Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 03 Maart. Le nouveau précurseur: journal du soir. Geraadpleegd op 17 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/h98z893819/
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-* Mars l»14t CENTIMES 80' année — I%T° €5 Le Nouveau Précurseur IyV.-"B03SrîSTElVrE3Srr3 : .vv*R« un au 18.00 fr.; six mois 6.50 fr.; trois mois 3.60 fr. 1NW», « ^ ! 0 fr. . 8.00 fr.; . 4.50 fr. "Nantir - 38.00 fr.: « 16.00 fr.; » 0.00 fr. HOLLANDE. 38 00 fr • ■> 16.00 fr.; » 8 00 fr. ga, : «:oo S:; . «1.00 fr.; . 10.00». Tout abonnement a« poursuit jusqu'à refus formel. ON S'ABONNE i Anvers au bureau du >oumal et dans tous les bureaux des i.-t ^..1 RolrriniiA JOURNAL DU SOIR TÉLÉPHONES { î£E£S*taf K*«®4 { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. A.3STKT OKT G33 3 : Ordinales, la petite ligne. fr. 0.30 I Réclames, la ligne. . . fr. 1.50 » i à 4 lignes . » 1.00 I Faits divers, la ligne. . » 2.50 FxNAifCiàftES, la ligne . . .•» 0.50 ! Cihiqîvique Asvers . . . » 3.00 Lss annonces de l'étranger ci tic la sont reçu es aussi par i'Agencé Ilams, 8, place de» Martyrs, à Bruceélks, 8, Place de la Bourse, à Partit et fût Hiffh Holbom, à Londres. ■SSsjûgressiste I r p congrès libéral progressiste se réunir; H-Liclie 8 mors prochain, dans la salle di ■f?S Harmome, rue de la Madeleine ■îlBruielies. La première séance sou H i .3 à 10 heures du matin; celle de 1 après- y^fquculralrord'-e du jour de cetti Wfpfatform électorale dos élections légis- ■"f1Révision du programme progressiste I V Election du conseil général. ■ Viuet-deux membres du conseil doiven Rlrs élus par le congrès tout entier, en rem-I Sèment de MM. Bourlard, Cambier, A.De-li' H. Dumont, E. Feron, F. Fléchet, Ha- Hanrçz, Houzeau de Lehaie, A.Lam-■Sttc Lorand, Magnette, F. Masson, Peters Hahlenbeek, Rosseels, Schoolmeestess e Hv Van de Walle, membres sortants, et d< ■ mm De Poortere, de Selys-Longohamps Kui Janson, décédés, et Charles, démission- ■"te présentations pour l'élection de ce: ■e membres devront être adressées au se-■trétariat de la Fédération, rue Henri Maus ■ à Bruxelles, le jeudi 5 mars, au plus tard H Les délégués de chaque province auront ■en outre, à désigner les dix-huit autre' ■membres du conseil, i raison de deux pai ■ f Le conseil général, après avoir unanime-■lrént proclamé le droit de tous les membres ■du congrès d'y parler la langue qui leur es) lia plus familière, a prié, cependant, le préludent du congrès d'engager les orateurs à [Vider français s'ils peuvent le faire sans ■difficulté, pour qu'ils soient compris par ■tous les membres. En tout cas, une traduction sera faite des discours flamands si elle |[st demandée. E Voici le projet de platform: ■ Suffrage universel pur et simple à tous ■H degrés. — Représentation proportion-Ini'lle intégrale. — Référendum. — Désigna-Ilion des bourgmestres par les conseils com-Bnunaui,Défense de l'école publique. — Revision ■de la loi scolaire pour assurer la liberté de ï conscience et la liberté du père de famille, ■ - Suppression des privilèges accordés aux ■écoles confessionnelles. i C> néralisalion du service militaire ot ré-■duction du temps de service. K Assainissement de la situation financière. ■ '-Lutte contre les gaspillages. — Plus de ■W;et équilibré par l'emprunt. — L'impôt ■proportionnel aux ressources des contribuais Les modifications suivantes au program- ■nie sont proposées : | 1 — Modifications au programme aco- ■ faire. ■ Instruction obligatoire, jusqu'à quatorze ■ ans, complétée par l'obligation fle fréquen-Hter, jusqu'à dix-huit ans, des cours du joui ■ou du soir moyens, professionnels, commer- ■ ciaui. industriels, artistiques,agricoles, mé- ■ nagers ou techniques. Offices d'orientatior ■ professionnelle. H Création, dans les localités industrielles ■de garderies d'enfants du matin, du midi el ■ du soir. I Obligation pour les communes d'organiseï ■ des œuvres infantiles et maternelles. Ecoles ■ Frœbel. Création de cantines scolaires com- ■ niunales. Colonies scolairos. Ecoles spéciale; ■ pour enfants anormaux et arriérés. Orphe- ■ ïinats. ■ Autonomie de l'enseignement moyen et d< ■ l'enseignement professionnel et industrie ■ et de l'enseignement normal, organisés pai ■ les provinces et les communes. I II, — Modifications concernant la situa- ■ tion des employés. ■ L'assurance obligatoire contre les acci- ■ dents, la maladie, le chômage et l'invalidité ■ la limitation des journées de travail et h ■ minimum de salaire dans les adjudication ■ publiques, l'interdiction du travail de nuit ■ le repos hebdomadaire, la surveillance offi- ■ cielle des ateliers, la participation aux bé- ■ néfices, les bourses du travail, les conseil ■ de conciliation et d'arbitrage figurent déji ■ au programme du parti progressiste. ■ Le conseil général propose de stipuler ex ■ pressement que toutes ces réformes doiven ■ Ctre appliquées aussi bien aux employé ■ ?u aux travailleurs manuels. B—MW88WWM WM—KB3 Il propose, en outre, l'extension suivante: Vote d'une loi accordant aux employés des garanties contre l'abus de leurs forces par leurs employeurs, protégeant leur santé, assurant l'hygiène des bureaux et maga-j sins, fixant un maximum d'heures do tra-, vail, déterminant des mesures pour leur accorder le minimum de rémunération in-! dispensable à leur subsistance. Propositions de M. J.-H. Delleur: 1. Organisation par les pouvoirs publics ; de contrôles efficaces des denrées alimentaires et principalement du lait; 2. Amélioration et extension des voies navigables dans les régions où les chemins de fer sont encombrés par les transports des matières premières pondéreuses. Diminu- i tion graduelle jusqu'à la "suppression des péages de navigation (addition et modification à l'article 6ter 4me paragraphe). Au Dehors ANGLETERRE i.69 flottes maritimes et aériennes Hier, le ministre de la marine, M. Churchill, a déposé un projet de crédit de 2 i/2 millions de livres sterling (environ 63 millions de francs), pour dépenses extraordinaires pour la marine et l'aéronautique. Le ministre explique la nécessité urgente de ces crédits et les causes de leur présentation actuelle. Les principales sont l'augmentation des dépenses. de 500,000 livres sterling pour les réserves d'huile, le nouveau programme aéronautique qui exige 250,000 livres sterling, l'augmentation de la solde des officiers des chantiers, soit 200,000 livres sterling, l'accélération de la construction de trois cuirassés du programme de 1013-1914, dans le but de remplir les conditions du projet naval canadien, co qui exige 450,000 livres sterling, enfin les progrès accomplis dans la construction des navires déift approuvée. M. Winston Churchill dit qu'en ce qui concerne le combustible en huile, l'Amirauté a pris ses dispositions pour faire face aux besoins mais que ces dispositions sont tenues secrètes. Il en est do même quant aux quantités considérables tenues en réserve, quant à leur distribution et quant aux prix. Il y a des réserves pour plus de trois ans d'une consommation intensive en temps de paix -et pour toute une année de guerre*. M. Winston Churchill dit que lorsqu'il déposera le budget général, il donnera des détails sur les mesures que le gouvernement se propose de prendre en vue de faire face h la situation. On aura alors à examiner la situation navale générale de l'Empire britannique et à traiter surtout de la situation dans la iMédi-terranée.Relativement aux dirigeables, M". Winston <iif que "le programme considérable de constructions a été approu\é. On l'exécutera autant que possible. Parmi les dirigeables commandés, il se trouve un grand dirigeable rigide du type Zeppelin commandé en Angleterre et un dirigeable semi-rigide et deux de modèle italien dont un sera construit à l'étranger et l'autre en Grande Bretagne. L'orateur ne prétend pas que le programme anglais rivalise avec ce que la France et l'Allemagne ont accompli; mais, vu la grande supériorité de l'Angleterre en matière d'hydravions, le gouvernement considère le projet de programme aéronautique soumis à la Chambre comme suffisant dans les circonstances actuelles.M. Winston Churchill dit que le bill soumis à la Chambre canadienne, pour apporter le concours du Canada à la défense navale britan-1 nique, ne pourra pas être voté cette année. En conséquence, on presse en Angleterre la con-; struction, pour cette année, de trois cuirassés qui n'étaient prévus au programme britannique que pour 1916. Il répète qu'il ne s'agit ici que de crédits ; supplémentaires et qu'il réserve pour l'époque du dépôt du budget général des explications détaillées sur la situation navale et en particulier au sujet de la Médittorannée. D'ores et déjà, il peut dire que le jaugeage des derniers types de cuirassés anglais est considérablement inférieur à celui de presque tous | les navires de guerre que construisent en ce » moment les nations étrangères. Néanmoins, l'A-J mirauté reste prête à participer à tout accord 5 international qui tendrait à faire limiter dans f chaque pays ies dimensions des grands cuirassés. L'Angleterre est prête à accueillir toute proposition dans ce sens. Des négociations à ^ cet effet ne présenteraient pas de difficultés 3 insurmontables, si chacun voulait y mettre de i la bonne volonté. Un vote ^ Une proposition radicale ayant pour but la 3 diminution des crédits supplémentaires pour la marine a été rejetée par 237 voix contre 34. AUTRICHE-HÛNGRiE Tumulte entre députés hongrois Au commencement de la séance, le président déclare qu'il croit être l'interprète des sentiments de tous les députés en proposant d'exprimer officiellement l'indignation de la chambre à l'égard de l'abominable attentat contre l'évêque grec Debreczin. M. Polonyi, député de l'opposition, déolare que quels que soient les auteurs de l'attentat, les instigateurs doivent être recherchés dans le camp des intransigeants roumains. Le député roumain Vajda proteste contre cette assertion et faisant allusion à l'attentat contre le comte Tisza par l'ancien député Ko-vacs, membre de l'opposition il déclare que c'est des bancs où siège M. Polonyi que l'attentat a été commis. Il en résulte un violent tumulte de la part de l'opposition, puis M. Polonyi répond. Finalement la motion proposée par le président est adoptée, ALBANIE L'Epire Indépendante La Commission de contrôle a reçu un télégramme de Corfou, signé ,,Zografos", dans lequel on informe que d après la décision prise, il y a quelques jours, à l'assemblée d'Argyrocas-tro, les Epirotes ne reconnaîtront jamais la suzeraineté albanaise et qu'ils constitueront, en Epire, un Etat autonome. Môme si la Grèce retirait ses troupes de l'Epire la population locale opposera à la gendarmerie albanaise, qui fera son apparition dans leur pays pour occuper ces territoires, toutes les difficultés ossibles. Pour maintenir l'ordre On mande de Kolona que le délégué administratif grec et les autorités militaires ont pris des mesures sévères pour empêcher la formation d'un corps de révolutionnaires et pour arrêter tout acte insurrectionnel. La révolution a éclaté à Sanli Quaranta où l'autonomie a été proclamée et le drapeau autonome arboré. Les autorités gretques se trouvent débordées par le mouvement révolutionnaire.Le gouvernement grec annonce qu'il est impuissant à étouffer l'émeute et qu'il craint une effusion de sang qu'il s'efforce d'éviter. Le nombre des révolutionnaires à Santi Quaranta est de 1,200. L'insurrection a éclaté.également à Delvino. Il y a 1,500 insurgés en armes dans la ville et 2,000 autres sont aux environs. Les insurgés ont informé les autorités qu'ils ne leur permettront pas d'intervenir dans leur administration. La garnison grecque est peu importante. Le commandant de la place télégraphie qu'il craint que la garnison ne désobéisse à ses ordres et ne refuse de prendre les armes contre les insurgés.Il espère néanmoins arrêter l'insurrection dans Delvino et éviter une lutte à main armée. iripio ciuonvî» a'uosueni Hier à Paris pendant toute la journée il y eut des échanges de vues entre le ministère des affaires étrangères et les ambassades russe et anglaise au sujet des événements de l'Epire. Suivant les instructions reçues, il fut décidé que la Triple entente n'interviendrait pas dans les difficultés Jt[ui ont surgi, parce que ces puissances estiment que la mission des grandes puissances est terminée une fois que les territoires occupés par les troupes grecques seront évacués. Il n'y aurait alors plus rien a faire que de laisser les événements suivre leur cours. GRECE Prisonniers bulgares relâchés Les autorités grecques de Salonique ont remis dimanche en liberté 47 Bulgares, dont un prêtre, qui étaient détenus à la prison des comi-tadjis.On ajoute que de nombreux Bulgares restent encore en prison. Double Jeu Un communiqué officiel publié h Athènes, déclare que l'ordre règne dans les districts de Ko-ritza, en Epire, mais qu'une grande effervescence se manifeste par contre dans les districts de Delvino et d'Argyrocastro. Le gouvernement grec a déclaré à nouveau qu'il exécuterait sa promesse d'êtr<£ fidèle aux obligations qu'il a contractées, et il conseille aux autorités de ne pas reconnaître le gouvernement révolutionnaire, de ne pas permettre l'abolition des autorités administratives demeurées en fonctions. Celles-ci ne doivent pas abandonner leur poste, mais s'efforcer d'éviter toute effusion de sang et de ne pas prendre de mesures cœrcitives à l'égard de M. Zogra-phos, chef du gouvernement révolutionnaire. La présence de M. Zographos offi en effet des garanties d'une conduite sage et d'un patriotisme modéré. Son arrestation serait suivie au contraire de l'élection d<s personnages capables de pousser la situation â toute extrémité. Néanmoins, les autorités grecques ont reçu l'ordre de ne pas exécuter les ordres de M. Zographos ni de reconnaître comme légal aucun de ses actes. Des ordres ont été également donnés aux autorités dans le but d'empêcher par tous les moyens l'émigration des habitants qui commence déjà à s'effectuer. ROUMANIE L'attentat de Debreczin Le gouvernement roumain pour bien montrer qu'il n'est pour rien dans l'attentat contre l'évêque de Debreczin met un zèle louable a en rechercher les auteurs qu'on dit s'être réfugiés dans ce pays. La police de Bucarest a réussi à trouver la trace d^s auteurs ùfi l'attentat de Debreczin, les nommés Catarou et Kirilow qui étaient descendus dans un hôtel de Bucarest. Mis en éveil par leur signalement reproduit dans les journaux, les auteurs de l'attentat ont pu s'enfuir en automobile à Pliesti. A cet endroit, on perd leur trcae. Les nommés Abramoo et Mandasescu, qui ont donné leurs passeports aux fugitifs, ont J été arrêtés. Elections sénatoriales . Les élections sénatoriales ont pris fin lun-j di. Voici les résultats définitifs: Les libéraux f ont obtenu 97 sièges, les conservateurs démocrates 12 et les conservateurs 9. MAROC Ues Kabyles plrato» Les journaux de Madrid publient une dépêche d'Algesiras suivant laquelle un vapeur allemand, dont on ignore le nom, s'est échoué sur la côté marocaine et a été attaqué par des Kabyles. Le croiseur „Estramadura" et trois * canonnières espagnoles mouillés à Algesiras | sont partis immédiatement sur les lieux. Les J détails manquent. ; Une dépêche officielle de Ceuta annonce que j le vapeur français ,,Santibal" s'est échoué hier j sur la plage de Ciris. Les Kabyles n'ont pas in-; quiété l'équipage. L'accident s'est produit à 5 heures du matin. Le capitaine croyait qu'il | se trouvait dans la rade cfe Tanger. Un croi-t seur, trois canonnières et un torpilleur espagnols travaillent au reflouement. AFRIQUE-DU-SUD Les conflits du travail Il nous vient de Johannesburg, une note évidemment inspirée par le gouvernement. Elle dit que les chefs -syndicalistes éprouvent toutes les peines du monde à conserver leur influence sur leurs dupes et à .les décider à continuer de verser leur souscription au syndicat. En j-uillet dernier, on avait réussi, par intimidation, à faire entrer des milliers d'ouvriers dans les syndicats ; mais ces syndicalistes for-oés et beaucoup d'autres ont détruit leur carte chefs. Jusqu'à ce jour, ils se sont montrés rebelles à toute excitation au sujet des déporta-1 lions des leaders travaillistes, et ils ne partagent pas la manière de voir des autorités syndicalistes, qui représentent la politique du gou-j vernement comme ayant pour objet l'écrasement du syndicalisme, MEXIQUE L'affaire Benton Le président Wilson a dit lundi matin que le retard apporté au départ de la commission d'enquête sur le décès de M. Benton a été causé non seulement par le refus du général Villa de la recevoir avant que le gouvernement de Washington ait consulté le général Carran-za, mais aussi par le désir des commissaires de recevoir des instructions complémentaires de Washington. L'américain Bosch Le général Villa déclare qu'il croit que le sujet américain Bosch est mort. Il ajoute que M. Bosch avait été remis en liberté et que les ennemis ont dû l'assassiner lorsqu'il eut quitté Juarez. BRESIL Dans l'Etat de Ceara La situation dans l'Etat de Ceara est grave. Une division navale brésilienne est attendue à Fortaleza. A la demande du consul anglais à Fortaleza, le chargé d'affaires a demandé au gouvernement d'assurer la protection de ses nationaux. Le maréchal Hermès, da Fonseca, président de la République a télégraphié- des instructions pour que la protection de tous les étrangers indistinctement soit assurée. Un conseil de3 ministres a été tenu. On assure que le gouvernement serait favorable à une intervention fédérale. ! — Nouvelles de l'Étranger La canalisation de la Moselle La discussion du budget des chemins de fer de l'empire a donnée l'occasion au Reichstag de poser nouveau la question de la canalisation de la Moselle et de la Sarre. Le député socialiste Georges Wcill a parlé en faveur du projet. La canalisation de ces deux rivières, déclare-t-il, est du plus grand intérêt pour les régions industrielles qu'elles traverseront. D'autre part, les industriels rhéans qui fai- J saient autrefois une vive opposition au projet sont devenus moins obstinés dans leur résistance depuis que les plus riches d'entre eux sont devenus détenteurs de mines en Lorraine. Si le gouvernement persiste dans son refus, H se pourrait pourtant qué la France, achevant ' son réseau de canaux du nord, aille chercher en Belgique les charbons, qu'elle achète aujour- ; d'hui dans la Ruhr. Le député national libéral Bassermann parla ; dans un sens analogue. Le ministère des chemins de fer de Prusse s'est prononcé nettement contre le projet de ca- j nalisation de la Moselle, et de la Sarre, dont il ne méconnaît pas d'ailleurs les avantages économiques pour l'Alsace-Lorraine. Le plénipotentiare d'Alsace-Lorraine au Conseil fédéral, M. Nobis, déclara qu'il espère que ; le gouvernement prussien saura faire les granas sacrifices que la construction du canal repré- j senterait pour la Prusse. C'est l'intérêt de l'empire même, dit-il. Nous j avons Une occasion de rattacher à l'empire le-s provinces annexées. Si nous n'en profitons pas on doit craindre que l'industrie d'Alsace-Lorraine ne cherche un débouché vers la France. "~Je demande au Reichstag de faire le pos-ible pour fortifier la situation économique de l'Alsace-Lorraine. C'est le meilleur moyen de rattacher ce beau pays à la patrie Allemande. La question préocuppe non seulement l'Alsace-Lorraine, mais aussi le grand-duché de Luxembourg; La guerre dans les airt A l'aérodrome d'IIendon, l'autorité militaire angaise a fait construire en bois un modèle complet de navire de guerre grandeur véritable, avec superstructures de tout ordre. On supposa ce navire ancré en rade. De nuit, des aéroplanes ét des hydroaéroplanes prirent l'air avec une cargaison de bombes. Les „gre-nadiers de l'air", comme on appelle outre-Manche les aviateurs lanceurs de bombes, parvinrent à faire tomber sur le but un nombre considérable de projectiles. Le pont du navire eût été rendu intenable, l'effet des bombes ayant produit de terribles ravages. L'amirauté est tellement convaincue de l'importance de ces expériences qu'elle va faire spécialement amé-ïtf service pour étudier relies aux bombes. Cette ïois, lès. grefia'WA tull-cées par les aviateurs seront chargées d'explo-sifs puissants. Les partisans de l'aéroplane, enthousiasmés par ces expériences, prétendent que les dread-noughts devront compter dorénavant avec les ..grenadiers de l'air", comme les torpilleurs et les sous-marins. La reprise du travail des mineurs français La décision du conseil national de la Fédération du sous-sol a été accueillie avec satisfaction dans tous les bassins en grève. Le travail a repris partiellement dès hier matin à Monteau-les Mines, à Albi et à Cagnac; | complètement dans toutes les exploitations minières du bassins des Bouches-du-Rhône, et dans celle du Cantal. A Saint-Etienne, où on redoutait une continuation de la grève, les mineurs, réunis hier matin, ont voté un ordre du jour décidant la reprise du travail pour mardi, à la condition que la Compagnie des mines de Firminy ne diminue point les sept jours de grève du chiffre de 10 jours d'absence qui, lorsqu'il n'est pas dépassé par les ouvriers, leur donne droit à une prime de 60 francs versée par la compagnie. Schiller médecin Le grand poète allemand Schiller était médecin. Or, une ordonnance écrite de sa main vient d'être découverte par un amateur d'histoire de la littérature à Zurich et envoyée au Musée Schiller, à Marbach. L'autographe est très rare dans , son genre, car Schiller ne pratiquait guère la médecine. Dans une lettre écrite au médecin attitré de m famille Schiller, le grand poète fait connaître co qu'il a prescrit à sa femme et à son fils Charles, malades. Tempête ot neige aux Etats-Unis L'ouragan de neige qui dure depuis dimanche à New-York a diminué d'intensité. On est sans nouvelles de neuf vapeurs. Aucun train n'arrive de l'Ouest. Le train parlementaire spécial de Washington a subi un retard de plus de quinze heures. Sauf le lait les denrées alimentaires ne font i pas défaut. I De nombreux habitants de la banlieue n'ont pu se rendre en ville. Les communications télégraphiques s/onfc coupées entre le sud et l'ouest. Le servn e tout entier des nouvelles de Washington et des autres localités se fait par téléphone. Les journaux disent que depuis 1885 jamais pareil ouragan de neige ne s'était produit.Trois des vapeurs manquants sont enfin arrivés lundi après-midi, à New-York. Ils ont dû lutter contre la tempête par des vents qui soufflaient parfois à 84 milles à l'heure. Vingt mille homme sont occupés à déblayer la enige en ville. De nombreux sans travail sont occupés. Los officiers mécaniciens de marinade Marseille Les offciers-mécaniciens des Messageries Maritimes, après avoir entendu le rapport de leurs délégués, qui étaient allés corïférer à Paris avec le sous-secrétaire d'Etat à la marine marchande, ont voté un ordre du jour acceptant l'arbitrage. Les considérants de l'ordre du jour font valoir combien sont minimes les revendications actuelles et ajoutent que le désarmement des navires, voulu par la Compagnie, tendrait h créer un état de choses pouvant amener une agitation dont les officiers-mécaniciens ne sauraient être tenus pour responsables. NOS ECHOS Cela y est Par arrêté royal, M. Michel Levie, ancien ministre des Finances, de funeste mémoire, est nommé, pour un terme de six ans, président du conseil d'administration de la Société nationale dos chemins de fer vicinaux. Le projet scolaire La désignation de M. Armand Fléchet, sénateur libéral, comme rapporteur du projet scolaire, était le comble de l'abomination; c'était une mauvaise plaisanterie, une gaminerie ii laquelle on allait mettre fin promptement. On n'a rien fait. Et la commission du Sénat continue à se réunir et à étudier le projet. Hier, elle tint deux séances. M. Coppieters, socialiste,a vivement combattu la disposition qui permet d'exempter de la fréquentation scolaire les enfants âgés de treize ans porteurs du certificat d'études. Cette disposition, a-t-il dit, permettra lPÀ3hja.UiKS_de la loi; et il a annoncé le dépôt M. Orban, clérical,Tout en déclarant qu'il ne voterait pas cet amendement, a reconnu que cette disposition pourrait donner lieu à des abus et qu'on devrait lui donner une interprétation restrictive. L'après-midi, la commission a terminé l'examen des articles 5, 6 et 7. Elle a décidé de siéger tous les après-midi, afin de terminer ses travaux lejplus tôt possible. Le timbrage des titres Le Moniteur de ce matin publie la loi prorogeant, jusqu'au 14 avril inclus, la faculté de faire timbrer au tarif de faveur le§ titres étrangers. Au Conseil provincial Le conseil provincial d'Anvers est convoqué en session extraordinaire pour le mardi 10 mars 1914, à 2 heures. Dans cette session, le conseil provincial s'occupera, après la vérification des pouvoirs prévue aux articles 5 et 30 de la loi du 22 avril 1898, s'il y échet, de la présentation de candidats à la place de vice-président vacante au tribunal de première instance d'Anvers. « * » Protectionnistes honterx La Métropole, en la qualité qu'elle revenu dique d'organe du commerce anversois, ou plutôt de négociants catholiques d'Anvers, est bien obligée de se dire libre-échangiste. Mais au fond, toutes ses sympathies vont" au protectionnisme, surtout au protectionnisme agraire. Il ne peut en être autrement, celui qui est réactionnaire sur le terrain poi litique, doit l'être logiquement dans le domaine économique. Feuilleton du «Nouveau Précurseur» 1 i ■ LAVIERGE DE RAPHAËL I ♦ PAR Adrlenne CAMBRY ■ i.m°U3,3rr'v'0Ils dans un endroit très dé-I tv.v?,r^ °ù l'on distinguait à perte de vue. ■ ,n°us> Rivemont groupait ses toits ■ i. luisants ; son petit clocher trapu. I f» f™l,anile de l'hôtel de ville, se déga- ■ ««aient do l'ensemble. Puis, la vallée de l'Oi-I do» k'13, déroulait la ceinture verte | i Peupliers de ses prairies. Au-dessus de fWAa 'es 8rands champs reprenaient, I j,:., Pap 'es blés mûrs, avec, de-ci de-là, I nwm?nses tapis fl un beau vert> lue forcent les champs de betteraves. F „u ,?nl nous. au loin, le ciel avait arnon-[ p.-u ;?us sf.s nuages en un seul endroit. On : t..',.,. Qu ils étaient venus se grouper là f S l,es uns sur 'es autres. ! fit en riant M. Dorival, on ! ce|a | ne directement à l'orage, je vois ! hiHn'anraversée rï'un vi"age, il y eut une cl i no se rafraîchit dans une auberge, belle ux reP°sés, on repartit de plus -^ctacle qui s'offrit à nous, en rega-! sur e» ?au*' <5lait cou'eur d'encre, et des arln'es, les toits, faisaient ci« dessinées, aux contours pré- ls' "»»'? sans couleur . : un de«in H0"?; R.obert> dit M- DorivaI, c'esl ses nnirôl i'^1 Hug°, tu sais, ces cho- ^ ses manuscreftsd'enCre Soudain, dans ce' chaos, un trait de feu passa ; le noir se creva, s'ouvrit et se referma.Mme Gallois s'effrayait.. A sa prière, on dit au cocher de retourner au village. De voiture en voiture, on se cria la même chose, et tout le cortège tourna bride. Le soleil pourtant, se montrait à nouveau sur nos têtes. De retour à l'auberge, on se rassura ; les jeunes gens sortirent et s'éloignèrent, peu h peu, sur la route. M. Robert et moi, suivant les autres, nous nous dirigions vers l'église, que l'on voulait visiter, pour passer le temps. Mais elle était fermée, et nos groupes se séparèrent derechef. Sans trop savoir comment, nous étions seuls, le lieutenant et moi, dans un étroit chemin qui contourne le village, entre les pignons des maisons et une haie, très haute et tés épaisse. Nous causions en bons amis, et, apparemment, nous ne nous ennuyions pas plus l'un que l'autre. Tout à coup, il fit noir dans ce chemin, comme si la nuit allait nous envelopper. Et, sans préambule, une pluie diluvienne tomba à grand fracas. Nous courions ; un bâtiment, dont la porte était ouverte, nous offrait son abri. Heureux de cette chance, trempés déjii, mais riant do bon cœur, nous nous précipitons dans ce refuge inespéré. On y sentait une odeur doueâtre de paille et de son. Des vieilles caisses s'entassaient ; je m'assis sur l'une d'elles ; M. Robert vint près do moi. Je me mis il rire, d'abord, sans savoir pourquoi. Je regardais le lieutenant ; il riait aussi. Mais, nos yeux se rencontrant, notre rire s'envola. Au dehors, la pluie et le vent faisaient rage ; une vraie trombe . La porte du bâtiment était transformée petit lac. L'orage n'était pas méchant en cascade ; devant le seuil, se formait un pourtant ; il roulait seulement au loin.., Ma robe de linon me collait la peau Mon chapeau s'amolissait et ses belles rose: laissaient couler comme un sang pâle. ' Le bel uniforme de M. Robert avait perdi son éclat. — Comblent sortirons-nous de là ? de mandai-je avec inquiétude. — A la nage, répondit en souriant le lieu tenant. Nous étions dans une solitude complèt( Sur le vieux toit du bâtiment, la pluie cré pitait ; c'était le seul bruit qui nous arri vât. Nous nous taisions ; j'avais essayé d causer, mais je ne trouvais aucune idée. Tout i coup, M. Robert me dit sérieuse mont : — Nous allons nous quitter tout à l'heun mademoiselle, et je ne pourrai peut-être pa vous dire ce que je voudrais... J'éprouvais une sensation bizarre de gên et de satisfaction. — Mo permettez-vous, continua-t-il, d vous remercier tout simplement d'avoir ac cepté ma compagnie pendant ces deu jours ? J'aurais voulu répondre ; aucune phras en s'ébaucha dans mon esprit. — Je garderai, do ces deux journées, u charmant souvenir, poursuivit-il j'éta: venu à ce mariage comme à. une corvée i j'y ai goûté un plaisir très vif el très dél: Cal... grâce à vous. Enfin, je trouvai quelques mots : — Vous êtes trop aimable, monsieur moi aussi, je vous remerie. Il me sembla, tout de suite, que cet phrase était stupide et banale, et je regrettai. 'Très vivement le lieutenant se levait. J— Il ne pleut presque plus, dit-il. So: tons ; on:doit s'inquiéter. Mais, au moment de franchir la porte, courage me manqua. - KV.TTiX' — Il n'y a pas !i hésiter, fit M. Robcr ' Je vais vous porter jusqu'à la route. Et, avant que j'eusse eut le temps de rie 1 dire, il avait relevé jusqu'aux genoux se beau pantalon rouge et m'enlevait comn: il eût fait avèc un enfant. 11 avait raison ; malgré mon souci de me nager les convenances et, usages, il m'e\ été absolument impossible de traverser cet! • nappe d'eau. Dès que le chemin fut praticable, M. R( bert me déposa à terre. Il était grave, e dans le mouvement que je fis pour me r' 3 mettre sur nies pied3, je rémarquai que ( grosses gouttes de sueur perlaient à st front. Je ne suis pas lourde, cependant. On nous acceuillit par des rires : — Où éliez-vous ?... 3 Vivement, d'un petit ton sec, M. Robe répondit : e — Nous étions à l'abri. J'allais parler ; mais d'autres groupes a e rivaient, trempés aussi. M. Dorival exige avec une autorité qui me surprit, que 1 changeasse de vêtements. L'aubergiste r prêta une jupe, un corsage, des chaussur e et des bas. Le fait est que je semblais sort d'un bain. n Dans cet accoutrement peu élégant,, je i s ma rentrée à Rivemont. 't Les messieurs Dorival, qui repartaient soir, prirent congé de moi, et le père i dit, après toutes sorles de mots affectueu — Je vais voir sérieusement votre tutci ; chère enfant. Mais, si vous avez besoin d' dévouement; ne craignez pas de vous adr< e ser à moi... a J'ai rangé ma belle robe vert ciel, et m'ennuie. Il me semble que je n'ai plus ri d'intéressant à mettre sur mon cahier, '- j'ai bonne envie de le fermer. Mais, le mois prochain, ce seront les gra le des manœuvres ! Qui aurons-nous à logei Le cas se présente souvent, ici, car il 5 nrir? j» i —- t. passe fréquemment des soldats. On nous attribue oi'dinairement deux officiers. Che: n qui sera envoyé M. Robert, .? Aura-t-il h n temps de venir un peu longuement : Non o sans doute, et ce sera si rapide qu'à peini pourrai-je lui dire quelques mois. Et après ? Tout cet hiver, à quoi vaiô-j' *t occuper mon temps ? C'est la première foi e que je me posé ces questions-là. XII I- f. Grande surprise, ces jours derniers : un lettre à mon adresse, venant de Paris. Zulm< 'e qui l'avait prise des mains du facteur, hé n sitait visiblement à la remettre dans le miennes. , Ma belle-mère plantée devant moi, sem blait attendre une lecture à haute Voi; rt Comme je lisais pour moi seule, sans fair attention à elle, ene S'impatienta. — De mon temps, dit-elle, d'une voix ai gre, une jeune fille n'aurait jamais osé lir a, une lettre à elle adressée, sans y être auto je risée. ie Sans répondre, je continuai ma iecturi es La lettre était de M. Dorival père. Il s'éla ir rendu chez mon tuteur et lui avait parlé à moi. il s'était heurté à une indifférence te 'is taie. M. Croisset avait acquis, récemmon une médaille de grande valeur : pour l'ins le tant, rien n'atteignait cela en intérêt. Il s ne souvenait qu'il possédait une pupille ; mai x: comme elle n'avait jamais eu besoin de lu ir, il l'oubliait volontiers. jii M. Dorival prévoyait qu'à ma majorit :s— j'aurais toutes les peines du monde à obti nir l'intervention de ce tuteur numismat je L'exellent artiste m'offrait, à nouveaux, s en services . et Je ne pouvais guère ne pas montrer cet lettre à Mme Delroche .sans faire éclat n- une scène, et je perds un peu de ma comb ■ •? t.ivité. J'ai moins de plaisir qu'autrefois y lutter ; .je recherche volontiers la paix. — Ce vieux toqué de peintre s imagine qu'on a besoin de lui 1 Ton tuteur ne compte ; pas, je le sais depuis longtemps. Il a tou-' jours été timbré... C'est pour cela que jo I l'avais moi-même indiqué. S'apercevant qu'elle avait dit une sottise, > elle reprit vivement : _ C'est-à-dire, comprends-moi ; tu aurais ' pu être spoliée par un autre qui se serait occupé de tes affaires. Tandis que, M.Crois-set ne comptant pas j'étais seule pour te protéger. * Je pensai, tout bas, que cette protection ' me coûtait sans doule cher et que ma belle-mère avait agi au mieux de ses intérêts, non 3 des miens. > On attend les soldats ces jours-ci. Jo ne " puis me défendre d'une impatience et d'une anxiété. e Je pense souvent à M. Robert et à l'orage qui nous a si bien réunis pendant quelques - instants. Si j'étais romanesque, je serais e encore frémissante à celte pensée qu'il m'a - fait traverser, dans ses bras, le chemin inondé. Mais jo suis une personne raisonnable, î- et rien n'a été plus naturel, rien n'avait été t moins préparé que cet incident. 11 a fait e cela comme la chose du monde la plus sim- - pie, e je n'ai pas cru devoir prendre des airs t, pâmés pour la circonstance, puisque je n'é- I prouvais rien qu'un peu de gêne, à la vé-ie rité. s, Lui, je vois encore .son front ruisselant et i, l'expression de détente qui s'opéra sur ses traits dès qu'il m'eut déposée à terre. Et é, puis, il n'a pas cru devoir raconter notre i- mésaventure. Ceci est reste entre nous ; e. c'est un petit secret qui nous lie. 3S Les soldats sont venus, ils sont partis, et je me retrouve seule, et je m'ennuie comme te jamais . 3i' Ils sont arrivés vers cinq heures du. soir, t- après une journée très chaude, à , ' (A continuer.)

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Dit item is een uitgave in de reeks Le nouveau précurseur: journal du soir behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1902 tot 1914.

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