Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 14 Mei. Le nouveau précurseur: journal du soir. Geraadpleegd op 21 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1n7xk85b0b/
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jeudi 14 Mai 1014 CIXQ cÊïvTIMKS î§Ome année - 1\'0 lîï<& Le Nouveau Précurseur ABOIsrïsrDBlviEIsrTS : ANVERS, un an 12.00 fr.; six mois 6.50 fr.; troia mois 8.60 fr. INTERIEUR, - 15.00 fr.; . 8.00 1t.; » 4.50 £r. HOLLANDE, » 33.00 fr. ; . 16 00 fr.; • 8.00 fr. LUXEMBOURG, - 82 .00 fr.: « 16 .00 fr.; » 8.00 fr. UNION' POSTA-LE, - 42.00 fr.; » 21.00 fr.; » 10.50 fr. Tout abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. ON S'ABONNE à Anvers au bunïau du journal et dans toua tes bureaux des postes en Belgique. JOURNAL DU SOIR rtlifaaiES { ïfiXKuo.: »• »«■« { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. ■AJN1TO!N"QJ3S : OBDISAMB, Il petit* tiga*. fr. 0.80 | Réclambs, la ligne. . . fr l SO • liitpai . » 1.00 Paît» wtors, la ligne. . .'250 fnuncrt«B, la ligne . . . o.SO I Chrohwjk Anvers . . . , a!oo £•» MWHO de ïétrant<T ec de lu Belgique sont i-eçuet auati par l'Agence Bat**, t. plam ,la Uartgr», à Br%m*Om, t, Place i* [ o Bourse, * Péris, « 20. BliA Moitwn, à Leeutm, a ix Oeliors ANGLETERRE Un homme, un vota La chancelier des Communes a voté hier 1; KUDpression du droit qu'avait tout Anglais di voler dans toute circonscription où il avait uni Propriété ou un établissement, et dans toute; celles où il payait une contribution. Dss armes pour l'Ulster D'après des dépêches de Belfast, qu'il est im I cos^ble de contrôler, un petit vapeur aurai force, dimanche, le blocus des côtés du norc I de l'Irlande et aurait débarqué vingt mitrail leuses démontées. Des automobi'es auraien ensuite transporté ces pièces dans l'intérieur ou des ouvriers spécialistes s'occupent à le£ remonter. Une mobilisation partielle, la nuit dernière du corps automobile orangiste a tenu la police en éveil jusqu'à l'aube, mais aucun incident ne s'est produit. Malgré les démentis officiels, le correspondant du «Times» à Belfast déclare que la nouvelle est exacte. Libéraux mécontents Hier, une quarantaine de membres du parti libéral se sont réunis à la Chambre des communes, sous la présidence de M. Neil Prim-rose, pour examiner la question de l'inaction du gouvernement au sujet de la récente introduction d'armes et de munitions dans l'Ulster.On croit savoir que plusieurs des membres de cette réunion, dans laquelle toutes les nuances du parti libéral étaient représentées, ont blâmé le gouvernement de ne pas sévir contre ceux qui ont pris la part la plus active à cet incident, et exprimé l'espoir qu'il prendrai! bientôt des mesures rigoureuses. FRANCE Les fraudes de Lille Mardi après-midi, 1g juge d'instruction M. j Gobert a interrogé Arthur Gallet, 29 ans et demi, et Lucien De Cloedts, 34 ans, tous deux frères de la Doctrine Chrétienne à An-nappes, arrêtés dans les circonstances que I nous avons relatées. Pour ces faits, M. Gobert a ouvert trois instructions, l'une contre le frère Gallet, l'autre contre le frère De Cloedts, enfin une troisième contre les ouvriers typographiques Gaston Kain, 40 ans, et Fernand Villain. Les deux congréganistes étaient assistés de leur défenseur Mtre Parmentier. Tous deux ont fait une identique déclaration dont voici I la substance: | «Avant de nous rendre à Lille pour voter, ! nous sommes passés devant le bureau du directeur, trtre Cyrille. En jetant les yeux dans l'intérieur, nous avoirs remarqué plusieurs cartes d'électeurs. Poussés par la curiosité, nous les avons regardées. Quelques-unes portaient les noms d'amis ayant le même âge que nous. Ils avaient, du reste, voté le 26 avril. Mais nous savions qu'ils ne devaient pas passer par la maison d'Annappes. Supposant que nous pouvions les rencontrer à Lille, nous primes les cartes. Le oouvent d'Annappes Le ministre de l'Intérieure a fait notifier au I supérieur des Petits-Frères d'Annappes, que l'établissement existant encore par simple tolérance devait être fermé. Un délai d'un mois est imparti pour la fermeture de l'établissement. Les frères âgés ou infirmes qui s'y trouvent pourront d'ail-leur: être hospitalisés dans les nombreux établissements que la congrégation possède et font l'existence a été jusqu'à présent tolérée. Le maire de Lille La démission du maire de Lille est acceptée. Cette démission est la conséquence des fraudes constatées dimanche sur le scrutin élec-toral. Il a été établi que de nombreuses cartes : fausses d'électeurs se sont trouvées entre les mains de faux électeurs. La groupe des fraudeurs «L'Etoile Belge» donne des renseignements Intéressants sur les cléricaux Tournaisiens <Juif allaient voter en France. j C'est au chiffre incroyable d'une soixan-: laine que les ouvriers (tous typographes à un atelier d'un imprimeur très clérical), se font rendus à Lille le premier dimanche du «rutin, le 26 avril. Le dimanche du ballotage, us sont allés voter au nombre de quarante environ, la moitié le matin, par le- train de 5 n. 2$, l'autre moitié par celui de 10 heures et demie, ces derniers ayant à leur tète1 le chantre d'église Victor Kain, — qui avait ; tnanté la grand'messe de 9 heures avant son départ. , A leur retour, certains d'entre-eux se fai > saient gloire de leur exploit. Le parquet de Lille, par commission roga toire, va ouvrir une enquête à Tournai à l'ei 7 fet de connaître les noms des co-fraudeurs. ALLEMAGNE i Le olericallsme allemand î A là deuxième Chambre du Grand duché d< i Bade, le ministre des cultes, M .Boehm, a dé claré à diverses reprises que le gouvernemen n'est pas en état de voter l'abolition de la. lo sur les jésuités; mais qu'il coopérera à l'intèr prét'ation de Cétté loi au conseil fédéral. Ai sujet de la question de l'autorisation des cou ; vents d'hommes dans le grand duché de Badi le ministre a déclaré que 62 protestation; étaient parvenues au gouvernement. Ce der ; nier ne peut pas passer outre, mais lui, minis tr°, entamera des négociations avec la Curie Il les mènera dans un esprit pacifique et er ami fidèle de l'Eglise, bien que pour lui l'Eia passe encore avant l'Eglise. ALBANIE Un nouveau désaccord On annonce de Durazzo â la «Nouvelle Près se Libre, de Vienne, que la commission inter nationale pour rétablissement de la froi| tière septentrionale de l'Albanie, à la suite d{ divèrgences de vues entre le délégué italien et le délégué français qui, dit le journal autrichien, s'employait à défendre d'une façon exagérée les intérêts du Monténégro, a arrêté ses travaux et est retournée à Scutari. SERBIE La Sltoupohtina et l'armée Après un débat très animé, qui a duré plusieurs heures au sujet dé l'interpellation relative au mécontentement parmi lés officiers, rassemblée, par 77 voix contre 50 adopte l'ordre du jour pur et simple présenté par M. Yan-koviteh, insistant sur la nécessité de maintenir la concorde dans l'armée et de faire respecter la suprématie du pouvoir civil. Les catholiques serbes Un journal italien, le «Resto del Carlino», commentant l'accord préliminaire qui vient d'être signé entre le Vatican et la Serbie, et qui préluda au futur Concordat, fait remarquer que les prétentions de l'Autriche de vouloir maintenir son protectorat en Serbie ne reposent sur aucune base sérieuse. Dans tous les cas, la Serbe ne permettra jamais à l'Autriche de s'ingérer dans ses affaires intérieures, et elle sera pleinement appuyée par la Bussie. La Serbie, d'autre part, est intéressée à bien traiter ses sujets catholiques si elle veut gagner leurs sympathies et attirer dans son orbite tous les Slaves du sud. Cette question des Slaves du sud acquiert une actualité nouvelle par la conclusion du Concordat serbe. C'est ce qu'à parfaitement compris lo Vatican, qui a tenu à faciliter l'issue des négociations.En ce qui concerne le protectorat autrichien sur les catholiques d'Albanie, la Bussie et l'Italie sont également d'avis que ce protectorat n'a plus aucune raison d'exister. L'Autriche a voulu faire de l'Albanie un Etat indépendant en souverain; or, cette indépendance et cette souveraineté de l'Albanie ne sont pas compatibles avec le maintien du protectorat de l'Autriche. Ce protectorat est donc destiné à disparaître, et le roi Guillaume sers-, obligé de suivre l'exemple du Monténégro et de la Serbie et de conclure lui aussi un Concordat avec le Vatican.BULGARIE La situation du cabinet On considère dans les milieux politiques que la situation du cabinet Badoslavof est devenue extrêmement précaire par suite de l'attitude adoptée à son égard par le parti stambouloviste qui exige l'ajournement «sine die» du procès intenté devant le tribunal d'Etat aux membres de l'ancien ministère Petrof et au général Savof. Il paraît difficile, en effet, en présence de l'état de l'opinion publique en Bulgarie que le gouvernement puisse faire droit à la demande des stamboulovistes. Les relations avec le Monténégro Le gouvernement bulgare vient de décider de supprimer jusqu'à nouvel ordre sa législation à Cettigné. La protection des intérêts bulgares au Monténégro sera exercée par la légation austro-hongroise.Une retraite politique M. Guechof, chef du parti nationaliste, serait décidé à abandonner la vie politique. Il serait remplacé à la tête de son parti pa M. Theodorof. M. Guechof prépare ses Mémoires sur 1; guerre balkanique, Mémoires qui sont attendu avec grande impatience. Ils doivent contenir affirme-t-on, des documents sensationnels. TURQUIE La présidence de la chambre Mercredi, dans une réunion préparatoire le députés unionistes ont choisi pour présider de la chambre, Hallil bey, député de Sastamc ni, pour 1er vice-président l'émir Hali pacha député de Damas, comme 2e vice-président Hussein Djavid bey, député de Constantinc pie, et pour lea<ler du parti unioniste à 1-chambre, Seid bey, d'puté de Smyrne. Mise en accusation Le comité Union et Progrès a décidé d< proposer, dès l'ouverture de la Chambre, uni motion demandant la mise en jugement de: cabinets Ahmed Gliazi Moukhtar pacha e ' Kiamil pacha, sous l'accusation d'être respon sables du désastre de la guerre balkanique On sait que Kiamil pacha est mort en no vembre dernier. MAROC Dans la région de Tazza On mande d'Oudjda: La situation demeure excellente. Le calm< règne dans la région de Tazza. Les soumis sions ne cessent d'affluer. Les colonnes Baumgarten et Gouraud son reliées en permanence par la télégraphie sans fil. Il est probable que le mouvement en avani du général Baumgarten sera retardé de quel ques jours jusqu'à ce que la situation soil complètement éclaircie du côté de l'oued Am-li'l-Un convoi de 1,800 chamaux est arrivé à Tazza. ^ i HAÏTI Influence allemande D'après la «Gazette de Cologne», l'empire allemand négocierait avec la république de Haïti pour obtenir une station de charbon dans l'île; ce qui serait un grand avantage après l'ouverture du canal de Panama. De plus l'Allemagne aurait le contrôle et la protection des ports haïtiens. En fait de nombreux établissements aile-, mands existent dans le pays. Le correspondant à New-York, du «Temps», dément cette nouvelle et l'a «Gazette de Cologne» elle-même la déclare non fondée. Mais ce qui est certain, c'est qu'un groupe allemand est prêt à prendre un emprunt haïtien à des conditions que l'on ne connaît pas exactement. REPUBLIQUE DOMINICAINE Un blocus Le gouvernement de Saint-Domingue a établi le blocus dans les ports de Puerta-Plato et de Monticristi qui sont entre les mains des rebelléfi. Ces deux ports sont dans la partie nord de l'île. MEXIQUE Le général Huerta Il ne faudrait pas s'étonner de voir le président Huerta faire flèche de tout bois pour tenter de sortir de la position désespérée dans laquelle 11 se trouve, attaqué vigoureusement au nord par les constitutionnalistes, menacé à l'ouest par le bandit Zapata qui commande, dit-on, à cinq mille hommes, écrasé enfin par l'intervention des Etats-Unis, maîtres de la mer et du principal port mexicain. Le représentant des Etats-Unis à Mexico affirme que les troupes, sous les ordres immédiats du général Huerta étaient tout au plus au nombre de 6,000 hommes. Il rapporte un bruit suivant lequel le général Huerta fait fortifier et approvisionner Puebla, à mi-chemin de Mexico et de la Vera-Cruz, afin d'es-. sayer, en dernier ressort, de barrer la route aux rebelles en marche sur Mexico. Du bluff mexicain Le Congrès mexicain a voté, vendredi dernier, à l'unanimité, un budget spécial pour la defense nationale se montant à 43,258,230 ? pesetos Le vote a eu lieu au milieu d'une ! scène d enthousiasme. ! On regarde ce vote comme une pure farce, le Trésor du gouvernement Huerta est vide et ne dispose d'aucun moyen pour réunir une somme de cette importance l' Les horreurs de la guerre civile J Les nouvelles envoyées par lettres de Me 5 co à la Vera-Cruz, et retélégraphiées, ann > cent la récente arrivée dans la capitale me caine de nombreux blessés fédéraux, moyenne quotidienne des arrivées étaii L d'environ un millier. Ces blessés venaient des environs de T réon, San-Luiz, Potosi, Cuantia, Cuerna et Atlixco, où récemment ont eu lieu de i s ribles combats. t Lés souffrances des blesôés seraient te: blés; la plupart d'entre eux ont eu des m( bres amputés par la suite de la gangrène i , s'était déclarée dans leurs blessures, gang - ne provoquée par l'emploi de balles expie i bles. Les hôpitaux de Mexico sont bondés et manque de lits, de draps et de couvertur D'après une lettre, des douzaines de bles f qui ne pouvaient être transportés ont été > téralement empilés dans des charretes a > quelles on a ensuite mis le feu. J De 50,000 hommes qui sont partis réce , ment de Mexico, 1,500 seulement, la plup blessés, sont revenus. Le département de la guerre mexicain n\ rait fait aucun préparatif pour secourir malades et les blessés; il n'y a pas d'hôpita ; ni de corps médical, pas d'ambulances et t peu de docteurs. A Tampico Le contre-amiral Mayo rapporte qu'à heures, mercredi, les deux canonnières fé< ! raies mexicaines, «Bravo» et «Saragosa», ( quitté la rivière Panuco à Tampico c mouillé près des vaisseaux de guerre etn • gers. Les officiers de marine étrangers consn rent ce départ comme un signe que les reb les sont sur le point d'entrer à Tampico. Une dépêche envoyée une heure plus ta par l'amiral Mayo indique que les fédéra ont commencé à évacuer Tampico à 1 heu de l'après-midi. : BILLET FARLEMEFTAIB Le 14 mai 1914. Le Sénat se met au pas de charge. Hier matin, il a adopté les articles du pr jet de loi réglant les heures de travail d machinistes des charbonnages. C'est un projet tout nouveau substitué ; celui voté par la Chambre; celle-ci sera doi saisie à nouveau de la question la sessn prochaine. : Puis, sans discussion, le Sénat adopte texte voté par la Chambre, en ce qtii co cerne la pension de vieillesse et d'invalidi des ouvriers mineurs. Pour la forme, le rapporteur, M. de Ght linck, donne quelques explications qui p laissent bien longues. Le Sénat passe ensuite au projet de 1 ; créant une société nationale pour favorisi la construction de maisons à bon match On créerait une société anonyme, dans j genre de celle des chemins de fer vicinau | dont l'Etat, les provinces et les commum j seraient les seuls actionnaires. L'Etat fera t à la société une avarice de cent millions c j francs; la société aurait pour but de fac liter la construction d'habitations à bc marché en faisant aux propriétaires, di prêts à un taux très réduit. Le projet voté par la Chambre est, en g néral approuvé dans son ensemble, mais n'a pas trouvé grâce devant le Sénat qui propose de nombreux amendements. Le Sénat ne semble pas pris du désir c discuter longuement. Le chef du cabine qui, dit-il, aurait voulu amplement expl quer le mécanisme de la loi, renonce à se projet et ne donne que quelques explicj tions. Mais le rapporteur, M. de Ghellinck, r suit pas son exemple et son discours, ass< inutile, mène le Sénat à midi, c'est-à-dire l'heure de lever la séance du matin. « * * L'après-midi, retour à la loi scolaire. 0 continue toujours à rejeter les amend ments de l'opposition. Même plus, cornu la semaine dernière, la majorité a refu? de corriger une évidente erreur de droi hier, elle a refusé de supprimer une gro sière faute de langage. Et ainsi on passe en revue les articles : à 26 du projet, sans qu'un iota v so i changé. Jean GGSSING. xi. Nouvelles S de VÈtranaer înt v ?cra* Law-tennis et diplomatie er- Les cercles diplomatiques de Belgrade s'oc-cupent actuellement d'un incident qui s'est m_ produit, ces jours-ci, dans le corps diplomati-1Uj que accrédité auprès du gouvernement serbe, rè- Le baron Griesihger, ministre d'A'lemagne, >si- . ayant appris, à son retour de congé, que l'ex-' cçnsiil d'Allemagne à Belgrade, M. Schieben, on était demeuré membre du club diplomatique es de lawn tennis, fit une démarche auprès de 5gg la société pour obtenir son exclusion. Les mi-nistres d'Autriche-Hongrie et d'Italie accep-JX_ tèrent d'appuyer sa demande, mais les membres des légations de la Triple-Entente prirent, au contraire, fyit et cause pour M. Schlieben. I Ces divèrgences de vues ont e- traîné la dissolution du olub et toutes les tentatives faites pour le reconstituer ont jusqu'ici échoué. , " On se souvient qu'un grave conflit éclata, l'année dernière, entre M. Schlieben, qui a . épousé une Française, et le baron Griesinger, dont la femme est Autrichienne,à l'occasion des efforts faits par M. Schlieben pour défendre les intérêts de l'industrie allemande en Serbie contre ceux de l'industrie autrichienne. 2 La terre tremble encore lé- ,n^ Le directeur de l'observatoire géodynami-int que de l'Etna annonce que deux secousses de in" tremblement de terre, qui n'ont pas causé de dégâts, ont jeté la panique parmi les popula-tè- tions de Lanquelossa, de Bandezzo et de Mi-el- neo. Le cratère de l'Etna continue à émettre quan-rd tité de cendres, melées à de la fumée.-uxre Le cinéma et les auteurs dramatiques Mardi dernier s'est tenue à Paris, sous la présidence de M. Bobert de Fiers, rassemblée E générale de la société des auteurs dramatiques. Notre compatriote, ou plutôt notre ancien compatriote, M. Francis de Croisset a lu un rapport sur la situation de la société. Il y parle notamment des cinémas dont on a d'abord craint la concurrence aux théâtres et par conséquent aux acteurs dramatiques, mais l'accord s'est fait et désormais les écrivains pour la scène peuvent sans crainte, voir 0- grandir le succès des cinémas, y applaudir et es même y aider. L'explication de cette attitude nouvelle: le ^ rapporteur constate avec plaisir que la perception des droits d'auteurs sur les films cinématographiques augmente de jour en jour. ,n Alors, vous comprenez. Inutile de dire que le rapport de M. Francis le de Croisset-a été approuvé à l'unanimité. 1- té Associés el stagiaires i A la même assemblée M. Adolphe Aderer a lu son rapport sur les modifications statutaires apportées à l'admission au sociétariat et au stage. Toutes ces modifications sont votées. Di Elles portent sur les points suivants, ît- Désormais, les stagiaires seront partagés en deux catégories, les auteurs dramatiques de le procession et les autres, ils devront avoir don-né au moins trois actes avec minimum de trois v' mille francs de droits. îs Pour être admis au sociétariat, les soixante ît mille francs de droits, sont toujours exigibles; [e en outre, il faudra la production d'un cer-i_ tain nombre d'actes. Les auteurs de revues dé-n vront dorénavant fournir vingt-cinq actes, avec un minimum de droits de quatre-vingt-dix ,mil-'a le francs. vj Cologne la Grande y La diète prussienne a adopté sans débats le projet d'extension de la ville de Cologne et [e si, ce qui est probable, la chambre des sei-t, £neurs vote aussi le projet, la grande cité ; ^énane, comptera, avec ses actuels faubourgs de Mulheim et Merhejm, un total de 630,000 " Habitants sur une superficie de 19,680 hecta-res. Sous le rapport de la population, Cologne ' deviendra la quatrième ville d'Allemagne Le (après Berlin, Hambourg et Munich) et sous !Z le rapport de la superficie elle sera la plus ^ grande de toutes les cités allemandes. Cette extension est la conséquence du déclassement de 1 ancienne enceinte fortifiée. La police do New-York n 3- On a repris â New-York l'instruction de l'af-,e faire du meurtre de Bosenthal. On se rappelle que Bosenthal fut assassiné t parce qu'il menaçait de dévoiler le chantage ' auquel il avait été soumis par la police de New-York qui, en fait, établissait, à son pro-fit, une taxe élevée sur les -maisons suspec--o tes. it Les auteurs de l'assassinat furent condamnes et exécutés; mais l'arrêt, condamnant l'officier de police Becker, du clt/cf de complicité par instigation au crime fut cassé. L'affaire revient actuellement devant un au tre jury. Le premier témoin entendu fut un nomm Bose, qui a avoué avoir été employé par 1; police pour recueillir les pots-de-vin. Bose ; fait une déclaration identique à celle d'il : a dix-huit mois. Il ne prit lui-même, dit-il aucune part effective au meurtre, mai il s'employa au recrutement des exécuteurs qui furent électrocutés il y a trois semaines et auxquels Becker avait promis l'immunité Une fois le coup fait Bose téléphona en per sonne à Becker, qui le félicita, ajoutant: «Ji suis très content que tout soit fini. Le cochoi n'a que ce qu'il mérite.» Le chauffeur qui conditisai^ l'automobih dans lequel prirent place les meurtriers, dé posa ensuite. Il témoigne, au sujet de la fàci lit-é avçc laquelle les exécuteurs disparuren après leur crime. Il a affirmé qu'il est évident que le trafi< avait été arrêté dans le but de leur laisser 1j voie libre. NOS ÉCHOS Notre budget communal Un arrêté royal du 13 mai 1914 approuve une délibération du conseil provincial d'Anvers, du 30 avril 1914, apportant des modifications au budget de cette province pour l'exercice 1914. Parfait, mais où reste la décision du ministre de l'intérieur, en ce qui concerne la taxe sur la plus-value immobilière, votée par le Conseil communal. Voilà un an et demi bientôt que le .ministre étudie la question, assisté de tous ses hauts fonctionnaires et il ne parvient pas à trouver une solution. Et dire que les journaux cléricaux affirmaient que l'établissement de cette taxe était d'une si flagrante illégalité qu'il ne résistait pas au moindre examen. M. Berryer n'est pas de leur avis;à moins que le ministre de l'intérieur soit d'une in compétence absolue,. tout docteur en droit qu'il soit. * * * Encore M. Hubert On reparle de la démission prochaine de M. Hubert, ministre du Travail et de l'Industrie.Il aurait annoncé sa démission prochaine, toujours sous prétexte de fatigue, mais, en réalité, parce qu'il se sent de plus en plus abandonné par les droitiers de la Chambre. Mais un événement vient de se produire qui pourrait déterminer M. Hubert à là-cher son cher portefeuille. M. Van de Vin, un des directeurs de la Banque nationale, vient de mourir, et l'ancien substitut?, l'ancien commissaire d'arrondissement, dont les hasards de la politique ont fait un sénateur et un ministre, se dit qu'il y a là une prébende dont ses anciens collègues ont déjà profité. Pourquoi ne ferait-il pas comme les autres, et pourquoi ne se laisserait-il pas faire une douce et rémunératrice violence? D'autres affirment que M. Hubert serait nommé ministre d'Etat. Tout, mais pas cela, n'est-ce pas? Il ne faut pas que le pays se rende absolument ridicule. Un observatoire d'astronomie Nous avons à Anvers une Société royale d'Astronomie, subsidiée par la Ville, dont le local est perché tout en haut d'un magasin du quai St-Laurent. IS.on seulement ce local, mais surtout les moyens d'accès laissent énormément à désirer;il faut être gymnaste ou avoir le cœur d'un astronome endurci pour arriver en haut de ce perchoir. La Ville a eu l'excellente idée de remédier à ce 'grand inconvénient et a fait prévoir dans les plans de la nouvelle école de la rue de la Constitution un observatoire avec local et bibliothèque. Cette nouvelle fera grand plaisir aux amis des étoiles. Exposition Yan Beers et Erunin Le numéro gagnant de la tombola du tableau de Jan Van Beers, au profit de la Ligue nationale belge contre la Tuberculose et du Kaiserin Augusta Victoria Erho-lungsheim, à Calmpthout, est 1117. Le gagnant est prié de se présenter à la salh Buyle, place de Meir, 129, avant le 30 juin prochain; non retiré à cette date, le tableau sera vendu au profit des deux œuvres sus- rl i t ne I Feuilleton du «Nouveau Précurseur» 14 LA PLUS FORTE urand Koman PAR Roberl SAINVILLE Après une nuit de fièvre et d'insomnie, un# S'^a^ rendue chez son père et avec rtr ,ernîe^, pleine de déférence lui avait Çailles Sa r^solu^on r<>mPre ses fian_ Darf ^ re£re^e> avait-elle ajouté, que le 1,1 1 que je prends vous contrarie si fort. J r!8 V(^us devez comprendre, mon père, len Ie dois souffrir moi-même. J . m.e rendez pas plus malheureuse par instance qui ne saurait m'ébranler, et Il n116 (Iue îe ne mérite pas. Pas cette f°is d'un caprice ^ASâté, mais de la décision prise ce nnMi examen par une femme qui sait fiubitpm^ .Veut et à laquelle la douleur a duiprf donné l'expérience qu'on ac-168 ann^es- Le mépris a tué mon fait u i Un .mariage sans amour me pa-foourir triste des dégradations. Plutôt pr°pre e^m^e m'exPoser à la perte de ma iUAPar-h ^9^esse de sa fille, peut-être venir rissai^* de quelque remords au sou- *onU'BSe-*brutalités de la veille- M- Fré" luttemiH Pa.s cherché à recommencer la MêrL-i80^ ^ Perdue d'avance. comte de i S ltalt enê'agé à aller chez le que toiit 1? ?Joc.hebrialnt, pour lui signifier Hé nlno „ ait.bien fini, et avait promis de evenir à la charge si de son pro pre gré la jeune fille ne changeait pas d'avis.Satisfaite de cette victoire, qui, du moins lui assurait la tranquilité, Angèle s'était ensuite retirée en ses apaprtements. Prétextant une migraine violente elle avait prié qu'on la laissât seule. — Je ne demande, avait-elle dit à sa mère, qu'un jour pour reprendre possession de moi-même. Demain, j'espère avaoi recouvré mon calme habituel et je vous promets de ne pas vous affliger par le spectacle de mes larmes. Mais je réclame quelques heures de solitude et de silence. Et pleine de sympathie pour les fiertés de cette douleur qui cherchait à se dérober. Mme Frérnont avait accédé de grand cœur à cette requête. Restée seule, Angèle s'accouda à sa table et; tenant son front dans ses mains crispées s'abîma en une longue et douloureuse songerie.Elle s'était promis de surmonter des regrets qui lui semblaient indignes, d'être courageuse, et de se montrer supérieure à sa destinée. Mais elle commençait à douter de ses propres forces. La colère, les révoltes de l'orgueil blessé, une indignation sans bornes, et par-dessus tout une atroce douleur, toute une tempête de sensations inconnues et contradictoires s'agitait en son âme et la bouleversait-Pourquoi tant de détresse, pourquoi cette agonie, quand l'amour était mort? Elle ne l'aimait plus, elle ne pouvait plus l'aimer cet homme qui, le parjure aux lèvres, le mensonge dans les yeux, avait profané les plus saintes émotions de la nature.Elle n'avait point menti, en disant que le mépris chez elle avait tué l'amour. ma Alors pourquoi cette angoisse, pourque cet effroyable déchirement en tout soi-mâ me? C est que l'amour qu'elle avait ressent avait occupé une trop grande place en s; vie, il s était trop identifié à son âme pou qu en 1 arrachant elle ne sentit pas saigne et crier une plaive vive que le temps pour rait sans doute cicatriser, mais qui se rou : vrirait à la moindre secousse. •Et 1 orgueil lui-même, cette arme suprê me des malheureux, était impuissant à 1; consoler. Elle se demandait avec épouvante si ell allait endurer toujours un pareil supplice s'il lui fallait désormais engager une lutt de tous les instants pour conserver devan le monde une apparence d'impassibilité. Quelle vie serait la sienne, ne vaudrait-i pas mieux mourir? Etait-ce v hier qu'elle s'était réveillée, vi brante et joyeuse, l'âme bercée des divine harmonis de la jeunesse et de l'espé rance? Et aujourd'hui,quel effondrement de tou; ses rêves, quelle désolation qui mettait ui voile de deuil sur son avenir et empoison nait jusqu'au souvenir des joies passées! Et une amertume lui montait au cœur se mêlait à ses tristesses. — C'est donc une malédiction d'être richi puisque l'or corrompt les sentiments le: plus nobles? En me donnant la fortune, Dieu a san: doute voulu m'éprouver. La richesse me prive de la seule joie qu donne du prix à l'existence et à laquelli peuvent prétendre les déshérités de ce mon de: être aimée! Je ne puis être aimée, je suis maudite C'est ma dot qu'on convoite quand on m< parle d'amour. Etre aimée! j Sa mémoire retraçait tous les incidents qui avaient précédé les fiançailles. Elle se rappelait la première rencontre j avec le comte de la Rochebriant. l C était à une petite soirée dansante à P Biarritz. r Après lui avoir été présenté, il avait demandé et obtenu la faveur d'une contredanse.La conversation s'était de suite engagée entre eux, une conversation pleine d'impré-i vu et d'intérêt, si différente des insipides propos qui courent les salons, et où elle 3 avait pu admirer l'esprit original, brillant, , parfois railleur et quelque peu paradoxal î de son danseur. t De quoi avaient-ils parlé? De tout: de littérature, de voyages, des beautés de la 1 nature, des beaux-arts, même de l'amour. De quelle gravité le visage du comté s'était subitement ennuagé quand il avait pro-5 noncé ce mot. — Pardonnez-moi, mademoiselle, avait-il dit, mais je souffre quand j'entends parler ; de 1 amour avec une légèreté qui tient du ! blasphème. Je me fais une si fausse idée de cette divine passion que j'ai résolu de ne jamais aimer. î Pourquoi? Parce que je redoute les affres î d'un amour non partagé. 5 Je me sens si peu digne de l:idéal que je me suis formé! ^ Puis, changeant brusquement de sujet, il lui avait demandé quel était son nom de i baptême. î — Angèle? Un bien joli nom et qui vous convient à merveille. Votre regard porte le reflet d'une âme ! qui n'appartiènt pas à ce monde. ; Ce compliment qui lui eût semblé une prétentieuse banalité dans la bouche d'un autre, ne l'avait pas choquée, tant M. de la Rochebriant avait paru sérieux en le prononçant.Quelques jours plus tard elle l'avait revu à un bazar de charité où elle vendait des fleurs. Il s'était approché de sa boutique et elle lui avait offert un bouquet. 11 avait alors eu un regard qui l'avait fait rougir sans qu'elle eût su dire pourquoi.Puis, jetant quelques billets de banque sur le comptoir, il avait ajouté: — Je veux être votre unique acheteur. Nul autre que moi ne doit respirer ces fleurs qu'a tenues votre main! Un hasard complaisant les avait dès lors souvent réunis. C'était tantôt le matin, au bord de la mer, tantôt durant la promenade qu'Angèle faisait l'après-midi au casino, au bal, parfois même à l'église. Jamais un jour ne se passait qu'elle ne le rencontrât. Bientôt il fut évident pour tout le monde qu'il lui faisait la cour. En son entourage on plaisantait Angèle sur sa nouvelle , conquête. Un jour enfin, il avait osé avouer qu'il l'adorait. — M'autorisez-vous, avait-il dit, à faire la demande à vos parents? Et à mesure que tous ces souvenirs se pressaient en foule dans son esprit la jeune fille se sentait envahie par un désespoir qui résistait à tout son courage. Et des larmes impétueuses, brûlantes, rebelles, s'épandaient en amers torrents sur-son pâle visage. — Dieu! ô Dieu! sanglotait-elle, est-il possible que tout ce bonheur n'ait été que mensonge?A ce moment la porte s'ouvrit et Mme Frérnont accourut, pâle et effarée. — Ma chérie... mon enfant... pardonne-moi de te déranger. Il est là, il veut absolument te parler! D'un bond la jeune fille se leva. —Qui donc? s'écria-t-elle. En même temps elle passait hâtivement son mouchoir sur ses yeux. — Ton fiancé... je veux dire le comte de la Rochebriant. — Lui!... il ose... Mon père n'a donc pas tenu sa promesse? — Si, ma chérie, mais M. de la Rochebriant implore de toi une entrevue de quelques instants. — C'est impossible!... D'ailleurs qu'espè-re-t.-il? Tout est fini entre nous. — Il le sait et n'a pas la prétention de te faire changer d'avi3. Mais il demande instamment que tu lui .permettes d'échanger avec toi quelques paroles.Angèle parut se consulter: — Que me conseilles-tu, ma mère chérie? demanda-t-elle. — Je n'ai point de conseils à te donner, soupira Mme Frémont... En de pareils cas, mieux vaut suivre les impulsions de son cœur. La jeune fille demeura un instant songeuse.Puis, faisant un effort sur elle-même: — Soit, je veux bien le recevoir; mais c'est bien pour la dernière fois. — Pauvre enfant, murmura Mme Frémont, sois courageuse. Elle s'approcha d'Angèle, la prit dans ses bras et l'embrassa, puis elle se retira. Quelques secondes plus tard la porte s'ouvrait. de nouveau, livrant passage au comte Pierre de la Rochebriant. Un moment il demeura immobile sur le seuil de la chambre. (A continuer

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Dit item is een uitgave in de reeks Le nouveau précurseur: journal du soir behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1902 tot 1914.

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