, dégradée.Je veux qu'elle devienne la honte de cette famille exécrée des la Rochebriant, dont elle est la descendante. Je veux enfin qu'après une vie infâme elle subisse une mort ignominieuse: ... L'écliafaud! Ah!... Mon fils alors seà vengé! et je serai heu reuse! Et pendant qu'elle proférait ces sauvages imprécations, le regard de cette femme s'in jectait de sang, ses traits se tordaient, un< écume montait sur le rictus de ses lèvres. Et cette face qui n'avait plus rien d'hu main était effrayante à contempler. De nouveau Adolphe Tournel se mit à ri re bruyamment: ... Pourvu seulement cjue cette vengeanc* ne nous coûte pas trop cher. — Oh! n'aie pas peur! fit l'autre ave> son hideux sourire. Je suis prudente, moi. Maintenant, assez parlé. Partons et dépêchons-nous. Il est dçjà tard et nous n'avons pas d temps à perdre. Je suis prête, la mère. Nous n'allon pas retourner à Auray? — Plus souvent... Gagnons Vannes. Il y a un train à deux heures du matin. Nous allons le prendre et filer sur Paris. La femme Bartel prit la fillette endormie, l'enveloppa de la tête aux pieds dans un grand chàlè noir, et la chargea sur son épaule, comme un paquet. Puis les deux misérables se mirent en marche et disparurent dans la nuit. Et pendant ce temps, au château du Menech, la veillée se prolongeait anxieuse, interminable. Dans le grand salon de réceptionna flamme des bougies finissantes faisait voler en éclats les- bobèches de cristal. Les fleurs s'alanguissaient, lasses et fanées, dans les vases de Sèvres et de vieux Delft. ! Dévoré d'inquiétude, M. de la Roche-• b riant agitait toutes les cinq minutes la | sonnette d'argent posée à portée de sa main sur un guéridon. Quand, répondant à cet appel, Jeannot montrait dans l'entrebâillement de la porte sa tête effarée, toujours la même question ; l'accueillait: , — Rien encore, mon garçon? i Et la même invariable réponse se faisait entendre: — Non, monsieur le marquis, rien encore. \ — Je n'y conçœs rien!... Dès que tu en-\ tendras le roulement de là voiture, viens ; sur le champ m'avertir. Refoulant alors une exclamation d'an-3 goisse, le général ^efforçait, mais en vain, de- poursuivre sa lecture. Deux heures du matin étaient sonnées; or, le train de Paris devait être passé depuis longtemps. 3 La distance entre Menéch et Aurey ne dépasse pas trois heures. Avec deux forts chevaux, ce chemin e$t vite parcouru. D'où venait donc cçt incroyable retard? k'idée d'un accident se présentait à l'esprit du vieillard; mais il la repoussait et cherchait à donner le change à ses inquiétudes par de plausibles explications. N'était-il pas possible qu'au dernier moment Angèle eût remis son voyage? Mais alors pourquoi Marius Romagnoul n'était-il pas revenu? Probablement parce qu'il avait cru devoir attendre les trains suivants. Oui, il devait en être ainsi. Pourtant, malgré tous ces beaux raisonnements, une sourde et croissante angoisse envahissait l'esprit du général. Une invincible et obsédante anxiété le gagnait de plus en plus. Èn bas, dans la cuisine, l'émoi n'était pas moindre parmi les domestiques. Aucun n'avait voulu se coucher. Rassemblés autour de la lampe, ils se communiquaient leurs impressions, leurs craintes et leurs pressentiments. La vieille Naïque chantait de ces cantiques dont la vertu met en fuite les mauvais esprits. Et le temps s'écoulait monotone, lugubre, angoissant. Tout à coup un même cri sortit de toutes les poitrines: — Les voilà!... Un bruit lointain de galop venait de se fafre entendre, assourdi par la distance, perceptible pourtant à des oreilles dont l'acuité s'était aiguisée par la fièvre de l'attente.Tout le personnel se précipita hors de la maison. Bientôt, dans la cour entrait, puis s'arrêtait un cheval. — Sultane! s'écrièrent les domestiques. Et ils coururent vers la jument. La pauvre bête était inondée de sueur e' de sang. Son encolure portait encore le harnais. A ses pieds de derrière s'accrochaient des débris de l'attelage. — Jésus, Marie! exclama Jeannot, un ac- -cident est arrivé. Je cours avertir notre monsieur. ! Il monta quatre à quatre l'escalier et se précipita dans le salon. i — Oh! monsieur le marquis! s'écria-t-il tout essoufflé... Un grand malheur, j ...Voilà Sultane qui revient toute seule... elle traîne des morceaux de voiture! D'un bond, M. de la Rochebriant se leva de son fauteuil. ! — Un malheur!... Oh! mon Dieu!... fit-il devenu très pâle, je le craignais!... I Puis s'adressant à Jeannot: ! — Donne-moi ton bras, commanda-t-il, je | veux descendre. i Et, s'appuyant sur l'épaule du jeune homme, sa main gauche sur sa canne, il sortit de la chambre. Dans la cour, les domestiqués consternés, s'agitaient, parlaient tous à la fois. Les mots de bête faramine, de bigournes, de korrigans émaillaient leurs discours. A l'aspect de leur maître ils se turent subitement. — Suivez le chemin d'Auray, ordonna M. de la Rochebriant, et tâchez de découvrir l'endroit où la voiture a versé. Peut-être, ajouta-t-il avec un involontaire tremblement dans la voix, l'accident est-il moins grave cjue je le redoute. Partez vite, ne perdez pas de temps. Aussitôt les domestiques s'élancèrent hors du château. Tous les quatre bientôt, Perrinec, Jeannot, .Naïque et Corentine, eurent gagné la route. La nuit touchait à sa fin. L'obscurité se dégradait en un crépuscule gris perle. Sur le ciel blanchissant les étoiles pâlis- Isaient et s'effaçaient. [A continuer.)

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Dit item is een uitgave in de reeks Le nouveau précurseur: journal du soir behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1902 tot 1914.

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